Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Jeunes - Page 154

  • Une analyse du Printemps Français

    IMPRIMER

    Gérard Leclerc (France Catholique) analyse le Printemps Français :

    Les Veilleurs sont-ils les héritiers des espoirs déçus de Mai 68? Gérard Leclerc analyse le "Printemps français" avec le recul de son analyse, qui paraîtra intégralement dans France Catholique (n° 3354 du 24 mai 2013, cf. http://www.france-catholique.fr).

    C'est sur zenit.org, en deux volets :

    http://www.zenit.org/fr/articles/le-printemps-francais-analyse-de-gerard-leclerc-1-2

    http://www.zenit.org/fr/articles/le-printemps-francais-analyse-de-gerard-leclerc-2-2

    Pour Gérard Leclerc,

    "ces jeunes gens se sont dressés contre le mariage pour tous, ... pas seulement pour refuser la loi Taubira. Leur refus se dessine à partir d'une option fondamentale de civilisation, celle que Clavel avait bien mise en évidence. Je reprends sa formule : « La culture c'est une option sur l'absolu. » Cela veut dire que ce qui inspire un art de vivre, une façon de vivre ensemble, de construire un monde commun, de concevoir l'économie, se réfère à un sens qui donne tout son prix à notre humanité. D'où la volonté des veilleurs de respirer, de méditer, d'ouvrir à un autre horizon. Cela s'est fait dans le cadre des grandes manifestations, et surtout à la suite de celle du 24 mars, où l'affrontement avec les forces de l'ordre a paru un moment faire dévier le mouvement. Allait-on s'amuser à jouer à cache-cache avec les flics dans tout Paris ? N'y avait-il pas mieux à faire, en s'arrêtant, en se posant, pour réfléchir et voir plus loin ?

    Nous retrouvons là l'horizon historico-transcendantal ... qui nous ramène à 68, à ce que 68 a raté magistralement, mais qu'une minorité inattendue est en train de redécouvrir. 

  • Se mobiliser contre l'extension de l'euthanasie

    IMPRIMER

    Il est question, actuellement, d'élargir l'accès à l'euthanasie, notamment aux mineurs.

    Les « experts » (!) entendus aujourd’hui à la Commission réunies Affaires sociales et Justice dans le cadre de l’élargissement de la loi dépénalisant l’euthanasie sont :

    - M. Vincent Baro, président de la Fédération Wallonne des Soins Palliatifs;
    - le Prof. Dr. Herman Nys, professeur ordinaire, KULeuven;
    - le Dr. Lieve Thienpont, psychiatre, Uitklaring Levenseindevragenteam;
    - le Prof. Dr. Wim Distelmans, professeur de médecine palliative à la VUB
    - Maître Jacqueline Herremans, présidente de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD).

    Nos lecteurs, amis et visiteurs, agiraient efficacement en mettant par écrit leurs réflexions au sujet de l'extension de l'euthanasie (pas au sujet de l'euthanasie en général mais bien de son extension) et en les adressant à "Euthanasie Stop" (http://www.euthanasiestop.be/votre-opinion.es) 

    Des idées ?

    * Un enfant est par le droit présumé incapable : il ne peut par exemple par ouvrir un compte en banque seul. Il ne peut acheter, il ne peut se marier…

    * De plus, lorsqu’il commet des méfaits, des violences, il est traité différemment qu’un adulte, car on estime qu’il n’assume  sans doute pas toute la responsabilité de ses actes...

       aurait-il pourtant le droit de demander à se faire euthanasier ?

    La maladie ferait-elle en sorte que, tout d’un coup, il aurait la capacité de décider comme un adulte de 50 ans ?

    La loi dépénalisant l’euthanasie repose sur le consentement éclairé, la liberté et un choix adulte, la volonté libre…

    Ne croyez-vous pas qu’un enfant malade soit très fragilisé ?

