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Persécutions antichrétiennes - Page 112

  • Baptême : l'histoire exemplaire de la communauté chrétienne du Japon

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    Le pape a consacré, ce mercredi 15 janvier, une deuxième catéchèse au sacrement du baptême (source) :

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Mercredi dernier, nous avons initié un cycle, court, de catéchèses sur les sacrements, en commençant par le baptême. Et je voudrais m’arrêter encore aujourd’hui sur le baptême, pour souligner un fruit très important de ce sacrement : il fait de nous des membres du Corps du Christ et du peuple de Dieu.

    Saint Thomas d’Aquin affirme que celui qui reçoit le baptême est incorporé au Christ presque comme son propre membre, et agrégé à la communauté des fidèles (cf. Somme théologique, III, q.69, art.5 ; q.70, art.1), c’est-à-dire au peuple de Dieu. À l’école de Vatican II, nous disons aujourd’hui que le baptême nous fait entrer dans le peuple de Dieu, qu’il fait de nous des membres d’un peuple en chemin, un peuple en marche dans l’histoire.

    En effet, de même que la vie se transmet de génération en génération, ainsi la grâce se transmet aussi de génération en génération, à travers la renaissance sur les fonts baptismaux, et le peuple chrétien chemine dans le temps avec cette grâce, comme un fleuve qui irrigue la terre et répand dans le monde la bénédiction de Dieu. À partir du moment où Jésus a dit ce que nous avons entendu dans l’Évangile, les disciples sont allés baptiser ; et depuis ce moment-là jusqu’à aujourd’hui, il y a une chaîne dans la transmission de la foi, à travers le baptême. Et chacun de nous est un maillon de cette chaîne ; un pas en avant, toujours ; comme un fleuve qui irrigue. C’est la grâce de Dieu et c’est notre foi, que nous devons transmettre à nos enfants, transmettre aux petits enfants, pour que, une fois devenus adultes, ils puissent eux-mêmes la transmettre à leurs enfants. C’est cela le baptême. Pourquoi ? Parce que le baptême nous fait entrer dans ce peuple de Dieu qui transmet la foi. C’est très important. Un peuple de Dieu en marche et qui transmet la foi.

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  • Portes Ouvertes publie l'Index Mondial de Persécution 2014

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    2083202096.jpgLes résultats de l’Index Mondial de Persécution. 
    Sortie ce mercredi 8 janvier 2014

    Chaque année, depuis1997, Portes Ouvertes publie l’Index Mondial de Persécution, un classement des50 paysoù les chrétiens sont le plus persécutés en raison de leur foi.  Alors que l’actualité est bousculée par les tensions religieuses de par le monde, découvrez les résultats et tendances de l’index 2014 : nouvelles entrées, pays sortants, nombre de martyrs…

    La sortie de l’index est également l’occasion de faire le point sur les analyses passées : en 2013, cinq nouveaux pays africains entraient dans l’Index. Que deviennent-ils ? Lors de la sortie de l’Index 2012, plusieurs médias ont relayé notre analyse au sujet d’un « Hiver chrétien » après le « Printemps Arabe ». 
    Qu’en est-il aujourd’hui ?

    Voir : http://www.portesouvertes.fr/persecution-des-chretiens-2013/

    Synthèse sur Ouest france : http://religions.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/01/07/la-persecution-des-chretienns-en-hausse-en-2013-10972.html

  • 22 opérateurs pastoraux dont 19 prêtres ont été tués en 2013

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    Agence Fides – Sur la base des informations recueillies par l’Agence Fides, au cours de l’année 2013, ce sont 22 opérateurs pastoraux – en majorité des prêtres – qui ont été tués de par le monde, soit près du double par rapport à l’année 2012, qui avait enregistré 13 morts. Au cours de la nuit du 31 décembre 2013 au 1er janvier 2014 a par ailleurs été tué le Père Eric Freed, Curé à Eureka, en Californie. La police mène actuellement une enquête afin d’établir les causes et les modalités de l’homicide. Pour la cinquième année consécutive, le nombre le plus élevé de meurtres d’opérateurs pastoraux a été relevé en Amérique latine, la Colombie occupant la première place de ce classement.


