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Médias - Page 170

  • Intox

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    Le site de « France Catholique » publie ce communiqué de l’agence officielle de presse du Vatican relatif à l’enquête sur la publication des documents confidentiels volés au Saint-Père :

    Cité du Vatican, 23 juillet 2012 (VIS). Réagissant à des articles de la presse italienne et allemande, faisant état "d’enquêtes relatives à la fuite de documents, et insinuant la complicité de personnes proches du Pape, la Secrétairerie d’Etat exprime sa vie et totale réprobation. Non fondées sur des faits objectifs, ces indications blessent gravement l’honorabilité de personnes qui sont depuis longtemps au service du Saint-Père". Le Directeur de la Salle de Presse a précisé que, "les résultats de l’enquête des autorités compétentes n’étant pas publiés, nul n’est légitimé à publier de telles interprétations infondées. Ce n’est pas l’information à laquelle l’opinion publique a droit". Par ailleurs, sur les ondes de Radio Vatican, le P.Lombardi a redit une fois de plus que "le fait d’être entendu par une commission d’enquête se signifie aucunement être suspect. Si les trois personnes citées peuvent avoir été entendues cela ne signifie pas pour autant qu’on les suspecte de co-responsabilité ou de complicité... Quant à leur éloignement, le Cardinal Sardi a quitté la Secrétairerie d’Etat à 75 ans passés, Mme Stampa travaille toujours à la Secrétairerie d’Etat, et Mgr.Clemens est toujours Secrétaire du Conseil pontifical pour les laïcs. Il est faux qu’il ait reçu du Pape la lettre dont parle Die Welt, et que La Repubblica cite indirectement".

    Référence : PRECISIONS DU DIRECTEUR DE LA SALLE DE PRESSE

    Le mieux serait de rendre publiques les conclusions du magistrat et de la commission d’enquête qui devaient être ou ont été remises au pape lui-même.

  • Syrie, l'information manipulée ?

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    La façon unilatérale dont nous sommes informés au sujet des évènements de Syrie donne à réfléchir. Même si nous ne sommes pas prêts à suivre la ligne inconditionnellement favorable au régime d'Assad telle qu'elle est défendue par des sites extrêmes, nous sommes interpellés par ces informations parues dans les pages du "Guardian" :

    L’opposition syrienne : qui produit le discours ? (The Guardian) - Charlie SKELTON

    Les médias ont été trop passifs au sujet des sources de l’opposition syrienne, sans s’intéresser à leur nature et à leurs affiliations politiques. Il est temps d’y regarder de plus près…

    C’est un cauchemar qui se déroule en Syrie, dans les maisons d’al-Heffa et dans les rues de Houla. Et nous savons tous comment l’histoire va finir : avec des milliers de soldats et de civils tués, des villes et des familles détruites, et le président Assad battu à mort dans un fossé.

    C’est l’histoire de la guerre en Syrie, mais une autre histoire doit être dite. Une histoire moins sanglante, mais néanmoins importante. C’est une histoire des faiseurs de contes : les portes paroles, les « spécialistes de la Syrie », les « militants démocrates. » Les faiseurs de déclarations. Les gens qui « exhortent, » et « avertissent »et « appellent à l’action. »

    Lire la suite (avec circonspection) ici

  • Lorànt Deutsch au coeur d'une polémique significative

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    Un preux écrivain catholique et royaliste, Lorànt Deutsch, fait des vagues dans le landerneau parisien. Les menées dont il est la cible en disent long sur un état d'esprit qui est favorable à la liberté d'expression uniquement quand elle est en phase avec la dictature du culturellement correct...

    Source : Le Soir, 18/07/2012, p. 21

    Le Paris de Lorànt Deutsch fait polémique...

    "Quand un best-seller fait scandale trois ans après sa parution, l'évènement mérite d'être souligné. C'est le cas de Métronome, un livre vendu en€ deux millions d'exemplaires et relatant l'histoire de la capitale française à travers ses bouches de métro, contre lequel une offensive s'est déployée pour discréditer son auteur, le comédien Lorànt Deutsch.

    Les élus parisiens du Parti de gauche et du Parti communiste reprochent à l'acteur sa conception étriquée de l'histoire de leur cité. "(Ce livre) propose une vision orientée répondant à une lecture idéologique assumée, pétrie des convictions religieuses de l'auteur (...) qui ne se cache pas d'être hostile à la République", s'est ainsi insurgé Alexis Corbière, du groupe PCF-PG au Conseil de Paris.