    Il est livré entièrement dans le bon vouloir des parents, des médecins. Il doit leur faire confiance.

    Pour répondre à sa confiance, nous n’aurions que la mort à lui proposer ?

    Ce à quoi la société est appelée, c'est à le SOUTENIR, l'accompagner, tout faire pour que cet enfant souffre le moins possible.

    Comme juger de la capacité de discerner la maturité d’un jeune ?

    Qui va juger ? Qui va tuer cet enfant ? à 16 ans, 15 ans 12 ans, 7 ans ?

    Que penser d’une société qui tue ses enfants ? Infanticide ?

    Très vite on peut craindre que les parents demandent à tuer leur enfant handicapé… Quel argument leur opposera-t-on alors ?

  • Le Patro a décidé de se référer à l'esprit de Jésus-Christ

    IMPRIMER

    Lors du dernier congrès des Patros de Belgique (10-12 mai),

    "les représentants des patros, régionales et commissions ont vécu différents ateliers abordant différents thèmes qui ont servi à se forger un avis et à prendre position sur le Patro de demain":

    dont cette question :

    Référence à Jésus- Christ : « Le Patro a une référence ». Quelle est cette référence ? Que veut dire référence à JC ? Que mets-tu derrière ces mots ? Quelles sont les valeurs du mouvement ?

    Lors des décisions, la réponse a été :

    • Référence à l’esprit de Jésus–Christ

    A la question : « Le Patro doit-il se référer à l’esprit de Jésus-Christ ? », la majorité a répondu oui.

    Sur les autres questions et orientations, se reporter au site du Patro : http://patro.be/congres2013/les-sujets-du-congres/

    A l'heure où certains mouvements de jeunesse ont abandonné leur référence chrétienne, on ne peut que se réjouir de cette décision du Patro mais aussi s'engager à les soutenir dans leur détermination.

  • Et maintenant, que veux-tu que je fasse ?

    IMPRIMER

    Un site consacré au discernement de sa vocation : www.mavocation.org

    Tu as dix-sept ans, vingt ans, vingt-cinq ans, plus peut-être.Tu es étudiant, étudiante, ou bien tu as déjà un métier et tu travailles depuis quelques années. Pourtant tu n'es pas définitivement fixé dans la vie. Tu t'interroges sur ton avenir.

    Tu es chrétien, tu cherches à vivre ta foi de ton mieux, tu appartiens à une communauté dans laquelle tu partages l'eucharistie, tu participes peut-être à un groupe de prière ou à une équipe de révision de vie.

    Quand tu envisages ton avenir, les mots de service ou de consécration te viennent assez spontanément à l'esprit. Mais comment servir ? A quoi, à qui te consacrer ? Tu ne sais pas bien. Vas-tu achever tes études, entrer dans la vie professionnelle, vas-tu continuer d'exercer ton métier, te marier, vivre une vie de laïc chrétien engagé, prendre des responsabilités dans ta paroisse ? Peut-être. Cette perspective t'apparaît bonne, normale ; tu es sûr que tu pourras t'y épanouir.

    Pourtant, un jour, l'idée de servir autrement s'est présentée à toi. Au début, tu l'as peut-être écartée, comme une idée sans consistance. Prêtre, moi ? Religieux ? Religieuse ? Laïc consacré ? Non, ce n'est pas fait pour moi. Mais l'idée t'a poursuivi. Tu t'y es accoutumé. Tu t'es dit pourquoi pas ?

    Et donc te voilà dans l'expectative. De temps en temps, tu penches d'un côté et quelques jours après, tu penches de l'autre. Les raisons pour et les raisons contre s'entremèlent. Comment savoir à quoi Dieu t'appelle ?

