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Médias - Page 191

  • Mgr Léonard : les loups ne lâchent pas leur proie

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    Une autorité religieuse a-t-elle le droit de rappeler aux fidèles les exigences de la foi et de la morale de la communauté à laquelle ils appartiennent sans être clouée au pilori par la classe politique sévissant au "parlement" de la Fédération Wallonie-Bruxelles?

    Oui ou non, les écoles libres appartiennent-elles encore à la communauté catholique? Celles et ceux qui y enseignent ou qui les dirigent ne sont-ils pas censés être catholiques et vivre en cohérence avec leur engagement?

    Est-il concevable que des politiques interviennent dans les questions religieuses pour imposer leurs vues et discréditer un responsable religieux qui agit "dans son rôle"? Oseraient-ils en faire autant dans les mosquées qui sont non seulement des lieux de prière mais aussi des lieux d'enseignement et de formation culturelle?

    Est-il acceptable que des journalistes fassent preuve de parti-pris et de mauvaise foi, profitant notamment de la position ambiguë d'une feuille jadis catholique qui abuse de son ancienne clientèle en l'abreuvant d'informations tronquées et malhonnêtes?

    Sommes-nous déjà résignés à vivre dans un état totalitaire où une ligne politique et culturelle jugée "correcte" est imposée à tous et propagée par une presse servile?

    L'acharnement dont font preuve les détracteurs de Mgr Léonard ne constitue-t-il pas déjà une forme de persécution verbale qui semble ouvrir la voie à ceux qui ont déjà recouru contre lui à des insultes et à des voies de fait, sans égard au respect de la dignité des personnes?

    Autant de questions auxquelles nous invitons chacun à répondre, en toute sincérité et honnêteté, et sans se laisser dicter ses réponses par la propagande conformiste.

  • Mgr Léonard : le porte-parole de Milquet appelle au boycott

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    Christian Laporte souffle à nouveau sur les braises du feu qu’il ne réussit pas vraiment à rallumer contre Monseigneur Léonard. Cela commence par l’intitulé ci-dessus, fort équivoque, pour attirer l’attention sur un personnage totalement inconnu, en tout cas du public francophone. Il s’agit d’un certain Benoît Lannoo présenté comme un « chrétien de base ». Ce militant du CD&V « est de ceux qui pensent qu’il ne faut pas nécessairement séparer son engagement politique de sa foi et inversement ».

    M. Laporte nous rassure ensuite. Issu de la base, ce petit n’est pas un sans grade. « Porte-parole néerlandophone de la vice-Première ministre, ministre de l’Emploi mais aussi de l’Egalité des chances, Joëlle Milquet (CDH),  il n’a jamais caché ses convictions religieuses : catholique pratiquant, il participa ainsi en très bonne place tant aux cérémonies de départ organisées pour le cardinal Danneels qu’à celles d’accueil mises sur pied pour son successeur à la tête de l’archevêché de Malines-Bruxelles. »

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  • Trop catholique, le pape?

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    La lettre apostolique "Porta fidei" (La porte de la foi), officialisant l'année de la foi 2012-2013 cinquant ans après Vatican II suscite ce commentaire intitulé "Benoît XVI est-il trop catholique?" sous la plume de Jean-Marie Guénois. Saluons au passage l'honnêteté de ce journaliste qui constitue une heureuse exception au milieu d'un chorus médiatique désolant.

    extrait :

    "L'Eglise va certes fêter l'an prochain les cinquante ans de l'ouverture de ce Concile. Cette "année de la foi" s'articule d'ailleurs totalement avec cet anniversaire. 

    Mais quand Benoît XVI invite à se référer au Concile Vatican II il insiste une nouvelle fois sur une "juste herméneutique". C'est à dire sur une "juste" interprétation des textes. Son insistance, dans la même lettre, sur la redécouverte du catéchisme de l'Eglise catholique l'indique aussi.

    Bref, le "programme" de ce Pape est plus que jamais "catholique" ! 

