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Politique - Page 415

  • "She Decides" : manifestation de protestation

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    Aujourd'hui une manifestation à l'initiative de CitizenGO a réuni une trentaine de personnes au Palais d'Egmont et Place Poelaert. 

    Un des manifestants s'est adressé au vice-premier ministre Alexander De Croo pour lui indiquer leur opposition à la tenue du colloque « She Decides » et au financement par l'État belge, en dehors de tout débat démocratique, des organisations internationales faisant la promotion et pratiquant des avortements dans des pays où les lois le permettent comme ceux où elles l'interdisent.

  • « Ce que nous demandons, c’est votre aide pour les accouchements sans risque des bébés africains ! »

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    "SHE DECIDES" : OBIANUJU EKEOCHA DEMANDE À L'OCCIDENT DES ACCOUCHEMENTS SANS RISQUE PLUTÔT QUE DES AVORTEMENTS SANS RISQUE

    synthèse de presse bioéthique de genethique.org

    Après le rétablissement de la Politique de Mexico par les États-Unis, le financement des organisations fournissant des services d'avortement à l'étranger, comme la Fédération internationale pour la planification familiale, Marie Stopes International et le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) sera drastiquement diminué. En réponse, quatre gouvernements européens (Belgique, Danemark, Pays-Bas, Suède) organisent une conférence « She Decides » à Bruxelles pour recueillir des fonds pourl’avortements dans les pays en développement, jeudi 2 mars. L'Union européenne sera représentée lors de la conférence, bien qu’elle n’ait aucune compétence en la matière.

    Dans une vidéo « la dictature du donneur riche », Obianuju Ekeocha, présidente de Culture de la vie Africaine, interroge les délégués européens de la conférence « She Decides » : « De nombreux pays occidentaux, dont le Canada et les Pays-Bas, ont décidé de se rassembler pour soulever des fonds. Ces fonds ne sont pas destinés à une aide alimentaire en Afrique. Ces fonds ne sont pas destinés à l’eau en Afrique. Ces fonds ne sont pas destinés aux Africains pour qu’ils en fassent ce qu’ils veulent. Non. Ils se rassemblent pour lever des millions de dollars pour ce qu’ils appellent l’avortement sans risque. Ce qui est en fait le plus décourageant, c'est que ces pays occidentaux n'ont même pas songé à demander aux Africains ce qu'ils veulent ! ». Elle cite par ailleurs des études qui montrent que l’avortement est inacceptable pour une vaste majorité des pays africains, quelques soient les circonstances. Pour elle, il s’agit là d’ « un nouveau colonialisme, d’une culture impérialiste ». Elle ajoute : « Ce que nous demandons, c’est votre aide pour les accouchements sans risque des bébés africains ! ».

    Marie Hildingsson, secrétaire générale de la Fédération européenne des familles catholiques, s’étonne de la présence de l’Union Européenne à la conférence « She decides » qui vient soutenir la campagne alors que « près de 2 millions de citoyens de l'Union Européenne ont signé l'initiative citoyenne européenne One of Us, qui demandait à la Commission européenne d'arrêter tout financement de l'aide au développement qui implique l'avortement ».

    Sources: FAFCE (28/02/2017)
  • Shahbaz Bhatti, un homme politique au vrai sens du terme

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    «Un homme politique au vrai sens du terme», portrait de Shahbaz Bhatti par le card. Parolin

    «Shahbaz – La voix de la justice», un héritage pour les chrétiens engagés en politique

    Un témoignage et un héritage pour l’engagement politique du chrétien qui dépasse de loin les seules frontières du Pakistan.  La vie de Paul Bhatti lui-même a changé : après avoir travaillé comme chirurgien dans différents pays, il a été élu, après l’assassinat de son frère comme président de la « Pakistan Minorities Alliance » et il a été ministre pour l’Harmonie nationale, dans le gouvernement de Asif Ali Zardari. Il a donné naissance à la Fondation Shahbaz pour promouvoir, au nom de son frère, la liberté religieuse, l’égalité et la justice sociale. Mais surtout, dans ce livre il révèle la vie intérieure de son frère.

