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Médias - Page 167

  • Quand l'image des journalistes se dégrade

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    Polémia publie le texte intégral de l’intervention de Michel Geoffroy, à la cinquième Journée d’étude de la réinformation, organisée par la Fondation Polémia.

    Dans l'inconscient collectif, l'image du journaliste a longtemps été positive :

    • le journalisme est associé à la démocratie, via les luttes politiques autour de la liberté de la presse, et serait un contre-pouvoir, facteur de transparence de la vie publique ;
    • le journaliste serait un redresseur de torts qui lutterait pour établir la vérité contre les puissants. C’est le mythe de Tintin, reporter au « Petit XXe ». Beaucoup de héros dans les revues ou les romans qui s’adressaient à la jeunesse, au début du XXe siècle, exerçaient d’ailleurs la profession de reporter ou de journaliste (de Rouletabille à Bob Morane), ce qui est significatif ;
    • le journaliste risquerait encore sa vie pour nous apporter de l’information et des images (en particulier dans les zones de guerre) et pour garantir la liberté d’information ;
    • une entreprise de presse ne serait pas une entreprise comme une autre, car elle obéirait à une déontologie particulière : l’indépendance des rédactions par rapport aux propriétaires et aux actionnaires.

    Il y a d’ailleurs des points communs entre l’image mythique du journaliste redresseur de torts et celle du « petit juge », tous deux prétendument affrontés aux puissants.

    Il y a certes encore une petite part de vérité dans la vision positive du journalisme. Et il y a sans doute encore aujourd’hui des journalistes dignes de ce nom, qui respectent leur déontologie professionnelle.

    Mais le Système médiatique pris dans son ensemble ne correspond plus, par contre, à ces principes ni à ces fonctions. Il continue de capitaliser l’image positive du journalisme, mais c’est une usurpation d’identité en réalité, car la pratique du Système est bien différente.

    L’image positive du journalisme ne correspond donc plus à la réalité française (ni à la belge ndbelgicatho) au début du XXIe siècle. Cette image est donc en train de changer et de se dégrader.

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  • "Ainsi sont-ils", un site qui éclaire la nouvelle série d'Arte

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    Michel Janva, sur le salon beige, annonce l'apparition de ce nouveau site :

    Un site vient d'être lancé pour apporter des éléments autour de la série ennuyeuse que diffuse Arte ("Ainsi soient ils") sur la vie de séminaristes. Ce site répond notamment à une série de questions que la série peut soulever (suicide, adoration, liberté, pulsions, ...).

    On y trouve aussi des témoignages de vrais séminaristes et de prêtres. Le SNEJ (service national des vocations) a diffusé une note dont voici un extrait :

    "Cette série n’est ni un documentaire sur l’Église, ni une présentation de la formation des futurs prêtres. Elle en utilise le cadre dans ses aspects perçus par beaucoup comme secrets et fascinants. Les personnages de la hiérarchie de l’Église, souvent caricaturaux, sont ambigus et possèdent des profils psychologiques complexes, avec des zones d’ombres et de lumières. Tous sont traversés par des doutes, des attitudes discutables. Ce qui rend l’ensemble des personnages attachants voire attirants. Ceci dit, cette fiction peut produire des agacements chez certains catholiques qui ne retrouvent pas l’Église dans laquelle ils vivent. (Ici c’est une fiction dramatique dont le cadre est l’Église, et il est important comme pour tout film d’en décrypter les ressorts et l’écriture). Cette série donne aussi l’occasion de témoigner de ce que chacun vit dans l’Église, de la façon dont les candidats au ministère presbytéral sont accompagnés et formés."

    A ce sujet, voir également la mise au point de Mgr Di Falco et un commentaire adéquat sur Benoît-et-moi.

