Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Islam - Page 49

  • Le grand imam d’Al Azhar considère que la dhimmitude est anachronique

    IMPRIMER

    De Radio Vatican :

    Pour le grand imam d'Al-Azhar, la dhimmitude est un concept anachronique

    C’est un entretien qui marque une date importante dans l’histoire des relations interreligieuses en Egypte. Lors d’une interview télévisée le 13 janvier dernier, le grand imam d’Al Azhar, le cheikh Ahmed Al Tayyeb est revenu sur le concept de la dhimma, la protection que l’Etat musulman accordait aux minorités non-musulmanes à l’époque médiévale. La principale autorité du sunnisme a expliqué que ce terme était devenu anachronique. Un discours salué par le site terrasanta.net qui y voit «un petit pas important sur la voie du renouveau du discours religieux».

    La dhimma impliquait que les non-musulmans devaient s’acquitter d’un impôt (la jizya) en contrepartie d’une protection des autorités civiles. Ce qui revenait, de fait, à instaurer une inégalité administrative entre les citoyens. Mais selon le grand imam, appliquer la dhimma aujourd'hui, dans un contexte profondément différent, constituerait une «forme d'injustice et un manque de raisonnement scientifique». Pour le cheikh Al Tayyeb, tous les citoyens sont égaux, et les chrétiens, précise-t-il, «ne peuvent être considérés comme une minorité, un terme chargé de connotations négatives».

    Réchauffement des relations avec le Saint-Siège

    Le cheikh d’Al Azhar faisait, dans sa déclaration, essentiellement référence aux coptes, les chrétiens d’Egypte, souvent victimes de discriminations. «La citoyenneté, réclamée par les manifestants de la révolution de 2011, est la seule garantie de l'égalité et de stabilité pour la société d'aujourd'hui » a-t-il expliqué.

    Ahmed Al Tayyeb avait rencontré le Pape François le 23 mai 2016 au Vatican. Une visite historique qui avait confirmé le réchauffement entre l’institution du Caire et le Saint-Siège. A l’issue de cet entretien, le cheikh avait fait l’éloge du Souverain Pontife. Il avait aussi expliqué que les musulmans et les chrétiens souffraient ensemble de la violence et du terrorisme, qui frappe l’Egypte.

  • La lutte nécessaire contre tous ceux qui menacent les fondements de la liberté et de la dignité humaines

    IMPRIMER

    De Robert Royal (The Catholic Thing) traduit sur le site de France Catholique :

    Un passé sans avenir

    Quelques journaux européens ont dernièrement mentionné (très discrètement) que, selon la police du land de Rhénanie du Nord-Westphalie, il y avait eu entre 2011 et 2016 3500 cas de vandalisme et profanation d’églises chrétiennes. Environ deux par jour (et chaque jour) dans un seul land allemand.

    Vous n’en avez probablement jamais entendu parler. Tout comme la plupart des Européens pourquoi… eh bien, parce que. Il est difficile d’obtenir même ces données approximatives. La police (dans plusieurs pays) ne veut pas affoler la population en avouant qu’elle est incapable d’assurer sa sécurité. (Souvenez-vous des femmes molestées la nuit de la Saint-Sylvestre ?) Et le politiquement correct entre aussi en jeu, bien sûr.

    Les autorités allemandes disent que les profanations des églises du land de Rhénanie du Nord-Westphalie ont surtout été commises par des djihadistes salafistes qui pillent les troncs pour financer leurs activités. Les salafistes interdisent tous le recours à la raison (kalam) dans les affaires religieuses, mais sont divisés en ce qui concerne la violence. Il y a environ 7500 salafistes en Allemagne, 17000 en France, de plus petits groupes en Suède et jusqu’en Chine, mais ils se comptent par milliers en Egypte et en Inde. Ils doivent être assez nombreux en Amérique, mais les statistiques manquent.

