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Défense de la Vie - Page 126

  • Un "festival Jean-Paul II" sur Liberté Politique

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    Messe de canonisation de Jean-Paul II et Jean XXIII

    Messe de canonisation de Jean-Paul II et Jean XXIII

     

    par Denis Lensel le 18 avril 2014 dans Vie de l'Église
    Saint Jean-Paul II, pape libérateur  

    Saint Jean-Paul II, pape libérateur

    Le bienheureux Jean Paul II a été canonisé le 27 avril, dimanche de la Divine Miséricorde. Qui était ce robuste cardinal polonais qui bouscula les canons de l’ostpolitik ? Retour sur l’action du saint dans une Europe orientale toujours en proie aux troubles…

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    Le pape qui disait « je »  

    Le pape qui disait « je »

    25 avril 2014

    Rédigé par Paul Airiau
    dans Eglise et spiritualité

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    Démocratie et totalitarisme selon Jean Paul II  

    Démocratie et totalitarisme selon Jean Paul II

    25 avril 2014

    Rédigé par Guillaume de Thieulloy
    dans Église

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    L’écologie humaine et le contresens écologiste  

    L’écologie humaine et le contresens écologiste

    25 avril 2014

    Rédigé par Laurent Larcher
    dans Église

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    Le pape de la « matière »  

    Le pape de la « matière »

    25 avril 2014

    Rédigé par Thibaud Collin
    dans Eglise et spiritualité

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    Saint Jean Paul II, prophète du mariage et de la sexualité  

    Saint Jean Paul II, prophète du mariage et de la sexualité

    23 avril 2014

    Rédigé par Alex et Maud Lauriot-Prévost
    dans Eglise et spiritualité

      Suite

     

     

    "Stanislas." Le dernier poème de Karol Wojtyla

    25 avril 2014

    Rédigé par Karol Wojtyla
    dans Eglise et spiritualité

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  • La Belgique contrôle-t-elle vraiment l'euthanasie ?

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    Au travers d'une instruction qui vise son président, la commission de contrôle de l'euthanasie est au coeur de plusieurs polémiques. Un billet de Bosco d’Otreppe fait le point  sur le site web de « La Vie » :

    « En Belgique, la loi dépénalisant l'euthanasie a été votée en mai 2002. Si elle semble être entrée dans les moeurs au point que ce cadre législatif ait été élargi sans trop de remous aux mineurs en février dernier, le contrôle de l'application de cette loi reste controversé.

    Cette semaine encore, le docteur Wim Distelmans, considéré comme favorable à l'euthanasie et même « pionnier » en la matière, est au cœur de plusieurs polémiques. Ce mercredi, une jeune femme de 20 ans a affirmé avoir porté plainte contre ce dernier relate l'agence Belga

    « Dans une interview accordée au magazine Dag Allemaaal, la jeune femme se demande comment sa mère qui "n'a jamais reçu de traitement pour soigner sa dépression, a pu bénéficier d'une euthanasie". Elle ajoute que cette dernière n'aurait jamais fait part de son envie de mourir. »

    Le docteur Distelmans, tout en précisant que toutes les exigences légales ont été respectées, se refuse à tout commentaire. De même qu'il ne préfère pas revenir sur un autre dossier plus ou moins semblable qui le concernait, surgi le 9 avril dernier dans la presse du pays.

    Une surveillance laxiste ?

    La polémique est cependant plus complexe et plus globale qu'elle n'en a l'air, car Wim Distelmans n'est autre que le président de la commission de contrôle de l'euthanasie en Belgique. Et c'est bien cette commission qui est au cœur de nombreuses critiques depuis maintenant plusieurs années.

