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Jeunes - Page 155

  • France : une nouvelle génération catholique plus identitaire

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    D’Aymeric Pourbaix dans l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » :

    Qu’y a-t-il de changé en France depuis sept mois que la jeunesse catholique, avec d’autres, arpente le pavé pour défendre la famille ? En premier lieu, la découverte par ces jeunes qu’avoir la foi ne suffit pas. Que leur identité chrétienne assumée doit aussi se traduire dans le domaine social, culturel, et même politique. Et donc qu’« on ne peut être chrétien à temps partiel », comme l’a si bien résumé le pape François dans son audience du 15 mai. « La vérité du Christ qu’est ­l’Esprit Saint », ajoutait-il, doit imprégner « totalement notre quotidien ».

    Cela est certes une nouveauté toute relative : il ne s’agit en fait que d’une simple redécouverte de la mission des fidèles laïques, celle que promurent saint François de Sales et tous les papes modernes. À l’instar de Pie XII, lorsqu’il affirmait que de « la forme que l’on donne à la société, conforme ou non aux lois divines, dépend et dérive le bien ou le mal des âmes ». Cette inspiration fut également celle, par exemple, des premières grandes années de l’Action catholique, lorsqu’il s’agissait de « refaire chrétiens nos frères ».

    Jusqu’à présent, la génération de ces jeunes catholiques, répondant à l’appel de la « nouvelle évangélisation », semblait se définir uniquement par un intense renouveau spirituel. Très ancrés dans la prière, fréquentant assidûment les ­sacrements et l’adoration eucharistique, un zèle missionnaire ardent… Il semble que ce zèle déborde désormais les frontières des chapelles et des communautés, pour promouvoir le « règne social du Christ » (encyclique Quas ­primas de Pie XI) dans l’ensemble de la société. Laquelle se trouvera certainement ragaillardie par ce sursaut de ­jeunesse et d’enthousiasme !

    Car ces jeunes n’ont pas les « pudeurs » de leurs anciens, à l’endroit de cette fameuse laïcité « à la française ». Une ­laïcité jusqu’à présent intégrée par les catholiques eux-mêmes, et qui neutralisait la religion en la cantonnant au domaine privé. Concrètement, cet enfouissement a conduit à rogner les ailes de toutes les œuvres dites « sociales » de l’Église : hôpitaux, écoles, patronages, mouvements de jeunesse, etc. Certaines ont subsisté, mais sont souvent trop dépendantes des subsides de l’État.

    La véritable nouveauté de ce mou­vement, c’est ainsi la découverte que ­s’assumer comme catholique partout et tout le temps n’est pas un obstacle, au contraire, pour convaincre largement. Dans un monde déboussolé, c’est une force et une cohérence qui emporte la conviction, et peut changer la donne politiquement dans les années à venir, que ce soit pour la promotion d’une culture de vie, la protection de la famille et des plus faibles, ou encore la recherche d’une économie à taille humaine.

    P.-S. : La validation par le Conseil ­constitutionnel de la loi Taubira ne rend que plus nécessaire la poursuite de ce ­mouvement. Rendez-vous le 26 mai.

    Ici  Génération Manif : l’espoir pour tous

    Au-delà des « chapelles tradis », qui ont leurs limites (idéologiques et autres)…

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (21/5/2013) : procréation/alcool/amnesty

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    Sommaire

  • Pèlerinage de Pentecôte Paris-Chartres : c’est parti…

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    C’est, chaque année, l’événement phare du monde de la tradition catholique (plus de dix mille participants) : Paris-Chartres (les tradis  « Ecclesia Dei ») et Chartres-Paris (les tradis de la mouvance « Saint-Pie X »).  

    Dans l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » Hervé Rolland, vice-président de Notre Dame de Chrétienté, qui organise le 31e pèlerinage de Pentecôte de Paris à Chartres, du 18 au 20 mai,  répond à trois questions :

    Comment accueillez-vous ceux qui font le pèlerinage pour la première fois ?

