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liturgie - Page 124

  • A Liège le samedi 19 novembre 2016 à 16 heures : deux chorales polonaises chantent le Petit Office de l’Immaculée (XVe siècle). A l’orgue : François Houtart.

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    A Liège, le samedi 19 novembre 2016 à 16 heures la chorale « Liquescentes » de Poznań et le « Studium » de Musique sacrée de Lódz chantent  le Petit Office de l’Immaculée (XVe siècle) à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132).

    Le Petit Office de l’Immaculée Conception est  une version populaire condensée des offices de Matines, Prime , Tierce, Sexte, None, Vêpres et Complies de la liturgie catholique. Sa composition est attribuée au franciscain milanais Bernardin de Busto (XVe siècle) mais c’est au jésuite espagnol saint Alphonse Rodriguez ( XVIe  siècle)  qu’on doit surtout sa diffusion  au temps de la Contre-Réforme. Les prières de ce Petit Office ont été approuvées solennellement par un bref du pape Pie IX, dans la foulée de la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception (1854).

    L’Ensemble vocal polonais  « Liquescentes »  qui interprète ce Petit Office  avec le « Studium » de musique sacrée de Lódz s’est constitué en octobre 2004, lors de la Semaine de la Culture Chrétienne organisée par les Pères dominicains à Poznań . Il se spécialise dans l’exécution et la propagation du chant grégorien et collabore avec les Pères de l’abbaye bénédictine de Triors en France.

     François Houtart tiendra les parties d’orgue dans cette prestation. Il a été l’élève d’Hubert Schoonbroodt au Conservatoire royal de Bruxelles et a travaillé avec des  maîtres de l’orgue tels que Jean Guillou, Carlo Hommel,  Jean Boyer ou  André Isoir  et poursuivi une carrière internationale qui l’a mené dans quatorze pays enropéens, au Canada et en Amérique latine.

    P.A.F. : libre

    Autres renseignements : tel 04.344.10.89 ou email sursumcorda@skynet.be

    JPSC

  • L'unité des catholiques en péril ?

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    De Guillaume Bernard sur aleteia.org

    L’unité perdue des catholiques ?

    Certains, dans l’Église catholique, ne semblent pas avoir saisi la véritable nature du phénomène traditionaliste.

    L’incompréhension des prélats de l’Église face au phénomène traditionaliste conduit à des conflits où s’entremêlent enjeux de pouvoir, incompréhensions doctrinales et faux-semblants pastoraux. Cette division entre catholiques est d’autant plus troublante qu’elle vient, non de la base, mais de la tête supposée assurer la concorde. Elle rejoint une situation généralisée dans la société de distorsion entre le peuple et les élites dirigeantes.

    De récentes affaires, toujours en cours, montrent qu’il existe en France des prélats pour essayer de tourmenter les catholiques attachés à la célébration traditionnelle des sacrements et, en premier lieu, de la messe. Les textes pontificaux de 1988 et de 2007 ne laissent pourtant aucun doute sur l’obligation (et non la simple possibilité) des institutions catholiques d’accéder à la demande des fidèles réclamant la forme dite « extraordinaire » du rite romain, la messe « tridentine » n’ayant jamais été abrogée. Et pourtant, il semble que – par des moyens directs (intention, envisagée au moins un temps, de vendre un lieu de culte appartenant au diocèse) ou détournés (acceptation de la fermeture par la mairie propriétaire pour y réaliser des travaux) –, certains hauts dignitaires de l’Église soient prêts à semer la division et à prendre l’initiative d’ouvrir les hostilités.

    Lire la suite sur aleteia.org

  • Liturgie : il faut relativiser les propos du pape François

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    Nous avons publié ici : François : "Vatican II et Sacrosantum Concilium doivent être appliqués tels quels" l’interview  accordée  par le pape François au  directeur de la « Civilta Catholica », le  père jésuite Antonio Spadaro,  sur la liturgie, le rite extraordinaire, le rapport à la tradition, la politique et populisme : des propos, formulés  dans un style qui rappelle aux plus anciens d’entre nous celui des années « postconciliaires ». Ils suscitent la réflexion suivante, exprimée sur son blog par le Père Simon Noël , moine de l’abbaye belge de Chevetogne :  

    "Le Saint Père a l'habitude d'accorder régulièrement des interviews, soit dans l'avion lors de ces voyages, soit à des journaux en d'autres moments. La dernière en date, au P. Spadaro, a déjà fait couler beaucoup d'encre, notamment chez ceux qui s'intéressent à l'état de la liturgie dans l’Église latine.

