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Politique - Page 418

  • L'euthanasie, une solution d'économie budgétaire ?

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    Lu sur Euthanasie Stop :

    Opinion du Dr Marc Moens, Président de l'ABSYM (Association Belge des Syndicats Médicaux)

    (...) Depuis août 2016, et à la suite des problèmes budgétaires dans le domaine des soins aux personnes âgées, on commence à débattre d'une politique de l'euthanasie motivée par des considérations socio-économiques. Quels sont les soins (encore) qu'il faut encore prescrire ? Quels sont les traitements qui font sens et qui sont souhaités par les patients? Autrefois, la mort était gratuite, dit Luc Van Gorp, président des Mutualités Chrétiennes. Est-ce que la mort est maintenant trop coûteuse du fait que 80% des frais de santé surviennent dans la dernière année de la vie, que l'on ait quarante ou nonante cinq an ?

    Dans les journaux, on plaide aujourd'hui ouvertement en faveur de l'euthanasie des patients Alzheimer. « Arrêtons le traitement lorsque la maladie est incurable et investissons l'argent dans le soin des personnes âgées », est un autre slogan.

    Quand commence l'acharnement thérapeutique? Qui détermine quoi ? Le partenaire, les héritiers, les soignants ? Bien des médecins, surtout parmi les généralistes, les gériatres et les oncologues, peuvent raconter des histoires fortes sur l'évolution et de la réaction ds citoyens vis à vis de l'euthanasie. L'euthanasie est petit à petit considérée comme un droit, qui peut être utilisé et dont on peut abuser, mais surtout elle devien t un devoir pour le médecin à qui la question est posée.

    C'est une évidence pour les médecins qu'il faut utiliser efficacement les moyens budgétaires qui sont limités et que le gouvernement met à disposition pour financer les soins de santé.

    Mais jamais l'euthanasie ne peut devenir un solution d'économie budgétaire dans l'élaboration de la politique de santé. Et pourtant, la « slippery slope » se rapproche dangereusement.

    Traduction libre d'un extrait de l'Opinion du Dr Marc Moens, Président de l'ABSYM dans le Artsen Krant du 17 janvier 2017: "Gelieve tijdig sterven"

  • Les pro-life américains ont le vent en poupe

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    D'Antoine Pasquier sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    Aux États-Unis, les « prolife » lancent l'offensive politique

    «Personne ne s’attendait à ce que ce soit si rapide. » Comme la grande majorité des militants prolife, Guilherm a été agréablement surpris par les premières décisions prises par Donald Trump au sujet de l’avortement. En moins de dix jours, le nouveau président a signé un décret interdisant le versement de fonds fédéraux aux organisations internationales pratiquant ou faisant la promotion de l’avortement à l’étranger ; puis il a nommé à la Cour suprême, le 31 janvier, le juge Neil Gorsuch, proche des milieux prolife, en remplacement d’Antonin Scalia, décédé le 13 février 2016. « Il a rempli ses promesses très tôt », salue le jeune homme, responsable de la plate-forme de pétition en ligne CitizenGo, au Brésil. « S’il continue dans ce sens-là, nous pouvons considérer que son élection est une bonne chose pour le mouvement prolife. »

    Mais personne n’est dupe du personnage. Le magnat de l’immobilier n’est pas connu pour ses prises de position en faveur de la vie, mais plutôt pour sa versatilité en la matière. Tantôt partisan de l’avortement, tantôt se revêtant du blanc manteau du chevalier prolife. Si les opposants à l’IVG se sont tournés vers Trump, c’est en raison de son vice-président Mike Pence. « Il allait mettre un de nos leaders dans une position d’autorité, c’est pour cela que nous l’avons suivi », reconnaît Jim Sedlak, directeur exécutif de l’American Life League.

