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liturgie - Page 3

  • 2 novembre, Jour des Morts

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    Source : http://catholique-nanterre.cef.fr/faq/fetes_toussaint_morts.htm#Sens

    En ce Jour des Morts - 2 Novembrenous pouvons prier de façon plus particulière pour nos défunts, en nous rendant sur leurs tombes par exemple ou en assistant à une ou plusieurs messes pour le repos de leur âme. Ne négligeons pas ce jour : c'est un grand service que nous rendons ainsi à ceux qui nous précèdent dans la mort, qui est notre lot à tous, même si l'air du temps s'efforce de la cacher par tous les moyens. Tôt ou tard, chacun aura à rendre compte de sa vie devant Dieu : cette journée des défunts est aussi l'opportunité d'y réfléchir.

    La signification de la journée du 2 novembre, le jour des morts, est à la fois une journée de commémoraison des défunts et une journée d'intercession. On pense à tous ceux qui nous ont quittés et qu'on n'oublie pas. C'est une occasion toute spéciale pour les familles de rendre hommage à tous ceux qui nous ont précédés dans cette vie. C'est une journée du souvenir. C'est aussi une journée de prière pour les morts. On prie pour eux, car ils ont besoin d'une purification pour être pleinement avec Dieu. Notre prière peut les aider dans leur épreuve de purification, en vertu de ce qu'on appelle "la communion des saints". La communion des saints, c'est la communion de vie qui existe entre nous et ceux qui nous ont précédés. Il y a, dans le Christ une solidarité. - Pour les protestants, c'est une journée du souvenir et non une journée de prière.

    Pour que la Toussaint, le 1er novembre, instituée en 835, garde son caractère propre et qu'elle ne soit pas une journée des morts,  Odilon abbé de Cluny, vers l'an 1000,  impose à tous ses monastères la commémoration des défunts par une messe solennelle le 2 novembre. Cette journée n'est pas appelée Journée de prière pour les défunts, mais "commémoraison" des défunts. A cette époque ou la doctrine du purgatoire n'est pas encore élaborée comme à la fin XIIème siècle, il s'agit plus de faire mémoire des morts que de prier pour eux. Au XVème siècle, les dominicains inaugurèrent en Espagne l'usage de célébrer trois messes en ce jour des morts. Le pape Benoît XV (+1922) a étendu à toute l'Église la possibilité de célébrer trois messes le 2 novembre en demandant de faire des prières pour les morts de la guerre.

  • Fête de la Toussaint: les origines

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    Fête de la Toussaint

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    Une fête collective de tous les martyrs, en relation avec le triomphe pascal du Rédempteur, apparaît en Syrie dès le IVe siècle.

    Les Byzantins la célébraient au contraire le dimanche après la Pentecôte, usage qui fut jadis introduit également à Rome, comme en fait foi le plus ancien Comes publié par D. Morin d’après le célèbre manuscrit de Würzbourg : Dominica in natale Sanctorum.

    Cette fête transplantée de Byzance sur les rives du Tibre fut toutefois de courte durée. Dans la semaine après la Pentecôte, une ancienne tradition imposait aux Romains le jeûne solennel des Trois-Temps avec la grande veillée dominicale à Saint-Pierre. Il était impossible, après la fatigue de cette nuit, de célébrer encore, dans la matinée, la solennité de tous les Saints.

    On renonça donc à l’usage byzantin. Cependant la pensée d’une solennité collective de tous les saints, et non pas simplement des martyrs, gagnait de plus en plus de terrain. Au VIIIe siècle, tandis qu’en Orient les Iconoclastes détruisaient images et reliques, et qu’en Italie, en plein Latium, les cimetières des martyrs gisaient dans l’abandon à cause des continuelles incursions des Lombards dans la campagne romaine, Grégoire III érigea à Saint-Pierre un oratoire expiatoire en l’honneur de tous les Saints, Martyrs ou Confesseurs, morts dans le monde entier. Comment Rome en vint-elle à célébrer aux calendes de novembre la fête de tous les Saints, cela n’est rien moins que clair. Ce changement se fit sous Grégoire IV (827-844), et l’action de Louis le Pieux et de l’épiscopat franc n’y fut pas étrangère ; mais il n’est pas absolument prouvé que l’initiative vînt du Pape plutôt que de l’empereur. Plus tard, Sixte IV ajouta une octave à la fête.

