Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Médias - Page 194

  • Benoît XVI a rencontré à Erfurt les victimes d’abus sexuels

    IMPRIMER

    Le journal « La Croix » relate ce jour que «  compte tenu de l’ampleur de la crise des abus sexuels dans son propre pays, Benoît XVI se devait, comme il l’avait fait aux États-Unis, en Australie, à Malte et à Londres, de recevoir personnellement des représentants des victimes et de leurs familles. Trois hommes et deux femmes l’attendaient donc vendredi soir, au séminaire d’Erfurt, à son retour, tardif, des vêpres mariales célébrées dans l’enclave catholique d’Etzlesbach (…). Cette rencontre fut, comme l’a toujours voulu Benoît XVI, personnelle et dense. Elle s’inscrit, à la suite de ses déclarations dans l’avion, dans la liste des « accusés de réception » qu’il envoie, posément, aux catholiques allemands. Mais si le pape prend en compte inquiétudes, révoltes et revendications, il n’engage ni négociation, ni dialogue. Il braque le projecteur sur ce qui est pour lui l’essentiel de l’ouverture que permet la foi : la relation avec le Christ. Ce fut encore palpable vendredi soir, à Etzelsbach, où les blessures de la dictature communiste sont encore vives. Alors qu’il venait de recevoir, face à 70 000 fidèles réunis en plein champ, une croix faite des barbelés de l’ancienne frontière entre les deux Allemagnes, Benoît XVI a rappelé : « Sous deux dictatures sans Dieu qui voulaient prendre aux hommes leur foi ancestrale », cette chapelle mariale était « une porte ouverte et un lieu de paix intérieure ». Aujourd’hui encore, « là où nous laissons l’amour de Dieu agir totalement dans notre vie, là le ciel est ouvert. Là, il est possible de modeler le présent de façon à ce qu’il corresponde toujours plus à la Bonne Nouvelle (…) »

    La suite ici , sous la signature de Frédéric Mounier : Benoît XVI a rencontré à Erfurt les victimes d’abus sexuels | La-Croix.com

  • Le remède des docteurs tant pis

    IMPRIMER

    C’est dans « Le Figaro » d’hier sous la signature de Patrick Saint-Paul :

    « Benoît XVI abordera dimanche à Fribourg, dans le Bade-Wurtemberg, en plein cœur de l'Allemagne catholique, la dernière étape de son voyage dans son pays natal. Ce sera aussi l'épreuve la plus délicate et la plus attendue. À Fribourg, le Souverain Pontife ira à la rencontre d'une Église catholique allemande déchirée par de nombreux courants réformateurs et contestataires. Attisée par les scandales d'abus sexuels et physiques qui ont secoué l'Église depuis janvier 2010. La crainte d'un schisme entre conservateurs et progressistes est de plus en plus présente outre-Rhin. Et de nombreux catholiques allemands espèrent une main tendue du Pape, pour amorcer la réconciliation.

    «L'Église s'inflige un silence destructeur sur la crise qu'elle traverse», juge le père jésuite Klaus Mertes. Ancien directeur du très huppé collège jésuite Canisius, à Berlin, il déclencha la vague de révélations sur les scandales pédophiles en dévoilant les abus survenus dans son établissement entre 1970 et 1980. Résultat : pour la première fois en 2010, le nombre de catholiques tournant le dos à leur Église - 181 000 - a largement dépassé le nombre de protestants quittant leur institution - 150 000. Depuis 1990, l'Église catholique allemande a connu une érosion inquiétante. En vingt ans, le nombre de catholiques a baissé de 12,7 % outre-Rhin, selon les chiffres de la Conférence des évêques allemands. Le nombre de paroissiens assidus à la messe a chuté de 42,5 %. Les mariages à l'église ont baissé de 58,3 %, les baptêmes de 43,1 %. Le nombre de candidats au sacerdoce est en chute libre (- 62,1 %).

