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Politique - Page 144

  • "Droit à l'avortement " : tout comprendre au projet de jugement de la Cour suprême des Etats-Unis

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    De l'ECLJ (European Centre for Law & Justice) :

    Image SCOTUS

    Un projet de jugement de la Cour suprême des États-Unis sur l’avortement a fuité dans la presse. Certaines personnes s’inquiètent d’une remise en cause du droit à l'avortement. Grégor Puppinck, docteur en droit, directeur de l’European Center for Law and Justice (ECLJ), revient en quatre grandes questions ci-dessous sur cette polémique. L’ECLJ est intervenu en tant qu'“amicus curiae” dans l’affaire en cours auprès de la Cour suprême des États Unis.

    Nous analysons cette potentielle décision dans notre dernière émission sur RCF :
    Vignette SCOTUS RCF
     
    Est-ce que l’on peut dire que ce projet de jugement de la Cour suprême supprime le droit à l’avortement ?
     
    Non. Ce projet d’arrêt ne déclare pas l’avortement contraire à la Constitution, comme le fit par exemple la Cour constitutionnelle polonaise en 2020 à propos de l’avortement eugénique : il rend au peuple et à ses représentants le pouvoir de trancher cette question, comme c’était le cas avant l’arrêt Roe c. Wade de 1973. Avec une telle décision, les États fédérés américains n’ont plus l’obligation de légaliser l’avortement, mais ils n’ont pas davantage l’obligation de l’abroger. En pratique, d’assez nombreux États devraient soumettre l’avortement à des conditions plus strictes, notamment de délai, car l’avortement est aujourd’hui un droit jusqu’au seuil de viabilité du fœtus, c’est-à-dire environ 24 semaines. 26 des 50 États fédérés sont intervenus dans l’affaire pour demander à la Cour de renverser les anciens arrêts Roe de 1973 et Planned parenthood c. Casey de 1992, qui avaient créé un droit constitutionnel à l’avortement, et de renvoyer cette question à leur niveau de compétence.

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  • La grande bataille de l’avortement ne fait que commencer

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    De Michel Janva sur le site web du « Salon beige » :

    « Grégor Puppinck, docteur en droit, directeur de l’European Center for Law and Justice (ECLJ), revient sur l’affaire qui secoue les partisans de la culture de mort : le renversement attendu par la Cour Suprême des États Unis de l’arrêt Roe vs Wade. L’ECLJ est intervenu en tant qu’“amicus curiae” dans l’affaire en cours auprès de la Cour suprême.

    Est-ce que l’on peut dire que ce projet de jugement de la Cour suprême supprime le droit à l’avortement ?

    Non. Ce projet d’arrêt ne déclare pas l’avortement contraire à la Constitution, comme le fit par exemple la Cour constitutionnelle polonaise en 2020 à propos de l’avortement eugénique : il rend au peuple et à ses représentants le pouvoir de trancher cette question, comme c’était le cas avant l’arrêt Roe v. Wade de 1973. Avec une telle décision, les États fédérés américains n’ont plus l’obligation de légaliser l’avortement, mais ils n’ont pas davantage l’obligation de l’abroger. En pratique, d’assez nombreux États devraient soumettre l’avortement à des conditions plus strictes, notamment de délai, car l’avortement est aujourd’hui un droit jusqu’au seuil de viabilité du fœtus, c’est-à-dire environ 24 semaines. 26 des 50 États fédérés sont intervenus dans l’affaire pour demander à la Cour de renverser les anciens arrêts Roe de 1973 et Planned parenthood v.Casey de 1992, qui avaient créé un droit constitutionnel à l’avortement, et de renvoyer cette question à leur niveau de compétence.

    Comment les juges sont-ils arrivés à ce projet de décision ?

    Le projet d’arrêt — d’une grande rigueur intellectuelle — analyse au scalpel les anciens arrêts Roe et Casey. C’est une analyse sans concession, de 99 pages, qui expose les erreurs factuelles et juridiques de ces jugements et qui, plus encore, dénonce « l’abus de l’autorité judiciaire » par lequel les juges ont « court-circuité le processus démocratique » en imposant à tous leurs propres idées.

    Le texte rappelle que la Cour doit faire preuve de retenue judiciaire : son rôle est d’appliquer la Constitution et non de créer de nouveaux droits et obligations qu’elle ne contient pas. C’est une exigence élémentaire de la séparation des pouvoirs : le juge ne doit pas prendre la place du législateur.

    Quant aux erreurs factuelles et juridiques des précédents Roe et Casey, le projet d’arrêt en expose toute une série, mais la plus importante vise la notion de vie privée (privacy) et d’autonomie personnelle qui, selon le texte, ne peuvent pas justifier l’avortement, car cette pratique met en cause la vie d’un être humain, d’un tiers.