    Le jour où l’Église fête ensemble tous les Saints, la lecture évangélique ne peut être autre que celle des Béatitudes (Matth., V, 1-12). Tous y sont compris, et chacun y reçoit une bénédiction particulière. Pour l’obtenir, point n’est besoin d’une naissance illustre, d’une grande fortune, d’une science ou d’une habileté spéciale ; au contraire, celui qui possède le moins en propre obtient davantage du don céleste, et c’est pourquoi la première bénédiction est pour les humbles et les pauvres d’esprit, c’est-à-dire pour ceux qui, en vue d’acquérir le Christ, se sont dépouillés d’eux-mêmes et se sont faits petits, comme l’enfant de l’Évangile donné par Jésus en modèle à ses Disciples. L’introït de la fête, Gaudeamus sub honore Sanctorum omnium , est le même qui fut primitivement assigné à la fête de sainte Agathe (5 février) : cette antienne appartient au fonds primitif du chant grégorien

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  • Quatre problèmes majeurs au sein de l'Église dont peu parlent

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    De InfoCatolica :

    Quatre problèmes majeurs au sein de l'Église dont peu parlent

    Ces dernières années, le discours de l'Église s'est largement concentré sur des questions mondaines telles que le changement climatique, les politiques d'immigration et le dialogue interreligieux. Bien que ces sujets soient pertinents, ils détournent souvent l'attention de l'essence même de la vie de l'Église. Tandis que Rome organise des synodes, des conférences et publie des documents sur des sujets superficiels, on ne parle guère de ce qui est à la racine de tout : la foi, la grâce, le péché, la liturgie et le salut des âmes.

    Il existe des problèmes silencieux, profondément spirituels, qui n'apparaissent plus ni dans les plans pastoraux ni au sein des équipes synodales pourtant réputées actives, mais qui minent l'essence même de l'Église. Les classer en quatre catégories est une réduction insuffisante, simpliste et imprécise, mais je crois que, dans un contexte complexe, clarifier ces idées peut s'avérer utile.

    1. Communion sacrilège généralisée

    Dans des milliers de paroisses, une scène quasi identique se répète : de longues files d'attente pour la communion et des confessionnaux vides. L'idée qu'il est nécessaire d'être en état de grâce s'est estompée. La communion est reçue par habitude, sans examen de conscience, comme si le simple geste suffisait. Nombre de prêtres ont cessé de parler de péché mortel ou de jugement, et il en résulte une communion routinière, parfois même sacrilège.

    Le remède est simple et concret : les homélies doivent rappeler aux fidèles la nécessité de la confession sacramentelle avant la communion s’ils sont en état de péché mortel ; elles doivent expliquer ce qu’est le péché mortel ; et des confesseurs doivent être disponibles avant et après la messe. Il n’est pas nécessaire d’être sévère, mais plutôt d’enseigner avec clarté et charité. Les fidèles ont été infantilisés, mais la réalité est qu’ils sont prêts à entendre une proposition exigeante pour une vie de grâce. Par crainte de paraître durs ou de susciter le rejet, de nombreux prêtres abordent rarement le sujet du péché. Est-ce là le chemin du salut des âmes ?

    2. Le manque de foi des évêques et des prêtres

    Le second problème est invisible de l'extérieur, mais ses effets sont dévastateurs. Nombre de prêtres et d'évêques ne croient pas en Dieu incarné. Ils remplissent leurs fonctions, gèrent, organisent et vivent une sorte de mascarade, mais ils ont perdu la certitude intérieure du surnaturel. Par conséquent, ils célèbrent la messe sans conviction profonde, prêchent sans ferveur et gouvernent comme si l'Église n'était qu'une institution parmi d'autres. Le cléricalisme ne se limite plus à l'abus de pouvoir, mais englobe également la dépouillation spirituelle du ministère.

    La solution réside dans le retour du clergé à ses racines spirituelles. Un plan radical pourrait s'avérer bénéfique, autorisant les prêtres à se retirer un mois par an dans le désert. Un programme exigeant de croissance et de développement spirituels est également nécessaire. Les séminaires devraient instaurer des procédures de sélection plus rigoureuses, un véritable discernement des vocations et accorder une plus grande importance au silence et à la prière. Un prêtre qui prie peu finit par avoir peu de foi. Et lorsque les pasteurs perdent la foi, le troupeau se disperse.

    3. Mouvements sectaires

    De nombreux mouvements nés après le concile Vatican II se sont transformés en cercles fermés aux dynamiques sectaires. Ils partagent tous une vision salvifique : l’Église aurait commis de graves erreurs depuis Constantin jusqu’à leur avènement, et leur charisme serait supérieur à 1700 ans de tradition et de doctrine séculière. Le groupe devient la fin en soi ; le fondateur, une figure intouchable ; l’obéissance, une forme de contrôle. Par le biais de discussions fraternelles ou d’examens de conscience, la prise de conscience du péché et de la faiblesse d’un membre devient non seulement un élément pervers de cohésion, mais aussi une déformation pseudo-sacramentelle sacrilège et abusive.

    L’Église ne peut fermer les yeux. Une vigilance réelle est nécessaire : examens diocésains, limitation des mandats, transparence économique et doctrinale, et contrôle externe des pratiques spirituelles.

