Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique - Page 146

  • Ukraine : le pape François téléphone à nouveau au président Zelensky

    IMPRIMER

    Zelensky AP22067306432734.jpgLe pape François a téléphoné pour la seconde fois au président ukrainien Volodymyr Zelensky, a confirmé le Saint-Siège ce 22 mars. Ce dernier a déclaré à l’issue de l’entretien qu’il était favorable à ce que le Saint-Siège joue un rôle de médiateur. Lu  sur le site web « aleteia » relayant I Media » :

    « Pour la seconde fois depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par les forces russes, le pape François a téléphoné à Volodymyr Zelensky le 22 mars 2022, a annoncé le compte Twitter du président ukrainien. Matteo Bruni, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, a confirmé l’information sans dévoiler la nature de leurs échanges. 

    Un rôle de médiateur

    Le président Zelensky a déclaré, à l’issue de l’entretien, qu’il était favorable à ce que le Saint-Siège joue un rôle de médiateur pour lutter contre « la souffrance humaine » qui frappe son pays. Il a aussi souligné auprès de François la « situation humanitaire difficile » rencontrée actuellement et a dénoncé le « blocage des corridors humanitaires par les troupes russes ». 

    Volodymyr Zelensky a enfin remercié le Pape pour ses prières pour l’Ukraine et la paix. Le pape François a lancé de nombreux appels à la mobilisation contre la fin de la guerre et à la prière pour l’Ukraine ces dernières semaines. Il a aussi annoncé qu’il consacrerait l’Ukraine et la Russie au Cœur immaculé de Marie lors d’une cérémonie qui aura lieu le 25 mars. 

    Le 26 février, moins de deux jours après le début de l’invasion russe, le pape François avait téléphoné au président Zelensky. Lors de son appel, il lui avait exprimé sa « profonde tristesse ».

    Lire aussi :Le pape François est-il le seul à pouvoir faire la paix ?

    Lire aussi :Comment le pape François se mobilise contre la guerre en Ukraine »

    Ref. Ukraine : le pape François téléphone à nouveau au président Zelensky

  • Une guerre d'agression inhumaine et sacrilège

    IMPRIMER

    De Vatican News (Olivier Bonnel) :

    Le Pape François: «la guerre d'agression contre l'Ukraine est inhumaine et sacrilège»

    A l'issue de la prière de l'Angélus, le souverain pontife a de nouveau dénoncé la guerre qui frappe l'Ukraine, déplorant en particulier les missiles et les bombes qui touchent les civils et exhortant «tous les acteurs de la communauté internationale afin qu’ils s’engagent vraiment à faire cesser cette guerre répugnante».

    Une nouvelle fois, le Pape François a lancé un appel pour dénoncer la guerre qui déchire l'Ukraine et demander que cessent la violence insensée de ces derniers jours. D'une voix grave, l'évêque de Rome a regretté que «la violente agression contre l’Ukraine, malheureusement ne s’arrête pas». François a dénoncé «un massacre insensé, où chaque jour se répètent des horreurs et des atrocités. Il n’y a pas de justification pour cela» a t-il ajouté

    Le Pape une nouvelle fois s'est tourné vers la communauté internationale: «Je supplie tous les acteurs de la communauté internationale afin qu’ils s’engagent vraiment à faire cesser cette guerre répugnante» a t-il lancé. 

    «Cette semaine encore, des missiles et des bombes sont tombées sur des civiles, des personnes âgées,des enfants et des femmes enceintes», a encore expliqué le souverain pontife, rappelant que la veille il s'était rendu dans un hôpital pédiatrique de Rome pour y rencontrer des enfants ukrainiens blessés. 

    Une grande douleur pour ceux qui n’ont pas la possibilité de fuir

    «Je pense aux millions de réfugiés ukrainiens qui doivent fuir laissant tout derrière eux ! Je ressens une grande douleur pour ceux qui n’ont pas la possibilité de fuir» a aussi dit François. «De nombreux grands-parents, des malades et des pauvres, séparés de leur propre famille. De nombreux enfants et personnes fragiles meurent sous les bombes sans pouvoir recevoir de l’aide et sans se trouver en sécurité, pas meme dans les refuges anti aériens. Tout cela est inhumain ! C’est un sacrilège ! Car c’est contre la sacralité de la vie humaine» a t-il dénoncé.

    Dans cet océan de violence, le Pape s'est dit malgré tout «réconforté de savoir que les personnes restées sous les bombes ne manquent pas de la proximité des Pasteurs qui, en ces jours tragiques, vivent l'Évangile de la charité et de la fraternité», confiant avoir eu plusieurs d'entre eux au téléphone ces derniers jours. François a notamment cité le nonce apostolique en Ukraine, Mgr Visvaldas Kulbokas, «resté à Kiev avec ses collaborateurs depuis le début de la guerre et qui, par sa présence, me rend chaque jour plus proche du peuple ukrainien martyr». 

