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Politique - Page 308

  • Bolivie : le président marxiste Evo Morales et la Pachamama virés du palais du gouvernement

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    De Michel Janva sur le site web « Salon beige » :

    Evo Morales, président marxiste de Bolivie, a été contraint de démissionner après presque 14 années à la tête de l’Etat. Les dirigeants de l’opposition bolivienne, qui ont obtenu la démission et le départ d’Evo Morales, ont eu pour premier acte “officiel”, de se rendre au Palais du Gouvernement pour prier à genou Bible ouverte sur un drapeau bolivien. 

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    Selon une information de l’AFP, dimanche 10, avant de quitter le Palais du Gouvernement, un pasteur chrétien partisan de Camacho a dit :

    la Bible est de retour au Palais du Gouvernement. La Pachamama n’y reviendra plus jamais. Aujourd’hui, le Christ est de retour au Palais du Gouvernement. La Bolivie est pour le Christ

    Cette évocation de la Pachamama est intéressante. Dans cet article de 2013, on apprend que, malgré sa promesse de respecter la liberté religieuse, une loi a encadré strictement les associations cultuelles, touchant principalement les catholiques et les protestants, et Morales faisait la promotion de l’animisme précolombien dont les principes doivent, selon lui, inspirer les diverses religions. L’article 15 de la loi oblige toutes les organisations confessionnelles à accorder leurs activités aux paramètres de « l’horizon de la bonne vie », un concept issu de la vision cosmologique aymara, le terreau culturel et cultuel d’Evo Morales.

     A ceux qui estimaient que cette loi était contraire à Convention relative aux droits de l’homme, signée par la Colombie, Morales a répondu que « le respect des droits de la Terre-Mère (la « Pachamama ») est plus important que le respect des droits de l’homme. » De culture aymara, le Président Morales s’était exprimé sur ses croyances :

     « Certains disent que je suis athée, mais c’est la première fois que je l’affirme publiquement : à minuit comme à l’aube, je prie pour mon père et ma mère qui m’a donné le jour. Je pense à mes pères, je crois en notre mère [la Terre] et je crois également en nos dieux.

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    La croyance en la « bonne vie » est un concept aymara et quechua. Il s’agit de vivre dans un équilibre naturel et spirituel, en sachant comment se comporter et vivre avec toutes les formes d’existence. La « Terre-Mère » est mise en avant dans une conception de la vie très environnementaliste, opposée à l’industrialisation et au capitalisme. Mais l’aspect religieux est très marqué au niveau de la cosmogonie. Cette Pachamama (Terre-Mère, énergie ou force tellurique) est, avec le Pachakama (Cosmos-Père, énergie ou force cosmique), l’une des deux sources de toute existence, selon cette croyance. Cette « bonne vie » se décline, sous les auspices de la Pachamama, en treize principes apparemment anodins (savoir manger, savoir dormir, savoir donner et recevoir, etc.), mais à la spiritualité évidente, qui ne peut s’associer avec celle des églises. En effet, la Pachamama, Terre nourricière, est avant tout une déité à qui il faut faire des dons pour obtenir ses faveurs, et les indigènes andins lui apportent une offrande nommée Challa en quechua ou Pago en aymara, sous forme de bière, de feuilles de coca ou de nourriture. Un culte que Morales fait de plus en plus intégrer dans la législation, plus largement dans la sphère politique et publique.

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    En décembre 2010, avait été votée une loi qui accorde des droits à la Terre-Mère, la considérant comme une personne. L’article 5 de cette loi confère à la Pachamama un caractère de « sujet collectif d’intérêt public », tout en précisant que les droits conférés par le texte à la Terre-Mère par ce texte n’épuisent pas tous les droits dont elle dispose. L’article 3, quant à lui, rappelle que la Terre-Mère est considérée comme sacrée. L’article 7 évoque les droits de la Pachamama : droit à la vie, à la biodiversité, à l’eau, à l’air pur, à l’équilibre, à la restauration et au droit de vivre sans contamination. Un culte à la Terre, présenté comme déité, auquel le Président Morales tente de donner un caractère d’Etat et qu’il prétend imposer aux autres religions au travers du concept de « bonne vie ».