    Ce faisant, le projet d’arrêt porte un coup à un symbole de la révolution individualiste occidentale : l’affirmation dans l’affaire Casey selon laquelle « au cœur de la liberté se trouve le droit de définir sa propre conception de l’existence, du sens de la vie, de l’univers et du mystère de la vie humaine ». C’est cette affirmation — vague et générale — qui servit de justification pseudo-juridique à l’affirmation d’un droit à l’avortement, et d’autres « nouveaux droits ».

    À cette affirmation, le projet d’arrêt répond par un rappel lucide de la réalité : « Si les individus sont certainement libres de penser et de dire ce qu’ils veulent sur “l’existence”, “le sens”, “l’univers” et “le mystère de la vie humaine”, ils ne sont pas toujours libres d’agir en fonction de ces pensées. La permission d’agir sur la base de telles croyances peut correspondre à l’une des nombreuses acceptions de la “liberté”, mais ce n’est certainement pas une “liberté ordonnée”. » En d’autres termes : les croyances et désirs individuels ne créent pas de droits. La référence fréquente à la notion constitutionnelle de « liberté ordonnée » exprime une position philosophique fondamentale selon laquelle ce n’est pas la liberté, ou la « licence » de faire n’importe quoi qui est protégée par la Constitution, mais seulement celle qui est ordonnée au bien.

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  • Les évêques des Etats-Unis appellent à la prière et au jeûne après la fuite du projet de décision sur l'avortement

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    De Catholic News Agency :

    Les évêques américains appellent à la prière et au jeûne après la fuite du projet de décision sur l'avortement
     
    March for Life 2022
    La Marche pour la Vie à Washington, D.C., le 21 janvier 2022. | CNA

    Washington D.C., 4 mai 2022

    Le président du comité pro-vie des évêques américains a exhorté mercredi à poursuivre et intensifier la prière et le jeûne pour que la Cour suprême annule Roe v. Wade, suite à la fuite d'un projet d'avis dans une affaire concernant la loi sur l'avortement.

    "La fuite liée à l'affaire Dobbs v. Jackson Women's Health Organization de la Cour suprême des États-Unis nous rappelle le besoin urgent de prier et d'agir à ce moment charnière de notre pays", a déclaré l'archevêque William Lori de Baltimore le 4 mai.                                    

    "En tant que catholiques, nous nous soucions de chaque enfant à naître et de chaque mère. Notre Église a constamment témoigné en paroles et en actes que la vie commence au moment de la conception. Comme les évêques l'ont dit dans leur déclaration Standing with Moms in Need, nous nous engageons à redoubler d'efforts pour accompagner les femmes et les couples qui sont confrontés à des grossesses inattendues ou difficiles, et pendant les premières années de la parentalité, en leur offrant des soins aimants et compatissants par le biais d'initiatives telles que Walking with Moms in Need et d'innombrables autres."         

    Il a ajouté que "nous exhortons tout le monde à intensifier la prière et le jeûne pour que la décision finale de la Cour entraîne l'annulation de Roe et Casey."                      

    L'archevêque Lori a conclu : "Nous espérons et prions pour un changement de nos lois et nous sommes prêts à aider toutes les femmes enceintes dans le besoin dans chacune de nos communautés."

    L'agence de presse Politico a publié le 2 mai un projet de décision rédigé par le juge Samuel Alito dans l'affaire Dobbs contre Jackson Women's Health Organization. Le document appelle à l'annulation de l'arrêt Roe v. Wade.

    D'autres évêques et diocèses des États-Unis ont également salué l'orientation indiquée par le projet d'avis dans l'affaire Dobbs.

    "Si cela reflète la décision finale de la Cour, les 62 millions d'enfants qui ont perdu la vie à cause du péché de l'avortement se réjouissent au ciel", a déclaré l'archidiocèse de Milwaukee le 3 mai. "Il ne s'agit pas seulement de l'avortement. Il s'agit d'une culture qui choisit trop souvent la mort avant la vie, les ténèbres au lieu de la lumière, et le mal au lieu du bien."

    L'archevêque Paul Coakley d'Oklahoma City a commenté le 3 mai : "Si le projet d'avis est un précurseur de ce qui est à venir dans l'affaire Dobbs, le renversement de Roe v. Wade serait une réponse exaltante à nos prières et une étape significative dans la construction d'une culture de la vie qui reconnaît la dignité inhérente de chaque personne humaine, en particulier les pauvres et les personnes de couleur qui sont ciblés de manière disproportionnée par l'industrie de l'avortement. J'applaudis les dirigeants de l'Oklahoma pour avoir été proactifs avec une législation qui éliminerait essentiellement l'avortement en Oklahoma si l'affaire Roe était annulée."