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  • Vient de paraître : Vérité et Espérance/Pâque Nouvelle, 1er trimestre 2014

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    SOMMAIRE

    Editorial : La Croix, douloureuse et glorieuse  

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    Scalfari en remet une couche

    Les Antilles et Haïti auront leur cardinal

    Quand l’ONU entend rééduquer l’Eglise

    France : la mobilisation contre la « familiphobie » ne faiblit pas

    A Rome : consistoire sur la famille

    Ukraine : les images censurées par la presse occidentale

    Euthanasie des mineurs : l’enfant face au choix ?

    Culture de mort en Belgique : une première mondiale

    Fraternité des Saints-Apôtres : les trois premières ordinations

    Fête-Dieu 2014 : Liège renouera avec la grande procession 

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    Transfiguration et Crucifixion

    Allons d’un pas allègre vers la bienheureuse espérance

    « Le » roman catholique réédité  

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien sont reçus au compte IBAN:  BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

     

  • Je suis si heureuse qu'ils ne m'aient pas débranchée

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Angèle Lieby: "Je suis si heureuse qu'ils ne m'aient pas débranchée"

    Le 13 juillet 2009, Angèle Lieby(1), atteinte du syndrome de Erwin Bickerstaff(2), plonge dans le coma pendant 12 jours, et revient à elle. Alors que le Conseil d'Etat est appelé à rendre une décision sur le cas Vincent Lambert, le cas de cette mère de famille âgée de 57 ans que les médecins jugent dans un coma irréversible "éclaire sous un jour particulier les débats sur l'euthanasie". 

    Interviewée par Le Figaro, Angèle Liéby déclare: "je suis si heureuse qu'ils ne m'aient pas débranchée". Elle ajoute que son cas "parce qu'il en suffit d'un, doit montrer qu'on doit traiter au cas par cas et que les connaissances sur le coma restent très faibles". Ainsi, alors que certains demandent à ce que l'euthanasie soit légalisée en France, Angèle Lieby estime que "faire une loi, générale donc, [lui] paraît aussi difficile que risquée". 

    Son témoignage, Angèle Lieby souhaite qu'il serve d'exemple aux médecins pour que "ces derniers se montrent plus prudents, sur tous les plans, avec tous ces patients 'non communicants'. Qu'ils aient moins de certitudes, plus d'égards". Elle ajoute: "comme ils croient qu'on ne sent rien, ils font beaucoup moins attention, dans les soins, les manipulations, les mots...". "Plusieurs fois, [souligne-t-elle] j'ai failli mourir de ce genre de négligence". Il faut que les médecins "prennent conscience que nous ne sommes pas que des corps inertes, malgré les apparences...Il faut qu'ils accordent plus de place au doute". 

    Angèle Lieby tient à rappeler un terrible épisode: au cours de son coma, en lui pinçant le téton, un médecin a déclaré à des élèves médecins: "Voyez, c'est comme ça qu'on sait quand quelqu'un est en mort cérébrale... Pas de réaction!". Elle ajoute: "La douleur, le désespoir, j'avais envie de hurler". Pour justifier cet épisode, le médecin a précisé à Angèle Lieby que "c'était ce qu'il avait appris dans les livres de médecine". Aujourd'hui, et depuis la parution de son ouvrage, de nombreux étudiants en médecine lui écrivent et lui précisent qu'ils "n'apprennent pas tout cela à fac", et que "son témoignage leur permet d'appréhender les choses un peu différemment". 

    Comment Angèle Lieby dit-elle avoir été sauvée? Lors de confidences avec sa fille, à son chevet, lorsqu'une larme se met à couler. Cet évènement montre combien, dans le coma, les proches sont importants: "l'amour des autres est un moteur de vie incroyable qui, pour moi, a joué un rôle primordial dans le processus de retour à la vie", ajoutant cependant que malgré cette larme, les médecins "ne voulaient pas y croire", de même lorsque "quelques mouvements sont réapparus". 

