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liturgie - Page 4

  • La belle et bonne liturgie n'est pas un luxe !

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    La liturgie et l’Église se tiennent mutuellement ou chutent ensemble

    (source : Diakonos.be, archive du 4 mars 2020))

    Tiré du blog  de l’association liturgique américaine Adoremus traduit par l’Association Pro Liturgia.

    Il est difficile de rester indifférent à la crise ecclésiale que nous connaissons actuellement. La peine, la confusion, les questions sont en chacun d’entre nous, même si elles se présentent de façons variées suivant les personnes. Comme le faisait remarquer le cardinal Ratzinger, l’Eglise est « une entreprise toujours en cours de réforme », c’est-à-dire toujours à purifier. Mais la crise actuelle s’avère complexe et la réforme doit être menée en conséquence. Dans ce contexte difficile, il est nécessaire de parler – une fois encore – de la liturgie.

    Beaucoup de fidèles pensent peut être que le sujet ne mérite pas qu’on s’y attarde : ce n’est pas quand la maison est en feu qu’on doit s’interroger sur la façon de disposer et nettoyer le mobilier ; il faut d’abord… sauver les meubles ! Devrions-nous passer notre temps et gaspiller notre énergie à parler de liturgie alors qu’il y a tant d’autres problèmes importants à résoudre, tant de décisions à prendre, de changements à mettre en œuvre ? La « belle et bonne liturgie » n’est-elle pas un luxe, quelque chose dont on pourrait s’occuper une fois le vrai travail accompli ? Qui, aujourd’hui, peut penser que le soin de la liturgie est une priorité alors qu’il y a tant d’autres choses pressantes à faire dans une chancellerie épiscopale, dans une paroisse ou dans un séminaire?

    Joseph Ratzinger a un point de vue radicalement différent. Il y a quelques années, dans la préface qu’il avait faite pour l’édition en russe de ses écrits sur la liturgie, il notait : « La cause la plus profonde de la crise qui a bouleversé l’Eglise réside dans l’obscurcissement de la priorité de Dieu dans la liturgie. » Et il expliquait : « L’existence de l’Eglise dépend de la célébration correcte de la liturgie ; l’Eglise est en danger lorsque la primauté de Dieu n’apparaît plus dans la liturgie ni, par conséquent, dans la vie. » Il est important de remarquer un adjectif utilisé dans cette phrase : Joseph Ratzinger n’écrit pas simplement que l’Eglise vit de la célébration de la liturgie ; il précise qu’elle vit de la célébration « correcte » de la liturgie. Pour le dire de façon plus simple, il ne s’agit pas d’avoir des prêtres qui sachent « dire la messe » ; il faut surtout les prêtres qui sachent la célébrer « correctement ». Et Joseph Ratzinger insistait : « L’Eglise se tient avec la liturgie ou tombe avec la liturgie. Par conséquent, la célébration “correcte” de la liturgie sacrée est au centre de tout renouveau de l’Eglise. » Tout renouveau, ce renouveau que nous désirons, a son centre dans la célébration « correcte » de la liturgie. Essayons de comprendre pourquoi.

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  • 19 mai : procession à Horion-Hozémont (Liège)

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    PROCESSION LE 19 MAI 2024 À HORION-HOZÉMONT (Liège)

    COMME CHAQUE ANNÉE, LE SANCTUAIRE DE L’ENFANT JÉSUS DE PRAGUE À HORION-HOZÉMONT ORGANISE UNE PROCESSION LE TROISIÈME DIMANCHE DU MOIS DE MAI.

    DIMANCHE 19 MAI 2024 (PENTECÔTE)

    10h00 : Messe suivie de la procession
    12h30 : Pique-nique ou petite restauration
    14h00 : Présentation du Sanctuaire
    15h00 : Office de l’Enfant Jésus de Prague et bénédiction particulière pour les enfants.

