Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

International - Page 376

  • Au Pakistan, en Egypte, au Maroc... où en est-on ?

    IMPRIMER

    Des éléments de réponse sur le site d'Oasis :

  • Sauve qui peut à Damas

    IMPRIMER

    Sur le site du diocèse de Lyon, nous trouvons une lettre émouvante au sujet de la situation tragique à Damas. Mais ici, ce qui nous préoccupe, c'est le temps qu'il fait...

    "A notre tour de souffrir et de mourir"

    Mgr Samir Nassar, évêque maronite de Damas, grand ami du diocèse de Lyon, nous donne des nouvelles tragiques de ce qui se passe à Damas. Le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon, le recommande, lui est les siens, à la prière de tous. Sa lettre ci dessous.

    Chères amies,

    Chers amis,

    Je vous écris tant que je vis et tant que l’accès à l’Internet reste possible...
    Depuis mardi 17 juillet 2012 matin, les combats gagnent la capitale Damas, utilisant les armes lourdes, chars et hélicoptères dans une ville surpeuplée. Les destructions sont énormes. Quel calvaire !

    Les affrontements se déroulent dans les rues et passent d’un quartier à l’autre. Impossible de dormir avec la peur et au son des bombes et des tirs de canons. Les températures d’été de 42’ à 56’ et les coupures de courant sont assommantes.

    Damas coupée du reste de la Syrie accuse des pénuries multiples. Les ravitaillements n’arrivent plus. Nous sommes à court de pain, de légumes, de vivre, de gaz domestique et du fuel pour les boulangeries...

    Sauve qui peut... Les familles quittent en grand nombre les quartiers chauds pour constituer un fil interminable sur la route du Liban. Les autres routes de Jordanie, d’Irak et du nord vers Homs-Alep sont fermées.
    L’exode vers le Liban se fait dans une panique générale. J’espère qu’ils y trouveront l’accueil convenable... Car les Syriens ont si bien accueilli les réfugiés Palestiniens, Libanais et Irakiens...

    Le peu de fidèles qui ont osé venir chercher du courage à la Messe ont brûlé beaucoup de cierges devant la tombe des Bienheureux Martyrs de Damas. Ils ont échangé des adieux et des larmes avant de rentrer en courant chez eux au son des tirs et des explosions...

    Damas fut épargnée depuis 16 mois des violences qui déchiraient les autres villes de Syrie…
    A notre tour de souffrir et de mourir.
    Nous venons d’aménager un coin sous l’escalier pour s’abriter avec les voisins des obus, les caveaux de la paroisse viennent d’être nettoyés...
    Pourvu que la Résurrection ne soit tardée après tant de souffrance....

    Damas le 20 Juillet 2012 + Samir NASSAR Archevêque Maronite de Damas

    Effectivement, en lisant cette dépêche de l'Agence Fides, on se rend compte combien la situation est dramatique :

    ASIE/SYRIE - Appel de Damas : « Evacuons les civils - Non aux vengeances sectaires »

    Damas (Agence Fides) - « Il faut urgemment protéger les civils. Le danger est grand que s'ouvre une époque de vengeances et que les civils de Damas soient traités comme des traîtres pour ne pas avoir pris une part active à la révolution » : c'est l'alarme qui

    Lire la suite

  • Djihad : L'union fait la force

    IMPRIMER

    ASIE/INDONESIE - Retour de flamme de la djihad : des groupes islamiques se coalisent pour se renforcer

    Djakarta (Agence Fides) - Dix ans après l'attentat de Bali, en 2002, les groupes extrémistes islamiques indonésiens, affaiblis et divisés, ont l'intention de se coaliser afin de retrouver leur force. C'est ce qu'affirme le dernier Rapport de l'International Crisis Group (ICG), centre d'études sur tous les continents, intitulé « Comment les extrémistes indonésiens se regroupent » (How Indonesian Extremists Regroup).

    Le Rapport, envoyé à l'Agence Fides, affirme que ces groupes djihadistes négocient actuellement de « nouvelles alliances », réveillant des « cellules dormantes » et recrutant de nouveaux adeptes sur Internet. Le Rapport examine en particulier une alliance ayant émergé après 2010 entre un groupe extrémiste de Medan (dans le nord de Sumatra), une cellule du mouvement Jamaah Anshorut Tauhid (JAT) à Poso (dans la province du Sulawesi central) et un groupe appelé Tim Hisbah à Solo (dans la partie centrale de Java). Cette alliance démontre que les liens entre les groupes radicaux nés dans des zones et des contextes très différents et très distants du vaste archipel indonésien tendent à s'intensifier.