    En 2011, Morales a critiqué l’Eglise catholique qui avait refusé de prendre part à une cérémonie inter-religieuse qu’elle jugeait en contradiction avec ses dogmes. Le Président bolivien a accusé l’Eglise de discriminer les autres participants en refusant d’assister au rituel de la Pachamama, un culte de reconnaissance adressé à la Terre pour les dons de l’année écoulé, où les Aymara et les Quechua allument des cigares autour d’un trou (la « Boca » ou « Bouche de la Terre) censé aller jusqu’au centre de la Terre pour chasser les mauvais esprits. Une critique qui a été visiblement entendue… (voir ici et ).

    Ref. Evo Morales et la Pachamama virés du palais du gouvernement bolivien

    JPSC

  • Les évêques de Belgique et le nouvel élargissement des conditions de l'avortement

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    Résultat de recherche d'images pour "conférence épiscopale de belgique"

    Nouvel élargissement des conditions de l'avortement

    Déclaration des évêques belges

    Un an à peine après avoir sorti l'avortement du Code pénal dans notre pays, on envisage une nouvelle révision de la loi sur l'avortement. On veut élargir la possibilité de pratiquer un avortement jusqu’à la dix-huitième semaine de grossesse et réduire le délai de réflexion obligatoire de 6 jours à 48 heures.
    Au-delà d’une modification dans la pratique, il s’agit d'un changement dans la signification de l'interruption de grossesse : l'avortement devient une intervention médicale ordinaire.

    La loi peut, bien sûr, envisager l'avortement comme un simple acte médical. Mais il ne sera pas vécu ainsi. On peut en sortir bouleversé et désespéré. En suggérant qu'il s'agit d'une intervention ordinaire, la loi ne tient nullement compte du ressenti et du vécu de ces personnes. Pourquoi encore solliciter conseil ou aide ? Dès le départ, on risque de prendre les questions à la légère. Désarroi et solitude n’en seront que plus exacerbés. Considérer l'avortement comme un simple acte médical en fait aussi un droit. Qui pose des questions ou refuse l'avortement devra en répondre. C’est applicable tant au médecin qu'à la femme concernée. Invoquer la notion de liberté de conscience sera aussi de plus en plus difficile même si on la maintient.

    L'état de droit garantit la protection de la dignité humaine et de l'intégrité physique de chacun. N'en est-il pas de même pour une vie humaine à naître ? Pourquoi faire comme si ce n'était pas encore la vie ? Où est la limite ? Pourquoi justement là ? Pourquoi ces questions sont-elles si rarement, voire jamais abordées dans le débat ?

    Des avertissements ont retenti dans la presse, dans les milieux médicaux et universitaires. Ils ne proviennent pas d’une perspective idéologique particulière. Ce problème concerne toute la société et chacun de nous. Comme si les arguments n'avaient plus d'importance.

    Il est incompréhensible qu'une question d’une telle importance et si délicate soit traitée aussi vite et sans débat de fond préalable.

    Le Cardinal Joseph De Kesel et les évêques de Belgique

  • Le petit livre vert du pape François

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    Tous deux invités par les évêques à l’assemblée plénière d’automne à Lourdes – une démarche inédite dans l’Église de France –, Marie-Hélène Lafage, vice-présidente des Altercathos et membre du conseil d’administration des Scouts et Guides de France, et Fabrice Gagnant, chercheur en anthropologie systémique, témoignent pour La Vie. Une interview réalisée par Marie-Lucile Kubacki :

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    "Comment êtes-vous arrivés à l’écologie ?