    ADRESSE

    Sanctuaire de l’Enfant Jésus de Prague
    Place du Doyenné
    4460 Horion-Hozémont (Belgique)
    0032 (0) 4 / 250.10.64
    jesusdeprague.be
    contact@jesusdeprague.be

  • Le Seigneur a délivré son peuple (introit du 6e dimanche de Pâques)

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    Introitus Introït
    Isai. 48, 20  
    VOCEM iucunditátis annuntiáte, et audiátur, allelúia: annuntiáte usque ad extrémum terrae: liberávit Dóminus pópulum suum, allelúia, allelúia. Ps. 65, 1-2 Iubiláte Deo, omnis terra, psalmum dícite nómini eius: date glóriam laudi eius. ℣. Glória Patri. Avec des cris de joie, publiez-le, faites-le entendre, alléluia ; proclamez-le jusqu’aux extrémités de la terre : le Seigneur a délivré Son peuple, alléluia, alléluia. Ps. Poussez vers Dieu des cris de joie, ô terre entière ; chantez une hymne à Son nom ; rendez glorieuse Sa louange. ℣. Gloire au Père.
  • Pourquoi tant de jeunes catholiques sont fascinés par la liturgie

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    De Sophie Le Pivain sur le site de La Croix via le Forum catholique :

    Pourquoi la liturgie fascine tant les jeunes catholiques

    Enquête Les jeunes catholiques participent avec une assiduité fervente à la liturgie. « La Croix » a enquêté sur cette recherche de sacré dans l’ère postmoderne, qui se manifeste d’une manière apaisée, loin des querelles de leurs aînés.

    25/04/2024

    C’est un emploi du temps peu commun pour une jeune fille de son âge : étudiante en première année de droit à la fac de Caen (Calvados), Myriam, 19 ans, participe dès qu’elle le peut à la messe en semaine. Elle chante aussi les laudes et les complies avec ses camarades du foyer Saint-Gilles, tenu par la pastorale étudiante et installé au pied de l’abbaye aux Dames : « Prier et chanter en communauté, avec une belle liturgie, m’aide vraiment à me mettre en présence de Dieu », s’enthousiasme-t-elle. Et pourtant : si ces habitudes tranchent avec l’ensemble de ses contemporains, elles ne sont pas si rares parmi les jeunes générations de catholiques français.

    À Lille, ils sont ainsi 600 à 800 étudiants chaque semaine à pousser les murs de la chapelle de la Catho pour une messe célébrée à 22 heures à la lueur des bougies et animée par une chorale polyphonique, dans une ferveur « immense », rapporte avec étonnement La Voix du Nord du 16 mars dernier. Sur le réseau X, des catholiques en vue, et de toutes sensibilités, débattent et plaisantent avec flamme du format des prières universelles, du sens de l’octave pascale, du genre des servants de messe ou de l’innovation en matière de chant liturgique…

    La liturgie, bien mieux perçue « aujourd’hui qu’il y a quarante ans »

    C’est un fait : plus que leurs aînés, les jeunes catholiques accordent une place primordiale à la célébration de la liturgie dans la pratique de leur foi, comme le manifestent deux récents sondages parus dans La Croix : en mai 2023, 24 % des inscrits aux JMJ de Lisbonne affirmaient aller à la messe plusieurs fois par semaine. Quant aux futurs prêtres interrogés en décembre 2023, ils sont 70 % à placer la célébration des sacrements au cœur de leur mission, « devant la prédication ou la transmission des Écritures», même si un grand nombre d’entre eux a tenu à pointer en commentaire « le fait que les différentes missions au cœur de l’identité du prêtre sont indissociables».

    Ce constat est partagé par le père Gilles Drouin, directeur de l’Institut supérieur de liturgie à l’Institut catholique de Paris : «À 60 ans, j’en ai moi-même fait l’expérience : il est bien mieux perçu de se dire intéressé par la liturgie aujourd’hui qu’il y a quarante ans !», remarque-t-il. Pour lui, cet intérêt a dépassé les frontières du traditionalisme ou des milieux classiques où il était cantonné : « Auparavant, les activités des aumôneries tournaient plutôt autour de rencontres et de débats. Aujourd’hui, même les jeunes de la Mission de France demandent à leurs aumôniers davantage de célébrations. »

