Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

liturgie - Page 120

  • C'est le jour du Te Deum

    IMPRIMER

    Du Portail de la Liturgie catholique :

    Premiers mots de l’hymne latine d’action de grâces solennelle : « A toi, Dieu, notre louange ». Elle fut composée à la fin du IVe siè­cle ou au début du ve par Nicetas, évêque de Remesiana, ville située en Dacie méditerranéenne (actuellement : bord méditerranéen de la Roumanie). La tradition ancienne nomme cette pièce vénérable l’ « Hymne ambrosienne », car une légende en attribuait la compo­sition à saint Ambroise, inspiré par l’Esprit Saint au moment où saint Augustin sortait de la piscine baptismale.

    Cette doxologie solennelle développe la louange dans le style des Préfaces (elle inclut le Sanctus) : à côté des anges, les apôtres, les prophètes et les martyrs sont conviés à. chanter, avec l’Église de la terre, la Gloire des trois Personnes divines ; l’œuvre de salut opérée par le Christ Rédempteur est résumée, et l’hymne s’achève par une série d’appels empruntés aux Psaumes. Le Te Deum est chanté à la fin de l’office des lectures (Matines ou Vigiles) chaque dimanche et aux jours des Fêtes et des Solennités. Il constitue le chant privilégié des actions de grâces extraordinaires.

  • 8 janvier : Célébration de l'Epiphanie à l'église Sainte-Julienne à Verviers

    IMPRIMER

    Image result for rubens adoration of the magi

    INVITATION

    à la Messe d’Epiphanie

    en l’Eglise Sainte-Julienne de Verviers,

    le dimanche 8 janvier 2017 à 11h

    La Messe sera animée par la Chorale Ste Julienne qui interprètera les œuvres suivantes :

    Kyrie de la messe en sol - Schubert
    Offertoire - Beati Quorum - Stanford

    Sanctus - Mozart K 192 

    Agnus Dei - Victoria missa O magnum Mysterium

    Anamnèse - Ave Verum Corpus – William Byrd 

    Communion - Es wird ein Stern de Christus op 97 - Mendelssohn
    Ave Maria - Rachmaninoff  

    Vous êtes cordialement invités à partager avec nous, après la messe, le vin de l’amitié, la galette des Rois et le Christmas Cake.
    La Chorale Sainte-Julienne

    La chorale Sainte-Julienne aura le privilège d’aller chanter à la basilique Saint-Pierre de Rome le 26 février 2017.

    Cette chorale, où se côtoient jeunes et adultes, anime les grandes fêtes liturgiques en interprétant de belles œuvres du répertoire classique.

    C’est ainsi que nous avons eu l'honneur d’être invités au Vatican

    Nous sommes conscients que pour nos jeunes, cette expérience sera fondatrice. Ils se préparent d’ailleurs avec beaucoup de motivation et d’effort. Ce sont des jeunes talentueux, de tous milieux, qui ont déjà prouvé leur compétence en interprétant notamment le Requiem de Mozart, la Création de Haydn, Le Messie de Haendel, la Passion selon Saint Jean de J. S. Bach, et tout dernièrement, le Requiem de Brahms. Les répétitions ne manquent jamais de mettre en lumière le caractère spirituel de chaque œuvre.

    Les choristes qui vont visiter Rome sont au nombre de  26 et  les coûts de voyage et d’hébergement sont considérables.  Si vous désirez apporter une contribution financière par virement bancaire, votre geste sera très apprécié. D’avance nous vous en remercions.

    Voici les coordonnées bancaires de la chorale :

    CHORALE SAINTE JULIENNE - BE75 3631 0182 2051

  • Fête de l’Epiphanie à Liège, le samedi 7 janvier 2017 à 17 heures en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

    IMPRIMER

     

    Epiphanie 2017.jpg

    Jusqu'à la fin du IVe siècle, l'Épiphanie fut la grande et unique fête chrétienne de la « manifestation du Christ dans le monde ». Elle fait partie des célébrations cardinales de l'année liturgique catholique. 

    La Solennité de l’Epiphanie organisée à Liège le samedi 7 janvier prochain à 17 heures en l’église du Saint-Sacrement, est une fête familiale, avec la procession à la crèche, le partage de la galette des rois et l’échange des vœux pour l’an nouveau au cours d’une réception ouverte à tous. La célébration sera animée par le chœur de chambre « Praeludium », l’Ensemble instrumental « Darius » et l’organiste Patrick Wilwerth.

