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liturgie - Page 6

  • O EMMANUEL (antienne du 23 décembre)

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    O EMMANUEL, rex et legifer noster,
    expectatio gentium et salvator earum:
    veni ad salvandum nos, Dominus Deus noster.

    Ô Emmanuel (Isaïe 7, 14), notre roi et notre législateur (Isaïe 33, 22), espérance et salut des nations (Genèse 49, 10; Jean 4, 42): viens nous sauver, Seigneur notre Dieu (Isaïe 37, 20).

  • IVe simanche de l'Avent : Rorate caeli desuper

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    Rorate caeli desuper,
    et nubes pluant iustum:
    aperiatur terra,
    et germinet Salvatorem.
    Ciel, répands ta rosée!
    Nuées, faites pleuvoir le Juste.
    Terre, ouvre-toi,
    que germe le Sauveur.

     

  • Les pièces grégoriennes du 4ème dimanche de l'Avent

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    Du site d'Una Voce :

    Quatrième dimanche de l’Avent

    « Intr. Roráte caéli » Quatrième dimanche de l'Avent
     

    Les moniales bénédictines de l’abbaye Notre-Dame d’Argentan dirigées par notre amie Denise Lebon chantaient les cinq pièces de cette messe, isolées pour les choristes. Le disque “Dominus veniet” a paru en 1998.

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  • O Rex Gentium (22 décembre)

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    Les antiennes O de l'Avent (voir ICI)

    22 décembre

    O Rex gentium, et desideratus earum, lapisque angularis, qui facis utraque unum : veni, et salva hominem, quem de limo formasti.

    O Roi de l’univers, ô Désiré des nations, pierre angulaire qui joint ensemble l’un et l’autre mur : Force de l’homme pétri de limon, viens, Seigneur, viens nous sauver

  • O Oriens (21 décembre)

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    Les antiennes O de l'Avent (voir ICI)

    21 décembre

    O Oriens, splendor lucis aeternae, et sol iusticiae : veni, et illumina sedentes in tenebris et umbra mortis.

    O Orient, splendeur de la lumière éternelle et soleil de justice : Viens, Seigneur, illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort

  • 18 décembre : "O Adonaï"

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    Commentaires sur les grandes Antiennes « Ô »
    par Dom Guéranger dans « l’Année Liturgique » 

    18 décembre : « Ô Adonaï » (source)

    « Ô Adonaï, guide du peuple d'Israël, qui êtes apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné vos commandements sur le mont Sinaï, armez votre bras, et venez nous sauver. »

    Ô Seigneur suprême ! Adonaï ! venez nous racheter, non plus dans votre puissance, mais dans votre humilité. Autrefois vous vous manifestâtes à Moïse, votre serviteur, au milieu d'une flamme divine ; vous donnâtes la Loi à votre peuple du sein des foudres et des éclairs : maintenant il ne s'agit plus d'effrayer, mais de sauver. C'est pourquoi votre très pure Mère Marie ayant connu, ainsi que son époux Joseph, l'Edit de l'Empereur qui va les obliger d'entreprendre le voyage de Bethléhem, s'occupe des préparatifs de votre heureuse naissance. Elle apprête pour vous, divin Soleil, les humbles langes qui couvriront votre nudité, et vous garantiront de la froidure dans ce monde que vous avez fait, à l'heure où vous paraîtrez, au sein de la nuit et du silence. C'est ainsi que vous nous délivrerez de la servitude de notre orgueil, et que votre bras se fera sentir plus puissant, alors qu'il semblera plus faible et plus immobile aux yeux des hommes. Tout est prêt, ô Jésus ! vos langes vous attendent : partez donc bientôt et venez en Bethléhem, nous racheter des mains de notre ennemi.

  • La beauté et la puissance des Antiennes "O"

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    Du père Thomas Petri, OP sur le CWR :

    La beauté et la puissance des Antiennes O

    « Viens, viens, Emmanuel, et rachète Israël, captif, qui est ici en deuil et en exil solitaire, jusqu’à ce que le Fils de Dieu apparaisse. Réjouis-toi ! Réjouis-toi ! Emmanuel viendra à toi, ô Israël ! »

    Ce chant de Noël n'est pas un chant de Noël. C'est un hymne pour la période de l'Avent, une période liturgique qui va bien au-delà de la simple préparation de Noël.

