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Culture - Page 394

  • Le King's School de Canterbury à Verviers

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    Quand les voix du King’s School de Canterbury s’unissent aux cordes du Conservatoire de Verviers


    Le 11 février prochain a 20H00, l’église Sainte-Julienne (Verviers) accueillera l’ensemble « Madrigalia » du King’s School  de Canterbury (http://www.kings-school.co.uk/) pour un concert unique, en collaboration avec l’ensemble « Scorzando » du Conservatoire de Verviers. Des jeunes musiciens d’un talent exceptionnel présenteront ainsi un programme varié de musique de la Renaissance et de la Période Baroque.

    Au programme :

    • Prélude et Fugue pour cordes  de Joseph Gilet
    • Madrigaux de Monteverdi
    • Concerto pour cordes de Vivaldi
    • Motet – Lugebat David Absalom de Gombert
    • Concerto en si mineur de Vivaldi
    • Motet – Die mit Traenen Saen de Schütz
    • Extraits de la Passion selon St Jean de J S Bach

    Institution dont l’origine (597) remonte à saint Augustin de Canterbury, the King’s School a reçu cette dénomination après la dissolution des monastères, sous le règne d’Henri VIII. Actuellement, le niveau musical de cet établissement jouit d’une très haute réputation.

    L’ensemble Madrigalia, dirigé par Nicholas Todd, est un chœur du King’s School  qui se concentre sur la musique de la Renaissance et des siècles qui la précèdent. Depuis sa fondation en 2006, Madrigalia voyage à l’étranger. En 2009, les choristes ont chanté le Requiem de Tomas Luis de Victoria dans le monastère de Santo Tomás  où le compositeur lui-même avait été élève ; l’année dernière, à l’Abbaye du Bec-Helloin en Normandie, la chorale a interprété les Lamentations pour le Vendredi Saint de Roland de Lassus.

    Scorzando est un ensemble de cordes composé de jeunes musiciens issus du Conservatoire de Verviers, qui se préparent a une carrière professionnelle, tandis que d’autres sont toujours aux études ou que d’autres, diplômés, prennent plaisir à y rester associés. Scorzando prépare activement une tournée dans le sud de la France pendant une semaine au mois de mars. Il y aura sept animations programmées, à Vidauban, Saint-Raphaël et Draguignan.

    Ce concert d’une qualité qui promet d’être exceptionnelle bénéficiera de la très bonne acoustique de l’église Sainte-Julienne.

    église Sainte-Julienne (adresse et plan)

  • Michael Lonsdale, pour l’amour de Dieu

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    michael-lonsdale-prononcez-michael-comme-michael-jackson,M40265.jpgRencontre avec Michael Lonsdale dans un café.
    À près de 80 ans, l’homme en impose. Grand acteur, il a joué sous la direction des plus grands metteurs en scène, d’Orson Welles à François Truffaut ou Steven Spielberg. Il a interprété de nombreux textes et sa voix résonne encore de ses nombreuses lectures. Avec son parcours éclectique, le comédien intrigue et l’homme reste discret. Pourtant, la simplicité de son accueil est frappante, comme la profondeur et la douceur de sa voix, parfois malicieuse, toujours vraie. Dans le monde des artistes, il ne cache pas sa foi, une foi vivante qui le conduit régulièrement à Paray-le-Monial. Chrétien passionné, l’acteur nous ouvre son cœur et nous dit l’urgence d’aimer.

    Interview à découvrir sur le site des Sanctuaires de Paray-le-Monial (24/1/2011)

    Extraits :
    "Ma journée est remplie de prière, comme un dialogue avec Lui. Je donne tous les moments que je vis au Seigneur. C’est une intimité, un partage immédiat avec Dieu. Il m’est arrivé de prier sur scène, quand je ne disais rien pendant dix minutes, et ça ne se voyait pas ! Mais surtout, j’essaie d’aimer tous ceux qui me sont proches. Car le message du Christ passe d’abord par l’amour du prochain. Je découvre de plus en plus la grâce et le bonheur de savoir que Dieu est en toute personne. Malheureusement, on ne lui ouvre pas toujours notre porte."

     "Longtemps, la méchanceté des gens m’a interrogé. J’ai compris qu’ils sont malheureux parce qu’ils ne s’aiment pas et j’ai beaucoup de compassion pour eux. Certains n’ont pas d’amour dans leur vie, ni amour charnel, ni amour spirituel. Il n’y a rien. Il faut leur donner la parole de Dieu. Ensuite, le Seigneur agit, nous ne sommes que des passeurs. Mais dans ce message, le Seigneur nous encourage surtout à le suivre."

    "Mes parents n’étaient pas pratiquants et je n’ai pas été baptisé. Nous avons vécu pendant dix ans au Maroc lorsque j’étais jeune et c’est un musulman qui le premier, m’a parlé de Dieu d’une façon qui m’a impressionné ! J’ai demandé le baptême à 22 ans. Mais c’est en 1987 que j’ai réellement fait la rencontre du Seigneur. J’étais très mal, je venais de perdre des parents, des amis. Je n’avais plus envie de vivre. J’ai appelé le Seigneur à mon secours. La réponse a été immédiate. Le lendemain mon parrain m’a emmené dans un groupe de prière charismatique. En entrant, j’ai tout de suite été frappé par les chants, la prière et l’amour qui s’en dégageait."