    Le principal intéressé, lui, se défend d'être le porte-parole d'une idéologie politique. Quant aux erreurs factuelles que contiendrait son best-seller - les exemples commencent € s'accumuler -, Lorà€nt Deutsch se dit prêt à€ débattre avec des historiens "mais pas avec des militants politiques".

    La défense de celui qui a connu la gloire au petit écran en jouant dans la production franco-québecoise Les intrépides semble € tout le moins convaincre l'extême-droite. Les médias Minute et Rivarol font ainsi circuler une pétition en soutien €à l'acteur, ouvertement royaliste et chrétien.

    Entre-temps, un vote s'est tenu au Conseil de Paris pour que cesse la promotion médiatique de Métronome à€ laquelle participe la mairie. La motion, initiée par le groupe PCF-PG, a été rejetée par le groupe UMP et la majorité socialiste.

    PH. R.R. (stagiaire)"

  • "Inquisitio" : André Larané remet l'église au milieu du village

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    Sur son site Herodote.net, André Larané qui fait oeuvre d'historien, remet les montres à l'heure à propos de la série Inquisitio programmée sur France 2 en cette période de vacances :

    La chaîne publique France 2 va diffuser pendant tout le mois de juillet une fiction médiévale : Inquisitio, à raison de deux épisodes chaque mercredi du mois.

    Le titre de cette saga rappelle le nom latin de l’Inquisition, une juridiction pontificale chargée d’éradiquer les hérésies au Moyen Âge.

    Totalement fictive, l'action se situe en 1380 à Carpentras et Avignon. Elle s'imbrique dans le conflit entre deux prétendants à la papauté, l'un résidant à Avignon, l'autre à Rome, le Grand Schisme d'Occident.

    Palpitante, la série peut se regarder comme un excellent polar «gothique» sous réserve de prendre du recul par rapport au contexte historique, caricatural autant qu'il est possible.

    André Larané
     
    Lire la critique ici : http://www.herodote.net/
  • Quand La Libre se fait colporteur de médisances

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    Il fut un temps où La Libre Belgique était considérée comme un journal sérieux, traitant ses lecteurs avec respect, par la stimulation de leur intelligence, par l’art de la contradiction, par des échanges d’arguments, par un journalisme sain, respectant une éthique professionnelle incluant le respect des personnes.

    Cette époque est manifestement révolue lorsqu’on lit ce pitoyable article publié ce jeudi :

    http://www.lalibre.be/actu/international/article/749343/le-vatican-fait-tache-dans-la-presse.html

    N’est pas Andrea Tornielli, Sandro Magister  ou Jean-Marie Le Guénois qui veut. Manifestement incapables de rendre avec un minimum de sérieux l’évolution de l’actualité liée aux activités du Saint-Siège, à ses positions courageusement défendues auprès de l’ONU, ou du dialogue du Saint père avec ceux qui souffrent ou qui ont tout perdu, La Libre se fait colporteur de médisances scatologiques touchant la personne du Pape qui, il faut le rappeler, est aussi un chef d’Etat, en plus d’être le chef spirituel de plus d’un milliard de catholiques dans le monde.

    C’est en Allemagne que La Libre trouve désormais de quoi meubler ses colonnes. Dans quelle poubelle ira-t-elle fouiller demain ?

    Nous connaissons bien les procédés de La Libre. Il se trouvera toujours bien des esprits « éclairés » pour nous expliquer, la main sur le cœur, qu’il s’agissait d’humour, ou que le but n’était que de rendre compte d’une information, sans prendre parti. C’est cela oui… « Ces propos équivoques font l’amalgame entre la diffusion de documents secrets du Vatican et une apparente déficience physique du pape ». Alors, sommes-nous toujours dans le registre de l’insinuation ou de la relation de faits ?

    Au risque de passer pour des chrétiens obtus (marque de fabrique que nous assumons pleinement dès lors qu’elle provient de la même feuille), nous nous contentons de faire appel à l’intelligence de nos lecteurs en posant quelques questions :

    • Doit-on s’attendre à une pareille marque de bassesse en ce qui concerne les leaders d’autres religions que la religion catholique ?
    • Ce genre de journalisme dépotoir sert-il la dignité humaine en général, et le respect de la personne âgée en particulier, ou doit-on considérer que cette dignité s’applique à tout le monde, SAUF au pape, et par extension, aux catholiques en général, parce qu’ils sont catholiques ?
    • Au fond, pourquoi le pape dérange-t-il autant, depuis le jour même de son élection… si on veut bien se souvenir que dès l’annonce de cette même élection, il s’est trouvé une ministre provenant d’Ougrée, pour dicter ses propres critères sur le profil « idéal » à ses yeux du nouvel élu ?

