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International - Page 389

  • Condamné à six ans de prison pour avoir insulté le prophète

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    Source: observatoire de la christianophobie (Daniel Hamiche)

    Un chrétien égyptien condamné à six ans de prison pour avoir « insulté le prophète »

    C’est un jugement exorbitant du droit qu’a rendu un tribunal correctionnel d’Abanoud (province d’Assiout) contre Makram Diab, un chrétien égyptien, le condamnant à six ans de prison pour une accusation alléguée d’avoir « insulté le prophète ». Le code pénal égyptien ne prévoit en effet que seules des peines de un mois à trois ans de prison peuvent être appliquées à des personnes qui se sont rendu coupables d’un délit de diffamation envers une religion. Mais Makram Diab a-t-il proféré de insultes contre le « prophète » (les guillemets sont miens…) ? Évidemment non ! Il s’était contenté, le 9 février, de demander à une secrétaire et à un enseignant d’une école salafiste, s’il était vrai que Mahomet avait eu 40 épouses, sans même, d’ailleurs semble-t-il, les interroger sur l’âge des dites épouses… Treize jours plus tard, un autre enseignant salafiste, qui n’était pas même présent durant l’échange, déposait une plainte contre Makram Diab, contresignée par onze autres enseignant de cet établissement islamiste, qui n’étaient pas davantage présent lors de l’altercation. Lors du procès, une tourbe de près de 2 500 musulmans, excités par les salafistes, certains brandissant des couteaux et hurlant à la mort contre le prévenu, ont tenté de prendre l’assaut le tribunal pour rendre la “justice” qu’on leur a enseigné d’appliquer envers les “mécréants”. Plus de 80 avocats islamistes avaient pénétré dans le tribunal, bloquant de l’intérieur les portes empêchant l’avocat du prévenu de venir défendre son client et hurlant leurs exigence au juge de condamner à la peine maximum Makram Diab. On imagine assez l’ambiance à l’intérieur de la salle d’audience et la “sérénité” qui devait y régner… L’avocat a fait appel de ce jugement inique et digne des tribunaux révolutionnaires de la Terreur en France ou du bolchévisme soviétique ! Makram Diab est, pour l’heure, en internement de haute sécurité dans une prison d’Abanoud. Ce qui n’est pas pour être vraiment rassurant…

    Daniel Hamiche

     

    Source : Assyrian International News Agency

  • La croisade des évêques américains en faveur de la liberté religieuse

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    Spécialiste dans les affaires de l'Eglise, Sandro Magister met en ligne une lettre signée par l'archevêque de New-York, président de la Conférence épiscopale des Etats-Unis, et par l'évêque de Bridgeport, président du comité "ad hoc" pour la liberté religieuse.

    Sous le titre "L'Amérique d'Obama, ou de la liberté perdue", S. Magister commente la situation :

    Même dans la patrie du droit et de la démocratie, la liberté de conscience est en danger. C'est l'accusation sans précédent que les évêques lancent contre le président des États-Unis. Voici la lettre confidentielle dans laquelle ils expliquent pourquoi. Radio Vatican et "L'Osservatore Romano" ont parlé de cette lettre. Mais elle n’apparaît pas sur le site web de l’USCCB, la conférence des évêques catholiques des États-Unis. (...)

    Les deux prélats l’ont adressée, le 22 février dernier, à tous les évêques des États-Unis. De manière confidentielle. Mais en les invitant à en faire connaître le contenu à tous les fidèles. (On peut en lire ci-dessous le texte intégral.)

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  • Euthanasier les malades en état végétatif par omission de principe

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    Telle est la proposition d'un médecin américain : « En l'absence d'un souhait contraire et connu du patient ou de sa famille, la décision de préserver la vie d'un patient en état d'insconcience basée sur le respect de la vie elle-même n'est pas davantage justifiée moralement que la décision de prendre cette vie ».

    Lire l'analyse de Jeanne Smits :Un médecin américain propose l'euthanasie par omission de principe sur les malades en état végétatif

  • Shahbaz Bhatti, un an déjà...