    Le Pape a enfin rappelé les millions de réfugiés ukrainiens qui ont fui leur pays. «Ne nous lassons pas de les accueillir avec générosité, a t-il plaidé, comme nous le faisons : non seulement maintenant, dans l'urgence, mais aussi dans les semaines et les mois à venir».

    Lire la suite

  • Que penser de la consécration de la Russie et de l’Ukraine au Cœur immaculée de Marie ?

    IMPRIMER

    25 mars 2022 : Que penser de la consécration de la Russie et de l’Ukraine au Cœur immaculée de Marie ? (23 mn) 

    https://youtu.be/BS7heLJqepA  

    Par Arnaud Dumouch

    Face à la guerre en Ukraine, le pape François craint comme nous tous, une escalade et l’embrasement du monde. La Russie est la première puissance nucléaire du monde. Il a décidé de procéder à cette consécration en nommant cette fois explicitement « la Russie ». C’est une demande de la Vierge Marie en mai 1917.  

    Chacun sent que c’est un événement important, même si cette consécration, a déjà été en partie faite par Pie XII le 7 juillet 1952 et nous a obtenu la mort de Staline (28 Février 1953). Elle a été renouvelée par le saint Pape Jean-Paul II le 25 Mars 1984 (avec l’accord de sœur Lucie de Fatima), et nous a valu la nomination de Mickaël Gorbatchev (11 Mars 1985) et la chute de l’URSS (25 décembre 1991).  

    Dans cette vidéo, Arnaud Dumouch analyse la manière dont Dieu répond à notre prière en ce premier « purgatoire » qu’est cette Terre. Les prophéties conditionnelles ne sont exaucées que si nous prions et nous sacrifions.  

  • Consécration de la Russie et de l'Ukraine au Cœur Immaculé de Marie : les évêques européens acceptent l'invitation du Pape François

    IMPRIMER

    Consécration de la Russie et de l'Ukraine au Cœur Immaculé de Marie.

    Les évêques européens acceptent l'invitation du Pape François

    Depuis Bratislava, où se déroule la troisième édition des Journées sociales catholiques européennes,
    nous accueillons avec joie l'invitation du Pape François aux évêques du monde entier et à leurs prêtres à se joindre à lui pour prier pour la paix et pour consacrer et confier la Russie et l'Ukraine au Cœur Immaculé de Marie.

    Nous prions quotidiennement pour la paix, en Ukraine et dans le monde entier, et nous demandons à Dieu la miséricorde. Nous prions le Seigneur, qui sur cette terre a enduré sa passion, souffert la mort et est ressuscité à la vie, d'accorder le repos éternel à tous ceux qui ont perdu la vie pendant la guerre. Qu'il réconforte leurs familles, protége ceux dont la vie est menacée et ceux qui fuient la violence. Qu'il comble de bénédictions abondantes tous ceux qui ont fait preuve de solidarité avec les personnes touchées et les vulnérables. Avec un cœur brisé, nous écoutons les voix de ceux qui souffrent de la folie de la guerre, dont les conséquences tragiques sont sous nos yeux. Dans le même temps, nous sommes touchés par la solidarité d'un grand nombre de familles et d'individus qui offrent un abri et une assistance à ceux qui ont besoin de protection. Nous appelons les institutions nationales et européennes à soutenir de manière adéquate ces efforts.

    Les évêques européens se joignent au Pape François dans son appel urgent : faire taire toutes les armes, "la guerre est un échec de la politique et de l'humanité, une capitulation honteuse, une défaite cuisante devant les forces du mal. Ne restons pas embourbés dans des discussions théoriques, mais touchons la chair blessée des victimes". (Fratelli tutti, 261).

    Il y a exactement un siècle, alors qu'une pandémie étranglait le monde, deux horribles guerres mondiales ont été déclenchées. Puisse l'histoire ne pas se répéter ! Faisant écho aux appels constants du Saint-Siège - "il n'est jamais trop tard pour négocier" - nous prions pour que l'histoire ne se répète pas et demandons instamment un retour aux négociations pour une solution pacifique.

    Pour les chrétiens, le Carême est un temps de repentance et de conversion. C'est un temps pour changer de cap, pour guérir le monde. C'est un temps pour abandonner enfin la logique de l'ennemi qui cherche la confrontation, et de s'engager au contraire sur le chemin de la fraternité humaine.

