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Médias - Page 170

  • Pussy Riot : le retour du bon sens ?

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    C'est ce que l'on pourrait déduire en lisant cet avis nuancé de Pascal Boniface, paru sur "Le Plus" du "nouvel Observateur" :

    Les Pussy Riot condamnées : quand les commentaires sombrent dans le manichéisme

    LE PLUS. La condamnation des Pussy Riot est-elle injuste ? À observer le déluge de commentaires qui l'ont suivie, l'opinion publique est formelle : ces filles-là n'auraient jamais dû payer pour leur forfait. De l'avis de Pascal Boniface, directeur de l'Iris, résumer de façon binaire une telle situation empêche d'avoir une réflexion plus approfondie et donc de faire avancer le débat.

    La condamnation à deux ans de camp des Pussy Riot a donné lieu à un déluge de commentaires, qui dans l'ensemble ont une fois encore cédé au manichéisme, laissant peu de place à une réflexion plus complexe. Or, comme souvent la réalité ne peut être résumée de façon de façon binaire (bien/mal) et comme souvent le jugement dépend autant de l'auteur des faits que de leur gravité.

    Au-delà des commentaires révoltés...

    1. Certes le jugement est d'une sévérité excessive. Il reflète un durcissement du régime de Poutine. Les protestations qu’il suscite sont compréhensibles. Mais peut-on parler de goulag et faire une comparaison implicite avec l'ère stalinienne ?

    2. Si l'on veut aider la société civile à se développer en Russie afin de permettre un plus grand respect des libertés civiques, faut-il se focaliser sur ces chanteuses ? N'est-il pas des militants des libertés et de la transparence dont le combat est plus ancien et plus vaste mais qui ne reçoivent pas le soutien des people ? Madonna doit-elle être l'arbitre des élégances de l'évolution des libertés publiques en Russie ?

    3. Que ce serait-il passé si un groupe punk était venu faire un concert non autorisé à Notre-Dame, ou une autre cathédrale ou dans une synagogue ou une mosquée en France, dans un lieu du culte aux États-Unis ? N’y aurait-il pas eu une réaction – certes sans doute plus mesurée – des autorités ?

    4. Certains éditorialistes si prompts à défendre les Pussy Riot sont plus discrets sur le sort réservé à Julian Assange. Il ne s'agit pas d'accorder l'impunité pour les accusations de viol dont il fait l'objet, mais de s'assurer qu'il ne puisse être transféré aux États-Unis. À cet égard, le sort réservé au soldat Manning qui, de juillet 2000 au 10 avril 2011, a été placé sous surveillance permanente, restant vingt-trois heures par jour en cellule et devant remettre ses vêtements tous les soirs à ses gardiens, n'a pas fait l'objet du même mobilisation compassionnelle et /ou démocratique.

    5. De même, parce que l’Afrique du Sud jouit d’un préjugé favorable, on n’a guère de condamnation ou de protestations contre les autorités de ce pays, après que trente-quatre mineurs qui manifestaient ont été tués par les forces de l’ordre. On imagine aisément ce qui ce qu’il se passerait si la police russe tuait trente-quatre manifestants.

    6. Il ne s’agit donc pas d’exonérer les autorités russes, mais si leur réaction a été disproportionnée, certains commentaires l’ont été tout autant.

  • L'amorce d'une nouvelle campagne pro-avortement ?

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    C'est ce que pense Jeanne Smits, toujours vigilante, au vu de ce qui se passe en République Dominicaine; voir les deux notes en lien :

  • La foi dans l’espace public

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    Sur son metablog, l’abbé Guillaume de Tanouärn est revenu ce 17 août sur la prière publique pour la France  qui a été prononcée dans tous les diocèses de l’hexagone, lors de la fête de l'Assomption. Partant d’une citation de Benoît XVI tirée du motu proprio promulguant une année de la foi, il poursuit :  

    « (…)  Quel est l'objet de la foi, pris dans toute son ampleur ? Il est triple: Il y a les dogmes qu'enseigne infailliblement l'Eglise depuis toujours (je ne parle pas des blablas réactualisés en permanence et qui valent dans l'instant). Ces dogmes ce sont les balises qui nous évitent de nous perdre sur l'Océan infini de la Divinité.

    Il y a les événements de notre propre vie, la Providence de Dieu en action. La foi consiste à prendre conscience de l'action de Dieu dans notre vie et de tout faire pour la relayer. Comme le dit très bien le Père de Caussade, "l'instant est l'ambassadeur de la grâce divine".