  • Benoît XVI, première victime du désastre médiatique provoqué par son majordome

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    Sandro Magister titre : Après la condamnation. Le majordome et ses confidents

    Son directeur spirituel. Le cardinal Sardi. L'ex gouvernante Ingrid Stampa. Tous soutiennent le pape, en paroles. Mais Benoît XVI est la première victime du désastre. Trois ans de réclusion, ramenés à un an et demi en raison des circonstances atténuantes. C’est la peine à laquelle le tribunal de l’État de la Cité du Vatican a condamné Paolo Gabriele, l'ex majordome du pape :

    > Sentenza del Tribunale...

    Mais la condamnation de Gabriele pour vol de documents dans l'appartement du pape ne remédie pas du tout à la crise que traverse le gouvernement central de l’Église catholique.

    Au contraire, son procès a mis encore plus en évidence à quel point l’espace d’action du pape est vulnérable, alors même qu’il devrait être protégé au maximum.

    Le procès a confirmé que l'ex majordome avait pu voler plus d’un millier de documents importants, y compris parmi les plus confidentiels, année après année, avec la plus grande facilité. Non pas de nuit et en cachette, mais aux horaires de bureau, dans la pièce même où il travaillait avec les deux secrétaires particuliers de Benoît XVI, Georg Gänswein et Alfred Xuereb, sur les bureaux desquels passent tous les documents qui sont adressés au pape ou qui proviennent de lui.

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  • Un pur hasard...

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    C'est évidemment un pur hasard si, à l'occasion de l'ouverture du Synode sur la Nouvelle Evangélisation et de l'Année de la Foi, nous avons droit à des informations à propos d'un "dossier très épineux" concernant la gestion de la basillique Saint-Pierre, ou à une nouvelle polémique concernant les abus sexuels dans l'Eglise, ou encore à la reprogrammation sur la première de la RTBF, ce soir, d'une émission tendancieuse intitulée "la guerre perdue du Vatican". En revanche, il faut être singulièrement naïf pour s'étonner de ce que ces mêmes médias ne prennent même pas la peine d'évoquer les évènements importants que vit l'Eglise depuis l'ouverture du Synode, hier.

  • Maximilien Kolbe, précurseur de la Nouvelle Evangélisation

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    On est heureux de constater qu'il n'est pas besoin de se référer à V II pour concevoir la nouvelle évangélisation et que l'on peut s'inspirer de saint Maximilien Kolbe qui n'a pas eu le "privilège" de connaître ce concile... On pourrait en profiter pour "creuser" la doctrine et la spiritualité du Père Kolbe qui ne correspondent pas vraiment à la mentalité conciliaire.

    Rome (Agence Fides) – Du 8 au 10 octobre, les Franciscains de l’Immaculée organisent à Rome près le Collège international de Terre Sainte, un Colloque sur Saint Maximilien Marie Kolbe, à l’occasion du 30ème anniversaire de sa canonisation. Cinquante ans après le début du Concile Vatican II et au début du Synode des Evêques, il sera possible de voir dans la figure de Saint Maximilien un véritable précurseur de la tant souhaitée Nouvelle Evangélisation par le biais des moyens de communication de masse modernes. Le Père Kolbe fut également un « missionnaire ad gentes » du fait de son séjour de six ans à Nagasaki où il s’occupa de la publication de revues de formation destinées aux chrétiens et de proposition pour les non chrétiens. Très nombreuses furent les conversions et les vocations.

    A la veille du début de l’Année de la Foi, la méthode d’évangélisation mariale et médiatique du Père Kolbe pourra offrir des suggestions importantes en ce qui concerne leur application concrète dans le monde d’aujourd’hui. Le Saint de l’Immaculée, Maître et martyr de la foi et de la charité, pourrait être pris comme témoin clef de l’Année spéciale que l’Eglise se prépare à vivre. Les journées d’étude s’ouvriront par le Saint Sacrifice de la Messe célébré par S.Exc. Mgr Gino Reali, Evêque de Porto et Santa Rufina, alors que S.Exc. Mgr Adriano Bernardini, Nonce apostolique en Italie, présidera la Célébration eucharistique conclusive. (LM) (Agence Fides 08/10/2012)

  • Hors de Vatican II, pas de salut ? (mise à jour, 8/10/2012, 12H45)