    H. Em. Cardinal Jean-Claude Hollerich S.J.
    Archevêque de Luxembourg, Président de la COMECE

    S.E. Mgr Gintaras Grušas
    Archevêque de Vilnius, Président du CCEE

    S.E. Mgr Stanislav Zvolenský
    Archevêque de Bratislava, Président de la Conférence épiscopale slovaque

  • L’accueil des personnes trisomiques : un profond marqueur sociétal

    IMPRIMER

    De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :

    L’accueil des personnes trisomiques, un profond « marqueur sociétal »

    En décembre 2011, l’assemblée générale de l’ONU a institué le 21 mars « Journée mondiale de la trisomie 21 ». L’approche du 21 mars 2022 mobilise ceux qui œuvrent en France et dans le monde à promouvoir la recherche contre cette maladie et à sensibiliser la société à l’accueil des personnes qui en sont atteintes. En France et en Europe, la Fondation Jérôme Lejeune, premier financeur de la recherche sur les maladies génétiques de l’intelligence, en est la figure de proue. En plus du financement de la recherche médicale, du soin et de l’accueil des personnes atteintes et de leurs familles, la Fondation, reconnue d’utilité publique, est vouée à la protection des plus fragiles. Elle défend leurs droits et s’oppose aux textes législatifs et règlementaires qui portent atteinte à leur vie et à leur dignité. Elle a préparé pour le 21 mars prochain diverses actions déjà présentées sur KTO dont un support publicitaire, un clip en vidéo et en chanson : « Chercher pour soigner ». Diffusé sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, YouTube etc.) et les télévisions, ce clip raconte les histoires croisées de chercheurs accompagnés par la Fondation, de médecins et soignants de l’Institut Lejeune, de patients porteurs de trisomie 21 et de leurs familles. Une réponse joyeuse et pleine d’espérance à ceux qui pensent que la trisomie est à jamais incurable, que les personnes porteuses de handicap ne peuvent pas être heureuses, travailler, être indépendantes, avoir des amis, qu’elles ne sont qu’un poids pour leur entourage et pour la société, qu’on n’a pas besoin d’elles… et qu’il faut les éliminer avant la naissance en traquant les embryons porteurs d’anomalies génétiques.

    De son côté, l’ECLJ (European Centre for Law and Justice) apporte sa contribution à cette Journée mondiale de la trisomie 21 en présentant en vidéos les témoignages de deux jeunes femmes, Laura et Charlotte, porteuses de trisomie 21. Alors que certaines ONG multiplient les recours à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) en prétendant qu’elles et leurs semblables n’auraient pas dû naître, l’ECLJ les défend en soutenant la thèse inverse : il n’y a pas de « sous-hommes », ni de « sous-femmes ». La protection des droits fondamentaux de tous les êtres humains est un profond « marqueur sociétal », un enjeu crucial pour l'avenir de la civilisation. À l’occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21, Laura et Charlotte s’adressent chacune directement aux juges de la CEDH : elles expliquent ce qu’est la trisomie, comment elles la vivent, et demandent aux juges de les défendre. Des témoignages à partager ! (Vidéo de Lauravidéo de Charlotte).

    Autre témoignage, à lire cette fois dans le magazine Ombres & Lumière (en lien ici et ci-dessous), celui d’Eléonore Laloux, devenue il y a deux ans, à Arras, la première femme porteuse d’une trisomie 21 conseillère municipale en France. Élue en mars 2020, déléguée « à la transition inclusive et au bonheur » au sein du Conseil municipal, cette trentenaire enjouée et dynamique est un symbole d’intégration dont l’exemple a retenti bien au-delà des frontières de la préfecture du Pas-de-Calais. Eléonore Laloux a reçu en octobre 2021 l’Ordre national du mérite des mains de Sophie Cluzel, Secrétaire d’État au handicap.

    À Arras, l’effet Eléonore
  • Chili : "un événement de la plus grande gravité"

    IMPRIMER

    Une dépêche de l'Agence Fides :

    AMÉRIQUE/CHILI - Une Constitution comportant une disposition sur l'avortement libre ne peut être ressentie par de nombreux Chiliens, déclarent les Évêques

    17 mars 2022

    Santiago (Agence Fides) - " Une Constitution politique avec une norme sur l'avortement libre ne peut pas être ressentie et assumée par de nombreux Chiliens, y compris par de nombreuses personnes qui professent une foi religieuse, parce que le respect de la vie humaine dès la conception n'est pas quelque chose de secondaire ou dont la prise en compte est facultative, mais c'est une valeur fondamentale que nous affirmons soutenue par la raison et la foi. C'est ce qu'a déclaré le Comité permanent de la Conférence épiscopale du Chili, après que la session plénière de la Convention constituante, chargée de rédiger la nouvelle Constitution politique du pays (voir Fides 3/7/2021), a approuvé le 15 mars une norme sur les droits sexuels et reproductifs, selon laquelle l'État doit garantir, entre autres, " les conditions pour (...) une interruption volontaire de grossesse ".