    Si vous voulez savoir de quoi l’année 2017 sera faite, eh bien, tout dépendra de la manière dont l’Occident relèvera ou non (sans parler des attentats comme le massacre perpétré par Daech sur le marché de Noël de Berlin) les défis que présentent le salafisme et d’autres mouvement du même type. La Chine et la Russie vont réclamer des politiques étrangères et économiques créatives et sévères. La politique intérieure y sera appliquée comme dans une zone de guerre. Mais l’islamisme impose des remises en cause fondamentales de la pensée et des croyances.

    En fait, plus qu’une menace extérieure, il suscite une crise au sein de l’Occident lui-même. La chancelière Angela Merkel a déclaré que le problème en Europe n’était pas le nombre trop important de musulmans, mais l’affaiblissement du christianisme : une rationalisation qui vient un peu tard après qu’elle a autorisé l’afflux en Allemagne – et, en vertu des accords de Schengen, dans l’ensemble de l’Europe, voire au-delà - de plus d’un million de musulmans, sans aucun contrôle.

    Lire la suite

  • Un tiers des élèves néerlandophones de la Région Bruxelloise suit les cours de religion islamique

    IMPRIMER

    D'après Het Nieuwsblad (10 janvier), près d'un tiers des élèves de langue néerlandaise de la Région Bruxelloise suit les cours de religion islamique. C'est presque le double des chiffres d'il y a une dizaine d'années quand ce pourcentage s'élevait à 16,6%. Cette année scolaire, 5420 élèves néerlandophones dans les écoles primaires et 4.331 dans l'enseignement secondaire suivent les cours de religion islamique. La majorité des élèves suivent encore les cours de religion catholique : dans l'enseignement primaire le pourcentage s'élève à 55% (plus de neuf mille étudiants), dans les écoles secondaires, il est de 57%, ce qui équivaut à environ huit mille étudiants.

  • En marge d'un nouvel attentat, le 11 décembre 2016 au Caire: qui sont les coptes d'Egypte ?

    IMPRIMER

    Plus grande communauté chrétienne du Moyen-Orient, les coptes d’Égypte représentent près de 10 % de la population du pays.

    En dépit de gestes symboliques du président Al-Sissi en faveur des chrétiens, ceux-ci restent discriminés et cibles d’attaques fréquentes, notamment dans les campagnes. De Marie Malzac, sur le site du journal La Croix :

    « Quelles sont les origines de l’Église copte ?

    Cette Église fut fondée selon la tradition en 43 par l’évangéliste saint Marc à Alexandrie, où il serait mort en martyr en l’an 68. L’Église d’Alexandrie, célèbre depuis les premiers temps du christianisme par la multitude de ses martyrs mais aussi pour la diffusion du monachisme, se sépare des autres Églises au moment du concile de Chalcédoine, en 451. L’Église copte est qualifiée d’orthodoxe car séparée de Rome, mais elle n’appartient pas pour autant à l’orthodoxie gréco-slave.

    +> À LIRE Égypte : les coptes visés en pleine célébration au Caire

    L’appellation « copte » – contraction arabe du mot grec aïguptios, « égyptien » – recouvre également une langue dont l’usage s’est perdu (sauf dans la liturgie) au profit de l’arabe à la faveur de la conquête musulmane, mais aussi une culture et une histoire collective qui se confondent avec celle de l’Égypte. Si copte signifie donc avant tout « égyptien », ce mot est attribué avant tout aux chrétiens d’Égypte, principalement orthodoxes, mais aussi catholiques (250 000 fidèles) et protestants.

    Quel est le poids des coptes en Égypte ?

    En l’absence de tout recensement des coptes, le gouvernement égyptien donne une estimation basse de 4-5%, les coptes de 15% et plus et les spécialistes estiment qu’ils représentent environ 10% de la population du pays, sur un total de près de 90 millions d’habitants.

    Très bien intégrés dans le tissu économique égyptien, les coptes sont toutefois sous-représentés dans les institutions et dans les instances de pouvoir.

    Très bien intégrés dans le tissu économique égyptien, ils sont toutefois sous-représentés dans les institutions et dans les instances de pouvoir.

    Comment leur statut a-t-il évolué au cours de l’histoire ?

