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Politique - Page 688

  • BXL , 10 mai : les "coulisses de l'Europe"

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    Ouvert à tous, jeunes et moins jeunes... cette journée vécue avec avec les jeunes de l'Institut Sophia vous permettra de rencontrer de témoins engagés sur le terrain!

    « Coulisses de l’Europe », le jeudi 10 mai 2012 de 9h15 à 15h30.

    Le programme :

    • 9h15 : Accueil au siège de la Commission des Episcopats de la Communauté Européenne (COMECE) - Square de Meeûs 19, 1050 Bruxelles
    • 9h30 : Etienne Magnien (retraité de la Commission européenne) : la politique européenne de recherche et d'innovation en perspective.
    • 10h45 – 11h30 : Présentation par, Sophia KUBY, Executive Director, du rapport de l’ONG European Dignity Watch : « La Commission financerait-elle des projets promouvant l’avortement ? »
    • 11h30- 12h: présentation d’associations de jeunes actives dans le lobbying européen, et notamment la World Youth Alliance.
    • 12h15 Eucharistie
    • 13h – 14h15 : Lunch (merci d’apporter votre pique-nique)
    • 14h30 – 15h30 : Parlementarium : exposition interactive au Parlement européen.

    PAF: 7 euros.

    Inscription : institutsophia@yahoo.fr
    Ou 0477 042 367

    Bienvenue à chacun!

  • Les exigences de la justice sociale

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    Benoît XVI a reçu ce matin les lettres de créances de cinq nouveaux Ambassadeurs non résidents : M.Teshome Toga Chanaka pour l'Ethiopie; Mme Dato' Ho May Yong pour la Malaisie (première représentation); M.David Cooney pour l'Irlande; M.Naivakarurubalavu Solo Mara pour les Fidji ; et M.Viguen Tchitetchian pour l'Arménie. Voici les passages saillants du discours qu'il leur a adressé (source : VIS) :

    "Le développement des moyens de communication a rendu notre planète, d’une certaine manière, plus petite... Et le constat de la grande souffrance provoquée dans le monde par la pauvreté et la misère aussi bien matérielles que spirituelles invite à une nouvelle mobilisation pour faire face, dans la justice et la solidarité, à tout ce qui menace l’homme, la société et son environnement. L’exode vers les villes, les conflits armés, les famines et les pandémies, qui touchent tant de populations, développent de façon dramatique une pauvreté qui revêt de nouvelles formes. La crise économique mondiale plonge de plus en plus de familles dans une précarité croissante. Alors que la création et la multiplication des besoins a fait croire à la possibilité illimitée de bien-être et de consommation, faute des moyens nécessaires à leur satisfaction, des sentiments de frustration sont apparus... Et quand la misère coexiste avec la très grande richesse, naît une impression d’injustice qui peut devenir source de révoltes. Il convient donc que les états veillent à ce que les lois sociales n’accroissent pas les inégalités et permettent à chacun de vivre de façon décente. Il faut pour cela considérer les personnes à aider" avant le redressement des comptes. Il faut "leur rendre un rôle d’acteur social, et leur permettre de prendre en main leur avenir, afin qu'elles occupent la place qui leur revient dans la société... Le développement auquel toute nation aspire doit concerner chaque personne dans son intégralité, et non la seule croissance économique... Des expériences telles que le microcrédit, et des initiatives pour créer des partenariats équitables, montrent qu’il est possible d’harmoniser des objectifs économiques avec le lien social, la gestion démocratique et le respect de la nature". Il est bon également "de promouvoir le travail manuel et de favoriser une agriculture qui soit tout d’abord au service des habitants... Pour renforcer le caractère humain de la réalité socio-politique, il faut être attentif à une autre sorte de misère, celle de la perte de référence à des valeurs spirituelles, à Dieu. Ce vide rend plus difficile le discernement du bien et du mal, mais aussi le dépassement des intérêts personnels en vue du bien commun". Les états ont par ailleurs "le devoir de valoriser leur patrimoine culturel et religieux qui contribue au rayonnement d’une nation, et d’en faciliter l’accès à tous, car en se familiarisant avec l’histoire, chacun est amené à découvrir les racines de sa propre existence. La religion permet de reconnaître en l’autre un frère en humanité. Laisser à quiconque la possibilité de connaître Dieu, et cela en pleine liberté, c’est l’aider à se forger une personnalité forte intérieurement qui le rendra capable de témoigner du bien et de l’accomplir quand bien même cela lui coûterait... Ainsi pourra s’édifier une société où la sobriété et la fraternité vécues feront reculer la misère, et prendront le pas sur l’indifférence et l’égoïsme, sur le profit et sur le gaspillage, et surtout sur l’exclusion.