    4. La banalisation de la liturgie

    L'un des problèmes directement liés à tous les autres est sans doute la perte du sens sacré de la liturgie. Trop souvent, la messe s'est transformée en un spectacle improvisé. La prière est modifiée, tout est permis, l'autel est théâtralisé, et le tabernacle et le Saint-Sacrement sont réduits à de simples éléments décoratifs. Ce qui est présenté comme une tentative de rapprochement aboutit à une perte totale de mystère et à des produits jetables, chargés d'émotion.

    La liturgie n'a besoin ni de créativité ni d'émotion, mais de fidélité et de beauté. Elle est le langage de la foi : si elle est déformée, nos croyances le sont aussi. La véritable réforme ne consiste pas à retourner au passé, mais à s'ancrer dans l'intemporel. Il s'agit de se souvenir que Dieu lui-même est présent dans la messe. Là où la liturgie est respectée, la foi s'épanouit ; là où elle est banalisée, elle dépérit.

  • Les dommages causés à l'oecuménisme par Fiducia Supplicans

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    D'InfoCatolica :

    Koch : Nous voulions parler de Marie, mais les orthodoxes ont seulement demandé à parler de « Fiducia Supplicans »

    Cardinal Koch | © Capture d'écran d'une interview YouTube de mars 2025

    Le cardinal Koch revient dans une interview sur les succès et les échecs de l’œcuménisme.

    Koch : Nous voulions parler de Marie, mais les orthodoxes ont seulement demandé à parler de « Fiducia Supplicans »

    Les orthodoxes « étaient convaincus qu'ils ne pourraient pas poursuivre le dialogue si l'Église catholique enseignait une telle chose ». Le cardinal souligne à nouveau que cela constitue un obstacle majeur au dialogue lui-même.

    Il y a deux semaines, le cardinal Koch, préfet du Dicastère pour la promotion de l'unité des chrétiens, a accordé une interview au journal Katholisch dans laquelle il a parlé des succès et des revers des dernières années dans le domaine œcuménique, de la vision du pape Léon XIV pour l'unité des chrétiens et des raisons pour lesquelles, malgré de nombreux obstacles, il reste convaincu que le désir d'unité reste l'essence de la foi.

    Deux réflexions sur « l’échec » ont suscité beaucoup d’intérêt,

    • L’une est fondamentale, et c’est la conception différente de l’œcuménisme, qui pour un catholique est, même s’il ne le dit pas, la réintégration des autres Églises, tandis que pour les protestants c’est marcher ensemble vers quelque chose qui serait l’Église.
    • Et l'autre, un échec récent avec les orthodoxes, "Fiducia Supplicans" , fondamentalement parce qu'ils l'ont bien compris, comme tous les catholiques de rite non latin, ou ceux d'Afrique ou de nombreuses conférences épiscopales du monde et n'ont pas avalé les interprétations incroyables du cardinal Fernandez.

    La question des Fiducia Supplicans et des orthodoxes, ainsi que les références constantes du préfet à ce sujet, préoccupent les experts du dialogue œcuménique. Le cardinal l'avait déjà exprimé de manière quasi identique dans une interview accordée à Kath.net il y a deux mois, et notamment en mai, lorsque les orthodoxes se sont retirés du dialogue, attendant une explication sur les bénédictions qui ne sont pas des bénédictions pour les couples non mariésIl a ensuite raconté que, lors de l'assemblée plénière du groupe de dialogue avec les chrétiens orthodoxes orientaux, il avait sollicité une réponse du cardinal Victor Fernández concernant les préoccupations de ces derniers et l'avait même invité à une réunion avec la commission. « Cependant, il n'a pas pu y assister, l'assemblée plénière de son propre dicastère se tenant simultanément. Il a alors envoyé une réponse écrite », poursuit Koch, « mais les orthodoxes orientaux l'ont jugée insuffisante. J'ai donc de nouveau demandé au cardinal de répondre aux questions en suspens. »Il a déclaré dans l' interview  accordée à Katholisch :

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  • Les fidèles ont assisté nombreux à la célébration de l' "ancienne messe" dans la Basilique Saint-Pierre

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    De kath.net/news :

    Affluence remarquable à l' « ancienne messe » dans la basilique Saint-Pierre

    26 octobre 2025

    Pour la première fois depuis 2019, le cardinal Burke a célébré une messe selon la forme extraordinaire du rite romain à l'autel de la chaire de la basilique vaticane - Le sermon du cardinal Burke dans son intégralité !

    Pour la première fois depuis plus de cinq ans, une « messe traditionnelle » selon le rite romain extraordinaire a été célébrée samedi à l'autel de la Chaire de Saint-Pierre. L'affluence était importante pour cette messe célébrée dans le cadre d'un pèlerinage de fidèles de la liturgie préconciliaire : plus d'une demi-heure avant le début, toutes les places assises entre le baldaquin du Bernin et l'autel de l'abside étaient occupées, plusieurs centaines de personnes se tenaient debout sur les côtés ou s'asseyaient par terre. 

