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Défense de la Vie - Page 129

  • Euthanasie des enfants en Belgique : l’agence Zenit a interviewé le Professeur Ghins (Ucl) :

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    14b26801bddc5e5ec22628f61f7feb41.jpeg et le professeur Michel Ghins répond avec sa clarté d’esprit habituelle. Un bon résumé de l’état de la question :

    "L’euthanasie est toujours un homicide et donc un acte violent, et ne peut certainement pas être considéré comme un soin palliatif", explique le prof. Michel Ghins, à l'origine d'euthanasiestop et président de l'association Action pour la Famille. Il fournit quelques clefs de lecture sur la loi belge sur l'euthanasie d'enfants en fin de vie. Il estime que "la vie des enfants très malades n’est plus suffisamment protégée en Belgique" et qu'une fois la "digue" rompue, il est "impossible d’arrêter l’extension de l’euthanasie à des couches de plus en plus larges de personnes".

    Zenit- Professeur Ghins, le titre "euthanasie des enfants" apparu avec le nom de la Belgique dans les media du monde a fait frissonner bien des rédactions: en quoi consiste la loi adoptée par le parlement belge?

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  • Quand une future mère refuse d'écouter les médecins

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    Ce qui interpelle, c'est que le fait rapporté par sudinfo.be (ci-dessous) n'est pas exceptionnel comme on pourra s'en rendre compte en consultant les commentaires sous l'article.

    Les médecins lui conseillent d'avorter, Rachel préfère garder le bébé et accouche malgré leur avis négatif

    Rachel, 30 ans, n’a pas vécu une grossesse facile. Elle souhaitait accoucher dans quelques mois de son premier enfant quand les médecins ont découvert qu’elle souffrait d’oligoamnios. Le fœtus n’était donc pas entièrement baigné dans le liquide amniotique et risquait donc de mourir…

    Les médecins ont ainsi conseillé à Rachel Collins, âgée de 30 ans, d’avorter de son enfant après seulement deux mois de grossesse suite à ce diagnostic. Face à ce manque de liquide amniotique, son bébé risquait bien d’être mal formé ou de mourir à peine quelques jours après sa naissance.

    Mais cette jeune mère britannique a refusé d’écouter les médecins qui lui ont proposé cette solution. Rachel a préféré se battre pour terminer sa grossesse et accoucher de son premier enfant. Pourtant, lors de l’échographie réalisée après 20 semaines de grossesse, le bébé de Rachel n’avait que… 10 % de chance de survie ! Finalement, le miracle est arrivé : Rachel a donné naissance à Alfie, son premier enfant, et celui-ci se porte toujours bien, un mois après cette grossesse qui aurait pu mal tourner selon les médecins qui la suivaient depuis le premier jour.

    « Les médecins n’ont pas mâché leurs mots : ce bébé va mourir, le mieux que vous puissiez faire est d’y mettre fin », explique Rachel dans le Daily Mail. « Nous avions déjà un nom pour notre bébé, j’étais dévastée. Mais j’ai continué à y croire en tenant un journal, chaque jour, sur comment j’allais, j’écrivais le bon comme le mauvais. »

    « Mais Alfie s’est battu, est sorti en criant. Cela a été un cauchemar durant la grossesse mais désormais, je vois Alfie comme un cadeau. Il se porte bien et n’a aucun problème de santé », assure Rachel. Pourvu que ça dure !

  • Pour Pieter De Crem (vice-premier ministre démocrate-chrétien), la question de l’euthanasie des mineurs ne valait pas une crise

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    Lu dans « La Libre » de ce jour :

    « Le vote de l'extension aux mineurs d'âge de la loi sur l'euthanasie par une majorité de rechange, vendredi à la Chambre, n'est pas un événement à reproduire, a averti dimanche le vice-Premier ministre CD&V Pieter De Crem, dans le journal de la mi-journée de VTM. M. De Crem, dont le parti s'est opposé à l'extension de la loi, s'est dit conscient qu'une crise gouvernementale déclenchée sur ce point n'était pas envisageable pour son parti.

