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Jeunes - Page 153

  • Le pape face à la pédophilie : tolérance zéro

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    2013-04-05 Radio Vatican 

    Le pape François a demandé vendredi d'agir avec détermination contre les abus sexuels commis par des membres du clergé. Le nouveau pontife recevait le préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Un communiqué du dicastère indique que le Saint-Père a demandé en particulier que la Congrégation, poursuivant la ligne établie par Benoît XVI, agisse avec détermination en ce qui concerne les cas d'abus sexuels. 

    Le Pape souhaite avant tout que soit promues les mesures de protection des mineurs et que l’on vienne en aide à ceux qui, dans le passé, ont subi de telles violences. Il demande également l’application des procédures prévues à l’encontre des coupables. Les conférences épiscopales doivent quant à elles s’engager à formuler et mettre en oeuvre les directives nécessaires dans un domaine qui revêt la plus grande importance pour le témoignage de l’Église et sa crédibilité. 

    Le Pape prie pour les victimes

    Le Saint-Père a assuré que les victimes des abus étaient présentes de manière particulière dans ses prières et l’attention qu’il porte à ceux qui souffrent. Plusieurs autres dossiers traités par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ont également été abordés au cours de cette audience.

  • BXL, 7 juin : veillée de prière au Sacré-Coeur de Lindthout "Les Saints au coeur de l'Europe"

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  • Le naufrage du modèle suédois

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    Fils d’une Suédoise et d’un Danois, le journaliste Viggo Cavling a grandi dans l’un des banlieues touchées par les récentes violences. Il raconte comment les quartiers qui portaient le rêve d’une société progressiste sont devenus des ghettos sans espoir.

    à lire icihttp://www.presseurop.eu/fr/content/article/3826061-comment-ma-cite-coule

  • BXL, 11-13 octobre : 2nd European Encounters

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    Bruxelles - 11 / 12 / 13 octobre 2013

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    Evènement

    Si vous avez entre 25 et 45 ans, 
    Si vous voulez mieux vivre votre foi au quotidien, 
    Si vous voulez donner de l’intelligence à la foi de votre cœur, 
    Alors ces Rencontres sont faites pour vous ! 
    Parlez-en autour de vous, venez nombreux découvrir l’urgence du message du Christ aujourd’hui


    Une rencontre de jeunes adultes chrétiens (25 à 45 ans), de toute l’Europe et impliqués dans la vie de la cité est prévue pour les 11, 12 et 13 octobre 2013 à Bruxelles, cœur de l'Europe.

    Cette 2ème édition se veut particulièrement  interactive. Il s'agira d’un « laboratoire de réflexion et d’échanges ». Les participants auront l'occasion de côtoyer d’importants acteurs de la société apportant leur témoignage de chrétien au cœur du monde scientifique, économique, politique, médiatique et culturel. Ils seront invités à dialoguer et à proposer un regard nouveau sur le  monde de demain. Le trésor de la foi et son application seront au cœur des débats d’autant plus en cette année 2013 consacrée « Année de la Foi ». 
    Ces Rencontres seront courtes mais nous les voulons très intenses afin que les participants retournent à leur quotidien avec un solide bagage d’expériences partagées et un grand désir de s’ancrer plus chrétiennement au sein même de la société.

    Faites passer l’information autour de vous, aussi largement que possible, au travers de vos contacts et listings personnels.  Une invitation à ces Rencontres exceptionnelles devrait pouvoir rejoindre chaque jeune européen ! Notre espoir est que personne ne puisse dire qu’ils n’ont pas entendu parler de cet évènement.

    Vous trouverez en annexe le dépliant contenant le programme et toutes informations utiles. Nous vous invitons également à visiter notre site web et à vous inscrire en ligne. Les inscriptions seront limitées à 400 participants.

    Nous nous réjouissons de vous rencontrer le 11 octobre prochain et  que Dieu vous bénisse!