    Cette norme, en soi, est une atteinte très grave à la dignité de la personne humaine et à ses droits fondamentaux, au-delà de toute conception religieuse", déclarent les Évêques chiliens, "de plus, aucune condition ou limitation n'est établie pour ce droit, et le législateur n'a pas le mandat de le réglementer par la loi, ce qui ouvre la voie à l'autorisation de l'avortement en toutes circonstances. L'avortement étant un droit constitutionnel sans aucune restriction, toute loi visant à le réglementer peut être déclarée inconstitutionnelle. Ainsi, il se pourrait que des créatures soient avortées même à sept ou huit mois ou sur le point de naître".

    Le communiqué, reçu par Fides, rappelle que cette règle "constitue un événement de la plus grande gravité", car elle réaffirme le droit de la femme à décider de son propre corps, ignorant le fait que dans le ventre d'une femme enceinte se trouve un deuxième corps, un autre être humain. Reconnaissant envers ceux qui se sont opposés à cette règle au sein de la Convention, les évêques ont noté que "malheureusement, comme nous l'avons soutenu à plusieurs reprises, une mentalité contraire à la vie de la personne déjà conçue a été imposée au pays" et ont demandé aux Chiliens "de prendre conscience de cette triste dynamique, qui a pour corollaire sans précédent l'incorporation de l'avortement libre comme rien de moins qu'un droit constitutionnel".

    Dans la dernière partie du texte, le Comité permanent de la Conférence épiscopale du Chili avertit que si cette décision n'est pas modifiée, elle constituera "un obstacle insurmontable" à l'approbation par de nombreux citoyens du texte constitutionnel en préparation. "Nous regrettons", concluent-ils, "que la majorité des membres de la Convention constituante choisissent de polariser le processus constitutionnel avec une question aussi importante, au lieu d'offrir une proposition dans laquelle la majorité des Chiliens puissent se reconnaître, au-delà de nos légitimes différences, autour d'un projet partagé".(SL) (Agence Fides 17/3/2022)

  • Une consécration "en communion avec tous les évêques"

    IMPRIMER

    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    « En communion avec tous les évêques », la consécration de la Russie et de l’Ukraine

    Et même en communion avec tout le Peuple de Dieu

    C’est ce qu’annonce le directeur de la Salle de presse du Saint Siège, Matteo Bruni, dans ce communiqué en italien de ce 18 mars, en réponse aux questions de la presse: « Le Pape François a invité les évêques du monde entier et leurs prêtres à se joindre à lui pour prier pour la paix et pour consacrer et confier la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie. »

    Appel à toutes les communautés diocésaines

    La  prière de consécration sera donc faite par tous les évêques en communion avec le pape François, comme le fera son envoyé à Fatima, le cardinal polonais Konrad Krajewski, aumônier apostolique, comme le Saint-Siège l’a indiqué mardi dernier, 15 mars.

    Plus encore, c’est toute l’Eglise que le pape a invitée à prier cette prière avec lui, après l’angélus du 13 mars, en disant: « Je demande à toutes les communautés diocésaines et religieuses de multiplier les moments de prière pour la paix. »

    En présence de quelque 25 000 personnes, le pape en a appelé « au nom de Dieu » à l’arrêt « des bombardements et des attaques », dénonçant avec vigueur une « inacceptable agression armée » en Ukraine, une « guerre atroce », un « massacre », une « barbarie », une « profanation du Nom de Dieu » et le « martyre » de la ville de Marioupol.

    On se souvient aussi que le pape avait déjà invoqué Marie Reine de la paix, à l’audience du mercredi 23 février, à la veille de l’invasion russe en Ukraine, demandant à tous une journée de prière et de jeûne pour la paix en Ukraine le mercredi 2 mars, Mercredi des Cendres : « Que la Reine de la Paix préserve le monde de la folie de la guerre. »

    Le pape François a renouvelé cette consécration et la renouvellera

    Au début de son pontificat, le pape François a renouvelé la consécration de toute l’humanité au Coeur de Marie de façon très sobre – c’est son style – par une prière, place Saint-Pierre, devant la statue de Notre Dame de Fatima, le dimanche 13 octobre 2013, au terme de la messe. C’était une « Journée mariale » organisée dans le cadre de l’Année de la foi.

    Rappelons aussi que dès le 13 mai 2013, le pape François, qui a canonisé les pastoureaux à Fatima, à l’occasion du centenaire des apparitions, en 2017,  avait fait consacrer son pontificat a la Vierge de Fatima, par le cardinal patriarche de Lisbonne, José da Cruz Policarpo.

    Lire la suite

  • Le pape François invite tous les évêques du monde à s'associer à la consécration de la Russie et de l'Ukraine

    IMPRIMER

    De kathnet/news :

    Le pape François invite tous les évêques à s'associer à la consécration de la Russie et de l'Ukraine

    18 mars 2022

    L'ensemble de l'épiscopat mondial ainsi que tous les prêtres du monde entier doivent s'associer à l'acte de consécration de la Russie et de l'Ukraine au Cœur immaculé de Marie, souhaite le pape !