    "Nous ne sommes pas loin des élections. Nous ne pouvions nous permettre une crise", a commenté M. De Crem, rappelant l'approche d'un important contrôle budgétaire pour sortir la Belgique de la procédure européenne de sanction pour déficit excessif.

    Le chef de file des chrétiens-démocrates flamands au gouvernement fédéral a déploré un vote "brutal et rude", sans débat parlementaire suffisant ni consultation du Conseil d'Etat, aboutissant à une courte majorité de députés néerlandophones (45 sur 88). (...)

     Réf. Euthanasie: le CD&V ne pouvait se permettre une crise gouvernementale

     A chacun sa hiérarchie de valeurs. Ce qu’on avait déjà constaté va encore mieux en le disant…

    JPSC

  • Euthanasie : « l’effet cliquet » belge

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    Une analyse d’Antoine Pasquier dans l’hebdomadaire français  « Famille chrétienne » :

    «  La précipitation parlementaire belge sur l'euthanasie des enfants aurait-elle pu être stoppée par ses propres instigateurs, au moins par prudence ? Non, car elle est commandée par une vision idéologique de la manière dont il convient de mourir. À moins d’un réveil salutaire des citoyens belges.

    Les parlementaires outre-quiévrain auront déjoué tous les pronostics.  Après les récentes mises en cause du système de contrôle des euthanasies pratiquées en Belgique, on aurait pu penser que les sénateurs et les députés belges prendraient le temps de s’interroger sur la pertinence d’un élargissement de la loi de 2002 aux mineurs. Les critiques émanant de professionnels, de juristes, d’autorités religieuses et même de certains parlementaires auraient pu être décortiquées, analysées, battues en brèche ou entendues, approfondies au sein d’une mission d’enquête ou reprises pour nourrir un vrai débat public. Il n’en fut rien.

    L’approche des élections législatives fédérales, le 25 mai, pouvait aussi laisser supposer un report du projet de loi à la prochaine législature. Par prudence. Par bon sens. Il n’en fut rien.

    Au cours des discussions engagées au Sénat en décembre, puis à la Chambre des représentants en janvier, on aurait pu imaginer un complément de débat ou d’apport extérieur à la réflexion des parlementaires. Il n’en fut rien.

    Les demandes en ce sens ont toutes été refusées, même celles suggérant d’entendre les autorités religieuses, parlant pourtant d’une seule et même voix.

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  • Euthanasie des mineurs : à la Chambre, qui a voté quoi?

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    Lu sur le site des médias catholiques belges :

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    « Le texte a reçu le soutien des socialistes, des libéraux, des écologistes et de la N-VA. Quelques députés ont toutefois voté différemment du reste de leur groupe.

    La Chambre a approuvé jeudi par 88 voix pour, 44 contre et 12 abstentions le projet de loi qui étend aux mineurs la loi de 2002 sur l'euthanasie. Un individu qui avait pris place dans tribune du public a troublé le vote au cri d'"assassins". Il a été expulsé. Le texte a reçu le soutien des socialistes, des libéraux, des écologistes et de la N-VA. Quelques députés ont toutefois voté différemment du reste de leur groupe.

    Dans le détail, le nom et le choix de ceux qui ont voté:

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    JPSC

  • Bolivie : l'avortement reste un crime

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    Lu sur Le Monde.fr :

    La Bolivie rejette la dépénalisation de l'avortement

    La Cour constitutionnelle de la Bolivie a rejeté la dépénalisation de l'avortement réclamée par des groupes féministes. « L'avortement est un crime » et « cette décision de la Cour constitutionnelle est une reconnaissance du droit à la vie », a déclaré le juge Gualberto Cusi, jeudi 13 février.