    Rediriger les fonds publics vers les centres d’aide aux femmes

    Pragmatiques jusqu’au bout des ongles, même les pires ennemis de Donald Trump fondent beaucoup d’espoir en lui pour restreindre l’avortement. « Au regard de ses premières décisions, on peut penser qu’il est redevenu prolife, mais c’est encore un peu tôt pour en être sûr à 100 %. Les actes comptent plus que les mots. Nous verrons », lance à la volée Matthew Truman, 27 ans, militant chez les Democrats for Life. « Je n’apprécie pas que notre mouvement soit représenté par Donald Trump, en raison de sa misogynie, de son racisme, de sa xénophobie et de son mépris pour la dignité humaine », confesse Aimee, directrice du magazine féministe et provie Life Matters Journal. « Mais je suis optimiste et j’espère qu’une loi sera adoptée sous sa présidence pour protéger l’enfant à naître. »

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  • Liège : la collégiale Sainte-Croix sauvée de la ruine

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    Du site de LaMeuse.be (Liège) :

    Liège: 15 millions d’aide pour sauver Ste-Croix

    Les deux ministres ont confirmé l’aide de 15 millions.

    Les membres de l’ASBL Collégiale Ste-Croix avaient la larme à l’œil. C’est que, depuis 1998, ils multiplient les initiatives pour assurer la sauvegarde de « leur » collégiale Ste-Croix. Et tentent de convaincre les autorités qu’il y a urgence, sous peine de voir ce bâtiment exceptionnel tomber en ruines.

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    Le combat a été long mais a porté ses fruits. Ce mardi, les ministres régionaux Prevot et Marcourt ont annoncé qu’un financement wallon à hauteur de 15 millions d’euros avait été débloqué en faveur de Ste-Croix. «  La région a prévu un montant de 100 millions en faveur de biens exceptionnels, qui nécessitent des travaux importants  », a expliqué Maxime Prevot. «  Ste-Croix s’y inscrit. Le gouvernement wallon s’engage donc à soutenir les travaux de rénovation pour 15 millions, qui vont être libérés par tranche de 1,5 million durant 10 ans. »

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    Mais ces 15 millions, de par la convention-cadre, ne peuvent couvrir que 85 % du montant total des travaux. Il faut donc y ajouter 2.250.000 euros qui vont être apportés par la Ville et la Province. Le dernier audit des lieux, en 2015, estimait les travaux nécessaires à la rénovation totale à 12 millions. Le montant accordé les couvrira donc, et prémunira contre les surcoûts inévitables sur un tel chantier. «  Dix tranches en 10 ans, cela ne veut pas dire que les travaux dureront aussi longtemps. Ce subside régional est aussi une garantie de la Région qui peut permettre d’aller négocier un prêt  », a encore noté Maxime Prevot, qui a rappelé aussi «  qu’un tel chantier a aussi un impact sur l’économie locale, le tourisme  ».

    Jean-Claude Marcourt -qui, selon plusieurs, a effectué un gros travail de lobbying auprès de son collègue en charge du patrimoine- s’est dit pour sa part heureux de savoir Ste-Croix sauvée : «  Cela aurait été pour Liège une catastrophe de laisser ce patrimoine se détruire. »

  • La charia est-elle compatible avec les droits de l’homme ?

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    Lu sur le site de l'European Centre for Law & Justice :

    La charia est-elle compatible avec les droits de l’homme ? C’est une question concrète qui se pose de plus en plus en Europe, particulièrement pour les femmes, et à laquelle l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a décidé de chercher à répondre.

    En effet, au sein de la grande Europe, il est des territoires où la charia (ou « loi islamique ») est appliquée. Cela pose un problème au regard des droits de l’homme dans la mesure où ces États sont parties à la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) et en même temps appliquent ou respectent une justice islamique contraire à la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) et la CEDH.

    Trois pays au sein du Conseil de l’Europe ont ratifié à la fois la Convention européenne des droits de l’homme et la Déclaration du Caire sur les droits de l’homme en islam, qui est une déclaration des droits de l’homme compatible avec la charia. Il s’agit de l’Albanie, de l’Azerbaïdjan et de la Turquie. Il faut ajouter que la Fédération de Russie et la Bosnie-Herzégovine n’ont pas signé la Déclaration du Caire mais sont membres observateurs de l’Organisation de la Conférence Islamique et également signataires de la CEDH.