    Revenant sur le cas Vincent Lambert, Angèle Lieby estime que le Conseil d'Etat a bien agit en ordonnant une nouvelle expertise, "car ce qui manque aujourd'hui, c'est la connaissance, la recherche sur tous ces états du cerveau encore inexplorés". Enfin, Angèle Lieby s'interroge: "Comment se fait-il que des encéphalogrammes totalement plats [comme ça été le cas pour elle] puissent dissimuler une vie et une conscience parfaitement active?". 

    (1) Angèle Lieby est auteur de l'ouvrage "Une larme m'a sauvée", éditions des Arènes, 2012. 

    (2) Le syndrome de Erwin Bixkerstaff est une maladie du système nerveux central qui attaque la myéline

     Le Figaro (Delphine de Mallevoüe) 14/04/2014

  • Promouvoir la famille et la fertilité pour faire face au vieillissement de la population

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    Vieillissement de la population : promouvoir la famille et la fertilité
    Anne Kurian (Zenit.org)
    Le phénomène inquiétant du vieillissement de la population dans certaines régions du monde « ne peut être résolu que par la promotion de la vie familiale et de la fertilité », estime le Saint-Siège.

    Une délégation de la mission permanente du Saint-Siège auprès de l'Organisation des Nations Unies à New-York est intervenue au cours d'une Commission sur la population et le développement, le 10 avril 2014.

    Promouvoir la famille et la fertilité

    Le Saint-Siège diagnostique « une grande source d'inquiétude » pour l’avenir de la population mondiale : « le phénomène insoutenable du vieillissement des populations ».

    « 80 pays enregistrent maintenant un taux de fécondité inférieur au seuil de renouvellement ; le nombre d'adultes en âge de travailler par personne âgée est déjà faible dans la plupart des pays les plus développés et devrait continuer à baisser dans les prochaines décennies, avec une pression fiscale sur le système de soutien pour les personnes âgées », rappelle-t-il.

    Ce phénomène « ne peut être résolu que par la promotion de la vie familiale et de la fertilité », car « l’aide au vieillissement ne peuvent être soutenue que par une génération suivante plus nombreuse, et non en payant un système de sécurité sociale », estime la délégation.

    La grossesse n'est pas une maladie

    Pour la mise en œuvre de la Conférence internationale sur la population (CIPD, 1994) le Saint-Siège fait observer qu’on ne saurait « traiter la fertilité et la grossesse comme une maladie qui doit soit être évitée soit être gérée par le gouvernement ou l'aide extérieure ».

    Il plaide pour « une approche plus raisonnable » qui se concentre moins « sur la réduction de la fertilité » et plus « sur les programmes et les valeurs qui favorisent le développement humain intégral, à savoir : le développement personnel, social et spirituel ».

    « L’accès à l'éducation, les opportunités économiques, la stabilité politique, les soins de santé de base et le soutien à la famille devraient être les priorités pour la réalisation de ce développement humain intégral », ajoute-t-il.

    Eliminer une vie humaine n'est pas un progrès

    Le Saint-Siège dénonce également « un dépassement abusif du programme d'action de la CIPD » par « la promotion insistante de soi-disant ‘droits’ sexuels et reproductifs, presque à l'exclusion de toute autre question » et « la promotion de libéralisation des lois sur l'avortement ».

    Il rappelle au contraire que le programme d'action « ne promeut en aucune façon l'avortement, mais le rejette expressément comme moyen de contrôler les familles ou la population ». « Ce n’est pas un progrès de prétendre résoudre les problèmes en éliminant une vie humaine », insiste le Saint-Siège en citant le pape François (Evangelii gaudium, 214).

    Plutôt que de « se concentrer sur la réduction de la fertilité », le Saint-Siège encourage « une approche du développement véritablement centrée sur l'humain », notamment en mettant l’accent sur ​​« la lutte contre la pauvreté », « l’éducation, les soins de santé, l'accès à la nourriture et le respect de tous les droits de l'homme ».