    Il y a enfin, à l'origine de tout, l'ordre du monde, comme a essayé de le montrer Jean-François Mattei dans le livre qui porte ce titre. "L'esprit a tout ordonné" disait Anaxagore cinq siècles avant Jésus Christ. Ce n'est pas le Hasard majusculaire qui domine le monde (si c'était le cas, il y aurait lieu d'avoir peur). Dans son film Crime et délit, Woody Allen a merveilleusement mis en scène ce choix premier que nous avons à faire d'un point de vue moral entre le monde du Hasard (et de la nécessité disait très bien [Jacques] Monod) et le monde de la foi (et de la liberté ajouterais-je).

    Dans Crime et délit, on montre bien que ces deux mondes sont incompatibles. On ne peut pas professer extérieurement la divinité du Hasard et intérieurement affirmer la divinité de l'Esprit.La vie nous contraint à des choix. C'est vrai pour chacun d'entre nous, c'est vrai aussi pour la société qui ne peut pas développer en même temps une culture de vie et une culture de mort. En même temps le nihilisme dans tous ses états et la foi en l'ordre du monde.

    C'est parce qu'elle a posé ce dilemme entre culture de vie et culture de mort, entre liberté et nécessité, entre calcul et foi, que l'Eglise intervient dans le débat public. Il est de plus en plus apparent aujourd'hui que les problèmes sociétaux débouchent sur des questions morales qui n'ont de solution que spirituelles.

    Mais ce dilemme, c'est avec beaucoup de tact que l'Eglise l'a posé, en offrant à Dieu et en mettant dans les mains de tous la prière pour les familles.

    Sur Radio Courtoisie, on a demandé à ceux qui participaient à l'émission de ce soir si il n'avaient pas l'impression que cette prière est de l'eau tiède. Réponse : non. Pour quatre raisons : elle englobe immédiatement les politiques, responsables en conscience de leur vote pour une nouvelle législation ; elle intervient avant le débat et force ceux qui vont y entrer à se définir par rapport à elle ; elle est positive avant tout comme est l'Eglise dans ce débat ; enfin elle est une prière et non un simple communiqué d'agence.

    Elle s'adresse au Seigneur et elle voudrait être reçue par tous ceux qui, pour reprendre le mot testamentaire de François Mitterrand, « croient aux forces de l'Esprit ». A ce stade, ce n'est pas de l'oecuménisme inefficace, c'est une manière décomplexée d'être catholique, c'est-à-dire universel.

     Tout le texte ici : L'Eglise dans le débat public

  • La guerre de Vendée accessible sur Gloria TV

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    Cliquer sur le lien suivant : http://es.gloria.tv/?media=322577

  • Vatileaks : voleurs minables, complot stupide et fantasmes médiatiques

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    imagesCA6S7ED5.jpgOn aura lu ici :Vatileaks : procès en vue le point actuel sur cette affaire. Notre sentiment a toujours été (voir ici : Vatican: les corbeaux volent bas)  que ce complot, certes bien désagréable pour la maison pontificale, était décidément trop bête pour dépasser de beaucoup le niveau des sacristies et d’une domesticité indélicate,  vénale  et stupide.

    Comme le montre cette interview dans "Il Sussidiario" (15/8/2012), traduite et publié par notre consoeur sur son site « Benoît et moi », Massimo Introvigne, un « vaticaniste » sérieux,  partage maintenant cet  avis :

    « VATILEAKS / Introvigne: mais quels secrets, c'est juste une opération commerciale.

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  • Pas de liberté d'expression pour les religions ?

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    Après la publication d'une prière pour l'Assomption par Monseigneur Vingt-Trois mettant l'accent sur la famille et s'opposant à l'adoption par un couple homosexuel, des associations se sont inquiétées d'une atteinte à la laïcité. Selon Erwan Le Noan, elles ont tort.

    Lire l'article de Erwan LE NOAN (avocat de formation, spécialisé en droit de la concurrence, il a été rapporteur de commissions économiques gouvernementale et professionnelle. Il enseigne le droit et la macro-économie à Sciences-po (IEP Paris).

  • Abbé Pierre-Hervé Grosjean (34 ans) : le style nouvelle évangélisation ?