    Confirmant ainsi le rejet de la dépénalisation, soutenu notamment par l'Eglise catholique, le magistrat a indiqué que cette décision « respectait l'intérêt de la société » et qu'elle était fondée « sur le raisonnement selon lequel la vie doit être respectée dès la conception ».

    Lire la suite sur Le Monde.fr

  • Belgique : une première mondiale

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    images (16).jpgHier, jeudi 13 février 2014, les députés fédéraux belges ont fait plus fort que leurs homologues néerlandais : la Belgique étend la loi sur l’euthanasie aux mineurs, sans limite d’âge. 

    Et les partisans de la culture de mort qui, selon les sondages, rallient 73% d’opinions favorables dans la population n’en resteront sans doute pas là: les résistances, dans les milieux politiques, professionnels et religieux directement concernés, ont été timides, souvent tardives et inefficaces, à l’image des rassemblements de fidèles, plus symboliques que massifs, organisés in extremis par l’Eglise catholique dans deux diocèses (sur huit).

    Votée dans les deux chambres du parlement par une majorité différente de celle qui compose le gouvernement fédéral, la proposition de loi n’attend plus que la signature du Roi qui la sanctionne (acte législatif) et la promulgue (acte exécutif). Il est improbable qu’un des partis de la coalition  au pouvoir émette un veto pour faire chuter le gouvernement sur cette question, apparemment peu rentable sur le plan politique.

    Comme a dit un jour le président du Conseil européen, Hermann Van Rompuy, à propos de la prohibition de l’avortement : « pour changer la loi, il faut d’abord changer les mœurs ». Peut-être (elles sont aussi en relation dialectique) et, de toute façon, on en est loin : pour s’en convaincre, il suffit de mesurer le chemin parcouru par la Belgique dans la spirale qui l’emporte depuis vingt ans. Et ce n'est sans doute pas fini. Le journal français « La Croix » fait justement observer ce matin, sous la signature de Raphaëlle d'Yvoire (Bruxelles):

     « D’AUTRES EXTENSIONS À PRÉVOIR :

    En février 2013, à l’aube des débats sur l’extension aux mineurs, les sénateurs socialistes avaient en réalité déposé 13 propositions de loi pour affiner le dispositif. Objectif ? Proposer l’obligation pour un médecin qui refuserait de pratiquer une euthanasie de l’indiquer « dans les sept jours » et d’adresser alors son patient à un confrère, faciliter la procédure de « demande anticipée », et la rendre valable sans limitation de durée, améliorer "la formation" et "l’information" des médecins et du personnel soignant, notamment par la création d’un centre d’expertise par province. Enfin, étudier la possibilité de prendre en compte le cas des personnes atteintes d’Alzheimer ou d’autres maladies mentales dégénératives. Pour l’heure, seule l’ouverture aux mineurs a trouvé consensus, mais l’euthanasie comme « option en fin de vie » fait inexorablement son chemin dans l’opinion publique belge ». Réf. La Belgique étend l’euthanasie aux mineurs, sans limite d’âge.

    Le « meilleur des mondes » de la nouvelle religion séculière roule sur un boulevard dans le plat pays. Irréversible ?

    JPSC

    Lire également : Trop jeune pour conduire, assez vieux pour décider de sa mort

  • Euthanasie des mineurs en Belgique : la société civile impose peu à peu le débat…à un jour du vote !

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    Lu sur le site des médias catholiques belges :

    Chambre-des-representants (1).jpgPétition de pédiatres, sorties de députés, manifestation des Dossards Jaunes : la Belgique commence enfin à parler de la dérive de l’euthanasie des enfants malades. Mais la Chambre des représentants compte néanmoins passer au vote final pour ce jeudi soir…

    « Dans les colonnes du journal Dimanche, la députée MR Marie-Christine Marghem, avait déjà pointé le flou complet sur le concept de « capacité de discernement » de l’enfant. Un flou que le projet de loi ne règle absolument pas. Elle a redit sa volonté de contrer le projet et espère bien convaincre ses collègues députés.