    Durant ces quatre courtes semaines, l’Église s’est historiquement concentrée sur Notre Seigneur Jésus-Christ comme l’accomplissement de toutes les prophéties et de tous les désirs humains, alors qu’elle anticipe non seulement la célébration de son incarnation à Noël, mais aussi alors qu’elle attend avec espoir son retour glorieux à la fin des temps.

    Les versets de « O viens, ô viens, Emmanuel » sont tirés de sept antiennes anciennes que l'Église utilisait dans sa liturgie de prière du soir depuis bien avant le IXe siècle. Chaque année, du 17 au 23 décembre, la liturgie de l'Église entre dans une préparation plus intense et plus proche de la venue du Christ à Noël. Ce changement est perceptible dans les lectures de la messe ces jours-là, mais aussi dans la liturgie des heures de l'Église, en particulier lors de la prière du soir. Chaque soir pendant cette semaine, l'Église prie l'une de ce que l'on appelle les grandes « antiennes O » avant de réciter le cantique « Magnificat » de Notre-Dame.

    Les Antiennes O invoquent Notre Seigneur en utilisant des images tirées de l'Ancien Testament : « Ô Sagesse d'en haut » ; « Ô Seigneur de la maison d'Israël » ; « Ô Racine du tronc de Jessé » ; « Ô Clé de David » ; « Ô Aurore radieuse » ; « Ô Roi des Nations » ; « Ô Emmanuel ». À ces images bibliques s'ajoutent diverses supplications telles que : « Viens nous enseigner le chemin de la connaissance ! » ; « Viens nous sauver sans tarder ! » ; « Viens libérer les prisonniers des ténèbres ! »

    Chacune de ces antiennes est une belle prière en elle-même, mais chacune démontre aussi exactement comment l'Église en est venue à comprendre la relation du Christ avec les promesses et les images de Dieu si répandues dans l'Ancien Testament.

    « Ô Sagesse d’en haut ! »

    Isaïe a prophétisé qu’un rameau sortirait de la souche de Jessé. L’un des héritiers de Jessé serait une figure messianique et un rédempteur pour Israël.

    « L’Esprit du Seigneur reposera sur lui : esprit de sagesse et d’intelligence » (Is 11, 1-2). Parce que les prophéties d’Isaïe attendent avec tant d’espoir la rédemption d’Israël et du monde entier dans les grandes promesses de Dieu, il est particulièrement le prophète du temps de l’Avent.

    Mais le Christ est plus que l’Oint. Saint Paul a dit à l’Église de Corinthe que « le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu » (1 Co 1, 24). Le Christ est la Sagesse dont parle le livre des Proverbes comme étant l’artisan et le plaisir de Dieu (Proverbes 8). Le Fils éternel est toujours le plaisir du Père et l’Artisan par lequel toutes choses ont été faites.

    L’antienne du 18 décembre : « Seigneur de la maison d’Israël, qui a donné la Loi à Moïse sur le Sinaï » est peut-être un exemple plus poignant d’une puissante image du divin dans l’Ancien Testament. Les événements relatés dans le livre de l’Exode sont d’une grandeur magnifique, du buisson ardent à la séparation de la mer Rouge, en passant par la remise de la Loi à Moïse sur un mont Sinaï couvert de tonnerre et d’éclairs.