    En 2013, 19 prêtres, 1 religieuse et 2 laïcs sont décédés de morts violentes. Selon la répartition par continent, 15 prêtres ont été tués en Amérique . En Afrique, 1 prêtre a été tué en Tanzanie, 1 religieuse à Madagascar et 1 laïque au Nigeria. L’Asie compte trois morts violentes d’opérateurs pastoraux : deux prêtres, l’un en Inde et l’autre en Syrie, et un laïc aux Philippines. En Europe enfin, un prêtre a été tué en Italie.


    Comme cela est déjà le cas depuis longtemps, les chiffres publiés par Fides ne concernent pas seulement les missionnaires ad gentes stricto sensu mais l’ensemble des opérateurs pastoraux morts de manière violente. Le terme de « martyrs » n’est pas employé de manière voulue, si ce n’est dans son sens étymologique de « témoins » afin de ne pas entrer dans le mérite en ce qui concerne le jugement que l’Eglise pourra éventuellement donner sur certains d’entre eux ainsi qu’à cause de la quantité limitée de nouvelles qu’il est possible de recueillir sur leur vie et les circonstances de leur mort.Au cours de l’année 2013, a débuté le procès de béatification des six missionnaires italiennes des Sœurs des Pauvres de Bergame mortes au Congo en 1995 après avoir été contaminé par le virus Ebola pour ne pas priver la population locale d’assistance sanitaire et qui ont été qualifiées de « martyres de la charité ». Par ailleurs, s’est achevée la phase diocésaine du procès de béatification de Luisa Mistrali Guidotti, membre de l’Association féminine médecin missionnaire, tuée en 1979 dans ce qui était alors la Rhodésie alors qu’elle accompagnait à l’hôpital une femme sur le point d’accoucher présentant des complications. S’est par ailleurs ouvert le chemin de la béatification pour le Père Mario Vergara, missionnaire de l’Institut pontifical des Missions étrangères , et pour le catéchiste laïc Isidore Ngei Ko Lat, tués in odium fidei en Birmanie en 1950. Le 25 avril, a été célébrée la béatification du Père Pino Puglisi : « son humilité et son action missionnaire incessante, inspirée par l’Evangile, se heurta à une logique de vie opposée à la foi, celle des mafieux, qui entravèrent son action pastorale au travers d’intimidations, de menaces et de coups, pour en arriver in fine à son élimination physique in odium fidei » ont écrit à ce propos les Evêques de Sicile.


    Le sort de nombreux autres opérateurs pastoraux enlevés ou disparus sans laisser de traces est encore motif de préoccupation, qu’il s’agisse des trois prêtres congolais Augustins de l’Assomption, enlevés au Nord Kivu en octobre 2012 ou encore d’un prêtre colombien disparu depuis des mois. Dans le même temps, le terrible conflit qui ensanglante la Syrie depuis trois ans n’épargne pas les chrétiens. Depuis longtemps, on est en effet sans nouvelles du Père Paolo Dall’Oglio, SI, de nationalité italienne, comme de deux Métropolites orthodoxes d’Alep - Boulos al-Yazigi, de l’Eglise grecque orthodoxe, et Gregorios Yohanna Ibrahim, de l’Eglise syro orthodoxe, et des moniales orthodoxes du monastère de Sainte Thècle. Ces derniers jours, le Père Georges Vandenbeusch, prêtre français Fidei Donum, qui avait été enlevé le 13 novembre dans sa Paroisse de Nguetchewe, au Cameroun, a été libéré.


    En parcourant les rares nouvelles que l’on parvient à recueillir à propos des opérateurs pastoraux qui ont perdu la vie en 2013, on observe, une fois encore, que la majeure partie d’entre eux a été tuée suite à des tentatives de vol à main armée ou de cambriolage, dans certains cas après une agression brutale et féroce, signe d’un climat de déliquescence morale et de pauvreté économique et culturelle, qui génère violence et mépris pour la vie humaine. Tous vivaient dans ces contextes humains et sociaux en annonçant le message évangélique sans accomplir de gestes éclatants mais en témoignant leur foi dans l’humilité de la vie quotidienne.


