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Politique - Page 691

  • Des droits de l’homme contre la liberté des consciences ?

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    Les « droits de l’homme » fournissent souvent le seul discours audible permettant de réclamer davantage de liberté religieuse mais, comme la langue d’Esope, ils peuvent être la meilleure et la pire des choses et, en fait, il y a lieu de constater aujourd’hui, dans le monde entier, un véritable recul de la tolérance religieuse.

    De Grégory Puppinck dans le mensuel « La Nef » d’avril 2012 (extraits) :

    « Ce recul de la tolérance religieuse est lié au processus de mondialisation qui accroît la concurrence entre les modèles de civilisation ayant une ambition et une potentialité universelle. Dans cette concurrence de civilisations, les rapports entre religions sont déterminants, car les religions, qu’elles soient proprement religieuses ou laïques (idéologies), sont les véhicules des civilisations : elles en déterminent, répandent et transmettent les composantes essentielles. Ainsi, de l’organisation des rapports entre les religions dépend fortement la configuration de la mondialisation en cours. Par suite, le débat actuel sur les rapports entre droits de l’homme et religions, et, en particulier, sur le contenu du concept de liberté religieuse est devenu un enjeu central, car il tend à déterminer non seulement l’organisation des rapports entre les diverses religions et idéologies, mais aussi à délimiter l’influence des religions au sein de chaque civilisation.
    Dans ce contexte, parce qu’elle prétendait lier le sécularisme et la démocratie, l’affaire Lautsi a permis à la société européenne de s’interroger ouvertement sur la place du christianisme dans son projet de civilisation. Politiquement, le premier arrêt Lautsi de 2009 faisait basculer la Cour dans une époque nouvelle, détachée de la culture démocrate-chrétienne qui avait inspiré sa création. Finalement, comme cela avait été demandé par l’Italie et une vingtaine d’autres pays européens, l’arrêt définitif de la Cour de 2011 a, à l’inverse, réaffirmé la légitimité sociale du christianisme. Depuis, la Cour européenne est devenue plus prudente et prend progressivement ses distances à l’égard de l’idéologie postmoderne ; cela est visible dans une série de jugements relatifs à l’avortement, la bioéthique, ou l’homosexualité, mais le débat n’est pas clos.

    Ainsi, la Cour doit bientôt se prononcer sur plusieurs affaires qui mettent gravement en jeu la liberté des chrétiens : au nom de la non-discrimination, le gouvernement du Royaume-Uni prétend pouvoir forcer les chrétiens à célébrer des unions homosexuelles ; il prétend aussi justifier l’interdiction faite à des salariés de porter une petite croix en collier, au nom de la tolérance. Dans d’autres affaires sont en jeu le droit des médecins à l’objection de conscience face à l’avortement, ou encore le droit des parents et de l’État de protéger les enfants contre les discours immoraux.

    Dans de nombreux pays, les droits de l’homme aident à défendre la liberté religieuse. Il serait terrible, mais le risque existe, que de faux droits de l’homme (à l’avortement, au sécularisme et au mariage homosexuel) deviennent des instruments d’oppression de la conscience des chrétiens. Contre cette menace et pour le bien commun, il faut sans cesse travailler à enraciner les droits de l’homme dans une saine anthropologie réaliste et chrétienne. »

    Voir tout l’article ici : Religion et droits de l'homme

    Le prochain (année académique 2012-2013) cycle de débats organisé à l’université de Liège par le groupe Ethique sociale et l’Union des étudiants catholiques de Liège sera consacré aux différents aspects de cette problématique.

  • France : les catholiques pratiquants ont voté "à droite" mais pas à l'extrême-droite

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    C'est ce qui ressort d'un sondage présenté par "La Vie" :

    "Pas moins de 47% des catholiques pratiquants réguliers ont voté pour Nicolas Sarkozy, contre 26,9% de l’ensemble des Français. Et seulement 14% auraient voté pour François Hollande (contre 28,7%). Ce sont là les des enseignements clés du sondage Harris Interactive réalisé en exclusivité pour La Vie dans la journée du premier tour le 22 avril."