    Un lieu de conversion personnelle

    Pour beaucoup, cette assiduité s’accompagne d’un intérêt pour les rites et la gestuelle de la messe, avec un retour à des pratiques du passé. Dans les files de communion, il est devenu fréquent de voir des fidèles s’agenouiller pour communier sur la langue, et de nombreux jeunes prêtres reviennent à certaines formes liturgiques qui avaient été abandonnées, en revêtant par exemple un amict sous leur aube. Le succès du compte Instagram du père Timothée Pattyn, avec plus de 34 000 abonnés, témoigne encore de cet attrait pour l’aspect formel de la liturgie : sur fond de musique sacrée, les vidéos hebdomadaires de ce prêtre en soutane du diocèse de Lyon abordent avec pédagogie le sens théologique et spirituel des symboles liturgiques comme la chasuble, la pierre d’autel ou l’imposition des mains sur les offrandes. Ses commentateurs lui disent leur reconnaissance, et sollicitent de nouveaux éclairages sur les vêtements sacerdotaux ou les objets eucharistiques.

    Parfois, la liturgie est aussi le lieu d’une conversion personnelle, comme en témoigne Mathieu, 23 ans, qui a grandi dans une famille peu pratiquante, a animé des messes à l’invitation de son professeur de piano, et est aujourd’hui organiste à la cathédrale de Coutances (Manche) : «La liturgie dit quelque chose de ce qu’on pense de Dieu. Si l’on pense qu’il est beau, il est logique de vouloir lui rendre un peu de cette beauté », déclare-t-il. Jérémie, dont la mère est croyante non pratiquante et le père « plutôt bouffeur de curés », se dit lui aussi attaché au respect de la forme liturgique, après avoir fréquenté pendant ses années de lycée des communautés traditionalistes, et même lefebvristes, puis les dominicains de Bordeaux, par « soif d’absolu et de formation » : «Je crois que ce qui m’a toujours attiré dans la liturgie, c’est le sentiment très fort de la communion des saints avec les générations qui nous ont précédés », réfléchit ce quadragénaire du diocèse d’Aire-et-Dax (Landes), aujourd’hui père de famille.

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  • Cantate Domino canticum novum (Introït du 5ème dimanche de Pâques)

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    Introït du 5ème dimanche de Pâques (NOM)

    Cantate Domino canticum novum Chantez au Seigneur un cantique nouveau

    Cantate Domino canticum novum,
    cantate et benedicite nomini ejus:
    Qui mirabilia fecit.
    Cantate et exultate
    et psallite in cythara
    et voce psalmi:
    Qui mirabilia fecit.

    Chantez au Seigneur un cantique nouveau,
    chantez et bénissez son nom,
    car il a accompli des merveilles.
    Chantez, exultez
    et jouez sur vos cythares,
    accompagnez vos hymnes.
    Car il a accompli des merveilles.
  • Une campagne internationale en appelle à une liberté entière pour la liturgie traditionnelle

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    De Renaissance Catholique :

    CAMPAGNE INTERNATIONALE POUR LA LIBERTÉ ENTIÈRE DE LA LITURGIE TRADITIONNELLE

    Lutetiae parisiorum, die XXI mensis aprilis, dominica III post Pascha
    Messes basses Fontgombault campagne liberté liturgie traditionnelle

    Être catholique en 2024 n’est pas chose aisée. Une déchristianisation massive se prolonge en Occident à tel point que le catholicisme semble disparaître de l’espace public. Ailleurs, le nombre de chrétiens persécutés pour leur foi ne cesse de croître. L’Eglise semble, de plus, frappée par une crise interne qui se traduit par un recul de la pratique religieuse, une baisse des vocations sacerdotales et religieuses, une moindre pratique sacramentelle et même des dissensions entre prêtres, évêques ou cardinaux hier impensables. Or, parmi les éléments qui peuvent contribuer à la renaissance interne de l’Eglise et à la reprise de son développement missionnaire, il y a d’abord la célébration digne et sainte de sa liturgie, à laquelle peuvent puissamment aider l’exemple et la présence de la liturgie romaine traditionnelle.