    Ton expérience est peut-être différente : un jour, le désir de consacrer ta vie dans le sacerdoce ou dans la vie religieuse s'est imposé à toi nettement, clairement. Tu penses sincérement que le Seigneur te demande de tout quitter. Mais il t'arrive quand même de te demander si tu ne te trompes pas. Tu sais bien qu'on ne peut pas régler seul une affaire de cette importance. Comment faire pour t'assurer que tu t'es bien engagé dans le bon chemin ?

    www.mavocation.org

  • Un auditoire bondé pour l'aumônier du Bois de Boulogne

    IMPRIMER

    Du Bulletin de l'Institut Sophia :

    C’est devant un auditoire bondé, rassemblant beaucoup de jeunes, que le Père Jean-Philippe a livré son témoignage percutant.

    Partageant très paisiblement quelles ont été les blessures qui lui avaient été infligées, tandis qu’il était enfant, par ses parents et certains professeurs en institution, il affirme que « cela lui permet aujourd’hui de rejoindre ceux qui, en prison ou dans la rue, souffrent en leur corps ».

    Dans son style bien clair, il interpelle chacun : « Comment vous catholiques pouvez-vous prétendre montrer de la tendresse à ceux qui crèvent d’en recevoir si vous n’adorez pas chaque jour ? » ou encore « Etre catho, ce n’est pas croire en des valeurs, c’est dire que Jésus est vivant et nous aime d’un amour infini quel que soit notre parcours ! Nous avons-là un trésor immense à partager. »

    Cette soirée organisée par les jeunes de l’Institut Sophia fut marquante : ce frère de St Jean qui console les personnes homosexuelles et transexuelles, mais aussi tous les jeunes qui vivent en prison n’a laissé personne indifférent.

    Rappelons qu’il est l’auteur du livre « Que celui qui n’a jamais péché » aux éditions de l’Œuvre. (Paris)

    Un enregistrement du témoignage sera disponible prochainement sur le site de l’Institut Sophia www.institutsophia.org

    P.S. Les jeunes qui souhaitent commencer l'année de formation Sophia en septembre prochain peuvent encore participer à une journée porte ouverte et venir suivre les cours. Logement possible au Kot Sophia. Tél: +32(0)477 042 367

  • François sera à la Journée Mondiale de la Jeunesse à Rio en juillet

    IMPRIMER

    JMJ_Rio_2013.jpgCité du Vatican, 7 mai 2013 (VIS). Aujourd'hui a été rendu public le programme du séjour que le Pape François effectuera du 22 au 29 juillet à Rio de Janeiro (Brésil) pour la XXVIII Journée mondiale de la jeunesse. L'avion papal arrivera à Rio vers 16 h (heure locale) et la cérémonie d'accueil par le chef de l'Etat brésilien se déroulera une heure plus tard dans les jardins du palais Guanabra. Jusqu'au mercredi 24, le Pape réside en privé au Centre d'études de Sumaré, d'où il gagnera par hélicoptère le sanctuaire marial d'Aparecida. Après la messe, il déjeunera au séminaire attenant avec les évêques de la région et les séminaristes. Il regagnera Rio dans l'après-midi pour visiter l'hôpital St.François. Le lendemain à l'hôtel de ville, on lui remettra les clefs de la ville et il bénira les drapeaux olympiques. Puis il rendra visite à la communauté de Varginha avant de rencontrer les jeunes de la JMJ sur la promenade de Copacabana. Vendredi 26 juillet, le Saint-Père confessera des jeunes au parc Quinta da Boa, avant de rencontrer de jeunes détenus à l'archevêché et de réciter l'angélus depuis le balcon. Après quoi il recevra le Comité d'organisation de la JMJ et déjeunera avec des jeunes. A 18 h débutera une Via Crucis à Copacabana. Le lendemain, il célébrera la messe en la cathédrale avec les évêques, prêtres et religieux participant à la JMJ, puis rencontrera au théâtre municipal des représentants des élites nationales. Après le déjeuner avec les prélats brésiliens à sa résidence de Sumaré, le Saint-Père présidera à 19 h 30' une veillée de prière avec les jeunes à Guaratiba. Dimanche 28, il présidera dans le même campus la grand messe de la JMJ 2013 et récitera l'angélus. A 16 h à Sumaré, il rencontrera le Comité de liaison du CELAM, après quoi il gagnera le pavillon 5 du Rio Center pour rencontrer les volontaires de la JMJ, puis l'aéroport où se déroulera la cérémonie de congé. L'avion papal devrait arriver à Rome lundi vers 11 h 30' locales.