    Vatican (kath.net/pl) Dans une lettre urgente envoyée à tous les évêques américains le 17 mars, le nonce apostolique aux Etats-Unis, l'archevêque Christophe Pierre, a informé que le pape François a l'intention d'inviter tous les évêques et prêtres catholiques du monde entier à se joindre à l'acte de consécration de la Russie et de l'Ukraine au Cœur Immaculé de Marie. C'est ce qu'a rapporté la "Catholic News Agency" dans son édition anglaise.

    La lettre, signée par le prêtre Révérend Michael J.K. Fuller, secrétaire général de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB) et par l'archevêque Pierre, explique que "le Saint-Père a l'intention d'inviter tout évêque ou équivalent de rang, ainsi que ses prêtres, à se joindre à cet acte de consécration, si possible à une heure correspondant à 17h00, heure romaine".

    "Dans les prochains jours, le Saint-Père adressera aux évêques une lettre d'invitation à laquelle sera joint le texte de la prière de consécration dans les différentes langues".

    Le pape François a annoncé qu'il présiderait l'acte de consécration de la Russie et de l'Ukraine au Cœur immaculé de Marie lors de la fête de l'Annonciation, le 25 mars, dans la basilique Saint-Pierre au Vatican. Le cardinal Konrad Krajewski, aumônier pontifical de l'Administration apostolique des aumônes, présidera en même temps l'acte de consécration à Fatima, au Portugal.

    La lettre du nonce apostolique a également informé que les membres du corps diplomatique à Washington, DC, recevront une lettre d'invitation pour participer à une messe offerte par le cardinal Wilton Gregory, archevêque de Washington, dans la basilique du sanctuaire national de l'Immaculée Conception, cette messe est prévue à 12 heures le vendredi 25 mars.

    Demandons à nos évêques d'organiser une cérémonie publique de consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie

  • La consécration de la Russie, un acte décisif qui exige aussi la pénitence

    IMPRIMER

    De Luisella Scrosati sur le Daily Compass :

    La consécration de la Russie, un acte décisif qui exige aussi la pénitence

    18-03-2022

    L'annonce de la consécration de la Russie et de l'Ukraine est une nouvelle d'importance historique, liée à la fois aux apparitions en Ukraine de 1914 et de 1987 et à la demande formulée par la Vierge à Fatima. C'est aussi l'affirmation du pouvoir de Dieu sur les nations et sur le monde entier, qui remet enfin Dieu au centre de la vie du monde. Mais nous ne devons pas oublier qu'à Fatima, la Vierge a également demandé pénitence et réparation, car la guerre est la conséquence de nos péchés.

    L'annonce de la consécration de la Russie et de l'Ukraine par le Saint-Père le 25 mars, en la solennité de l'Annonciation du Seigneur, qui sera réalisée "en parallèle" à Fatima par le cardinal Krajewski, doit être considérée comme une grande nouvelle, une nouvelle d'importance historique. C'est la réponse du Pape à l'appel des évêques ukrainiens, qui ont accueilli cette initiative avec beaucoup de joie et d'espoir. Monseigneur Sviatoslav Shevchuk, archevêque supérieur de l'Église gréco-catholique de Kiev-Halyč, a expliqué (voir ici) que les catholiques ukrainiens avaient demandé cette action dès 2014, au début des graves affrontements en Ukraine, demandes qui se sont multipliées depuis le 24 février dernier.

    La signification de l'acte doit être évaluée de plusieurs points de vue, à commencer par le point de vue historique. En 1037, le grand prince de Kievan Rus', Yaroslav I Vladimirovič, connu sous le nom de Sage, a consacré son royaume, qui comprenait à l'époque l'actuelle Ukraine, la Biélorussie et une partie de la Russie, à la Vierge, reconnue comme Reine d'Ukraine. Neuf cents ans plus tard, trois ans seulement avant les apparitions de Fatima, la Reine d'Ukraine était "revenue" pour avertir son peuple, apparaissant à Hrushiv à vingt-deux personnes qui travaillaient dans les champs, annonçant l'avènement du communisme athée en Russie, les guerres mondiales et les grandes souffrances que le peuple ukrainien allait connaître à cause de la Russie communiste. La fin des souffrances a été annoncée à nouveau à Hrushiv, en 1987, à Maria Kyzyn, âgée de 12 ans.

    La consécration de la Russie, cependant, fait explicitement référence à la demande de la Vierge aux enfants bergers de Fatima, un lien que Mgr Shevchuk a exprimé clairement (voir ici) : "Nous sommes reconnaissants au Saint-Père d'avoir accédé à la demande de la Vierge lors de l'apparition du 13 juillet 1917 à Fatima, et de ses enfants, de protéger l'Ukraine et d'arrêter 'les erreurs de la Russie, qui encourage les guerres et les persécutions de l'Église'. Nous voyons donc aujourd'hui l'accomplissement des paroles de la Vierge, qui a dit : "Les bons seront martyrisés, le Saint-Père souffrira beaucoup, plusieurs nations seront anéanties".