    « La lecture de ce livre qui veut être avant tout une contribution à la recherche de la paix et de la justice, ne manquera pas d’enrichir le lecteur », affirme le Secrétaire d’Etat.

    L’engagement politique

    Le cardinal Parolin souligne l’engagement de Shahbaz Bhatti au service des minorités dont il était le ministre et des plus pauvres, toujours à la recherche de « ce qui unit »: « Un homme politique dans le vrai sens du terme, qui avait choisi l’Évangile comme style de vie et dont l’œuvre en était marquée. Dans son testament, qui nous est en partie remis dans cette biographie, il a laissé des phrases inoubliables, qui expriment la profondeur de sa relation intime avec le Christ. Dès son enfance, selon le récit de Paul, Shahbaz a cherché ce qui unit et non ce qui divise. Il a toujours eu à cœur le sort des plus pauvres, des plus faibles, des derniers. Parmi ceux-ci, il réservait une place particulière à la minorité chrétienne du Pakistan. »

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  • Stop Discriminating Down : signons la pétition internationale

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    DE NOMBREUX PAYS SONT À LA VEILLE D’INSÉRER DANS LEUR DISPOSITIF DE DÉPISTAGE PRÉNATAL UNE NOUVELLE GÉNÉRATION DE TESTS GÉNÉTIQUES VISANT À DÉTECTER LA TRISOMIE 21.

    Alors qu’aujourd’hui dans ces pays plus de 90% des enfants trisomiques sont déjà avortés, cette perspective est révoltante.

    Le consensus est général pour dénoncer le Gendercide et personne n’argumenterait pour promouvoir un « libre choix » des parents d’avorter d’une fille parce qu’elle ne serait pas un garçon.

    Etrangement, quand on applique ce raisonnement à la trisomie 21, la logique change. Discriminer un enfant sur la base d’une variation génétique devient un « choix libre » individuel et c’est même valorisé.

    Comment ce basculement est-il possible ?

    Aujourd’hui, les bébés nés avec une trisomie 21 peuvent espérer une vie longue et de bonne qualité. La recherche montre que les personnes atteintes de trisomie 21 et leurs familles ont une meilleure appréciation de la vie que les autres.

    La sélection organisée et encouragée par les gouvernements, sans avantages pour la santé ou allègement des souffrances, est un crime social et moral envers les personnes handicapées, qui ont de nombreuses possibilités, et leurs familles.

    Ces programmes sabotent les progrès réalisés au cours des 40 dernières années pour promouvoir une société égalitaire et inclusive.

    Alors que dans le monde entier, chacun signe des pétitions, marche et organise des conférences pour lutter contre les discriminations et protéger la planète et sa biodiversité, personne ne devrait avoir à défendre sa vie menacée en raison de son patrimoine génétique.

    Dans un monde humain, les personnes atteintes du syndrome de trisomie 21 seraient les bienvenues.

    C’est pourquoi nous demandons au Secrétaire général des Nations Unies, M. António Guterres, à son Haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, Prince Zeid Ra’ad Al Hussein, au Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, M. Nils Muižnieks et au Commissaire européen à la Charte des Droits fondamentaux, M. Frans Timmermans, qu’ils formulent 3 exigences aux gouvernements des Etats :

    • Arrêter de proposer dans le cadre des programmes de santé publique le dépistage prénatal systématique de la trisomie 21 visant délibérément à la sélection
    • Réglementer l’introduction du dépistage génétique prénatal, sur la base des principes définis dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, dans la Convention d’Oviedo (articles 11 et 12) et dans la Charte européenne des droits fondamentaux de l’Union européenne (articles 2, 3, 21 et 26)
    • Permettre l’utilisation des tests génétiques uniquement pour améliorer les soins et le bien-être, et non pour discriminer les personnes en fonction de leurs prédispositions génétiques

    SIGNER LA PÉTITION INTERNATIONALE

  • Révolution russe de février (mars) 1917 : (re)lire Soljénitsyne

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    Du blog de Matthieu Roger :

    Éditions Fayard, 2007

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    Cet ouvrage est une analyse et une mise en perspective historiques de la révolution russe de février 1917. Soljénitsyne y définit la nature de cette rupture historique, en narre le déroulement, pour ensuite en dégager les causes et le sens. Mais peut-on vraiment utiliser le terme révolution ?