  • Présidentielles française : le vote des anges

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    Lu sur le site de l’agence « Zénit » (extraits) :

    ROME, jeudi 3 mai 2012 (ZENIT.org) –  Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, auteur de La Bataille de l’euthanasie (Salvator – 2012), explique aux lecteurs de Zenit pourquoi Alliance VITA a pris position sur les questions éthiques en jeu dans l’élection présidentielle française dont le second tour est dimanche prochain, 6 mai. Il souligne qu’il ne faut pas confondre « objection de conscience », efficace, et qui passe aussi par les urnes, et « vote blanc », contre-productif.

    Votre communiqué de presse – que nous publions sous le titre : « France : présidentielle « à haut risque » pour le respect de la vie » - met en garde contre le fait que certains chrétiens envisagent de voter blanc pour ce second tour, pourquoi ?

    Présenter le vote blanc comme un vote politique, voire spirituel, est à nos yeux angélique. Le vote blanc ne pèse rien.(…). A la rigueur, je pense qu’un vote blanc pourrait s’imposer au second tour si l’on était dans l’incapacité absolue de cautionner une réforme gravissime préconisée par chacun des deux candidats. Ou bien s’ils étaient équivalents sur les points « vitaux », non négociables. Or, il n’en est rien et c’est même tout le contraire (…) . Mais comment pourrions-nous nous « laver les mains » des perspectives ouvertes par le programme de François Hollande : euthanasie (tout en  dissimulant ce terme) et « mariage » homosexuel assorti du droit d’adopter des enfants et, pour les femmes, d’accéder à la procréation artificielle ? Sans oublier l’élargissement de la recherche qui détruit l’embryon humain, l’extension du remboursement de l’avortement et la multiplication des lieux d’avortement, etc. Et je passe sur d’autres promesses que j’ai découvertes en lisant la réponse de François Hollande au Comité d’action laïque, où l’on décèle un laïcisme de combat qui menace la liberté scolaire.

    Affirmeriez-vous que le président actuel rejoint vos convictions sur l’ensemble de ces sujets ?

    Certainement pas. Nous savons bien que la majorité sortante cautionne aussi de graves dérives éthiques. Nous les avons combattues avec Alliance VITA, au jour le jour, depuis cinq ans. Et c’est justement forts de cette expérience que nous prenons position. Pour la loi bioéthique, il faut avoir l’honnêteté de reconnaître que nous avons réussi à limiter certains dégâts, en faisant voter plusieurs des amendements que nous avions rédigés, contre les amendements soutenus par la gauche. Mais aujourd’hui, dans son opposition à l’euthanasie et au « mariage » homosexuel, Nicolas Sarkozy est clair.

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  • Le choix difficile des catholiques français (mise à jour)

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    A parcourir sites et blogs cathos sur la toile, on en attrape le tournis tant les avis fusent avec de bons arguments soit en faveur du vote pour le moindre mal, soit en faveur du vote blanc ou de l'abstention. Cela ne manque sûrement pas d'intérêt parce qu'il s'agit de voir comment un catholique peut (et doit) se positionner dans le jeu démocratique concret.

    Voici quelques liens vers des avis qui ne convergent pas nécessairement :

  • La croissance démographique est bonne pour l'économie

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    C'est en tout cas la position actuelle du gouvernement des Philippines, et l’Eglise s'en félicite. C'est ce que rapporte "Eglises d'Asie" (MEP) :

    "L’Eglise se félicite que le gouvernement ait reconnu la croissance démographique comme un fait positif pour l’économie

    "Les évêques catholiques se sont réjouis d’une déclaration gouvernementale reprise hier, 2 mai 2012, par les médias locaux selon laquelle la croissance démographique du pays, jusqu’alors présentée comme une des causes de la faible vitalité de l’économie nationale, soit désormais perçue comme un bienfait pour l’économie du pays.