    Le chef de chapitre rencontre les nouveaux avant le pèlerinage. À raison de trois ou quatre, parfois plus, les nouveaux sont répartis dans les différents chapitres (groupes de cinquante pèlerins en moyenne). Le chef de chapitre vérifie que les nouveaux aient de bonnes chaussures et de quoi se nourrir correctement pendant les trois jours. Enfin, pour ceux qui appréhendent de faire cent kilomètres en trois jours, une possibilité est offerte de ne marcher qu'une journée.

    Parmi eux, y en a-t-il qui ne pratiquent pas la forme extraordinaire du rit romain ?

    Ceux qui ne pratiquent habituellement pas la "messe traditionnelle" représentent un pèlerin sur trois. Du côté des prêtres accompagnants, sur un total de cent trente, les prêtres diocésains dont ce n'était pas la culture sont même une quarantaine ! Ce qui en fait le groupe de prêtres le plus nombreux à participer au pèlerinage. De leur côté, les laïcs bénéficient d'une présentation de la forme extraordinaire au cours d'un topo qu'ils reçoivent avec les autres membres de leur chapitre. Mais au cours du pèlerinage, il y a plus de questions sur l'Église et la morale que sur la forme de la messe. C'est pourquoi on n'hésite pas à reprendre les bases : qu'est ce que la Trinité, l'Église la Messe ...

    En plus du thème du pèlerinage ?

    Avoir un thème - cette année l'éducation, troisième point non négociable après la défense de la vie et de la famille abordée en 2011 et 2012 – n'empêche pas de reprendre les bases: en trente ans, le profil des pèlerins a changé. Avant, 95 % pratiquaient la "messe traditionnelle", et la catéchèse de base était connue à 100%. Ce n'est plus le cas non plus: un pèlerin sur dix est un recommençant. Ceux-là ne se posent même pas la question du rite.

    Propos recueillis par Guilhem Gargnies

    Ici : Chartres  les nouveaux pèlerins de la Pentecôte

    Un signe de pérennité : s’ouvrir aux « recommençants » et aux autres, pour mieux faire connaître son propre charisme : la chrétienté n’est pas une forteresse hérissée de créneaux.

  • Une analyse du Printemps Français

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    Gérard Leclerc (France Catholique) analyse le Printemps Français :

    Les Veilleurs sont-ils les héritiers des espoirs déçus de Mai 68? Gérard Leclerc analyse le "Printemps français" avec le recul de son analyse, qui paraîtra intégralement dans France Catholique (n° 3354 du 24 mai 2013, cf. http://www.france-catholique.fr).

    C'est sur zenit.org, en deux volets :

    http://www.zenit.org/fr/articles/le-printemps-francais-analyse-de-gerard-leclerc-1-2

    http://www.zenit.org/fr/articles/le-printemps-francais-analyse-de-gerard-leclerc-2-2

    Pour Gérard Leclerc,

    "ces jeunes gens se sont dressés contre le mariage pour tous, ... pas seulement pour refuser la loi Taubira. Leur refus se dessine à partir d'une option fondamentale de civilisation, celle que Clavel avait bien mise en évidence. Je reprends sa formule : « La culture c'est une option sur l'absolu. » Cela veut dire que ce qui inspire un art de vivre, une façon de vivre ensemble, de construire un monde commun, de concevoir l'économie, se réfère à un sens qui donne tout son prix à notre humanité. D'où la volonté des veilleurs de respirer, de méditer, d'ouvrir à un autre horizon. Cela s'est fait dans le cadre des grandes manifestations, et surtout à la suite de celle du 24 mars, où l'affrontement avec les forces de l'ordre a paru un moment faire dévier le mouvement. Allait-on s'amuser à jouer à cache-cache avec les flics dans tout Paris ? N'y avait-il pas mieux à faire, en s'arrêtant, en se posant, pour réfléchir et voir plus loin ?

    Nous retrouvons là l'horizon historico-transcendantal ... qui nous ramène à 68, à ce que 68 a raté magistralement, mais qu'une minorité inattendue est en train de redécouvrir. 

  • Se mobiliser contre l'extension de l'euthanasie

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    Il est question, actuellement, d'élargir l'accès à l'euthanasie, notamment aux mineurs.