    Malgré toutes les tentatives qui ont été faites pour la faire disparaître, spécialement au cours du présent pontificat, cette messe continue à vivre, à se répandre, à sanctifier le peuple chrétien qui y accède. Elle produit des fruits évidents de piété, de croissance des vocations, de conversions. Elle attire la jeunesse, est à l’origine de la floraison de maintes œuvres, notamment scolaires, elle s’accompagne d’un solide enseignement catéchétique. Personne ne peut contester qu’elle est un vecteur de conservation et de transmission de la foi et de la pratique religieuse au milieu d’un affaiblissement de la croyance et d’hémorragie des croyants. Par son ancienneté vénérable cette messe peut également se prévaloir d’avoir sanctifié bien des âmes à travers les siècles. Au sein d’autres forces vives qui se manifestent encore dans l’Église, celle que représente cette vie cultuelle attire l’attention par la structuration que lui confère une lex orandi continuée.

    On lui a certes donné, ou plutôt on lui a toléré quelques espaces de vie, mais en reprenant trop souvent d’une main ce que l’on concédait de l’autre. Sans jamais cependant parvenir à la faire disparaître.

    Depuis la grande dépression de l’immédiat après-Concile, à maintes reprises, pour ranimer la pratique, faire remonter le nombre des vocations sacerdotales et religieuses, tenter de préserver la foi du peuple chrétien, on a tout essayé. Tout, sauf de laisser « faire l’expérience de la tradition », de laisser sa chance à la liturgie dite tridentine. Or, le bon sens demande urgemment aujourd’hui de laisser vivre et prospérer toutes les forces vives dans l’Église et notamment celle-là, qui bénéficie d’un droit plus que millénaire.

    Qu’on ne se méprenne pas : le présent appel n’est pas une requête pour l’obtention d’une nouvelle tolérance comme en 1984, en 1988, ni même pour le rétablissement du statut accordé en 2007 par le motu proprio Summorum Pontificum, qui lui reconnaissant en principe un droit a été ramené, de fait, à un régime de permissions chichement accordées.

    campagne liberté liturgie traditionnelle
messe

    Simples laïcs il ne nous appartient pas de porter un jugement sur le Concile Vatican II, sa continuité ou discontinuité avec l’enseignement antérieur de l’Eglise, le bien-fondé, ou non, des réformes qui en sont issues, etc. En revanche il convient de défendre et transmettre les moyens que la Providence a utilisés pour permettre à un nombre croissant de catholiques de conserver la foi, d’y grandir ou de la découvrir. La liturgie traditionnelle tient dans cette démarche par sa transcendance, sa beauté, son caractère intemporel, sa sûreté doctrinale, une place essentielle.

    C’est pourquoi nous demandons simplement, au titre de la vraie liberté des enfants de Dieu dans l’Église, que soit reconnue la liberté pleine et entière de la liturgie traditionnelle, avec le libre usage de tous ses livres, afin que, sans entrave, dans le rite latin, tous les fidèles puissent en bénéficier et tous les clercs la célébrer.

    Jean-Pierre Maugendre, Directeur général de Renaissance Catholique

    (Ce texte a été traduit et diffusé en allemand, anglais, espagnol, français, italien, néerlandais et portugais.)

    Le présent appel n’est pas une pétition à signer, mais un message à diffuser, éventuellement à reprendre sous toutes formes qui pourront paraître opportunes, et à apporter et expliquer aux cardinaux, évêques et prélats de l’Église universelleSi Renaissance catholique a l’initiative de cette campagne, c’est uniquement pour se faire l’interprète d’un large désir en ce sens qui se manifeste dans l’ensemble du monde catholique. Cette campagne n’est pas la sienne, mais celle de tous ceux qui y participeront, la relayeront, l’amplifieront, chacun à leur manière.