    Le collectif des Dossards Jaunes a également mené une action hier soir : une centaine de manifestants se sont réunis Place de la Liberté à Bruxelles. Outre le fait que cette place soit à un jet de pierre du parlement, son nom faisait aussi écho à la demande des 160 pédiatres de préserver leur liberté. Le chiffre initial de 39 signataires s’est considérablement étoffé depuis quelques jours. Ce projet est en effet très mal perçu par les spécialistes, qui estiment que la possibilité d’euthanasie sur les enfants va profondément modifier le rapport entre médecin et patient. Le rôle du médecin ne serait plus de guérir mais de donner la mort. Une situation qui existe déjà dans le cas de l’euthanasie des adultes, mais qui sera ressentie de manière encore plus forte par les enfants malades.

    La presse tire également la sonnette d’alarme. Francis Van de Woestyne, éditorialiste à La Libre Belgique, souligne le ce projet est plus motivé par l’idéologie que par le souci des enfants malades : « Le danger est que cette loi, votée en fin de législature, ne soit finalement qu’un trophée, conçu non pas pour soulager la détresse des enfants ou des familles mais pour des raisons strictement politiques. La seule urgence à laquelle elle répond n’est pas médicale ou psychologique mais idéologique. »

    Consciente que la population n’était pas vraiment au courant de ce projet mettant en péril la solidarité envers les malades, la presse donne la possibilité aux citoyens de s’exprimer. La Libre et RTL proposent ainsi chacun un sondage sur l’euthanasie des enfants. A la formulation des questions, on ressent que les choses ne suivent pas le cours prévu : les initiateurs du projet se seraient bien contentés d’un vote rapide dans la discrétion.

    La Chambre des représentants a prévu de se saisir du sujet aujourd’hui, avant de voter demain soir. Mais la coalition de circonstance entre socialistes, écologistes, libéraux et N-VA ne semble pas vouloir se remettre en question, malgré l’appel de plus en plus pressant de la société civile.

    M. B.

    Ref:la société civile impose peu à peu le débat… à un jour du vote

    Trop tard, trop mou, sans relai politique véritable. Quel parti de la majorité serait donc prêt à faire du report du vote de la proposition de loi une question de gouvernement ? Les carabiniers d’Offenbach peuvent faire de la figuration mais ils ne sont pas de ceux qui gagnent les combats…JPSC

  • La question des avortements tardifs devant le Conseil de l'Europe

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    Le Conseil de l'Europe saisi de la question des avortements tardifs

    De Grégor Puppinck sur zenit.org :

    Le Conseil de l’Europe saisi de la question des avortements tardifs, explique Grégor Puppinck, Directeur du European Cantre for Law and Justice, Strasbourg. Il fait observer que "même si l’on estime que la vie ne commence qu’à la naissance, force est d’admettre qu’un « fœtus humain » né vivant est une personne.".

    Le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe a été saisi le 31 janvier 2014 d’une question écrite mettant en cause le « drame des avortements tardifs ». Il devrait statuer ces prochains jours. Le Royaume-Uni est particulièrement visé suite à la révélation que chaque année, une soixantaine de fœtus survivent plusieurs minutes, voire plusieurs heures à leur avortement tardif. Le Royaume-Uni autorise l’avortement jusqu’à 24 semaines, soit deux semaines au-delà de l’actuel seuil de viabilité.

    Ces « nouveau-nés » sont abandonnés à la mort ou tués par l’équipe médicale alors même que certains seraient viables avec une assistance médicale. D’autres pays comme la Suède sont également visés pour les mêmes faits. En Italie, en 2010, un “fœtus” de 22 semaines a été trouvé vivant 20 heures après son avortement (à cause d’un bec de lièvre). Placé en soins intensifs, il est mort le jour suivant. A Florence,  un autre enfant a survécu trois jours à son avortement. De tels faits se produisent partout où les avortements tardifs sont autorisés, mais sont très rarement reportés et rendus publics, d’où l’intérêt de cette question écrite qui expose publiquement ce problème pour la première fois au niveau européen.