    Selon le P. Melvin Castro, secrétaire exécutif de la Commission épiscopale pour la famille et la défense de la vie, « ce n’est rien moins qu’un miracle » que de voir le gouvernement adopter une approche plus conforme aux desseins ‘pro-vie’ défendus par la doctrine sociale de l’Eglise. En opposition ouverte au président Benigno Aquino III, qui tente depuis de nombreux mois de faire passer au Parlement une loi sur « la santé reproductive », des évêques catholiques ont salué le changement de ton de l’équipe au pouvoir. Pour Mgr Camilo Gregorio, évêque de Batanes, « on ne peut que se réjouir que [le gouvernement] perçoive ainsi les choses », même s’il est difficile de comprendre la cohérence du discours d’une administration qui reconnaît aujourd’hui une valeur positive à la croissance de la population après avoir soutenu la nécessité de contrôler cette même croissance. Connu pour avoir souvent croisé le fer avec le gouvernement sur le sujet, Mgr Teodoro Bacani, évêque émérite de Novaliches, s’est dit quant à lui heureux que les dirigeants du pays réalisent enfin qu’une population en croissance était un atout pour l’économie nationale.

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  • Nigeria : les évêques invitent l'Etat à intervenir efficacement

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    Nigeria : intensification des violences, appel des évêques (Source : Océane Le Gall sur ZENIT.ORG)

    « L'Etat doit être plus actif

    « Tout ce qui se passe va contre toute logique. Ces jeunes gens étaient notre avenir, notre espoir. Ils essayaient de construire un pays meilleur et ils ont été tués », se désole l’archevêque de Jos et président de la conférence épiscopale nigériane, Mgr Ignatius Kaigma, au lendemain des derniers attentats contre des lieux de culte chrétiens à Kano et à Maiduguri dans le nord du pays.

    Le 29 avril dernier, une bombe a explosé dans un édifice de l’Université Bayero, à Kano, pendant la messe dominicale, provoquant la mort d’au moins 16 personnes et 22 blessés. Et à Maiduguri, un commando de terroristes a ouvert le feu contre des fidèles rassemblés en prière dans la chapelle de la l’église du Christ - Church of Christ -, tuant 5 personnes. Les attaques n’ont pas été revendiquées, mais tout porte à croire qu’elles aient été perpétrées par la secte Boko Haram qui a élargi la liste des objectifs à frapper : commissariats de police, écoles, églises, universités, rédactions de journaux.

    Dans son témoignage, recueilli par l’Aide à l’Eglise en Détresse (AED), Mgr Kaigama, attribue la responsabilité de cette extension de la violence à « une incapacité du gouvernement » à faire face à la menace terroriste, à garantir la sécurité et à identifier les coupables. « Nous payons les impôts et avons le droit de nous sentir protégés et de savoir ce qu’il se passe », a-t-il déclaré.  Face à une intensification des attaques extrémistes dans le pays, l’archevêque trouve « inimaginable » que l’identité des auteurs de toutes ces attaques n’ait pas encore été établie ».

    L’archevêque d’Abuja, Mgr John Onaiyekan, a lui aussi confié à l’AED que le gouvernement était selon lui « trop fragmenté » pour pouvoir en tirer une volonté politique qui puisse résoudre la crise. Le type de terrorisme conduit par les islamistes de la secte Boko Haram, était au début inédit et avait fourni aux autorités une excellente justification, a-t-il expliqué : « Nous leur avons fait confiance mais maintenant ils ont eu tout le temps d’apprendre à gérer la situation, recueillir des informations sur leur compte et prendre des mesures ». Malgré les appels répétés des autorités aux citoyens à ne pas perdre confiance, la crainte de la population augmente, et Mgr Onaiyekan manifeste aujourd’hui ouvertement son découragement : « Il est désormais évident que notre gouvernement est un gouvernement faible, descendu maintes fois à des compromis. Et qu’il ne fait pas ce qu’il devrait faire pour arrêter les violences ».

  • Présidentielles françaises : et les frères maçons ?

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    Dans un article intitulé "Comment les francs-maçons manipulent les candidats", le journaliste de l'Express, , abordait ce sujet délicat le 6 janvier dernier. On constatera que, comme Napoléon après la signature du Concordat, Sarkozy est tombé en disgrâce auprès des frères pour avoir été trop complaisant à l'égard des catholiques... (Les "gras" sont de belgicatho)

    Extraits :

    A ceux qui se demandent si les francs-maçons jouissent encore d'une forte influence électorale en France, Guy Arcizet, le grand maître du Grand Orient de France (GODF), apporte une réponse très claire : "Les candidats à l'élection présidentielle se précipitent avec enthousiasme pour prendre la parole dans nos temples." Pourquoi cet empressement?  