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    C'est ce que donnerait à penser Isabelle de Gaulmyn dans cet article mis en ligne par La Croix ce dimanche 7 octobre :

    Les intégristes et la vérité d'un concile

    Le symbole est fort. Juste avant de fêter les cinquante ans de l’ouverture de Vatican II, jeudi prochain, on apprend que la réconciliation entre les intégristes de la Fraternité Saint- Pie-X et  l’Eglise catholique a échoué. Sauf retournement de dernière minute hautement improbable, les intégristes ne reviendront jamais dans le giron de l’Eglise. Et c’est précisément sur Vatican II que les discussions ont finalement achoppé.

    Le nouveau préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Mgr Gerhard Ludwig Müller, intervenant à une télévision allemande, a en effet fait savoir samedi 6 octobre qu’il n’y aurait pas de nouvelle discussion avec les lefebvristes. Ceux-ci continuent à refuser de signer un document qui reconnait l’entière validité du magistère de Vatican II. «Il ne peut y avoir d’amputation à la foi catholique, surtout si il s’agit d’énoncés qui ont été validés par le Concile Vatican II » affirme Mgr Müller. A quelques jours du cinquantenaire, l’hypothèque est donc définitivement levée, pour ceux qui en doutaient encore: le concile Vatican II ne se négocie pas. « On ne peut geler l’autorité magistérielle de l’Eglise à 1962 » avait écrit le pape, qui a fait du concile la « boussole » de son pontificat.

    Ces longues négociations aux multiples rebondissements, entamées depuis la levée des excommunications des évêques intégristes en 2009, auront eu un mérite : montrer que la rupture n’est pas seulement une question de liturgie et de messe en latin, en obligeant la Fraternité Saint-Pie-X à se prononcer sur les fondements de la foi. Les intégristes ont été amené à dire clairement ce sur quoi ils n’étaient pas d’accord: l’œcuménisme, le dialogue interreligieux, la liberté religieuse, et au fond, une certaine conception de la vérité telle qu’elle apparaît à travers les textes conciliaires.

    Les intégristes n’ont pas le monopole de la tradition : Vatican II fait désormais partie de la tradition de l’Eglise, et ne s’inscrit pas en rupture. Mais il s’agit d’une tradition vivante, et non figée au XIXe siècle, une tradition capable de se ressourcer à travers l’écoute de la Parole, comme elle l’a fait durant le concile. C’était, déjà, la conception développée par Benoît XVI lors de son grands discours sur l’herméneutique de Vatican II, en 2005.Certes, on peut se réjouir de cette rupture annoncée, en ce qu’elle conforte l’enseignement conciliaire. Il n’empêche. Toute rupture est amère, et celle-ci ne déroge pas à la règle. Jamais, sans doute, on n’avait été aussi près d’aboutir. Jamais un pape n’avait passé autant d’énergie à œuvrer pour la réconciliation. Lorsqu’il avait écrit aux évêques, en 2009, après la levée de l’excommunication, Benoît XVI s’en était justifié en pointant les risques de radicalisation de petits groupes exclus de l’institution. Crainte légitime.  Nul ne peut se réjouir, dans l’Eglise, d’assister ainsi à la dérive d’une minorité vers l’intolérance et la violence. Dimanche dernier, la célébration de l’anniversaire du concile à Notre Dame a ainsi été interrompue par une poignée de jeunes militants anti-conciliaires. Et depuis quelques mois, on ne compte plus les rencontres interreligieuses qu’ils tentent d’empêcher, à travers toute la France….La  religion catholique, de ce point de vue, n’est pas plus épargnée que les autres par un risque de radicalisation en interne.