    "Notre objectif doit continuer à être de fournir un soutien et des ressources aux familles dans le besoin et d'entrer en contact avec les futures mères qui ont besoin d'être rassurées qu'elles ne sont pas seules. Prions pour la conversion des cœurs et des esprits afin que chaque enfant soit considéré comme un don de Dieu", a déclaré l'archevêque Coakley.

    Une déclaration de la Cour suprême a indiqué que si le document qui a fait l'objet d'une fuite "est authentique, il ne représente pas une décision de la Cour ni la position finale d'un de ses membres sur les questions en jeu dans cette affaire".

  • Chine : 10 prêtres de l'Eglise clandestine de Baoding disparaissent aux mains de la police

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    De Wang Zhicheng sur AsiaNews :

    05/03/2022

    10 prêtres de l'Eglise clandestine de Baoding disparaissent aux mains de la police

    Contraints au "guanzhi", une restriction des mouvements et des activités. Soumis à des séances politiques pour adhérer à l'Eglise officielle et donc au Parti communiste chinois. Plusieurs religieux, encore libres, craignent d'être arrêtés prochainement. L'accord sino-Vatican n'a pas mis fin aux persécutions contre la communauté clandestine.

    Pékin - Au moins 10 prêtres, tous appartenant à la communauté clandestine (non officielle) de Baoding (Hebei), ont disparu aux mains de la police sur une période allant de janvier 2022 à aujourd'hui. Quatre d'entre eux ont disparu les 29 et 30 avril, il y a quelques jours à peine.

    Les prêtres et les fidèles de la communauté de Baoding demandent des prières pour eux et des nouvelles sur leur sort. De nombreux membres des familles des prêtres disparus se sont tournés vers les policiers de leur village pour obtenir des informations ou trouver un moyen d'ouvrir un canal de communication, mais en vain.

    Plusieurs prêtres, qui sont encore libres, craignent d'être arrêtés prochainement.

    La détention à laquelle sont soumis les prêtres est appelée "guanzhi" : Il ne s'agit pas d'une prison physique, mais d'une restriction des mouvements et des activités, et d'une participation forcée à des sessions politiques dans le but de les contraindre à rejoindre l'Église officielle. Mais rejoindre l'Église officielle implique de rejoindre et de se soumettre au Parti communiste chinois.

    La loi chinoise autorise le "guanzhi" pour une durée maximale de trois ans, sans qu'aucune accusation ne soit portée. Cependant, les fidèles craignent que quelque chose n'arrive aux prêtres. Par le passé, des prêtres et des évêques enlevés ont été retrouvés mourants ou morts.

    Voici les noms des personnes arrêtées jusqu'à présent :

    Le père Chen Hechao, enlevé par des représentants du gouvernement en janvier dernier ;

    Le père Ji Fu Hou ;

    le P. Maligang ;

    le P. Yang Guanglin ;

    Le P. Shang Mancang a été emmené en avril ;

    les Pères Yang Jianwei et Zhang Chunguang (voir photo 1), tous deux disparus le 29 avril, vers 16 heures, tous deux dans le village de Xushui (Baoding). Jusqu'à présent, on n'a rien appris, et il n'y a aucun signal de leur part ;

    Le P. Zhang Zhenquan (voir photo 2) a également disparu le 29 avril, dans le village de Xushui, vers 15 heures ;

    le P. Yin Shuangxi (voir photo 3), qui a disparu le même jour à Xushui ;

    le P. Zhang Shouxin, qui a disparu le 30 avril à Baoding.

    La communauté clandestine de Baoding est l'une des plus anciennes et des plus nombreuses de l'Église en Chine. Leur évêque, Mgr James Su Zhimin, est aux mains de la police depuis au moins 25 ans, après avoir déjà passé plus de 40 ans aux travaux forcés sous Mao Zedong. Les fidèles de Baoding demandent également des prières pour Mgr Su Zhimin et un autre prêtre, Liu Honggeng, qui est également en prison depuis 7 ans. La communauté non officielle de Baoding s'est divisée après que le vicaire de Mgr Su, Francis An Shuxin, ait décidé de passer à l'Église officielle (certains disent qu'il l'a fait à la suggestion du Vatican) : il avait auparavant passé des décennies en prison. Depuis lors, la communauté et les prêtres sont divisés.

    L'accord sino-Vatican a porté un autre coup à la communauté clandestine. En l'état actuel, l'accord ne porte que sur les ordinations de nouveaux évêques, mais il est utilisé par le gouvernement chinois et le Front uni comme "preuve" que le Vatican épouserait la ligne du Parti en faveur d'un contrôle total de l'Église. Depuis la signature de l'accord, le Front uni oblige tous les prêtres à professer leur adhésion au Parti et leur appartenance à l'Église officielle. Ceux qui ne le font pas sont retirés de la paroisse ou de la communauté et subissent ces détentions sans charge, le guangzhi.