    Joanna Fabisiak   Elizabeth Drucka Lubecka de Séjournet   Jolanta Bisping Mycielska

    Registration/program - inscriptions/programme : www.european-encounters-2013.eu

  • Quand la théorie du genre s'invite à l'école

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    La théorie du genre s'immisce à l'école

    Source : Le Figaro.fr, Marie-Estelle Pech, Caroline Beyer

    Le principal syndicat du primaire propose des «outils» pour parler des «nouvelles familles».

    «Est-il nécessaire d'apprendre à nos enfants à aimer les travestis?», peut-on lire en boucle sur les réseaux sociaux. L'information bruisse sur les blogs des sympathisants de la Manif pour tous depuis quelques jours. Le livre Papa porte une robe ferait son entrée dans les salles de classe de l'école primaire. La polémique enfle à la suite d'un colloque du Snuipp, principal syndicat enseignant du premier degré, autour du thème «Éduquer contre l'homophobie dès l'école primaire». À l'occasion de cet événement organisé le 16 mai, jour de lutte contre l'homophobie, le syndicat a «mis à disposition» des professeurs des «outils théoriques et pratiques pour avancer». Libre à eux de s'en inspirer ou non. Le rapport de 192 pages déroule de nombreux chapitres, comme «Le genre, ennemi principal de l'égalité» ou «Déconstruire la complémentarité des sexes» et propose une vingtaine de «préparations pédagogiques» et ouvrages «de référence» - dont le fameux livre. «La littérature jeunesse est un support pertinent pour aborder toutes les questions sensibles», affirme Sébastien Sihr, secrétaire général du syndicat, avant de préciser qu'il s'agit de «suggestions» sans lien avec les programmes scolaires. «Le livre Papa porte une robe permet d'aborder les questions de sexisme et d'homophobie, qui sont liées», poursuit-il.

    Lire la suite sur le site du Figaro

  • "Seulement" 1,5 million de personnes aux JMJ de Rio ?

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    D’Aymeric Christensen, sur le site de l’hebdomadaire “La Vie”

    “A moins de deux mois du début des Journées mondiales de la jeunesse, qui se tiendront cette année à Rio de Janeiro du 23 au 29 juillet, moins de 300.000 inscriptions auraient été enregistrées par l'organisation.

    Selon le journal brésilien Folha de S. Paulo, ce chiffre agit comme un indicateur du nombre final de participants, qui pourrait de ce fait ne pas dépasser 1,5 million de jeunes. Ces deux dernières années, le chiffre de 4 millions de personnes avait été évoqué pour cet événement. La crise économique mondiale fait partie des raisons invoquées pour expliquer le nombre relativement faible d'inscrits à l'heure actuelle, par rapport aux prévisions. Beaucoup de jeunes pourraient d'ores-et-déjà avoir renoncé au voyage en raison de son coût, d'autant que le Brésil serait « aujourd'hui considéré comme un pays où la vie est chère », avance la presse brésilienne.

    Quant aux catholiques brésiliens eux-mêmes, ils se partageraient entre ceux qui viendront effectivement aux JMJ de Rio et ceux qui opteraient plutôt pour la visite du pape François – premier pape issu d'Amérique latine – au sanctuaire Notre-Dame d'Aparecida, où il est attendu le 24 juillet.

    S'il venait à se confirmer en juillet, le chiffre d'1,5 million de participants placerait tout de même Rio de Janeiro parmi les plus importantes Journées mondiales de la jeunesse en terme de fréquentation, depuis leur création en 1984 par Jean-Paul II. Loin derrière les 5 millions de jeunes présents à la messe à Manille en 1995, elles demeureraient trois fois plus importantes que les JMJ de Sydney (2008), et donc équivalentes aux précédentes, à Madrid en 2001

    Seulement" 1,5 million de personnes aux JMJ de Rio ?