    L’auteur démontre tout au long de ses réflexions qu’il s’agit en fait plus d’une déliquescence du pouvoir que d’une révolution à proprement parler. Le pouvoir du tsar s’est ainsi évanoui en quelques jours seulement, sous la pression conjointe du mouvement libéral et de l’agitation ouvrière à Petrograd. Et Soljénitsyne de citer Melgounov (journaliste et historien russe du début du XXe siècle) : « Le succès d’une révolution, comme l’a montré toute l’expérience historique, dépend moins de la force de l’explosion que de la faiblesse de la résistance. » Difficile en effet de croire que l’empereur Nicolas II et son frère cadet Alexandrovitch Michel aient accepté d’abdiquer si rapidement, sans opposer de réelle résistance à ce qui n’était, au 1er mars 1917, qu’une rébellion parcellaire et géographiquement très limitée.

    Soljénitsyne nous explique ici dans quelle mesure les aspirations au changement ont pu balayer si rapidement le régime tsariste, pour être aussitôt rattrapée par l’idéologie soviétique. Victoire présumée d’un réformisme socialo-libéral, la révolution de Février 1917 constitue en fin de compte une simple accélération du temps politique russe, telle une parenthèse qui, en se détournant du l’absolutisme tsariste, annonce presque aussitôt les prémices d’un totalitarisme nouveau. Si Nicolas II n’a jamais su s’entourer de conseillers et de personnes de valeur, le tableau du gouvernement provisoire de février 1917 n’est guère plus reluisant, lui qui réunit politiciens inexpérimentés et opportunistes incompétents. Préoccupés par une guerre qui dure depuis trois ans, les acteurs politiques russes ignorent alors qu’ils seront bientôt touchés par une guerre civile sanglante. Jamais ils n’ont pris en compte les aspirations réelles du peuple, celles de la paysannerie et du prolétariat naissant. Lâché par son haut commandement militaire, le tsar s’est réfugié dans la voie de l’immobilisme, attitude qui sonna le glas de tout espoir de réconciliation nationale. 

    Réflexions sur la révolution de Février est un livre qui se démarque par la justesse et la profondeur de son analyse historique. Sa lecture requiert un minimum de connaissances sur la situation de la Russie au début du XXe siècle, si tant est qu’on veuille appréhender pleinement l’analyse de l’auteur. Alexandre Soljénitsyne a reçu le Prix Nobel de Littérature en 1970.

  • Enfant né sans vie : les libéraux s'opposent à toute proposition "qui fragiliserait l'avortement"

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    Lu sur le site de la RTBF :

    "Enfant" né sans vie: la proposition CD&V/N-VA refusée par le MR

    Le CD&V et la N-VA ont déposé de nouveaux amendements à la proposition des chrétiens-démocrates flamands sur le statut de "l'enfant" né sans vie, bloquée depuis le début de la législature faute de consensus au sein de la majorité. Persistant à autoriser que soit dressé un acte de naissance pour le foetus, le texte reste toutefois barré par le Mouvement réformateur.

    Par rapport à la proposition précédente, le texte renonce à abaisser le seuil de viabilité de l'enfant de 180 à 140 jours.