    Cette question de la liturgie me tient à cœur. Aussi je vous fait part de quelques impressions personnelles sur cette récente interview.

    La première chose à dire, et qui relativise beaucoup de choses, est que ces interviews ne constituent pas des actes du magistère. Le pape ne parle pas ici à toute l’Église en tant que pape, pasteur et docteur universels. Il parle en tant que personne privée. Ses dires ne sont nullement dépourvus d'intérêt, car ils nous permettent de mieux connaître sa vision personnelle des choses, et la vérité peut toujours sortir du choc des idées. Mais les paroles du pape dans ce contexte n'ont pas la force contraignante des documents magistériels, comme la constitution conciliaire Sacrosanctum Concilium, l'instruction Liturgiam authenticam ou le motu proprio Summorum Pontificum.

    Ceci dit, voyons de plus près certaines choses dites par le Saint Père.

    Il rejette la notion de réforme de la réforme. Mieux vaut en effet à l'avenir laisser tomber ce concept dans les débats liturgiques. Cette notion est en effet ambiguë car elle peut dans certains esprits être un vêtement qui recouvre en fait le rejet de la réforme conciliaire. Il est vrai que cette réforme a eu de bons fruits mais aussi de mauvais. Tout un discernement est donc à faire au cas par cas. Plutôt donc que de vouloir une réforme de la réforme qui serait un retour en arrière, il serait préférable de revenir à et d'étudier la réforme, telle que l’Église l'a vraiment voulue, dans ses documents les plus officiels. Tout ce travail serait beaucoup plus fructueux qu'une stérile opposition de principe aux propos du pape.

    Il faut donc comprendre les paroles du pape comme une adhésion ferme à la réforme mais aussi comme un appel à se pénétrer des enseignements authentiques de l’Église, par exemple sur la place du latin et du chant grégorien, sur la qualité des traductions liturgiques, sur le caractère sacré que doit garder une célébration, sur la place du silence dans la liturgie. Là-dessus, le cardinal Sarah fait un excellent travail. On peut aussi convenir que ce que ce dernier a dit sur l'orientation de l'autel ne contient aucune contradiction avec les documents du magistère sur la liturgie. Le cardinal a une position équilibrée et il montre qu'il ne veut nullement agir en désaccord avec le pape. Il dit aussi qu'à long terme ce retour à une liturgie authentique est inéluctable. Car le pape n'est pas seul dans l’Église. Tenons compte aussi des jeunes générations à venir. Dans nos pays, nos assemblées seront de plus en plus constituées de croyants convertis et de personnes qui pratiqueront par conviction personnelle, et qui ne seront pas prêtes à accepter n'importe quoi au niveau liturgique. C'est là la conviction heureuse du cardinal Sarah, son espérance et son pari sur l'avenir.

    On a aussi émis des craintes sur l'avenir de la liturgie tridentine. Il est bien possible que le Saint Père ne voie dans cette liturgie qu'un simple phénomène de mode, auquel il n'attache guère d'importance. Mais là aussi il ne s'agit que de son avis personnel. Mais comme il ne prend pas cela au tragique, faut-il donc avoir des craintes démesurées? Depuis le motu proprio Summorum Pontificum, l’Église veut manifestement que l'on reconnaisse à la liturgie traditionnelle sa valeur magistérielle, sa fonction d'éducatrice de la foi. Elle veut que cette reconnaissance porte aussi des fruits dans notre manière de célébrer le novus ordo. Du reste le pape veut vraiment arriver à une pleine réintégration de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X. Il faut dès lors tout analyser dans un contexte plus global.

    Je regardais hier une vidéo sur la Communauté Saint Martin. Voilà un bon exemple de la fécondité que donne le sens profond de la Tradition de l’Église, dans une véritable fidélité au Siège de Pierre. Leur vie liturgique est profonde, sérieuse, à la fois traditionnelle et ouverte au monde d'aujourd'hui.

    Aussi je demande de relire les propos du pape dans la lumière des enseignements authentiques de l’Église et d'une certaine manière de les relativiser. On a certes le droit de les lire avec un esprit critique mais il faut aussi tenir compte des signes des temps et des imprévus de Dieu. Un mouvement profond de retour à la vraie Tradition est lancé depuis plusieurs années et à la longue c'est lui qui s'affirmera."