  • Le Parlement européen vote un rapport sur la persécution des minorités religieuses fortement critiqué par l'Église catholique

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    De Catholic News Agency :

    Le Parlement européen soutient le rapport sur la persécution critiqué par l'Église catholique

    Strasbourg, 4 mai 2022

    Le Parlement européen a voté mardi en faveur d'un rapport sur la persécution des minorités religieuses qui a été fortement critiqué par l'Église catholique.

    Les membres de l'organe législatif de l'Union européenne ont formellement adopté le rapport, intitulé "Persécution des minorités pour des raisons de croyance ou de religion", lors d'une session plénière à Strasbourg, en France, le 3 mai.

    Le groupe juridique chrétien ADF International a déclaré que le projet initial soulignait l'ampleur de la persécution antichrétienne dans le monde, mais que la commission des affaires étrangères du Parlement européen avait apporté des modifications substantielles au texte.

    "La persécution des chrétiens au Moyen-Orient et en Afrique a été omise et toutes les références aux chrétiens, sauf une, ont été supprimées", a déclaré ADF International.

    "Le rapport inclut cependant de multiples références mettant l'accent sur les protections des minorités de croyances athées, laïques ou humanistes."

    Le vote a eu lieu après que la Commission des conférences épiscopales de l'Union européenne (COMECE) ait souligné que le rapport traitait les droits à la liberté de pensée, de conscience et de religion et le droit à la vie comme des "droits de seconde classe."

    Le secrétaire général de la COMECE, le père Manuel Enrique Barrios Prieto, a déclaré le 3 mai : "Toute tentative de miner le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion et le droit à la vie par des interprétations abusives qui restreignent indûment leur portée légitime ou de les soumettre à des "soi-disant droits de l'homme" nouvellement créés et non consensuels, y compris l'avortement, constitue une violation grave du droit international qui discrédite l'Union européenne devant la communauté internationale et devant des millions de citoyens européens."

    Il a ajouté que le texte ne serait "d'aucune aide pour les millions de croyants religieux qui sont victimes de persécutions en raison de leur foi, en particulier les femmes et les filles vulnérables, car leur situation sera occultée et rendue invisible en donnant la priorité à d'autres intérêts politiques."

    Le texte adopté exprime "une profonde préoccupation quant à l'utilisation abusive et l'instrumentalisation de la croyance ou de la religion pour imposer des politiques discriminatoires, des lois, y compris des lois pénales, ou des restrictions qui contredisent et sapent les droits des personnes LGBTIQ, des femmes et des filles et restreignent l'accès aux services de base, tels que l'éducation et la santé, y compris les droits sexuels et reproductifs, criminalisent l'avortement dans tous les cas, criminalisent l'adultère ou facilitent les pratiques religieuses qui violent les droits de l'homme."

    Adina Portaru, conseillère principale d'ADF International à Bruxelles, en Belgique, a fait valoir que le texte sapait le rôle de l'envoyé de l'UE pour la liberté religieuse, qui est devenu vacant en septembre 2021. Le rapport adopté appelle à "une évaluation transparente et complète de l'efficacité et de la valeur ajoutée du poste d'envoyé spécial." Il ajoute que l'envoyé devrait également se concentrer sur "les droits à la non-croyance, à l'apostasie et à l'adhésion à des opinions athées, tout en prêtant attention à la situation des non-croyants en danger." Portaru a déclaré : "Nous regrettons que le rapport détourné ne demande pas à la Commission européenne de prendre toutes les mesures nécessaires pour nommer un nouvel envoyé spécial." "L'Envoyé spécial a joué un rôle crucial en mettant en lumière les horreurs de la persécution religieuse au niveau européen. Ce rôle a permis de sensibiliser l'opinion à certaines des violations les plus graves et les plus persistantes des droits fondamentaux dans le monde et a contribué à concentrer les efforts de l'UE pour les contrer." "L'UE doit non seulement poursuivre mais intensifier ses efforts pour protéger la liberté de religion ou de conviction dans le monde. La reconduction du mandat d'un envoyé spécial pour la promotion de la liberté de religion ou de conviction en dehors de l'UE est plus nécessaire que jamais."

    Le Parlement européen a été accusé d'ignorer la situation critique de la minorité chrétienne d'Afghanistan dans une résolution sur ce pays d'Asie du Sud adoptée en septembre 2021. La seule institution directement élue de l'UE a également fait face aux critiques des catholiques pour son plaidoyer en faveur de l'avortement. Elle a voté en juin 2021 en faveur d'un rapport décrivant cette pratique comme un "soin essentiel" et cherchant à redéfinir l'objection de conscience comme un "refus de soins médicaux."

