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Philosophie - Page 9

  • Belgique : l’option d’inscrire la laïcité dans la constitution accueillie timidement

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    Selon le quotidien Le Soir du 26 mai, en commission de la Chambre, la proposition portée par François De Smet (Defi) n’a pas suscité un fol enthousiasme. Le modèle belge de gestion du rapport Eglise-Etat ne semble donc pas devoir évoluer, même à la marge, dans un futur immédiat.

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    Le journaliste Mathieu Colinet ajoute: « Inscrire le principe de laïcité dans la Constitution, le président de Défi François De Smet l’espérait. Et ce notamment pour mettre fin à une forme de confusion entourant plusieurs décisions judiciaires contradictoires concernant le port de signes convictionnels (Stib, Ecole Francisco Ferrer…). Il devra toutefois vraisemblablement patienter dans le meilleur des cas. La question est venue mercredi après-midi comme dernier point de l’ordre du jour de la commission constitution et renouveau institutionnel de la Chambre. Le parlementaire a tenté de convaincre ses collègues d’aller plus en avant dans l’examen de sa proposition. Sans grand succès puisqu’il n’a, somme toute, récolté que des « non » polis, signes que les partis de la majorité ne partagent pas son urgence d’inscrire le principe de laïcité dans la Constitution. « Je n’abandonne pas tout à fait l’idée cependant », a commenté François De Smet ».

    Ref. Belgique : l’option d’inscrire la laïcité dans la constitution accueillie timidement

    Faut-il rappeler que le président de « Defi » ne fait pas partie de la majorité parlementaire ?

    JPSC

  • Un site web consacré à la pensée et à l'oeuvre de Benoît XVI

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    De Franca Giansoldati sur le site du Messaggero :

    Pape Ratzinger, un site web sur la pensée et l'œuvre de Benoît XVI : l'Allemagne se prépare à reprendre l'héritage

    mardi 25 mai 2021

    Cité du Vatican - Joseph Ratzinger a donné son accord pour le lancement d'un maxi portail internet sur la vie et l'œuvre de Benoît XVI. L'initiative a été lancée en Allemagne le jour de la Pentecôte et a été annoncée à Wuerzburg par la Fondation Tagespost pour le journalisme catholique.

    L'objectif est de créer un site d'information international (www.benedictusXVI.org) pour transmettre l'œuvre du théologien Joseph Ratzinger/Benoît XVI et la rendre accessible non seulement aux universitaires mais aussi à tous les catholiques. La fondation collaborera avec l'Institut du pape Benoît XVI à Ratisbonne.

    Le site en langue allemande contient pour l'instant les principaux textes du pape émérite mais sera progressivement enrichi. Bien entendu, ces sections comprennent également les principaux discours prononcés lors de ses visites en Allemagne en 2005, 2006 et 2011. Les textes sont accompagnés d'une sorte de "Bignami" sur l'Abc de la vision ecclésiologique de Ratzinger et d'un album photo avec des photographies des moments les plus importants du pontificat. À l'avenir, le site sera également disponible dans d'autres langues (notamment en chinois et en arabe).

  • L'inclassable Thibon

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    De Jacques de Guillebon sur le site de La Nef :

    Gustave Thibon © DR

    Thibon l’inclassable

    Gustave Thibon (1903-2001) nous a quittés il y a déjà vingt ans. Cet anniversaire est l’occasion de revenir sur cet immense philosophe, écrivain, poète, dont l’œuvre est plus actuelle que jamais.

    C’est l’une des grandes figures du monde catholique français du XXe siècle, si grande que parfois ça l’en rend intimidant, mystérieux ou même presque incompréhensible : qui fut Gustave Thibon ? Bien malin qui saurait le résumer entièrement, certes comme aucun être n’est résumable dans aucune littérature, mais aussi que chez Thibon cette énigme ontologique se double de sa volonté d’irréductibilité à quelque statut que ce soit, et se triple même de ce que l’on ne dispose aujourd’hui d’aucune biographie complète et fouillée du philosophe-poète-penseur-paysan ardéchois, même si Raphaël Debailiac lui a consacré, il y a quelques années, un court, dense et bel essai (1).