    Toutes ces grandes parades et ces chiffres ont-ils un sens ? Aux dires de témoignages proches, les Philippines sont, aujourd’hui, la proie d’une baisse certaine du rayonnement de la foi catholique… 

  • JMJ de Rio: sous le battage médiatique, un test majeur pour le pape François

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    Dans exactement deux mois, le Pape François fera son premier voyage intercontinental à Rio de Janeiro, au Brésil, pour les Journées mondiales de la Jeunesse . Quatre défis qui attendent le nouveau pontife sur cette sortie, et aussi nombreux que soient les visuels séduisants et les témoignages émouvants que génère le voyage, le triomphe n'est pas forcément évident.

    Commentaires sous la plume de John L. Allen Jr., traduits par les soins du site « Benoît et moi » (extraits) :

     Relations Eglise-Etat

    (…) Sur les 21 nations considérées comme constituant l'Amérique latine, 14 sont actuellement gouvernées par les partis de gauche, y compris le pays hôte de François, le Brésil.

    La question essentielle pour l'Église est de savoir si elle peut se tailler des relations constructives avec ces gouvernements, ou si les liens seront rompus par des différends sur la politique sociale. François a une certaine expérience dans ce domaine, ayant eu une relation notoirement ambivalente avec le gouvernement de Cristina Kirchner en Argentine, en particulier sur le mariage gay. À bien des égards, le Brésil est un banc d'essai idéal.

    Lorsque la présidente Dilma Rousseff a été élue en 2010, c'était au-dessus de l'opposition des évêques du pays, principalement ancrée dans les craintes qu'elle ne légalise l'avortement (…). Depuis l'élection, cependant, il n'y a pas vraiment eu d'affrontement titanesque Eglise/Etat. Rousseff a reculé dans son soutien à l'extension des droits à l'avortement, et l'année dernière elle a fait voter un loi controversée sur les registres de grossesses, rejetée par des groupes pro-choice pour un tas de raisons, y compris parce qu'elle définissait le foetus comme une personne. En outre, Rousseff s'oppose au mariage homosexuel, favorisant plutôt les unions civiles - en substance la même position que le Cardinal Jorge Mario Bergoglio en Argentine. De nombreux analystes accusent Dilma Rousseff d'aller vers le centre, en raison de pression non seulement de la part des catholiques, mais aussi des mouvements évangéliques et pentecôtistes de plus en plus influents du Brésil .

    En termes de politique économique, un Pape qui aspire notoirement à «une Église pauvre pour les pauvres» devrait trouver un peu plus de matière à applaudir (…).Les statistiques du gouvernement disent que 28 millions de personnes sont sorties de la pauvreté, tandis que 36 millions de Brésiliens sont entrés dans la classe moyenne. Dans l'ensemble, ceci a été réalisée sans sacrifier la compétitivité; en dépit d'un récent ralentissement, la croissance du PIB au Brésil a été en moyenne de 4,5 pour cent par an au cours de la dernière décennie.

    Toutes choses considérées, Rousseff et son Parti des travailleurs se profilent comme le type de régime de centre-gauche avec lequel le pape doit être en mesure de faire des affaires (…).

    Le défi évangéliste et pentecôtiste

    Le plus grand réalignement religieux de la fin du 20e siècle a sans doute été la transition de l'Amérique latine, passant d'une région catholique homogène à un marché religieux concurrentiel, principalement à cause des gains massifs chez les pentecôtistes et les évangéliques. À un moment donné, dans les années 1990, les évêques latino-américains estimaient qu'ils perdaient 8.000 personnes chaque jour vers ces divers mouvements protestants. Cette réalité met François face à trois tests distincts :

    - Tout d'abord, les évêques latino-américains ont réfléchi sur les nouvelles réalités du continent dans un documents adopté lors de leur réunion de 2007 à Aparecida, au Brésil, le coeur de ce qui était l'appel à une «Grande Mission Continentale». L'idée était de faire revivre l'énergie évangélique de l'Église catholique, rompant avec le modèle clérical d'ouvrir les portes et d'attendre que les gens se présentent, et de dépasser le pentecôtistes en termes d'agitation missionnaire de rue. Bergoglio fut l'un des principaux auteurs de ce document et il reste cher à son cœur, comme en témoigne le fait qu'il en a présenté une copie à tous les dirigeants latino-américains qu'il a rencontrés depuis qu'il est devenu pape (…).