    Le cardinal américain Raymond Leo Burke, préfet émérite de la Signature apostolique, a célébré la messe en grande partie en latin. Dans son homélie prononcée en italien, en espagnol, en français et en anglais, il s'est montré reconnaissant de pouvoir faire découvrir « la beauté de cette forme de messe » à tant de personnes. 

    Des personnes de tous âges et de différentes nationalités ont participé à la messe. De nombreuses femmes ont couvert leurs cheveux avec des foulards en dentelle noirs ou blancs. Avant la messe, les prêtres, les religieux et les fidèles ont défilé en procession depuis la vieille ville de Rome jusqu'à la basilique Saint-Pierre, accompagnés de prières et de chants.

    À la fin de la messe pontificale, le cardinal Ernest Simoni a récité la prière à saint Michel Archange. Aujourd'hui âgé de 97 ans, il a passé 18 ans en prison pendant la dictature socialiste en Albanie et, même après sa libération en 1981, il n'a pu exercer son ministère sacerdotal que dans la clandestinité, jusqu'à la fin de la dictature socialiste.

    Dans le journal télévisé du soir de la chaîne publique italienne RAI, Burke a déclaré : « Nous rendons grâce à Dieu que, grâce à Summorum Pontificum, toute l'Église parvienne à une compréhension toujours plus profonde et à un amour toujours plus grand pour le grand don de la sainte liturgie. »

    La dernière célébration remonte à plusieurs années à la basilique Saint-Pierre

    Le cardinal Burke (77 ans) était l'un des opposants les plus éminents et les plus virulents aux décisions du pape François (2013-2025). Selon ses propres déclarations, il a plaidé auprès de son successeur, le pape Léon XIV, en faveur d'un assouplissement des restrictions actuellement en vigueur pour la célébration de la messe selon le rite extraordinaire (« messe tridentine »).

    En 2019, les participants à ce pèlerinage annuel ont célébré une liturgie dans la forme extraordinaire à l'autel de la cathèdre, situé dans l'abside derrière le maître-autel de la célèbre basilique vaticane. Il est organisé depuis 2012 par l'association « Coetus internationalis summorum pontificum ». Dès samedi soir, le cardinal italien Matteo Zuppi avait célébré une messe avec les participants au pèlerinage de trois jours dans la basilique romaine San Lorenzo in Lucina.

    Un conflit de longue date

    Le nom de l'association fait référence à une lettre du pape Benoît XVI (2005-2013) datant de 2007. Dans « Summorum Pontificum », il autorisait à nouveau la célébration plus fréquente de messes selon le rite qui avait été progressivement remplacé par une liturgie renouvelée dans l'Église catholique après le concile Vatican II (1962-1965).

    Le pape François a largement retiré ces concessions en 2021. Avec son décret « Traditionis custodes » (« Gardiens de la tradition »), il a de nouveau fortement restreint l'ancienne forme de la liturgie et a établi la « forme ordinaire » de la messe, telle qu'elle a été établie dans la réforme liturgique après Vatican II, comme « seule expression » du rite romain. Depuis 2023, les évêques locaux ne peuvent plus agir sans l'accord de Rome sur cette question. Depuis plusieurs années, il était pratiquement impossible de célébrer une messe selon l'ancien rite dans la basilique Saint-Pierre.

    Le pape Léon souhaite de nouvelles consultations

    Dans une interview publiée en septembre sur le portail américain « Crux », le pape Léon XIV s'est prononcé en faveur de nouvelles consultations sur le sujet et a annoncé des discussions avec ceux qui défendent le rite tridentin. Le sujet est malheureusement entré dans un « processus de polarisation », a déclaré le nouveau chef de l'Église. Certaines personnes auraient « abusé » de l'ancienne forme de liturgie pour atteindre d'autres objectifs. Cela n'aide pas « ceux qui recherchent, à travers la célébration de la messe tridentine, une expérience plus profonde de la prière et un contact avec le mystère de la foi ».

    « Nous devons nous asseoir ensemble et en discuter », a déclaré le pape. Actuellement, le sujet est tellement polarisant que les personnes ayant des opinions divergentes ne sont plus disposées à s'écouter les unes les autres. Cela montre qu'il ne s'agit « plus seulement d'idéologie, mais aussi de communauté ecclésiale ».

    Photos : https://www.ncregister.com/cna/cardinal-burke-celebrates-latin-mass-in-st-peter-s-basilica

    kath.net documente l'intégralité du sermon du cardinal Burke du 25 octobre 2025 dans la basilique Saint-Pierre (trad. avec deepl) :

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  • Que se réjouisse le coeur de ceux qui cherchent Dieu (introit du 30e dimanche du T.O.)

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    Laetetur cor quaerentium Dominum:
    quaerite Dominum, et confirmamini:
    quaerite faciem eius semper.
     