    Traversant presque entièrement le siècle de fer et de sang (1903-2001), le natif de Saint-Marcel d’Ardèche, quand bien même c’est d’un village perdu, ne vient pas entièrement de nulle part : sa famille y possédait de nombreuses terres et son père était un érudit. Aussi, si Thibon fut un autodidacte, c’est dans le sens où il ne suivit pas de cursus universitaire : mais son éducation familiale le mit très tôt, et pour jamais, au contact d’auteurs classiques, qu’ils fussent grecs, latins ou européens en général. Parti explorer le monde quelques années autour de la vingtaine, le jeune Thibon revint cependant rapidement sur la terre de ses pères, pour y vivre tel Ulysse n’ayant pas forcément conquis la toison le reste de son âge.

    Lui dont on dit que sa mémoire lui permettait de se réciter quotidiennement des centaines de vers, devient tertiaire du Carmel et voue une particulière dévotion aux deux grands fondateurs, Thérèse d’Avila et Jean de la Croix. À partir des années 1930, il publie dans de nombreuses revues : Les Études carmélitaines en particulier, mais aussi Orientations, La Vie spirituelle, Civilisation. Maritain lui ouvre à son tour les colonnes de ses revues, puis c’est Gabriel Marcel qui édite son premier ouvrage, Diagnostics, en 1940.

    Lire la suite sur le site de La Nef

    Plusieurs nouveaux articles de La Nef ont été mis en ligne récemment, ainsi que d'autres, inédits, exclusivités internet. Vous pouvez les lire librement en cliquant sur le titre de l'article :

    Faut-il commémorer Napoléon ?, par Patrice Gueniffey
    Napoléon, fils des Lumières, entretien avec Xavier Martin
    Napoléon : canevas pour un bilan, par Michel Toda
    Thibon l’inclassable, par Jacques de Guillebon
    Entre le chaos et le déclin : la renaissance, par Nicolas Kinosky
    Le Liban peut-il se relever ?, par Annie Laurent
    La « gueule » du progressisme, par Nicolas Kinosky
    A l’origine des « fake news », par Pierre Mayrant
    Revenir à Saint-Louis (à Strasbourg), par Nicolas Kinosky

  • "La conscience, le choix et le désir du bien" : Philo à Bruxelles, le 18 mai

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  • D'où vient en nous le désir de Dieu ?

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    De KTO :

    Surnaturel, nature et grâce

    À l'occasion d'une nouvelle impression, sous l'impulsion de 'l'Association Internationale Cardinal Henri de Lubac', du livre intitulé « Surnaturel. Etudes historiques » (Cerf), le magazine 'La Foi prise au mot' s'intéresse cette semaine à la question du surnaturel, de la nature et de la grâce.

    Le terme « surnaturel » ne renvoie pas ici à des manifestations mystérieuses et étranges mais à un concept assez technique de la théologie qui répond à une question fondamentale : d'où vient en nous le désir de Dieu ? En d'autres termes : ce désir est-il inscrit en nous ? Est-ce Dieu qui nous donne le désir de Le chercher ?

    Ces questions théologiques et les réponses qu'on y apporte ont une répercussion directe et concrète sur la société et notre manière d'agir. Toute société et tout homme sous-entendent en effet une définition de l'homme et un rapport au religieux, conscient ou inconscient.

    Régis Burnet est ce soir entouré de Simon Icard, historien de la théologie, et du père Thierry-Dominique Humbrecht, dominicain, spécialiste de saint Thomas d'Aquin.

  • Houellebecq, le bluff euthanasique et sœur Morphine

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    Houellebecq 20313494lpw-20313507-article-michel-houellebecq-confinement-coronavirus-jpg_7089608_1250x625.jpgLe débat euthanasique n’a hélas plus cours en Belgique : le pire est advenu et l’opinion inerte est chloroformée depuis longtemps déjà. Il n’en va pas encore de même en France. Entre autres, l’écrivain Houellebecq démontait, voici peu, la manipulation du discours publicitaire euthanasique avec l’objection retentissante d’un seul mot : la morphine. Oui, mais encore ? L’absence de douleur ne donne pas nécessairement un sens à la vie. Voici un commentaire D’Henri Quantin, lu sur le site web « aleteia » (21 avril 2021) :