    Les Pères de l’Église ont régulièrement noté la présence du Christ dans les diverses manifestations de Dieu aux Israélites. Saint Justin le martyr rappelait : « Celui-là même qui est à la fois ange et Dieu, Seigneur et homme, et qui apparut sous forme humaine à Abraham et à Isaac, apparut aussi dans une flamme de feu sortant du buisson et conversa avec Moïse. »

    Saint Grégoire de Nysse commente les événements du désert — les nuages, le tonnerre et le tabernacle de la présence de Dieu — : « Prenant comme exemple ce que dit Paul, qui a partiellement dévoilé le mystère de ces choses, nous disons que Moïse fut auparavant instruit par un type du mystère du tabernacle qui entoure l'univers. » Ce tabernacle, le Christ, le Fils de Dieu, poursuit-il, « est en quelque sorte à la fois informe et façonné, incréé dans la préexistence mais créé en ayant reçu cette composition matérielle. »

    Le Fils Éternel de Dieu préexistant qui est l’image parfaite de Dieu est aussi la présence de Dieu dans le buisson ardent, sur le mont Sinaï et parfaitement dans son incarnation.

    Il n’est donc pas surprenant que la version latine de cette antienne commence par « O Adonaï », empruntant le mot hébreu que les Juifs craignant Dieu utilisent lorsqu’ils lisent la Torah pour éviter de prononcer le nom propre de Dieu lui-même – c’est le nom Seigneur, le nom que saint Paul dit aux Philippiens a donné au Christ parce qu’il n’a pas considéré l’égalité avec Dieu comme quelque chose à saisir, mais s’est plutôt vidé lui-même jusqu’à la mort (cf. Philippiens 2:6-11). Jésus-Christ est Adonaï. Il est Kyrios. Il est le Seigneur.

    Enfin, d'autres antiennes O identifient le Christ comme l'accomplissement de la grandeur d'Israël et du désir humain. Il est l'Oriens, l'aurore dont Isaïe a promis qu'elle se lèverait sur le peuple élu de Dieu (Isaïe 60, 1-2). Il est aussi la Racine de Jessé. Il n'est donc pas seulement l'accomplissement mais le début de la lignée israélite.

    Il est le Créateur et celui par qui la lignée de David est née. Le Christ est donc à la fois le début et la fin de la promesse faite à David. Il est l'Alpha et l'Oméga. Il est celui dont l'Ancien Testament prédit qu'il régnera comme roi sur toutes les nations.

    Les Antiennes O sont bien plus que de simples refrains à chanter avant le Magnificat de Notre-Dame ou à servir de versets dans un hymne de l'Avent. Elles révèlent les mystères du Christ déjà révélés dans la puissance et la gloire de Dieu dans l'Ancien Testament.

    Saint Thomas d’Aquin avait raison d’insister sur le fait que de nombreux grands prophètes d’Israël avaient une connaissance prophétique réelle et explicite de Jésus et de ses mystères, même s’ils vivaient des centaines d’années avant l’Incarnation. « Abraham se réjouit de ce qu’il verrait mon jour », a prêché Jésus lui-même un jour. « Il l’a vu et il s’est réjoui » (Jn 8, 56). Le Christ est actif en Israël. Il est présent dans l’Ancien Testament.

    Ces grandes antiennes nous rappellent que l’Avent ne se résume pas à la préparation de Noël. Elles nous rappellent que le Christ est le point central de l’histoire du salut et, en fait, de toute l’histoire du monde, parce qu’il est Emmanuel – « Dieu avec nous ».

    La sagesse de Dieu est telle que le Seigneur nous a créés pour être en relation avec lui afin d’apporter la lumière non seulement à notre vie mais au monde. Chaque année, l’Église nous offre ces quatre semaines pour que nous nous souvenions intensément de ce que nous devons vivre chaque jour : dans la préparation, l’anticipation et la joyeuse espérance que le Seigneur viendra à nous et nous sauvera.

    Ô Emmanuel, notre Roi et Donateur de la Loi : Viens nous sauver, Seigneur notre Dieu !