    Ainsi que l’a souligné le Saint-Père François, « en deux mille ans, une foule immense d’hommes et de femmes ont sacrifié leur vie pour rester fidèles à Jésus Christ et à son Évangile » . Aux listes provisoires rédigées chaque année par l’Agence Fides, doit toujours être ajoutée la longue liste de ceux dont on aura jamais connaissance voire même dont on ne connaîtra jamais le nom et qui, dans tous les coins du globe, souffrent et paient de leur vie leur foi au Christ. « Pensons à tous ces frères et sœurs chrétiens qui souffrent des persécutions à cause de leur foi. Ils sont si nombreux. Sans doute beaucoup plus qu’aux premiers siècles. Jésus est avec eux. Nous aussi, nous sommes unis à eux par notre prière et notre affection. Nous avons aussi de l’admiration pour leur courage et leur témoignage. Ce sont nos frères et sœurs, qui, dans tant de parties du monde, souffrent en raison de leur fidélité à Jésus Christ. Nous les saluons de tout cœur et avec affection ».

  • Népal : une église incendiée à la veille de Noël

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    Un groupe d’extrémistes incendie une église la veille de Noël (source : EDA (MEP)

    Un groupe d’hindouistes présumés a mis le feu à une église protestante ainsi qu'aux maisons de quatre récents convertis au christianisme. L’attaque s’est produite le 23 décembre dans le village de Kichet situé dans le district de Dhading, à quelques km de la capitale.

    « Nous n’en revenions pas de trouver notre église complètement détruite, et nous avons mis un petit moment à réaliser ce qu’il s’était passé », rapporte Rima Tamang, l’une des paroissiennes du village, qui était absente au moment des faits. « Certains habitants ont dit qu’ils avaient essayé d’arrêter les assaillants qui étaient armés, mais ils ont été violemment frappés ; le gouvernement doit absolument arrêter les responsables et les sanctionner », a-t-elle confié le 30 décembre à l’agence AsiaNews.

    Les maisons incendiées appartenaient à de nouveaux convertis, Ganga Lama Tamang, Lama Bahadur Tamang, Lama Bokta et Bikram Lama. Pour la plupart des habitants du village, il ne fait aucun doute que ces incendies criminels sont des avertissements adressés à ceux qui envisageraient de se convertir à leur tour au christianisme.

    « Les autorités renâclent à enregistrer nos plaintes et ignorent systématiquement les affaires qui concernent les chrétiens. Un incident comme celui-ci ne devrait pas arriver dans un pays laïc », s’insurge le Rév. Chari Bahadur Gahatraj, qui défend régulièrement les droits des chrétiens, à  la tête de la Federation of National Christian Nepal (FNCN).

    Cette fois-ci, l’affaire a été révélée par les médias dès le lendemain 24 décembre. « Un groupe d’environ neuf personnes est arrivé au village dans l’après-midi du 23 décembre, rôdant un moment les armes à la main avant d’entrer brusquement dans l’église de Kichet et d’ attaquer les habitants », peut-on ainsi lire dans l’Himalayan Times du 24 décembre. Le site d’information népalais précise que les habitants étaient en pleins préparatifs de la veillée de Noël lorsque les assaillants ont pénétré dans l’église.

    Les agresseurs ont ensuite mis le feu aux maisons de quatre chrétiens, « les réduisant en cendres », poursuit le quotidien népalais, lequel conclut que « les raisons de l’attaque n’ont pas encore été déterminées par les services de police ».

    Le responsable de la police locale, Ashok Singh affirme quant à lui ue ses services n’ont été avertis des faits que tardivement : « Mais dès que nous avons appris ce qu’il s’était passé, nous nous sommes immédiatement rendus sur les lieux pour investigation », a t-il déclaré à l'Himalayan Times.

    Le ministre de l’Information et porte-parole du gouvernement, Madhav Poudel, a minimisé l’incident, affirmant notamment qu’aucun groupe organisé n’était derrière l’attaque des chrétiens. « Des investigations sont en cours et nous serons bientôt en mesure de donner plus d’informations sur l’affaire », a-t-il promis.

