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Médias - Page 169

  • Vatileaks : des précisions concernant le procès à venir

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    Sandro Magister, le vaticaniste probalement le mieux informé, met en ligne les documents relatifs au procès annoncé où le majordome du pape aura à répondre de ses "indélicatesses". Mais les enquêtes se poursuivent "dans plusieurs directions" :

     

    Les textes intégraux du réquisitoire et de la mise en accusation de Paolo Gabriele. Mais les fuites de documents confidentiels ont continué au Vatican même après son arrestation. Il y en a même un avec le "placet" de la secrétairerie d'état.

    L’avenir judiciaire de Paolo Gabriele, le majordome infidèle de Benoît XVI, est défini. Il fera l’objet, cet automne, d’un procès pour vol aggravé de documents confidentiels, qu’il a soustraits sous forme de copies dans l'appartement pontifical.

    Le dernier jour de travail avant la fermeture estivale des tribunaux du Vatican, le juge d’instruction Piero Antonio Bonnet a accepté les requêtes du promoteur de justice Nicola Picardi et il a émis une sentence de mise en accusation. Celle-ci s’applique également à un second accusé, Claudio Sciarpelletti, informaticien de la secrétairerie d’état ; toutefois ce dernier est poursuivi pour le délit mineur de complicité, concrètement pour entrave aux enquêtes concernant ses relations avec le principal accusé.

    Les textes intégraux du réquisitoire et de la sentence, longs l’un comme l’autre d’une quinzaine de pages, ont été publiés par le bureau de presse du Vatican.

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  • France : le site du diocèse de Mgr Aillet prend la défense de l’Inquisition

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    Quelques extraits pour se désintoxiquer des effets de la pensée unique :

    le_proces.jpg(…) Une série télévisée, « Inquisitio », diffusée cet été sur une chaîne de service public condense ainsi sur l’Inquisition tous les stéréotypes, les plus abominables que l’on puisse imaginer. Tous les clichés sont réunis pour rendre détestable cette institution devenue synonyme de tribunal arbitraire et violent des âmes. Or, il faut toujours soupçonner dans les opinions trop unanimes dans la curée quelque intention maligne empruntée plus à la légende fabuleuse qu’à l’histoire réelle. Reconnaissons que la série « Inquisitio » fait encore plus fort dans la démesure, et plus extravagant. Les personnages, véritables caricatures répugnantes -physiquement et plus encore dans leurs comportements- sont en tous points invraisemblables : borgne, haineux, dépourvus de bon sens et d’humanité, immodérés dans leurs expressions et leurs sentiments, névrosés, luxurieux en diable, furieux et prodigieusement superstitieux, monstrueusement cruels, dépravés etc. Que reste-t-il de vraiment religieux, chrétien, dans ces clercs exaltés en proie au délire du fanatisme ? L’Église eût été vite désertée et ruinée si elle n’avait présenté que de tels types de personnages psychopathes et frénétiques. À l’inverse, les non-catholiques de la série sont doux, gracieux, séduisants, en un mot aimables : une caricature manichéenne flagrante et insoutenable. Il y a, n’en doutons pas, une intention perverse derrière le tableau qui nous est offert de l’Inquisition : nous faire réprouver ce tribunal afin de douter aussi de l’Église qui le créa. Mais qu’était donc exactement l’inquisition ? (…)

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  • Pussy Riot : un mainstream qui interpelle

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    Via Le Salon Beige, nous découvrons cette tribune libre d'un journaliste français vivant en Russie et qui s'interroge sur la médiatisation d'un fait divers qui n'en mérite pas tant:

    La presse étrangère s’est passionnée pour un fait divers pourtant relativement sans importance : le dit procès des Pussy Riot. Reprenons les faits. Le 21 février 2012, 3 jeunes femmes encagoulées et déguisées envahissent la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou avec guitares et matériel sonores, et y entament une sorte de prière sous forme de chanson, blasphématoire et grossière (Avec des paroles telles que "Sainte Marie mère de Dieu, deviens féministe" ou encore "merde, merde, merde du Seigneur"), politiquement dirigée contre le candidat a l’élection présidentielle Vladimir Poutine, mais également contre le patriarche orthodoxe accusé de "croire en Poutine plus qu’en dieu". Les jeunes femmes sont rapidement interpellées, arrêtées et déférées devant un tribunal qui ordonne leur mise en détention préventive en attendant leur procès, qui a lieu actuellement. L’église orthodoxe a de son côté  réagi en organisant une grande manifestation autour de cette même cathédrale en avril dernier, manifestation dédiée à "a correction de ceux qui souillent les lieux sacrés et la réputation de l’Eglise" et a laquelle ont pris part des dizaines de milliers de fidèles pour afficher leur soutien à l’église et au patriarche.