  • Pour le pape, l'avortement et l'infanticide sont des crimes abominables

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    S'opposer à tout attentat à la vie, appel du pape
    Rencontre avec le Mouvement italien pour la vie (texte intégral)

    ROME, 11 avril 2014 (Zenit.org) - Le pape François appelle à s’opposer « le plus fermement possible à tout attentat direct à la vie, surtout celle qui est innocente et sans défense, et l’enfant à naître dans le sein maternel est l’innocent par définition ».

    Reprenant les mots du Concile Vatican II, il réaffirme que « l’avortement et l’infanticide sont des crimes abominables » et invite à « protéger la vie avec courage et amour à toutes ses étapes » mais « avec le style de la proximité, en [se] faisant proches : que toutes les femmes se sentent considérées comme des personnes, écoutées, accueillies, accompagnées ».

    Le pape François a reçu le Mouvement italien pour la vie (Mpv) ce vendredi 11 avril 2014, à 11h30, dans la salle Clémentine du Vatican. Il a remercié les participants pour leur engagement pour la vie, « à une époque où les enfants et les grands-parents sont pensés comme du matériel jetable. Non ! Les enfants et les grands-parents sont l’espérance d’un peuple ! »

    Discours du pape François

    Chers frères et sœurs,

    En entrant, j’ai cru que je m’étais trompé de porte, que j’étais entré dans un jardin d’enfants… Excusez-moi !

    Je souhaite une cordiale bienvenue à chacun de vous. Je salue Monsieur Carlo Casini et je le remercie pour les paroles qu’il m’a adressées, mais surtout je lui exprime ma reconnaissance pour tout le travail qu’il a accompli toutes ces années au sein du Mouvement pour la vie. J’espère que, lorsque le Seigneur l’appellera, ce seront les enfants qui lui ouvriront la porte là-haut ! Je salue les présidents des Centres d’aide à la vie et les responsables des différents services, en particulier ceux du « Projet Gemma » qui, depuis vingt ans, a permis, à travers une forme particulière de solidarité concrète, la naissance de tant d’enfants qui n’auraient pas vu le jour. Merci pour le témoignage que vous donnez en promouvant et défendant la vie humaine depuis sa conception ! Nous le savons, la vie humaine est sacrée et inviolable. Tout droit civil s’appuie sur la reconnaissance du droit premier et fondamental, le droit à la vie, qui n’est subordonné à aucune condition, ni qualitative ni économique, et encore moins idéologique. « De même que le commandement de ‘ne pas tuer’ pose une limite claire pour assurer la valeur de la vie humaine, aujourd’hui, nous devons dire ‘non’ à une économie de l’exclusion et de la disparité sociale. Une telle économie tue... On considère l’être humain en lui-même comme un bien de consommation, qu’on peut utiliser et ensuite jeter. Nous avons mis en route la culture du ‘déchet’ qui est même promue » (Exhort. apost. Evangelii gaudium, 53). Et ainsi, on rejette aussi la vie.

    Un des risques les plus graves auxquels notre époque est exposée est le divorce entre l’économie et la morale, entre les possibilités offertes par un marché doté de toutes les nouveautés technologiques et les normes éthiques élémentaires de la nature humaine, de plus en plus négligée. Il faut par conséquent insister en s’opposant le plus fermement possible à tout attentat direct à la vie, surtout celle qui est innocente et sans défense, et l’enfant à naître dans le sein maternel est l’innocent par définition. Rappelons les mots du Concile Vatican II : « La vie doit donc être sauvegardée avec un soin extrême dès la conception : l’avortement et l’infanticide sont des crimes abominables » (Const. Gaudium et spes, 51). Je me souviens qu’une fois, il y a bien longtemps, j’avais une conférence avec des médecins. Après la conférence, j’ai salué les médecins – c’était il y a très longtemps. Je saluais les médecins, je parlais avec eux et l’un d’eux m’a pris à part. Il avait un paquet et il m’a dit : « Père je veux vous laisser ceci. Ce sont les instruments que j’utilisais pour pratiquer des avortements. J’ai rencontré le Seigneur, je me suis repenti et maintenant je me bats pour la vie ». Il m’a remis tous ces instruments. Priez pour cet homme courageux !