    Avec la conquête arabe, au VIIe siècle, les coptes vont peu à peu perdre de leur importance, jusqu’à devenir minoritaires à partir du XIVe. Leur poids va continuer de décliner dans les siècles suivants.

    Dès le début de l’islam, les chrétiens sont considérés comme dhimmis (c’est-à-dire des « soumis ») avec un statut juridique inférieur et ils sont assujettis au calife en échange de sa protection. C’est XIXe siècle, dès la modernisation de l’Égypte sous Méhémet Ali (1805-1849), puis au début du XXe siècle dans l’entre-deux-guerres, sous le règne de Fouad Ier, qu’ils retrouvent une place non négligeable, en particulier après la fondation du parti nationaliste Wafd en 1919 qui rassemble musulmans et chrétiens. En 1924 et en 1930, des ministres coptes furent nommés ainsi qu’un certain nombre de députés parfois proportionnellement supérieur à leur représentation démographique. « C’est notamment l’occupation britannique qui va permettre à cette époque aux musulmans et chrétiens de se serrer les coudes dans un grand élan national», estime Christine Chaillot, spécialiste des coptes et auteur du livre « Les Coptes d’Égypte ».

    Le président Anouar el-Sadate (1970-1981) permit certaines libertés aux islamistes et en relâcha des prisons alors que Nasser (1954-1970) les avait fait emprisonner. « Dès les années 1970 et jusqu’à présent, des groupes islamiques s’en prirent à la communauté coptes : églises brûlées, assassinats, kidnappings », rappelle Christine Chaillot.

    Les coptes constituent aujourd’hui dans le monde entier une importante diaspora, en particulier en Amérique du Nord, mas aussi en Australie et en Europe, y compris en France.

    Quelle est leur situation actuelle ?

    Tous les coptes peuvent être discriminés, qu’ils vivent en ville ou à la campagne, notamment en Haute-Égypte, en particulier dans les régions d’Assiout et de Minyia.

    Avec l’éclatement des printemps arabes en 2011, les coptes ont été au cœur des convulsions de la société égyptienne. Le 1er janvier 2011, la communauté fut durement frappée par un attentat perpétré dans une église d’Alexandrie, causant plusieurs morts.

    Le 25 janvier 2011, le début de la Révolution donna l’espoir de développer une société plus égalitaires entre les citoyens égyptiens des différentes confessions.

    L’engagement de certains coptes très actifs dans la révolution fut cependant marqué par le massacre de Maspéro, en octobre 2011, commis par les forces de l’ordre égyptiennes pour réprimer leur manifestation pourtant pacifique.

    > À LIRE : Mina Thabet, défenseur des coptes, est détenu par les autorités égyptiennes

    À la suite du coup d’État et du départ forcé du président issu des Frères musulmans, Mohamed Morsi, de nombreuses églises furent incendiées et des magasins appartenant à des coptes vandalisés.

    Si le nouveau président égyptien depuis juin 2014, le général Abdel Fattah al-Sissi, a tenu à rassurer les chrétiens, par exemple en faisant preuve d’autorité face aux islamistes et en se rendant notamment à la cathédrale pour présenter ses vœux lors du Noël copte orthodoxe en janvier 2016, il n’y a pas eu pour le moment d’évolution concernant la totale liberté religieuse et la citoyenneté des chrétiens en Égypte. Certaines discriminations sont toujours d’actualité, par exemple dans l’administration, l’armée ou l’université.

    En dépit des efforts du président Al-Sissi en leur faveur, ces chrétiens restent discriminés et cibles d’attaques fréquentes, comme le prouve l’attentat du 11 décembre 2016 à côté de la cathédrale au Caire. »

    Ref. Qui sont les coptes ?