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    Voir aussi l'article de G. Puppinck (Liberté Politique)

  • Les "Raisons de croire en Dieu" selon L'Express

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    Via "Réflexions sur la foi"

    « 10 raisons de croire en Dieu », dans l’hebdomadaire l’Express cette semaine

    De plus en plus d’intellectuels ou d’écrivains s’en réclament. Les scientifiques continuent de spéculer sur son existence. Les athées militants contribuent à la polémique. N’en déplaise à Nietzsche, Dieu n’est pas mort. Peut-on raisonnablement faire l’inventaire des raisons d’y croire? On peut…

    1. Parce qu'à l'horloge il faut un horloger

    Cet argument est l'un des plus vieux de l'histoire de la philosophie. On le trouve dans la Physique d'Aristote (né en 384 av. J.-C.), disciple de Platon et précepteur d'Alexandre le Grand: tout être en mouvement reçoit son mouvement d'un autre être, tel le stylo qui écrit reçoit le mouvement de ma main
    >>> à lire sur le site de L’Express (où n'en sont exposées que sept)

  • Vietnam : la mère d'une blogueuse emprisonnée meurt après s'être immolée par le feu

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    Une information parue sur le site "Eglises d'Asie" (M.E.P.) :

    Immolation de la mère d’une blogueuse emprisonnée : le gouvernement reconnaît les faits

    Ce jeudi 2 août, Luong Thanh Nghi, porte-parole vietnamien des Affaires étrangères, a reconnu officiellement et pour la première fois, la mort « lors de son transfert à l'hôpital » de Dang Thi Kim Lieng, 64 ans, mère d’une blogueuse emprisonnée depuis 2011, décédée des suites de son immolation par le feu le 30 juillet, et a annoncé le lancement d’une « enquête sur l’incident ». Jusqu’à aujourd’hui aucun média d’Etat n’avait parlé de cette affaire et le gouvernement avait refusé de répondre aux questions des journalistes comme des diplomates étrangers.

    Cette confirmation officielle suit de très près la parution mercredi 1er août d’un communiqué des Etats Unis qui se sont déclarés « profondément préoccupés et attristés d'apprendre l'immolation [de Lieng] qui serait liée aux circonstances de la détention de sa fille [Ta Phong Tan ]», et ont demandé au gouvernement vietnamien de "relâcher immédiatement les trois blogueurs" actuellement emprisonnés et en attente de leur jugement, au nom de la liberté de la presse.

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  • Quand le pape veut rendre transparentes les finances vaticanes

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    C'est Sandro Magister qui le souligne :

    ...le rapport que Moneyval a publié à propos du Vatican et de ses finances, à la mi-juillet, a constitué une ligne de partage des eaux historique.

    Pour la première fois, en effet, le Saint-Siège a soumis ses instituts et ses lois au jugement d’un arbitre extérieur, international. Pour la première fois il s’est fait donner une note et dicter ses devoirs par une autorité séculière. Dans un domaine, celui de Dieu et Mammon, où il a beaucoup péché.

    C’est un événement, marqué par le rapport de Moneyval, qui oblige à refaire une fois de plus le portrait conventionnel du pape Benoît XVI.

    Le professeur de théologie s’est révélé, dans cette affaire, un homme de gouvernement inflexible. Il a exigé que, dans le domaine des finances, tout soit rendu transparent et exemplaire, même s’il fallait pour cela faire exploser à l’intérieur des murs du Vatican des conflits d’une violence sans précédents. Et il en a été ainsi fait.

    Moneyval l'a reconnu : le Vatican "a fait beaucoup de chemin en vraiment peu de temps". Il a été parmi les derniers à se mettre en route mais, en deux ans seulement, il a réussi à prendre la dixième place sur les 39 états soumis au jugement périodique de la task-force du Conseil de l'Europe qui mesure les capacités de chaque état dans la lutte contre la circulation de l’argent sale. Juste derrière l’Allemagne et l’Italie. Et il obtient neuf notes positives sur seize dans les domaines “core and key” qui décident de la note finale.

    Deux entités, au Vatican, ont été spécialement observées, celles auxquelles le rapport de Moneyval a consacré le plus grand nombre d’observations favorables ou défavorables : l'Institut pour les Œuvres de Religion (IOR), la "banque" du Vatican, et l'Autorité d’Information Financière (AIF), l’organisme d’investigation et de contrôle dont le Saint-Siège a dû se doter.