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  • Quand la langue parlée par Jésus s'invite au lycée

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    Source : le figaro - étudiant 

    Pour la première fois, des élèves d’un lycée de Sarcelles étudient l’araméen, une des plus vieilles langues au monde, aujourd’hui menacée.

    «Shlama lokun!» clament-ils en coeur pour se saluer. Depuis janvier dernier, ils sont une vingtaine de jeunes de seconde, première et terminale à se presser au cours d’araméen moderne. Le lycée Jean-Jacques Rousseau de Sarcelles est le premier en France à initier ses élèves à cette langue vieille de 3000 ans.

    Parlé par 500.000 personnes dans le monde, l’araméen est surtout connu pour être la langue de la Bible. «C’était la langue parlée en Palestine à l’époque du Christ... Mais contrairement à ce que les gens pensent, elle n’est pas morte. Elle n’a jamais cessée d’être parlée depuis 3000 ans», explique le professeur et linguiste, Pablo Kirtchuk.

    Autre langue, autre écriture. Apprendre tout l’alphabet araméen pourrait en décourager certains. Pourtant le cours est facultatif et ne rapporte aucun point. Les élèves sont là par pur plaisir. Si bien que l’araméen est même devenu plus populaire que l’hébreu dans ce lycée très attaché à l’enseignement des langues.

    Apprendre à écrire la langue qu’ils parlent depuis l’enfance

    Pourquoi ces élèves de la banlieue parisienne se ruent apprendre la langue des apôtres venue des confins du Proche-Orient? Parce que pour certains, «c’est la langue de leur famille», explique le professeur Pablo Kirtchuk à l’AFP. Car à Sarcelles vit une importante communauté assyro-chaldéenne originaire du sud est de la Turquie et du nord ouest de l’Irak depuis plus de trente ans maintenant. L’araméen est donc toujours d’actualité.

    De nombreux jeunes le parlent à la maison mais «n’ont jamais eu l’occasion d’en apprendre l’écriture ou la grammaire», souligne M. Kirtchuk, qui dit vouloir avant tout «faire mieux comprendre la langue» à ses élèves. L’enseignement porte ses fruits. Melody se réjouit d’apprendre l’origine et l’écriture de mots qu’elle prononce depuis son enfance. «C’est étrange car c’est une langue qu’on parle parfois depuis tout petit, mais sans pour autant bien la connaître», souligne-t-elle.

    «L’araméen c’est notre patrimoine, il faut le préserver», déclare fièrement Joni, 16 ans, qui n’est pas de ce lycée mais vient spécialement pour ce cours. Son enseignement et sa pratique se sont étiolés au fil des migrations de la communauté. Aujourd’hui, selon l’Unesco, l’araméen est une des 3000 langues en danger.

    Pas d’option au bac pour le moment

    À raison d’une heure de cours hebdomadaire, cet enseignement ne fait pas encore l’objet d’une option au bac ,contrairement à l’hébreu. «Cela ne rapporte pas de points. Mais ça valorise et reconnaît la culture de la communauté chaldéenne. On est plus sur de la découverte et de l’accompagnement personnalisé que sur un programme d’enseignement officiel», explique le proviseur du lycée Philippe Bonneville.

    L’an prochain, il souhaite développer cet enseignement, en augmentant les effectifs jusqu’à trente élèves. Pour en faire une option au bac ,le professeur Pablo Kirtchuk a bon espoir. «On espère que ça viendra», souligne-t-il, en tout cas, l’araméen le mérite».

  • Que cache la refondation de l'école publique française ?