    La deuxième raison de l'importance de cet acte réside dans le fait que nous ne pouvons pas ne pas saluer avec une grande joie et approbation le fait que nos pasteurs, et unis à eux les fidèles, reconnaissent, au moins implicitement, le pouvoir souverain de Dieu non seulement sur les individus, mais aussi sur les nations et le monde entier. Nous ne pouvons pas oublier le contexte culturel et ecclésial asphyxiant que nous vivons depuis des années. Un contexte qui veut que le monde se referme sur lui-même, qui continue à revendiquer l'autonomie des réalités terrestres, reléguant Dieu à la "spiritualité" de l'homme, ou plutôt de l'individu, parce qu'il semble que Dieu n'ait plus rien à voir avec la vie de la société et des nations. La consécration à la Vierge de deux nations spécifiques - et si Dieu le veut, les Etats-Unis et l'Europe, qui ont tout fait pour attirer sur eux le fléau de la guerre - brise ces tabous et remet enfin Dieu au centre de la vie du monde et de l'Eglise, oriente les espoirs des hommes là où ils doivent être orientés, et ramène les hommes à implorer l'aide d'en haut.

    Lire la suite

  • Demandons à nos évêques d'organiser une cérémonie publique de consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie

    IMPRIMER

    Demandons à nos évêques d'organiser une cérémonie publique de consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie

    Voici une lettre que vous pourriez copier/coller dans un mail et l'envoyer à la conférence épiscopale des évêques de Belgique. Vous pouvez aussi copier/coller les adresses.

    Malines-Bruxelles : archeveche@catho.be

    Brabant wallon : secretariat.vicariat@bw.catho.be

    Bruxelles : accueil@catho-bruxelles.be

    Brabant flamand : vicariaat@vlbm.be

    Liège : communication@evechedeliege.be   mgr.jpdelville@evechedeliege.be

    Tournai : veronique.jambe@evechetournai.be 

    Namur : mgrwarin@diocesedenamur.be  

    Forces armées : srtsarmc@mil.be  

    Anvers : bisdom.antwerpen@kerknet.be  

    Bruges : bisdom.brugge@kerknet.be  

    Gand : bisdom.gent@kerknet.be  

    Hasselt : bisdom.hasselt@kerknet.be 

    A l’Attention de nos chers archevêque et évêques

    Chers archevêque et évêques,

    Nous avons appris avec une très grande joie l'annonce de la consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie par le pape François le 25 mars prochain.

    Nous pensons que cet acte d’une haute valeur spirituelle est de nature à ramener la paix, non seulement dans cette région du monde touchée par une guerre horrible et meurtrière, mais encore qu’elle est capable de donner un nouvel élan à l’humanité éprise de paix et de bonheur.

    Nous nous associons de tout coeur à cette démarche et nous joignons nos prières à celles du Saint Père.

    Nous sommes sûrs que vous voudrez également donner à notre cher pape François la preuve de votre solidarité sans faille en vous unissant le 25 mars à 17 heures à l’acte solennel de consécration.

    Et comme nous aimerions vous montrer notre soutien dans les efforts que vous déployez pour mettre fin à cette guerre fratricide, nous vous demandons d’organiser une cérémonie publique de consécration à laquelle les simples fidèles comme nous pourront participer.

    En espérant une réponse favorable à notre humble requête, nous vous assurons, chers évêques, de nos prières fidèles et accrues en cette période de Carême. Pour la gloire de Dieu et la paix du monde.

    SIGNATURE

  • France : un rapport parlementaire relève la « gravité croissante » des actes antireligieux

    IMPRIMER

    De Bérengère Dommaigné  sur aleteia.org :

    Un rapport parlementaire relève la « gravité croissante » des actes antireligieux en France

    17/03/22

    Deux députés ont remis jeudi 17 mars au Premier ministre un rapport sur les actes antireligieux en France. Ils y relèvent une "gravité croissante" des actes antireligieux et soulignent que les chiffres sont probablement sous-estimés. Ils formulent également onze propositions.

    La député des Hauts-de-Seine, Isabelle Florennes (MoDem) et le député de Moselle, Ludovic Mendes (LREM) ont été chargés début décembre par le Premier ministre de rédiger un rapport sur les violences religieuses en France. Pour cela, ils ont réalisé une trentaine d’auditions (représentants du culte, gendarmerie, police, justice, renseignements territoriaux, chercheurs…) et quatre déplacements auprès de communautés à Strasbourg, Sarcelles, Lyon et Nantes. Ils remettaient ce jeudi 17 mars leurs conclusions et leurs propositions, et elles ne sont pas très rassurantes. Ces dernières années en France, les faits de violences religieuses augmentent en gravité.