    Que le cœur de ceux qui cherchent le Seigneur se réjouisse :
    cherchez le Seigneur, et soyez affermis:
    cherchez sans cesse sa face.
     
    Ps.  1
    Confitemini Domino,
    et invocate nomen eius:
    annuntiate inter gentes opera eius.
     
    Acclamez le Seigneur,
    et invoquez son nom:
    annoncez ses œuvres parmi les nations.
  • « Le champion du saint Nom de Jésus, le chef des armées catholiques contre les infidèles. » (23 octobre)

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    StCapestrano.jpg23 octobre : SAINT JEAN de CAPISTRAN - Prêtre franciscain - (1386-1456)

            Jean, né à Capistrano, dans l'Abruzze, était fils d'un gentilhomme français qui avait suivi à Naples le duc d'Anjou, devenu roi de ce pays. Après ses humanités, il fut envoyé à Pérouse pour y étudier le droit canonique et civil. On le pourvut d'une place de judicature, et un homme riche et noble, charmé de ses qualités éminentes, lui donna sa fille en mariage. Tout lui souriait dans le monde, quand tout à coup s'évanouirent ces flatteuses espérances.

             Dans une guerre contre le roi de Naples, la ville de Pérouse le soupçonna de prendre le parti de ce prince ; on le fit arrêter. Malgré son innocence et son éloquence à se défendre, il fut jeté en prison. Sur ces entrefaites sa femme étant morte, il résolut de ne plus servir que Dieu.

             Il vendit tous ses biens, paya sa rançon, distribua le reste aux pauvres, et se réfugia chez les Franciscains, au monastère du Mont, près de Pérouse. Le gardien, craignant que cette vocation ne fût l'effet d'un dépit passager plutôt que d'un mouvement de la grâce, voulut l'éprouver. Il lui ordonna de faire le tour de la ville de Pérouse dont il avait été gouverneur, monté à rebours sur un âne, couvert d'un mauvais habit et la tête coiffée d'un bonnet de carton où étaient écrits divers péchés. Après une telle épreuve, les humiliations du noviciat ne lui coûtèrent plus.

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  • Les moines du Barroux vont rendre vie à l'abbaye de Bellefontaine (Anjou)

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    De Tribune Chrétienne :

    14 octobre 2025

    Les moines bénédictins du Barroux s’installent à Bellefontaine : un nouveau souffle pour un haut lieu spirituel de l’Anjou

    Dès 2026, des moines bénédictins venus du Barroux, dans le Vaucluse, viendront s’installer à Bellefontaine pour y faire revivre la prière et le silence monastique

    L’abbaye cistercienne de Bellefontaine, haut lieu spirituel de l’Anjou depuis plus de mille ans, s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre de son histoire. Après un long discernement, les frères cisterciens, vieillissants et peu nombreux, ont choisi de transmettre le flambeau à une autre communauté monastique : les bénédictins du Barroux, connus pour leur fidélité à la liturgie latine traditionnelle et leur enracinement dans la règle de saint Benoît.

    Depuis plusieurs années, la communauté cistercienne de Bellefontaine s’interrogeait sur son avenir. Malgré des efforts constants pour adapter les bâtiments et imaginer des partenariats avec des associations, les obstacles matériels et humains ont fini par rendre la poursuite de la vie communautaire impossible. « Ce fut une grande déception et une grande épreuve pour les frères », confie le frère Samuel, responsable de la communauté. Dès 2026, des moines bénédictins (une douzaine) venus du Barroux, dans le Vaucluse, viendront s’installer à Bellefontaine pour y faire revivre la prière et le silence monastique. Fondée en 1978 par Dom Gérard Calvet, l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux est aujourd’hui un lieu de rayonnement spirituel où les moines (une soixantaine) vivent selon la règle de saint Benoît, dans la prière, le travail manuel et la vie fraternelle.

    La présence monastique à Bellefontaine remonte à l’an 1010, lorsque, selon la tradition, un ermite s’installa dans le vallon qui donna naissance à un prieuré bénédictin. Ce dernier devint abbaye au XIIᵉ siècle, avant d’être confié aux moines Feuillants en 1642. Après la Révolution, c’est Dom Urbain Guillet, moine cistercien de la Grande Trappe, qui fit renaître le monastère en 1816. Bellefontaine connut alors un remarquable essor, abritant jusqu’à 120 moines à la fin du XIXᵉ siècle.Le 13 novembre prochain, jour de la Toussaint monastique, l’abbaye fermera temporairement ses portes au public. Les offices ne seront plus célébrés ouvertement, mais deux frères demeureront sur place pour entretenir les activités agricoles – notamment la production de pommes et de kiwis – et maintenir ouvert le magasin de l’abbaye. Sept moines rejoindront la maison de retraite des sœurs de la Congrégation Sainte Marie de Torfou, trois poursuivront leur vie monastique dans d’autres abbayes, et trois autres vivront un temps de discernement avant un choix définitif.