    Le chrétien a toujours le devoir de donner ce témoignage évangélique : protéger la vie avec courage et amour à toutes ses étapes. Je vous encourage à toujours le faire avec le style de la proximité, en vous faisant proches : que toutes les femmes se sentent considérées comme des personnes, écoutées, accueillies, accompagnées.

    Nous avons parlé des enfants : il y en a beaucoup ! Mais je voudrais aussi parler des grands-parents, à l’autre bout de la vie ! Parce que nous devons aussi prendre soin des grands-parents, parce que les enfants et les grands-parents sont l’espérance d’un peuple. Les enfants, les jeunes, parce qu’ils le feront avancer, ils feront avancer ce peuple ; et les grands-parents parce qu’ils ont la sagesse de l’histoire, ils sont la mémoire d’un peuple. Protéger la vie à une époque où les enfants et les grands-parents entrent dans cette culture du rebut et sont pensés comme du matériel jetable. Non ! Les enfants et les grands-parents sont l’espérance d’un peuple !

    Chers frères et sœurs, que le Seigneur soutienne l’action que vous menez à travers les Centres d’aide à la vie ou au sein du Mouvement pour la vie, en particulier le projet « Un de nous ». Je vous confie à l’intercession céleste de la Vierge Marie, notre Mère et je vous bénis de tout cœur ainsi que vos familles, vos enfants, vos grands-parents, et priez pour moi parce que j’en ai besoin !

    Quand on parle de la vie, on pense aussitôt à sa mère. Tournons-nous vers notre Mère pour qu’elle nous garde tous. Ave Maria

    Bénédiction.

    Une dernière chose. Pour moi, quand les petits enfants pleurent, quand les enfants se plaignent, quand ils crient, c’est une très belle musique. Mais quelques-uns des enfants pleurent parce qu’ils ont faim. S’il vous plaît, donnez-leur à manger ici tranquillement !

    Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

  • Deux foetus sauvés in utero grâce à une intervention chirurgicale

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Une intervention chirurgicale in utero sauve deux foetus

    La médecine foetale consiste à "intervenir in utero, directement sur le foetus, pour résoudre des complications durant la grossesse". Atteints du syndrome transfuseur-transfusé, deux foetus ont pu être sauvés à la suite d'une telle intervention, alors que leur pronostic vital était compromis. 

    Le syndrome transfuseur-transfusé se rencontre dans 15% des grossesses gémellaires et vise les situations dans lesquelles le "placenta n'est pas partagé de façon équitable par les deux foetus". Il "s'explique par un déséquilibre dans les vaisseaux sanguins du placenta. La présence d'une vascularisation partagée au sein du placenta unique pour deux jumeaux fait que l'un des jumeaux (transfuseur) donne tout à l'autre (transfusé). Sans traitement, la mort des bébés est pratiquement inévitable". 

    Ainsi, en octobre dernier, une équipe du service de médecine materno-foetale du CHU Vaudois à Lausanne, en Suisse, a pu sauver deux foetus, à trois mois et demi, en procédant à une intervention chirurgicale in utero. Concrètement, l'équipe médicale "a eu recours à une technique de foetoscopie qui permet au chirurgien de voir les futurs bébés en faisant une petite incision dans l'utérus, pour y glisser une caméra miniature couplé à une fibre laser". En procédant dans le même temps à une échographie, "la foetoscopie permet le traitement de pathologies dont le pronostic est très sombre". Par le laser, les médecins ont pu "éliminer les vaisseaux sanguins à la source du problème et rétablir ainsi une juste distribution". 

    Aujourd'hui sortis de l'hôpital, les deux bébés se portent bien. 