  • Etats-Unis : le parti démocrate et les lobbies de l'avortement soulèvent la rue et menacent l'indépendance des juges

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    De Luca Volontè sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Les risques de Roe vs Wade. Et les avorteurs déchaînent l'enfer

    4-5-2022

    Sensation aux Etats-Unis : le journal en ligne Politico a obtenu et publié une ébauche de l'opinion majoritaire qui - si elle est approuvée - annulera Roe, l'arrêt de 1973 qui a imposé l'avortement dans tous les Etats-Unis. Le projet, rédigé par le juge Alito et volé illégalement, explique que Roe est dépourvu de fondement constitutionnel et doit être annulé ainsi que son arrêt "jumeau" Casey. La Cour suprême a confirmé que le projet était authentique et a chargé le FBI de trouver les coupables. Entre-temps, le parti démocrate et les lobbies de l'avortement se sont réjouis du vol du texte, soulevant la rue et menaçant l'indépendance des juges.

    La Cour suprême des États-Unis serait sur le point d'annuler l'arrêt Roe vs Wade qui a ouvert la porte à l'avortement légal dans le pays depuis 1973 et qui, depuis les années suivantes, a encouragé la légalisation de l'avortement dans le monde entier. C'est ce qui ressort du projet informel sur l'affaire Dobbs, préparé par le juge Samuel Alito, rapporteur de la Cour, et qui a été illégalement volé par un greffier et transmis aux médias : le projet de 98 pages a été publié dans le journal en ligne Politico lundi soir.

    En décembre dernier, comme nous l'avions rapporté dans la Bussola, les juges suprêmes avaient entendu les arguments des parties dans l'affaire Dobbs : à la lumière des questions posées par les avocats, il y avait un espoir fondé d'une décision qui pourrait annuler Roe vs Wade ou, au moins, avaliser la loi du Mississippi qui interdit l'avortement après 15 semaines. Le texte rédigé par le juge Alito, qui circule parmi les juges depuis le 10 février, énumère toutes les raisons constitutionnelles et motive la décision de répudier radicalement la décision de 1973 - qui identifiait une protection constitutionnelle farfelue pour l'avortement - ainsi que l'arrêt ultérieur de 1992 (Planned Parenthood vs Casey), qui confirmait le droit à l'avortement.

    Le projet d'Alito est une proposition de décision soutenue par cinq des six juges conservateurs (Thomas, Gorsuch, Kavanaugh, Barrett et, bien sûr, Alito lui-même, tandis que Roberts ne s'est pas encore exprimé, selon Politico), donc par la majorité des membres de la Cour (cinq sur neuf), même si la formulation de la décision finale et le nombre de juges qui la soutiendront pourraient changer avant la publication finale, prévue pour fin juin ou début juillet.

    La publication de la nouvelle - savamment préparée et exploitée par les sociétés d'avortement, le parti démocrate et les médias internationaux de gauche (le Guardian a mis en avant la nouvelle, la plaçant avant la guerre en Ukraine pour la première fois depuis le début du conflit) - a provoqué des manifestations dès lundi soir. Quelques heures après la publication de l'article dans Politico, des centaines de manifestants pro-avortement étaient déjà sur le point de prendre d'assaut le bâtiment du tribunal, qui a ensuite été sécurisé par la police, et des dizaines de commentaires furieux et irrespectueux à l'égard des juges suprêmes, accusés de violer les droits des femmes au détriment de la Constitution.

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  • La Cour suprême des États-Unis statuera pour annuler la décision de 1973 qui a légalisé l'avortement dans tout le pays

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    Du National Catholic Register :

    La Cour suprême vote en faveur de l'annulation de l'arrêt Roe v. Wade, selon la fuite d'un projet d'avis.

    Si le projet est authentique, c'est la première fois dans l'histoire moderne de la Cour qu'un projet d'avis de la Cour est divulgué alors que l'affaire est toujours en cours.

    Le 3 mai 2022

    WASHINGTON - La Cour suprême des États-Unis votera pour annuler Roe v. Wade, la décision de 1973 qui a légalisé l'avortement dans tout le pays, selon un projet d'avis cité dans un reportage publié lundi soir.

    "Nous soutenons que Roe et Casey doivent être annulés", écrit le juge Samuel Alito dans le projet de document de 98 pages obtenu par Politico et intitulé "Opinion de la Cour". "Il est temps de tenir compte de la Constitution et de renvoyer la question de l'avortement aux représentants élus du peuple".

    Le rapport de Politico décrit l'opinion comme "une répudiation totale et sans faille" de Roe v. Wade, qui a créé un droit constitutionnel à l'avortement dans tout le pays jusqu'à environ 24-28 semaines de grossesse. 

    La Cour se range du côté de l'État du Mississippi, qui avait demandé à la Cour de confirmer l'interdiction de l'avortement à 15 semaines de grossesse adoptée par les législateurs de cet État en 2018. En réponse à la fuite du projet d'avis, la procureure générale du Mississippi, Lynn Fitch, a fait la déclaration suivante : "Nous laisserons la Cour suprême parler d'elle-même et attendrons l'avis officiel de la Cour".