    Praeludium (2).JPGAu programme : les chants grégoriens de la Fête, des motets polyphoniques pour le temps de la Nativité et des noëls  interprétés au violon et à l’orgue.

    Fondé en 1994 par Patrick Wilwerth, le chœur de chambre Praeludium est un ensemble vocal de haut niveau dont la plupart des membres sont issus des académies de musique de la région liégeoise. Son répertoire va de la musique ancienne à  la musique contemporaine.

    L’Ensemble instrumental Darius tourne depuis 2004 dans toute la Belgique et occasionnellement àLOGO_DARIUS_OK.jpg l’étranger. L’idée est née d’un petit groupe « à géométrie variable » de musiciens désireux de faire renaître la musique de chambre, trop souvent oubliée. Il offre un répertoire varié, allant des grands classiques de la musique du passé à la création d’œuvres nouvelles.

    Patrick Wilwerth est professeur d’orgue au conservatoire de Verviers et directeur musical du chœur universitaire de Liège.

    Une manifestation ouverte à tous. Plus de renseignements : tel. 04.344.10.89 ou sursumcorda@skynet.be

    JPSC

  • Le latin, langue de l'Eglise latine

    IMPRIMER

    mag_101_dec_2016b-page-001.jpg

    Dans son numéro de décembre 2016 qui sort de presse ces jours-ci, le magazine  trimestriel Vérité et Espérance/Pâque nouvelle publié par l'association de fidèles "Sursum Corda" (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) fait paraître ces "Libres propos" que le professeur Paul-Augustin Deproost (U.C.L.) consacre à l'usage liturgique du  latin et du chant grégorien:

    "Une lapalissade qui n’en est plus une (*)

    Le titre de cet article ressemble à une lapalissade. Pourtant, on peut lui opposer une autre évidence : le latin a déserté l’immense majorité des assemblées liturgiques de l’Église latine, qui, en l’occurrence, porte bien mal son nom ; et il n’est pratiquement plus enseigné dans les séminaires, là où sont formés ceux dont la vocation première est précisément l’œuvre de la liturgie. Par ailleurs, sans qu’il soit utile d’entrer ici dans le débat qui distingue les formes ordinaire et extraordinaire du rite romain, on se rappellera cette disposition forte et bien connue de la constitution Sacrosanctum Concilium sur la liturgie : « L’Église reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine. » C’était la première fois dans l’histoire de la liturgie que l’Église identifiait ainsi, au plus haut niveau, le « chant propre » qui doit accompagner la célébration de ses mystères et, accessoirement, la langue dans laquelle ils doivent être célébrés s’ils sont chantés. On sait ce qu’il en est advenu. Dans la plupart des cas, la recommandation conciliaire a tout simplement été ignorée au profit d’innovations musicales et liturgiques risquées sinon erratiques et parfois carrément hérétiques ; mais tout aussi préoccupante est l’attitude qui a consisté à vampiriser le « chant propre » de l’Église pour donner quelque lustre à une célébration par ailleurs fadement vernaculaire où le célébrant et le chœur ne parlent pas la même langue pour s’adresser à Dieu. Car il s’agit bien de cela. Le chant grégorien a été composé sur des textes latins pour être chanté dans des liturgies latines. Toute autre utilisation du « chant propre » de l’Église, aussi louable soit-elle, induit une mutilation de ce chant, car il est étroitement et ontologiquement lié à la proclamation de la parole de Dieu et à la célébration du mystère eucharistique, l’une et l’autre exprimées en latin au moins depuis le IVe siècle. Le chant grégorien est né en même temps que l’usage du latin dans la liturgie de l’Église d’occident ; on ne rompt pas impunément ce lien.

    Lire la suite

  • Dimanche 25 décembre 2016, 10h00 et 11h15 : messes de noël en l’église du Saint-Sacrement à Liège

    IMPRIMER

    Eglise du Saint-Sacrement

    Bd d’Avroy, 132 à Liège 

    nativité fra angelico.jpg

    MESSES DU JOUR DE NOËL

    DIMANCHE 25 DECEMBRE 2016

     

    10h00, messe en latin (missel de 1962)

    Chants grégoriens

    Kyriale de la Missa « Cum Jubilo »

    Propre de la messe du jour de Noël

    Motets polyphoniques anciens:

    In dulci jubilo (Noël d’origine allemande, XIV s. attribué au mystique dominicain Henri Suso, dans la ligne de la devotio moderna et popularisé dans tout l’Occident chrétien)

    Adeste fideles (hymne du XVIIe s.)