    Cette Déclaration du Caire du 5 août 1990 stipule notamment que « l’islam est la religion naturelle de l’homme ». Elle ne contient pas de droit à la liberté de croyance, ne confirme pas l’égalité en droit de tous les hommes sans égard à leur religion, et enfin l’article 25 stipule que « [l]a Loi islamique est la seule source de référence pour interpréter ou clarifier tout article de cette déclaration. »

    Certains principes énoncés dans la loi islamique contreviennent aux principes ayant qualité de droits de l’homme, au premier rang desquels la liberté religieuse. Selon la charia, un musulman n’a pas le droit de quitter sa religion pour une autre ou pour l’athéisme. Il s’agit d’un acte d’apostasie qui engendre sa mort civile (ouverture de sa succession) et qui mérite la peine de mort.

    La Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme a eu l’occasion de donner un élément de réponse à cette question de compatibilité en 2003 : Celle-ci « partage l’analyse effectuée par la chambre quant à l’incompatibilité de la charia avec les principes fondamentaux de la démocratie, tels qu’ils résultent de la Convention »[1].

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  • Sur Aleteia.org : Alexandre Meyer décortique "l'affaire Fillon"

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    Cliquer sur les liens suivants :

    François Fillon, une affaire d'Etat ?

    Affaire Fillon : à qui profite le crime ?

  • Le nouveau juge de la Cour Suprême des Etats-Unis : un prophète clairvoyant

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    51ZIsu9LJcL._UY250_.jpgNeil Gorsuch, un prophète ?

    Neil Gorsuch est le nouveau juge de la Cour Suprême des Etats-Unis désigné par D. Trump. Il a étudié avec un très bon professeur d’Oxford, John Finnis. En 2009, il publiait : 'The Future of Assisted Suicide and Euthanasia' (New Forum Books).

    'L'avenir du suicide assisté et de l'euthanasie' fournit le panorama le plus complet des questions éthiques et juridiques soulevées par le suicide assisté et l'euthanasie - ainsi que l'argument le plus complet contre leur légalisation - jamais publié.

    En termes clairs et accessibles au lecteur général, Neil Gorsuch évalue minutieusement les forces et les faiblesses des principaux arguments éthiques contemporains pour le suicide assisté et l'euthanasie. Il explore les preuves et les cas des Pays-Bas et de l'Oregon, où les pratiques ont été légalisées. Il analyse les arguments libéraux et autonomistes en faveur de la légalisation ainsi que l'impact des principales décisions de la Cour suprême des États-Unis sur le débat. Et il examine l'histoire et l'évolution des lois et des attitudes concernant le suicide assisté et l'euthanasie dans la société américaine.

    Après avoir évalué les forces et les faiblesses des arguments en faveur du suicide assisté et de l'euthanasie, Gorsuch construit un argument moral et juridique nuancé, nouveau et puissant contre la légalisation, basé sur un principe qui, étonnamment, a été largement négligé dans le débat - Que la vie humaine est intrinsèquement précieuse et que le meurtre intentionnel est toujours mauvais. Parallèlement, l'argument développé par Gorsuch laisse une large latitude pour l'autonomie individuelle du patient et le refus du traitement médical non désiré et des soins de survie, permettant l'intervention seulement dans les cas où l'intention de tuer est présente.

    Ceux des deux côtés de la question du suicide assisté trouveront l'analyse de Gorsuch comme une contribution réfléchie et stimulante au débat sur l'un des sujets de politique publique les plus controversés de nos jours.

  • Giorgio La Pira : un maître à penser dans la culture catholique européenne

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    Giorgio La Pira

    Un mystique en politique (1904-1977) (Desclée de Brouwer)

    AGNÈS BROT

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    Date de parution : 01.02.2017; nombre de pages : 228

    Présentation :

    Qui, en France, se souvient de Giorgio La Pira ? Et pourtant, cet acteur important de la vie politique italienne du siècle dernier reste un maître à penser dans la culture catholique européenne.

    Très investi auprès des pauvres, maire de Florence pendant de nombreuses années, l'admirateur de Dante et de Savonarole demeure un exemple de chrétien entré en politique, cohérent avec sa foi. Sa vie publique, témoignage de probité, de générosité et d'oubli de soi, a été celle d'un frère universel cherchant, envers et contre tout, le bien commun.