    "La Cour n'a aucun commentaire à faire", a déclaré Patricia McCabe, responsable de l'information publique de la Cour suprême, dans une déclaration envoyée par courriel.

    Le document, qui porte la mention "1st Draft" en haut, indique que le raisonnement de Roe v. Wade était "exceptionnellement faible", que la décision initiale a eu des "conséquences dommageables" et que la décision était "manifestement erronée".

    "L'avortement présente une profonde question morale. La Constitution n'interdit pas aux citoyens de chaque État de réglementer ou d'interdire l'avortement. Roe et Planned Parenthood v Casey ont arrogé cette autorité. Nous annulons maintenant ces décisions et rendons cette autorité au peuple et à ses représentants élus", peut-on lire dans le projet de décision.

    La Catholic News Agency n'a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante si le projet d'avis partagé par Politico est authentique, et la décision de la cour ne sera pas définitive avant sa publication, qui devrait avoir lieu d'ici la fin du mois de juin. Si la décision est maintenue, plus d'une douzaine d'États interdiront immédiatement l'avortement.

    Le rapport de presse, tout en notant que les juges peuvent changer leur vote lorsque les projets sont révisés, a déclaré qu'il n'était pas clair si des changements avaient été apportés depuis le premier projet. Le rapport indique que quatre juges ont rejoint Alito dans l'opinion majoritaire, tandis que trois préparent des dissidences. Le président de la Cour suprême, John Roberts, n'a pas encore décidé comment il votera, selon le rapport.

    Si le projet est authentique, c'est la première fois dans l'histoire moderne de la Cour qu'un projet d'avis de la Cour est divulgué alors que l'affaire est toujours en cours, note Politico. SCOTUSblog, un site populaire qui rend compte de la Cour suprême, a tweeté que le projet est "presque certainement un projet d'avis authentique" et que sa fuite constitue un "péché impardonnable".

    "Le document divulgué à Politico est presque certainement un projet d'opinion authentique de J. Alito qui reflète ce qu'il croit qu'au moins 5 membres de la Cour ont voté en faveur de l'annulation de Roe. Mais en tant que projet d'Alito, il ne reflète pas les commentaires ou les réactions des autres juges", a tweeté SCOTUSblog.

    "Il est impossible de surestimer le séisme que cela va provoquer au sein de la Cour, en termes de destruction de la confiance entre les juges et le personnel. Cette fuite est le péché le plus grave, le plus impardonnable".

    Les leaders pro-vie ont réagi avec prudence au rapport de Politico.

    Le groupe pro-vie SBA List a déclaré qu'il "ne fera aucun commentaire jusqu'à ce qu'une décision officielle soit annoncée par la Cour".

    Sur Twitter, les journalistes ont noté que des barricades ont été érigées autour du bâtiment de la Cour suprême à Washington, D.C., immédiatement après l'annonce de la nouvelle.

    Gabe Fleisher, étudiant à Georgetown et auteur de la lettre d'information Wake Up To Politics, a tweeté : "Deux officiers de police surveillent une foule d'environ 50 personnes qui s'est rassemblée, la plupart assise tranquillement avec des bougies."

    ... mais il faut rester prudent : Pro-life leaders, hopes raised, react cautiously to leaked abortion decision draft (Les leaders pro-vie, pleins d'espoir, réagissent prudemment à la fuite du projet de décision sur l'avortement.)

  • Le Pape est «prêt à rencontrer Poutine à Moscou»

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    De Vatican News :

    Le Pape François est «prêt à rencontrer Poutine à Moscou»

    Dans un entretien au quotidien italien Corriere della Sera, le Pape François confie «sentir», qu'avant d'aller à Kiev, il doit aller à Moscou. «Ce qui est clair, c'est que des armes sont testées sur ce territoire. C'est pour cela que les guerres sont faites: pour tester les armes que nous avons produites», déclare-t-il dans cette interview parue ce mardi 3 mai.

    «J'ai un ligament déchiré, je vais subir une opération avec des infiltrations et nous verrons». «Je suis comme ça depuis un certain temps, je ne peux pas marcher. Il fut un temps où les Papes allaient avec la chaise à porteurs. Il faut aussi un peu de douleur, un peu d'humiliation».