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers

     

     

    11h15, messe en français (missel de 1970)

    Chants grégoriens (Messe des anges)

    Noëls populaires : « les anges dans nos campagnes », « il est né le divin enfant », Hymne « adeste fideles »

    A l’orgue, Mutien-Omer Houziaux, (titulaire ém. des orgues de la cathédrale de Liège) et au violoncelle, Octavian Morea (orchestre philharmonique de Liège) 

     

    JPSC

  • Liège: le premier dimanche du mois à l'église du Saint-Sacrement

    IMPRIMER

    Voici le temps liturgique de l’Avent. Que célèbre-t-on sous ce vocable ?  « Adventus », en latin, signifie avènement. En l’occurrence celui du Roi des Cieux. Il est venu : une incarnation dans l’humilité de la crèche. Il vient toujours vers nous : dans le mystère de l’eucharistie. Il reviendra dans la gloire à la fin des temps : car la figure de ce monde transitoire passera. Les chrétiens, depuis l’origine de l’Eglise, ont cette formule de prière : « Marana Tha », Veni, Domine Jesu.

    Une messe dominicale en chant grégorien, avec le concours de l’organiste Patrick Wilwerth et d’un duo de violons assuré par deux membres de l’Ensemble Darius : Anne-Sylvie Primo et Frédéric Vandendunghen. Eglise du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132, dimanche 4 décembre 2016, 10h00.

    Plus de renseignements : 04.344.10.89

    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_2.0.jpg

    Introït du 2e dimanche de l’Avent :

    Populus Sion, ecce Dominus veniet ad salvandas gentes: et auditam faciet Dominus gloriam vocis suae, in laetitia cordis vestri.

    Qui regis Israel, intende: qui deducis velut ovem Ioseph

    Peuple de Sion, voici que le Seigneur va venir pour sauver les nations. Le Seigneur fera entendre sa voix éclatante pour la joie de ton cœur.

    Ecoute, Toi qui règnes sur Israël et conduis Joseph comme une brebis.

     

    JPSC

  • Ordinariats pour les Anglicans: une réception mitigée

    IMPRIMER

    AUMass-elevation.jpgCes uniates d’un nouveau genre sont perçus par les milieux « conciliaires » comme une variante des communautés traditionalistes (photo ci-contre: célébration dans un ordinariat) existant au sein de l’Eglise latine et traités comme tels, souvent avec la même réserve. Un article rédigé  par Paul de Petiville pour l’ « Homme Nouveau » :

    « La constitution Anglicanorum Coetibus a désormais près de sept ans. En promulguant cette constitution, l’objectif de Benoît XVI était de répondre au souhait de certains anglicans de rejoindre l’Église catholique en les intégrant dans des Ordinariats qui seraient créés pour l’occasion. Un certain nombre d’Ordinariats ont donc été créés dans l’ensemble du monde anglophone pour accueillir toutes les communautés qui souhaitaient réintégrer l’Église. En Angleterre, c’est l’Ordinariat Notre Dame de Walsingham qui a été créé en 2011. Cet Ordinariat regroupe à la fois des prêtres et des fidèles de la Traditional Anglican Communion mais également de simples pasteurs anglicans qui sont scandalisés par l’évolution de l’Église d’Angleterre. Ce phénomène d’uniatisme à l’anglaise n’a pas été sans créer de nombreux remous. Du côté anglican, on met les prêtres et les fidèles à la porte des églises. Mais du côté catholique, l’accueil n’est pas été toujours à la hauteur des enjeux. Deux églises ont été données à l’Ordinariat à Londres. Un certain nombre de prêtres étant mariés et ayant une famille, ceux-ci ont accepté de se voir intégrés dans l’église catholique locale mais en abandonnant leurs traditions et leur troupeau. D’autres ont dû acheter des églises en faisant appel à la générosité des fidèles. Enfin certains ont trouvé accueil au sein d’une paroisse existante et peuvent célébrer la messe selon l’usage anglican traditionnel. Ces possibilités de messes sont malheureusement offertes au compte-gouttes. À Birmingham, c’est le premier dimanche du mois qu’est célébrée une telle messe, à Édimbourg le troisième dimanche du mois, à Manchester le quatrième dimanche, etc. Dans certains cas, il n’y a pas de messes le dimanche mais une seule messe le samedi soir. Comme on le voit, l’accueil en milieu catholique ressemble un peu à la manière dont le motu proprio a été appliqué par les évêques en 1988. À partir de 2014, l’Ordinariat a lancé une série de journées portes ouvertes (« exploration days ») visant à faire connaître celui-ci auprès des anglicans. L’ensemble des paroisses ont été mobilisées à chaque fois, les formats variant d’un endroit à l’autre : concert de chant sacré, conférence, visite, service liturgique etc.