    Homme d'une foi profonde, nourri par une vie spirituelle intense, voire contemplative, le « saint maire » aura été un infatigable artisan de paix, réfléchissant et oeuvrant dans les débats de la politique internationale, du Moyen-Orient à l'Europe, des processus de décolonisation au conflit vietnamien. Contre vents et marées, sa vie fut une vivante illustration de sa devise : « Espérer contre toute espérance ». Son procès en béatification a été ouvert le 9 janvier 1986.

    Agnès Brot dresse un portrait original de ce témoin pour notre temps, mettant la pensée et l'action du tertiaire dominicain en résonance avec l'enseignement et le témoignage du pape François. Une autre façon d'affirmer, à la suite de Giorgio La Pira, qu'entrer en politique peut aussi être un chemin de sainteté.

    Diplômée de l'Institut d'études politiques de Toulouse, Agnès Brot a dirigé le Centre d'études Edmond Michelet. Elle est l'auteur, avec Guillemette de La Borie, de Héroïnes de Dieu. L'épopée des missionnaires au XIXe siècle(Artège Poche, 2016) et de À la recherche d'Edmond Michelet (Le Passeur, 2014).

  • Journée pour la Vie en Italie : pour le pape, toute vie est sacrée

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    D'Anita Bourdin sur zenitorg :

    «Toute vie est sacrée!»: appel du pape François pour une « culture de la vie »

    Journée pour la vie en Italie

    Le pape François lance un appel en faveur d’une « culture de la vie » et d’une « éducation à la vie » des nouvelles générations : « Toute vie est sacrée ! » s’est exclamé le pape par trois fois après l’angélus de ce dimanche 5 février 2017, place Saint-Pierre.

    Le pape a invité à prier pour les enfants en « danger de mort » par interruption de grossesse et pour les personnes « en fin de vie ». « Que l’amour défende le sens de la vie », a encore dit le pape. Il a invité les jeunes à se préparer à construire « une société accueillante et digne pour toute personne ».

    Voici notre traduction, de l’italien, des paroles du pape François.

    AB

    Paroles du pape François après l’angélus

    Chers frères et sœurs, aujourd’hui, en Italie, nous célébrons la Journée pour la vie, sur le thème « Femmes et hommes pour la vie dans le sillage de Sainte Teresa de Calcutta ».

    Je me joins aux évêques italiens pour souhaiter une action éducative courageuse en faveur de la vie humaine. Toute vie est sacrée!

    Faisons progresser la culture de la vie en réponse à la logique du rebut et au déclin démographique. Soyons proches et ensemble prions pour les enfants qui sont en danger d’interruption de grossesse, ainsi que pour les personnes qui sont en fin de la vie – toute vie est sacrée! – afin que personne ne soit laissé seul et que l’amour défende le sens de la vie.

    Rappelons-nous les paroles de Mère Teresa: «La vie est beauté, admire-la! La vie est vie, défends-la ! », que ce soit pour l’enfant à naître, ou pour la personne qui est près de mourir: toute vie est sacrée!

    Je salue tous ceux qui travaillent pour la vie, les professeurs des universités romaines et ceux qui collaborent en vue de la formation des nouvelles générations, afin qu’elles soient en mesure de construire une société accueillante et digne pour toute personne. (...)

  • Quand Fillon rime avec désillusion...

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    De Frédéric Aimard sur le site de France Catholique :

    Fillon : la désillusion

    Après sa primaire, la présidentielle semblait «  imperdable  » pour la droite. Désormais, pour cause de «  Penegate  », l’hypothèse d’un désastre électoral devient envisageable.

    On a à peine besoin de rappeler les faits tant le feuilleton occupe les conversations. Le complot qui a préparé l’attaque médiatico-judiciaire contre le candidat désigné de la droite est palpable. On en connaîtra un jour les organisateurs. Cela dit, les faits enflent sous nos yeux. La semaine dernière on parlait d’une rémunération de 500 000 euros pour Penelope Fillon en tant qu’assistante parlementaire de son mari. Désormais la somme en cause est portée à 900 000. Pourtant, Vincent Goyet, un ancien assistant parlementaire filloniste, démontre de manière assez convaincante que, rapportée au nombre d’années concernées, la rémunération serait de l’ordre d’un net mensuel de 1521 euros par mois…

    Dans le meilleur des cas, la justice reconnaîtra que l’argent public, ou celui provenant de conférences ou conseils aux entreprises, a été versé conformément à la loi sur la transparence du financement des partis.