    Ainsi que l'indique l'ICG, le groupe de Medan avait « les connaissances et l'argent », la cellule de Poso disposait des armes et entraînait les personnels alors que Tim Hisbah s'occupait de trouver de « jeunes recrues enthousiastes ». Ce réseau a été démantelé grâce à un certain nombre d'erreurs, indique le rapport mais il en existe d'autres et le danger n'est pas écarté. Les extrémistes sont parvenus en effet à voyager facilement, à reproduire des cartes d'identité, à communiquer au travers de forums de discussion sur Internet, à acquérir des armes et des munitions et à travailler en étroit contact avec des amis détenus. « Ceci crée une certaine alarme - remarque l'ICG - attendu que, dix ans après l'attentat de Bali, il n'existe pas en Indonésie de programmes efficaces pour empêcher à l'idéologie djihadiste de fleurir ». (PA) (Agence Fides 19/07/2012)

  • Dangers et urgences en Syrie selon le patriarche Grégoire III Laham

    IMPRIMER

    ASIE/SYRIE - Appel de S.B. Grégoire III Laham : « les dangers sont l'anarchie, les armes, les interférences - les urgences sont le dialogue et la réconciliation »

    Damas (Agence Fides) - Alors que la crise syrienne s'aggrave, face à ce qu'il est désormais convenu de définir comme une « guerre civile » et alors même que « prévaut le langage de la violence et que la voix de la modération s'affaiblit », « il faut faire un effort de dialogue et de réconciliation » : c'est ce qu'affirme S.B. Grégoire III Laham, Patriarche grec-melkite catholique D'Antioche et de tout l'Orient, de Jérusalem et d'Alexandrie, dans une note envoyée en exclusivité à l'Agence Fides. Le Patriarche, confiant dans l'esprit du peuple syrien, affirme : « Les syriens, grâce à leur longue histoire, peuvent se relever de cette crise dangereuse en s'aidant les uns les autres, au travers de l'amour et du pardon. Nous lançons un appel urgent en faveur du dialogue, de la réconciliation, de la paix : c'est l'une des langues les plus rares que beaucoup ne veulent écouter. Nous chrétiens, à qui est confié l'Evangile de la paix, nous sentons appelés à la promouvoir ».

    Lire la suite

  • Nouvelles exactions antichrétiennes au Pakistan

    IMPRIMER

    ASIE/PAKISTAN - Soeur mineure d'un pasteur chrétien enlevée, violée et convertie de force

    Lahore (Agence Fides) - La soeur d'un pasteur chrétien protestant a été enlevée, violée à plusieurs reprises et contrainte à se convertir à l'islam. L'événement a eu lieu dans la ville de Chunian, au sud de Lahore, dans la province du Punjab. Ainsi que l'indiquent des sources locales de Fides, la jeune Muzamal Arif, soeur du pasteur Aurangzeb a été enlevée voici environ un mois par un certain nombre de musulmans alors qu'elle rentrait du collège. Elle a été retenue pendant des jours, subissant des abus sexuels, des menaces et des violences. Dans cet état de terreur et de prostration, une déclaration de conversion à l'islam puis un mariage lui ont été extorqués. La jeune fille résulte désormais être musulmane et mariée à Muhammad Nadeem.

    Sa famille a dénoncé le fait au commissariat de police de Chunian mais la police n'a mené aucune enquête, présentant en revanche un rapport du tribunal qui atteste que la jeune fille est musulmane et régulièrement mariée. Par ailleurs, la jeune fille est mineure et, selon la loi, le mariage n'est pas permis aux mineurs. « Mais la famille des ravisseurs est riche et puissante et parvient à contourner même cette disposition légale » remarquent les chrétiens du cru.

    Lire la suite

  • Surréaliste...

    IMPRIMER

    Nous lisons sur le site de "Tetu" : "Uruguay: une rectrice d'université écartée pour homophobie"

    Pour Mercedes Rovira, l'homosexualité est une «anomalie». Pas pour l'université privée et catholique de Montevideo, dont l'Opus Dei est pourtant «le garant moral».

    A la veille de sa nomination comme rectrice d'un des établissements les plus côtés d’Uruguay, Mercedes Rovira avait déclaré dans la presse que l'homosexualité était une «anomalie» et que l'orientation sexuelle d'un professeur postulant «jouait évidemment» au moment de son embauche car celui-ci devait être «un référent» pour ses étudiants. Elle aura finalement été écartée avant sa prise de fonction…

    En lisant la suite, on verra que l'Opus Dei peut adopter de singulières postures...