    Ref. Les interviews du pape

    L’auteur de la formule « réforme de la réforme » liturgique est le pape Benoît XVI, qui n’est pas le premier venu et a signé, entre autres, maints écrits qui font autorité  sur la manière de concevoir l’esprit de la liturgie.

    JPSC

  • François : "Vatican II et Sacrosantum Concilium doivent être appliqués tels quels"

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    De Marie-Lucile Kubacki sur le site de La Vie, des propos peu susceptibles de rassurer ceux qui sont attachés à la célébration du rite traditionnel, des propos qui s'inscrivent apparemment en faux contre les déclarations du cardinal Sarah :

    Dans une interview accordée au père Antonio Spadaro et publiée dans un livre, le pape François s’exprime avec fermeté sur les sujets qui fâchent : liturgie, rite extraordinaire, rapport à la tradition, politique et populisme. Extraits choisis.

    Dans tes yeux se trouve ma parole, tel est le titre du livre qui sort en Italie ce 10 novembre et regroupe tous les discours, textes, messages et homélies de la période pendant laquelle Bergoglio était archevêque de Buenos Aires. Tout ou du moins ce dont il reste une trace écrite ou dont il était possible de faire la retranscription à partir d’un enregistrement. Un pavé de 950 pages qui s’ouvre par une nouvelle interview, intitulée « Les traces d’un pasteur », donnée au père Antonio Spadaro, jésuite, directeur de la Civilta Cattolica et auteur du premier entretien du pontificat en 2013. L'occasion pour François de revenir sur un certain nombre de sujets d'actualité.

    Le rite extraordinaire

    « La simplicité des enfants, m’évoque, avec les adultes, un rite direct, où tout le monde participe, elle m’évoque des messes paroissiales où on expérimente une telle piété. Me viennent à l’esprit des propositions visant à pousser les prêtres à tourner le dos aux fidèles, à repenser Vatican II, à employer le latin. Et cela pas seulement pour des petits groupes mais pour tous », explique le père Spadaro.

    Réponse du pape :  « Le pape Benoît XVI a posé un geste juste et magnanime pour aller à la rencontre d’une certaine mentalité présente dans certains groupes et parmi les personnes qui, nostalgiques, se sont éloignées. Mais c’est une exception. C’est pourquoi on parle de rite "extraordinaire". L’ordinaire de la messe, ce n’est pas cela. On doit aller à la rencontre de ceux qui sont liés à une certaine manière de prier, il faut être magnanime. Mais l’ordinaire ce n’est pas cela. Vatican II et Sacrosantum Concilium doivent être appliqués tels quels. Parler de la "réforme de la réforme" est une erreur. »

    Commentaire d'un lecteur de belgicatho :

    "Ces propos concernant les supposés "nostalgiques" contrastent avec ceux de Benoît XVI exprimés dans sa lettre accompagnant le motu proprio "Summorum Pontificum", dont voici un extrait: "Aussitôt après le Concile Vatican II, on pouvait supposer que la demande de l’usage du Missel de 1962 aurait été limitée à la génération plus âgée, celle qui avait grandi avec lui, mais entretemps il est apparu clairement que des personnes jeunes découvraient également cette forme liturgique, se sentaient attirées par elle et y trouvaient une forme de rencontre avec le mystère de la Très Sainte Eucharistie qui leur convenait particulièrement." Je suppose que le Cardinal Bergoglio n'a jamais rencontré le public dont il parle, il se rendrait compte qu'il est constitué essentiellement de jeunes adultes! Est-ce à dire que, pour lui, ces gens ne font pas partie des "périphéries"?..."

  • Des prêtres pour les diocèses de demain

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    JPSC

  • Les insuffisances du rituel du baptême

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    Du Père Jean-Régis Fropo sur le site du bimensuel L'Homme Nouveau

    Nouveau Rituel du baptême : le cri d’alarme d’un exorciste

    Dans son ministère de prêtre exorciste le Père Jean-Régis Fropo a fait un double constat : le Rituel du baptême des petits enfants de 1970 a été tant expurgé qu’il ne combat pas l’influence démoniaque pouvant opérer dès la naissance et même dans la vie intra-utérine, comme les sept exemples qu’il donne le montrent.