    Mais il conserve l'obligation d'informer les parents de la faculté, en vertu de la législation régionale sur l'inhumation, de demander à l'officier de l'état civil de dresser un acte de naissance pour un fœtus sans vie, après les premiers jours de gestation. Le seuil sera celui décrété par les législations régionales pour la délivrance des permis d'inhumer: dès le premier jour en Flandre, à partir du 106e jour en Wallonie et à Bruxelles. La décision des parents est mentionnée dans le dossier médical de la mère. L'acte de naissance pourra mentionner notamment le nom de "l'enfant" né sans vie. Cet acte de naissance sui generis ne confèrera toutefois aucun droit dans le chef des parents, selon les amendements qui réécrivent la proposition initiale.

    Au-delà de 180 jours de gestation

    Alors que la loi actuelle prévoit une déclaration de l'enfant né sans vie au-delà de 180 jours de gestation dans le registre des actes de décès, les amendements confirment la volonté des auteures, Sonja Becq (CD&V) et Goedele Uyttersprot (N-VA) d'obliger l'officier de l'état civil à dresser un acte de naissance mentionnant le statut de l'enfant (nom...) Là aussi, il est prévu que cet acte sui generis ne confère aucun droit dans le chef des parents.

    Les deux propositions d'actes de naissance, avant et après 180 jours, valent pour les couples mariés et non mariés, une loi récente née d'une proposition MR amendée par le CD&V prévoyant la reconnaissance de paternité dès les premiers jours de grossesse. Lors du vote de cette loi, Sonja Becq avait relancé un appel à reconnaître les enfants nés sans vie, une évolution prévue par l'accord de gouvernement.

    Veto du MR

    Le texte CD&V/N-VA reste cependant mal reçu par le MR. "Toute évolution visant à produire un acte de naissance pour le foetus est exclue", a réagi le député Denis Ducarme au nom du groupe qu'il préside à la Chambre. Ce dernier a également averti que les libéraux combattraient "toute législation nouvelle qui fragiliserait l'avortement".

    Pour le MR, "le problème, c'est l'acte de naissance", a insisté Denis Ducarme, alors que, a-t-il rappelé, la proposition libérale sur la reconnaissance de paternité ne sort ses effets que si l'enfant est vivant et viable.

    Selon lui, le MR ne va pas à l'encontre de l'accord de gouvernement qui s'est limité à prévoir "une évolution" dans la reconnaissance de l'enfant mort-né.

    Certains au MR sont partisans d'un élargissement des droits à l'avortement, mais contrairement à une série de partis, les réformateurs n'ont pas à ce jour déposé de texte en la matière. Denis Ducarme n'entend pas commenter cet état de fait mais il s'étonne des initiatives en solo du CD&V et de la N-VA. "A ce stade et sur ce sujet (les enfants morts-nés, Ndlr), je ne comprends pas pourquoi ils avancent seuls, pourquoi ils ne tentent pas de dégager un compromis. Il leur appartient de déposer des amendements mais notre position est claire et ils la connaissent", a-t-il averti.

    Le monde laïque dénonce les évolutions prônées en faveur de la reconnaissance des enfants morts-nés par l'état civil, estimant qu'un statut du fœtus fera pression sur les femmes désireuses d'avorter en Belgique.

  • La Belgique : un pays sans père ni repère

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    Un ami nous communique cette chronique de Bruno Colmant parue dans l'Echo du 26 octobre dernier mais qui n'a pas pris une ride :

    La Belgique a besoin d'un (re) père

    • in L'Echo, 26 octobre 2016

    La Belgique n'a que faire des vendeurs de grands soirs et autres locutions stériles d'isolationnisme économique. Le pays est exténué par une gestion politique qui soustrait les énergies plutôt qu'elle ne les multiplie.

    Dans son passionnant Verbatim consacré à de Gaulle, Alain Peyrefitte rapporte une scène d’un conseil des ministres de la Ve République. À une question du président concernant l’avancée de négociations commerciales européennes, le ministre des Affaires Étrangères, Maurice Couve de Murville, lui répondit du ton austère et lapidaire de son affiliation protestante, mais aussi avec une résignation partagée: "Les Belges sont insupportables."