    Pour atteindre les plus de 160 000 frères et soeurs regroupés dans des dizaines d'obédiences, mais surtout parce que chaque initié constitue une petite tête de réseau.  

    Bien sûr, une prestation réussie sous la voûte étoilée, un discours bien accueilli dans la nappe phréatique maçonnique ne suffit pas à gagner la course à l'Elysée. En revanche, ceux qui méprisent l'opinion des "fils de la Lumière" ont toutes les chances de partir avec un lourd handicap. Lionel Jospin, en 2002, et Ségolène Royal, en 2007, l'ont payé au prix fort.

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  • Un avocat des femmes

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    C'est ainsi que Jauffret, sur Agoravox, présente le dissident chinois dont les médias s'abstiennent bien de préciser en quoi il s'oppose au régime chinois :

    Cheng Guangchen, avocat des femmes

    Chen GuangCheng, avocat aveugle de naissance lutte depuis plusieurs années contre les stérilisations et les avortements forcés et tardifs qui se déroulent en Chine dans les régions rurales.

    En effet, malgré les interdictions officielles de telles actions, le taux de naissance doit rester réduit et les autorités locales forcent les femmes à avorter jusqu'à quelques jours avant la naissance et les stérilisent de force pour conserver des statisques correctes. Dénonçant ces actes et lors d'un procès auquel ses avocats ne peuvent assister, l’activiste militant pour le respect des droits humains est emprisonné durant plus de quatre ans puis placé en résidence surveillée avec sa femme et son enfant.

    Il réussit à s’échapper et à rejoindre l’ambassade des Etats-Unis et confirme les tortures subies par lui-même et son épouse dans les réseaux sociaux. Selon Aljazeera, l’avocat autodidacte vient de quitter l’ambassade américaine pour se faire soigner et envisage de quitter le territoire pour la sécurité de sa famille alors que la Secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton -se trouve en ce moment même en Chine pour une visite officielle.

    Pékin exige des excuses des Etats-Unis et mentionne que l'acte d'assistance à un dissident constitue une action d’ingérence inacceptable au sein même de son territoire. L'histoire de Cheng GuangCheng et de celles de toutes les femmes qu'il défend commencent à être entendue à travers le pays...

  • Les visages des victimes de la grande terreur stalinienne

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    L'Osservatore Romano présente un livre qui vient d'être publié en Italie et qui présente les images des condamnés à mort pendant la période des purges staliniennes contenues dans les archives de la terreur:

    "Photographiés quelques instants avant d’être fusillés

    Le 26 avril dernier est sorti dans les librairies italiennes l’ouvrage La vita in uno sguardo. Le vittime del Grande Terrore staliniano [La vie dans un regard. Les victimes de la Grande Terreur stalinienne] (Turin, Lindau, 2012, 240 p., 24 euros, sous la direction de Marta Dell’Asta et Lucetta Scaraffia) qui reproduit les photos signalétiques des condamnés à mort pendant les années de la dictature stalinienne, prises quelques instants avant qu’ils soient fusillés. Ce sont les visages de simples citoyens — enseignants, femmes au foyer, ouvriers, prêtres — arrêtés et inculpés des délits les plus invraisemblables (espionnage, terrorisme, complots contre-révolutionnaires) et fusillés en quelques jours sans forme de procès. Les photographies réunies témoignent d’un échange de regards entre deux êtres que le totalitarisme veut dépersonnaliser. Mais si ce processus de dépersonnalisation a réussi avec les collaborateurs de la police politique, il échoue avec les victimes. Chacune des personnes photographiées, en effet, a gardé sa dignité et dans cet ultime regard, elle nous raconte son histoire.

    Nombre des victimes ont été enterrées dans des fosses communes à Butovo, dans la banlieue sud de Moscou, sans laisser de traces. C’est uniquement après la chute du régime, que des recherches obstinées ont permis de retrouver des dossiers, des photos et des noms. Aujourd’hui nous savons qu’entre août 1937 et octobre 1938 à Butovo ont été fusillés et enterrés 20.765 innocents. L’ouvrage — dont nous publions de courts extraits des articles de Lucetta Scaraffia, Marta dell'Asta et Oddone Camerana — nous offre l’occasion de les regarder, de les écouter, de les connaître."