     Sciences et Avenir (Hugo Jalinière) 09/04/2014
  • Pour la défense de la vie humaine : "Un de nous / One of us" au Parlement européen

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    De zenit.org :

    « Détruire les embryons, instituer des politiques publiques en ce sens ne sera jamais accepté. Toujours, des millions de personnes, à l’écoute de leur conscience, viendront accuser ces politiques », affirme Grégor Puppinck.

     

    Grégor Puppinck, représentant de l'Initiative Citoyenne européenne "Un de nous/One of us", a été auditionné ce 10 avril 2014 au Parlement européen à Bruxelles.

    Renoncer au pouvoir sur l'« Un de nous »

    L'initiative "Un de nous" pour la protection de l'embryon a recueilli près de deux millions de signatures : « la plus grosse pétition dans l’histoire des institutions européennes », souligne Grégor Puppinck.

    Elle remplit « toutes les conditions nécessaires pour faire l’objet d’une proposition législative qui sera discutée après les élections par le prochain Parlement et par le Conseil », précise-t-il, rappelant que « la Commission n’est pas juge de l’opportunité politique d’une Initiative Citoyenne : c’est le peuple qui l’est, directement, dès lors que plus d’un millions de citoyens soutiennent une Initiative ».

    Les signataires de la pétition font « une proposition législative simple et réaliste », ils demandent l’intégration de la clause éthique suivante dans la réglementation européenne : « Aucun fonds de l’Union européenne ne doit être attribué à des activités qui détruisent des embryons humains ou qui présupposent leur destruction. »

    « Pourquoi ? Parce que tout embryon humain est l’un de nous », explique le représentant, qui estime que « ce message est difficile à entendre » car « il va à l’encontre de notre égoïsme »

    Les deux millions de signataires demandent donc à l'Europe de renoncer à « pouvoir supprimer les enfants non désirés, [à] pouvoir exploiter les embryons humains à des fins industrielles, [à] pouvoir limiter la croissance démographique de pays pauvres et leur imposer nos styles de vie ».

    Des millions de personnes à l’écoute de leur conscience

    Grégor Puppinck met en parallèle « les lobbys transnationaux défendant des intérêts minoritaires mais devenus très puissants depuis une vingtaine d’années » et les signataires, une « gigantesque foule » de bénévoles, « sans argent, sans pouvoir » : « Et pourtant, nous demeurons... Tous, nous avons agi parce que nous avons été attentifs à la voix de notre conscience qui nous dit que la vie de tout individu commence dès sa conception, et que par suite tout embryon humain est déjà un individu et qu’il mérite le respect ».

    « L’homme est plus qu’une chose ou qu’un animal », insiste-t-il, c'est pourquoi « détruire les embryons, instituer des politiques publiques en ce sens ne sera jamais accepté. Toujours, des millions de personnes, à l’écoute de leur conscience, viendront accuser ces politiques ».

    Il rappelle que la science elle-même « enseigne que toute vie individuelle est un continuum ininterrompu de la conception à la mort... dès la conception, un être humain est pleinement conçu, avec tous ses caractères individuels et uniques ». Il s'agit donc « d’être cohérents et de tirer les conséquence de l’humanité de toute vie individuelle dès la conception ».

    Mais pour Grégor Puppinck, cette initiative n'est pas seulement fondée sur une exigence morale fondamentale : il souligne aussi « des motifs scientifiques qui montrent que la recherche sur les cellules souches embryonnaires est largement dépassée ; des motifs sociaux qui montrent que la pratique de l’avortement ne concoure pas au développement ni à l’amélioration de la santé maternelle ; des motifs juridiques qui montrent que l’action de l’Union européenne est incohérente du point de vue éthique ».

    « L'abandon de la recherche destructrice sur les embryons humains sera bénéfique au progrès de la science car il favorise d’autres voies de recherche, en particulier sur les cellules souches adultes inductibles IPS », estime-t-il, dénonçant l’utilisation des cellules souches embryonnaires pour « permettre à l’industrie pharmaceutique de tester à grande échelle ses futurs médicaments, à un coût financier moindre qu’en utilisant des cellules IPS ou animales ».