    Avant cette transition, la communauté invite tous les amis et fidèles à un moment fraternel d’adieu le jeudi 13 novembre à 15h30, suivi des vêpres à 17h.

    La venue prochaine des bénédictins du Barroux marque ainsi la continuité d’une tradition de prière ininterrompue depuis plus d’un millénaire. À Bellefontaine, la vie monastique se prépare à connaître une nouvelle étape, fidèle à son esprit d’origine, dans le silence et la paix.

     

    Notons qu'il s'agira aussi d'un changement liturgique important puisque l'arrivée des moines du Barroux à Bellefontaine signifiera également une restauration de la liturgie tridentine.

  • « Le Dicastère pour la Doctrine de la Foi n'a rien approuvé » concernant le manuel allemand sur les bénédictions homosexuelles (cardinal Fernandez)

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    D'Edgar Beltran sur le Pillar :

    Fernández : « Le DDF n'a rien approuvé » concernant le manuel allemand sur les bénédictions homosexuelles

    Le cardinal Víctor Manuel Fernández a nié que le Dicastère pour la Doctrine de la Foi ait approuvé les récentes directives pour la bénédiction des couples de même sexe, émises par la conférence épiscopale allemande.

    Le président de la conférence, l'évêque Georg Bätzing, a affirmé que le texte controversé, publié pendant l'interrègne papal, avait été créé « de manière transparente en consultation avec ce dicastère ».

    Répondant aux questions de The Pillar le 8 octobre, le cardinal Fernández a déclaré que « la DDF n'a rien approuvé [des directives sur les unions irrégulières] et a écrit une lettre il y a quelque temps rappelant [aux évêques allemands] que [ Fiducia supplicans ] excluait toute forme de ritualisation, comme l'a dit le pape. »

    La déclaration de Fernández au journal The Pillar fait suite à d'autres reportages dans les médias cette semaine remettant en question les récentes affirmations du président de la conférence des évêques allemands, l'évêque Georg Bätzing, qui a déclaré le mois dernier que le Vatican avait été consulté sur l'élaboration de directives controversées publiées en avril, quelques jours après la mort du pape François.

    « Nous avons élaboré ce document en toute transparence avec le Dicastère pour la doctrine de la foi et en consultation avec lui », a déclaré Bätzing le 22 septembre. « Par conséquent, si quelqu'un le demande, il n'y a aucune raison de le retirer. »

    Lors d'une conférence de presse ouverte le mois dernier à l'occasion de l'assemblée plénière des évêques allemands, Bätzing a affirmé que le manuel, intitulé « Les bénédictions donnent de la force à l'amour » et publié en avril, « est une concrétisation pastorale de  la Fiducia supplicans, élaborée en consultation avec le Dicastère romain pour la doctrine de la foi, sur la situation en Allemagne ».

    L’évêque a insisté sur le fait que les évêques allemands avaient « préparé ces lignes directrices de manière transparente avec le Dicastère pour la doctrine de la foi et en consultation avec le Dicastère ».

    Mais selon Fernandez, il y a eu peu d'éléments dans l'élaboration du texte qui pourraient être qualifiés de consultation, et l'intervention du dicastère était critique à l'égard des efforts des évêques allemands.

    « La DDF a envoyé une lettre à la commission liturgique de la conférence des évêques allemands indiquant que la DDF ne peut approuver aucune forme de ritualisation de ces bénédictions, car toute forme de ritualisation est expressément exclue dans FS », a déclaré le cardinal à The Pillar .

    La défense du manuel par Bätzing fait suite à la publication par Crux le mois dernier d'une interview du pape Léon XIV, dans laquelle le pape semble critiquer le texte allemand.

    « En Europe du Nord, ils publient déjà des rituels de bénédiction pour « les gens qui s'aiment »... ce qui va spécifiquement à l'encontre du document approuvé par le pape François, Fiducia supplicans , qui... ne cherche pas un moyen de ritualiser une sorte de bénédiction parce que ce n'est pas ce qu'enseigne l'Église », a-t-il déclaré dans l'interview.

    Bätzing a déclaré que « la critique évoquée par le pape dans l'interview vise la publication de formulaires liturgiques pour les rituels de bénédiction. C'est précisément ce que les évêques allemands ont délibérément évité de faire. »

    Un rapport récent publié par Communio cite des sources au sein du dicastère affirmant que la DDF avait reçu le texte des évêques allemands, accompagné d'une note expliquant que les évêques allemands ne cherchaient pas l'approbation de la DDF.

    Néanmoins, Fernández a envoyé des commentaires critiques sur le document à la conférence des évêques allemands, ce qui aurait conduit à un projet révisé qui n'a pas non plus été approuvé par la DDF.

    Le porte-parole des évêques allemands a déclaré à Communio que les évêques « ne divulguent publiquement aucune information sur [leur] communication avec le Dicastère pour la doctrine de la foi ».