    Dans le pire des cas, elle établira que cet argent a été versé moyennant des emplois fictifs distribués à la femme, aux enfants, aux proches de l’homme politique ou qu’il y a abus de bien social...

    Certes les sommes en cause sont infinitésimales par rapport à celles évoquées dans la condamnation, le 2 février en première instance, de l’industriel et sénateur LR Serge Dassault, à la suite d’un redressement fiscal de 19 millions d’euros. Certes, on est loin des détournements et mensonges de l’ancien ministre de l’Économie Jérôme Cahuzac. Certes encore, beaucoup d’autres parlementaires travaillent «  en famille  » et cette pratique a même été utilisée par le Front national au Parlement européen (mais là, les règles sont plus strictes et le Parlement demande, depuis le 31 janvier, à Marine Le Pen, de rembourser 298 400 € euros versés à ses collaborateurs, qualifiés par elle d’assistants parlementaires, alors qu’ils effectuaient d’autres tâches politiques). Il n’empêche que ce train de vie d’un présidentiable qui n’a que la «  rigueur  » à la bouche est choquant pour de nombreux électeurs de toutes tendances.

    La réussite du meeting à La Villette le 29 janvier, où François Fillon a longuement fait acclamer sa femme par 15 000 militants, de nombreuses réunions en province, où il se montre déterminé et très offensif, la distribution de 3,5 millions de tracts… tout cela lui permettra-t-il de tenir les «  15 jours  » qu’il a demandés à ses pairs avant d’envisager un éventuel «  plan B  » pour la présidentielle  ? Et que se passera-t-il ensuite ou d’ici-là  ? Personne n’en sait rien. Même pas les juges qui ont pourtant toutes les cartes en mains.

    Mais ce que l’on sait c’est que le programme politique de redressement du pays, sur lequel des experts ont travaillé depuis plus de trois ans, et dont on pouvait espérer qu’il constituerait une expérience volontariste pour sortir notre pays de la crise, eh bien  ! ce programme est d’ores et déjà sorti de l’actualité. Soit que le président ne s’appellera pas Fillon, mais Macron grâce à une Marine Le Pen à 25 % au premier tour, soit qu’une incroyable résilience et la chute toujours possible de ses concurrents amènent François Fillon jusqu’à l’Élysée, mais avec une autorité tellement diminuée que tout deviendrait beaucoup plus difficile à mettre en œuvre.

    Alors, dans l’un ou l’autre cas, faute de pouvoir réformer l’administration du pays, la tentation sera d’en revenir au pur pragmatisme et à une politique de révolution sociétale, pour faire «  moderne  », qui ne manque pas d’adeptes à droite aussi.

    Lire également : a-tout-un-chacun/l-affaire-fillon

  • France : François Fillon dans la tourmente

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    De Philippe Oswald sur aleteia.org :

    Présidentielle : la tempête se déchaîne sur Fillon

    Pourra-t-il résister au « Penelope Gate » ? La question taraude Les Républicains dont certains évoquent un improbable plan B tandis que le gros des troupes serre les rangs derrière le chef.

    Tiendra-t-il ? La question se fait lancinante au terme d’une semaine où les coups ont redoublé contre François Fillon. À peine avait-il achevé son meeting à Charleville-Mézières, jeudi soir, le 2 février, que France 2 en remettait une couche en diffusant sur « Envoyé spécial » une vieille interview de Penelope Fillon, accordée en mai 2007 au Sunday Telegraph, dans laquelle elle déclare en anglais, sa langue maternelle : « En fait je n’ai jamais réellement été son assistante ou quoi que ce soit de ce genre ». Mais elle y évoque des tractages et sa présence aux meetings de son mari.