  • Ce 17 décembre, première grande antienne « Ô » de l’Avent : O Sapientia

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    «  Du 17 au 24 décembre, ce sont les grandes antiennes « O » du Magnificat : O Sagesse, O Adonaï, O Fils de la race de Jessé, O Clé de la Cité de David, O Orient, O Roi des Nations qui, avec une ardeur et une ferveur grandissantes, lancent leur appel : « Viens pour nous sauver ». Et toujours plus pressante, retentit la promesse : « Voyez, tout est accompli », et finalement : « Sachez aujourd'hui que le Seigneur vient, et demain vous le verrez dans sa gloire ». Lors de la veillée, quand scintille l'arbre de lumière et que s'échangent les cadeaux, le désir inassouvi d'une autre lumière monte en nous, jusqu'à ce que sonnent les cloches de la messe de minuit et que se renouvelle, sur des autels parés de cierges et de fleurs, le miracle de Noël. Et le Verbe s'est chair. Nous voilà parvenus à l'instant bienheureux où notre attente est comblée.  » ( Le mystère de Noël , conférence de sainte Edith Stein, Janvier 1931)

    JPSC

  • Restaurer la beauté de la liturgie

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    De sur Crisis Magazine :

    Restaurer la beauté de la liturgie

    L’Église ne peut pas continuer à transformer et à humaniser le monde si elle se passe de la beauté de la liturgie.

    Si l’Église veut continuer à transformer et à humaniser le monde, comment peut-elle se passer de la beauté dans ses liturgies, cette beauté qui est si étroitement liée à l’amour et au rayonnement de la Résurrection ? 

     Cardinal Ratzinger (Pape Benoît XVI)

    Cette question posée par le futur pape Benoît XVI est purement rhétorique. La réponse est que l’Église ne peut pas continuer à transformer et à humaniser le monde si elle se passe de la beauté de la liturgie. « Sans cela, a poursuivi le cardinal Ratzinger, le monde deviendra le premier cercle de l’enfer. » Restaurer la beauté de la liturgie, c’est donc sauver le monde de l’enfer lui-même.

    Pour Benoît XVI, la beauté est inséparable de la sainteté et de la vérité. Comme il le rappelle, « la seule apologie vraiment efficace du christianisme se résume à deux arguments, à savoir les saints que l’Église a produits et l’art qui a grandi dans son sein ». C’est, a-t-il ajouté, « la splendeur de la sainteté et de l’art » qui rend le meilleur témoignage au Seigneur. 

    Si cela est vrai de la beauté de l’art en général, cela est particulièrement vrai de la beauté de la liturgie, qui n’est pas simplement une œuvre d’art humaine, mais la manière divinement ordonnée par laquelle la présence réelle de Dieu se manifeste aux chrétiens de tous les temps. Ceux qui cherchent à préserver ou à restaurer la beauté de la liturgie sont donc des héros de la chrétienté dont les louanges doivent être chantées. C’est ainsi que nous avons chanté les louanges de Dom Prosper Guéranger dans le dernier essai, et c’est ainsi que nous traversons maintenant la Manche, de la France du XIXe siècle à l’Angleterre du XXe siècle, pour chanter les louanges du Dr Mary Berry, autrement connue sous le nom de Mère Thomas More.

    Née en 1917, Mary Berry a fréquenté l'école dans son Cambridgeshire natal avant de se rendre en France pour étudier pendant un an à la célèbre École Normale de Musique de Paris sous la direction de la célèbre compositrice et chef d'orchestre Nadia Boulanger. Développant un intérêt pour la musique sacrée, en particulier le plain-chant, elle a visité l'abbaye de Solesmes qui avait été pionnière dans la restauration du chant grégorien depuis sa propre restauration par Dom Prosper Guéranger au siècle précédent.

     

    Discernant une vocation religieuse, Mary Berry se rendit en Belgique en mars 1940 pour devenir novice chez les Chanoinesses Régulières de Jupille, prenant le nom de Mère Thomas More. Deux mois plus tard, la congrégation dut fuir par le dernier train vers Paris pour échapper à l’avancée de l’armée allemande suite à son invasion de la Belgique. De Paris, la communauté s’installa dans un monastère cistercien à Dijon, à Vichy, en France, reprenant la vie religieuse et l’enseignement aux enfants de la région. Finalement, ayant reçu les documents de voyage nécessaires, la communauté put s’installer à Lisbonne au Portugal, un pays neutre loin des ravages de la guerre.