    Depuis 2008, Noël est devenu un jour férié au Népal et les chrétiens ont désormais le droit de d’afficher leur foi en public, en décorant leurs fenêtres et les alentours de leurs maisons et églises. Ces manifestations d’expression religieuse ont cependant déclenché une vague d’attaques antichrétiennes qui se manifestent chaque année au moment des fêtes, généralement orchestrées par les extrémistes hindous partisans d’un retour à la monarchie et à l’hindouisme en tant que religion d’Etat.

    Cependant dans d’autres parties du Népal, les fêtes de Noël ont été l’occasion, tout au contraire, de démarches de réconciliation et de fraternité entre les différentes religions qui cohabitent dans le pays.

    Le P. Lawrence Maniya, qui travaille dans cette région depuis plus de 35 ans, rapportait le 20 décembre dernier que selon lui, seuls quelques groupes hindouistes minoritaires, faisaient régner la terreur parmi les chrétiens et les autres minorités religieuses, tel la Nepal Defense Army (NDA), dont les membres « devraient être sanctionnés faute de quoi la réconciliation entre les hindous et les fidèles des autres religions ne pourrait jamais se faire ».

    La nuit de Noël, des centaines de personnes se sont pressées à la messe de minuit dans l'église de l’Assomption de Katmandou, celle-là même où la NDA avait perpétré un attentat à la bombe meurtrier en mai 2009.

    Plus encore que les années précédentes, la célébration de la Nativité a rassemblé un grand nombre de participants non-chrétiens, essentiellement hindous et bouddhistes. « Aux yeux de Dieu, nul n’est abandonné ou mal considéré ; la grâce du Seigneur est destinée à tous ceux qui désirent vivre sous son regard », a déclaré lors de l’homélie de Noël, le P. Robin Rai,  vicaire de la cathédrale de l'Assomption.

    Cette ouverture aux autres, sans discrimination, est selon le sociologue népalais Manohar Sharma, ce qui aujourd’hui attire vers le christianisme de plus en plus de fidèles d’autres religions, en particulier ceux de l’hindouisme qui « est constitué d’une foule de pratiques discriminatoires »

    Les catholiques seraient aujourd’hui au Népal plus de 10 000 et, selon certaines statistiques, l’ensemble des chrétiens toutes confessions confondues atteindrait les deux millions de personnes. 

    (eda/msb)

  • De sa prison, Asia Bibi s'adresse au pape François

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    De Claire Le Moine, dans La Croix (la-croix.com)

    Asia Bibi écrit au pape François au lendemain de Noël

    Asia Bibi, la chrétienne pakistanaise condamnée à mort pour blasphème, a envoyé une lettre au pape François dans laquelle elle exprime sa gratitude et raconte ses conditions d’emprisonnement.

    La Pakistanaise Asia Bibi, chrétienne et mère de cinq enfants, condamnée à mort pour blasphème en novembre 2010 après avoir été accusée d’avoir insulté le prophète Mohammed par des femmes musulmanes de son village avec lesquelles elle s’était disputée, est toujours en attente d’une procédure d’appel.

    Au lendemain de Noël, la prisonnière a envoyé une lettre au pape François, publiée dans le quotidien appartenant à la Conférence épiscopale italienne, Avvenire. Asia Bibi partage sa joie d’avoir pu « célébrer la naissance du Seigneur dans la prison de Multan » avec son mari et ses enfants. « J’aurais aimé être à Saint-Pierre pour Noël, et prier avec vous, ajoute-t-elle, mais j’ai confiance dans le plan de Dieu pour moi, et peut-être que cela se réalisera l’année prochaine. »

    Asia Bibi exprime sa reconnaissance « à toutes les Eglises qui prient pour moi et se battent pour ma liberté. Si je suis encore en vie, c’est grâce à la force que vos prières me donnent. Aujourd’hui, je veux simplement me confier à la miséricorde de Dieu, qui peut tout. Lui seul peut me libérer. »

    Elle évoque ensuite les conditions de sa détention. « Ma cellule n’a pas de chauffage et ma porte est incapable de me protéger du froid glacial, les mesures de sécurité ne sont pas suffisantes, je n’ai pas assez d’argent pour les nécessités du quotidien et, comme je suis loin de Lahore, ma famille ne peut pas me venir en aide. »

    Asia Bibi achève sa lettre en souhaitant de meilleurs vœux au pape et ajoute : « Certaine que vous vous souvenez de moi dans vos prières, je vous salue avec affection. Asia Bibi, votre fille dans la foi. »

  • Mgr Ma Daqin, l'évêque chinois proscrit

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    De Patrick Saint-Paul sur le Figaro :

    Ma Daqin, un évêque chinois en résistance

    Déchu pour avoir osé sortir de l'institution communiste encadrant les catholiques de Chine, le prélat de Shanghaï est depuis tenu au secret par les autorités, mais ses ouailles guettent ses messages sur Internet.