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    France: décryptage du projet de loi sur l'éducation
    Discussion au Sénat

    Grégor Puppinck

    STRASBOURG, 24 mai 2013 (Zenit.org) - Que sait-on du projet de M. Vincent Peillon de Refonder l’école de la République qui est actuellement en discussion au Sénat ? Pas grand-chose concrètement.

    Le texte du projet de loi rend obligatoire l’enseignement des « valeurs de la République » et de « l’esprit critique » qui feront maintenant partie du droit de tout enfant à l’instruction, même pour les enfants bénéficiant d’une instruction privée hors contrat ou à domicile (nouvel article L131-1-1).

    Le projet de loi remplace en outre le cours d’instruction civique par un « un enseignement moral et civique » visant à faire « acquérir aux élèves le respect de la personne, de ses origines et de ses différences, de l'égalité entre les femmes et les hommes ainsi que de la laïcité. » (nouvel article L311-4). Cet« enseignement moral et civique vise notamment à amener les élèves à devenir des citoyens responsables et libres, à se forger un sens critique et à adopter un comportement réfléchi. Cet enseignement comporte, à tous les stades de la scolarité, une formation aux valeurs de la République, à la connaissance et au respect des droits de l'enfant » (nouvel article L. 312-15).

    Quant à l’école primaire, le texte adopté par l’Assemblée nationale en première lecture indique que « Elle assure les conditions d'une éducation à l'égalité de genre. Elle assure conjointement avec la famille l'éducation morale et civique, qui comprend obligatoirement, pour permettre l'exercice de la citoyenneté, l'apprentissage des valeurs et symboles de la République et de l'Union Européenne, notamment de l'hymne national et de son histoire. »

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  • France : une nouvelle génération catholique plus identitaire

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    D’Aymeric Pourbaix dans l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » :

    Qu’y a-t-il de changé en France depuis sept mois que la jeunesse catholique, avec d’autres, arpente le pavé pour défendre la famille ? En premier lieu, la découverte par ces jeunes qu’avoir la foi ne suffit pas. Que leur identité chrétienne assumée doit aussi se traduire dans le domaine social, culturel, et même politique. Et donc qu’« on ne peut être chrétien à temps partiel », comme l’a si bien résumé le pape François dans son audience du 15 mai. « La vérité du Christ qu’est ­l’Esprit Saint », ajoutait-il, doit imprégner « totalement notre quotidien ».

    Cela est certes une nouveauté toute relative : il ne s’agit en fait que d’une simple redécouverte de la mission des fidèles laïques, celle que promurent saint François de Sales et tous les papes modernes. À l’instar de Pie XII, lorsqu’il affirmait que de « la forme que l’on donne à la société, conforme ou non aux lois divines, dépend et dérive le bien ou le mal des âmes ». Cette inspiration fut également celle, par exemple, des premières grandes années de l’Action catholique, lorsqu’il s’agissait de « refaire chrétiens nos frères ».

    Jusqu’à présent, la génération de ces jeunes catholiques, répondant à l’appel de la « nouvelle évangélisation », semblait se définir uniquement par un intense renouveau spirituel. Très ancrés dans la prière, fréquentant assidûment les ­sacrements et l’adoration eucharistique, un zèle missionnaire ardent… Il semble que ce zèle déborde désormais les frontières des chapelles et des communautés, pour promouvoir le « règne social du Christ » (encyclique Quas ­primas de Pie XI) dans l’ensemble de la société. Laquelle se trouvera certainement ragaillardie par ce sursaut de ­jeunesse et d’enthousiasme !

    Car ces jeunes n’ont pas les « pudeurs » de leurs anciens, à l’endroit de cette fameuse laïcité « à la française ». Une ­laïcité jusqu’à présent intégrée par les catholiques eux-mêmes, et qui neutralisait la religion en la cantonnant au domaine privé. Concrètement, cet enfouissement a conduit à rogner les ailes de toutes les œuvres dites « sociales » de l’Église : hôpitaux, écoles, patronages, mouvements de jeunesse, etc. Certaines ont subsisté, mais sont souvent trop dépendantes des subsides de l’État.