    "Sur le « Forum Catholique », Luc Perrin, maître de conférences à la faculté de théologie catholique de l'Université de Strasbourg, a noté les embrouilles de l’ « experte » du journal « La Croix . La journaliste ose notamment écrire : "(...) en obligeant la Fraternité Saint-Pie-X à se prononcer sur les fondements de la foi, les intégristes ont été amenés à dire clairement ce sur quoi ils n’étaient pas d’accord: l’œcuménisme, le dialogue interreligieux, la liberté religieuse, et au fond, une certaine conception de la vérité telle qu’elle apparaît à travers les textes conciliaires." (I. de Gaulmyn) Et se fait naturellement reprendre de volée par le professeur : « Diantre "les fondements de la foi" ! J'aurais bêtement cru que c'était le Credo, le Pater Noster, les dogmes proclamés par les conciles (aucun à Vatican II comme chacun sait). Le désaccord entre Rome et Menzingen ne repose pas, à mon humble avis, sur les "fondements de la foi" car aucun des 3 sujets cités n'appartient aux professions de foi en usage dans l'Église avant et après Vatican II. Quant à la "conception" pour ces 3 sujets, le singulier est bien ... singulier. Mme de Gaulmyn veut-elle excommunier à titre posthume le pape Paul VI qui n'avait pas donné dans la rencontre interreligieuse type Assise ? (…) On voit combien la reprise de discussions doctrinales avec la FSSPX, sous une forme renouvelée peut-être, serait quoiqu'en pense pour le moment Mgr Müller, une impérieuse nécessité. Car je ne suis pas sûr que la lecture que fait Mme de Gaulmyn soit la même que celle du pape, des papes d'ailleurs, ni celle de Mgr Müller. A l'orée des 3 ans de commémoration (2012-2015), le flottement conceptuel règne toujours autant, la lecture de La Croix en donne presque quotidiennent un exemple »"

  • Dix-huit mois de prison pour Paolo Gabriele

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    Paolo Gabriele, le majordome du pape qui lui a dérobé de nombreux documents, y compris des documents très confidentiels concernant la santé du souverain pontife, a été condamné ce matin à trois ans de prison qui ont été ramenés à une peine effective de dix-huit mois. Il est même question que cet homme qui prétend avoir agi "par amour de l'Eglise" soit grâcié par Benoît XVI.

    La presse se montre singulièrement indulgente à l'égard d'un collaborateur qui a gravement trompé la confiance du pape et qui a fourni des documents à un (ou des ?) journaliste(s) qui en a (ont) fait usage pour publier de prétendues "révélations". Dans le contexte actuel de "cathophobie" généralisée, on ne s'étonne pas que de telles pratiques aient été utilisées sans vergogne pour éclabousser l'Eglise, et que le principal bénéficiaire de ces "fuites" n'ait pas encore été prié de s'expliquer devant la justice pour recel (et exploitation) de documents volés. 

    Voir : http://benoit-et-moi.fr

  • "Ainsi soient-ils" ou quand la provoc d'Arte fait pschit

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    Critique de cette série télévisée sur "PadreBlog"

    "Une immersion inédite dans les couloirs de l’Eglise : c’est ainsi qu’Arte présente « Ainsi soient-ils », la série qui sort ce 11 octobre.

    Faut-il craindre le pire ? Nous avons visionné pour vous les huit épisodes.

    Les affiches sont partout ou presque : orchestrée par une agence de publicité parisienne, la promotion d’Ainsi soient-ils a fait le choix de la provocation. Les visuels sont sans ambiguïté : une aube, un calice, mais aussi des mains tatouées, une liasse de billets de banque, une main de femme enserrant la taille. C’est le cocktail classique violence/pouvoir/sexe.

    Les slogans sont accrocheurs : « Dieu reconnaîtra les siens » ; « vous pouvez faire une croix sur vos jeudis soirs ». Bref, après Golgota Picnic et Piss Christ, on imagine une énième tentative pour salir et choquer.

    Caricatures, grisaille et tristesse

    Si la réalisation est soignée et les acteurs crédibles (Michel Duchaussoy en cardinal autoritaire et imbu de sa personne est même assez fascinant), on n’y retrouve rien ou pas grand chose de la vraie vie du séminaire. Quel curieux lieu que ce « séminaire des capucins » où les candidats au sacerdoce n’ont ni cours, ni exposés, ni examens, ni mémoires à rendre, ni recherches en bibliothèque ! ...