    JPSC

  • Les déclarations d'un cardinal "d'ouverture"

    IMPRIMER

    Du Katholiek Nieuwsblad, ces déclarations de notre nouveau cardinal où l'on pourra constater qu'il s'accomode fort bien de la culture ambiante, qu'il ne s'inquiète aucunement d'un quelconque effacement du christianisme, qu'il ne trouve aucun motif pour craindre la montée de l'Islam et que, tout comme son homologue d'Anvers, il est prêt à trouver des rituels pour célébrer les unions homosexuelles... :

    D'après le Cardinal De Kesel, la déchristianisation actuelle de la culture "ne signifie pas que l'Église ou le christianisme disparaît ou est en déclin." C'est ce qu'il déclare cette semaine dans une interview avec "Volzin". Cela signifie bien, selon l'archevêque de Malines-Bruxelles, que "le christianisme n'est plus l'instance qui tient la culture ensemble et qui détermine ce qu'elle est." ... De Kesel dit ne pas avoir peur de l'Islam en lui-même. "Non, j'ai peur de l'islam quand nous manifestons un manque de respect à son égard, parce que cela peut susciter une réaction dure." En ce qui concerne les attaques à Bruxelles et Zaventem "Je mets l'accent sur le respect des autres. Les jeunes musulmans qui effectuent des attaques ou partent comme djihadistes en Syrie (...) ne sont pas des croyants qui approfondissent leur foi et la renforcent pour ensuite recourir à la violence." ... Le nouveau cardinal déclare vouloir une "Eglise accueillante", entre autres pour les homosexuels. "Je suis favorable à ce que les homosexuels trouvent une forme de vie commune, mais il n'appelle pas cela un mariage." Tout comme l'évêque d'Anvers Johann Bonny, il n'exclut pas des rituels religieux pour des 'relations alternatives', mais il est important qu'on n'appelle pas cela un mariage."

    Si l'on souhaite approfondir la "vision" du cardinal, on pourra le faire en lisant ceci : http://www.cathobel.be/2016/12/02/mgr-de-kesel-leglise-face-a-enorme-defi/

  • Lille, 26 - 27 novembre : "Forum Jésus le Messie" pour mesurer l'extraordinaire force de conviction des musulmans convertis

    IMPRIMER

    Pour ceux que les relations entre Chrétienté et islam intéresse, pour ceux qui n'ont pas encore eu la chance de mesurer l'extraordinaire force de conviction des musulmans convertis, assister à ce forum et venir écouter une palette de intervenants passionnants est très chaudement recommandé. Inscrivez-vous!

    Du samedi 26 novembre 2016 à 9h15 au dimanche 27 novembre 2016 à 17h00 à MARCQ EN BAROEUL

    Programme des 26 & 27 novembre 2016 à LILLE

    Samedi 26 novembre 2016 : Salle Saint Paul, 22 rue Gallieni - 59700 MARCQ EN BAROEUL

    09H15 : Accueil

    09H30 : Conférence : Dieu miséricordieux en islam et Miséricorde en Jésus-Christ : quelle différence ?, Père Guy PAGES

    10H30 : Présentation des stands et associations

    11H00 : MESSE

    12H15 : Découverte des stands et déjeuner tiré du sac

    14H00 : Conférence : Peut-on annoncer l'Evangile aux musulmans ?, Père Samir Khalil SAMIR

    14H45 : Découverte des stands et associations

    15H15 : Conférence : Quelle liberté d'expression au sujet de l'islam ?, maître Frédéric PICHON

    16H00 : Pause et découverte des stands

    16H30 : Conférence : recherche historique sur les origines de l'islam, Odon LAFONTAINE

    17H30 : Pause et découverte des stands

    18H00 : Conférence : Perspective eschatologique et annonce I, Françoise BREYNAERT               

    19H00 : Dîner, tiré du sac

    20H30 : Veillée prière : chants, témoignage, adoration

    Dimanche 27 novembre 2016 : Salle Saint Paul, 22 rue Gallieni - 59700 MARCQ EN BAROEUL

    9H15 : Accueil

    9H45 : Conférence : Comment évangéliser les musulmans ? Père Henri BOULAD

    11H00 : MESSE

    12H30 : Déjeuner et découverte des stands

    14H00 : Conférence : islam / christianisme : quel Dieu pour quel homme ?, Annie LAURENT

    15H00 : Pause et découverte des stands

    15H30 : Conférence : Perspective eschatologique et annonce II, Odon LAFONTAINE

    16H00 : Atelier : Dialogue et annonce, Mission Angélus

    17H00 : Conclusion Prière finale

    Adresse : Salle Saint Paul
    22 rue Gallieni
    59700 MARCQ EN BAROEUL

    S'INSCRIRE

  • L’administration Trump : une plus grande attention en faveur des chrétiens d’Orient ?