    1.659 actes antireligieux dont 857 antichrétiens 

    Selon les chiffres publiés en début d’année par le ministère de l’intérieur, en 2021, ce sont 1.659 actes antireligieux qui ont été recensés : 857 faits antichrétiens (52%) dont 92% concernent les atteintes aux biens, 589 faits antisémites (36%) dont 52% d’atteintes aux personnes et 213 faits antimusulmans (23% d’attaques aux personnes). Les deux députés déplorent des chiffres “très certainement” sous-estimés à cause du dispositif de collecte de l’information et conviennent d' »une montée de la violence dans la société », et « une gravité constante des faits ».

    Si les chiffres sous-estimés, c’est qu’ il est difficile de qualifier et de quantifier ces violences. D’une part, parce que la France ne dispose pas de statistiques ethniques ou religieuses, on ne peut donc mesurer l’impact ou l’ampleur des violences d’une religion à l’autre, par rapport à sa population concernée. D’autre part, parce qu’il est compliqué d’établir des distinctions statistiques entre par exemple un acte de vandalisme dans une église, ou une réelle profanation, ou encore entre une agression raciste et un acte antisémite ou antimusulman. 

    Quoi qu’il en soit, les faits oscillent entre 1.500 et 2.000 par an depuis 2015, et ils sont de plus en plus graves, en passant de l’atteinte aux biens à l’atteinte aux personnes, dans l’espace public puis dans l’espace privé. Les « actes anticatholiques semblent aujourd’hui suivre le même chemin, avec une augmentation des atteintes aux personnes dans la sphère publique », indique le rapport. Des chiffres en augmentation qui se retrouvent aussi dans les autres pays européens. Les auteurs voient dans ces données « une des déclinaisons d’un état général de crispation de la société ».

    Onze propositions

    Le rapport des deux parlementaires fait onze propositions. La première est de permettre un accès à des chiffres plus fiables, avec une « communication plus complète sur les chiffres et les dispositifs mis en œuvre (…), idéalement interministérielle ». Les rapporteurs préconisent par ailleurs de doubler en cinq ans le « programme K », ligne budgétaire du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), qui permet de financer à hauteur de 80% des mesures de sécurisation de lieux de culte ou autres sites à caractère confessionnel. En 2021, les cinq millions d’euros de ce programme ont été intégralement dépensés, en permettant de sécuriser 104 lieux juifs, 54 sites chrétiens et 35 sites musulmans.

    Autres préconisations, l’information des victimes tout au long de la procédure, une meilleure application des qualifications pénales, et la répression sur les réseaux sociaux. Enfin, sur le plan culturel, le rapport plaide pour le soutien au dialogue interreligieux et pour l’enseignement du fait religieux à l’école. Pour le député Ludovic Mendes, il y a « un vrai besoin d’éducation aux religions », et il ne faut pas « refuser le débat des religions sous couvert de laïcité au sein de l’école ».

  • "Le diable veut détruire Mariupol, la ville de Notre Dame"

    IMPRIMER

    De Wlodzimierz Redzioch sur le Daily Compass :

    TÉMOIGNAGE DES PAULINIENS DÉPLACÉS

    "Le diable veut détruire Mariupol, la ville de Notre Dame".

    17-03-2022

    "Ils bombardent principalement Mariupol avec une force diabolique, car c'est une ville mariale et le diable veut la détruire". L'un des deux Pères pauliniens, aujourd'hui déplacé, a déclaré à Radio Vatican : "Notre fuite a été miraculeuse. Mais nous reviendrons pour reconstruire".

    La semaine dernière, le père Marek Kowalski a publié un appel dramatique sur les médias sociaux. Le moine paulinien polonais demandait des prières pour la communauté de frères de la ville de Marioupol en Ukraine : "Mariupol est encerclée, nous avons un besoin urgent de prières (...) Ils veulent faire mourir de faim tous les habitants (...) Je vous en supplie, envoyez ce message à tous ceux qui peuvent aider par la prière et le jeûne à arrêter Satan." Le message se terminait par un appel à "prier ensemble Dieu pour ce miracle".

    L'ordre de Saint Paul le Premier Ermite, est depuis des siècles le gardien du sanctuaire de la Vierge Noire de Częstochowa et de nombreux autres sanctuaires mariaux à travers le monde. Lorsque l'occasion s'est présentée, les Pauliniens polonais ont également commencé à fonder des communautés et des églises en Ukraine, en premier lieu dans la ville de Notre-Dame, Mariupol, apportant avec eux une copie de l'icône de la Vierge noire, vénérée dans le monastère de Jasna Gora. Personne n'aurait pu prévoir qu'un jour cette ville ferait les frais de l'invasion russe dévastatrice en Ukraine. La ville a été encerclée par des soldats russes qui ont empêché tout contact avec le monde extérieur. Ils ont également entravé les efforts visant à ouvrir des couloirs humanitaires pour évacuer la population assiégée. Ce n'est qu'après que tous leurs paroissiens aient fui Mariupol que les pères polonais ont miraculeusement réussi à s'échapper de la ville assiégée.