  • Une video sur le Père Jacques Sevin, fondateur des scouts catholiques de France

    IMPRIMER

    http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/documentaire-le-pere-jacques-sevin,-fondateur-des-scouts-de-france/00070752

    Le scoutisme, " la grande affaire " du Père Jacques Sevin, jésuite qui fonda des Scouts de France en 1920. Son objectif : faire des jeunes des adultes chrétiens, faire grandir leur foi et les intégrer à l'Église catholique grâce à la vie scoute.Objectif qui a suscité de nombreuses vocations sacerdotales, religieuses et laïques, qui prendront naissance avec ce qui deviendra le véritable terreau de vigueur spirituelle et de générosité éducative et intellectuelle que nous connaissons. Grâce aux séquences tournées dans les camps scouts, d'images d'archives et de témoignages captivants, ce film éclaire d'un jour nouveau la vie toute donnée d'un prêtre qui s'oublia lui-même au profit de jeunes adultes qu'il aimait tels qu'ils étaient et pour ce qu'ils étaient appelés à être. Afin de leur donner une mentalité de campeur, c'est à dire "d'hommes libres, indépendants des lieux et des biens, qui ne tiennent à rien et qui, par conséquent, sont toujours prêts". Un film qui va bien au-delà du simple portrait pour nous faire découvrir l'essence du scoutisme et qui nous ragaillardit." On ne fait rien sur terre qu'en se consumant" Père Jacques Sevin.

  • François : s'engager pour protéger les enfants

    IMPRIMER
    Enfants victimes de la violence: le pape demande clarté et courage
    Il salue l'association "Meter"

    Anita Bourdin

    ROME, 5 mai 2013 (Zenit.org) - Le pape François demande "clarté" et "courage" pour "défendre" et "protéger" les enfants et toute personne humaine.

    Avant la prière mariale du Regina Coeli, le pape a en effet salué, ce dimanche 5 mai, place Saint-Pierre, l'association "Meter" (http://www.associazionemeter.org), comme c'est désormais la tradition, à l'occasion de la "Journée des enfants victimes de la violence", le plus souvent - à plus de 90% - du fait de membres de leurs familles ou de proches.

    La Journée - italienne et ecclésiale - "de la mémoire des enfants vitimes de la violence, de l'exploitation et de l'indifférence" est née de l'engagement de Meter et elle a lieu en avril ou mai, de façon anticipée par rapport à la Journée internationale instituée par l'ONU et fixée au 4 juin.

    "Cela m'offre l'occasion, a ajouté le pape, de tourner ma pensée vers ceux qui ont souffert et souffrent à cause des abus."

    "Je voudrais les assurer qu'ils sont présents dans ma prière", a déclaré le pape avant d'ajouter cet appel: "Mais je voudrais aussi dire avec force que nous devons tous nous engager avec clarté et courage pour que chaque personne, spécialement les enfants, qui sont parmi les catégories les plus vulnérables, soit toujours défendue et protégée". 

    L’Association Meter a été fondée par un prêtre italien, don Fortunato Di Noto, en 1989. Il vit aujourd'hui sous escorte étant donné les menaces qui lui ont été adressées en raison de son activité pour dénoncer l'exploitation des enfants par des réseaux de criminalité organisée. Mais il se fie à une autre escorte: "L'escorte la plus belle pour moi, c'est l'affection des familles et de leurs enfants". Et plusieurs personnes ont été condmannées en raison de leurs menaces. Il affirme son engagement: "Aucun enfant et aucune famille ne doit se sentir seul/e dans cette lutte pénible."