    Fabrice Gagnant. À 16 ans j’ai créé un site web sur l’écologie ! J’ai commencé à me former en autodidacte, par des lectures, en suivant des conférences, par des expériences de terrain. Plus tard, je me suis spécialisé en anthropologie systémique pour comprendre les évolutions des sociétés sur le long terme. Il y a 5 ans je suis allé voir le cardinal Barbarin, juste avant la publication Laudato si’, en lui disant que j’avais envie de travailler pour l’Église. J’avais envie de mettre mes compétences au service du diocèse, pour faire une passerelle entre l’Église et les autres acteurs. J’ai proposé que l’on crée un pôle écologie au sein du diocèse de Lyon pour accompagner le diocèse vers plus de cohérence : réduction et tri des déchets, sensibilisation, accompagnement des paroisses, réflexion sur le patrimoine, utilisation de matériel recyclé, organisation d’événements. Accueillir les bonnes volontés, mais aussi évangéliser car plein de jeunes de mon âge sont sensibles à cela… Pour moi il n’y a pas d’idéologie dans l’écologie, la nature ne ment pas. Quand les forêts meurent de soif comme dans les Vosges, ce n’est pas idéologique. L’homme se raconte des histoires, pas la nature.

    À Lourdes, comme un changement de ton chez les évêques

    Marie-Hélène Lafage. J’ai toujours été extrêmement sensible à la Création, étant de nature contemplative, aimant la poésie (elle a publié le recueil Le train dans le brouillard n’attendra pas minuit, Ad Solem, 2017, ndlr). La Contemplation de la Création a toujours été une chose très naturelle et très forte. Je suis aussi fascinée par la figure de saint François d’Assise. Au moment où je me suis convertie, je me suis demandé où était ma vocation. J’ai senti que j’avais une volonté d’exister dans la transformation du monde. Politique, poésie, foi et écologie : ce sont mes quatre moteurs.

    Vous êtes les premiers laïcs invités à participer à une assemblée des évêques : comment le vivez-vous et qu’en attendez-vous ?

    F.G. J’étais très content d’être invité, c’était une forme de reconnaissance pour mon travail sur cette question. Je suis venu ici aussi, avec la crainte que nous n’en restions au stade des mots et que cela ne soit pas traduit en actes. J'ai été rassuré par la grande qualité des interventions et des ateliers. J'attends maintenant des actes concrets.

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  • Saint Sauveur in Chora à Istanbul doit retourner à l’islam

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    Du blog d'Yves Daoudal :

    Le Conseil d’Etat turc a décidé que l’ancienne église du Saint Sauveur in Chora à Istanbul devait retourner « à son culte initial », c’est-à-dire… à l’islam.

    Cette église fut construite Ve siècle, rebâtie au XIe puis au XIVe. Elle est considérée comme l’une des plus belles églises byzantines, avec de riches mosaïques et fresques du XIVe siècle.

    Elle fut transformée en mosquée en 1511, puis en musée en 1948.

    Cette décision du Conseil d’Etat pourrait ouvrir la voie à la reconversion de Sainte-Sophie en mosquée, insistante et permanente revendication islamiste.

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  • "Santé et droits sexuels reproductifs" : pourquoi le Saint-Siège ne participera pas au Sommet de Nairobi

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Le Saint-Siège ne participera pas au Sommet de Nairobi

    « La CIPD et son programme d’action englobant le vaste programme de développement de la communauté internationale ne devraient pas être réduits à ce que l’on appelle « la santé et les droits sexuels et reproductifs » et à « l’éducation à la sexualité complète » », estime le Saint-Siège qui ne participera donc pas au Sommet de Nairobi. Il regrette l’absence de « consultation sur le texte » et aussi une organisation du sommet « hors du cadre des Nations Unies »: on ne saurait le considérer comme un « sommet de l’ONU ». Il réaffirme le « droit à la vie ».