    J’ai été prêtre exorciste dans le diocèse de Fréjus-Toulon (Mgr Dominique Rey) de 2005 à 2014 et j’ai reçu des centaines de personnes en souffrances diverses et pour des causes souvent mélangées, psychologiques et maléfiques. Plusieurs cas rencontrés dans mon ministère en France et à l’étranger m’ont alerté sur la question du Rituel utilisé lors du baptême des petits enfants. Ces cas sont les suivants.

    Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau

  • Pour restaurer la liturgie : la méthode N'Koué

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    Du site de l'association "Pro Liturgia" :

    Extraits de la Lettre pastorale de Mgr Pascal N’Koué, aux fidèles de son diocèse de Parakou (Bénin) :

    « La prière est une expérience d’amour. Elle est un don de Dieu qui s’accueille dans la foi. Quand on prie on se dit : Dieu est présent, de façon invisible. Il est présent hors de moi et au-dedans de moi. Je me rends disponible pour l’écouter, lui parler et agir. Mais d’abord l’écouter. Car c’est lui la Parole qui sauve. Chacun prie comme il vit, avec ses défauts et ses préoccupations, ses misères et ses atouts, selon son âge, ses échecs et ses espérances. Prier, croyez-moi, c’est le travail le plus difficile.

    La prière chrétienne présuppose la foi. Sans elle, il est impossible de prier et surtout de persévérer. Car “la prière est un combat. Contre qui ? Contre nous-mêmes et contre les ruses du Tentateur qui fait tout pour détourner l’homme de la prière” (CEC, 2725). On comprend le conseil de saint Paul : “Puisez votre énergie dans le Seigneur… Revêtez l’équipement de combat que Dieu vous donne, afin de tenir bon contre les manœuvres du diable, car nous ne nous battons pas contre les hommes, mais contre les forces invisibles, les puissances de ténèbres qui dominent le monde, les esprits mauvais qui sont au-dessus de nous” (Eph. 6, 14). Cet équipement dont il s’agit c’est la vérité, la justice, la paix, la foi etc. C’est exigeant.

    Eh oui, la vie chrétienne n’est pas un fauteuil mousseux bien rembourré, de tout repos, fait pour les invertébrés. C’est réellement un combat. Ne faisons pas les malins. La prière intérieure ne peut pas être un somnifère, un opium, qui nous endort. Un chrétien flagada et flageolant - c’est-à-dire douillet - est un contresens.

    Pour bien prier on a besoin de silence extérieur, mais surtout intérieur. Ce silence nous dispose à être attentifs à Dieu de façon amoureuse. La découverte du Dieu intérieur, c’est le trésor des trésors. Dieu n’est pas dans les uniformes des fêtes, dans les décors extérieurs, dans les fleurs artificielles, les guirlandes en tissus, dans les voix fantaisistes, dans les danses frénétiques... mais dans le sanctuaire de l’âme. Là est cachée la croissance de notre vie surnaturelle. Dieu est silence. Satan est bruit, faux bruit, tonneau vide. Le goût de l’oraison et de la prière silencieuse ne s’acquiert pas à coup de raisonnement, mais en apprenant à couler le mouvement intérieur de notre âme dans celui de l’Eglise. “Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta chambre, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra” (Mt 6, 6).

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  • L'Histoire du missel romain de ses origines à Summorum Pontificum

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    De la Lettre 567 de Paix Liturgique :

    LE MISSEL ROMAIN, DE SES ORIGINES À SUMMORUM PONTIFICUM

    Par un clin d'œil de la Providence est sorti en librairie, ce jeudi 27 octobre 2016, le dernier ouvrage de l'abbé Claude Barthe au moment même où celui-ci donnait, à Rome, le coup d'envoi du cinquième pèlerinage international du peuple Summorum Pontificum.

    Originalement, le pèlerinage Populus Summorum Pontificum devait s'ouvrir à Nursie mais un double tremblement de terre, survenu la veille au soir, a empêché les pèlerins de rejoindre la ville natale de saint Benoît. C'est donc par une émouvante messe basse célébrée par l'abbé Barthe, qui est l'aumônier du pèlerinage, qu'a commencé ce périple auprès des Tombes des Apôtres. En attendant de revenir, dans nos prochaines lettres, sur cet événement qui a témoigné, une fois de plus, de la jeunesse de la liturgie traditionnelle, nous nous arrêterons cette semaine sur le missel qui la nourrit depuis des siècles et dont le pape Benoît XVI a restitué le libre usage à toute l'Église universelle en 2007.