    « Tous les ans, a expliqué Don Di Noto à Zenit, nous présentons à la société et à l’Eglise le Rapport Meter qui contient tout ce qui concerne notre engagement, un engagement cohérent et réel dans la lutte contre la pédophilie, la pédopornographie en ligne et les abus commis sur des enfants. Des chiffres qui parlent de l’aide concrète apportée aux victimes (environ un millier) au cours de plus de 20 années d’efforts ; en plus des 100.000 sites pédophiles qui ont été dénoncés, des centaines de milliers de rencontres ont eu lieu avec les jeunes, dans les écoles et avec les familles ».

    Meter, a-t-il précisé, collabore avec les diocèses, avec la police, et avec les institutions, notamment au niveau des Parlements: « Les diocèses italiens et de l’étranger sont de plus en plus impliqués, non seulement à l’occasion de réunions de formation périodiques, mais aussi à travers la conception de projets selon les méthodes et le charisme de Meter. »

    « D’ailleurs, a-t-il fait observer, Meter n’est pas née d’un problème urgent de pédophilie dans l’Eglise, mais cette association a été créée il y a une vingtaine d’années, dans la communauté paroissiale dont je suis le curé, pour donner des réponses concrètes dans une vision pastorale de proximité pour les personnes qui ont été violées, par des prêtres ou par d’autres. Nous avons promu de nouvelles normes législatives, nous mettons notre compétence au service des Parlements italien et européen et nous avons collaboré avec le Japon et d’autres pays pour rendre plus efficaces les actions contre la pédophilie. Nous savons que nous faisons déjà beaucoup, mais nous devons faire encore plus. » 

  • Ne pas se laisser enfermer dans la pensée binaire

    IMPRIMER

    Natalia Trouiller a publié sur son blog, lundi dernier, une note excellente à propos de la "pensée binaire" :

    On a beaucoup vu, durant ce débat (celui du "mariage pour tous" ndB), les deux parties en présence s'accuser mutuellement d'être le vassal de la « pensée unique ». Le danger qui guette notre société, à mon sens, n'est pas qu'elle se retrouve enfermée dans une pensée unique, quelle qu'elle soit. La segmentation (dont les communautarismes en plein essor ne sont qu'une facette) à l’œuvre dans notre monde fait que ce risque d'uniformisation générale de la pensée se pose à mon sens assez peu. Par contre, ce qui nous menace, c'est la pensée binaire. Soit blanc, soit noir. Si tu es contre l'avortement, ça veut dire que tu es pour que des femmes meurent en couches. Si tu défends l'idée qu'il est scandaleux d'enfermer en centre de rétention administrative des enfants dont les parents n'ont pas de papiers, c'est que tu es pour l'envahissement de nos frontières. Si tu es contre le mariage gay, tu es homophobe. Or, la jeune génération des catholiques présents dans les récentes manifestations ont ceci en commun qu'ils refusent cette pensée binaire. L'idée, finalement, que le message chrétien se réduit à une seule de ses parties. Pour faire court : doctrine morale d'un côté, doctrine sociale de l'autre. Et c'est une excellente nouvelle.

    Lire l'entièreté de cette note

  • Le retour des cathos décomplexés ?

    IMPRIMER

    C'est ce à quoi, loin de ce que l'on connaît chez nous, on assisterait en Outre-Quiévrain, à en croire le Nouvel Obs comme on le souligne ICI : 

    Les cathos décomplexés c’est maintenant

    "Dans une église bondée, les jeunes gens, moyenne d’âge 20-25 ans, s’agenouillent devant le saint sacrement comme les bigotes d’autrefois. L’encens brouille la vue, et le choeur entonne un chant latin repris par une assemblée sagement recueillie. Non, nous ne sommes pas chez les traditionalistes de la Fraternité Saint-Pie-X, mais à l’une des cérémonies dominicales destinées à la jeunesse francilienne." Un article du Nouvel Observateur nous montre que la jeune génération de catholiques est en train de pousser vers la sortie la génération soixante-huitarde (ou post-conciliaire, c’est selon). En voici quelques extraits symptomatiques qui, malgré le ton de l’article, font plaisir à lire :