    IMPRIMER

    Lu sur le site aleteia (extraits):

     «  […] Pour éclairer la politique que mènera la nouvelle administration américaine à l’égard des chrétiens du Moyen-Orient, Aleteia a rencontré Johny Messo, président du Conseil mondial des Araméens fondé en 1983 et Tony Nissi, vice-président de lUnion chrétienne internationale pour le Moyen-Orient.

    Johny Messo ne cache pas son enthousiasme face à l’élection de Donald Trump. Il est convaincu que la nouvelle administration américaine accordera une plus grande attention aux chrétiens que la précédente. M. Messo, est un proche des conseillers libanais du « president elect » et se rendra prochainement aux États-Unis, à la tête d’une large délégation syrienne, pour féliciter la nouvelle administration, lui transmettre les revendications des chrétiens d’Orient et la sensibiliser à la nécessité de convoquer une conférence internationale pour les chrétiens sur le sol américain, afin de soutenir la présence chrétienne au Moyen-Orient.

    Concernant la libération de Mossoul, Johny Messo assure que les chrétiens ne retourneront pas vivre dans la seconde ville d’Irak sans une protection internationale. Il a révélé que plusieurs de ses contacts au plus haut niveau dans l’entourage du président, prévoient de favoriser l’émergence d’une région autonome dans le nord de l’Irak pour assurer la sécurité des chrétiens, des Yézidis et des Turkmènes.

    Le président du Conseil mondial des Araméens se veut particulièrement optimiste sur la capacité de Donald Trump à restaurer les valeurs chrétiennes en Amérique et en Europe, rappelant aux peuples des deux continents les fondements oubliés de leur civilisation.

    Lire aussi : L’administration Obama a-t-elle favorisé les musulmans au détriment des chrétiens ?

    Trump est entouré par des consultants chrétiens d’origine libanaise

    L’Union chrétienne internationale, basée à New York, est une organisation non gouvernementale internationale enregistrée aux États-Unis et dirigée par Joseph Hakim, Américain d’origine libanaise et l’un des chefs de file du parti républicain.

    Tony Nissi prédit l’impact positif de l’élection de Donald Trump sur la situation vécue par les chrétiens au Moyen-Orient, qui doivent eux-mêmes commencer par soumettre un projet unifié à l’administration américaine. Il ne fait aucun doute que les États-Unis inviteront à nouveau les chrétiens du Moyen-Orient à la table des négociations, non seulement parce que Trump a tout intérêt à le faire, mais parce qu’il est entouré d’un grand nombre de consultants chrétiens d’origine libanaise […]

    « Trump s’est entouré d’un groupe d’hommes d’affaires et de consultants libanais qui connaissent bien le Moyen-Orient, parmi lesquels Ziad Abedlnour, Walid Phares, Gabriel Sawma et d’autres. Ils ont tous quitté le Liban pendant la guerre civile mais se sont consacrés à travailler pour la cause des chrétiens au Moyen-Orient et au Liban » explique M. Nissi.

    Selon lui M. Trump est fermement opposé au terrorisme, croit en la liberté religieuse, au respect des minorités et en la nécessité de protéger les minorités ethniques et religieuses. Il ne compromettra pas la présence chrétienne au Moyen-Orient et devrait lui porter secours, bien qu’il n’ait pas mentionné le Liban une fois dans ses discours. La vision de l’administration américaine concernant l’Orient et le Liban devrait s’éclaircir dans les prochains mois.