    Souvent, je m’interroge même sur le fait de savoir si, dans un besoin d’instantanéité, nous n’avons pas perdu le sens de l’histoire. En effet, depuis plusieurs années en Europe, et quelques mois en Belgique, le monde occidental est frappé par l’impensable: des crises économiques et monétaires d’amplitude inédite, des États vacillants dans un projet européen indécis, des vagues migratoires sans précédent accompagnées de crépitements terroristes conduisant à des attentats, etc.

    La fin d’un monde révolu

    Ces événements ne sont pas des occurrences isolées. Ils s’inscrivent dans une cinétique de bouleversements du monde dont nous n’avons pas pris toute la mesure car les équilibres géopolitiques se modifient. Ces confusions s’inscrivent elles-mêmes dans de grandes turbulences économiques: la crise de 2008 a laissé de profondes cicatrices, tandis que le vieillissement de la population, combiné aux révolutions de la numérisation, va modifier toute la sphère des comportements économiques. Nous ressentons tous le sentiment diffus de la fin d’un monde révolu.

    La Belgique n’a que faire des vendeurs de grands soirs et autres locutions stériles d’isolationnisme économique. Le pays est exténué par une gestion politique qui soustrait les énergies plutôt qu’elle ne les multiplie.

    Or que se passe-t-il? Au lieu de prendre le recul de la réflexion et le grand angle du temps, notre pays trouve, de manière introvertie, son occupation dans l’immédiateté. Tout se passe comme si le mouvement se substituait à la pensée stratégique et comme si l’addition des influences politiques quotidiennes emplissait le vide de l’expression étatique.

    La nécessité soudaine escamote la création et les critères de la pensée. Par exemple, depuis les attentats, au lieu de consacrer une union nationale et une concentration d’efforts vers l’apaisement, tout n’est qu’expressions de véhémences, déchirures, grèves multiples et autres actes manqués.

    Tout le monde veut exister

    Que ce soit dans le domaine politique ou syndical, tout le monde veut exister mais sans contribuer à une œuvre commune. C’est frappant dans le domaine institutionnel: alors que la planète se mondialise, nous nous fragmentons en espérant que la crédibilité des entités divisées surmontera l’incrédulité du reste du monde.

    La Belgique devient d’ailleurs anxiogène car elle est, en permanence, suspendue à l’imminence de réformes constitutionnelles qui rendent ses armatures instables et imprécises. Aucune population ne peut articuler et déployer un projet de prospérité collective lorsque les fondations régaliennes sont instables.

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  • Le droit de connaître ses origines : un dossier de l'Institut Européen de Bioéthique

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    Le droit de connaître ses origines : Dossier

    Si le questionnement sur les origines n’est pas neuf, jamais il n’a été posé avec autant de force. Sous l’impulsion d’études menées en sciences sociales et psychologiques, la question de la recherche des origines suscite désormais de nombreux débats  également dans le monde juridique et on assiste à une véritable revendication d’un droit d’accéder à ses origines. 

    Pourquoi ce débat a-t-il quitté la sphère de l’intime et du privé pour se poser dans l’espace public ?

    Ce sont les adoptés, devenus adolescents ou adultes, qui sont, d’une certaine manière, à « l’origine des questions sur les origines ». Ces questions sont en effet apparues dans l’espace public au travers de   paroles d’adoptés qui ont ressenti le besoin de raconter leurs vécus intimes, leurs constructions, leurs difficultés, au regard de leur situation d’enfants adoptés. 

    Parallèlement, grâce aux progrès scientifiques réalisés au cours des ....(Suite fichier PDF)

  • D'après le pape, on ne peut accueillir des migrants que s'il y a la possibilité de les intégrer

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    Tels sont les propos qu'on peut lire dans une interview accordée par le pape à un "journal de la rue" milanais (source) :

    (...)

