De Marc Dugois sur Magistro.fr :
Les essentiels perdus
Que ce soit en Belgique, en France ou presque partout en occident, les dirigeants politiques sont perdus. Formés à la démagogie des campagnes électorales et à la discrète recherche de fonds pour les financer, dans un monde dogmatiquement scindé entre droite et gauche et où, être les deux à la fois devient aujourd’hui le nec plus ultra, aucune réflexion de fond ne les encombre, ils "font de la politique".
Et cela ne marche plus. Les peuples les rejettent et cherchent l’homme providentiel tout en se contentant d’hommes au coups de menton mussolinien façon Trump ou Macron, car les peuples ont été totalement désorientés par des médias qui ont pris le pouvoir au nom de leurs actionnaires. Les voix médiatiques indépendantes comme Zemmour ou Polony en sont écartées et la morale est confiée au Conseil Constitutionnel, au Conseil d’État, au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et au Comité Consultatif National d’Ethique, groupuscules nommés par le pouvoir en place qui leur donne une puissance considérée de plus en plus comme sagesse divine et donc non contrôlable par le peuple. "En même temps" le Président de la République considère qu’il n’est "pas digne d’étaler certains débats sur la place publique" quand le Chef d’État-Major des Armées dit sa vérité aux députés à l’Assemblée Nationale.
Que Macron et Trump échouent est d’une telle évidence que l’annoncer est sans risque car les essentiels sont perdus. Macron et Trump sont les derniers avatars du système dans les deux pays phares de l’Occident, l’Angleterre, l’Allemagne, le Japon et la Corée du sud n’en étant que les meilleurs techniciens. Si la constitution américaine empêche le totalitarisme, la constitution française le permet et la tentation s’en fera évidemment jour. Espérons que la sagesse et l’humilité l’emporteront !
Mais quels sont ces essentiels perdus dont nous vivons l’absence par ses innombrables retombées ? Ne faut-il pas mettre provisoirement de côté ces retombées dont tout le monde parle mais qui ne sont que le petit bout de la lorgnette et l’écume des vagues, pour nous concentrer sur ces essentiels perdus dans chacune des 3 bases d’une société, l’économique, l’éducatif et le politique ?
Mais il faut bien évidemment d’abord prendre conscience de ce qu’est une société. Une société est un groupe d’êtres humains qui, pour pouvoir vivre quotidiennement en groupe, répute comme étant objectifs pour tous ses membres les subjectivités du beau, du bien et du vrai, c’est-à-dire de la richesse, de la clarté et de la justice si l’on fait la symbiose deux à deux de ces trois approches de groupe, objectives pour ce groupe mais subjectives pour tous les autres.

Au cours des dernières années, on constate une augmentation considérable du nombre de traitements de l'infertilité en Belgique. Le nombre de cycles de traitement par FIV / ICSI a plus que doublé entre 2004 et 2014, passant de 14.652 à 33.370 durant cette période. On a de plus enregistré une augmentation inexpliquée de presque 20% du nombre des traitements chez les moins de 36 ans.
Au Congo, La « Lucha » (la lutte pour le changement) et d’autres mouvements citoyens sont en pointe dans le combat pour l’alternance en RDC. Hubert Leclerq interroge ici Marcel Héritier Kapitene pour Lalibreafrique.be :