    Tony Nissi déplore que les chrétiens d’Orient n’aient pas de projet commun. Ils doivent serrer les rangs et en soumettre un rapidement à la nouvelle administration américaine. L’Union Chrétienne Internationale entend bien exercer une certaine pression de l’intérieur en Amérique pour protéger les chrétiens au Moyen-Orient. Son bureau pour le Moyen-Orient continuera son travail depuis le Liban pour assurer le lien entre ses membres restés au pays et la diaspora. Un bureau qui entend fournir toutes les informations nécessaires à la nouvelle administration américaine afin de faciliter sa communication avec le Liban et les chrétiens d’Orient.

    Lire aussi : USA, le jour d’après

    Ref. L’agenda de l’administration Trump en faveur des chrétiens d’Orient se précise

    JPSC

  • La charia, c'est quoi, au juste ?

    IMPRIMER

    Du site de l'Association Clarifier :

    Le mot « charia » connaît une certaine banalisation dans les médias, si bien qu’il peut donner l’impression d’être une réalité simple. Or, il s’agit d’une notion extrêmement complexe, très diverse selon les pays et les cultures, et bien éloignée de la rationalité qui prévaut dans le droit occidental. Il convient donc d’en examiner la réalité sous ses différents aspects.

    Tel est l’objectif des Petites Feuilles vertes

    rédigées par Annie Laurent, déléguée générale de Clarifier, que vous pourrez lire ci-après. Au terme de ces pages, vous trouverez un court récapitulatif des points-clés de l’ensemble du texte.

  • 62% des Suisses estiment que l'islam n'a pas sa place dans leur pays

    IMPRIMER

    Lu sur le site web de 20 minutes :

    Les Suisses contre la reconnaissance de l'islam

    Une demande de reconnaissance de l'islam comme religion officielle en Suisse est loin de trouver une majorité auprès des citoyens helvétiques, révèle un sondage.

    Reconnaître l'islam au même niveau que le christianisme et le judaïsme en Suisse, n'est pas encore pour demain.

    Seules 39% des personnes interrogées approuveraient une telle mesure.

    A la question de savoir s'il est judicieux de placer l'islam au même niveau que le christianisme et le judaïsme en Suisse, 61% des sondés répondent «non» ou «plutôt non», indique une enquête du Matin Dimanche et de la SonntagsZeitung. Dix-neuf pour cent disent «oui» et 20% «plutôt oui».

    Une majorité de 62% des Suisses estiment que l'islam n'a pas sa place en Suisse. Trente-huit pour cent pensent le contraire. Pour 80% des Helvètes, les valeurs chrétiennes font partie de l'identité suisse.

    Opposition PS-PDC

    Le sondage a été réalisé en ligne en se basant sur 15'617 réponses pondérées selon des variables démographiques, géographiques et politiques. La marge d'erreur est de /-1,2%.

    Le président du parti socialiste Christian Levrat avait appelé en août à un débat de fond sur la place de l'islam en Suisse. «Nous devons réfléchir si nous voulons reconnaître l'islam en tant que religion officielle», cela éviterait notamment de laisser «la formation et le financement des imams à des cercles étrangers, voire fondamentalistes», avait-il expliqué.

    Le président du PDC Gerhard Pfister s'est en revanche à plusieurs reprises déclaré opposé à une telle reconnaissance ces derniers temps.

  • L'administration Obama aurait favorisé des candidats musulmans au détriment des chrétiens

    IMPRIMER

    D'Alexandre Meyer sur aleteia.org :

    L’administration Obama a-t-elle favorisé les musulmans au détriment des chrétiens ?

    Voici peut-être la plus inquiétante des révélations Wikileaks.

    L’une des révélations les plus explosives de Wikileaks semble être, une fois de plus, superbement ignorée des médias mainstream américains. Selon les e-mails du camp démocrate rendus publics par les hackeurs de Julian Assange, l’administration Obama n’a pas seulement écarté les candidatures de chrétiens aux postes offerts par le gouvernement fédéral, mais a privilégié les candidats musulmans, en violation de la Constitution américaine, qui stipule qu’ « aucun questionnaire portant sur la religion ne sera imposé pour juger de l’aptitude d’un candidat à l’exercice de fonctions ou charges publiques aux États-Unis ».