  • Le visage de Dieu

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    De Francis X. Maier sur The Catholic Thing :

    Le visage de Dieu

    24 avril 2024

    Avec l'âge, la tentation d'être insatisfait de sa vie peut grandir.  La peur de vieillir, ainsi que les souvenirs des échecs et des erreurs du passé, peuvent occulter le bien dans le monde qui nous entoure.  La culture de la consommation, des distractions et des anesthésiants que nous avons créée se nourrit de cette agitation et tire profit de l'anxiété qui anime si souvent nos désirs.  Ce faisant, elle nous prive de quelque chose d'authentiquement humain.  Elle nous réduit à un ensemble d'appétits matériels.  Et elle s'oppose à tout ce qui est transcendant, car les questions de sens menacent les mécanismes du désir et de la possession.

    C'est l'une des raisons pour lesquelles la beauté - la vraie beauté - peut sembler si réduite dans notre vie quotidienne.  La vraie beauté nous tire vers le haut et nous fait sortir de nous-mêmes ; elle nous relie à des réalités qui ne peuvent être commercialisées.  Elle resacralise le monde, même si ce n'est que pour un instant.  Ce faisant, elle met en accusation la vulgarité, le cynisme et le désordre qui constituent une grande partie de la vie contemporaine.

    Mais nous valons mieux que nos appétits primaires.  Nous méritons autre chose que la camelote commercialisée et matérialiste.  La raison en est simple : Comme l'écrit le philosophe Roger Scruton dans son livre Le visage de Dieu, "le visage [humain] brille dans le monde des objets d'une lumière qui n'est pas de ce monde - la lumière de la subjectivité".

    Les sciences sociales d'aujourd'hui ont tendance à réduire les individus à des points de données et l'expérience humaine à des modèles de comportement.  Bien sûr, il est vrai que nous, les humains, sommes du carbone animé, comme tous les autres animaux.  Nous avons des instincts et nous nous reproduisons plus ou moins comme tous les autres animaux.  Mais nous ne sommes pas des animaux comme les autres.  Nous avons une conscience unique de notre individualité et de notre mortalité.  Cela explique à la fois notre peur de la solitude et notre besoin de sens.  Nous sommes la seule espèce qui enterre et vénère ses morts.  Il est dans notre nature de vouloir plus que ce que cette vie peut donner ; de sentir que quelque chose de plus grand et de plus élevé pourrait être possible.

    Encore une fois, dans The Face of God, Scruton a écrit :

    Si l'on supprime la religion, la philosophie, les objectifs supérieurs de l'art, on prive les gens ordinaires des moyens de représenter leur différence.  La nature humaine, qui était autrefois une chose à laquelle il fallait se conformer, devient une chose à laquelle il faut se conformer.  Le réductionnisme biologique favorise cette "dévalorisation", et c'est pourquoi les gens s'y laissent si facilement prendre.  Il rend le cynisme respectable et la dégénérescence chic.  Il abolit notre genre, et avec lui, notre gentillesse.

    La beauté, en revanche, est une affirmation de notre dignité humaine commune.  Elle nous rappelle la bonté de la vie à une époque de narcissisme transgressif et de répudiation du passé.  C'est pourquoi, dans la tradition catholique, l'hostilité à la haute culture, à l'excellence et à la précision dans la vie de l'esprit et, plus récemment et plus étroitement, à la messe latine traditionnelle, peut sembler si étrange.

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  • Nuit d’Adoration le samedi 27 avril 2024 à l’église du Saint-Sacrement Bd d’Avroy, 132, 4000 Liège

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    Inscriptions : https://docs.google.com/forms/d/1OsHi_r0541jYxiJTWxdWa_J_5KVcufZXW3EkrQCO14c/viewform?edit_requested=true

     

  • La terre est remplie de la miséricorde du Seigneur, alléluia! (introit du 4e dimanche de Pâques)

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    Introitus Introït
    Ps. 32, 5-6  
    MISERICÓRDIA Dómini plena est terra, allelúia: verbo Dómini caeli firmáti sunt, allelúia, allelúia. Ps. ibid., 1 Exsultáte, iusti, in Dómino: rectos decet collaudátio. ℣. Glória Patri. La terre est remplie de la miséricorde du Seigneur, alléluia : les cieux ont été affermis par la parole du Seigneur, alléluia, alléluia. Ps. Exultez, justes, dans le Seigneur, aux cœurs droits sied la louange. ℣. Gloire au Père.
  • Le pèlerinage de Chartres s’attend à une affluence record

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    Mathilde de Robien - publié le 16/04/24 in « Aleteia »

    "Le pèlerinage de Chartres organisé par Notre-Dame de Chrétienté à la Pentecôte s'attend à une affluence record pour la deuxième année consécutive."