    Les « experts » (!) entendus aujourd’hui à la Commission réunies Affaires sociales et Justice dans le cadre de l’élargissement de la loi dépénalisant l’euthanasie sont :

    - M. Vincent Baro, président de la Fédération Wallonne des Soins Palliatifs;
    - le Prof. Dr. Herman Nys, professeur ordinaire, KULeuven;
    - le Dr. Lieve Thienpont, psychiatre, Uitklaring Levenseindevragenteam;
    - le Prof. Dr. Wim Distelmans, professeur de médecine palliative à la VUB
    - Maître Jacqueline Herremans, présidente de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD).

    Nos lecteurs, amis et visiteurs, agiraient efficacement en mettant par écrit leurs réflexions au sujet de l'extension de l'euthanasie (pas au sujet de l'euthanasie en général mais bien de son extension) et en les adressant à "Euthanasie Stop" (http://www.euthanasiestop.be/votre-opinion.es) 

    Des idées ?

    * Un enfant est par le droit présumé incapable : il ne peut par exemple par ouvrir un compte en banque seul. Il ne peut acheter, il ne peut se marier…

    * De plus, lorsqu’il commet des méfaits, des violences, il est traité différemment qu’un adulte, car on estime qu’il n’assume  sans doute pas toute la responsabilité de ses actes...

       aurait-il pourtant le droit de demander à se faire euthanasier ?

    La maladie ferait-elle en sorte que, tout d’un coup, il aurait la capacité de décider comme un adulte de 50 ans ?

    La loi dépénalisant l’euthanasie repose sur le consentement éclairé, la liberté et un choix adulte, la volonté libre…

    Ne croyez-vous pas qu’un enfant malade soit très fragilisé ?

    Il est livré entièrement dans le bon vouloir des parents, des médecins. Il doit leur faire confiance.

    Pour répondre à sa confiance, nous n’aurions que la mort à lui proposer ?

    Ce à quoi la société est appelée, c'est à le SOUTENIR, l'accompagner, tout faire pour que cet enfant souffre le moins possible.

    Comme juger de la capacité de discerner la maturité d’un jeune ?

    Qui va juger ? Qui va tuer cet enfant ? à 16 ans, 15 ans 12 ans, 7 ans ?

    Que penser d’une société qui tue ses enfants ? Infanticide ?

    Très vite on peut craindre que les parents demandent à tuer leur enfant handicapé… Quel argument leur opposera-t-on alors ?

  • Le Patro a décidé de se référer à l'esprit de Jésus-Christ

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    Lors du dernier congrès des Patros de Belgique (10-12 mai),

    "les représentants des patros, régionales et commissions ont vécu différents ateliers abordant différents thèmes qui ont servi à se forger un avis et à prendre position sur le Patro de demain":

    dont cette question :

    Référence à Jésus- Christ : « Le Patro a une référence ». Quelle est cette référence ? Que veut dire référence à JC ? Que mets-tu derrière ces mots ? Quelles sont les valeurs du mouvement ?

    Lors des décisions, la réponse a été :

    • Référence à l’esprit de Jésus–Christ

    A la question : « Le Patro doit-il se référer à l’esprit de Jésus-Christ ? », la majorité a répondu oui.

    Sur les autres questions et orientations, se reporter au site du Patro : http://patro.be/congres2013/les-sujets-du-congres/

    A l'heure où certains mouvements de jeunesse ont abandonné leur référence chrétienne, on ne peut que se réjouir de cette décision du Patro mais aussi s'engager à les soutenir dans leur détermination.

  • Et maintenant, que veux-tu que je fasse ?

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    Un site consacré au discernement de sa vocation : www.mavocation.org

    Tu as dix-sept ans, vingt ans, vingt-cinq ans, plus peut-être.Tu es étudiant, étudiante, ou bien tu as déjà un métier et tu travailles depuis quelques années. Pourtant tu n'es pas définitivement fixé dans la vie. Tu t'interroges sur ton avenir.

    Tu es chrétien, tu cherches à vivre ta foi de ton mieux, tu appartiens à une communauté dans laquelle tu partages l'eucharistie, tu participes peut-être à un groupe de prière ou à une équipe de révision de vie.