    Cet article fangeux nous donne ainsi l’occasion de suggérer la lecture d’un très bon livre, dont on ne risque pas de parler dans certains cercles…

    9782740317341FS.gifFoi, écriture et tradition

    Joseph RATZINGER, Téqui, avril 2012

    En tant qu'expert au Concile Vatican II, le cardinal Joseph Ratzinger a participé aux débats autour des sources de la Révélation qui devaient aboutir à la constitution dogmatique Dei Verbum. C'est dans la même ligne qu'il a continué à publier ses réflexions magistrales sur le rapport entre l'Ecriture, la Tradition et l'Eglise et sur les apports majeurs du Concile, lequel, dépassant controverses et querelles, compromis ou adaptations protestantes, a su recentrer l'Ecriture et la confession de la foi sur la vie de la première communauté chrétienne, rassemblée autour du Seigneur ressuscité.

  • Une burqa peut en cacher une autre

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    D’Eric de Beukelaer , à propos d’un documentaire diffusé sur la première chaîne TV de la RTBF :

    « J’ignore si de nombreux lecteurs de cette chronique ont regardé Mirages, le documentaire TV diffusé par la RTBF sur la "Une" les jeudis 14 et 21 juin. La première émission avait surpris et même choqué certains croyants.(…). Je me suis également arrangé pour visionner l’épisode deuxième. En bref, le présentateur est un homme masqué - un peu à la manière du groupe Anonymous, les pirates d’internet. Anonyme - il tient à le rester, car il se fait appeler Lazarus. Son credo est simple : "La croyance enferme, le doute libère". Pour illustrer cela, il s’applique à démonter toutes sortes de phénomènes, dits paranormaux : astrologie, homéopathie, mais aussi miracles de Lourdes, suaire de Turin et statues qui pleurent. Lazarus est un adepte d’une forme radicale de rationalisme, appelée "zététique". En résumé, cette école de pensée stipule que la méthode scientifique peut ou pourra expliquer tous les phénomènes mystérieux. Que leur attribuer une quelconque origine surnaturelle, relève d’un archaïque réflexe infantile, faisant préférer le rêve éveillé à la froide réalité. (…) Ce que j’en pense ?

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  • Vérité et Espérance/ Pâque Nouvelle

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    Depeches_Cathobel_VeriteEsperance__4152.jpgPâque nouvelle342.jpg

    Vérité et Espérance/Pâque nouvelle: le n° de juin 2012 est disponible

    2eme trimestre 2012

    SOMMAIRE

     EDITORIAL

     AU FIL DU CALENDRIER : BELGIQUE

    Dix ans d’euthanasie légale

    Homophobie : la RTBF manipule l’information

    Cathophobie médiatique ordinaire

    Liège, berceau de la Fête-Dieu

    FORMATION

    Onction des malades ou Extrême-onction ?

    Avortement : que répondre aux arguments courants ?

    AU FIL DU CALENDRIER : ROME ET LE MONDE

    Triste week-end de Pentecôte pour le pape

    Vers la fin des échanges sans fin entre Benoît XVI et les intégristes ?

    DANS VOTRE BIBLIOTHÈQUE

    L’hérésie du XXIe siècle : le démocratisme

    L’écho du silence

    Fête-Dieu à Liège : une parution bienvenue

    Magazine trimestriel illustré (24 pp. in quarto, quadrichromie) de l’asbl Sursum Corda, Vinâve d’île, 20 bte 64 à B-4000 Liège

    Exemplaire gratuit disponible sur simple demande au secrétariat de rédaction. Renseignements : sursumcorda@skynet.be ou téléphone (+32) (0) 4.3441089 

  • Suite à la série de l'été sur France 2, Inquisitio: quelques ouvrages pour rétablir la vérité historique

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    L'Eglise et les femmes

    Aubrée Chapy – Editeur: Artège

    I-Grande-130908-l-eglise-et-les-femmes.net.jpg

    Combien considèrent aujourd'hui encore l'Église comme une institution misogyne aux mains d'hommes

    exerçant un pouvoir sans partage. À la lumière des Écritures et de la Tradition, puisant dans de multiples sources ecclésiales, Aubrée Chapy expose l'origine de ce préjugé tenace. Elle examine en détail la considération et le rôle accordés aux femmes au sein de l'Église au cours de vingt siècles de christianisme. Resituant les préjugés dans leur contexte historique, cette étude atteste la puissance de

    conviction, d'action, de conversion de celles qui ont été, de tout temps, les vecteurs essentiels de la diffusion du christianisme. À une époque où l'Église, par la voix des papes Jean-Paul II et Benoît XVI rappelle le caractère irremplaçable des femmes en son sein, l'auteur invite à porter un regard honnête et argumenté sur l'histoire pour se défaire des préjugés les plus tenaces.