    C'est ainsi que François a justifié le fait qu'il n'a pas pu se lever pour saluer le directeur Luciano Fontana et la directrice adjointe Fiorenza Sarzanini du quotidien italien Corriere della Sera, qu'il a reçus à la Maison Sainte-Marthe pour un entretien paru mardi 3 mai. La conversation a porté sur la guerre en Ukraine, contre laquelle il a lancé un appel dès le premier jour, le 24 février dernier, et pour laquelle il y a eu jusqu'à présent de nombreuses tentatives de médiation, à commencer par un coup de téléphone à Volodymyr Zelensky, une visite à l'ambassade russe au Saint-Siège pour demander d'arrêter les armes, et surtout par la volonté de se rendre à Moscou mise immédiatement à la disposition du président Poutine.

    «J'ai demandé au cardinal Parolin, après vingt jours de guerre, d'envoyer le message à Vladimir Poutine disant que j'étais prêt à aller à Moscou. Bien sûr, il était nécessaire que le chef du Kremlin accorde quelques fenêtres»,  affirme le Pape. «Nous n'avons pas encore reçu de réponse et nous continuons à insister même si je crains que Vladimir Poutine ne puisse et ne veuille pas faire cette réunion à l'heure actuelle. Mais comment ne pas mettre fin à cette brutalité? Il y a vingt-cinq ans, nous avons vécu la même chose avec le Rwanda».

    Les guerres sont menées pour tester les armes que nous avons produites

    Les propos du Pape portent également sur les raisons de la guerre et du "commerce" des armes, qui reste pour lui un "scandale" auquel peu s'opposent. François parle d'une «colère facilitée», peut-être, par «les aboiements de l'OTAN à la porte de la Russie» qui a conduit le Kremlin à «mal réagir et à déclencher le conflit». «Je ne sais pas comment répondre, je suis trop loin, à la question de savoir s'il est juste de fournir les Ukrainiens», raisonne-t-il. «Ce qui est clair, c'est que des armes sont testées là-bas. Les Russes savent maintenant que les chars sont peu utiles et pensent à d'autres choses. C'est pourquoi les guerres sont menées: pour tester les armes que nous avons produites». Peu de personnes luttent contre ce commerce, mais il faudrait en faire plus, et le Pape cite l'arrêt à Gênes d'un convoi transportant des armes vers le Yémen, que les dockers ont choisi d'arrêter «il y a deux ou trois ans».

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  • Quelle solidarité européenne avec la Pologne dans l'accueil des réfugiés ukrainiens ?

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    D'Olivier Bault sur  le Visegrad Post :

    Réfugiés ukrainiens en Pologne : quid de la fameuse «solidarité européenne»?

    30 AVRIL 2022

    Pologne – Le nombre d’habitants de la Pologne atteint désormais 41,5 millions de personnes, et la barre des 40 millions a été dépassée cette année pour la première fois de l’histoire du pays ! Mais attention, ce n’est pas dû à la natalité. Au contraire, entre mars 2020 (début de la pandémie de Covid) et février 2022, il y a eu 1,16 millions de décès en Pologne contre seulement 674 000 naissances, soit un déficit démographique de 342 000 personnes. De mars 2021 à février 2022, la Pologne n’a enregistré que 328 000 naissances, le chiffre le plus bas depuis la Deuxième guerre mondiale malgré la politique nataliste des gouvernements du PiS.

    En réalité, ce qui a gonflé les statistiques démographiques, c’est, comme on s’en doute, l’afflux soudain de réfugiés ukrainiens. Entre le 24 février, date du début de l’offensive russe contre l’Ukraine, et le 26 avril, 2,984 millions de personnes sont passées d’Ukraine en Pologne, tandis que 886 000 Ukrainiens ont franchi la frontière dans le sens inverse, rentrant au pays. Selon un rapport de l’organisation réunissant les grandes villes polonaises, 3,2 millions d’Ukrainiens sont aujourd’hui en Pologne. Avant la guerre, il y en avait environ 1,5 millions et c’était principalement une immigration économique. Ainsi, si les Ukrainiens vivant en Pologne étaient auparavant principalement des hommes jeunes, dont beaucoup sont rentrés chez eux pour défendre leur pays, il s’agit aujourd’hui en majorité de femmes et d’enfants.

    À Rzeszów, dans le sud-est, la communauté ukrainienne, forte de près de 105 000 personnes dont plus de 30 000 enfants, représente aujourd’hui un tiers de la population. Mais en nombre absolu, c’est dans l’agglomération de Varsovie que les Ukrainiens sont aujourd’hui les plus nombreux, avec près de 470 000 personnes. L’agglomération silésienne de Katowice-Gliwice est en deuxième position avec 303 000 Ukrainiens, presque à égalité avec l’agglomération de Wrocław (302 000), en basse Silésie, suivie de celles de Cracovie (230 000) et Gdańsk (224 000).