  • Risque de guerre confessionnelle au Nigeria

    IMPRIMER

    NIGERIA - Chrétiens et musulmans lancent l’alarme à propos du risque de guerre confessionnelle

    Source : FIDES.ORG

    Les attaques perpétrées par la secte islamiste Boko Haram risquent de faire exploser un conflit confessionnel de grande ampleur, affirme un rapport élaboré par une délégation conjointe christiano-islamique qui a visité récemment le Nigeria. Les douze membres de la délégation étaient conduits par le Secrétaire général du Conseil mondial des églises (World Council of Churches, WCC), Olav Fyske Tveit, et par le Prince jordanien Ghazi bin Muhammad, Président de l’Institut royal Aal al-Bayt pour la pensée islamique.

    « Il existe la possibilité que les tensions et les conflits courants puissent être submergés par leur dimension religieuse, en particulier le long des lignes de tensions religieuses géographiques » affirme le rapport qui avertit : indiquer dans le seul élément religieux la cause du conflit risque de créer « une prophétie qui s’auto réalise ».

    Lire la suite

  • Le DPN sur le banc des accusés

    IMPRIMER

    Le diagnostic prénatal sur le banc des accusés

    Source : http://www.hommenouveau.fr/index.php?id_billet=475

    Les affaires se multiplient concernant les législations propres à chaque pays en matière de bioéthique, portées devant la Cour pénale internationale de la Haye (CPI) ou la Cour européenne des Droits de l'homme (CEDH). Ici une femme qui porte plainte contre son médecin au motif que sa fille est née trisomique, là une autre pour un avortement qui a échoué et malgré lequel elle a mis au monde un petit garçon… Chaque jugement rendu pourra faire jurisprudence et les juges tiennent entre les mains les vies de plusieurs petits d'homme.

    Lire la suite

  • "La Syrie a besoin de dialogue et non pas d’armes !"

    IMPRIMER

    Appel des franciscains : « La Syrie a besoin de dialogue et non pas d’armes ! »

    Source : FIDES.ORG

    « La Syrie a besoin de dialogue et non pas d’armes » : tel est l’appel lancé par les franciscains présents en Syrie par l’intermédiaire du Père Romualdo Fernandez OFM, Directeur du Centre œcuménique de Tabbaleh (Damas) et Recteur du Sanctuaire de la Conversion de Saint Paul se trouvant dans la capitale syrienne. Dans un entretien accordé à l’Agence Fides, le Père Fernandez remarque que « la voie principale pour sortir de la crise est celle du dialogue entre les parties. Nous demandons à tous d’accepter de s’asseoir autour d’une table et de débuter une confrontation capable d’éviter des violences, des morts et des massacres qui ensanglantent le pays depuis trop longtemps ». A propos du dernier massacre en date dans la zone d’Hama, il affirme que « c’est une tragédie, les nouvelles sont confuses et la vérité est la première victime ». Selon le religieux, « si les puissances étrangères continuent à fournir des armes et à financer les parties au conflit, la guerre se poursuivra et le nombre des victimes augmentera. Ce n’est pas là la voie de la paix : cette dernière passe par le dialogue ». En tant que chrétiens, remarque le Père Fernandez, « nous sommes ouverts à tous nos frères, de quelque religion qu’ils soient ».

    En tant que franciscains, répète-t-il, « nous sommes aux côtés de la population qui souffre, des chrétiens et des musulmans et nous n’abandonnerons jamais ce pays. Nous resterons en Syrie au service de l’Evangile. Nous y étions hier, nous y sommes aujourd’hui et nous y serons demain, en temps de paix et en temps de guerre, en temps sombre et en temps lumineux, dans la certitude que le Seigneur veut que nous soyons ici et qu’Il pourvoira à nos nécessités ».

  • Quand l'heure islamiste sonne en Egypte

    IMPRIMER

    Liberté Politique (13 juillet) titre : "L'heure islamiste sonne en Égypte : un jésuite témoigne sur France 24" :

    La poussée de l’Islam au XXIe siècle est bien là. Il y a peu, Luc Ferry y voyait « quelque chose d'effrayant qui est l'équivalent de la montée du nazisme, peut-être même en pire ». André Malraux avait prophétisé en son temps  que « la violence de la poussée islamique serait sous-estimée par la plupart de nos contemporains ». Pour l’auteur de la Condition humaine, « cette montée de l’islam est analogiquement comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine. » 