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  • En Europe aussi, les chrétiens sont discriminés

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    De la COMECE (en anglais, traduction  par nos soins):

    Le 2 Octobre, avec la participation de plusieurs intervenants de haut niveau provenant de différents pays, le Groupe du PPE, la Commission des Conférences épiscopales de la Communauté européenne (COMECE), et le groupe ECR ont organisé au Parlement européen un séminaire d'une demi-journée consacré à l'évaluation de la situation actuelle des chrétiens et de la liberté de religion en Europe. Les intervenants ont convenu que des efforts importants sont nécessaires pour éliminer les mesures discriminatoires à l'encontre des chrétiens et que la liberté de religion doit être assurée non seulement pour les minorités, mais aussi pour les chrétiens. L'attention du public doit être attirée sur des questions qui ne sont pas couvertes par les médias et un dialogue permanent doit être mis en place sur les grandes questions. De même, des initiatives venant de diverses  parties doivent également jouer un rôle accru dans ce processus.


    Dans son discours, Jan Olbrycht (MdPE), Vice-Président du Groupe PPE chargé des relations inter-culturelles, a déclaré: «Toute forme de discrimination et de mesures discriminatoires est inacceptable et va à l'encontre des fondements mêmes de l'Union européenne. Il existe plusieurs processus inquiétants à caractère discriminatoire contre les chrétiens en Europe, contre lesquels nous devons nous mobiliser conjointement et de manière décisive. Par ailleurs, nous devrions examiner comment ces cas pourraient nous aider, car certaines de ces violations majeures pourraient contribuer à accroître la sensibilisation du public et intensifier les efforts de lutte contre la discrimination des chrétiens qui se perçoivent de plus en plus comme une minorité en Europe. " 


    Dans son discours, Konrad Szymanski, MdPE (groupe ECR) a déclaré: «En Europe, nous sommes prompts à évoquer les droits de l'homme, l'égalité des droits, la non-discrimination au niveau des principes dans le monde entier. Il est bon que nous nous sentions appelés de cette façon à la protection de la dignité humaine. Cependant cela ne signifie pas que notre propre démocratie libérale ne peut pas évoluer vers un système discriminatoire ou vers un système qui tolère la discrimination. Les chrétiens se sentent de plus en plus discriminés. La présence de la Croix et le christianisme lui-même sont mis à mal. Dans certains pays, la protection des droits des minorités sexuelles provoque une limitation de la liberté de critique et de la liberté d'expression. La liberté de conscience, en particulier dans les professions médicales, est également mise à mal." 


    Lors de la première session, on a entendu l'intervention de John Deighan qui a souligné la situation particulière du Royaume-Uni, principalement en ce qui concerne la discrimination contre les agences d'adoption catholiques, le port de symboles religieux chrétiens en public (par exemple sur le lieu de travail), ainsi qu'une tentative visant à redéfinir le mariage. Daniel Lipsic a évoqué la nécessité d'une approche plus équilibrée et cohérente par la Cour européenne des Droits de l'Homme concernant l'incitation à la propagande haineuse. 


    Lors de la deuxième séance, Francisco Javier Borrego a souligné que, dans certains cas, l'interprétation idéologique de la Convention européenne des droits de l'homme par la Cour de Strasbourg. Le professeur Rocco Buttiglione a mis en évidence l'écart entre les minorités agissantes qui influencent le processus décisionnel et la majorité silencieuse des chrétiens qui ont peur de prendre une place centrale dans l'effervescence de l'ordre du jour politique. D'autres experts ont rappelé la résolution de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE, qui identifie des zones très particulières dans lesquelles les droits fondamentaux et les droits civils des chrétiens doivent être protégés. "Une question clé est la protection des décisions prises en conscience pour des motifs religieux", a expliqué Mgr. Kolfhaus (Secrétariat d'État du Saint-Siège). "Inutile de dire que l'Eglise est contre la discrimination. Mais toute forme de discrimination n'est pas discriminante: il ya aussi le droit d'être différent ". 