    La question parlementaire demande au Comité des Ministres de « garantir que les fœtus qui survivent à un avortement ne soient pas privés des soins médicaux auxquels ils ont droit (en leur qualité de personnes vivantes au moment de leur naissance) en vertu de la Convention européenne des droits de l’homme ? ». De fait, même si l’on estime que la vie ne commence qu’à la naissance, force est d’admettre qu’un « fœtus humain » né vivant est une personne. Plusieurs gouvernements au sein du Comité des Ministres pourraient vouloir, en réponse, recommander aux Etats européens de ne plus permettre l’avortement – même eugénique - au-delà du seuil de viabilité, comme vient de le faire la Norvège début janvier 2014, et comme s’apprête à le faire l’Espagne. 

    Le Comité des Ministres devra apporter une réponse écrite et circonstanciée à cette question dans les prochaines semaines. La réponse adoptée par le Comité des Ministres est dotée d’une autorité politique. Le 13 Juillet dernier, saisi d’une autre question, le Comité des Ministres avait reconnu l’absence de consensus européen quant à l’existence d’un « droit à l’avortement » au titre de la Convention européenne des droits de l’homme.

    Le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe regroupe les ambassadeurs des 47 Etats membres du Conseil de l’Europe. Il exerce notamment un rôle de surveillance du respect par ces Etats de la démocratie, des droits de l’homme et de l’Etat de droit.

  • Quand des citoyens québécois lancent un cri pour tenter de stopper l'euthanasie

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    20140210003221ENPRNPRNE-Physicians-Nadine-1y-1391992341MR.jpgSOS ... Les Québécois lancent un cri du cœur pour STOPPER l'euthanasie 

    Pendant que le Québec se prépare à devenir la première province au Canada et la première place dans les Amériques à adopter - sans référendum - une loi autorisant l'euthanasie, les Québécois lancent un appel à l'aide au monde entier afin d'influencer le gouvernement du Québec à ne pas adopter le projet de loi.

    Dans cette video, des citoyens québécois de divers horizons partagent leur histoire personnelle et mettent en lumière les dangers et les abus qui pourraient découler de la promulgation d'une telle loi. Âgée de 16 ans et ayant vaincu une forme agressive de leucémie (y compris une expérience douloureuse avec une greffe de moelle osseuse), Nadine nous décrit comment elle aurait refusé la chimiothérapie et, du coup, une chance de survie si le projet de loi avait été en vigueur à l'époque où elle n'avait que seulement 14 ans.

    La loi proposée permettrait aux jeunes de 14 ans de refuser un traitement sans le consentement de leurs parents. Heureusement, une telle loi n'était pas en place il y a deux ans, et Nadine est bel et bien vivante. Sa mère Claude témoigne de l'importance de la famille et de l'amour dans le soutien des jeunes durant les moments de grande vulnérabilité.

    D'autres personnes exposent les dangers et les abus qui guettent les personnes de tous les âges si l'euthanasie est adoptée au Québec. Christiane qui est dans la quarantaine est très affectée par la bataille de sa mère et sa soeur contre le cancer du sein. Une amélioration remarquable a été réalisée au chapitre des soins médicaux depuis l'époque où sa mère a perdu sa bataille contre le cancer du sein. En guise de preuve à l'appui, on note l'expérience de sa soeur qui a survécu au même type de cancer récemment et la mesure dans laquelle les choses seraient également très différentes pour la famille de sa soeur si cette dernière avait prématurément abdiqué et opté pour l'euthanasie plutôt que pour les traitements offerts. On peut supposer que l'expérience de sa mère l'aurait influencée à se faire euthanasier. Qu'aurait-elle fait si le médecin traitant avait donné un pronostic sombre?