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    Extraits de l’article publié sur le site de « Valeurs actuelles » :

    imagesCA2NFL1T.jpg(…) « J’ai toujours eu l’intuition qu’il me fallait servir une grande cause. » Laquelle ? La France, répond-il d’abord, après son baccalauréat. Comment ? Il songe à la politique, préfère l’armée.

    Admis en classe préparatoire au Prytanée de La Flèche, il décidera pourtant au bout d’un an d’« aller un peu plus loin dans le don », en choisissant la plus grande des causes. « C’est au sein du scoutisme que j’ai trouvé ma vocation, au contact d’un aumônier dont la joie de servir m’a profondément marqué. » Entré au séminaire à 19 ans, il en sort sept ans plus tard pour son ordination à Versailles, en 2004. Aujourd’hui vicaire de la paroisse d’Houilles-Carrière, il vient d’être nommé curé de Saint-Cyr-l’École, qu’il rejoindra à la rentrée.

    Les jeunes qui le côtoient – ils sont nombreux – le disent très accessible : « Il rappelle tous ceux qui lui laissent un message sur son portable, dont il donne facilement le numéro. » Et les invite souvent à partager une bière. Beaucoup se transmettent le texte d’une conférence qu’il a faite à l’invitation des Associations familiales catholiques : “Aimer en Vérité”. Il y rappelle, avec humour et sans détour, l’enseignement de l’Église sur l’amour, à l’âge où garçons et filles découvrent les jeux de la séduction : « Ni trop tôt, ni trop près, ni trop vite, leur dit-il, pour éviter d’arriver à 25ans avec le coeur usé. » Ce style direct lui vaut une réelle audience parmi les jeunes, mais c’est surtout son exigence qu’ils apprécient. « L’Église vous montre le sommet », leur dit-il dans sa conférence. « Il est carré », résume l’une de ses lectrices.

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  • Vatileaks : des précisions concernant le procès à venir

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    Sandro Magister, le vaticaniste probalement le mieux informé, met en ligne les documents relatifs au procès annoncé où le majordome du pape aura à répondre de ses "indélicatesses". Mais les enquêtes se poursuivent "dans plusieurs directions" :

     

    Les textes intégraux du réquisitoire et de la mise en accusation de Paolo Gabriele. Mais les fuites de documents confidentiels ont continué au Vatican même après son arrestation. Il y en a même un avec le "placet" de la secrétairerie d'état.

    L’avenir judiciaire de Paolo Gabriele, le majordome infidèle de Benoît XVI, est défini. Il fera l’objet, cet automne, d’un procès pour vol aggravé de documents confidentiels, qu’il a soustraits sous forme de copies dans l'appartement pontifical.

    Le dernier jour de travail avant la fermeture estivale des tribunaux du Vatican, le juge d’instruction Piero Antonio Bonnet a accepté les requêtes du promoteur de justice Nicola Picardi et il a émis une sentence de mise en accusation. Celle-ci s’applique également à un second accusé, Claudio Sciarpelletti, informaticien de la secrétairerie d’état ; toutefois ce dernier est poursuivi pour le délit mineur de complicité, concrètement pour entrave aux enquêtes concernant ses relations avec le principal accusé.

    Les textes intégraux du réquisitoire et de la sentence, longs l’un comme l’autre d’une quinzaine de pages, ont été publiés par le bureau de presse du Vatican.

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  • France : le site du diocèse de Mgr Aillet prend la défense de l’Inquisition

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    Quelques extraits pour se désintoxiquer des effets de la pensée unique :

    le_proces.jpg(…) Une série télévisée, « Inquisitio », diffusée cet été sur une chaîne de service public condense ainsi sur l’Inquisition tous les stéréotypes, les plus abominables que l’on puisse imaginer. Tous les clichés sont réunis pour rendre détestable cette institution devenue synonyme de tribunal arbitraire et violent des âmes. Or, il faut toujours soupçonner dans les opinions trop unanimes dans la curée quelque intention maligne empruntée plus à la légende fabuleuse qu’à l’histoire réelle. Reconnaissons que la série « Inquisitio » fait encore plus fort dans la démesure, et plus extravagant. Les personnages, véritables caricatures répugnantes -physiquement et plus encore dans leurs comportements- sont en tous points invraisemblables : borgne, haineux, dépourvus de bon sens et d’humanité, immodérés dans leurs expressions et leurs sentiments, névrosés, luxurieux en diable, furieux et prodigieusement superstitieux, monstrueusement cruels, dépravés etc. Que reste-t-il de vraiment religieux, chrétien, dans ces clercs exaltés en proie au délire du fanatisme ? L’Église eût été vite désertée et ruinée si elle n’avait présenté que de tels types de personnages psychopathes et frénétiques. À l’inverse, les non-catholiques de la série sont doux, gracieux, séduisants, en un mot aimables : une caricature manichéenne flagrante et insoutenable. Il y a, n’en doutons pas, une intention perverse derrière le tableau qui nous est offert de l’Inquisition : nous faire réprouver ce tribunal afin de douter aussi de l’Église qui le créa. Mais qu’était donc exactement l’inquisition ? (…)