    Voir tout l'article ici : http://www.lavie.fr

  • La mise à mort des enfants anencéphales

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    Une étape dans l'inhumanité vient d'être franchie au Brésil. Mais elle suscite des réactions dans le corps médical. C'est ici : leblogdejeannesmits.blogspot.com et cela commence ainsi :

    Le Tribunal fédéral suprême du Brésil a donné son feu vert à l’avortement des anencéphales, mais tous les médecins du Brésil ne sont pas d’accord, loin s’en faut. Le vice-président du Conseil fédéral pour la médecine, le Dr Carlos Vital, n’a pas perdu de temps pour mener une contre-attaque, s’exprimant dans le plus populaire des magazines d’informations de son pays, Veja.
     
    Et il l’a fait de la manière la plus frappante, expliquant de façon brutale la manière dont les bébés anencéphales seront légalement mis à mort dans le sein de leur mère.
     
    Notant que l’avortement d’un anencéphale se pratique au cours du 2e ou du 3e trimestre, le Dr Vital a souligné que les médecins avaient le choix entre deux méthodes : le curetage ou l’aspiration.
     
  • Pennsylvanie : un million de chrétiens soutiennent le combat de l’Église catholique pour la défense de la liberté religieuse

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    C'est la bonne nouvelle que nous découvrons sur un site très bien documenté où l'on pourra lire le détail de cette information :

    americatho/un-million-de-chretiens-de-pennsylvanie-soutiennent-le-combat-de-leglise-catholique-pour-la-defense-de-la-liberte-religieuse

  • L'euthanasie pour les mineurs et les handicapés mentaux ?

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    Quand les brèches sont ouvertes, les digues finissent par céder de toutes parts. C'est ce qui se passe chez nous où la culture de mort progresse à grands pas. Jeanne Smits, qui monte inlassablement la veille, pointe ces nouvelles déclarations de Jacinta De Roeck :

    "Cela reste à l'état d'idée jetée dans le débat public mais c'est bien ainsi qu'ont été accomplies toutes les avancées de l'euthanasie : en Belgique, la Humanistisch Vrijzinnige Vereniging (Association des libres penseurs humanistes) vient de suggérer que les mineurs et les handicapés mentaux puissent avoir eux aussi accès à l'euthanasie. Au nom de l'égalité des droits. Sa présidente, Jacinta De Roeck, s'est exprimée en ce sens à l'occasion de la Journée du patrimoine à Anvers (on se demande bien pourquoi).

    Et ce ne sont pas des paroles en l'air, puisque Mme De Roeck était précisément l'un des députés qui en 2002 avaient pris l'initiative de légaliser l'euthanasie en Belgique.

    Elle a précisé qu'aucun projet législatif n'était actuellement à l'ordre du jour ni même prévisible à court terme, mais ce qui ne se fera pas pendant l'actuelle législature, estime-t-elle, devrait devenir possible lors de la prochaine. Parce que « la demande est forte ».

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  • Si nous étions Français...

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    Si nous étions Français...

    nous ne voterions évidemment pas pour un candidat qui ose à nouveau brandir l'étendard rouge d'une idéologie qui a démontré son inhumanité,

    nous ne voterions pas pour une gauche bobo prête à cautionner toutes les dérives éthiques,

    nous ne voterions pas pour des gens qui prétendent défendre l'environnement mais qui sont prêts à sacrifier l'humain sur l'autel de la nature,

    nous ne voterions pas pour une candidate qui surfe sur tous les mécontentements et toutes les frustrations légitimes mais qui ne propose pas de solutions crédibles,

    nous nous reporterions vers la solution du moindre mal, celle qui ne risque pas d'accélérer des processus qui remettraient en cause la marge de liberté qui reste pour défendre les valeurs auxquelles nous tenons,

    nous exclurions donc un vote marginal, vers des candidats minoritaires qui n'ont aucune chance et qui risquent de concourir indirectement à l'élection de candidats du pire,

    nous éviterions l'abstention ou le vote blanc qui ne font que renforcer les votes qui aboutiront à l'élection du candidat qu'on voudrait éviter...