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    (Radio Vatican) Ce vendredi 2 mars avait lieu le premier anniversaire de l’assassinat du ministre catholique pakistanais, Shahbaz Bhatti, un des principaux défenseurs de l'amendement de la loi sur le blasphème. A cette occasion, la communauté de Sant’Egidio et l’Association des Pakistanais chrétiens en Italie ont organisé une veillée de prière dédiée aux martyrs de la foi en l’église Saint Barthélémy, sur l’île Tibérine à Rome, lieu où se trouve conservée la bible de Shahbaz Bhatti. Il a été tué en raison de son engagement en faveur des chrétiens et des minorités. Il multipliait les déclarations sur les violences et intimidations dont est victime notamment la minorité chrétienne. A la commémoration ont participé entre autres, le recteur de l’Université pontificale du Latran, Mgr Enrico dal Covolo et l’archevêque Mikhael al Jamil, procurateur de l’église d’Antioche des Syriens près le Saint-Siège. A cette occasion, a également été présenté le livre dédié à Bhatti, « Mort d’un blasphémateur « écrit par la journaliste italienne Francesca Milano.

    Shahbaz Bhatti avait la foi de ceux qui s'agenouille en présence de Dieu pour se tenir debout devant les hommes. Quelques mois avant sa mort, il avait pris sous sa protection Asia Bibi, mère de famille condamnée à mort pour blasphème. Le dimanche après sa mort, Benoît XVI avait salué le « sacrifice émouvant » de ce catholique qui avait su s'imposer comme défenseur de la liberté religieuse, en dépit des menaces dont il faisait l'objet dans son pays. Mario Giro, responsable des relations internationales pour Sant' Egidio, se rappelle de cet homme de foi et de prière. (Ecouter ici les propos recueillis par Charles Le Bourgeois)

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  • Le "Friday Fax" de cette semaine

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    Le message d'Austin Ruse :

    Cela est vraiment scandaleux. Les agents de sécurité de l’ONU ont confisqué hier le matériel, dont le sac à dos, d’étudiants pro vie admis à participer à la Commission de l’UNU sur la condition de la femme qui commençait lundi dernier. Cela est probablement le résultat du travail de militants pro avortement qui auraient menti à la sécurité de l’ONU sur les intentions de ces étudiants. C’est une vieille technique de la gauche présente à l’ONU. Malheureusement, la sécurité tombe dans le piège à chaque fois. Nous vous informons des suites de l’affaire.

    Voir : Les agents de sécurité de l'ONU confisquent le matériel d'étudiants pro-vie

    Et elle est peu surprenante quand on connaît le contenu de l’article de Tim Herrmann pour cette semaine. Les dirigeants des plus importantes délégations à la Commission sur la condition de la femme sont des militants affirmés de l’avortement, et même lorsqu’ils viennent de pays plutôt favorables à la protection de la vie, comme du Brésil. La gauche pro avortement ne peut supporter aucune contradiction, c’est pourquoi ils travaillent à nous rendre silencieux.

    Voir : La conférence "ONU Femmes" animée par des délégations militantes

  • Syrie : la révolution impossible

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    safe_image.jpgNotre compatriote Pierre Piccinin rentre de Syrie. Par l’état des lieux et l’analyse qu’il présente sur son site, cet historien et politologue de terrain apporte un éclairage nouveau sur les évènements qui secouent la Syrie, ainsi que sur les enjeux régionaux. Sans parti pris. Loin de la propagande de Damas et de ses opposants ou des avis sans nuance des capitales occidentales et des médias internationaux. Loin des effets de manche et des postures caricaturales. Quelques extraits :

     Alors que les gouvernements tunisien et égyptien ont dû céder face à la contestation (ou ont su en donner l’impression, à tout le moins), alors que l’Alliance atlantique a profité des troubles pour renverser le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, tandis que d’autres, comme au Bahreïn, se sont maintenus par la force ou, comme en Algérie, en Jordanie et plus encore au Maroc, par la ruse de quelques vagues promesses de réformes, exception faite du Yémen qui, en dépit du retrait apparent du président Saleh, s’enfonce chaque jour un peu plus dans le chaos, la Syrie reste le dernier État empêtré dans ce phénomène que d’aucuns ont souhaité habiller d’une expression poétique, le « Printemps arabe ».

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  • Et si le Liban ne résistait pas à la poussée de l'Islam ?