    Nous sommes allés interroger le Père John Maunder qui dessert la paroisse Sainte Agathe à Porsmouth.

    Votre paroisse est la première à avoir existé après la mise en place de l’Ordinariat. Pouvez-vous nous expliquer ?

    Père John Maunder : Les débuts ont été un peu compliqués. Cette église était à l’origine une église anglicane qui a été fermée en 1954, en raison du réaménagement du quartier en partie bombardé pendant la Seconde Guerre mondiale. L’église a été classée par le gouvernement comme monument historique, ce qui nous a permis de débuter en 1968 une longue campagne de sauvetage. Pendant ce temps l’Église d’Angleterre continuait son processus de « modernisation » qui la distingue aujourd’hui de moins en moins d’une simple Église protestante. Dans les débuts, l’église d’Angleterre déclarait n’être séparée de l’Église catholique que pour des raisons politiques et non pour des motifs touchant la foi. Ce n’est plus vrai aujourd’hui. Quand la première femme fut ordonnée diacre, j’ai quitté l’Église d’Angleterre pour rejoindre la TAC (Traditional Anglican Communion). À l’époque nous étions présents à Winchester, qui est à une cinquantaine de kilomètres d’ici. Puis l’église de Portsmouth après de nombreux travaux devint disponible et nous nous y installâmes en 1998. Quand Benoît XVI proposa aux anglicans de rentrer dans l’Église catholique tout en gardant leurs propres traditions, nous avons décidé d’accepter. À l’époque, je ne pensais pas que je finirai prêtre catholique. Nous avons donc postulé afin d’être ordonnés en tant que prêtres catholiques et, à ma grande surprise mais aussi à ma grande joie, ma demande fut reçue. Pour nous il y eut peu de changements. Nous avons l’habitude d’utiliser le missel anglais qui est la traduction du missel romain en anglais. Nous avons donc conservé notre rituel suivant en cela la proposition de Benoît XVI de garder nos propres traditions. Jamais Rome ne nous a demandé de célébrer en habit polyester face au peuple. Certains parmi nous ont décidé à la dernière minute de ne pas répondre à l’appel du pape mais la majorité l’a fait. Nous sommes maintenant rejoints par des fidèles catholiques qui préfèrent notre rituel au rite ordinaire latin que l’on trouve dans la plupart des églises du diocèse de Portsmouth. Nous commençons à célébrer des messes en rite romain extraordinaire – aucune messe de ce type n’est permise dans le diocèse -- et la première a eu lieu le 12 août. Pour certaines fêtes solennelles comme la sainte Agathe, la patronne de notre paroisse, la moitié de la messe est en latin. Le reste du temps, la liturgie de l’Ordinariat est en anglais. 

    Lire la suite

  • La nouvelle formule du Notre Père sera en usage dès le 27 novembre... au Bénin

    IMPRIMER

    (Source) Eglise catholique : Le nouveau "Notre Père" en usage dès le 27 novembre 

    La nouvelle version de la prière des chrétiens catholiques "Notre Père" est désormais disponible. Après la validation du Saint siège, elle entre en vigueur le 1er dimanche de l’Avent, c’est-à-dire le 27 novembre 2016. Lire le communiqué de la Conférence épiscopale y afférent.

    Communiqué de la Ceb

    Suite à un travail de biblistes et d’écrivains, la Bible a été retraduite pour un visage liturgique. Cette nouvelle traduction de la Bible, destinée à être utilisée pendant la messe a été validée par le Saint siège avec une nouvelle version de la prière du "Notre Père".
    La nouvelle formule du "Pater", déjà en vigueur dans certaines Eglises locales, met l’accent sur la communion avec le Christ qui a connu la tentation, alors que l’ancienne laissait supposer une certaine responsabilité de Dieu dans la tentation qui mène au péché, comme s’il pouvait être l’auteur du mal.
    Afin de nous conformer aux nouvelles dispositions liturgiques et de sauvegarder la communion avec l’Eglise universelle,
    Nous, Evêques du Bénin, avons décidé l’entrée en vigueur, sur tout le territoire national de la nouvelle formule du "Pater" dont voici le texte :

    Notre Père qui est aux cieux,
    Que ton Nom soit sanctifié,
    Que ton règne vienne,
    Que ta volonté soit faite, sur la terre comme au ciel.
    Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour
    Pardonne-nous no offenses, comme nous pardonnons aussi,
    A ceux qui nous ont offensés,
    Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
    Mais délivre-nous du mal
    Amen

    Cette décision prend effet à partir du 1er dimanche de l’Avent, c’est-à-dire le 27 novembre 2016.