    Mère Thomas More prononça ses vœux solennels en 1945 et enseigna et étudia ensuite à Rome et en Belgique avant de revenir à Dijon puis à Paris, où elle donna des conférences sur le chant grégorien et la polyphonie. De retour en Angleterre dans les années 1960, elle ignora le modernisme ascendant de cette décennie des plus tumultueuses en rédigeant une thèse sur le plain-chant de la fin du Moyen Âge et du XVIe siècle, et obtint son doctorat en 1970. 

    Il n’y avait cependant aucun moyen d’échapper à la confusion théologique et à l’iconoclasme liturgique de l’époque. Toutes sortes d’absurdités étaient promues sous couvert de ce qu’on appelait « l’esprit de Vatican II ». Le chant traditionnel et la polyphonie étaient abandonnés pour laisser la place à la musique « populaire » contemporaine, transformant la beauté de la liturgie en un chaos où l’esprit du temps avait remplacé l’Esprit Saint.

    La congrégation religieuse de Mère Thomas More fut contaminée par l'esprit toxique de l'époque, la laissant isolée et aliénée par la direction étrangère dans laquelle sa congrégation se dirigeait. Elle demanda à être exclaustrée, ce qui lui permit de vivre en tant que chanoinesse professe en dehors de la communauté pour le reste de sa vie. Jusqu'en 1984, année de sa retraite, elle enseigna la musique à l'Université de Cambridge au Girton College, puis au Newnham College. C'est cependant en tant que défenseure infatigable et influente de la beauté et de la tradition liturgiques qu'on se souvient le plus d'elle et pour laquelle elle devrait être le plus célébrée.

    En 1975, elle fonde la Schola Gregoriana de Cambridge pour l'étude et l'interprétation du chant grégorien, et commence à voyager beaucoup pour promouvoir l'enseignement et le chant du chant. Elle organise de nombreux ateliers et cours, fait une tournée aux États-Unis en 1997 et dirige des enregistrements de chant grégorien à Rome, dont un enregistrement dans la basilique Saint-Pierre en 1999. En outre, elle écrit deux livres d'introduction, Plainchant for Everyone et Cantors: A collection of Gregorian chants , pour encourager les gens à commencer à apprendre le chant grégorien. 

    En 1967, alors qu’elle effectuait des recherches à la Bibliothèque nationale de Paris, elle découvrit une source ancienne de la mélodie de « O Come, O Come, Emmanuel » dans une procession du XVe siècle . Jusqu’à ce qu’elle fasse cette découverte révolutionnaire, la plupart des chercheurs pensaient que la mélodie avait été écrite au XIXe siècle. Mais surtout, elle fut une fervente partisane de la restauration du chant grégorien dans la liturgie, se réjouissant de voir les graines qu’elle et d’autres avaient semées commencer à porter leurs fruits dans le renouveau liturgique sous le pontificat de saint Jean-Paul II.  

    En 2000, Mère Thomas More a reçu la Croix papale Pro Ecclesia et Pontifice du pape Jean-Paul II en reconnaissance de son service à l'Église. Deux ans plus tard, elle a été nommée Commandeur de l'Empire britannique par la reine Elizabeth II lors des honneurs du Nouvel An 2002.

    Mère Thomas More est décédée à l'âge vénérable de quatre-vingt-dix ans en 2008, le jour de l'Ascension, la même fête symboliquement glorieuse où Bède le Vénérable était décédé en 735. Comme saint Bède et saint Thomas More, dont le Dr Berry avait adopté le nom dans la religion, elle était originaire de la verte et agréable terre d'Angleterre et avait consacré sa vie à l'érudition et au service de la Sainte Mère l'Église. Elle a bien pu être honorée à la fois par le Souverain Pontife de l'Église et par le monarque de son pays. Et nous pouvons savoir, dans la confiance de la grâce de Dieu, que ses saints prédécesseurs, saint Bède et saint Thomas More, prient pour elle. Puisse-t-elle partager leur récompense éternelle.    