    Lutter contre les vraies causes de la mortalité maternelle

    « De même, ajoute-t-il, ce serait un grand progrès pour l’humanité si l’Europe, plutôt que de financer et d’encourager massivement l’avortement, s’engageait dans une véritable politique de développement qui lutte contre les causes de la mortalité maternelle et de l’avortement. »

    « Ce n’est pas en finançant l’avortement que l’Europe améliorera la santé maternelle, au contraire !... il faut améliorer les infrastructures médicales, la formation du personnel, l’hygiène, les routes ! C’est leur déficience qui cause la mortalité maternelle. »

    Il dénonce « une politique qui a pour effet de casser la famille » : « Sous couvert de lutter contre la mortalité maternelle, le but de la politique de santé sexuelle et reproductive est de changer en profondeur la société des pays en développement, en réduisant leur fécondité. Il s’agit ni plus ni moins que d’exporter dans les pays pauvres le prétendu "modèle social occidental", majoritairement contraceptif, et abortif. »

    Les signataires demandent donc aux instances européennes « de renoncer à financer et à promouvoir l’avortement, et de s’engager dans une politique d’aide à un développement qui soit respectueux de ces sociétés et de la vie ».

    « Que ce soit en matière de recherche, d’industrie ou de développement, aucun progrès véritable ne peut être fondé sur la négation, l’exploitation et la destruction de l’homme au commencement de son existence », conclut-il en affirmant « Soyez certains que nous ne lâcherons rien. »

  • Une demande d'euthanasie représente une importante pression sur le libre choix de beaucoup d'autres personnes

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    Monseigneur Léonard s'est exprimé sur une extension de la loi sur l'euthanasie à l'occasion de la présentation d'un livre sur l'euthanasie intitulé "La boite de Pandore" de René Stockman.

    C'est à lire ICI

    Extrait :

    L'archevêque met également en garde contre une nouvelle extension de la loi sur l'euthanasie. "Que se passera-t-il si elle est acceptée dans le cas de personnes âgées fatiguées de la vie ou désirant ne pas être un fardeau pour leur entourage? Les médias présentent les demandeurs d'euthanasie comme des personnes généreuses, en citant à titre d'exemple un écrivain et un prix Nobel. Les personnes qui ne rendront pas leur dernier souffle à temps et discrètement seront-ils considérés comme des égoïstes?"

  • Le vingtième anniversaire de la mort du Professeur Jérôme Lejeune

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    Il y a vingt ans, le Professeur Jérôme Lejeune, un "homme libre"!

    Entretien avec la postulatrice de la cause, Aude Dugast sur Zenit.org (Anita Bourdin)

    A l'occasion de l'anniversaire de la "naissance au Ciel" du professeur Jérôme Lejeune, le 3 avril 1994, la postulatrice de sa cause de béatification et canonisation, Aude Dugast, fait pour les lecteurs de Zenit sur l'état actuel de la cause et sur les initiatives qui voient le jour à l'occasion de cet anniversaire. "Une des choses qui m’a le plus frappé chez Lejeune, immédiatement, c’est qu’il était un homme libre", déclare un témoin.

    Zenit - Ce jeudi 3 avril 2014, marquera le 20ème anniversaire du rappel à Dieu du Professeur Jérôme Lejeune. Pouvez-vous, à cette occasion nous dire où en est sa Cause de canonisation ?