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    Monseigneur Aillet, l'évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, a effectué une visite au Liban. Il en rend compte dans le mensuel "Notre Eglise" de mars 2012. Le Salon Beige a mis cet article en ligne; c'est ICI

    Sa conclusion est on ne peut plus claire :

    "...je souhaiterais redire avec force combien notre soutien au Liban, pour reprendre les mots du patriarche maronite, Mgr Raï, n’est pas le soutien d’une minorité chrétienne mais l’exercice de la charité qui unit entre elles les églises ; c’est en effet l’unique Eglise du Christ que nous devons soutenir sur cette terre sainte. Enfin, il faut bien comprendre que si le Liban ne résiste pas à la poussée de l’Islam, c’est tout l’Occident qui risque de basculer. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende."

  • Insultes antichrétiennes en Israël

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    Israël : Le Custode appelle à la fin des insultes anti-chrétiennes (source : ZENIT.ORG)

    « Certaines limites ont été dépassées »

    Réagissant aux profanations de lieux chrétiens qui ont eu lieu ces dernières semaines à Jérusalem, le Père Pizzaballa, Custode de Terre Sainte, s’est adressé au président israélien M. Shimon Peres, rapporte le site en ligne du Patriarcat latin de Jérusalem.

    Dans sa lettre dont les extraits ont été publiés par le journal Haaretz du 27 février, le Custode demande expressément au Président d’agir pour faire cesser au plus vite ces insultes anti-chrétiennes.

    « Ces actions, qui, autant que je sache n'ont pas conduit à des arrestations, sont un exemple douloureux parmi une série d'actions similaires menées récemment sans aucune peine ni entrave. Comme vous le savez, je n’ai pas l’habitude d'écrire des lettres comme celle-ci. Les différentes communautés chrétiennes vivent tranquillement et paisiblement en Israël dans le respect, l'estime et de bonnes relations avec les juifs et les musulmans... Malheureusement, au cours des dernières années, nous avons appris à ignorer les provocations tout en continuant notre vie quotidienne. Pourtant, il semble que cette fois-ci certaines limites ont été dépassées et nous ne pouvons pas rester silencieux. Ces slogans choquants inscrits sur des sites de prière chrétiens, surtout à Jérusalem, blessent les sentiments de tous les chrétiens en Israël, indépendamment de leur credo, ainsi que des centaines de milliers de pèlerins qui visitent Jérusalem et la Terre Sainte, et des millions encore à travers le monde ».

    « Je vous serais reconnaissant, conclut le Custode, si vous utilisiez tout votre pouvoir et influence auprès des autorités afin que ce type d’action dangereuse soit éradiqué et que ces actions cessent, avant qu'elles ne deviennent une habitude à l’encontre des chrétiens en Israël. »

  • Solution finale pour les chrétiens du Nigeria ?

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    Le Nigéria bientôt purifié de ses chrétiens ? Alexandre del Valle

    Depuis des années déjà, sur fond de réislamisation des 12 Etats du Nord du pays à majorité musulmane, le Nigéria premier producteur de pétrole d'Afrique, peuplé de 150 millions d’habitants, est le théâtre de violences ethno-religieuses de plus en plus meurtrières qui menacent l’unité même du pays. Ces violences intercommunautaires opposent grosso modo les ethnies musulmanes du Nord du pays, plus pauvre, aux ethnies chrétiennes originaires du Sud, plus riche. Elles ont déjà fait des milliers de morts et elles pourraient même, à terme, dégénérer en guerre civile. Il est vrai que cet antagonisme islamo-chrétien n’est pas nouveau. Mais il s’est nettement intensifié depuis le début des années 2000, lorsque la Loi islamique, la charià, a été imposée dans 12 Etats nordistes – gérés par des gouverneurs musulmans – aux minorités animistes et chrétiennes, qui refusent de devenir des citoyens de seconde zone.


    L’intensité du conflit est encore montée d’un cran à l’occasion de l’élection présidentielle d’avril 2011, lorsque le candidat de l'opposition, le général Buhari, musulman, originaire du Nord, a été battu par le président chrétien sortant, Goodluck Jonathan, originaire du Sud, élu avec 57% des suffrages. Loin de calmer le jeu, le candidat musulman, mauvais perdant, a mis de l’huile sur le feu en dénonçant les soi-disant « graves fraudes électorales dans le Sud chrétien » et en déplorant que le président n’ait pas renoncé à sa candidature au profit d’un candidat musulman, ceci au titre d’une coutume « d’alternance confessionnelle » contestée. Mais le président Goodluck Jonhatan n’a violé aucun point de la constitution et les observateurs internationaux ont salué la régularité de l’élection. Cette dénonciation des fraudes imputées au camp chrétien a contribué à attiser la haine des groupes islamistes du Nord, qui exigent la pleine application de la charià, contestent l’élection de « l’infidèle chrétien » Goodluck et appellent maintenant à « purifier » le Nord musulman de toute présence chrétienne et animiste.