    Quand tu envisages ton avenir, les mots de service ou de consécration te viennent assez spontanément à l'esprit. Mais comment servir ? A quoi, à qui te consacrer ? Tu ne sais pas bien. Vas-tu achever tes études, entrer dans la vie professionnelle, vas-tu continuer d'exercer ton métier, te marier, vivre une vie de laïc chrétien engagé, prendre des responsabilités dans ta paroisse ? Peut-être. Cette perspective t'apparaît bonne, normale ; tu es sûr que tu pourras t'y épanouir.

    Pourtant, un jour, l'idée de servir autrement s'est présentée à toi. Au début, tu l'as peut-être écartée, comme une idée sans consistance. Prêtre, moi ? Religieux ? Religieuse ? Laïc consacré ? Non, ce n'est pas fait pour moi. Mais l'idée t'a poursuivi. Tu t'y es accoutumé. Tu t'es dit pourquoi pas ?

    Et donc te voilà dans l'expectative. De temps en temps, tu penches d'un côté et quelques jours après, tu penches de l'autre. Les raisons pour et les raisons contre s'entremèlent. Comment savoir à quoi Dieu t'appelle ?

    Ton expérience est peut-être différente : un jour, le désir de consacrer ta vie dans le sacerdoce ou dans la vie religieuse s'est imposé à toi nettement, clairement. Tu penses sincérement que le Seigneur te demande de tout quitter. Mais il t'arrive quand même de te demander si tu ne te trompes pas. Tu sais bien qu'on ne peut pas régler seul une affaire de cette importance. Comment faire pour t'assurer que tu t'es bien engagé dans le bon chemin ?

    www.mavocation.org

  • Un auditoire bondé pour l'aumônier du Bois de Boulogne

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    Du Bulletin de l'Institut Sophia :

    C’est devant un auditoire bondé, rassemblant beaucoup de jeunes, que le Père Jean-Philippe a livré son témoignage percutant.

    Partageant très paisiblement quelles ont été les blessures qui lui avaient été infligées, tandis qu’il était enfant, par ses parents et certains professeurs en institution, il affirme que « cela lui permet aujourd’hui de rejoindre ceux qui, en prison ou dans la rue, souffrent en leur corps ».

    Dans son style bien clair, il interpelle chacun : « Comment vous catholiques pouvez-vous prétendre montrer de la tendresse à ceux qui crèvent d’en recevoir si vous n’adorez pas chaque jour ? » ou encore « Etre catho, ce n’est pas croire en des valeurs, c’est dire que Jésus est vivant et nous aime d’un amour infini quel que soit notre parcours ! Nous avons-là un trésor immense à partager. »

    Cette soirée organisée par les jeunes de l’Institut Sophia fut marquante : ce frère de St Jean qui console les personnes homosexuelles et transexuelles, mais aussi tous les jeunes qui vivent en prison n’a laissé personne indifférent.

    Rappelons qu’il est l’auteur du livre « Que celui qui n’a jamais péché » aux éditions de l’Œuvre. (Paris)

    Un enregistrement du témoignage sera disponible prochainement sur le site de l’Institut Sophia www.institutsophia.org

    P.S. Les jeunes qui souhaitent commencer l'année de formation Sophia en septembre prochain peuvent encore participer à une journée porte ouverte et venir suivre les cours. Logement possible au Kot Sophia. Tél: +32(0)477 042 367