    Un communiqué de la Mission du Saint-Siège à l’ONU, à New York, publié ce vendredi 8 novembre, en anglais, rappelle tout d’abord les engagements du Saint-Siège: « Le Saint-Siège est et reste un ardent défenseur de la promotion d’un développement humain équitable, durable et intégral qui favorise la dignité humaine et le bien commun de chaque homme, femme et enfant, comme l’a déclaré le pape François: le développement doit être fondé sur accès pratique et immédiat de tous aux biens matériels et spirituels essentiels: logement, travail digne et bien rémunéré, nourriture et eau potable adéquates; liberté religieuse et, plus généralement, liberté spirituelle et éducation. Ces piliers du développement humain intégral ont un fondement commun, à savoir le droit à la vie et, plus généralement, ce que nous pourrions appeler le droit à l’existence de la nature humaine elle-même.[1] »

    Il rappelle aussi son intérêt pour la Conférence du Caire, et ses réserves: « La conférence tenue au Caire en 1994 était un événement important. Le Programme d’action se félicitait en particulier de son affirmation contre toutes les formes de coercition dans les politiques de population. La position du Saint-Siège sur les documents de la CIPD et leur terminologie figurent dans les réserves spécifiques aux mêmes documents [2]. »

    Et il redit son intérêt pour la conférence de Nairobi aussi, mais il regrette d’accent mis justement sur les points controversés du Caire: « C’est pourquoi le Saint-Siège a noté avec intérêt la nouvelle qu’une conférence visant à commémorer le 25e anniversaire de la CIPD était prévue cette année et qu’elle devait se dérouler en Afrique. Il est toutefois regrettable que les organisateurs aient décidé de centrer la conférence sur quelques questions discutées et controversées qui ne font pas l’objet d’un consensus international et qui ne reflètent pas avec précision le programme de croissance de la population et du développement défini par la CIPD. La CIPD et son programme d’action englobant le vaste programme de développement de la communauté internationale ne devraient pas être réduits à ce que l’on appelle « la santé et les droits sexuels et reproductifs » et à « l’éducation à la sexualité complète »».

    Il aurait souhaité que soient également abordés des « aspects du Programme d’action, tels que les femmes et les enfants vivant dans l’extrême pauvreté, migration, stratégies de développement, alphabétisation et éducation, promotion d’une culture de la paix, soutien à la famille en tant que cellule de base de la société, lutte contre la violence à l’égard des femmes et assurer l’accès à l’emploi, à la terre, au capital et à la technologie, etc. »

    Ainsi, « le Saint-Siège ne peut souscrire à la «Déclaration de Nairobi sur la CIPD25: Accélérer la promesse». Il regrette qu’aucune consultation de fond sur le texte n’ait été menée. Le Saint-Siège note que si plus de temps et une approche véritablement inclusive avaient été choisis, un soutien plus large aurait pu être assuré pour le texte et pour la conférence ».

    Autre point de divergence: « Il est également regrettable que la conférence se déroule hors du cadre des Nations Unies, empêchant ainsi des négociations intergouvernementales transparentes tout en donnant l’impression trompeuse d’un «consensus» sur la «Déclaration de Nairobi». Par conséquent, le «Sommet de Nairobi» ne peut être considéré comme une rencontre de l’Organisation des Nations Unies ni tenu sous ses auspices. »

    « En conséquence, le 24 octobre 2019, le Saint-Siège a informé le Gouvernement du Kenya qu’il ne participerait pas à la conférence », conclut le communiqué.

    *****

    NOTES:

    1. Discours du pape François à l’Assemblée générale des Nations Unies le 25 septembre 2015.

    2. Les réserves du Saint-Siège doivent être interprétées conformément à la déclaration faite par le représentant du Saint-Siège à la 14e séance plénière de la Conférence internationale sur la population et le développement, le 13 septembre 1994; disponible à: https://www.un.org/en/development/desa/population/events/pdf/expert/27/SupportingDocuments/A_CONF.171_13_Rev.1.pdf, p. 143.