    Selon des chiffres donnés le 6 avril par le ministère polonais de l’Éducation et des Sciences, il y avait à ce moment-là en Pologne environ 700-800 000 enfants qui avaient fui l’Ukraine, dont 166 000 étaient scolarisés dans des écoles primaires et secondaires polonaises et 36 000 dans les écoles maternelles. Le 25 avril, le ministre de l’Éducation Przemysław Czarnek évoquait « plus de 190 000 personnes originaires d’Ukraine » qui se trouvaient dans des écoles en Pologne, avec une croissance de 2 à 3000 élèves par jour. À côté de ces enfants ukrainiens provisoirement scolarisés dans des établissements scolaires polonais, un grand nombre d’enfants ukrainiens en Pologne suivent l’école ukrainienne à distance, notamment en raison des différences de programmes et surtout de la barrière de la langue, même si les langues ukrainienne et polonaise sont suffisamment proches l’une de l’autre (plus que du russe) pour faciliter une communication de base. Pour pallier au problème de la langue, les écoles polonaises embauchent un nombre croissant d’assistants ukrainiens afin de seconder les enseignants polonais.

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  • Peut-on concevoir l'existence de l'Europe sans la Russie ?

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    De Michel Pinton sur le site de La Nef :

    L’Europe peut-elle exister sans la Russie ?

    Michel Pinton, alors député européen, avait essayé, en 1994, d’aider à un rapprochement avec la Russie libérée du communisme ; il nous explique comment nous avons laissé passer une chance de modifier le cours de l’histoire.

    La question qui fait le titre de cet article était celle posée aux participants d’un séminaire que j’ai eu l’honneur d’organiser il y a trente ans. C’était en 1994. La Russie s’extrayait péniblement des ruines de l’empire soviétique. Sa longue captivité l’avait épuisée. Enfin rendue à la liberté, elle n’avait qu’une aspiration : refaire ses forces pour redevenir elle-même. J’entends par là non seulement retrouver une prospérité matérielle que les bolcheviks avaient dilapidée, mais aussi reconstruire ses relations sociales saccagées, son ordre politique effondré, sa culture déformée et son identité perdue.

    Je siégeais alors au Parlement européen. Il me semblait indispensable de comprendre ce qu’était la Russie nouvelle, quel chemin elle prenait et comment l’Europe de l’Ouest pouvait collaborer avec elle. J’eus l’idée de conduire à Moscou une délégation de députés afin de discuter de ces sujets avec nos homologues de la Douma fédérale. J’en parlai à Philippe Seguin, qui présidait alors l’Assemblée Nationale française. Il s’associa immédiatement à mon projet. Les parlementaires russes répondirent à notre sollicitation en nous invitant à venir immédiatement. D’un commun accord, nous choisîmes d’élargir nos délégations respectives à des experts de l’économie, de la défense, de la culture et de la religion, de façon que leurs pensées éclairent nos débats.

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  • Découvrir le Roman de Cuxa

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    Souvenir: dans les Pyrénées-Orientales, l'abbaye romane Saint-Michel de Cuxa est un monastère bénédictin doté d'une forte identité catalane. Dans un lieu classé monument historique, quelques moines accueillent les nombreux visiteurs venus découvrir la beauté unique du cloître roman. Chaque été, le lieu reçoit le célèbre festival de musique de chambre Pablo Casals. Cette abbaye accueillit aussi, plusieurs années de suite, les stages d’été de l’académie belge de chant grégorien fondée par Bruno Zeegers.

    Reportage réalisé par Lizette Lemoine et Aubin Hellot, une coproduction La Huit Production et KTO.

  • Le gouverneur Glenn Youngkin a créé le poste d'ambassadeur pour les enfants à naître dans le gouvernement de Virginie

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    De katn.net/news :

    Le gouverneur de Virginie participe à la Marche pour la vie

    30 avril 2022

    Glenn Youngkin a créé le poste d'ambassadeur pour les enfants à naître dans le gouvernement de Virginie.

    Glenn Youngkin, le gouverneur de l'État américain de Virginie, a envoyé un signal fort pour la protection de la vie en participant à la Marche pour la vie le 27 avril dans la capitale Richmond. (sur la photo)

    Youngkin peut être vu sur des photos le montrant en train de parler aux manifestants. Il a ensuite participé à l'événement avec plusieurs milliers de personnes.

    Le gouverneur a créé le poste « d'ambassadeur pour les enfants à naître » dans son gouvernement. Le poste a été créé avec le directeur de la diversité et de l'inclusion. Les tâches comprennent la collecte et la promotion d'idées et de mesures pour les personnes défavorisées et les enfants à naître. En outre, le libre échange d'opinions sur ces sujets devrait être encouragé, également dans le domaine de l'éducation en coopération avec le ministère de l'Éducation.

    Le républicain Glenn Youngkin a été élu en novembre 2021 . Il a remporté les élections contre le candidat démocrate soutenu par le président américain Joe Biden, Terry McAuliffe. Pendant la campagne électorale, Youngkin s'est clairement positionné pour la protection de la vie.