  • François sera à la Journée Mondiale de la Jeunesse à Rio en juillet

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    JMJ_Rio_2013.jpgCité du Vatican, 7 mai 2013 (VIS). Aujourd'hui a été rendu public le programme du séjour que le Pape François effectuera du 22 au 29 juillet à Rio de Janeiro (Brésil) pour la XXVIII Journée mondiale de la jeunesse. L'avion papal arrivera à Rio vers 16 h (heure locale) et la cérémonie d'accueil par le chef de l'Etat brésilien se déroulera une heure plus tard dans les jardins du palais Guanabra. Jusqu'au mercredi 24, le Pape réside en privé au Centre d'études de Sumaré, d'où il gagnera par hélicoptère le sanctuaire marial d'Aparecida. Après la messe, il déjeunera au séminaire attenant avec les évêques de la région et les séminaristes. Il regagnera Rio dans l'après-midi pour visiter l'hôpital St.François. Le lendemain à l'hôtel de ville, on lui remettra les clefs de la ville et il bénira les drapeaux olympiques. Puis il rendra visite à la communauté de Varginha avant de rencontrer les jeunes de la JMJ sur la promenade de Copacabana. Vendredi 26 juillet, le Saint-Père confessera des jeunes au parc Quinta da Boa, avant de rencontrer de jeunes détenus à l'archevêché et de réciter l'angélus depuis le balcon. Après quoi il recevra le Comité d'organisation de la JMJ et déjeunera avec des jeunes. A 18 h débutera une Via Crucis à Copacabana. Le lendemain, il célébrera la messe en la cathédrale avec les évêques, prêtres et religieux participant à la JMJ, puis rencontrera au théâtre municipal des représentants des élites nationales. Après le déjeuner avec les prélats brésiliens à sa résidence de Sumaré, le Saint-Père présidera à 19 h 30' une veillée de prière avec les jeunes à Guaratiba. Dimanche 28, il présidera dans le même campus la grand messe de la JMJ 2013 et récitera l'angélus. A 16 h à Sumaré, il rencontrera le Comité de liaison du CELAM, après quoi il gagnera le pavillon 5 du Rio Center pour rencontrer les volontaires de la JMJ, puis l'aéroport où se déroulera la cérémonie de congé. L'avion papal devrait arriver à Rome lundi vers 11 h 30' locales.

  • Une video sur le Père Jacques Sevin, fondateur des scouts catholiques de France

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    http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/documentaire-le-pere-jacques-sevin,-fondateur-des-scouts-de-france/00070752

    Le scoutisme, " la grande affaire " du Père Jacques Sevin, jésuite qui fonda des Scouts de France en 1920. Son objectif : faire des jeunes des adultes chrétiens, faire grandir leur foi et les intégrer à l'Église catholique grâce à la vie scoute.Objectif qui a suscité de nombreuses vocations sacerdotales, religieuses et laïques, qui prendront naissance avec ce qui deviendra le véritable terreau de vigueur spirituelle et de générosité éducative et intellectuelle que nous connaissons. Grâce aux séquences tournées dans les camps scouts, d'images d'archives et de témoignages captivants, ce film éclaire d'un jour nouveau la vie toute donnée d'un prêtre qui s'oublia lui-même au profit de jeunes adultes qu'il aimait tels qu'ils étaient et pour ce qu'ils étaient appelés à être. Afin de leur donner une mentalité de campeur, c'est à dire "d'hommes libres, indépendants des lieux et des biens, qui ne tiennent à rien et qui, par conséquent, sont toujours prêts". Un film qui va bien au-delà du simple portrait pour nous faire découvrir l'essence du scoutisme et qui nous ragaillardit." On ne fait rien sur terre qu'en se consumant" Père Jacques Sevin.

  • François : s'engager pour protéger les enfants

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    Enfants victimes de la violence: le pape demande clarté et courage
    Il salue l'association "Meter"

    Anita Bourdin

    ROME, 5 mai 2013 (Zenit.org) - Le pape François demande "clarté" et "courage" pour "défendre" et "protéger" les enfants et toute personne humaine.

    Avant la prière mariale du Regina Coeli, le pape a en effet salué, ce dimanche 5 mai, place Saint-Pierre, l'association "Meter" (http://www.associazionemeter.org), comme c'est désormais la tradition, à l'occasion de la "Journée des enfants victimes de la violence", le plus souvent - à plus de 90% - du fait de membres de leurs familles ou de proches.

    La Journée - italienne et ecclésiale - "de la mémoire des enfants vitimes de la violence, de l'exploitation et de l'indifférence" est née de l'engagement de Meter et elle a lieu en avril ou mai, de façon anticipée par rapport à la Journée internationale instituée par l'ONU et fixée au 4 juin.

    "Cela m'offre l'occasion, a ajouté le pape, de tourner ma pensée vers ceux qui ont souffert et souffrent à cause des abus."