    Quand il parle du Concile Vatican II ce n'est pas comme beaucoup l'entendent : selon "l'esprit du Concile" (ouverture au monde et remise en cause du catholicisme pour davantage de christianisme) mais précisément selon une vision globale du Concile Vatican II, liée à la tradition de l'Eglise bi-millénaire.

    Donc une vision "très catholique". Et qui sera toujours "trop catholique" pour certains qui considèrent cette politique constante du pontificat comme un retour en arrière."

  • Une très belle interview de Fabrice Hadjadj sur KTO :

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    V.I.P. - Fabrice Hadjadj (Diffusé le 24/09/2011 / Durée 52 mn)

    « Le simple fait d'assister, d'avoir vu la beauté du monde est une première étape dans ce retournement du coeur ». Par cette formule, Fabrice Hadjadj parle du chemin de conversion. Pourtant tout l'éloignait du christianisme. Né dans une famille juive originaire de Tunisie, et bercé aux sons des hymnes marxisants plutôt qu'à la liturgie catholique, il est le témoin d'une époque sécularisée. Mais un jour l'indicible lui a ouvert les yeux. Et comme il le dit lui-même, « avoir la Foi n'est qu'un commencement ». VIP vous propose de rencontrer ce philosophe et dramaturge qui cache bien d'autres talents, notamment d'accordéoniste.

    C'est ici : http://www.ktotv.com/

  • De Duve : de l’art d’amalgamer les choses

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    pict_367494.jpgGuy Duplat, un ex du « Soir » passé à sa consoeur « La Libre » a eu ce week-end un coup de cœur pour la pensée « humaniste » de Christian de Duve, professeur émérite (94 ans) de biochimie à l’Ucl.

    Ce dernier, ancien prix Nobel de médecine (1974), ne s’est en effet pas contenté de découvrir les structures du lysosome et du peroxysome  mais il a consacré (voici deux ans) un livre à la « génétique du péché originel » (sic) : nous y apprenons, paraît-il, que la sélection darwinienne a amené au triomphe de l’homme, par son intelligence mais aussi par sa particularité de protéger son groupe tout en étant fort agressif vis-à-vis de l’Autre. Mais cette particularité de nos gènes qui fit son succès devient sa condamnation, conduisant à une Terre surpeuplée, dévastée, annonçant des conflits dramatiques. Conclusion : « nous avons  besoin d’un urgent sursaut mondial qui passerait par des mesures antidémographiques et un message nouveau qui lutterait contre celui, agressif, de nos gènes ».

    L’éminent biochimiste propose aujourd ‘hui le remède dans un « surprenant » petit livre paru chez Odile Jacob "De Jésus à Jésus en passant par Darwin ». Attention : « Pas le Christ qui parle "en vérité", ni celui qui captive par des "miracles". Non, de Duve apprécie l’homme Jésus, le philosophe qui s’élève contre les rejets, les dogmatismes, les exclusions. Il parle aussi d’un message à dégager de toute l’interprétation qu’en a fait l’Eglise dont il dénonce aujourd’hui, à côté de prêtres remarquables, "un petit cénacle autoperpétué de vieillards célibataires et misogynes, engoncés dans leur pourpre, leurs rites, leurs certitudes et leur présomption de légitimité". La réaction, continue-t-il, ne viendra pas des Eglises, mais bien de la base, des croyants comme des libres-penseurs de toute obédience qui peuvent pousser ce message-là de Jésus. De Duve est-il croyant ? Dans un chapitre, il dit croire en la méthode scientifique et ses résultats, mais aussi dans une "ultime réalité qui nous touche par l’émotion artistique ». Le tout ici : De Duve en appelle au message de Jésus

    Prix Nobel de médecine peut-être, pas de philosophie ni de théologie. Que d’indigence et d’amalgames. Une belle application du principe de Peter.

  • De moins en moins de catholiques...