    D'autres témoins, dont Luc mentionnent les abus potentiels par les politiciens, les administrateurs des hôpitaux, les professionnels de la santé et les familles qui vivent et exercent dans une société menée par l'argent. Il y a un risque réel que certaines vies soient jugées moins dignes de vivre en raison des pressions financières. Dre Sylvia Baribeau, médecin de famille, et Dr Pierre Faubert, psychologue clinicien, mettent en évidence le fait qu'une personne malade est inapte émotionnellement et psychologiquement à prendre une telle décision de se faire euthanasier.

    Ces témoins suivent l'histoire émouvante de Jessica, 4 ans, née avec une malformation cardiaque grave, qui fait appel au roi de Belgique et l'implore de ne pas signer la loi pour l'euthanasie pédiatrique. Cette vidéo a été diffusée le 2 février [http://coalitionmd.org/dun-enfant-a-un-roi-video-leuthanasie-en-belgique].

    Le projet de loi québécois sur l'euthanasie devrait être déposé pour vote le 11 février 2014, " Journée mondiale du malade ". La Commission des droits du Québec recommande l'extension de l'euthanasie aux enfants.

  • BXL, 11 février : rassemblement des dossards jaunes contre l'extension de l'euthanasie aux mineurs

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  • Aujourd'hui sur EUTHANASIE STOP (8 février)

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    AUJOURD'HUI SUR EUTHANASIE STOP - 08/02/2014

    • Diane DRORY

    A quoi serai-je attentive cette année ?

    Publié par Diane DRORY (Psychologue)

    A quoi serai-je attentive cette année ? A être fidèle à mes convictions, à me battre pour trouver des percées dans des courants de pensée qui, dans l'illusion de vouloir tout maîtriser et légiférer à outrance, nous dépossèdent de nous-mêmes et de notre libre arbitre. Ainsi je m'insurge ouvertement contre l'aberrante volonté politique de demander à un enfant en grande souffrance physique de prendre la décision d'organiser son suicide. Faut-il tourmenter un enfant en fin de vie en le responsabili...

    Lire « A quoi serai-je attentive cette année ?  »

    • Xavier DIJON

    Regard sur l'euthanasie dans les diverses religions et conceptions philosophiques : un commentaire

    Publié par Xavier DIJON (Prof em. Faculté de Droit, Namur)

    Mesdames les sénatrices Fauzaya Talhaoui et Marleen Temmerman ont pris l'initiative d'inviter le 11 juin 2012, dans les locaux du Sénat, les représentants de différentes religions et conceptions philosophiques à donner leur regard sur l'euthanasie, en particulier sur les deux récentes propositions parlementaires visant à élargir la loi du 28 mai 2012 relative à l'euthanasie, à deux catégories supplémentaires de malades, les mineurs d'âge d'une part, les déments d'autre part(1). Un des enjeux so...

    Lire « Regard sur l'euthanasie dans les diverses religions et conceptions philosophiques : un commentaire  »²

    • Etienne SEYS

    « Tout va très bien Madame la Marquise ! »

    Publié par Etienne SEYS (Cadre)

    Les morts, jusqu'à preuve du contraire, ne portent pas plainte... Lorsque l'on parle de transgressions de la loi en matière d'euthanasie qu'entend-on ? Serait-ce le fait que les documents ne soient pas remplis, ou ne soient pas signés par la personne euthanasiée, ou par les deux médecins requis, ou que la personne euthanasiée ne soit pas vraiment malade, ou consciente, ou n'ait rien demandé ?... Lorsqu'on connaît la loi euthanasie, on s'aperçoit que, sur bien des aspects, dévier du cadre prévu...

    Lire « « Tout va très bien Madame la Marquise ! »  »

     

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