    Le Comité synodal de la Conférence épiscopale allemande a déclaré, lors d'une réunion en mai, avoir intégré les commentaires de Fernández dans le projet de directives. Le Pilier a contacté un porte-parole de la Conférence épiscopale allemande pour obtenir ses commentaires, qui lui a répondu qu'il devrait « lire l'intégralité » avant de se prononcer.

    Fiducia supplicans est une déclaration DDF de décembre 2023 autorisant les bénédictions informelles et non liturgiques des personnes en union irrégulière, y compris celles en relations homosexuelles.

    Lors de la première interview après la publication de Fiducia supplicans , Fernández a déclaré à The Pillar en 2023 que si « certains épiscopats avaient avancé dans des formes ritualisées de bénédiction des couples irréguliers », cette pratique était « inadmissible. Ils devraient reformuler leurs propositions ».

  • Une messe traditionnelle en latin célébrée à la basilique Saint-Pierre à l'occasion de la fête de saint Michel Archange

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    De Niwa Limbu sur le Catholic Herald :

    29 septembre 2025

    Messe traditionnelle en latin célébrée à la basilique Saint-Pierre

    Une messe solennelle selon le rite romain traditionnel a été célébrée à la basilique Saint-Pierre à l'occasion de la fête de saint Michel Archange. Cette liturgie était la première du genre à être célébrée sur le maître-autel de la basilique depuis que des restrictions ont été imposées à l'utilisation du Missel de 1962 il y a plus de deux ans.

    La messe a eu lieu le 29 septembre à l'autel de saint Michel, situé au rez-de-chaussée de la basilique, et a été célébrée selon le missel de saint Jean XXIII, reconnaissable à l'utilisation du manipule.

    La liturgie a apparemment surpris les personnes présentes, étant donné que la célébration de la forme ancienne de la messe est, depuis mars 2021, presque entièrement limitée à la chapelle Clémentine dans la crypte de la basilique, et uniquement à certaines heures par des prêtres spécialement autorisés.

    La confirmation de la messe et du fait qu'il s'agissait bien de l'ancien rite est venue via Facebook, lorsque Peter A. Carter, directeur exécutif du Sacred Music Project, a déclaré au Catholic Herald qu'il avait l'intention d'assister à une messe basse dans la crypte, mais qu'il avait découvert qu'une messe solennelle avait lieu dans la basilique au-dessus.

    M. Carter, qui connaît bien le rite traditionnel et qui a coécrit un livre sur la musique sacrée avec le cardinal Robert Sarah, à paraître prochainement, a décrit comme une « bénédiction surprise » le fait d'assister à la célébration de la fête dans un tel cadre.

    Le Catholic Herald peut confirmer, après avoir visionné la vidéo publiée sur Twitter par Michael J. Haynes, correspondant du Vatican pour LifeSiteNews, que le célébrant était Mgr Marco Agostini, officier cérémoniel du pape.

    Le moment choisi pour la liturgie a particulièrement attiré l'attention, à moins d'un mois du pèlerinage annuel Summorum Pontificum, au cours duquel le Vatican a déjà confirmé qu'une messe pontificale selon l'ancienne forme serait à nouveau célébrée.

    Selon les observateurs, la messe célébrée le jour de la fête de saint Michel suggère un possible assouplissement de l'interdiction de 2021, qui a mis fin brutalement à la célébration quotidienne de la liturgie traditionnelle sur plusieurs autels latéraux de la basilique, dont l'autel du bienheureux Innocent XI.

    Jusqu'alors, les prêtres du monde entier en visite à Rome pouvaient célébrer la messe en privé selon la forme extraordinaire, conformément aux dispositions du motu proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI de 2007. Ce décret papal affirmait que l'ancienne liturgie n'avait jamais été abrogée et accordait une grande liberté pour sa célébration, de nombreux membres du clergé choisissant d'utiliser le missel de 1962 aux autels latéraux de la basilique.

    La réduction de ces célébrations en mars 2021 a été suivie quatre mois plus tard par la publication de Traditionis Custodes, le motu proprio du pape François qui a imposé de nouvelles restrictions à l'utilisation de la liturgie traditionnelle dans le monde entier. Depuis lors, le nombre de messes célébrées selon l'ancienne forme dans la basilique Saint-Pierre a été fortement réduit et limité à la crypte.

    Il n'est pas encore clair si cela représente un changement plus large dans l'approche du Vatican, mais cet événement a déjà été salué par de nombreux adeptes de la liturgie traditionnelle comme un moment d'encouragement inattendu.

  • Omnia quae fecisti nobis (Introit du 26e dimanche du TO)

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    Omnia quae fecisti nobis, Domine,
    in vero iudicio fecisti,
    quia peccavimus tibi,
    et mandatis tuis non obedivimus:
    sed da gloriam nomini tuo,
    et fac nobiscum secundum multitudinem misericordiae tuae.
     