    Dans son allocution, Mgr Piotr Mazurkiewicz, Secrétaire général de la COMECE, a évoqué les résultats positifs récents protégeant l'égalité et la liberté religieuse au sein du Conseil de l'Europe et de la Cour de Luxembourg. Tout au long du séminaire, il y avait un consensus partagé que le Parlement européen et les autres institutions européennes devraient tenir compte des questions susmentionnées et de faire preuve de la volonté politique nécessaire pour trouver des solutions pratiques à cet égard.

    Les textes des interventions sont accessibles sur le site de la COMECE

  • La lettre d'information de l'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon d'octobre 2012

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    logo letter.jpgCe mois-ci, l'OSP lance un appel, vante le blasphème, organise un grand jeu, propose un dossier, publie un livre, soutient une pétition... et bien d'autres choses encore à découvrir dans La Lettre de l'Observatoire - enfin disponible ci-joint en version pdf !


    Par le Père Louis-Marie Guitton, Responsable de l'OSP

    Par Falk van Gaver, Délégué de l'OSP

    Par Mélina Douchy-Oudot, Professeur à l'Université du Sud

    Par Pierre-Olivier Arduin, Commission Bioéthique de l'OSP

    Par Philippe Conte, Commission Environnement

    Chronique : Homo Lanta
    Par la Mouche du Coche


     

    Publication : La Théorie du Gender

    Pétition : Tous pour le mariage

    Bonne lecture !

    La Lettre de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon (OSP) paraît tous les mois.

    Direction : Père Louis-Marie Guitton / Rédaction : Falk van Gaver

    Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    CS 30518 - 68, impasse Beaulieu F-83041 TOULON CEDEX 9

    www.osp-frejus-toulon.fr - observatoire@diocese-frejus-toulon.com - 06.52.17.37.76

  • Un « buzz » qui fait « pschiit »

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    Lu sur le blog du quotidien gratuit d’information générale « 20 minutes » :

    Un fragment de papyrus évoquant la «femme de Jésus», découvert par une universitaire américaine, est un faux, a déclaré vendredi le Vatican. L'Osservatore Romano publie une longue analyse de ce morceau de papyrus en copte ancien menée par un spécialiste, Alberto Camplani, de l'Université de La Sapienza à Rome. «Des raisons solides conduisent à conclure que le papyrus est en fait une contrefaçon maladroite», écrit dans un éditorial Gian Maria Vian, le rédacteur en chef du journal du Vatican. «De toute façon, c'est un faux.»

    «Et Jésus leur a dit, ma femme...» dit la phrase découverte par Karen King, professeur à la Harvard Divinity School à Cambridge, dans le Massachusetts, sur ce fragment d'évangile du IVe siècle. Pour Francis Watson, professeur à l'Université de Durham interrogé par Reuters, "il est vraiment peu probable que ce papyrus soit authentique". Selon lui, le texte est un simple agencement de phrases tirées d'un texte ancien copte très connu. Le professeur Watson pense que le texte a été écrit au siècle dernier, ou même il y a seulement quelques années, sur un morceau de papyrus ancien par un faussaire désireux de se faire de l'argent sur le marché des antiquités.

    Selon Karen King [ndb : une « spécialiste » américaine du rôle de la femme dans l’Eglise primitive], c'est vers 200 après J-C que l'on a commencé à affirmer, notamment le théologien Clément d'Alexandrie, que Jésus n'était pas marié. «Ce fragment suggère que d'autres chrétiens de la période affirmaient qu'il était marié», a déclaré la chercheuse. L'analyse du document sera publiée dans la revue théologique d'Harvard en janvier 2013. Selon Christian Askeland, un autre spécialiste des antiquités chrétiennes, les deux tiers des experts sont très sceptiques sur l'authenticité de ce papyrus, tandis que les autres sont bien persuadés que c'est un faux.