    Le traditionnel pèlerinage de Pentecôte organisé par Notre-Dame de Chrétienté, qui se déroule cette année du 18 au 20 mai 2024, affiche déjà presque complet, un mois avant le coup d’envoi. Les pèlerins ralliant l’église Saint-Sulpice (Paris) à Notre-Dame de Chartres seront encore plus nombreux cette année qu’en 2023, assurent les organisateurs. Déjà en 2023, le pèlerinage avait rassemblé 16.000 personnes, un record qui avait contraint les organisateurs à clore les inscriptions quinze jours avant le pèlerinage. Cette année, les pèlerins pourraient être environ 2.000 de plus.

    Les organisateurs, tenus par les contraintes administratives, tablent sur une croissance de 10 à 11% pour l’édition 2024. Les inscriptions pour les familles sont déjà closes depuis huit jours, et les inscriptions “adultes” le seront le 16 avril au soir. Il reste néanmoins des places pour les enfants et les “pastoureaux” (13-16 ans). “Les inscriptions ont été anticipées très tôt cette année, notamment par les personnes qui n’ont pas pu participer l’année dernière faute de place”, explique Notre-Dame de Chrétienté. Il est cependant possible de s’inscrire pour rejoindre la colonne le dernier jour du pèlerinage, à la dernière halte avant Chartres, à Saint-Prest, et de marcher deux heures avant la messe de clôture célébrée cette année par le cardinal Gerhard Ludwig Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Ces derniers mois, il a multiplié les prises de parole, parfois peu amènes, sur de récentes décisions du Vatican.

    Des aménagements nécessaires

    Cette croissance importante attendue nécessite quelques aménagements pour encadrer un si grand nombre de pèlerins. Les bivouacs s’étendront cette année sur des surfaces plus grandes que celles des années précédentes. Et ce n’est pas une, mais deux colonnes de marcheurs, qui s’élanceront à deux heures d’intervalle depuis Saint-Sulpice afin de pouvoir absorber le flux de pélerins. Un premier groupe s’élancera dès 7 heures le samedi matin, et participera à la messe le soir au bivouac de Choisel, tandis que le deuxième groupe démarrera par la messe à Paris avant de prendre la route.

    Autant de pèlerins qui seront amenés à méditer sur les fins dernières, autour du thème : “Je veux voir Dieu”. “La fin dernière n’est pas le baisser de rideau. La fin, c’est le bien absolu, c’est ce qui attire et oriente tout. La fin dernière, c’est Dieu”, souligne l’abbé Jean de Massia, aumônier général de Notre-Dame de Chrétienté. “Cette fin donne tout son enjeu, toute son importance et sa beauté à la vie humaine. Nous sommes des pèlerins : notre patrie se trouve dans les cieux. Seule la pensée de la vie éternelle donne du sens à nos combats terrestres.”

    Lire aussi :[REPORTAGE] Joie éclatante et ferveur des pèlerins arrivant à Chartres

    Lire aussi :L’éternelle jeunesse du “Pélé de Chartres” "

  • Dignitas Infinita et l'idolâtrie de l'homme

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    Une opinion de John A. Monaco sur Crisis Magazine :

    18 avril 2024

    Dignitas Infinita et l'idolâtrie de l'homme

    À l'heure des médias de masse et de l'accès permanent à Internet, le processus de réception théologique peut souvent être précipité et maladroit. La course est lancée, pour ainsi dire, pour forger et brandir le dernier "point de vue" sur n'importe quel sujet, document ou entretien papal de l'Église. Quelques minutes à peine après l'introduction de Dignitas Infinita par le Dicastère pour la Doctrine de la Foi (DDF), les cercles des médias sociaux catholiques se sont embrasés de réactions spontanées, en particulier en raison de la première ligne du document : "Toute personne humaine possède une dignité infinie...".