    Georges Fenech franchit le Rubicon

    « La maison Fillon se lézarde », estime Le Monde (2 février). « À l’automne 2016, le député de Paris avait pourtant acquis une légitimité en béton armé bâtie sur les 4,4 millions d’électeurs de la primaire. Sous les coups de boutoir des soupçons et des révélations du “Penelope Gate”, sa candidature s’effrite d’heure en heure. (…) Pour certains, il devient urgent de trouver une solution de remplacement à ce candidat “qui court encore mais avec une tonne de plomb sur les épaules”. »

    C’est le député LR (sarkozyste) du Rhône Georges Fenech, lui-même ancien magistrat, qui a le premier franchi le Rubicon mercredi matin, 1erfévrier : « Je pense que le résultat des primaires est aujourd’hui caduc face à cet événement imprévisible (…) qui se situe non seulement sur le registre judiciaire mais sur le registre éthique et moral », a-t-il déclaré au micro de Franceinfo. « Je crois que la situation est très, très compromise », a-t-il ajouté, disant « exprimer tout haut ce que beaucoup, beaucoup de parlementaires pensent tout bas ». Puis sur BFMTV, il a rajouté une touche dramatique : « Nous sommes comme l’orchestre du Titanic, en train de couler ». « Il faut raison garder, lui a répondu sur RCF François-Noël Buffet, sénateur-maire d’Oullins et membre de l’équipe de campagne de l’ancien Premier ministre.

    Mais Georges Fenech ne s’est pas arrêté là. Le soir même, il a envoyé à tous les députés et sénateurs de son parti une pétition qui appelle au remplacement du candidat, pétition mise en ligne par l’hebdomadaire Marianne. Tout en affirmant l’attachement des signataires à la présomption d’innocence, et « leur solidarité avec François Fillon », le texte soutient que « les derniers événements judiciaires remettent en cause la légitimité du candidat » et réclame « la convocation d’un Conseil national extraordinaire des Républicains » pour que « notre famille politique reprenne son destin en mains ». « Soit nous défendons mordicus François Fillon. Soit on prend une autre option, celle de mettre un nouveau candidat de la droite et du centre à la présidentielle » déclare pour sa part au Point Sébastien Huyghe, ancien porte-parole du parti LR en 2015, soutien de Nicolas Sarkozy à la primaire et député du Nord.

    Le juppéiste Philippe Gosselin est aussi sorti de l’ombre : il a lancé mercredi un appel au maire de Bordeaux « pour qu’il réfléchisse à la possibilité de prendre le relais de François » selon le JDD. Mais Alain Juppé avait déjà affirmé à plusieurs reprises qu’il n’était pas question pour lui d’être un recours. L’attaque la plus violente est venue d’Henri Guaino, jeudi matin, sur France 2 : pour le député LR des Yvelines, lui-même candidat à la présidentielle, il s’agit d’un « naufrage » et la position de Fillon est « intenable » : « Il ne peut même plus défendre son programme », notamment en demandant des sacrifices aux Français.

    Lire la suite sur aleteia.org

    Voir : https://www.facebook.com/fillon.francois/videos/10155020818512533/

  • L’étonnante profession de foi du Président Trump

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    D'Alexandre Meyer sur aleteiaorg :

    L’étonnante profession de foi du Président Trump

    Le successeur de Barack Obama a donné un éclairage singulier sur ses convictions religieuses. 

     

    « Et puis flûte après tout (The hell with it), je ne sais même pas si vous êtes démocrate ou républicain, mais je vous nomme pour une année de plus. » En s’adressant à son hôte, l’aumônier du Sénat américain Barry Black, lors du National Prayer Breakfast jeudi 2 février dernier, le président Donal Trump a mis les rieurs de son côté en moins de 30 secondes. Savourant son petit succès, Donald Trump continue sur sa lancée : « Je crois que ce n’est même pas à moi de vous nommer d’ailleurs. C’est du domaine du Sénat, mais on va leur parler. Votre job est très très protégé, ok ? »