  • "N'ayez pas peur..." : Jean-Paul II et l'effondrement du communisme en Europe

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    De KTOTV :

    « N'ayez pas peur », ces trois premiers mots prononcés le 22 octobre 1978, place Saint-Pierre, par le tout nouveau pape pour inaugurer son pontificat est un appel prémonitoire. Ce message sera le déclencheur d'un grand mouvement aboutissant le 9 novembre 1989, à la chute du mur de Berlin puis à l'effondrement du communisme en Europe. Un homme sera un acteur majeur de ce tournant de l'histoire : Jean-Paul II. En cette semaine marquant les 30 ans de ce jour historique, KTO consacre une édition spéciale Eglises du Monde avec le journaliste et spécialiste de Jean-Paul II, Bernard Lecomte.

  • Espagne : Après Franco, le régime pourrait s’en prendre aux bénédictins de Los Caidos

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    Lu sur le site « Salon beige » :

    los_caidos_franco.jpg« Le premier ministre socialiste Pedro Sanchez envisage de « remodeler » la vallée de Los Caidos :

    Si le projet n’est pas encore définitivement arrêté, les bénédictins – dont la courageuse opposition à l’exhumation du corps du général Franco a été médiatisée – sont plus que jamais dans la ligne de mire.

    Située à une quinzaine de kilomètres du monastère royal de l’Escorial, la basilique de la Sainte-Croix de Los Caidos est comme tapie dans la pierre où elle a été creusée. Une croix monumentale de 100 mètres de haut, visible à 40 kilomètres à la ronde, la surplombe.

    Depuis son ouverture en 1959, la basilique est confiée aux soins d’une communauté de religieux bénédictins dépendant de Solesmes (France). Les moines ont été brusquement mis sur le devant de la scène politico-médiatique il y plusieurs mois, dès qu’ils firent connaître leur opposition à l’exhumation de la dépouille du général Francisco Franco. Les démarches juridiques qu’ils ont entreprises se sont avérées vaines.

    Leur opposition pourrait désormais leur coûter cher : le premier ministre espagnol envisage de retirer aux bénédictins la concession de la basilique. D’autant qu’une autre procédure d’exhumation est à l’étude du côté du gouvernement : celle de Jose Antonio Primo de Rivera, fervent catholique, fondateur de la Phalange espagnole, exécuté dans la prison d’Alicante à l’âge de 32 ans par les Républicains, le 20 novembre 1936. De quoi motiver une nouvelle opposition des bénédictins, aussi tenace que la première.

    Un cadavre de plus – tout aussi embarrassant que celui du Caudillo – pour un Pedro Sanchez, qui, au fil des mois paraît se spécialiser dans les pompes funèbres : un mauvais présage à quelques jours des élections législatives, prévues le 10 novembre 2019. »

    Ref. Espagne : Après Franco, le régime pourrait s’en prendre aux bénédictins de Los Caidos

    JPSC

  • De l'avortement et de l'avortement encore jusqu'à la nausée

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    Nous ne le répéterons jamais assez : la démocratie libérale moderne, tout particulièrement dans notre pays, trouve sa fondation ultime dans une transgression majeure que notre roi Baudouin a solennellement refusé de cautionner : celle qui autorise l'élimination du petit d'homme en gestation dans le sein maternel. C'est une barbarie que rien ne peut justifier et qui est avalisée même par des gens qui prétendant militer en faveur du respect de la nature et de l'environnement font bon marché de la vie humaine. Cette transgression fondamentale entâche tout l'exercice de la vie politique dans notre société et devrait déterminer chez tout être humain ayant un peu de sens moral un profond dégoût à l'égard d'une classe politique qui nous donne la nausée. Face à une telle dérive, nos évêques ne devraient-ils pas envisager de frapper d'interdit un pays qui bafoue aussi gravement la loi naturelle et divine ? YW

    Lu sur La Libre de ce jour (p. 11):