    Pour l’un comme pour l’autre, on s’attend au Vatican à des coups de théâtre à la fin de l’été.

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  • Assoupissement estival…

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    Ce sont les vacances. Du coup, les médias tournent au ralenti, avec des effectifs réduits. L’information s’en ressent, bien évidemment, même si elle couvre l’urgence : ainsi sommes-nous (sommairement) informés au sujet de la Syrie, et sommes-nous tenus au courant du déroulement des jeux olympiques ; il faut bien aussi, mobilisation populaire oblige, que soit évoquée la (possible) libération conditionnelle de Michelle Martin. Pour le reste, il faudra attendre la fin de la « trêve estivale ». En surfant sur le net, on s’aperçoit que de nombreux blogueurs et autres gestionnaires de sites succombent également à la torpeur estivale et n’alimentent que parcimonieusement leurs contenus.

    Pourtant, je ne suis pas sûr que les protagonistes des nombreux conflits qui déchirent la planète soient en vacances, pas plus que ceux qui œuvrent à faire évoluer nos sociétés vers des lendemains qui ne nous enchantent pas. Il ne semble pas non plus que les processus économiques et financiers connaissent une quelconque relâche à l’heure où des Etats ou des régions sont en grave difficulté de payements et où l’avenir de la devise européenne inspire les plus grandes inquiétudes.  

    Mais, nous dira-t-on, même le pape est en vacances! Où il ne chôme pas, semble-t-il. Il vient de mettre la dernière main à son troisième volume sur Jésus de Nazareth, plus particulièrement consacré aux Evangiles de l’Enfance, et envisagerait la publication d’une quatrième encyclique. Par ailleurs, il se prépare à son très prochain voyage au Liban dont la situation est particulièrement cruciale.

    Finalement, la question se pose de savoir si le rythme de l’information, assez frénétique habituellement, n’est pas entretenu de façon très artificielle. Ainsi se crée une réelle dépendance chez un public en attente de messages et, en même temps, une pression sur les médias pour qu’ils répondent à cette fringale d’informations. On le voit bien sur certains sites et blogs où il « faut » mettre en ligne à intervalles rapprochés de nouveaux contenus pour tenir en haleine un public qui assure un niveau de fréquentation élevé. Et nous-mêmes, sommes-nous vraiment à l’abri de cette tentation sur ce blog ?

    Où est la juste mesure ? Sans doute faut-il se tenir informé de la marche du monde, de l’évolution de notre société, des enjeux importants de l’heure présente, mais sans succomber à une sorte de prurit où il faudrait que l’on se gratte dès que cela chatouille. Garder une sérénité intérieure en s’arrimant à Celui que n’affectent pas les tribulations du monde - « Stat Crux dum volvitur orbis »* - tout en étant attentif à ce qu’il advient aujourd’hui de ce monde qui nous est confié, voilà un équilibre bien difficile à trouver…

    * Devise des chartreux : « la Croix demeure tandis que le monde tourne »

  • L’eusses-tu cru ?

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    Faute d’être sollicité, Mgr Gaillot, l’ancien « patron » du diocèse d’Évreux,  évêque aujourd’hui  in partibus infidelium,  le rappelle lui-même à notre mémoire : il est pour le mariage gay.

     Portrait-souvenir dans « Le Progrès » :

    « Il le reconnaît sans détour : son téléphone portable sonne moins souvent qu’avant. « J’ai quand même eu un appel d’un journaliste de Rouen, avant-hier, parce que j’allais défendre les occupants d’un squat, là-bas » tempère-t-il, de sa voix toujours aussi enjôleuse. Jacques Gaillot – la coqueluche de médias adorant détester l’Église, et ne pouvant donc que vénérer son poil à gratter n° 1 – a presque disparu des écrans télés. Sic transit gloria mundi. « Ainsi passe la gloire du monde », disait-on à une époque aux papes, lors de leur intronisation. Dans les dix années qui avaient suivi son éviction de sa charge d’évêque d’Évreux – et sa nomination sanction comme évêque de Partenia, un diocèse d’Algérie qui n’existe plus – Mgr Gaillot témoignait encore régulièrement de ses combats – pour la défense des mal-logés et des sans-papiers, pour le mariage des prêtres et celui des homosexuels… Puis, les médias sont passés à autre chose – affaire de génération, sans doute. L’ex-enfant terrible de l’épiscopat français n’a même pas été sollicité, ces derniers temps, pour réagir sur le mariage gay, que le pouvoir socialiste veut autoriser, en même temps que l’adoption d’enfants par les couples d’un même sexe.