    Au cours de son intervention, le président des États-Unis a poursuivi sur le même ton, lançant une invitation humoristique à « prier » pour Arnold Schwarzenegger, reprise depuis par la presse du monde entier : « Quand je me suis lancé en campagne pour la présidence, j’ai du quitter mon show télévisé, « The Apprentice ». Il ont embauché une grosse, grosse star de cinéma, Arnold Schwarzenegger, pour prendre ma place. Et nous connaissons le résultat : l’audience a plongé. Un vrai désastre. Je voudrais que l’on prie pour Arnold et pour ses audiences. »

    Une étonnante profession de foi

    Le 65e National Prayer Breakfast qui se tient chaque année le premier jeudi de février à Washington, réservait une plus grande surprise encore. Face à 3 500 personnalités civiles, militaires et religieuses, réunies sous les auspices du Congrès et de la Fellowship Foundation (une organisation chrétienne), le successeur de Barack Obama a surtout donné un éclairage nouveau sur ses convictions religieuses. Une touchante profession de foi bien peu relayée en France…

    En voici les principaux passages.

    Par dessus tout, aujourd’hui, je tiens à remercier le peuple américain. Votre foi et vos prières m’ont soutenu et m’ont inspiré à travers des moments très difficiles. Partout en Amérique, j’ai rencontré des gens étonnants dont les prières d’intercession et les paroles d’encouragement ont été une source constante de force. Ce que j’entends le plus souvent lorsque je voyage dans le pays, ce sont quatre mots qui ne manquent jamais de toucher mon cœur. Ces quatre mots sont : « Je prie pour vous. » J’entends si souvent : « Je prie pour vous, Monsieur le Président ».

    La qualité de nos vies n’est pas définie par notre succès matériel, mais par notre succès spirituel. J’ai reçu la bénédiction d’être élevé dans un foyer croyant. Ma mère et mon père m’ont appris qu’à celui qui reçu beaucoup, il sera demandé beaucoup. J’ai prêté serment sur la Bible avec laquelle ma mère nous a élevé dans la foi quand nous étions jeunes enfants. Et cette foi se rappelle à mon cœur chaque jour.

    Les gens présents dans cette salle viennent de milieux très, très divers. Vous représentez tant de religions et tant de confessions. Mais nous sommes tous unis par la foi en notre Créateur et notre ferme certitude que nous sommes tous égaux à Ses yeux. Nous ne sommes pas seulement fait de chair, d’os et de sang. Nous sommes des êtres humains, avec chacun une âme. Notre République a été fondée sur le principe que la liberté n’est pas un cadeau du gouvernement, mais que la liberté est un don de Dieu.

    Nous serons un pays sûr, nous serons un pays libre et nous serons un pays où tous les citoyens pourront pratiquer leur foi sans craindre l’hostilité ni redouter la violence. L’Amérique s’épanouira tant qu’il sera permis de s’épanouir à notre liberté et en particulier, notre liberté religieuse.

    L’Amérique connaîtra le succès aussi longtemps que nos citoyens les plus vulnérables – et certains d’entre eux sont si vulnérables – pourront emprunter le chemin du succès. Et l’Amérique connaîtra la prospérité, aussi longtemps que nous continuerons à avoir foi les uns dans les autres et foi en Dieu.

    Tant que nous avons Dieu, nous ne sommes jamais, jamais seuls.

    Quant à nous, ici, à Washington, nous ne devons jamais cesser de demander à Dieu la sagesse de servir le public, selon sa volonté.

    Parce que c’est ce que nous sommes et c’est ce que nous serons toujours et c’est ce que notre peuple veut : une belle nation, sous le regard de Dieu.

    Merci, que Dieu vous bénisse et que Dieu bénisse l’Amérique.

  • Sortir l'avortement du code pénal ?

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    Belgique : faut-il sortir l'avortement du Code pénal ?

    A lire : Flash Expert "Sortir l'avortement du Code pénal?"

    Ces derniers mois, 3 colloques ont été organisés à l'initiative de la laïcité organisée visant à sortir l'avortement du Code pénal, dont le dernier en date, le vendredi 27 janvier dans les bâtiments du Sénat.
    Plusieurs propositions de loi sont d'ailleurs déjà prêtes (Voir tableau). D'autres partis disent y travailler.

    L'argument principal est que l'avortement volontaire est un choix de la femme et le maintenir au sein du Code pénal pourrait mener à une culpabilisation de...