    Perchée sur une colline dominant la banlieue ouest de Shanghaï, la basilique Notre-Dame de Sheshan attire les catholiques de toute la Chine. Ils gravissent le chemin escarpé, qui serpente à travers une forêt de bambous et mène à l'imposante bâtisse en briques de style roman, pour y prier la Vierge. Mais aussi dans l'espoir d'y apercevoir Mgr Thaddeus Ma Daqin. L'évêque «déchu» de Shanghaï est tenu au secret par les autorités chinoises dans le séminaire de Sheshan, situé en contrebas.

    «Nous ne préparons pas un Noël très joyeux, déplore un habitué des lieux en se signant plusieurs fois pour montrer sa foi catholique. Notre évêque a disparu. Le gouvernement lui interdit d'apparaître en public. Mais ce n'est pas à Pékin de nous imposer nos pasteurs. Nous prions pour le Vatican et pour notre pape François.» Le vieil homme attire le visiteur à l'abri des caméras de surveillance. Avant de dérouler un parchemin imprimé de caractères en mandarin, surplombés par la Vierge tenant le Christ à bout de bras. Il s'agit d'une reproduction de la lettre du pape Benoît XVI aux catholiques de Chine, dans laquelle il les appelle à aller prier à Sheshan tous les ans au mois de mai. «Les autorités nous interdisent de la faire circuler. Mais tous les catholiques en ont une copie», explique-t-il.

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  • Ces chrétiens qui meurent par milliers

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    Lu sur 20minutes.fr :

    Des milliers de chrétiens meurent chaque année à cause de leur foi

    PERSECUTIONS - Catholiques, protestants, orthodoxes ou anglicans, ils sont des milliers à être tués à cause de leur religion...

    Qu'ils soient catholiques, protestants, anglicans ou orthodoxes, des milliers de chrétiens meurent chaque année à cause de leur foi et sont de plus en plus souvent ciblés ensemble dans les pays du Sud, notent des experts avant les célébrations de Noël. Comment se fait-il qu'en Occident sécularisé, règne «le silence de Noël sur les chrétiens persécutés», s'est interrogé lundi en une du Corriere della Sera le fondateur de la Communauté Sant'Egidio, Andrea Riccardi, très impliqué en Afrique.

    Des menaces de la Syrie au Pakistan

    Dans La Stampa, le pape François avait dénoncé début décembre l'«oecuménisme du sang»: «on tue les chrétiens dans certains pays sans leur demander s'ils sont anglicans, luthériens, orthodoxes ou catholiques. Leur sang est mêlé». Cela devrait rapprocher ces églises concurrentes, selon le pape. De la Syrie au Nigeria ou au Pakistan, les chrétiens sont menacés collectivement. Alors que les chrétiens sont quelque 2,3 milliards, les estimations de ceux tués chaque année en raison de leur foi varient énormément: de 9.000 (un par heure) à 100.000 (onze par heure).

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  • Ces chrétiens confrontés à l'Islam

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    Lu ICI :

    Ces chrétiens face à l'Islam

    Par Jean Sevillia, Jean-Marie Guénois

    Alors que la cohabitation entre chrétiens et musulmans, en Afrique, au Moyen-Orient et jusque dans les Balkans, se fait de plus en plus difficile, des hommes ou des femmes d'Église, la foi chevillée au corps, continuent leur mission.