    À diverses reprises, le pape s’est rallié à la défense des migrants en invitant à l’accueil et à la charité. En ce sens, Milan est une capitale de l’accueil. Mais beaucoup se demandent s’il faut vraiment accueillir tout le monde, sans distinction, ou bien s’il n’est pas nécessaire de mettre des limites.

    Ceux qui arrivent en Europe fuient la guerre ou la faim. Et nous sommes d’une certaine façon coupables parce que nous exploitons leurs terres, mais nous ne faisons aucun type d’investissement pour qu’ils puissent en tirer un bénéfice. Ils ont le droit d’émigrer et ils ont le droit d’être accueillis et aidés. Mais cela doit se faire avec cette vertu chrétienne qui est la vertu qui devrait être le propre des gouvernants, à savoir la prudence. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie accueillir tous ceux que l’on « peut » accueillir. Et cela, en ce qui concerne le nombre. Mais il est tout aussi important de mener une réflexion sur « la manière » d’accueillir. Parce qu’accueillir signifie intégrer. C’est le plus difficile parce que, si les migrants ne s’intègrent pas, ils sont ghettoïsés. Il me vient souvent à l’esprit l’épisode de Zaventem (l’attentat à l’aéroport de Bruxelles du 22 mars 2016, ndr) ; ces jeunes étaient belges, fils de migrants mais ils habitaient dans un quartier qui était un ghetto.

    Et que signifie intégrer ? Dans ce cas aussi je donne un exemple : treize personnes sont venues avec moi de Lesbos en Italie. Le deuxième jour de leur présence, grâce à la Communauté de Sant’Egidio, les enfants allaient déjà à l’école. Pui, en peu de temps, ils ont trouvé où se loger, les adultes se sont donné du mal pour suivre des cours et apprendre la langue italienne et pour chercher un petit travail. Certes, pour les enfants, c’est plus facile : ils vont à l’école et en quelques mois, ils savent parler l’italien mieux que moi. Les hommes ont cherché un travail et l’ont trouvé. Intégrer veut alors dire entrer dans la vie du pays, respecter la loi du pays, respecter la culture du pays mais aussi faire respecter sa culture et ses richesses culturelles. L’intégration est un travail très difficile. À l’époque des dictatures militaires à Buenos Aires, nous regardions la Suède comme un exemple positif. Les Suédois sont aujourd’hui neuf millions mais parmi ceux-ci, 890 mille sont de nouveaux Suédois, c’est-à-dire des migrants ou des enfants de migrants intégrés. La ministre de la culture, Alice Bah Kuhnke, est la fille d’une femme suédoise et d’un homme originaire de la Gambie. C’est un bel exemple d’intégration. Certes, maintenant aussi, en Suède, ils se trouvent en difficulté : ils ont beaucoup de demandes et ils cherchent à comprendre que faire parce qu’il n’y a pas de place pour tout le monde. Recevoir, accueillir, consoler et intégrer tout de suite. Ce qui manque, c’est précisément l’intégration. Chaque pays doit alors voir quel nombre il est capable d’accueillir. On ne peut pas accueillir s’il n’y a pas de possibilités d’intégration.

    (...)

  • CitizenGO mobilise contre la conférence internationale des donateurs pro-avortement ce jeudi 2 mars à Bruxelles

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    De CitizenGO :

    Manifestons ensemble contre la conférence internationale des donateurs pro-avortements.

    Comme vous le savez peut-être déjà, le jeudi 2 mars prochain aura lieu à Bruxelles la conférence de donateurs qui a pour fin de faciliter dans les pays en développement l’accès à un « avortement sûr », pour reprendre leur expression.  

    Vingt-sept pays seront représentés à cette conférence. Leur but est de définir le montant des budgets et de déterminer les organisations civiles avec lesquelles ils collaboreront etc.

    Pour rappel, voici notre pétition :

    http://www.citizengo.org/fr/lf/40811-appeal-canadian-and-eu-foreign-ministers-reject-dutch-plan-international-abortion-fund

    La conférence débutera à 9h du matin au Palais d’Egmont à Bruxelles.