    En effet, c'est précisément à l'Histoire du missel tridentin et de ses origines que l'abbé Barthe vient de consacrer le volume sorti la semaine dernière aux éditions Via Romana. Afin de vous inviter à la lecture de cette précise et précieuse étude, nous sommes heureux de vous proposer la recension qu'en a faite le site ceremoniaire.net.

    Fidèle à son titre, ce livre étudie son sujet en trois parties distinctes. Partant du développement parfois parallèle de la liturgie de l’église et de la synagogue, la première partie, d’une centaine de pages, examine l’origine tantôt du culte nouveau, réalisation de l’ancien, tantôt des sacramentaires, missels et ordo, tantôt du vénérable canon romain lui-même, sans oublier les abondants commentaires allégoriques tant aimés de l’auteur : « Ce commentaire spirituel de la liturgie commence dans le Nouveau Testament lui-même. On l’a évoqué pour le livre de l’Apocalypse qui précise que les sept lampes sont les sept esprits de Dieu, que les coupes d’or, pleines de parfums représentent la prière des saints, que le lin fin, dont est revêtu l’Époux, signifie la pure vertu des saints. » (p. 99)

    De taille semblable, la seconde partie – débordant parfois le strict cadre du missel pour considérer les tendances musicales et architecturales, le jeûne eucharistique et la disparition des Vêpres dominicales – trace en détail l’histoire du missel depuis celui « dont hérite la Curie au XIe siècle », jusqu’à l’édition typique publiée quelques mois avant l’ouverture du concile Vatican II.Concernant ces ultimes éditions : « Il est étonnant que soient intervenues ces publications, et notamment celle du missel, dans la mesure où une commission préparait déjà activement le projet de texte conciliaire sur la liturgie annonçant une très profonde réforme. Peut-être que les deux préfets successifs de la Congrégation des Rites qui procédèrent à ces publications de 1960-1962 […] ont voulu ainsi dresser une borne témoin. Il était par ailleurs logique de recueillir tout le travail accompli par la Commission de Pie XII pour parvenir à une codification plus claire. » (p. 201)

    La dernière partie du livre, bien plus brève (et qui fournit peut-être une clé de lecture de l’illustration allégorique qui embellit la couverture : la célébration d'une messe solennelle dans les ruines de la cathédrale de Münster en 1946), traite de Summorum Pontificum et de la très curieuse situation que nous vivons, où « cette législation s’adapte bien plus à un état de fait, en le formalisant et en le rationalisant, qu’elle ne le régit. En effet, le missel tridentin tel qu’aujourd’hui restitué, parce qu’il l’a été malgré et même contre une réforme liturgique qui était destinée à le remplacer, se trouve par le fait même en une sorte d’état d’autogestion ». « Au bénéfice de la liturgie anté-conciliaire, se réaliserait ainsi, de manière assez piquante, la fameuse "inversion de la pyramide hiérarchique", chère notamment à Yves Congar. » (p. 220)

    Aujourd’hui une partie grandissante des catholiques reconnaît que la liturgie, tout comme la vie, est transmise et reçue, plutôt qu’inventée par chaque génération ex nihilo. Il s’ensuit que maintes questions liturgiques invitent non seulement des réponses littérales et des réponses allégoriques, mais aussi des réponses historiques, surtout lorsque cette réponse historique ne consiste pas seulement à indiquer la période ou l’auteur de quelque innovation (fût-elle retenue par la postérité ou non), mais aussi les circonstances qui ont présidé à son introduction. Ce précis historique, écrit dans un style lisible qui encourage une réflexion presque allégorique sur son sujet, se complète par d’amples références en bas de page permettant de poursuivre cette méditation, et témoigne non seulement de la maîtrise de l’auteur en ce domaine, mais de son évident amour pour la sainte Messe.

    >>> Claude Barthe, Histoire du missel tridentin et de ses origines, 230 pages, 20 euros, disponbile en librairie et en ligne sur le site de Via Romana.