    Notre attitude serait pragmatique, visant à ne pas faire pire que bien, à ne pas nuire davantage, quels que soient les travers de celui qui obtiendrait notre voix. Notre souci serait celui du bien commun et de la préservation d'un maximum d'éléments qui nous permettraient de poursuivre notre entreprise de redressement, demain.

    Mais, ce que nous en disons...

  • Irlande : le Parlement refuse de légaliser l'avortement

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    Source : Nouvelles de France ()

    Irlande. La proposition de loi légalisant l’avortement a été rejetée jeudi par l’immense majorité des Teachta Dála (membres de l’Oireachtas, le Parlement irlandais) : le Dáil Éireann s’y est opposé par 111 voix contre 20. Un résultat « décevant » pour Sinead Ahern, porte-parole de Choice Irlande, mais néanmoins conforme à celui de l’enquête en ligne réalisée par le Parti travailliste irlandais qui voit sa proposition de légaliser l’avortement rejetée par plus de 89% des internautes y ayant participé.

    Les lobbies  "pro-choix" ne s’avouent pas vaincus pour autant : ils ont prévu de remettre la question sur le tapis à l’automne 2012 et espèrent cette fois-ci l’emporter.

    Les débats jeudi furent l’occasion pour certains députés de défendre les droits de l’enfant à naître (« Je crois que l’enfant dans l’utérus est une personne et que, par conséquent, il y a une obligation de protéger la vie humaine », a argumenté Eamon O’Cuiv), de s’opposer à un projet qu’ils jugent extrémiste (Paul Bradford a par exemple regretté qu’à l’heure actuelle, la seule alternative à la culture anti-avortement de l’Irlande soit la culture de l’avortement de la Grande-Bretagne ou des États-Unis. Il a, pour cela, préfèré le statu quo.) ou insuffisant (« Ce projet de loi ne va pas assez loin » a déploré Catherine Murphy).

    Lire tout l'article : Le Parlement irlandais refuse de légaliser l'avortement

  • Les biobanques encouragées dans l'Hexagone

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    source : genethique.org

    Jeudi 19 avril 2012, Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) a rendu un avis n°117 dans lequel il recommande de "favoriser  le développement de biobanques à caractère familial  et solidaire en promouvant le recueil des produits cellulaires, issus du  sang de cordon, du cordon lui-même et du placenta". Pour le professeur Alain Grimfield, président du CCNE, "on a transformé un déchet  de soins [ ndlr : le cordon ombilical] en organe noble".

    Bernard Weill, néphrologue et rapporteur membre du CCNE, précise que "dans ces banques, le sang de cordon récolté pourra, en priorité et si nécessaire, être utilisé pour traiter les frères et sœurs atteints" de maladies de sang héréditaires comme la drépanocytose ou la thalassémie. Il ajoute que dans l'hypothèse où il n'y aurait pas d'utilisation par un membre de la famille, "le sang sera, dans le cadre d'un don solidaire et anonyme, mis à disposition d'autrui, en France ou à l'étranger, dans le cadre d'un réseau d'échange international". D'après le CCNE, ces banques devraient être publiques ou privées, à but non lucratif. celui-ci réitère son opposition à la création de banque privées de sang de cordon qui exigent de payer pour conserver ces cellules.

    En France, afin de développer les unités de sang de cordon qui à 63% proviennent de l'étranger, le CCNE estime nécessaire de réaliser "une vaste information auprès des femmes enceintes" afin de les inciter à donner leur consentement éclairé et par écrit à ce don "bien avant la naissance".

  • Les dérives de l'art contemporain

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    Un article téléchargeable sur le site "Défi culturel" mérite qu'on s'y arrête. Son auteure fait la lumière sur des aspects souvent ignorés de l'art "d'avant-garde".