    Nous aussi soyons présents !

    Vous souhaitez vous joindre à nous ?

    Rendez-vous à 8h30 du matin devant le Palais d’Egmont.

    Les messages que nous souhaitons faire passer est le suivant :

    • La mort d’un innocent est la seule chose certaine dans un avortement.
    • Nous ne pouvons pas seulement "offrir" un avortement à une femme enceinte ou traversant une situation difficile,
    • La coopération pour le développement ne peut pas servir de prétexte au colonialisme idéologique,
    • Les pays en développement ne veulent pas d’argent tâché du sang des victimes de l’avortement qui porterait atteinte à leur souveraineté.

    Alors rejoignez-nous jeudi à Bruxelles !

    Informations pratiques :

    • Quand : le jeudi 2 mars à 8h30.
    • Où : au Palais d’Egmont.

    La conférence a été nommée « She Decides ». Quel choix lui offre-t-on ? Etre la mère d’un enfant mort ou être celle d’un enfant vivant ?

    Si vous ne pouvez pas venir manifester avec nous, faites entendre votre voix en signant la pétition : 

    http://www.citizengo.org/fr/lf/40811-appeal-canadian-and-eu-foreign-ministers-reject-dutch-plan-international-abortion-fund

    Parlez en autour de vous en la partageant par courrier électronique ou/et sur Facebook.

    Je peux vous assurer qu’ils vont nous entendre !

    Nous n’allons pas rester les bras croisés pendant que les gouvernements de 27 pays se réunissent pour propager l’avortement dans le monde et en le finançant.

    Nous ne pouvons pas les laisser faire !

    Nous vous attendons jeudi 2 mars à 8h30 au Palais d’Egmont à Bruxelles.

  • L'évêque d'Alessandria dénonce la dictature de la pensée unique qui sévit jusque dans l'Eglise

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    De Marco Tosatti (La Stampa) (traduit sur diakonos.be) :

    UN EVÊQUE COURAGEUX S'INSURGE CONTRE LE DELIT D'OPINION

    De temps à autre, on tombe malgré tout sur une bonne nouvelle. En voici une qui nous vient de la ville d'Alexandrie, dans le Piémont. J'ai sous les yeux l'intervention de l'évêque de la ville, Mgr Guido Gallese et je vous en propose quelques extraits intéressants, vous laissant le plaisir de la lire en intégralité sur ce site:

    > Ontologisimi (en italien)
    ontologismi.wordpress.com/2017/02/25/ce-un-vescovo-ad-alessandria/

    "Défendre la liberté d'opinion des catholiques c'est défendre notre liberté à tous", c'est le titre de l'intervention. Et Dieu sait combien ces paroles sont vraies alors que les décideurs cherchent à nous faire taire avec des lois et des initiatives de toutes sortes pour faire en sorte qu'on n'entende plus qu'une seule voix: la leur, homologuée et bien formatée.

    "En tant qu'évêque - écrit Mgr Gallese – j'ai le devoir de regarder plus loin que le bout de mon nez et je vois souvent des choses qui ne concernent pas que nous, les catholiques, mais qui concernent toute la société civile. J'écris pour lancer un signal d'alarme tant qu'il est encore temps, tant que les haines partisanes n'ont pas encore pris le pas sur le bon sens. J'écris à tous les hommes de bonne volonté et intelligents, quels que soit leur parti politique ou leur religion. J'écris parce que je vois des nuages noirs se profiler à l'horizon."

    Les nuages noirs ne manquent pas: "En France, la chambre a voté une loi qui punit désormais de deux ans de prison et d'une amende pouvant aller jusque 30.000 EUR celui qui s'engage pour la vie et contre l'avortement au moyen des canaux de communication numériques."