    On les croyait effacés, et de fait ils nous étaient devenus invisibles. Depuis six mois, on les découvre par centaines de milliers battant le pavé sans relâche contre le mariage gay, veillant à la lumière des bougies sur les Invalides, créant happening sur happening grâce à la force de leurs réseaux, formant le gros des troupes de ces défenseurs acharnés de la famille dite traditionnelle. Sont-ils des « échappés de « La vie est un long fleuve tranquille », comme l’a railleusement écrit un Karl Zéro excédé à sa belle-sœur Frigide Barjot, chef de file des « anti » ?

    Lire la suite

  • cours philosophiques: l’arroseur arrosé

    IMPRIMER

    Dans « La Libre » d’aujourd’hui, le constitutionnaliste Marc Uyttendaele s’inquiète du devenir d’un projet cher aux milieux de la « libre » pensée et du monde laïc belges. Extrait :

     « Sur le plan juridique, il est désormais acquis que les écoles officielles doivent organiser des cours de religion et de morale, mais nul ne peut être contraint de les suivre, le cours de morale n’étant plus, depuis la consécration de la laïcité dans la Constitution, un cours résiduel.

    Sur le plan économique, il existe, à charge de la Communauté, un nombre important de professeurs de religion et de morale qui ne sont pas forcément à même de dispenser d’autres enseignements.

    Face à cette équation, la ministre de l’enseignement obligatoire propose d’organiser, à côté du cours engagé de morale laïque, un cours de morale neutre. Celui-ci serait destiné à tous les élèves qui ne se reconnaissent ni dans une religion reconnue, ni dans la laïcité organisée. Cette formule, juridiquement incontestable, n’en est pas moins insatisfaisante.

    En effet, elle ne permet pas de combler, au bénéfice de l’ensemble des élèves, le vide qui a été dénoncé. Ceux-ci continueraient à suivre un cours de religion ou de morale, mais seraient privés du droit de recevoir un enseignement objectif et critique sur l’ensemble des religions et des courants philosophiques.

    D’autres solutions existent. En vertu de la Constitution, les élèves ont droit, tout au long de l’obligation scolaire, à une éducation religieuse ou morale. La Constitution ne quantifie pas ce qui est recouvert par cette éducation et partant ne la cantonne pas dans un carcan horaire. Autrement dit, rien n’impose que deux heures soient consacrées hebdomadairement, pendant douze ans, à des cours de religion ou de morale.

    L’exigence constitutionnelle serait, par exemple, parfaitement respectée si au début de l’obligation scolaire, ces cours étaient dispensés deux heures par semaine pour être réduits au fur et à mesure du temps, et ne plus l’être qu’une heure par mois à la fin des études secondaires. En faisant ainsi de la place dans la grille horaire, tous les enfants pourraient bénéficier d’un enseignement objectif consacré à l’histoire des religions et à la philosophie.

    Ils seraient ainsi mieux armés pour comprendre la société dans laquelle ils vivent, quitte à pouvoir porter, librement, un regard critique sur les convictions de leurs propres parents.

    Le problème économique n’est évidemment pas insoluble. Une solution parmi d’autres consisterait à ne pas remplacer les titulaires des cours de morale et de religion qui prennent leur pension et d’associer, dans une phase transitoire, ceux qui sont encore en fonction au nouvel enseignement. Ils pourraient ainsi venir exposer à tous les élèves les éléments objectifs relatifs au culte ou au courant philosophique qui est le leur, à charge pour de nouveaux professeurs, formés à cette fin, de délivrer aux mêmes élèves un enseignement objectif et critique.