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  • Trois petits tours et puis s’en vont

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    Lu sur le site web de la Conférence des évêques de France :

    « A la veille de la clôture du ConcileVatican II, le 7 décembre 1965, Paul VI et les Pères du Concile adressaient leur dernier message aux jeunes garçons et filles du monde entier. « C'est vous qui allez recueillir le flambeau des mains de vos aînés et vivre dans le monde au moment des plus gigantesques transformations de son histoire, écrivaient-ils (...). C'est pour vous (...), qu'elle (L'Eglise) vient, par son Concile, d'allumer une lumière: lumière qui éclaire l'avenir, votre avenir. »

    Presque 50 ans plus tard, Samuel Grzybowski a décidé de faire sienne cette adresse et de la partager. « C'est une évidence. Après les Ecritures, il est un texte central, assure le jeune homme âgé de 20 ans. Tout ce qu'on vit aujourd'hui comme Eglise vient de ce texte. Je pense à la liturgie, par exemple : la messe en français, le prêtre face à l'assemblée, etc. »

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  • Cultiver la haine de l'Eglise et de l'enfant

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    Médias : cultiver la haine de l'Eglise et de l'enfant… (Jeanne SMITS)

    Cet article du Los Angeles Times est emblématique. Dernier d'une série de cinq enquêtes autour de la population mondiale, il vise à rendre l'Eglise catholique responsable du nombre inacceptoable de bébés qui naissent aux Philippines « à cause » du refus de légaliser le remboursement de la pilule contraceptive. Trop de bébés, c'est plus de pauvreté, plus de misère, des conditions indignes que « 70 % » des Philippins, catholiques à 80 %? rejettent en récusant l'enseignement de l'Eglise catholique et l'opposition – jusqu'ici efficace – de celle-ci à la loi de santé reproductive qu'institutions internationales et ONG féministes aimeraient voir adoptée dans ce pays. Les méchants d'un côté, les bons de l'autre – et au milieu les victimes, les habitants des bidonvilles qui peinent à nourrir 6, 8 ou 10 bouches et qui se privent de leurs propres repas pour assurer le minimum aux enfants.

    Comment ne pas haïr cette Eglise rétrograde et machiste qui est donc responsable, forcément responsable de ces maternités répétées ?

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  • La position autorisée de l'Eglise en Syrie, d'après le patriarche Grégorios III

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    Syrie: réflexions sur le rôle des chrétiens (source : ZENIT.org)

    Par le patriarche Grégorios III Laham

    Les chrétiens sont la « partie pacificatrice » du peuple syrien, « celle qui appelle au dialogue, à la réconciliation, à la paix et à l’unité entre tous les fils et filles de la même patrie », affirme le Patriarche Grégorios III Laham.

    Sa Béatitude le Patriarche Grégorios III Laham, de l’Eglise grecque melkite catholique en Syrie, a confié ses réflexions et observations en éclaircissant les positions de l’Eglise locale face aux évènements dramatiques de la Syrie, le 16 juillet 2012.

    Il précise notamment la « position autorisée de l’Eglise en Syrie », dénonçant les récupérations d’intérêt et les fausses accusations. Il lance également un « appel à l’unité du monde arabe ». Le texte est publié par le site du patriarcat latin de Jérusalem.

    Réflexions du patriarche Laham:

    Chers amis,

    Le plus grand danger en Syrie actuellement est l’anarchie, le manque de sécurité ainsi que l’irruption massive des armes de tous côtés. La violence est, hélas, le langage qui prévaut aujourd’hui. Et la violence génère la violence. En Syrie, ce danger guette et atteint tous les citoyens, sans différences de race, religions ou colorations politiques.

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  • "Vatileaks", les conclusions de l'enquête bientôt publiées ?

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    C'est ce que laisse entendre l'agence ZENIT.org :

    Un communiqué de la salle de presse du Saint-Siège indique, ce 27 juillet, que Benoît XVI a invité la justice vaticane à travailler « avec zèle », lors d’une réunion au sommet qui a eu lieu jeudi matin, 26 juillet, à Castelgandolfo.

    Elle a réuni les trois cardinaux de la commission instituée par le pape : Julian Herranz, Joseph Tomko et Salvatore De Giorgi - qui lui ont remis leur rapport final – ainsi que le secrétaire de cette commission, le P. Luigi Martignani, ofmcap. (...)

    Le P. Federico Lombardi, s.j., directeur de la salle de presse du Saint-Siège, a indiqué à la presse que les magistrats pourraient rendre publiques les conclusions de leur enquête après le premier dimanche du mois d’août, le 6 ou le 7.