    Le déclin ne cesse de s'accentuer. «Jusqu'à présent la hiérarchie de l'Église n'a pas eu le courage de reconnaître sincèrement la gravité de la situation qu'elle traverse», déplore Hans Küng, théologien et critique du Pape. Plusieurs hauts responsables de confession catholique issus du parti conservateur d'Angela Merkel, parmi lesquels le président de la République fédérale, Christian Wulff, et le président du Bundestag, Nobert Lammert, réclament une modernisation de l'Église catholique » La suite est ici : Le spectre d'un schisme plane sur les catholiques allemands 

    La question est de savoir si ce ne sont pas précisément les recettes modernistes qui  ont mis à mal l’Eglise depuis quarante ans. Il est peu probable que Benoît XVI soit prêt à en rajouter…

     

  • Benoît XVI en Allemagne: deuxième jour

    IMPRIMER

    Excellent, comme toujours, Jean-Marie Guénois, a relevé l’essentiel avec une grande lucidité : la fin (espérons-le) d’un œcuménisme papotant dans l’équivoque, la méthode Benoît XVI (une sorte de judo intellectuel) et la présence d’un catholicisme traditionnel (à côté des poses « conciliaires » et sécularistes). Voici son point de vue :

     - La fin d'un certain œcuménisme. Ce mot compliqué désigne le travail de rapprochement effectué depuis le Concile Vatican II par les Eglises chrétiennes. En rendant hommage à Martin Luther dans la ville même, Erfurt, où il fut ordonné prêtre en 1507, Benoît XVI, a pris les protestants à témoin. (Merci de lire l'article que j'ai rédigé à ce sujet). Oui, a-t-il reconnu, les questions spirituelles qui hantaient ce moine étaient pertinentes. Notamment sur la question du mal et du salut.

    Pertinentes au point qu'elles se posent toujours aujourd'hui sauf que ces thèmes sont considérés comme dépassés par une majorité de protestants eux-mêmes et par bon nombre de catholiques. Le Pape, en épousant le questionnement spirituel de Luther, a donc invité les protestants à un examen de conscience sur leurs propres racines et sur leur héritage mystique.

    Ce qui est une façon pour lui de poser autrement les bases de l'œcuménisme, non plus de négociations pour aboutir à un compromis, mais pourrait-on dire, de communion spirituelle autour de la personne du Christ

    Lire la suite

  • Chez les Luthériens allemands, Benoît XVI a fait mieux que de l’oecuménisme

    IMPRIMER

    cffaff8c-e60d-11e0-bf98-2c3faa3fc775.jpgLa lecture de l’article paru dans le Figaro sous la signature de Jean-Marie Guénois nous le montre : hier, devant le président et les notables du luthéranisme allemand Benoît XVI a dépassé, par le haut, tous les discours convenus qui polluent l’œcuménisme ordinaire.

    Comme le note l’envoyé spécial du Figaro, « à Erfurt, seconde étape de sa visite en Allemagne, dans la cathédrale où Martin Luther, fondateur du protestantisme, fut ordonné prêtre catholique en 1507 Benoît XVI a d’abord évoqué a pensée de Luther, et sa spiritualité tout entière christocentrique, qui fut ‘sa passion profonde’, le ‘ressort de sa vie’. Qui se trouve ‘derrière chacune de ses recherches théologiques et chaque lutte intérieure’ : ‘Comment puis-je avoir un Dieu miséricordieux ?… »

     

    Lire la suite

  • Combien de séminaristes diocésains en Belgique ?

    IMPRIMER

    Nous avions déjà mentionné l’information (à confirmer) de « Cathobel » selon laquelle il était prévu  8 entrées au Séminaire pour la Belgique francophone.

     Voici maintenant une information complémentaire émanant de l’agence « Belga » et datée du 20 septembre : Dix-neuf nouveaux candidats-prêtres sont inscrits auprès de séminaires belges pour la rentrée académique, indique l'hebdomadaire chrétien Tertio dans son édition de mercredi. "Au total, il y a désormais 83 candidats-prêtres en Belgique", indique Emmanuel Van Lierde de Tertio .Le séminaire de Namur compte le plus de candidats en Wallonie, avec 32 séminaristes, soit autant que le nombre recensé au sein de l'archevêché de Bruxelles-Malines, selon l'hebdomadaire.