    La journaliste de Radio Vatican, Beata Zajączkowska, a réussi à joindre deux des pères de Mariupol, qui se trouvent actuellement dans la partie orientale du pays. Selon les moines, les Russes mènent un bombardement barbare sur Mariupol car "ils veulent effacer la ville de Notre-Dame de la surface de la terre". "Ce que les Russes ont fait et ce qu'ils continuent de faire à Mariupol, crie vengeance au ciel. Ils ont bombardé les systèmes d'eau, d'électricité et de chauffage. Ils visent délibérément ces endroits pour causer le plus de dommages à ceux qui restent dans la ville.  Ils ont bombardé les maisons avec tous les moyens à leur disposition : avions et artillerie. Le bombardement a été incessant, interrompu par une pause de quelques minutes seulement. Ils bombardent principalement Mariupol avec une force diabolique, car c'est une ville mariale et le diable essaie de la détruire (...) Les Russes ont tout essayé pour briser l'esprit de défense de Mariupol et forcer la ville à se rendre. Cela explique pourquoi ils ont bombardé un hôpital pour enfants et pourquoi ils ont largué une autre bombe, pesant environ une tonne, dans le centre de la ville" - dit le Père Pawel Tkaczyk, qui explique également pourquoi les gens continuent à résister, malgré tout : "Lorsque les Russes entreront enfin dans la ville, les purges commenceront ; en d'autres termes, ils tueront tous ceux qui s'opposent à eux. C'est pourquoi la ville continue à résister".

    Les pères polonais ont également dépeint la terrible tragédie de ceux qui ne peuvent pas quitter leur maison, qui ne peuvent rien acheter, et qui ne peuvent pas mener une vie normale, parce que leur propre vie est constamment menacée. "Lorsqu'il y a eu une brève pause dans les bombardements, les gens ont commencé à voler et à piller", ont déclaré les Pauliniens. Il n'y a presque plus rien dans la ville : il n'y a ni nourriture ni eau. On trouve parfois des réservoirs d'eau, mais pas beaucoup. Selon les pères, la tragédie est si grande qu'elle est difficile à imaginer : "Les gens font de leur mieux pour survivre, mais la plupart manquent de provisions ; et, s'ils ont quelque chose, ils ne peuvent pas cuisiner car il n'y a pas de gaz. D'autres ont même dû se résoudre à manger dans les poubelles." 

    Les Pauliniens ont également raconté leur fuite de la ville. Avec un groupe de civils, ils ont organisé, au péril de leur vie, un convoi non autorisé de cent véhicules portant des drapeaux blancs. Ils ont réussi à passer les premiers barrages routiers russes, mais ont fini par être stoppés net. "Je n'oublierai jamais une femme enceinte qui s'est agenouillée devant les séparatistes de la soi-disant République de Donetsk, les suppliant de nous laisser passer", a déclaré le père Tomaszewski. Pour ceux qui avaient réussi à fuir Mariupol, ce fut un moment extrêmement difficile car tout le monde se sentait piégé. "Il était bien connu - explique le père Tomaswski - que les Russes attendaient la tombée de la nuit pour nous tirer dessus afin de faire porter le chapeau à l'armée ukrainienne par la suite. Puis, pendant ces moments dramatiques, un homme d'un village voisin est apparu inopinément dans l'après-midi. Il a demandé aux soldats de ne pas garder les gens dehors, car il faisait très froid. Il a proposé de nous emmener au village, pour que nous puissions au moins passer la nuit dans l'école et dans les maisons." Les séparatistes ont finalement laissé passer tout le monde lorsqu'ils ont découvert que la route s'arrêtait au village. Cependant, il s'est avéré qu'il existait une autre route qui contournait complètement le barrage routier russe. C'est ainsi que l'ensemble du convoi de près d'un demi-millier de personnes a pu continuer à voyager vers l'ouest. "Je suis profondément convaincu que notre évacuation de Mariupol était un miracle, Dieu avait veillé sur nous", a déclaré le père Tkaczyk. La Divine Providence utilise souvent des individus simples et relativement inconnus comme cet homme du village ukrainien afin d'accomplir de petits et grands miracles.

    Aujourd'hui, les pères sont en lieu sûr, mais ils continuent de penser à la ville qu'ils ont laissée derrière eux et avouent que lorsque la guerre sera terminée, ils retourneront à Mariupol dès que possible. "Nous verrons ce qui reste de Mariupol et nous tenterons de reconstruire la ville non seulement matériellement, mais aussi spirituellement", a conclu le père Tkaczyk. Il est certain qu'ils ramèneront avec eux l'icône de la Vierge Noire de Częstochowa, qui est désormais également vénérée en Ukraine.