    Agrégée d'histoire et chargée de travaux dirigés en histoire moderne à l'Université Paris-IV Sorbonne, Aubrée Chapy s'est spécialisée dans l'histoire des femmes et l'histoire politique aux XVe et XVIe siècles. L'auteur a écrit différents articles sur Napoléon aux éditions Atlas et participe à de nombreuses publications historiques.

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  • Magis amica Veritas

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    A271110_8.jpgAmbassadeur de France à Rome en 1828, Chateaubriand parlait déjà des « zelanti » et des « politicanti » peuplant la curie pontificale. Benoît XVI appartient incontestablement à la race des premiers. Si son gouvernement provoque, depuis le début, autant de chocs ce n’est pas que le Saint-Père soit inapte à gouverner l’Eglise mais que, loin des visions planétaires qui habitaient un Jean-Paul II, son regard clair projette plutôt au cœur même du réel unelumière qui fait fondre la cire et durcir la boue.

    Dans une note publiée aujourd’hui sur son site « Chiesa » à propos des « mutins de la barque de Pierre », Sandro Magister n’est pas loin de partager ce point de vue, que nous avions nous-mêmes précédemment exprimé.

    Extraits :

    (…) Le pape Joseph Ratzinger ne se laisse pas intimider par la contestation. Il ne la subit pas ; au contraire, dans les affaires cruciales, il la provoque, volontairement. Et il ne recule pas d’un pas, même lorsque la réaction se fait aiguë et féroce, au-delà des prévisions.

    Le mémorable discours de Ratisbonne en a été la première démonstration. Benoît XVI y avait mis en évidence la charge de violence contenue dans l’islam, avec une netteté qui étonna le monde et scandalisa, au sein de l’Église, les partisans du rapprochement entre les religions. Il avait souhaité que les musulmans vivent la révolution des Lumières que le christianisme avait déjà connue. Plusieurs années plus tard, le printemps de liberté qui est né sur les places publiques des pays arabes avant de dépérir tout de suite a confirmé qu’il avait vu juste, que c’est sur ce point que se joue l’avenir de l’islam.

    Les abus sexuels commis par des prêtres sur des enfants et des adolescents sont un autre domaine dans lequel Benoît XVI a agi à contre-courant, avant même d’être élu pape. Il a introduit dans l’organisation de l’Église des procédures caractéristiques de l’état d’exception. Parce qu’il l’a voulu, depuis une dizaine d’années, trois affaires sur quatre ont été traitées et résolues non pas par les voies du droit canonique mais par celles, plus directes, du décret extrajudiciaire pris par une autorité de niveau supérieur. C’est cette façon-là que Marcial Maciel, le diabolique fondateur des Légionnaires du Christ, a été sanctionné alors qu’il était encore universellement révéré et admiré, qu’il n’avait été jamais pris en défaut et qu’il avait tout ce qu’il fallait pour sortir indemne d’un procès normal non seulement canonique mais civil. Toute l’Église d’un pays, l’Irlande, a été mise en pénitence par le pape. Un certain nombre d’évêques incapables ont été destitués. C’est un fait qu’il n’existe pas, dans le monde, de gouvernement ou d’institution qui aille plus loin que l’Église du pape Benoît XVI dans la lutte contre ce scandale et dans la protection des mineurs contre les abus sexuels.

    Il y a eu aussi la levée de l’excommunication des évêques lefebvristes et les efforts faits pour les ramener au bercail ; la libéralisation de l’usage de la messe selon l’ancien rite ; l’admission dans l’Église des communautés anglicanes proches du catholicisme, avec leurs évêques, leurs prêtres et leurs fidèles. Dans ces domaines aussi, Benoît XVI a créé, en connaissance de cause, des conflits qui sont encore actuellement très violents, s’attirant des avalanches de critiques. Celles-ci viennent non seulement de la gauche mais aussi de la droite, comme lorsque, dans son livre-entretien "Lumière du monde", il a laissé entrevoir la possibilité d’une utilisation licite du préservatif.