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  • Pussy Riot : un mainstream qui interpelle

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    Via Le Salon Beige, nous découvrons cette tribune libre d'un journaliste français vivant en Russie et qui s'interroge sur la médiatisation d'un fait divers qui n'en mérite pas tant:

    La presse étrangère s’est passionnée pour un fait divers pourtant relativement sans importance : le dit procès des Pussy Riot. Reprenons les faits. Le 21 février 2012, 3 jeunes femmes encagoulées et déguisées envahissent la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou avec guitares et matériel sonores, et y entament une sorte de prière sous forme de chanson, blasphématoire et grossière (Avec des paroles telles que "Sainte Marie mère de Dieu, deviens féministe" ou encore "merde, merde, merde du Seigneur"), politiquement dirigée contre le candidat a l’élection présidentielle Vladimir Poutine, mais également contre le patriarche orthodoxe accusé de "croire en Poutine plus qu’en dieu". Les jeunes femmes sont rapidement interpellées, arrêtées et déférées devant un tribunal qui ordonne leur mise en détention préventive en attendant leur procès, qui a lieu actuellement. L’église orthodoxe a de son côté  réagi en organisant une grande manifestation autour de cette même cathédrale en avril dernier, manifestation dédiée à "a correction de ceux qui souillent les lieux sacrés et la réputation de l’Eglise" et a laquelle ont pris part des dizaines de milliers de fidèles pour afficher leur soutien à l’église et au patriarche.

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    Voir aussi l'article de G. Puppinck (Liberté Politique)

  • Les "Raisons de croire en Dieu" selon L'Express

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    Via "Réflexions sur la foi"

    « 10 raisons de croire en Dieu », dans l’hebdomadaire l’Express cette semaine

    De plus en plus d’intellectuels ou d’écrivains s’en réclament. Les scientifiques continuent de spéculer sur son existence. Les athées militants contribuent à la polémique. N’en déplaise à Nietzsche, Dieu n’est pas mort. Peut-on raisonnablement faire l’inventaire des raisons d’y croire? On peut…

    1. Parce qu'à l'horloge il faut un horloger

    Cet argument est l'un des plus vieux de l'histoire de la philosophie. On le trouve dans la Physique d'Aristote (né en 384 av. J.-C.), disciple de Platon et précepteur d'Alexandre le Grand: tout être en mouvement reçoit son mouvement d'un autre être, tel le stylo qui écrit reçoit le mouvement de ma main
    >>> à lire sur le site de L’Express (où n'en sont exposées que sept)

  • Vietnam : la mère d'une blogueuse emprisonnée meurt après s'être immolée par le feu

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    Une information parue sur le site "Eglises d'Asie" (M.E.P.) :

    Immolation de la mère d’une blogueuse emprisonnée : le gouvernement reconnaît les faits

    Ce jeudi 2 août, Luong Thanh Nghi, porte-parole vietnamien des Affaires étrangères, a reconnu officiellement et pour la première fois, la mort « lors de son transfert à l'hôpital » de Dang Thi Kim Lieng, 64 ans, mère d’une blogueuse emprisonnée depuis 2011, décédée des suites de son immolation par le feu le 30 juillet, et a annoncé le lancement d’une « enquête sur l’incident ». Jusqu’à aujourd’hui aucun média d’Etat n’avait parlé de cette affaire et le gouvernement avait refusé de répondre aux questions des journalistes comme des diplomates étrangers.

    Cette confirmation officielle suit de très près la parution mercredi 1er août d’un communiqué des Etats Unis qui se sont déclarés « profondément préoccupés et attristés d'apprendre l'immolation [de Lieng] qui serait liée aux circonstances de la détention de sa fille [Ta Phong Tan ]», et ont demandé au gouvernement vietnamien de "relâcher immédiatement les trois blogueurs" actuellement emprisonnés et en attente de leur jugement, au nom de la liberté de la presse.

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