    Fait à Lokossa,
    le 26 octobre 2016
    La conférence épiscopale

    Lire la suite

  • Pour que les deux formes du rite romain puissent s'enrichir mutuellement

    IMPRIMER

    De Mgr Alexander K. Sample, archevêque de Portland in Oregon, dans son sermon prononcé le 30 octobre 2016 en l'église de la Trinité des Pèlerins, à Rome, pour la conclusion du cinquième pèlerinage international du peuple Summorum Pontificum (source : site "Paix liturgique") :

    "Le mystère éternel de la rédemption est aussi renouvelé à chaque fois que nous participons à l'offrande du saint sacrifice de la messe. Le Christ, qui s'est offert pour nous à la fois comme prêtre et victime sur l'autel de la Croix, s'offre désormais, par le ministère des prêtres, de manière non sanglante et sacramentelle sur les autels de nos églises chaque fois que la messe est célébrée.

    Alors même qu'Il pend sur la Croix de notre salut, le Christ-Roi règne triomphant sur la mort. Son mystère pascal, rendu présent par le sacrifice eucharistique de Son corps et de Son sang, est la source de notre sanctification continue dans le culte divin par lequel nous glorifions Dieu.

    Cette réalité est fortement exprimée dans chaque messe, aussi bien dans la forme ordinaire qu'extraordinaire du rite romain. Mais, par ses signes, ses symboles et ses mots, la messe traditionnelle, aujourd'hui appelée forme extraordinaire, l'évoque de manière particulièrement claire et puissante.

    Les prières de la forme extraordinaire, ses gestes rituels et, tout spécialement, l'orientation liturgique du prêtre à l'autel traduisent de façon évidente la nature sacrificielle du saint sacrifice de la messe. Il s'agit indubitablement d'une louange que le prêtre et les fidèles offrent au Dieu tout-puissant pour Sa plus grande gloire et la sanctification de leurs âmes.

    Le pape Benoît XVI a reconnu que la forme ordinaire du rite romain, du moins telle qu'elle est célébrée en de nombreux endroits, manque de cette clarté et de cet éclat. Il a rappelé qu'il ne pouvait jamais y avoir de rupture avec la tradition et que, de ce fait, toute réforme et tout renouveau liturgiques authentiques ne pouvaient que se placer dans la continuité de l'ancienne forme de la Sainte Liturgie. C'est précisément pour cette raison, pour réconcilier l'Église avec son passé, qu'il a promulgué le motu proprio Summorum Pontificum.

    Le désir et la volonté de Benoît XVI étaient que les deux formes du rite romain puissent s'enrichir mutuellement, afin qu'un vrai renouveau de la Sainte Messe soit possible. C'est ce que certains appellent « la réforme de la réforme » de la Sainte Liturgie.

    L'objectif ultime de cette réforme est de manifester plus fortement la souveraineté du Christ-Roi au cours de la Sainte Messe, alors qu'Il s'offre pour notre salut, mystère qui se réalise à chaque célébration. Puisse la messe traditionnelle s'épanouir  dans l'Église afin que beaucoup puissent profiter de cette ancienne forme du rite latin, pour le plus grand honneur et la plus grande louange du Christ-Roi..."

  • Quand le pape François déclare qu’il ne veut pas entendre parler d’une réforme de la réforme liturgique

    IMPRIMER

    C’est en effet ce qu’il a fait savoir au Cardinal Sarah par le truchement du Père Spadaro, directeur de la revue jésuite « Civilta Cattolica ».Commentaire du P. Scalese sur le site « Benoît et moi » (extrait) :

    «  […] Au mois d'octobre a été publié le livre du cardinal Sarah "La force du silence". Avec des tons plus nuancés, cessant de mettre le Pape en cause, le cardinal y réaffirme sa conviction:

    Voici mon espoir: si Dieu le veut, quand il le voudra et comme il le voudra, dans la liturgie, la réforme de la réforme se fera. Malgré les grincements de dents, elle viendra parce qu'il en va de l'avenir de l'Eglise.