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    L'enquête du CRISP portant sur le déclin de la religion catholique en Belgique fait grand bruit et suscite des commentaires d'une sottise inégalable, notamment sur le site de la RTBF, ce qui n'étonnera personne. Celle-ci se demande notamment si la présence de Mgr Léonard à la tête de l'Eglise de Belgique n'est pas responsable de cette hémorragie, comme si le processus de désaffection à l'égard du catholicisme n'était pas largement entamé avant l'arrivée du prélat sur le siège archiépiscopal. Mais qu'importe, ce qui compte aux yeux de ces faiseurs d'opinion, c'est de ruiner le crédit du seul personnage en vue dans notre pauvre pays qui ose dénoncer la dérive ultra-permissive des moeurs et qui ne cède pas aux oukazes des groupes de pression de tout acabit.

    Ceci dit, les adversaires qui se réjouissent de cet affaiblissement de l'Eglise n'en mesurent pas toutes les conséquences. Qu'est-il advenu de tous ces lieux où l'on accueillait et où l'on assistait les plus mal lotis de notre société : communautés religieuses, presbytères, conférences de saint Vincent de Paul, etc? Dans la ville où j'habite (60000 habitants environ), il n'y a plus aucune communauté religieuse et il ne reste plus que deux prêtres pour animer les deux unités pastorales qui se sont substituées à la douzaine de paroisses qui existait auparavant; pourtant, tous ces lieux étaient largement ouverts aux personnes en difficulté.

    On peut aussi se frotter les mains en observant le peu de couples qui se marient à l'église. Effectivement, quand un couple sur deux divorce, il vaut mieux être prudent avant d'aller s'engager dans les liens indissolubles du mariage chrétien. Mais qu'advient-il de tous les enfants du désordre conjugal et familial? N'importe quel enseignant honnête sera bien obligé de constater la connexion entre échec familial et difficultés scolaires. Et que dire de tout le reste? Consommation de drogue, alcoolisme, délinquance juvénile, suicide..., qui osera prétendre qu'il n'y a pas de lien entre ces dérives inquiétantes et la décomposition du modèle familial traditionnel.

    La raréfaction de catholiques pratiquants et convaincus coïncide également avec celle de personnes prêtes à s'engager bénévolement, que ce soit dans l'animation des mouvements de jeunesse, dans l'aide sociale et humanitaire, etc. Mais est-il pertinent d'isoler ce qui se passe au niveau du catholicisme des autres réalités confessionnelles, sociales, syndicales, et autres. A part l'arrivisme qui détermine certains à s'engager en politique, on constate une grande difficulté à trouver des gens disposés à donner gratuitement de leur temps et à prendre un engagement dans la durée. Plus qu'un phénomène propre au catholicisme, c'est un phénomène de société qu'il faut bien constater au même titre que d'autres tout aussi inquiétants et qui hypothèquent l'avenir de notre société.

  • Un nouveau site d'évangélisation sur internet : Aleteia

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    Le site Aleteia: la nouvelle évangélisation sur Internet (DEPECHE CATHOBEL) 

    Avec le site internet Aleteia, la nouvelle évangélisation fera bientôt son entrée dans le monde virtuel. L'archevêque Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, a décrit la plateforme en cours de développement comme la première communauté en ligne de questions-réponses à propos de la foi, dans une interview accordée à l'"Osservatore Romano" le 14 octobre 2011. Le nouveau site sera présenté le 15 octobre, lors du premier congrès sur la nouvelle évangélisation au Vatican. La rencontre, qui a pour thème "La Parole de Dieu croissait et se multipliait", devrait réunir plusieurs milliers d'évangélisateurs venus du monde entier. D'après Mgr Fisichella, le nouveau portail internet devrait dépendre du Conseil Pontifical pour les Communications Sociales. Il a récemment été révélé que le journaliste espagnol Jésus Colina travaillera pour http://www.aleteia.org/ Le fondateur de l'agence Zenit avait été licencié fin septembre par les Légionnaires du Christ, à la tête de la structure d'information religieuse, en raison d'un "manque de confiance réciproque". La "bande-annonce" du site est déjà disponible sur Internet: www.youtube.com/user/AleteiaEN.