    Je crois qu'il y a une conversation importante à avoir sur le concept de dignité humaine et sur la mesure dans laquelle nous pouvons dire que les humains possèdent une dignité "infinie", même si c'est d'une manière très limitée et analogique. Il y a déjà eu de solides analyses du document et de ses éventuelles limites. Mais en se focalisant presque exclusivement sur le sens du mot "dignité ", nous risquons de perdre de vue quelque chose de bien plus important, à savoir qu'avec Dignitas Infinita, nous voyons le joyau de la couronne d'un anthropocentrisme pleinement enraciné, qui tache les vitres de l'Église postconciliaire.

    L'anthropocentrisme est la croyance explicite ou implicite que l'homme est l'entité centrale de la création. Tout comme l'héliocentrisme et le géocentrisme affirment que le soleil ou la terre sont respectivement au centre de l'univers, l'anthropocentrisme considère l'homme comme le centre de toutes choses.

    L'anthropocentrisme est l'une des accusations souvent portées par les critiques de la réforme liturgique post-conciliaire, selon laquelle, à la suite du Concile Vatican II (1962-1965), la liturgie romaine s'est inversée, passant de l'adoration de Dieu à l'adoration de l'homme. Des livres allant de They Have Uncrowned Him de l'archevêque Marcel Lefebvre à Work of Human Hands du père Anthony Cekada ont mis en lumière la façon dont le rite réformé étouffe le doxologique, le numineux et le mystérieux. Dans le Novus Ordo, la Liturgie de la Parole est principalement didactique - les lectures ne sont pas chantées, elles sont prononcées en langue vernaculaire et peuvent être lues par n'importe qui. Le prêtre fait face au peuple (ad populum), et les défenseurs de cette orientation liturgique font appel à sa base historique (douteuse) et au fait qu'elle reflète la "nouvelle ecclésiologie" inclusive enseignée par Vatican II.

    Bien sûr, l'affirmation selon laquelle le Novus Ordo vise à "adorer l'homme" est réductrice et n'aide pas à formuler des critiques plus nuancées de la réforme liturgique. Mais on ne peut nier que l'ensemble de la réforme liturgique post-conciliaire reflète une inquiétude générale selon laquelle les formes antérieures de culte et de prière dans l'Église catholique romaine n'engageaient pas vraiment le peuple ou ne parlaient pas à "l'homme moderne".

    En d'autres termes, des sacrifices - autres que celui du Christ sur l'autel - devaient être faits. Les églises construites avec grandeur et majesté devaient être "rénovées" afin de favoriser une participation active aux cérémonies liturgiques. La division entre ordonnés et laïcs, religieux et séculiers, devait être abolie. L'ancien trésor de chants liturgiques, de bénédictions, de sacramentaux, de vêtements et autres était une pierre d'achoppement dans la capacité de l'homme moderne à comprendre le culte catholique. Que le Novus Ordo adore ou non l'homme ou Dieu (et je crois qu'il adore ce dernier), il n'en reste pas moins que la préoccupation première qui a présidé à sa genèse était de savoir comment il profiterait à l'homme, et non comment il pourrait offrir une plus grande adoration à Dieu.

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  • Jubilate Deo omnis terra (Introit du 3e dimanche de Pâques)

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    Introitus Introït
    Ps. 65, 1-2  
    IUBILÁTE Deo, omnis terra, allelúia: psalmum dícite nómini eius, allelúia: date glóriam laudi eius, allelúia, allelúia, allelúia. Ps. ibid., 3 Dícite Deo, quam terribília sunt ópera tua, Dómine ! in multitúdine virtútis tuae mentiéntur tibi inimíci tui. ℣. Glória Patri. Jubilez pour Dieu, ô terre entière, alléluia ; chantez un psaume à Son Nom, alléluia ; rendez glorieuse Sa louange, alléluia, alléluia, alléluia. Ps. 3 Dites à Dieu: Que Tes œuvres sont terribles, Seigneur! A cause de la grandeur de Ta puissance, Tes ennemis T'adressent des hommages menteurs. ℣. Gloire au Père.