    Bref, la création d’un cours de morale neutre est une fausse bonne idée. Il s’agit, en quelque sorte, d’une réponse a minima aux objections juridiques qui ont été soulevées à l’encontre du système actuel. Une telle réforme revient en quelque sorte à sortir une vieillerie du grenier, à en faire une réparation de fortune et à la replacer là où on l’avait trouvée. Le moment est venu d’oser une grande réforme en offrant à tous les élèves des écoles francophones une plus grande connaissance des religions, une plus grande culture et un bagage critique. La société de demain ne pourra en être que meilleure. »

    Ici : Le cours de morale neutre, "une fausse bonne idée"

    Recadrons le débat :

    Tel qu’il est engagé, celui-ci ne concerne pas (encore ?) l’enseignement libre (c'est-à-dire en fait catholique) qui scolarise la moitié des jeunes belges.

    Le professeur Uyttendaele écrit que si «  les écoles officielles doivent organiser des cours de religion et de morale, nul ne peut être contraint de les suivre, le cours de morale n’étant plus, depuis la consécration de la laïcité dans la Constitution, un cours résiduel ».

    Deux remarques : la laïcité reconnue dont parle le professeur Uyttendaele n’est évidemment pas celle de l’Etat et des pouvoirs publics mais la laïcité philosophique qui est assimilée aux six autres cultes reconnus. Ensuite, est-il si clair que nul ne peut être contraint de suivre ce type de cours ?  La Flandre a effectivement accepté que des parents puissent faire exception de conscience à l'ensemble des cours de religion et de morale, en raison de ce que, en Flandre, on estime le cours de morale insuffisamment neutre. Il ne s'agit donc pas de rendre les cours facultatifs, mais d'acter l'absence d'un cours subsidiaire neutre. Le cas ne semble pas encore s’être posé pour la Belgique francophone.

    Et voici donc la laïcité prise à son propre piège : si certains élèves ne se retrouvent pas dans les cours de religion et de laïcité engagée actuellement dispensés dans l’enseignement officiel, eh bien créons une nouvelle option : un cours de laïcité neutre.

    Ce n’est évidemment pas du tout ce que veulent les tenants de la pensée unique post-moderne : sous le masque de la culture et de la formation à l’esprit critique, ils entendent, au contraire, poser une grande accolade au-dessus de toutes les convictions religieuses ou philosophiques, dont l’enseignement serait progressivement asservi aux valeurs d’un Décalogue officiel. 

    Marc Uyttendaele, Vincent Peillon, même combat ? Oui, mais non vraiment la Belgique n'est pas la France à cet égard...     

  • Idéologie du genre : et on en remet une couche

    IMPRIMER

    C'est ICI :

    On ne naît pas fille ou garçon, on le devient

    L’identité sexuée se construit tout au long de l’enfance. Et ce, au départ de déterminants à la fois biologiqueset environnementaux. Mais il reste encore impossible à ce jour de savoir quelle est la part d’inné ou d’acquis.

    Dans une pièce, ils sont tous rassemblés. Un bébé inconnu et vêtu de manière neutre leur est présenté soit comme garçon, soit comme fille.  (?!) Très vite, les participants à l’expérience décrivent différemment le nourrisson, et interprètent diversement ses comportements selon le genre annoncé. ...

    On peut lire la suite mais c'est sans surprise et tout est permis dès lors qu'on fait abstraction des données de la nature. Il s'agit d'enfoncer le clou qui consiste à occulter les données de nature pour privilégier celles d'une culture censée conditionner l'enfant à une identité sexuelle qui lui serait dictée par son environnement. Ah si nous avions un Molière pour fustiger ces inepties ainsi que le jargon psycho-pédagogique dont elles se parent...

    Voir : http://www.belgicatho.be/archive/2013/04/18/une-enquete-norvegienne-met-a-mal-la-theorie-du-gender-genre.html