    Tout ce que vous nous avez fait, Seigneur,
    c’est en pleine justice que vous l’avez fait,
    car nous avons péché contre vous,
    et nous n’avons pas obéi à vos commandements:
    mais donnez gloire à votre nom,
    et traitez-nous selon l’abondance de votre miséricorde.
    Ps.  1
    Beati immaculati in via:
    qui ambulant in lege Domini.
     
    Heureux les immaculés sur la voie:
    ceux qui marchent dans la loi du Seigneur !
    Ps.  2
    Magnus Dominus, et laudabilis nimis,
    in civitate Dei, in monte sancto eius.
    Grand est le Seigneur, et digne de louange infiniment,
    dans la cité de Dieu, sur sa montagne sainte.
  • La « manière appropriée » de célébrer la liturgie selon Léon XIV

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    D'Ed. Condon sur The Pillar :

    La « bonne manière » de célébrer la liturgie selon Léon XIV

    Dans une interview récemment publiée, le pape Léon XIV a abordé les conflits liturgiques qui agitent l'Église latine et le sujet de la messe latine traditionnelle. Dans ses remarques, le pape a déploré la « politisation » et la « polarisation » de la liturgie de l'Église, y compris la célébration de la forme ordinaire.

    Pape Léon XIV. Crédit : Vatican Media.

    Interrogé sur les restrictions imposées à la célébration de la messe latine, Léon XIV a noté qu'il n'y avait « aucun problème » à célébrer la forme ordinaire de la liturgie en latin, et a également noté « l'abus » de la forme ordinaire de la liturgie comme un facteur potentiel de popularité de la forme extraordinaire.

    Dans un certain sens, le pape semble suggérer que, même s’il a été poussé à assouplir les restrictions de Traditionis custodes , il pourrait être davantage intéressé par une réforme et un renouveau liturgiques plus larges comme moyen de désamorcer la polarisation dans la liturgie.

    Si tel est le cas, la question pourrait devenir de savoir s’il est prêt à intervenir de manière aussi décisive sur la gestion diocésaine de la forme ordinaire que ses prédécesseurs l’ont été pour l’extraordinaire – et si de nombreux dévots des textes liturgiques préconciliaires seraient influencés par cet effort.

    Dans sa première longue interview accordée à Crux en juillet et publiée la semaine dernière , le pape Léon XIV a été interrogé sur les « divisions entourant la messe latine traditionnelle ».

    Reconnaissant avoir déjà reçu « plusieurs demandes » concernant la forme extraordinaire de la liturgie et Traditionis custodes, Léon XIV a déclaré : « Entre la messe tridentine et la messe de Vatican II, la messe de Paul VI, je ne sais pas trop où cela va nous mener. C’est évidemment très compliqué. »

    Mais, a ajouté le pape, « on dit toujours "la messe latine". Eh bien, vous pouvez dire la messe en latin dès maintenant. Si c'est le rite Vatican II, il n'y a aucun problème. »

    « Je pense que parfois, disons, l'abus de la liturgie de ce que nous appelons la messe de Vatican II n'a pas été utile aux personnes qui recherchaient une expérience plus profonde de prière, de contact avec le mystère de la foi qu'elles semblaient trouver dans la célébration de la messe tridentine », a déclaré Léon XIV.

    « Encore une fois, nous sommes devenus polarisés, de sorte qu'au lieu de pouvoir dire, eh bien, si nous célébrons la liturgie de Vatican II d'une manière appropriée, trouvez-vous vraiment une telle différence entre cette expérience et cette autre ? »

    Pour de nombreux catholiques ayant une expérience plus directe des excès liturgiques — ou comme le dit Léon XIV, des abus — dans la forme ordinaire que dans la forme extraordinaire, le résumé du pape semblera probablement raisonnable, voire encourageant.

    Les nouveautés et innovations liturgiques, ou même un laxisme de base envers les rubriques, sont une plainte constante au sein de l’Église depuis des décennies, à tel point que le pape François a même reconnu les « distorsions insupportables » de la forme ordinaire dans sa lettre d’accompagnement à Traditionis custodes , sans toutefois sembler élaborer un plan pour les combattre.

    Pourtant, beaucoup de ceux qui désirent sincèrement, comme le dit le pape, « une expérience plus profonde de la prière, de contact avec le mystère de la foi », remarqueront également que, bien que l’usage de la langue latine reste généralement sans restriction au niveau diocésain, de nombreuses autres pratiques liturgiques traditionnelles autorisées par le GIRM sont fortement contrôlées.

    Dans le sillage de Traditionis custodes, par exemple, plusieurs évêques diocésains américains ont pris des mesures pour empêcher les prêtres de célébrer la forme ordinaire de la messe ad orientem , soit en interdisant purement et simplement cette pratique, comme à Détroit, soit en exigeant que les prêtres reçoivent une permission épiscopale explicite pour le faire, comme à Chicago.

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