    L’avortement va être totalement dépénalisé 

    Le texte pourrait déjà être voté mercredi prochain en commission Justice de la Chambre. PS, SP.A, MR, Open VLD, Écolo, Groen, Défi et PTB [… ] ont trouvé un consensus, jeudi, sur une réforme de la loi sur l’avortement. Cette réforme prévoit, entre autres, la dépénalisation totale de l’IVG, y compris pour le médecin. Des détails restent toutefois à régler sur ce dernier point. Ce qui était déjà acquis avant la réunion parlementaire de jeudi, c’est l’élargissement du délai légal pour une IVG de douze à dix-huit semaines de grossesse ; la réduction du délai de réflexion de six jours à 48 heures entre la première visite chez le médecin et l’IVG ; et la dépénalisation totale de l’avortement pour les femmes, même au-delà du délai légal. … Concrètement, avec la nouvelle loi, l’avortement sera considéré comme un acte médical. Il sera donc soumis, comme n’importe quel autre acte médical, au respect du droit commun et de la déontologie des médecins, lesquels prévoient des sanctions en cas de faute. Les libéraux se sont montrés satisfaits, jeudi.

  • Ecclesia in Europa : l’autre face de l’Eglise

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    JPSC

  • Le salut de l'Europe viendra-t-il de la Russie?

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    Du site tvlibertes.com :

    Zoom – Anna Gichkina : Le Salut de l’Europe par la Russie ?

    De nationalité russe, Anna Gichkina est docteur ès lettres diplômée de l’université Paris-Sorbonne et présidente du cercle de réflexion franco-russe à Strasbourg « Cercle du Bon Sens ». Elle publie un essai remarquable L’Europe face au mystère russe : transcendance, nation, littérature aux éditions Nouvelles Marge. Face aux problèmes que subit l’Europe : déchristianisation, crise du libéralisme, dogme droit de l’hommiste, transhumanisme… elle propose, comme remède, un retour à la littérature russe, gardienne de l’Evangile.

  • Des ONG profitent des crises humanitaires pour promouvoir l'avortement

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    DES ONG PROFITENT DES CRISES HUMANITAIRES POUR PROMOUVOIR L’IVG

    05 novembre 2019

    Lors d’une conférence organisée à Washington le 8 octobre dernier par CARESave the children, IRC et Family Planning 2020, plusieurs de ces grandes organisations internationales intervenant dans l’aide humanitaire d’urgence ont affirmé profiter de leurs interventions dans des pays en crise pour promouvoir l’avortement. Pour ces ONG, une crise humanitaire permet « de faire évoluer les normes de genre, de promouvoir la contraception et l’avortement et de mener des campagnes afin de modifier la législation relative à l’IVG ».

    Seema Manohar de Care a expliqué que, dans le cadre de l’aide médicale internationale (PLGHA), l’organisation menait des actions qui prenait le contrepied de la politique américaine (cf. Donald Trump supprime le financement des ONG soutenant l’avortement,  Etats-Unis : renforcement de la politique de Mexico et La mesure « pro life » adoptée par Donald Trump fait réagir) qui interdit le financement « des groupes internationaux pratiquant des avortements ou soutenant cette activité ». En République démocratique du Congo, l’intervention humanitaire liée au conflit a été l’occasion d’élargir l’offre de contraceptifs.

    Conseillère contraception et avortement à l’IRC, Erin Wheeler a souligné que son organisation « s’efforçait d’être féministe » et pratiquait des avortements dans huit pays, notamment en Colombie[1]. Dans ce pays, elle permet aux femmes, par le biais d’association affiliées au Planned Parenthood international« d’avorter après 13 semaines d’aménorrhée ». A un stade moins avancé de la grossesse, son organisation donne des pilules abortives. Pour changer une norme dans un pays, a-t-elle expliqué, une des méthodes consiste à trouver des associations qui travaillaient déjà sur la question et à les aider en mettant en place des partenariats et en les soutenant financièrement.

    _________________________

    [1] La Cour constitutionnelle de Colombie a dépénalisé l’avortement le 10 mai 2006 dans trois situations : en cas de viol, d'une malformation du fœtus qui empêche sa survie après naissance ou si la grossesse met en danger la santé de la mère.

    Sources: C-Fam, Rebecca Oas (24/10/2019)

  • La littérature pour la jeunesse revue et corrigée par le politiquement et culturellement correct

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