    La France ouvre la marche mais en Italie aussi le vent souffle dans cette direction; ceux qui s'engagent en faveur de la famille, contre la location d'utérus et d'autres initiatives similaires le savent bien. "C'est un vent de délit d'opinion et le vent qui souffle dans cette direction s'appelle dictature. A l'aube de toute dictature souffle un vent de délit d'opinion ou de discrimination, avec lequel on cherche à éliminer toute pensée non "conforme". Etant donné qu'on ne peut pas empêcher les gens de penser, on se borne à censurer leurs opinions. Et c'est là que se trouve la ligne rouge entre la dictature et la démocratie: la démocratie punit les comportements, la dictature interdit d'exprimer librement ses opinions et les punit."
    Notre démocratie, rappelle Mgr Guido Gallese, est fragile, comme toute démocratie. "Elle est cependant fragile, exposée comme elle l'est aux pressions sociologiques des manipulations de masse tout d'abord au niveau de la communication sociale." C'est précisément sur ce front qu'une bataille cruciale est en train de se jouer, sans que les gens s'en rendent compte. "Aujourd'hui, les attaques proviennent de la sociologie et de la communication sociale qui, utilisés de façon impropres, peuvent devenir des instruments de manipulation de masse et de dictature."

    Il n'est pas encore trop tard pour réagir avant d'être écrasés par la pensée dominante, formatée et alignée sur les valeurs et les non-valeurs véhiculées par les journaux, les politiciens, la télévision et qui s'est insinuée également dans l'Eglise en la convertissant au politiquement correct.

    "Mieux vaut prévenir que guérir. Toute forme de dictature doit être identifiée dès sa naissance, même si elle adopte une nouvelle forme, avant qu'elle ne répande sa dynamique clivante et mortelle. Les idées des dictatures changent mais le style reste identique et il est toujours liberticide. Nous devons resserrer les rangs et dire non au délit d'opinion, dire non à toute tentative d'empêcher qui que ce soit d'exprimer ses idées. Pour que notre mémoire civile, qui est notre patrimoine essentiel et inaliénable à tous, catholique comme non-catholiques, ne soit pas ravalée au rang d'une mémoire partisane qui ne serait valable et partagée que par une minorité. Je ne crains pas la persécution. Je crains la résignation qui ouvre la voie à l'horrible spectacle du visage de l'homme défiguré par la cruauté."

    Des paroles courageuses. Une bouffée d'oxygène en ces jours où le Pape s'entretien pendant trois quarts d'heure avec les jeunes de l'Université de Rome sans jamais citer une seule fois Dieu, le Christ, l'Eglise ni la Foi.

    Et tandis que le Président de l'Académie Pontificale pour la Vie fait l'éloge public d'une homme qui a contribué de façon exceptionnelle à diffuser la culture de l'avortement dans toute l'Italie.

  • Des discussions à huis clos sur le contrôle des naissances se déroulent au Vatican

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    De Riccardo Cascioli sur la Nuova Bussola Quotidiana traduit sur Diakonos.be :

    LE VATICAN DISCUTE EN SECRET DU CONTRÔLE DES NAISSANCES

    L'Académie Pontificale des Sciences a décidé de fermer les portes du séminaire qui se tient à partir de ce lundi jusqu’au 1er mars et qui traite de la façon de sauver l’environnement naturel dont nous dépendons.

    Plusieurs experts et journalistes avaient demandé au Président de l’Académie pontificale, Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, la possibilité de participer ; tous se sont vu opposer un refus ferme : “La Conférence est réservée aux orateurs et à leurs invités”, a expliqué Mgr Sorondo.

    Pourquoi ce refus ? Parce que parmi les conférenciers invités par le Vatican se trouveront les principaux représentants du mouvement antinataliste qui pensent qu’on ne peut sauver la planète que grâce au contrôle des naissances et donc à l’avortement.

    Plusieurs journalistes s'interrogent sur les raisons de ce huis clos. La «conversion à l'écologisme» est-elle en train de s'affirmer comme nouvelle religion universelle?