    Aude Dugast - Depuis la clôture de l’enquête diocésaine en avril 2012, le procès progresse dans sa phase romaine. Nous avons eu une bonne nouvelle fin février, avec la signature par la Congrégation des Causes des Saints du décret de validité juridique de l’enquête diocésaine. C’est la reconnaissance de la validité du procès diocésain, c'est-à-dire que toutes les étapes d’instruction du dossier ont été faites avec rigueur, dans le respect de la procédure, et que toutes les informations utiles à l’étude du dossier à Rome ont bien été réunies et analysées une première fois par les différentes commissions d’experts, composées d’historiens, de scientifiques et de théologiens. Nous voici donc prêts à franchir les prochaines étapes. Il s’agit notamment de la rédaction de la Positio, synthèse et analyse des 15 000 pages de cette enquête diocésaine, dans laquelle chacune des vertus du Serviteur de Dieu Jérôme Lejeune, est étudiée pour être présentée ensuite au discernement des censeurs de la Congrégation.

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  • D'après les organisateurs, la "Marche Pour La Vie" aurait rassemblé 3500 personnes à Bruxelles

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    8MPV2014 (1).jpgCommuniqué de Marche pour la Vie :

    La "Marche Pour La Vie" rassemble 3500 personnes à Bruxelles

    Ce dimanche 30 mars, 3500 personnes se sont rassemblées au centre de Bruxelles à l'occasion de la 5ème "Marche pour la vie". En raison de la visite du président chinois à proximité des lieux, la police a d'abord reçu l'ordre d'empêcher tout déplacement des manifestants selon le parcours prévu, avant de laisser la marche parcourir un itinéraire réduit.

    Lancée en 2010, la "Marche Pour La Vie" s'oppose à l'avortement et revendique "qu'on respecte la vie des enfants dans le ventre de leur mère", demandant la mise en valeur de solutions différentes pour les mères en situation de grossesse non désirée, telles que l'adoption et le développement de mesures d'aide et d'information sur les alternatives possibles. Le mouvement a voulu mettre à l'honneur cette année le thème de la fin de vie, des soins palliatifs et de l'accompagnement des malades "jusqu'à leur mort naturelle", réaffirmant son rejet de l'euthanasie, considérée comme "un acte de mort, pas un acte thérapeutique". Les manifestants affichant le slogan "ni acharnement thérapeutique ni euthanasie", entendaient protester en particulier contre la nouvelle loi belge qui étend l'euthanasie aux mineurs.

    Les manifestants de la "Marche Pour La Vie" affirment vouloir alerter la population sur d'autres projets en cours, comme l'idée de la Ministre Laurette Onkelinx de permettre dans certains cas des euthanasies sans consentement du malade ou en cas de démence. Autre revendication portée par l'événement: le droit à l'objection de conscience pour tous les médecins et l'ensemble du personnel médical et paramédical. "Un État qui oblige à tuer sous peine de poursuites judiciaires perdrait toute sa légitimité", ont déclaré plusieurs intervenants assimilant l'euthanasie à une façon déguisée de tuer un malade et faisant également référence à l'avortement.

    "On est là pour faire voir au monde et à notre société, qu’on désire trouver des alternatives à l’avortement et à l’euthanasie." explique Maïté, étudiante en économie et porte-parole des organisateurs. 

    L'événement s'est déroulé à la date prévue malgré plusieurs menaces d'interdiction : après avoir déclaré la "Marche Pour La Vie" 2014 selon les formes un an à l'avance, les organisateurs ont été avertis il y a un mois par la Ville de Bruxelles que la marche ne pourrait pas avoir lieu à cause de la visite du Président chinois Xi Jinping. Mais coup de théâtre il y a quelques jours : la Ville de Bruxelles accepte une contre-manifestation organisée par la FGTB à la même heure, Place Poelaert, là où la "Marche Pour La Vie" devait se terminer. Cette contre-manifestation défendant "le droit à l'avortement" a rassemblé une bonne cinquantaine de personnes. Les manifestants "pro-vie" revendiquent quant à eux l'organisation d'un événement "de solidarité avec les plus faibles". Parmi les marcheurs, on notait la présence de l'archevêque Mgr Léonard, absent lors de l'édition précédents, ainsi que de plusieurs professeurs d'université.