  • Le pape émérite Benoît XVI redit son soutien à la célébration de la messe « ad orientem »

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    Lu sur le site info catho :

    « Voilà une nouvelle qui va faire couler un peu d’encre. Le pape émérite Benoît XVI s’est dit, une fois de plus, favorable à la célébration Ad Orientem, à l’occasion d’un hommage au patriarche de Constantinople dont le pape François a préfacé l’ouvrage, recueil de divers témoignages.

    Ce n’est pas la première fois que le cardinal Ratzinger (voir L’esprit de la liturgie) puis le pape Benoît XVI exprime son soutien à ce retour à la célébration vers l’Orient, non pas tournée dos au peuple, mais face à l’Orient. Alors que le cardinal Sarah avait déchaîné une foule d’opposition en reprenant ce thème à son compte et invitant les prêtres à célébrer de nouveau vers l’Orient, le pape émérite qualifie cet acte liturgique d’œcuménique.

    « Dans l’orientation de la liturgie vers l’Est, nous voyons que les chrétiens, ensemble avec le Seigneur, veulent progresser vers la rédemption de la création tout entière » 

     « Le Christ, le Seigneur crucifié et ressuscité, est à la fois aussi le “ soleil” qui illumine le monde. La foi elle aussi est toujours dirigée vers la totalité de la création. Ainsi, le patriarche Bartholomée remplit un aspect essentiel de sa mission sacerdotale à travers son engagement vis-à-vis de la création. »

    « Un pasteur du troupeau de Jésus-Christ n’est jamais orienté simplement vers le cercle de ses propres fidèles. La communauté de l’Eglise est universelle également en ce sens qu’elle inclut toute la réalité. »

    Ce n’est que le déploiement de sa conclusion dans l’Esprit de la liturgie:

    La célébration « vers le peuple a transformé la communauté en un cercle refermé sur lui-même ». « De la même manière que la congrégation à la synagogue regardait ensemble vers Jérusalem, de même dans la liturgie chrétienne la congrégation regarde ensemble “vers le Seigneur” », concluait-il. »

    Ref. Le pape émérite favorable à la messe « ad orientem »

    Une controverse jamais éteinte depuis le début des années « conciliaires »…

    JPSC

     

  • Rome : encore un remaniement à la Congrégation du culte divin

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    Lu sur le site « diakonos.be »,  qui cite l’agence I-media :

    Marini.jpgLe pape François a nommé, le 28 octobre 2016, 27 nouveaux membres de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, dont le préfet est le cardinal Robert Sarah. En procédant ainsi, le pontife a largement renouvelé le conseil consultatif de ce dicastère, qui comptait 30 membres fin février 2016.

    Parmi les nouveaux membres, il y a l'ancien cérémoniaire de Jean-Paul II, Piero Marini (photo, au centre) , considéré comme l'héritier de Mgr Bugnini, l'artisan de la réforme de la liturgie au moment de Vatican II, ainsi que les cardinaux Parolin, Stella et Ravasi. On y retrouve également un archevêque français, Bernard-Nicolas Aubertin ainsi qu'un québécois, Gérald Cyprien Lacroix.

    Ref. LE PAPE RENOUVELLE LE DICASTÈRE DE MGR SARAH

     Et exeunt  les cardinaux Burke, Scola, Pell, Ouellet, Bagnasco, et Ranjith …

    JPSC

     

  • Liège : les messes du week-end de la Toussaint 2016 à l’église du Saint-Sacrement

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    LES MESSES DU WEEK-END DE LA TOUSSAINT

    tous les saints.jpg 

    Dimanche 30 octobre 2016 

    10h00, messe en latin (missel de 1962) : fête du Christ-Roi, chants grégoriens et orgue, propre de la messe "Dignus est agnus"

    11h15, messe en français (missel de 1970) : messe du XXXIe dimanche ordinaire, chants grégoriens, orgue et violoncelle 

    Mardi 1er novembre 2016

    10h00, messe en latin (missel de 1962) : chants grégoriens et orgue, propre de la messe « Gaudeamus ».

    11h15, messe en français (missel de 1970) : chants grégoriens, orgue et violoncelle.   

    Mercredi 2 novembre 2016

    18h00, messe en français (missel de 1962) : messe de la commémoration des fidèles défunts, chants grégoriens de la messe de « Requiem », orgue et violoncelle.

    Renseignements : sursum corda, tél. 04.344.10.89

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com 

    JPSC