    Enlevé dans sa paroisse du nord du Cameroun, le 13 novembre, par les djihadistes du groupe Boko Haram, le père Georges Vandenbeusch, un prêtre français, aujourd'hui détenu dans le nord du Nigeria, se trouve pris en otage dans un combat qui n'est pas le sien. Tout comme les douze religieuses grecques orthodoxes capturées par les rebelles syriens, le 2 décembre, dans leur couvent de Maaloula. Noël, fête de la joie, peut avoir pour certains un goût de larmes:de par le monde, 200 millions de fidèles du Christ ne sont pas entièrement libres de manifester leur foi.

    Ce rejet, parfois violent, voire mortel, revêt souvent la forme banalisée d'un ostracisme ordinaire. Mais ce visage insidieux de l'intolérance tue, lui aussi, à petit feu, comme le montre la saignée dont sont victimes les chrétiens de Terre Sainte. Jean-Paul II et Benoît XVI ont souvent exprimé leur préoccupation à ce sujet. A son tour, le pape François ne cesse d'alerter sur la menace qui plane sur le berceau historique du christianisme. Lundi dernier, sur son compte Twitter, le souverain pontife lançait le message suivant:«Ne nous résignons pas à penser à un Moyen-Orient sans les chrétiens. Prions chaque jour pour la paix!»

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  • Enfin! Des élus belges se préoccupent du sort des chrétiens d'Orient

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    C'est une "contribution externe" qui paraît opportunément sur La Libre de ce jour. Elle est due à Vanessa Matz (sénatrice cdH) et à Georges Dallemagne (député fédéral cdH) et est intitulée : Que fait l'Europe pour les chrétiens d'Orient.

    Trois ans après le formidable espoir de démocratisation au Sud de la Méditerranée, la situation des minorités, notamment chrétiennes, est aujourd’hui un motif de grande inquiétude dans de nombreux pays bousculés par le "printemps arabe". Cela mérite une analyse détaillée et des initiatives politiques dans les pays concernés et en Europe.

    La cause des chrétiens d’Orient et des autres minorités nous concerne tous, au titre de la fraternité et au nom de la liberté. Le renoncement ou l’impuissance seraient intolérables devant cette tragédie quotidienne qui met en péril l’existence de communautés chrétiennes dans le monde musulman. Leur existence même nous paraît un enjeu de civilisation commun pour l’Europe et pour l’islam. Comme le disait récemment Shahira Mehrez, une Egyptienne de confession musulmane lors d’une réunion des femmes égyptiennes à l’Onu : "Nous savions bien que la confrérie - je ne veux pas les appeler ‘Frères musulmans’ parce que les musulmans c’est nous - commencerait par les chrétiens, les plus faibles dans la société, mais qu’ensuite ce serait au tour des chiites, des femmes, des pauvres et puis finalement de nous."

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    Voir également :

  • Inde : Mobilisation de fidèles après l’homicide d’un enfant chrétien

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    ASIE/INDE - Mobilisation de fidèles après l’homicide d’un enfant chrétien

    New Delhi (Agence Fides) – Présenter à la justice les meurtriers d’Anugrag Gemethi, un enfant chrétien de 7 ans, également connu sous le nom d’Anmol, torturé et tué dans un village du Rajasthan, dans le nord-ouest de l’Inde, tel est le but d’une vaste campagne de mobilisation lancée en Inde par différentes organisations chrétiennes de différentes confessions. Selon la famille, le garçonnet a été tué par des extrémistes hindous afin d’envoyer un message transversal tant à sa famille qu’à la communauté chrétienne. Une note envoyée à Fides par le Catholic Secular Forum, l’une des associations promotrices, affirme que « il est véritablement choquant qu’un garçon de 7 ans n’ait pas été épargné par les fondamentalistes de l’hindustva. Ce qui est pire est que la police n’est pas en mesure d’identifier les meurtriers et de les présenter à la justice ». La campagne, intitulée « Justice pour le martyr Anmol » entend sensibiliser les responsables de l’Eglise et les institutions politiques et judiciaires jusqu’au plus hauts degrés. Elle réclame une punition sévère pour les meurtriers au nom de la légalité, la fin de la « persécution des chrétiens indiens » et un dédommagement pour la famille du garçonnet.