    est professeur invité de littérature à l'université Ave Maria et chercheur invité au Thomas More College of Liberal Arts (Merrimack, New Hampshire). Auteur de plus de trente livres, il est rédacteur en chef de la St. Austin Review , rédacteur en chef de la série Ignatius Critical Editions , professeur principal chez Homeschool Connections et contributeur principal à Imaginative Conservative et Crisis Magazine. Son site Web personnel est http://www.jpearce.co . 
  • Gaudete : réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur (3e dimanche de l'Avent)

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    Rédigé par un moine de Triors le sur le site de l'Homme Nouveau dans Culture

    Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le dis encore, réjouissez-vous. Que votre modération soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. N'entretenez aucun souci ; mais en tout besoin recourez à l'oraison et à la prière, pour présenter vos requêtes à Dieu.
    Ta complaisance, Yahvé, est pour ta terre, tu as fait revenir les captifs de Jacob
    (Philippiens 4, 4 ; Psaume 84, 2)

    Thême spirituel : la joie

    Ce texte bien connu de saint Paul est tiré de l'épître aux Philippiens (4,4). Les Philippiens étaient un peu les préférés de l'Apôtre. La lettre qu'il leur envoie est toute pleine de tendresse, de sérénité, de joie. « Oui, Dieu m'est témoin que je vous aime tous tendrement dans le cœur du Christ Jésus ! » Ce n'est ni un écrit polémique, ni même un document doctrinal, encore que, en plein cœur de cette lettre, saint Paul évoque, dans ce qu'on appelle justement l'hymne aux Philippiens, le grand mouvement de descente du Christ jusqu'à l'humiliation de la croix, puis de remontée jusqu'à la gloire du Père. Un passage magnifique mais qui commence par une invitation gracieuse à imiter Jésus : 

    « Ayez entre vous les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus : Lui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu. Mais il s'anéantit lui-même, prenant condition d'esclave, et devenant semblable aux hommes. S'étant comporté comme un homme, il s'humilia plus encore, obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix ! Aussi Dieu l'a-t-il exalté et lui a-t-il donné le Nom qui est au-dessus de tout nom, pour que tout, au nom de Jésus, s'agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue proclame, de Jésus Christ, qu'il est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » (2, 5-11)

    Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau

  • Les pièces grégoriennes du troisième dimanche de l'Avent ("Gaudete")

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    Du site d'Una Voce :

    Troisième dimanche de l’Avent dit “Gaudete”

    « Intr. Gaudéte »Troisième dimanche de l'Avent dit "Gaudete"
     

    Si vous n’avez pas reconnu qui chantaient en 1956 les cinq pièces de cette messe, isolées pour les choristes, découvrez-les en cliquant ICI pour accéder au site d'Una Voce.

  • Le dimanche de "Gaudete", avec ornements roses

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    Pourquoi du rose pour le 3ème dimanche de l'Avent ? - Jeunes Cathos Blog  Jeunes Cathos Blog

    Missel.free approfondit la signification du dimanche de "Gaudete"

    "Au VIII° siècle, et encore au XII° siècle, lorsque les quatre dimanches de l’Avent étaient considérés comme les étapes d’un temps d’allégresse, tout à la joie de la venue prochaine du Rédempteur, le troisième dimanche était le point culminant de cette montée joyeuse vers Bethléem. Il porte le nom de « Gaudete » (ce qui signifie : « soyez joyeux ») en raison du premier mot de l’Introït. Certes, parce qu’il est par excellence l’hymne de Noël, le « Gloria in excelsis Deo » ne réapparaît pas encore ; la liturgie romaine qui suspend les exercices pénitentiels le dimanche mais y célèbre cependant, depuis le début de l’Avent, en ornements violets et sans fleurs, tempère aujourd’hui ses rappels pénitentiels en prenant les ornements roses. « Par sa couleur, le symbole de la joie de l'Eglise, dont l'odeur figure les bonnes œuvres de la personne à honorer, alors que la rose elle-même, produite de la racine de Jessé, est mystiquement la fleur des champs et le lys de vallées dont parle l'Ecriture, c'est-à-dire Jésus né de Marie. »

    lire la suite ici : http://missel.free.fr/Annee_B/avent/gaudete.html