    Il est d’ailleurs ironique que l’un des e-mails proposant un test religieux décisif pour les emplois gouvernementaux privilégiant les musulmans sur les chrétiens, a été écrit par une ancienne présidente de la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale, la juriste démocrate Preeta Bansal. Cette commission fut créée par les Républicains, alors majoritaires au Congrès (la chambre haute du Parlement, Ndlr) et échappera à la vindicte d’un président Clinton trop faible politiquement pour la combattre à la fin des années 1990, en raisons des trop nombreux scandales qui entachaient sa présidence. Les démocrates, faute de la supprimer, réussirent vraisemblablement à la détourner de sa vocation initiale sans difficulté.

    Lire la suite sur aleteia.org

  • Quelques critères pour orienter les politiques migratoires

    IMPRIMER

    De l'Observatoire International Cardinal Van Thuân (newsletter 738) (traduction par nos soins):

    De S.E. Mgr. Giampaolo Crepaldi, Président de l'Observatoire International Cardinal Van Thuân sur la doctrine sociale de l'Eglise, archevêque de Trieste et président de la Commission "Caritas in veritate" du Conseil des Conférences épiscopales d'Europe (CCEE)

    Quatre critères pour orienter les politiques migratoires

    En raison de l'extrême actualité de la question et pour la clarté des principes qui devraient inspirer le jugement sur la question, nous publions l'introduction du Huitième rapport sur la Doctrine sociale dans le monde, par les soins de l'Observatoire International Van Thuän, intitulé «Le chaos des migrations, les migrations dans le chaos". Le rapport, publié par Ignatius Press, sera en vente dans les librairies à la mi-novembre.

    Je voudrais souligner certains critères qui ont guidé le staff de l'Observatoire, ainsi que d'autres institutions internationales qui coopèrent avec elle, dans la rédaction de ce rapport. Il est reconnu par tous, en fait, que les migrations sont un phénomène complexe et à multiples composantes. Il s'agit d'une réalité aux proportions énormes et pour avancer efficacement dans cette «forêt», il est nécessaire d'avoir des critères directeurs, sinon on est perdu.

    A la base, il y a les orientations de la Doctrine Sociale de l'Église. Il faut reconnaître que sur ce phénomène les encycliques sociales n'ont jusqu'à présent pas dit grand-chose. Mais l'enseignement ordinaire des derniers papes et surtout les Messages pour 'la Journée mondiale des migrants et des réfugiés' contiennent de nombreuses informations précieuses. Aussi les Conférences épiscopales européennes - de la COMECE et de la CCEE - ont fait entendre leur voix, ainsi que les épiscopats nationaux que ce soit des pays d'émigration ou des pays d'accueil. Il y a donc certains critères que je veux mentionner ici de façon très synthétique d'autant qu'ils ont également guidé le travail du présent Rapport.

    Le premier critère est que le droit d'émigrer existe, de quitter son propre pays soit lorsque la vie y est devenue très difficile, voire impossible, en raison d'une persécution politique ou religieuse mettant en danger sa vie ou celle de sa famille, soit quand il est dévasté par la guerre, soit encore quand un état de détérioration, de pauvreté endémique ou de sous-développement empêche la survie ou la soumet à des conditions de souffrances disproportionnées. Tout le monde a le devoir d'aimer son pays, mais personne n'est obligé de devenir esclave. S'expatrier est donc un droit qui doit être reconnu.

    S'il existe donc un droit à l'émigration, il faut aussi tenir compte qu'il y a aussi, et peut-être d'abord, un droit de ne pas émigrer. L'émigration ne doit pas être contrainte, forcée, ou même planifiée. Ce principe est très important car il entraîne des obligations connexes : le devoir pour la communauté internationale d'intervenir sur les causes avant d'agir sur les conséquences, d'affronter les problèmes qui dans les pays d'où l'on émigre poussent ou obligent les gens et les familles à s'en aller, en donnant sa propre contribution pour les résoudre, mais aussi le devoir pour ceux qui émigrent de vérifier si plutôt que de partir il n'existe pas la possibilité de rester et d'aider leur pays à régler ses difficultés. Malheureusement, au contraire, les grandes puissances elles-mêmes déstabilisent certaines aires géopolitiques, en armant et en finançant des états corrompus et des califats. De nombreux évêchés africains invitent avec insistance leurs enfants à ne pas s'en aller, à ne pas se laisser égarer par des propositions illusoires, mais de rester pour contribuer au progrès de leur pays. Du droit à ne pas migrer on ne parle pas beaucoup. Chaque situation est un cas particulier et ces principes ne peuvent pas être généralisés; cependant, ils peuvent contribuer à éclairer justement les situations particulières.