    Anugrag Gemethi a été torturé et tué dans le village de Gamidi, dans le district de Dungerpur de l’Etat du Rajasthan. Le corps du petit garçon a été retrouvé dans un lac le 18 novembre dernier après une journée d’intenses recherches. Son visage était mutilé, privé de ses yeux, du nez et des oreilles et était méconnaissable. Le cadavre portait des signes de brûlures sur l’abdomen, les orteils étaient coupés et des plaies profondes étaient présentes sur une main et un bras. Selon l’autopsie, la mort a eu lieu par noyade et d’autres blessures sont imputables à « des morsures d’animaux ». Cinq témoins à l’hôpital déclarent en revanche que des signes de torture étaient évidents sur le cadavre, signes qui ont été ignorés par le médecin.

    Le père de la victime, Harish Gemethi, a expliqué à la police que, « depuis des années, un certain nombre d’extrémistes hindous locaux menacent de me tuer et ont fait du tort à ma famille un nombre incalculable de fois ». L’homme a indiqué les noms des agresseurs, demandant aux enquêteurs de s’intéresser à eux mais jusqu’ici ses suggestions ont été ignorées. Dans le village se trouve une communauté chrétienne de 45 personnes, née en 2003. En septembre dernier, un groupe d’extrémistes hindous avait interrompu une rencontre de prière menaçant de mort les participants.

    Le pasteur protestant P.S. Jose, secrétaire de l’église des croyants au Rajasthan, dénonce, dans une lettre aux institutions, « le grave retard de la police en ce qui concerne l’enquête », évoquant « de graves brutalités à l’égard des chrétiens » et demandant « justice pour une famille en deuil ». (PA) (Agence Fides 04/12/2013)

  • En Chine, sous Mao, il fallait résister pour survivre et garder la foi

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    Lu sur La Croix :

    « Sous Mao, il a fallu résister pour survivre et garder la foi »

    À 83 ans, Ma Xiao Jun, une catholique de Changsha, n’a rien oublié de la féroce répression maoïste

    Emmitouflée dans un gros manteau gris, un bonnet de laine sur la tête, Ma Xiao Jun se réchauffe en buvant du thé aux graines de sésame. Assise sur un tabouret bas dans la cour de sa maison, cette vieille dame de 83 ans a encore du mal à parler sereinement d’une époque catastrophique pour sa communauté.

    « J’avais 20 ans lorsque les communistes sont arrivés au pouvoir en 1949. La population du village a plutôt bien accueilli ce changement politique, pensant qu’il allait apporter un peu de stabilité après des années de chaos. » Xiao Jun devient soudain pensive : « Nous, les catholiques, nous ne nous attendions pas à voir un ouragan communiste déferler sur le village… »

    PRIER LE SEIGNEUR

    Les 10 000 paysans de Liu Zhan étaient devenus à 60 % catholiques après l’arrivée de missionnaires européens au début du XXe  siècle. La répression s’est abattue sur eux à peine trois ans après l’arrivée de Mao au pouvoir. « Notre prêtre ne savait pas trop ce qui allait arriver. Il nous avait mis en garde contre les communistes athées car il avait reçu des informations d’autres villes où les catholiques étaient mis en prison et torturés », raconte Xiao Jun. 

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  • Syrie : la détresse des chrétiens de Deir Atiyya

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    Lu sur orthodoxie.com :

    Syrie : situation dramatique des chrétiens à Deir Atiyya

    Le 22 novembre, des milices islamistes ont semé la mort et la terreur dans la petite ville de Deir Atiyya, située à 88 km au nord de Damas et dont la population s’élève à environ 25.000 habitants ; chrétiens et musulmans y vivent en bonne entente. Durant les dernières semaines, des centaines d’habitants de Qârah (à 100 km au nord de Damas), dont les Grecs-catholiques et leur prêtre, y  ont trouvé refuge. Les milices sont entrées dans l’hôpital et ont pris des malades en otage, pillé et détruit le musée local, pillé des maisons, dévasté l’église orthodoxe et transformé des habitants en boucliers vivants. Des chrétiens ont tenté de prendre la fuite mais les miliciens avaient dressé des barrages et retenaient ceux dont les noms étaient manifestement chrétiens. Le prêtre de la communauté orthodoxe a lancé un appel pressant à la communauté internationale et aux autorités religieuses de tout faire pour sauver Deir Atiyya.