    Gauthier Rybinski sur France 24 recevait Henri Boulad, directeur du Centre culturel jésuite d'Alexandrie. Selon lui, l'infiltration de l'islam est claire comme le jour, un islam politique incompatible avec la démocratie. Alors que les Frères Musulmans sont au pouvoir en Égypte, le vice-président de Caritas Égypte, chrétien d'orient ayant vécu l'horreur dans sa chair, donne un avis sans détours, ne contredit pas les jugements de nos intellectuels donnés plus haut. Même vision d’un Occident « d’une naïveté monumentale » qui oppose la seule et faible liberté d’expression à ce fondamentalisme dangereux et puissant : « Il y a incompatibilité entre Islam et démocratie, entre islam et laïcité. » « L’islamophobie est la nouvelle arme des musulmans pour pénétrer comme dans du gâteau » , « Écoutez leurs discours, ce qu’ils disent dans les mosquées le vendredi. N’écoutez pas ce qu’on dit dans les tables rondes à Paris ou à Washington. »

    La conclusion du père jésuite est sans appel : « L’occident est très mal armé pour faire face », « Le politiquement correct  est en train de nous tuer ».

    Article également publié sur le blog d'Hélène Bodenez : raison garder

  • Vous qui entrez ici, laissez toute Espérance

    IMPRIMER

    Les idéologues qui n’ont que les droits de l’homme à la bouche sont curieusement discrets sur un drame humain qui perdure depuis des décennies à l'est du Congo. Rutshuru, Lubero, Butembo, Bunia, Watsa, Isiro, Buta et autres lieux: “terrae hodie incognitae”, comme on aurait dit du temps de Léopold II. Anne Guion nous en parle sur le site web de “La Vie” (Extraits):

    Sommes-nous à la veille d'un nouveau conflit régional en RDC ? Depuis quelques jours, les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) soutenus par le Rwanda, menacent de prendre la ville de Goma. Enième épisode d'une guerre "mondiale" occultée qui a fait près de 6 millions de morts et trouve son origine dans le trafic du coltan, minerai indispensable à nos téléphones portables. Décryptage:

    Lire la suite

  • "En avortant, vous avortez du futur"

    IMPRIMER

    Source : ZENIT.org

    Le gouvernement de la Corée du Sud rejoint l’Eglise sur l’urgence d’une politique nataliste, rapporte « Eglises d’Asie » (EDA), l’agence des Missions étrangères de Paris, dans une dépêche du 13 juillet 2012.

    L’Institut coréen de la santé et des affaires sociales (KIHASA), a publié mercredi 11 juillet 2012, un rapport « accablant » sur l’avenir démographique du pays, note EDA : « Nous devons relever notre taux de fécondité à 1,8 [enfants par femme] durant la prochaine décennie, sinon nous disparaitrons », a averti l’organisme dépendant du ministère de la Santé.

    « Si nous ne nous maintenons pas cet indice au niveau minimum de 1,8, nous passerons sous la barre des 50 millions d’habitants [d’ici une vingtaine d’années] et nous ne pourrons plus garder notre place sociale, économique et militaire dans le monde. », poursuit le KIHASA.

    La Corée du Sud compte aujourd’hui près de 49 millions d’habitants. Le taux de fécondité des Sud-Coréennes – l’un des plus bas du monde – se situe à 1,22 enfant par femme en âge de procréer et ne montre aucun signe de reprise, après vingt ans d’une politique résolument antinataliste, précise EDA.

    L’Eglise catholique a toujours lutté contre les politiques antinatalistes, avec en ligne de mire la « loi sur la santé de la mère et de l’enfant » de 1973 et son article 14 qui légalise de facto l’avortement.

    Aujourd’hui, explique la même source, l’avortement est largement pratiqué en Corée du Sud où les chiffres officiels évoquent 340 000 interruptions volontaires de grossesses (IVG) par an. L’Eglise catholique en dénombre quant à elle 1,5 million. La plus grande part des avortements échappe en effet aux statistiques officielles, l’acte n’étant ni remboursé ni comptabilisé dans les actes médicalisés.

    Toujours selon EDA, l’Eglise catholique a lancé ces dernières années de nombreux programmes en faveur des familles et de la « culture de vie », pilotant entre autres des programmes d’aide aux futures mères en difficulté, mettant à leur disposition des maisons d’accueil ainsi qu’un encadrement social, psychologique et médical.

    Dans cette lignée, les conclusions du rapport du KIHASA enjoignent les autorités d’augmenter les dépenses de l’Etat pour la politique familiale (actuellement inférieures à 1 % du PIB) et de mettre en place des dispositifs permettant d’aider financièrement ceux qui « décident de fonder une famille ».

    Selon le KIHASA, le problème le plus difficile est le changement des mentalités, après des décennies d’incitation à la diminution des naissances : « Beaucoup trop de Sud-Coréens cherchent à éviter de se marier et d’avoir des enfants », notamment par « peur des conséquences financières ».

    EDA indique qu’une grande campagne d’affichage interpellait récemment les Sud-Coréens en leur disant : « En avortant, vous avortez du futur ».