    Présentation :

    L'art dit « contemporain » est pour le commun des mortels un objet de mépris ou, beaucoup plus rarement, d'admiration. Pour les uns c'est un ramassis de choses laides qui cultive la provocation, et pour les autres une nouvelle forme d'expression qui vaut bien l'art authentique.

    Christine Sourgins est historienne de l'art et conférencière. Son article aborde un sujet méconnu du grand public : la transgression de la loi par l'art dit « contemporain. » Ce moyen d'expression est en effet le seul qui ait le droit de bafouer, en toute impunité, les lois de la République.

    Prises d'otage, infanticides, sacrilèges... Cette étude, commandée en exclusivité par Défi culturel, révèle pour la première fois au grand public le statut incroyable dont jouit actuellement l'art dit "contemporain."

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  • Le "Friday Fax" du 20 avril

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    Friday-Fax-Header-French.jpg

    Austin Ruse présente le contenu du Friday Fax de cette semaine :

    Tim Herrmann vous commente les commentaires de Melinda Gates, qui se prétend fidèle catholique alors qu’elle est en désaccord avec l’enseignement de l’Eglise en matière de contraception. Elle s’est en effet exprimée en faveur d’un large accès à la contraception et particulièrement en Afrique. Elle travaille en collaboration avec le Fonds de l’ONU pour la Population.

    Voir : L’épouse du milliardaire attaque l’enseignement de l’Eglise sur la contraception

    Lisa Correnti s’est penchée sur le nouvel attirail préparé par la Fondation Internationale du planning familial conçu pour aider les personnes souhaitant envoyer aux institutions de l’ONU veillant au respect des droits de l’homme des plaintes pour violation de leurs droits sexuels..

    Voir : Les militants de l’IVG créent un nouveau « Kit des droits sexuels » pour l’ONU

  • La religion contre les lois laïques : se battre pour la clause de conscience

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    Selon le cardinal italien Giovanni Lajolo, ancien président du Gouvernorat de l’État de la cité du Vatican, les catholiques européens devraient s’inspirer du débat aux États-Unis sur la liberté religieuse.

    S’exprimant le 17 avril devant l’Université catholique de Milan, le cardinal a estimé que lorsqu’ils sont confrontés « à des normes législatives qui, en raison de leurs implications morales, sont en conflit avec les normes affirmées par les autorités religieuses », les croyants et les institutions catholiques doivent invoquer leur droit à l’objection de conscience.

    Repris le 18 avril par L’Osservatore Romano , le cardinal romain a rappelé que les gouvernements doivent toujours garantir « la liberté de l’Église et de ses institutions à vivre et agir selon leurs convictions religieuses, tandis que chaque individu doit voir reconnue sa liberté à agir en conformité avec sa conscience. »

    S’inspirant largement de l’exemple américain, le cardinal Lajolo a rappelé que les récents débats législatifs, aux États-Unis, sur l’avortement, la politique de santé publique et l’adoption par les couples homosexuels « posent de sérieux problèmes aux institutions et aux citoyens catholiques ».

    Pour lui, les Européens ne devraient pas se croire préservés d’une telle évolution. Dans cette perspective, il a appelé à l’élaboration d’un droit à l’objection de conscience. Tout en rappelant que l’Église « n’a pas l’intention d’imposer » son enseignement moral à la société, il a soutenu que celui-ci doit pouvoir être pris en considération, et que le droit des institutions catholiques et des baptisés à suivre ces principes doit être reconnu.

    F. M., à Rome  

    Référence : Le cardinal Lajolo défend le droit à l’objection de conscience

  • Elections en France : le numéro spécial de Gènéthique

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    Numéro spécial Gènéthique

    Bioéthique et élections présidentielles 2012

    A la veille du premier tour des élections présidentielles, Gènéthique se propose de recenser les différentes prises de paroles et positions des candidats sur les sujets de bioéthique qu'ils ont évoqués.
    Gènéthique retranscrit les citations trouvées dans la presse, sur les sites de campagne ou à l'occasion de discours publics.