     Des chiffres présentés de façon un peu brouillonne : on aimerait connaître les nombres respectifs d’entrées néerlandophones et francophones. Par ailleurs, il serait étonnant que les 32 séminaristes inscrits au séminaire interdiocésain de Namur relèvent  tous de l’archidiocèse de Mgr Léonard…

    De son côté, « Cathobel » précise le 22 septembre :« Quatorze nouveaux séminaristes belges : les séminaires belges ont accueilli cette année treize nouveaux candidats à la prêtrise. Un quatorzième séminariste a choisi le séminaire de Bovendonk, aux Pays-BasParmi ces quatorze nouveaux séminaristes, huit sont francophones: quatre viennent de l’archidiocèse de Malines-Bruxelles, deux de Namur et deux de Tournai. Côté néerlandophone, on compte deux candidats venant de l’archevêché de Malines-Bruxelles, deux du diocèse de Bruges et deux d’Anvers »

     Vous avez dit « communication » ?

     



  • Les fondements évangéliques de l’écologie

    IMPRIMER

    Dans son brillant discours au Bundestag Benoît XVI a notamment parlé des fondements du droit  comme nous l’avons déjà indiqué. Il a aussi parlé de ceux d’une écologie véritable en des termes tout aussi remarquables :

    « La raison positiviste, qui se présente de façon exclusiviste et n’est pas en mesure de percevoir quelque chose au-delà de ce qui est fonctionnel, ressemble à des édifices de béton armé sans fenêtres, où nous nous donnons le climat et la lumière tout seuls et nous ne voulons plus recevoir ces deux choses du vaste monde de Dieu. Toutefois nous ne pouvons pas nous imaginer que dans ce monde auto-construit nous puisons en secret également aux « ressources » de Dieu, que nous transformons en ce que nous produisons. Il faut ouvrir à nouveau tout grand les fenêtres, nous devons voir de nouveau l’étendue du monde, le ciel et la terre et apprendre à utiliser tout cela de façon juste.

    Mais comment cela se réalise-t-il ? Comment trouvons-nous l’entrée dans l’étendue, dans l’ensemble ? Comment la raison peut-elle retrouver sa grandeur sans glisser dans l’irrationnel ? Comment la nature peut-elle apparaître de nouveau dans sa vraie profondeur, dans ses exigences et avec ses indications ?

    Lire la suite

  • Allemagne : Benoît XVI a désarçonné son public

    IMPRIMER

    L'histoire se répète: Benoît XVI vaut supérieurement mieux que l'image médiatique fabriquée par ses détracteurs. Et, à l'expérience cela se voit. Pour "Le Temps" à Berlin, Nathalie Versieux l'a bien noté:

    « Le pape a entamé jeudi sa visite en Allemagne par un discours devant le Bundestag et une messe en plein air dans le stade olympique de la capitale

    Benoît XVI a désarçonné son public. Les plus sceptiques attendaient dans la capitale allemande un pape arrogant, loin des gens, moralisateur. Jeudi à Berlin, Benoît XVI s’est avant tout montré humain. Et politique. «S’il continue à ce rythme, cette visite pourrait s’inscrire dans l’Histoire», assurait hier l’hebdomadaire Der Spiegel , pourtant peu suspect de connivence avec le Vatican, sur son site électronique.

     

    Lire la suite

  • Quelques points significatifs pour situer le contexte du voyage de Benoît XVI en Allemagne

    IMPRIMER

    Dans l’avion qui le menait à Berlin, le Pape a accordé un entretien à des journalistes qui l’accompagnaient.

    Q : Saint-Père, ces dernières années il y a eu dans l'Eglise en Allemagne une augmentation des départs de fidèles, notamment à cause des abus commis sur des mineurs par des membres du clergé. Quel est votre sentiment à propos de ce phénomène ? Et que diriez-vous à ceux qui veulent quitter l'Eglise ?

    Lire la suite

  • Les fondements du droit par Benoît XVI

    IMPRIMER

    papst-bundestag.jpgA l’invitation du Président du Bundestag, le Pape s’est adressé au Parlement fédéral dans un discours magistral, d’une très grande intelligence, consacré aux sources du droit. Les développements consacrés par le Saint père au droit naturel méritent à n’en pas douter une lecture attentive, qui permet de cerner l’intimité intrinsèque, mise à mal par les positivistes, entre « l’être » et le « devoir être », avec les implications que cela comporte au niveau de la nature et de la raison, et de leur lien entre eux.