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  • Légèreté de l'OMS et stratégie anti-vie

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    C-Fam.jpgC'est le menu du Friday Fax (C-FAM) de cette semaine :

    La recherche de l’Organisation Mondiale de la Santé a été encore remise en cause, et c’est la seconde fois en deux ans. L’OMS a très gravement sous-estimé les causes de la mortalité infantile mondiale et de la mort de la Malaria. L’article (ici) est signé Lucia Muchova.

    Les militants pro IVG ont œuvré pendant des années pour garder leurs gouvernants nationaux dans le silence et les empêcher de défendre leurs législations protectrices de la vie lors des conférences intergouvernementales de l’ONU. Et cela a eu son effet. Stefano Gennarini  (ici) vous présente une étude de cas brésilienne.

  • L’écheveau syrien

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    Une bonne analyse sur « catho.be ». Extraits.

    Une conférence internationale se tient actuellement à Tunis afin de définir un plan d’aide humanitaire et d’obtenir de Damas la fin des tueries, mais elle n’effacera probablement pas les divisions de la communauté internationale sur le dossier syrien  (…)

    Mais pourquoi les Occidentaux n’interviennent-ils pas en Syrie, comme ils l’ont fait contre Kadhafi en Libye? En fait, les raisons sont multiples et souvent très complexes.

    Premièrement, il y a peu de chances que les Occidentaux obtiennent le soutien de la Russie et de la Chine. Leur veto s’explique moins par un soutien indéfectible à Assad que par la volonté des deux pays de tenir tête aux Occidentaux, en particulier après le précédent libyen. « Le fait qu’ils ont été roulé dans la farine, lorsqu’on est passé de la protection des populations au changement de régime, fait qu’il est désormais plus difficile de trouver un accord avec eux sur Syrie »  avertissait déjà en novembre dernier Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques à Paris (…).

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  • Des liens entre Boko Haram et Al Qaeda ?

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    C'est ce qu'affirme un général nigérian (source: Fides)

    « Nous avons été en mesure de relier les activités de la secte Boko Haram à l'entraînement et au soutien logistique que la secte reçoit d'Al Qaeda au Maghreb islamique (AQMI) ». C'est ce qu'a affirmé le Chef d'Etat-Major de l'Aéronautique nigériane, le Général Oluseyi Petinrin, dans un rapport présenté au Vice-Amiral Sa'ad Ibrahim dans le cadre d'une réunion des responsables de la sécurité des pays de la Communauté économique des Etats d'Afrique occidentale (CEDEAO). A la réunion, participaient les responsables de la sécurité du Bénin, de la Côte-d'Ivoire, du Mali, du Niger et du Nigeria.

    La secte Boko Haram continue à sévir dans le nord du Nigeria (mais elle a également commis des attentats dans la capitale fédérale, Abuja et dans d'autres zones) alors que l'AQMI, partant du sud de l'Algérie, a étendu ses activités au Mali, à la Mauritanie et au Niger, arrivant à effleurer le Nigeria et le Burkina Faso. Les deux mouvements ont établi des liens sur la base d'une idéologie commune, mais probablement aussi grâce aux trafics transfrontaliers illégaux qui représentent les principales sources de financement d'AQMI.

    La dimension économique et criminelle de la secte Boko Haram a émergé récemment des déclarations faites à la police par le porte-parole de la secte, Abu Qaqa, après son arrestation. Selon Abu Qaqa, il existerait des mécontentements à l'intérieur de la secte opposant la direction, placée sous la conduite de Abu Shekau, et la base à propos de la redistribution des vols commis pour financer les activités de la secte Boko Haram. En particulier, les membres d'ethnie Kanuri, à laquelle appartient par ailleurs Abu Shekau, seraient favorisés en ce qui concerne le recyclage des automobiles de valeur, volées officiellement pour perpétrer des attentats mais en réalité données aux membres privilégiés de la secte. (L.M.) (Agence Fides 24/02/2012)