  • Dupond et Dupont

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    Dupont_Dupond.jpgNous avons commenté ici La Libre Belgique a jugé Monseigneur Léonard l’article de Christian Laporte paru dans la Libre Belgique sous le titre «  divorcés : Mgr Léonard dérape ». Pour ne pas être en reste Ricardo Guttiérrez , son alter ego du Soir, y va aussi de sa petite bulle. L’expert « religieux » du quotidien vespéral de Bruxelles a noté  que «  l’Église catholique de Belgique a deux visages. D’une part, ces croyants critiques, qui acceptent leur statut de minorité et s’appuient sur un clergé vieillissant fidèle aux réformes du concile Vatican II. De l’autre, ces nouveaux croisés, plus jeunes, qui espèrent rétablir l’influence passée de l’Église, avec l’appui de Rome et des prêtres attachés aux valeurs préconciliaires » 

    C’est, parait-il, la conclusion d’une savante étude du Crisp : celle-ci a «voulu mesurer l’effet de la crise qui a traversé l’Église, suite à la nomination de l’archevêque Léonard et au scandale des abus sexuels au sein du clergé »  et, surprise, l’étude conclut au déclin catholique : « La baisse de la pratique religieuse et la pénurie des vocations sont le signe de la fin d’une forme de catholicisme sociologique. » . Selon notre « informateur » «  le Crisp constate que le déclin de l’Église se manifeste par ’ la formation d’un clivage profond mais peu apparent entre deux grandes tendances ‘, parmi les fidèles. Les premiers acceptent la modernité et la sécularisation de la société, ‘de manière positive bien que critique’. Ils sont conscients d’être une minorité, face à ‘ l’indifférence dominante vis-à-vis des questions religieuses’. Les seconds, soutenus par le Vatican, refusent la modernité et rêvent d’une restauration catholique, considérant la Belgique comme une terre de mission. C’est l’univers de l’Opus Dei et des communautés nouvelles.

    Et la flèche(tte) du Parthe est évidemment pour la fin : « Si les évêques ont gardé une position « centriste » vis-à-vis des tendances, l’archevêque Léonard, lui, a choisi son camp : celui du repli identitaire ».

    Vous êtes le sel de la terre qu’Il disait… Mais c’était  il y a deux mille ans. Qui était-ce encore ? Un fondamentaliste peut-être.

    Pour ceux qui ont des loisirs, c’est ici : L’Église catholique décline

     

  • La Libre Belgique a jugé Monseigneur Léonard

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    Le mensuel « Pastoralia » (revue du diocèse de Malines-Bruxelles) publie depuis le mois de mai une série d’articles de Mgr Léonard sur le sacrement du mariage. Dans le numéro d’octobre, l’archevêque aborde le problème des personnes divorcées et remariées. Il écrit notamment que ces derniers « peuvent et même doivent participer à la vie de l’Église sous ses divers aspects. Ils ne sont en aucune manière excommuniés! ». Mais ajoute ensuite qu’ « Ils éviteront cependant de solliciter des tâches qui les mettraient en position délicate de porte-à-faux, comme l’enseignement de la religion, par exemple, ou la direction d’une école catholique. »

     L’archevêque rappelle simplement ici une loi morale imprescriptible de l’Eglise de Dieu : les divorcés remariés sont en contradiction objective et publique avec le prescrit de l’évangile (cfr St Marc, ch. 10, 1-12) relatif au mariage. Lorsqu’il leur demande de s’abstenir de communier au corps du Christ dans cet état ou, sur un autre plan, d’assumer une fonction impliquant une responsabilité spécifique dans le témoignage de la Parole du Christ, le pasteur s’adresse à leur conscience de chrétiens. Ceci est particulièrement vrai pour les éducateurs en charge d’un cours de religion ou de la direction d’une école catholique.