     

    Lire la suite

  • Benoît XVI : de la marmite madrilène au chaudron allemand

    IMPRIMER

    germania.jpgJean-Marie Guénois, l’envoyé spécial du Figaro à Berlin écrit : « Après la marmite madrilène et ses 39°C de température du mois d'août, Benoît XVI arrive aujourd'hui dans un chaudron théologique agité, où la fougue des JMJ est remplacée par une contestation rugueuse à l'intérieur et à l'extérieur de l'Église catholique.

    Le Pape est pourtant sur son propre sol, l'Allemagne, qu'il visite pour la troisième fois depuis son élection en 2005. À 84 ans, il y séjourne jusqu'à dimanche, avec un programme très chargé, assorti de dix-huit discours. Ce qui en fait le voyage le plus dense de son pontificat, avec celui en Terre sainte, de mai 2009 »

    Benoît XVI y trouvera, comme partout en Europe, les séquelles théologiques de « l’esprit du Concile »  mais il se dit que le pape n’abordera pas frontalement cette contestation ressassée depuis bientôt cinquante ans. Il sera sans doute plus attentif au dialogue entre catholiques et luthériens qui sont presqu’à égalité dans la population allemande. Enfin, il n’évitera sans doute pas la question des prêtres pédophiles qui, là comme ailleurs, a miné la réputation du clergé et de l’Eglise. Voici le point de vue de Jean-Marie Guénois à ce propos:

     

     

    Lire la suite

  • Dès aujourd’hui : Benoît XVI au chevet d’une Eglise malade

    IMPRIMER

    1175877826.jpgBenoit XVI entame ce jeudi son 21ème voyage apostolique à l’étranger, le 15°ème en Europe, le 3ème en Allemagne, mais il s’agira de sa première visite officielle dans son pays natal, 6 ans après son élection. Un voyage complexe à plus d’un titre : le Pape va rencontrer une Église catholique déstabilisée par les scandales de pédophilie et les demandes de réformes et des dirigeants politiques dont la cote de popularité a chuté, en particulier en raison de la gestion de la crise économique.

    Lire la suite

  • Un des plus lourds voyages du pontificat...

    IMPRIMER

    Il est clair que l'Allemagne et l'Autriche ne comptent pas que des sympathisants du pape actuel. "Nul n'est prophète en son pays"; c'est vraiment d'actualité dans cette région où un vent de fronde souffle en rafales. Certains commentateurs, sur différents sites, évoquent un risque de schisme et une bi-polarisation très marquée entre traditionalistes et progressistes. Ces tensions sont surtout très marquées en ce qui concerne le célibat sacerdotal et l'exclusion du sacrement de l'Eucharistie de ceux qui ne sont pas en règle avec les exigences catholiques à propos du mariage, sans compter l'impact négatif des scandales de pédophilie. Un éloignement à l'égard de Rome est assez sensible chez d'assez nombreux croyants qui refusent notamment de contribuer au culte. Quel sera l'impact du voyage du pape sur ce terrain miné? Les jours prochains nous le diront mais il est sûr que la tâche ne sera pas simple et qu'il devra affronter l'hostilité de tous ceux qui veulent lui faire sentir qu'il n'est pas le bienvenu. Cela rappelle certaines circonstances de l'évangile lorsque le Christ est venu à Nazareth et que ses concitoyens ont voulu se débarrasser de lui.

    Ce n'est pas pour rien que Jean-Marie Guénois s'apprête à suivre un voyage à risques :

    "Habemus papam" ? Ou plutôt, cette semaine, "haben wir einen Papst ?" puisque Benoît XVI va accomplir de jeudi à dimanche, un des plus lourds voyages de son pontificat dans son pays natal avec une étape très attendue à Berlin.

    Il semble bien que le slogan "wir sind Papst" (nous sommes tous pape) qui avait fleuri en Allemagne lors de son élection en 2005 soit maintenant défraîchi. Il dispose toujours de solides soutiens mais il frappé d'un profond désamour dans beaucoup de milieux.

    Ce n'est pas tant sa personne qui est visée mais l'Eglise catholique. La société allemande, plus que dans d'autres pays, n'est pas encore remise du poids des scandales de prêtres pédophiles... voir la suite ici : http://blog.lefigaro.fr/religioblog/2011/09/habemus-papam-ou-haben-wir-ein.html