    C’est une erreur que de prendre la douceur de ce pape pour de la soumission ou pour un manque d’intérêt pour les décisions de gouvernement. Même la tempête qui agite l’Institut pour les Œuvres de Religion, IOR, la "banque" du Vatican, trouve son origine dans l’ordre qu’il a donné d’assurer un maximum de transparence financière.

    Il n’y a pas de gouvernement au monde dont les décisions ne soient pas discutées et combattues, publiquement ou confidentiellement, avant et après leur transformation en lois. Le pape Benoît XVI veut qu’il en soit ainsi pour l’Église aussi. Les conflits internes mis en évidence par les documents ayant fait l’objet de fuites au Vatican font partie de la physiologie de toute institution appelée à prendre des décisions (…) Les procédures pour un changement de gouvernement à la curie du Vatican sont déjà lancées (…).

    L’article est ici :Les mutins de la barque de Pierre

    Benoît XVI n’est ni un politique, ni un révolutionnaire. Seulement un ami, à la fois doux et résolu, de Celui qui a dit « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie ».

  • L’inquisition pour les nuls

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    La saga de l’été télévisuel sur France 2 Inquisitio a débuté mercredi 4 juillet. Des jeunes cathos réagissent. Commentaire d’Anne-Laure Fihol sur le site web de “La Vie” (extrait):

    “Cette série, sorte de thriller médiéval sur fond de Grand Schisme et d'Inquisition sera diffusée tous les mercredis à 20h40, à raison de huit épisodes. Raccourcis historiques, clichés redondants, mise en scène proche de la science-fiction...

    Quelques blogeurs cathos, se sont emparés du web pour s’en moquer gentiment. Leur arme : l’autodérision.

    "Qui a éteint la lumière ? On n’y voit plus rien… Bon. Passez-moi un hérétique, je vais rallumer." "J’aurais bien passé une petite soirée tranquille, mais j’ai encore plein de travail sur le feu…". "Vient de se faire poker par un réformé. Cherche un châtiment à la hauteur de l’outrage".  @SaturniNapator. Plus de 150 tweets depuis dimanche soir, près de 200 abonnés. L'inquisiteur du pape Clément VII a également sa page Facebook, fleurie des mêmes posts empreints de cynisme. Et ça fonctionne : la page de Saturnin a davantage d’amis que celle officielle de la saga de France 2, Inquisitio.

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  • L’avortement : un droit humain ?

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    Oui mais non, enfin pas tout à fait, selon le Conseil de la Jeunesse de la Communauté Wallonie-Bruxelles.  Extrait de sa communication :

    « Alors que la Ministre Simonet vient de déposer un projet de Décret pour une éducation à la vie affective et sexuelle obligatoire à l’école et que la question de l’avortement est revenue au devant de l’actualité ces derniers mois, le Conseil de la Jeunesse a pris le temps de mener une réflexion approfondie sur ce sujet.

    Le Conseil publie donc ci-dessous un avis sur l’avortement, rappelant notamment la nécessité d’informer tous les jeunes - filles et garçons - sur cette question :

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  • Déjà un « effet Burke » au Vatican ?

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    Il ne s’agit pas du cardinal qui se promène en « cappa magna », mais de l’autre Burke, celui de l’Opus Dei : un journaliste américain appelé à la rescousse après le  « Vatileaks » pour mettre au point une stratégie de communication vaticane. Sur le site web de « France Catholique », Natalia Bottineau écrit (extraits) :

    « On croit rêver ! Une communication de la Doctrine de la foi sur une nomination à la curie, un cardinal éminent qui annonce des « surprises » dans l’enquête qu’il dirige, et crée lui-même le suspense, une visite des journalistes à l’institut financier du Vatican. 

    Du jamais vu dans la « comm » du Vatican, qui cesse ainsi de jouer « en défense » sur des sujets sensibles : est-ce l’effet « Greg Burke » ? Par définition le nouveau — et premier — « stratège » de la communication du Vatican travaille en coulisses. Mais il semble bien que ces trois événements, cette semaine, marquent un tournant, sinon une révolution, voulue, dans la manière de communiquer du centre névralgique responsable d’un milliard de catholiques. Charisme personnel, expérience de terrain, vision « américaine », autant d’atouts.

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