    "Je voudrais les assurer qu'ils sont présents dans ma prière", a déclaré le pape avant d'ajouter cet appel: "Mais je voudrais aussi dire avec force que nous devons tous nous engager avec clarté et courage pour que chaque personne, spécialement les enfants, qui sont parmi les catégories les plus vulnérables, soit toujours défendue et protégée". 

    L’Association Meter a été fondée par un prêtre italien, don Fortunato Di Noto, en 1989. Il vit aujourd'hui sous escorte étant donné les menaces qui lui ont été adressées en raison de son activité pour dénoncer l'exploitation des enfants par des réseaux de criminalité organisée. Mais il se fie à une autre escorte: "L'escorte la plus belle pour moi, c'est l'affection des familles et de leurs enfants". Et plusieurs personnes ont été condmannées en raison de leurs menaces. Il affirme son engagement: "Aucun enfant et aucune famille ne doit se sentir seul/e dans cette lutte pénible."

    « Tous les ans, a expliqué Don Di Noto à Zenit, nous présentons à la société et à l’Eglise le Rapport Meter qui contient tout ce qui concerne notre engagement, un engagement cohérent et réel dans la lutte contre la pédophilie, la pédopornographie en ligne et les abus commis sur des enfants. Des chiffres qui parlent de l’aide concrète apportée aux victimes (environ un millier) au cours de plus de 20 années d’efforts ; en plus des 100.000 sites pédophiles qui ont été dénoncés, des centaines de milliers de rencontres ont eu lieu avec les jeunes, dans les écoles et avec les familles ».

    Meter, a-t-il précisé, collabore avec les diocèses, avec la police, et avec les institutions, notamment au niveau des Parlements: « Les diocèses italiens et de l’étranger sont de plus en plus impliqués, non seulement à l’occasion de réunions de formation périodiques, mais aussi à travers la conception de projets selon les méthodes et le charisme de Meter. »

    « D’ailleurs, a-t-il fait observer, Meter n’est pas née d’un problème urgent de pédophilie dans l’Eglise, mais cette association a été créée il y a une vingtaine d’années, dans la communauté paroissiale dont je suis le curé, pour donner des réponses concrètes dans une vision pastorale de proximité pour les personnes qui ont été violées, par des prêtres ou par d’autres. Nous avons promu de nouvelles normes législatives, nous mettons notre compétence au service des Parlements italien et européen et nous avons collaboré avec le Japon et d’autres pays pour rendre plus efficaces les actions contre la pédophilie. Nous savons que nous faisons déjà beaucoup, mais nous devons faire encore plus. » 

  • Ne pas se laisser enfermer dans la pensée binaire

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    Natalia Trouiller a publié sur son blog, lundi dernier, une note excellente à propos de la "pensée binaire" :

    On a beaucoup vu, durant ce débat (celui du "mariage pour tous" ndB), les deux parties en présence s'accuser mutuellement d'être le vassal de la « pensée unique ». Le danger qui guette notre société, à mon sens, n'est pas qu'elle se retrouve enfermée dans une pensée unique, quelle qu'elle soit. La segmentation (dont les communautarismes en plein essor ne sont qu'une facette) à l’œuvre dans notre monde fait que ce risque d'uniformisation générale de la pensée se pose à mon sens assez peu. Par contre, ce qui nous menace, c'est la pensée binaire. Soit blanc, soit noir. Si tu es contre l'avortement, ça veut dire que tu es pour que des femmes meurent en couches. Si tu défends l'idée qu'il est scandaleux d'enfermer en centre de rétention administrative des enfants dont les parents n'ont pas de papiers, c'est que tu es pour l'envahissement de nos frontières. Si tu es contre le mariage gay, tu es homophobe. Or, la jeune génération des catholiques présents dans les récentes manifestations ont ceci en commun qu'ils refusent cette pensée binaire. L'idée, finalement, que le message chrétien se réduit à une seule de ses parties. Pour faire court : doctrine morale d'un côté, doctrine sociale de l'autre. Et c'est une excellente nouvelle.

    Lire l'entièreté de cette note