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  • Mgr Léonard à nouveau la cible des médias

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    Nous y avons fait écho (http://belgicatho.hautetfort.), Mgr Léonard ne trouve pas souhaitable que des personnes en porte-à-faux (dans leur vie de couple) par rapport à la morale catholique exercent les responsabilités de directeurs d'écoles libres ou enseignent la religion. Evidemment, au regard de la législation sur l'embauche, le primat de Belgique ne peut empêcher des personnes dans cette situation d'être désignées pour remplir ces fonctions. L'archevêque écrit : « Ils éviteront cependant de solliciter des tâches qui les mettraient en position délicate de porte-à-faux, comme l’enseignement de la religion, par exemple, ou la direction d’une école catholique. » Il s'agit donc de renvoyer les intéressés à leur conscience pour s'interroger sur la cohérence entre leurs responsabilités professionnelles et leur situation privée (mais connue de tous). Mais voilà, l'Eglise n'a plus le droit de protéger ses institutions ni de rappeler les exigences qui découlent tout naturellement de l'exercice de certaines fonctions, ici celles de professeurs de religion ou de directeurs, postures où l'exemple donné a tout de même une certaine importance.

    Cela n'empêche pas la presse de délirer et d'exploiter cette phrase de Monseigneur Léonard pour raviver sa hargne et rappeler toutes ses interventions antérieures qui n'ont pas eu l'heur de plaire aux tenants du politiquement et culturellement correct. Ainsi, Romandie News titre : "Le primat de Belgique interdit aux divorcés l'enseignement religieux", comme s'il en avait le pouvoir! Mais la coalition ameutée contre Monseigneur de Malines-Bruxelles est large : l'agence Belga, les représentants de l'enseignement catholique du nord et du sud du pays, l'UFAPEC, le SEGEC, les politiques, et tous ceux pour qui l'occasion est trop belle pour ne pas être exploitée avec toute la mauvaise foi que l'on imagine. Il y a fort à parier que tel chroniqueur religieux d'un journal anciennement catholique de la capitale ne sera pas en reste...

  • Les nouveaux évangélisateurs se réunissent en congrès…

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    mgr-rino-fisichella.jpgSelon l’agence Zenit, « le pape recevra samedi prochain, 15 octobre, dans la salle Paul VI au Vatican, les participants au congrès pour la Nouvelle évangélisation organisé par le nouveau dicastère du même nom.

    Le lendemain, dimanche 16 octobre, le pape présidera la messe pour les « Nouveaux évangélisateurs » en la basilique vaticane (à 9 h 30). Le pape devrait en parler lors de l’angélus dominical.

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  • Le printemps arabe : un cauchemar

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    imagesCA0829KU.jpgLes anciens gouvernements n’étaient certes pas des modèles de moralité. Ceux qui les remplacent font-ils mieux que donner des gages aux phénomènes d’identité meurtrière agitant le monde islamique. Démocratie ? Sanglante en tout cas.

    « (…) Les craintes sont vives, note  France Catholique, quant à l’issue du phénomène. Le dimanche 9 octobre, des milliers de coptes — les chrétiens d’Égypte — qui manifestaient une nouvelle fois au Caire, devant l’immeuble de la télévision publique, contre l’incendie par des islamistes d’une église d’Assouan le 30 septembre et pour la libération du blogueur copte Michael Nabil (condamné à trois ans de prison pour avoir osé critiquer l’armée égyptienne sur Internet), ont été, une fois de plus, pris à partie par des jeunes musulmans qui les tabassent à coups de bâton, leur tirent dessus, leur jettent des cocktails Molotov. Les chars de l’armée sont intervenus, mais plus pour réprimer les coptes que pour les protéger… Un bilan officiel évoque 24 morts et 300 blessés, et il n’est que provisoire. Le Premier ministre Essam Charaf évoque un complot pour empêcher les élections.

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