    «De la récente tribune percutante de Michel Houellebecq contre l’euthanasie, beaucoup ont essentiellement retenu la conclusion : « Lorsqu’un pays — une société, une civilisation — en vient à légaliser l’euthanasie, il perd à mes yeux tout droit au respect. Il devient dès lors non seulement légitime, mais souhaitable, de le détruire ; afin qu’autre chose — un autre pays, une autre société, une autre civilisation — ait une chance d’advenir. » De la part d’un auteur qui préfère son travail de romancier aux postures des « guignols de l’engagement », la déclaration est de fait frappante. Aucun champion de la rébellion médiatique n’a, à notre connaissance, affirmé aussi clairement le droit non seulement à l’objection de conscience, mais même à l’insurrection salutaire. 

    La souffrance n’est plus un problème

    Il y a tout juste deux ans, le président Macron décorait Houellebecq de la légion d’honneur. À cette occasion, il tenta discrètement de minimiser la portée de sa critique de la Modernité, en le qualifiant de « romantique perdu dans un monde qui est devenu matérialiste ». Il aura sans doute quelques difficultés à réduire le propos à une mythologie adolescente de la révolte, héritée du XIXe siècle. Car l’argument principal de Houellebecq ne se trouve pas dans les nuages, mais dans la réalité la plus simple et dans un progrès décisif de la médecine, tout à fait compatible avec un monde matérialiste : la découverte de la morphine. Déjà au moment où l’État français décida de mettre à mort Vincent Lambert qui « n’était en proie à aucune souffrance du tout […] et n’était même pas en fin de vie », Houellebecq avait fait ce rappel magistral : « Une découverte extraordinaire, qui apportait une solution élégante à un problème qui se posait depuis les origines de l’humanité, a eu lieu en 1804 : celle de la morphine. Quelques années plus tard, on a vraiment commencé à explorer les étonnantes possibilités de l’hypnose. En résumé, la souffrance n’est plus un problème, c’est ce qu’il faut répéter, sans cesse, aux 95 % de personnes qui se déclarent favorables à l’euthanasie. »

    Houellebecq racontait qu’il avait connu lui-même des circonstances dans lesquelles il était prêt à supplier qu’on l’achève et qu’il avait suffi d’une piqûre de morphine pour que son point de vue change presque instantanément. 

    Étatisme et capitalisme réunis

    La grande force de Houellebecq est de mettre à nu en quelques mots les impostures du rouleau compresseur idéologique qui tente d’écraser toute objection. Houellebecq ôte à tous les arguments leurs parures compassionnelles et leurs atours publicitaires. La clé de voûte du « bluff technologique », jugeait Jacques Ellul, est la publicité. Le bluff euthanasique, qui n’est que l’application à l’homme des diktats de l’efficacité technique, fonctionne de la même façon. 

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  • "Agir en liberté : le rôle de la volonté"; conférence par Stéphane Mercier, le 20 avril (Philo à Bruxelles)

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  • Comprendre Benoît XVI, une exigence de pensée et de foi

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    De Stefano Fontana sur le site de l'"Observatoire International Cardinal Van Thuan sur la Doctrine Sociale de l'Eglise" (traduction de "Benoît et moi") :

    Comprendre Benoît XVI

    Ratzinger a retenu la dissolution de la foi catholique, défendant ce qui devait être défendu, mais n’a pas réussi à fermer le cercle (boucler la boucle). Il a refondé la relation essentielle entre la foi et la raison, et soutenu des thèses formidables sur la centralité de Dieu sur la place publique. Dans certains jugements sur la modernité, comme sur les Lumières, il n’a pas été aussi convaincant. L’évaluation de sa pensée est fondamentale. Présentation du livre Capire Benedetto XVI. Tradizione e modernità ultimo appuntamento (Comprendre Benoît XVI. Tradition et modernité: dernier rendez-vous).