  • Répondre à l'euthanasie en développant les soins palliatifs

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    L'Homme nouveau publie un numéro spécial consacré aux soins palliatifs. Adélaïde Pouchol présente cette publication :

    « Il faut savoir mourir fièrement lorsqu'il n'est plus possible de vivre avec fierté », écrivait Nietzsche dans le Crépuscule des idoles, offrant à la modernité l'élégance de la formule et la force de la revendication. Les élections présidentielles ont fait de la légalisation de l'euthanasie une question brûlante et rendu d'autant plus nécessaire une réflexion de fond en même temps qu'un engagement toujours grandissant auprès des mourants. Si les lobbies proeuthanasie ont pu faire évoluer les mentalités, pourquoi les tenants du respect de la vie jusqu'à sa mort naturelle ne pourraient- ils pas faire entendre leurs voix ?

    Les soins palliatifs permettent assurément d’offrir aux malades une mort véritablement digne de leur condition humaine, mais trop peu de mourants en bénéficient dès lors que ces soins sont, au mieux, méconnus, au pire délaissés car trop exigeants. Le personnel médical est mal formé à l’accompagnement de fin de vie, tiraillé entre l’interdit de donner la mort et l’obligation de soulager les souffrances. Soigner sans pouvoir guérir parfois pendant de longs mois demeure un vrai défi humain. Il nous paraissait urgent de connaître, comprendre, être à même de répondre de notre choix d’une culture de vie sans seulement s’opposer mais en proposant une approche plus juste de la fin de vie.

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  • France : Vote ou abstention; est-ce LA question ?

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    Nous avons répercuté sur ce blog plusieurs prises de position favorables au choix du "moindre mal" lors du second tour des présidentielles françaises. Mais telle n'est pas la position partagée par tous nos amis français soucieux de faire un choix conforme à leurs convictions catholiques.

    A verser au dossier ces deux messages :

    Quel que soit le résultat de dimanche prochain, le monde ne s'arrêtera pas de tourner pour autant. Nous nous souvenons de ces grands frissons qui ont parcouru certaines mouvances françaises lors de victoires de la gauche à la fin du XXe siècle, mouvances qui s'attendaient à l'apocalypse, ou presque. On sait ce qu'il en est advenu avec les alternances qui ont suivi. Il faut quand même se souvenir que l'avortement légalisé en France est un acquis déplorable dû à la "droite libérale", une droite qui n'a pas déployé beaucoup d'énergie pour maintenir des valeurs sur lesquelles on ne peut transiger. Il est effectivement dramatique de constater qu'on en est arrivé à considérer que l'élection d'un triste Pilate est préférable à une autre issue. On est décidément tombé très bas. La grande illusion de ceux qui espèrent un sursaut de la France profonde nous laisse rêveurs. Par quel miracle voudrait-on qu'une lame de fond apporte à une société enfoncée dans le relativisme et l'individualisme un retour aux valeurs éthiques, familiales, spirituelles... auxquelles on a tourné le dos?

    Les perspectives à court terme ne sont pas réjouissantes et nous mettent face à nos responsabilités. La seule urgence est celle d'annoncer un message d'espérance à un monde qui en est cruellement sevré et de témoigner en vérité de Celui qui nous inspire. Si nous commençons par chercher le Royaume de Dieu et sa justice, le reste ne nous sera-t-il pas donné par surcroît, y compris une bonne gouvernance? Non, tout ne commence pas par la politique.

  • Indonésie : Sant'Egidio et une organisation musulmane s'engagent pour la paix interreligieuse

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    Mardi 24 avril dernier, la communauté catholique Sant’Egidio a signé un accord avec la Muhammadiyah, deuxième organisation musulmane d’Indonésie, dans le cadre de la visite du Ministre des Affaires étrangères italien Giulio Terzi à Jakarta.

    Intitulé 'Working Together on One Humanity, One Destiny, One Responsibility' , ce memorandum engage les deux organisations à collaborer pour le dialogue interreligieux entre chrétiens et musulmans « dans le domaine de la solidarité, du dialogue interreligieux, de la promotion d'une culture de la tolérance et de la cohabitation pacifique mais aussi de la résolution des conflits, de la recherche de la paix et de l’aide humanitaire ». Ces actions communes seront développés en collaboration étroite avec les institutions et les gouvernements locaux, selon les principes de fonctionnement de la communauté d’origine italienne.

    C’est à l’issue d’une rencontre interreligieuse organisée le 23 avril par la communauté catholique avec la collaboration active des ministres des Affaires étrangères des deux pays, que ce Memorandum of Understanding (MoU) a été signé par le président de Sant'Egidio, Marco Impagliazzo, et le président de la Muhammaddiyah, Din Syamsuddin.