    La véritable nouveauté de ce mou­vement, c’est ainsi la découverte que ­s’assumer comme catholique partout et tout le temps n’est pas un obstacle, au contraire, pour convaincre largement. Dans un monde déboussolé, c’est une force et une cohérence qui emporte la conviction, et peut changer la donne politiquement dans les années à venir, que ce soit pour la promotion d’une culture de vie, la protection de la famille et des plus faibles, ou encore la recherche d’une économie à taille humaine.

    P.-S. : La validation par le Conseil ­constitutionnel de la loi Taubira ne rend que plus nécessaire la poursuite de ce ­mouvement. Rendez-vous le 26 mai.

    Ici  Génération Manif : l’espoir pour tous

    Au-delà des « chapelles tradis », qui ont leurs limites (idéologiques et autres)…

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (21/5/2013) : procréation/alcool/amnesty

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    Sommaire

  • Pèlerinage de Pentecôte Paris-Chartres : c’est parti…

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    C’est, chaque année, l’événement phare du monde de la tradition catholique (plus de dix mille participants) : Paris-Chartres (les tradis  « Ecclesia Dei ») et Chartres-Paris (les tradis de la mouvance « Saint-Pie X »).  

    Dans l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » Hervé Rolland, vice-président de Notre Dame de Chrétienté, qui organise le 31e pèlerinage de Pentecôte de Paris à Chartres, du 18 au 20 mai,  répond à trois questions :

    Comment accueillez-vous ceux qui font le pèlerinage pour la première fois ?

    Le chef de chapitre rencontre les nouveaux avant le pèlerinage. À raison de trois ou quatre, parfois plus, les nouveaux sont répartis dans les différents chapitres (groupes de cinquante pèlerins en moyenne). Le chef de chapitre vérifie que les nouveaux aient de bonnes chaussures et de quoi se nourrir correctement pendant les trois jours. Enfin, pour ceux qui appréhendent de faire cent kilomètres en trois jours, une possibilité est offerte de ne marcher qu'une journée.

    Parmi eux, y en a-t-il qui ne pratiquent pas la forme extraordinaire du rit romain ?

    Ceux qui ne pratiquent habituellement pas la "messe traditionnelle" représentent un pèlerin sur trois. Du côté des prêtres accompagnants, sur un total de cent trente, les prêtres diocésains dont ce n'était pas la culture sont même une quarantaine ! Ce qui en fait le groupe de prêtres le plus nombreux à participer au pèlerinage. De leur côté, les laïcs bénéficient d'une présentation de la forme extraordinaire au cours d'un topo qu'ils reçoivent avec les autres membres de leur chapitre. Mais au cours du pèlerinage, il y a plus de questions sur l'Église et la morale que sur la forme de la messe. C'est pourquoi on n'hésite pas à reprendre les bases : qu'est ce que la Trinité, l'Église la Messe ...

    En plus du thème du pèlerinage ?

    Avoir un thème - cette année l'éducation, troisième point non négociable après la défense de la vie et de la famille abordée en 2011 et 2012 – n'empêche pas de reprendre les bases: en trente ans, le profil des pèlerins a changé. Avant, 95 % pratiquaient la "messe traditionnelle", et la catéchèse de base était connue à 100%. Ce n'est plus le cas non plus: un pèlerin sur dix est un recommençant. Ceux-là ne se posent même pas la question du rite.

    Propos recueillis par Guilhem Gargnies

    Ici : Chartres  les nouveaux pèlerins de la Pentecôte

    Un signe de pérennité : s’ouvrir aux « recommençants » et aux autres, pour mieux faire connaître son propre charisme : la chrétienté n’est pas une forteresse hérissée de créneaux.