    Comprendre Benoît XVI est une exigence de pensée et de foi. En lui, tradition et modernité se sont donné un dernier rendez-vous. Il a retenu (comme un Katechon) la dissolution de la foi catholique, défendant ce qui devait être défendu et répétant ce qui devait être répété, mais il n’a pas été capable de boucler la boucle et de mettre en sûreté le navire contre la tempête. Certains disent qu’il a été vaincu sur tous les fronts et que le modernisme a fini par l’emporter, certains disent que l’issue était inévitable étant donné que même sa pensée, au fond mais pas en totalité, dépendait des res novae [révolutions] d’une modernité niant la tradition.

    D’autres au contraire pensent – comme moi – que Benoît XVI a indiqué de nombreux points fixes en contraste évident avec la tendance du modernisme à dissoudre l’Église dans le monde et la transcendance dans l’histoire, mais qu’il n’a pas achevé le travail que ces mêmes points fixes qu’il a énoncés exigeaient par cohérence interne. Il a dit beaucoup de choses mais n’a pas tout dit. Son pontificat est resté inachevé non seulement en raison de sa démission, mais aussi du point de vue de la pensée théologique. Il a éclairé de nombreux problèmes mais n’est pas venu indiquer la solution.

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  • "Tout est sauvé !" (Fabrice Hadjadj)

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    De KTO (Lumière intérieure) :

    Fabrice Hadjadj : « Tout est sauvé ! »

    27/03/2021

    Semaine Sainte oblige, voici une émission un peu singulière : Fabrice Hadjadj est l’invité de Lumière Intérieure présenté ce soir par Priscilia de Selve. Philosophe, directeur de l’Institut Philanthropos, romancier, essayiste et dramaturge, juif converti, il vient de rédiger la préface d’un livre consacré aux 7 dernières paroles du Christ en croix édité par Magnificat. Face aux mots choisis pour lui, il répond et ouvre son coeur avec sincérité, humilité et beauté. « On est là pour annoncer la lumière... » , dit-il d’emblée en partageant sa vie, de philosophe, de chrétien mais aussi de père de famille. Il donne vite le ton de cette Semaine Sainte : « Le Christ s’est fait l’un de nous... et donc il faut toujours penser que cette gloire transparait à travers le quotidien... Tout est sauvé »

  • Parce que c'est aujourd'hui Satan qui mène le bal !

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    De Pascal Dasseleer sur son blog tout neuf que nous vous recommandons chaleureusement en lui souhaitant tout le courage nécessaire pour la maintenance de cette nouvelle tribune :

    De Charybde en Scylla

    Pourquoi courir de Charybde en Scylla ? Parce que le « monde » va de pis en pis. Ce qui demeure de la civilisation chrétienne occidentale, née à partir du VIème siècle sur les décombres du monde antique, est en train de mourir sous nos yeux. Cet écroulement n’est pas neuf : il a été initié il y a déjà plusieurs siècles. Mais, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, il connaît une accélération peu commune pour s’imposer aujourd’hui avec une évidence qui n’est plus contestable. Je ne suis ni prophète, ni devin ; et je ne tire ni les cartes, ni ne possède aucune boule de cristal : cet effondrement pourrait donc encore durer un certain temps, mais il semble acquis que nous marchions à pas lents et décidés vers le gouffre. L’éclipse de l’intelligence et la profonde irrationalité qui en découle, le mensonge, la confusion des esprits, la dépravation des mœurs, le mépris de la vie humaine et le meurtre légal, le cynisme, l’hypocrisie et l’arrogance des gouvernants, les démissions, la veulerie et la lâcheté de ceux qui ont le pouvoir de réagir atteignent aujourd’hui des sommets. D’aucuns diront qu’il en fut toujours ainsi et il est en effet certain que, depuis sa chute, le monde n’a rien eu et n’aura jamais rien d’un paradis. Mais l’histoire humaine a connu des périodes de croissance et d’épanouissement et d’autres de décadence avérée. Il semble que notre époque compte plutôt au rang des secondes. C’est aujourd’hui Satan qui mène le bal !

    lire la suite sur le blog De Charybde en  Scylla

  • "De l'immatérialité à l'immortalité : le statut particulier de l'âme humaine" : conférence de Philo à Bruxelles le 9 mars à 20H00

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  • Mardi 9 février : Philo à Bruxelles "Les propriétés de la raison et l'intelligence animale"

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