    «Je n'ai rencontré personne qui soutienne son authenticité», écrit-il sur internet en pleine session du Xe congrès des études coptes, où Karen King a rendu public son document. L'authenticité du papyrus a cependant quelques avocats, comme Anne Marie Luijendijk, professeur associée de religion à l'Université de Princeton.

    Avec Reuters

    Ici : Le papyrus évoquant «la femme de Jésus» est un faux

    Quand bien même le papyrus serait authentique, quel crédit peut-on accorder aux apocryphes qui ont pullulé à partir du IIe siècle, en rivalisant de fantaisies les plus saugrenues ?…

  • Un colloque sur Pie XII aux Facultés de Namur les 24 et 25 octobre prochains

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                    FE_DA_081114_pius_vertical.jpg                          Lu sur le Blog consacré à Pie XII: un colloque sur ce pape éminent se tiendra les 24 et 25 octobre prochains à Namur. Il débutera par une soirée (à partir de 18h) avec la projection du film "Amen" (longuement étudié sur ce blog) et d'un documentaire réalisé par la télévision allemande ZDF, suivis d'un débat.

    Une matinée sera ensuite consacrée à évaluer les images de la papauté dans l'histoire du XXe siècle, les modifications de ces représentions et les raisons de ces modifications. La question de fond que cette matinée voudrait aborder est surtout la suivante : quel rôle joue l'image que chaque époque se fait du Pape dans cette demande qui lui est adressée de s'exprimer ou de pas s'exprimer publiquement sur des questions qui touchent la communauté humaine ? Enfin, l'après-midi sera consacrée à explorer d'autres facettes de la personnalité de Pie XII, avec plusieurs interventions portant sur les rapports de Pie XII et la science, la liturgie, la philosophie.

    Le colloque veut proposer un approfondissement de la figure et de l'œuvre de Pie XII en croisant la question qui est controversée aujourd'hui, à savoir son supposé 'silence' face à la déportation et à l'extermination des juifs dans les camps de concentration nazis. Après avoir été fort actuelle dans les années 60, suite à la diffusion de la pièce de Hochhuth, Le Vicaire, en 1963, cette question revient dans l'actualité après la reprise de la pièce de Hochhuth par le metteur en scène Costa Gavras dans le film Amen, et ensuite à cause de la récente discussion autour de l'ouverture du procès de béatification.

    Ce colloque, tout en étant de niveau scientifique, sera ouvert au grand public et accessible aux étudiants. Trois axes y seront particulièrement développés :

    - Pie XII, l’image de la papauté au XXe siècle et ses répercussions sur la fonction papale

    - Pie XII et la controverse : le 'silence' du pape

    - Pie XII et la nouveauté (théologie, liturgie, science, philosophie)

    Informations pratiques:

    Dates: du 24 octobre 2012 à 18h au 25 octobre 2012 à 18h

    Lieu: Faculté de Philosophie et Lettres, FUNDP, rue Grafé, 1, 5000 Namur

    La journée du 25 octobre se déroulera à l’Aula Maior de la Faculté de Lettres (rue Grafé 1) de 9h30 à 17h30. Les projections du mercredi 24 auront lieu à l’auditoire Pedro Arrupe. Il est possible de participer au Colloque même pour une seule conférence ou pour la seule soirée du mercredi. La participation au Colloque est gratuite, mais toute personne souhaitant participer est priée de s’inscrire via le site web ou par mail à l’adresse de contact.

    Orateurs : Jean Dominique Durand, Axel Tixhon, Dominique Lambert, Jean-Pierre Delville, Muriel Naudin, André Haquin, Anne Roekens, Laura Rizzerio, Michel Hermans.

    Organisateurs : Départements de Philosophie et d’Histoire, Faculté de Philosophie et Lettres , FUNDP, Namur. En partenariat avec le FNRS.

    Contacts : www.pie12-et-ses-images.be - 081/724090laura.rizzerio@fundp.ac.be

    Source : Le blog consacré à Pie XII

    Pour en savoir plus : Pie XII et ses images