    Lire la suite

  • Chrétiens d’Orient : l’armée irakienne entre dans Qaraqosh

    IMPRIMER

    Lu sur le site web de "Famille chrétienne"

    liberation-qaraqosh_article.jpgEnfin ! Plus de deux ans après la prise de Qaraqosh par les hommes de Daech, la ville où résidaient près de 50 000 chrétiens est en partie libérée.

    Au deuxième jour de l'offensive visant à reprendre Mossoul des mains des islamistes, l'armée irakienne a pénétré dans Qaraqosh, située à une dizaine de kilomètres à l'est de Mossoul. « Ce n'est qu'après 17 h 30 que des éléments plus clairs nous parviennent enfin. L'armée irakienne a réussi à s'ancrer dans plusieurs points des quartiers périphériques de la ville après un affrontement avec des éléments de Daech au sud de Qaraqosh. Plusieurs témoignages font état de la présence de tireurs embusqués dans la ville » peut-on lire sur le site de Fraternité en Irak, association humanitaire qui suit en direct l'avancée de l'offensive.

    « Les jeunes dansaient de joie ! »(photo) raconte Ibrahim Lallo, le directeur adjoint du camp de déplacés chrétiens d'Ankawa 2, situé en périphérie d'Erbil. C'est ici que des milliers de chrétiens sont réfugiés depuis l'été 2014 et attendaient le moment de la libération. « Les jeunes se sont retrouvés sur le terrain de football du camp, ils chantaient, ils dansaient. Les autres ont de nouveau un peu d'espoir. Ils ne pensent plus à quitter l'Irak mais veulent rester pour voir comment la situation va évoluer. Tout le monde est content de cette nouvelle ».

    ︎ À lire aussi : La bataille de Mossoul est lancée

    Peu d'informations circulent concernant l'état de Qaraqosh. « On dit qu'il n'y a pas beaucoup de maisons détruites. Ce qui est une bonne chose : les églises seraient debout. Il n'y aurait pas eu beaucoup de bombardements » rapporte Ibrahim Lallo, ajoutant que « les spécialistes de l'armée travaillent à enlever les mines et les pièges ».

    Si la ville de Qaraqosh est sur le point d'être totalement libérée, il ne faut pas s'attendre à un retour rapide des populations déplacées. L'expérience montre que Daech a l'habitude de piéger et de miner les maisons, les rues ou les champs. « Ça prendra quelques mois. Trois, quatre ou six… Mais ici, on pense que même s'il faut attendre 6 mois, c'est bien. C'est une telle joie de savoir Qaraqosh libérée » s'exclame le directeur adjoint du camp d'Ankawa 2.

    Dans un communiqué, Mgr Gollnisch, directeur de l'Œuvre d'Orient, appelait, lundi 17 octobre, à une « libération rapide et totale des villes chrétiennes de la plaine de Ninive […] Cela redonnera aux chrétiens qui le souhaitent l'espoir de pouvoir rentrer chez eux. Cependant, cela suppose d'assurer, sans délai, le déminage et le dépiégage de cette zone ainsi que le rétablissement des infrastructures de base. »

    La vaste offensive visant à reprendre Mossoul et sa région est menée principalement par les forces irakiennes et kurdes, aidées de l'aviation occidentale. La coalition compterait environ 30 000 hommes tandis que le nombre d'islamistes à Mossoul est évalué à 5 000.

    Ref. L’armée irakienne entre dans Qaraqosh

    JPSC