    Ces derniers jours, un recueil d'homélies et de discours du cardinal Bergoglio quand il était archevêque de Buenos Aires (1999-2013) est sorti sous le titre Nei tuoi occhi è la mia parola. Le livre est introduit par une conversation du Pape avec le Père Spadaro. En réponse à une question de l'intervieweur, François affirme: «Parler de "réforme de la réforme" est une erreur».

    Eh bien, disons qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Il est vrai que, dans sa dernière intervention, le cardinal Sarah ne confirme pas que le pape lui avait dit de s'occuper de la "réforme de la réforme", mais dans la précédente, il l'avait clairement affirmé. Aujourd'hui, le Pape dit: «Parler de "réforme de la réforme" est une erreur».

    Lequel des deux a raison?

    Mais, en dehors de cette contradiction, qui pourrait être due à un malentendu, ce qui frappe le plus, c'est l'aversion, répandue dans de nombreux secteurs de l'Eglise, envers la simple hypothèse d'une "réforme de la réforme" liturgique. Cela fait longtemps qu'on l'avait compris. Le concepteur d'une "réforme de la réforme" avait été le Cardinal Ratzinger (voir à ce sujet le billet du 27 juin 2010)[Traduction ici: benoit-et-moi.fr/ete2010]) devenu pape, on s'attendait à la réalisation immédiate de son projet. Et au contraire, rien. Et même, dès que commencèrent à circuler des hypothèses de changement, on se hâta de tout nier (comme cela est arrivé après l'intervention du cardinal Sarah à Londres).

    Je commence à penser que le motu proprio Summorum Pontificum de 2007 avait été émis non pas tant, ou pas seulement, pour aller à la rencontre des lefebvristes, mais comme une sorte de "pis-aller", compte tenu de l'impossibilité de parvenir à une "réforme de la réforme". Le cardinal Ratzinger a toujours été convaincu que la co-existence des deux rites est difficile à gérer (voir à cet égard la lettre qu'il a écrite au Dr Heinz-Lothar Barth le 23 Juin 2003 [cf. benoit-et-moi.fr/2014-II]); [ c'est pourquoi il était en faveur d'une "réforme de la réforme", pour que le novus ordo puisse récupérer certains éléments de l'antiquior usus et qu'il puisse ainsi y avoir "un rite romain unique". Compte tenu de l'impossibilité de réaliser la "réforme de la réforme", voilà la libéralisation du vetus ordo, de telle sorte qu'avec le temps , les deux formes du rite romain puissent s'enrichir mutuellement, et qu'on puisse ensuite arriver plus lentement à un nouveau unique rite romain renouvelé.

    Lire la suite

  • Bruxelles, 26 novembre : Vêpres solennelles pour la vie naissante

    IMPRIMER

    Sans titre.jpg

    Sans titre2.jpg

  • Samedi 19 novembre 2016 : consécration de la Pologne au Christ-Roi

    IMPRIMER

    Lu aujourd’hui sur le blog « Salon Beige », ce ‘post’ de Michel Janva :

    Les évêques de Pologne, le président de la République, le Premier ministre, les présidents de la Diète et du Sénat et quelque 100 000 fidèles ont participé aujourd’hui à Cracovie, au Sanctuaire de la Miséricorde Divine, à l’ « Acte d’accueil du Christ comme Roi et Seigneur de Pologne ». Cet acte solennel avait été précédé d’une neuvaine.

    Pologne Christ Roi.jpg

    Début de cet acte :

    "O Roi immortel des âges, Seigneur Jésus-Christ, notre Dieu et Sauveur ! En cette année jubilaire du 1050e anniversaire du baptême de la Pologne, en ce jubilé extraordinaire de la Miséricorde, nous, les Polonais, nous nous tenons devant Vous, avec nos autorités, le clergé et le laïcat, pour reconnaître votre règne, nous soumettre à votre loi, vous consacrer notre patrie et tout notre peuple. [Lire la suite]

    Conclusion de l'acte solennel :

    Pologne Christ Roi bis.jpg

    "Ici, la Pologne, à l'occasion du 1050e anniversaire de son baptême,

    A officiellement accepté la royauté de Jésus-Christ.

    Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit:
    Comme il était au commencement, est maintenant et sera pour toujours. Amen."

    Ref. Consécration de la Pologne au Christ-Roi

    JPSC