    "Il y a 20 ans, quand je parlais de Dieu, les gens du métier me disaient que cela ne les intéressait pas. Alors je repartais un peu penaud. Mais maintenant, cela a changé. On me pose des questions et je sens que beaucoup ont besoin de quelque chose qui les aide à vivre. Chaque fois que je peux témoigner, évangéliser, je le fais volontiers. C’est ce que je fais avec le plus de bonheur dans mon métier. Et c’est pourquoi je monte des spectacles qui montrent la sainteté. Inversement, j’ai refusé de tourner dans certains films, comme Amen, de Costa Gavras, car je ne voulais pas jouer une pièce contre le pape Pie XII."
  • Quand les dominicains de Liège vous invitent, autant savoir...

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    vattimo.jpgA l’initiative des Dominicains qui, à l’appel de Mgr Aloys Jousten, ont abandonné Rixensart pour s’installer dans la Cité ardente, le Centre de Formation du Diocèse de Liège accueillera au siège de et à l’évêché, ce mercredi 2 février à 20 heures, le philosophe italien Gianni Vattimo. Celui-ci donnera une conférence intitulée « Espérer Croire » (non pas espérer et croire mais, sur un mode plus dubitatif, espérer croire).

    Professeur d’herméneutique à l’université de Turin, comme son maître Luigi Payerson, Gianni Vattimo est considéré comme un représentant typique de la post-modernité. Il a introduit en Italie la pensée de deux figures  de la philosophe allemande : Karl Löwith et de Hans-Georg Gadamer : Löwith oppose à la tradition chrétienne de la philosophie de l'histoire une « philosophie humaine de l'homme de retour à sa nature » influencée par l'anthropologie sensualiste de Feuerbach. Gadamer est l’un des papes de l’herméneutique contemporaine. Le concept central de sa philosophie passe par une remise en question permanente de notre héritage culturel.

    Ancien membre du parti radical italien, Gianni Vattimo a été de 1999 à 2004 membre du Parlement européen élu sous les couleurs des Démocrates de gauche.

  • Un Belge au Québec, Thomas De Koninck : « Nous avons des raisons d’être optimistes »

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    i_03.jpgUne interview intéressante sur l'Eglise au Québec, contenant quelques "perles".

    "Une objection souvent faite à l’enseignement de l’Eglise consiste à dire qu’il faut suivre sa conscience. Mais ceux qui utilisent cet argument ignorent complètement que c’est précisément ce que l’Eglise préconise depuis toujours ! L’Eglise n’a jamais cessé de dire qu’il fallait suivre sa conscience. Mais une conscience éclairée. Car la conscience, ce n’est pas un talisman magique qui indique infailliblement la bonne direction ! Il faut l’éclairer en réfléchissant, en questionnant, en s’instruisant et en priant. Le cardinal Ouellet a le devoir de répondre aux questions et d’éclairer les consciences."

    "Personnellement j’admire le courage tranquille avec lequel, comme Benoît XVI, le Cardinal Ouellet fait face aux attaques et aux calomnies de la presse. Il a été calomnié et caricaturé avec une grossièreté et une vulgarité qui ne font honneur à personne. En même temps c’est le sort des apôtres. C’est même un vrai classique dans l’histoire de l’Eglise. Comme je vous l’ai dit c’est même plutôt rassurant pour l’avenir. Pas confortable mais rassurant."

    "Ce dont nous avons le plus urgemment besoin c’est de retrouver une véritable culture. Une culture au sens large du terme. Une culture qui englobe évidemment la dimension religieuse mais une culture profane également. Car la culture c’est ce qui permet l’épanouissement du genre humain. Or la culture prédispose à la révélation chrétienne qui a pour objet notre bonheur.

    A l’heure actuelle, l’hédonisme généralisé est un obstacle au bonheur donc à l’Amour qui est ce à quoi nous aspirons tous. Dans un souci, légitime et compréhensible, de rejeter les tendances jansénistes, le Québec contemporain a jeté par-dessus bord toute tradition, c’est-à-dire toute culture impliquant un véritable effort sur soi-même.

    Or la vraie joie est souvent indissociable de la souffrance. Une femme ne peut avoir le bonheur de serrer contre elle son bébé qu’après être passée par le travail de l’accouchement. Un alpiniste ne peut éprouver la joie d’arriver au sommet qu’après avoir surmonté la fatigue et la peur de tomber. Ce que je dis là est vrai d’abord du point de vue naturel mais l’est évidemment du point de vue surnaturel.

    Je pense profondément que ce dont nous souffrons le plus actuellement c’est d’un manque de culture et donc de réflexion. On entend fréquemment des objections du style : « Si vous croyez c’est que vous n’êtes pas sûrs, c’est bien parce que vous ne savez pas ». Ceux qui les formulent ne se rendent pas compte que la plupart des choses qu’ils considèrent comme du savoir, dans le domaine historique ou en tout autre domaine, le sont uniquement parce qu’ils se sont dit intérieurement « Je crois à l’autorité de celui qui a dit cela ». Ce n’est pas autre chose qu’un acte de confiance. C’est-à-dire un acte de foi."

  • Un acteur mexicain pro-vie construit le plus grand centre américain destiné aux mères célibataires

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    1193235938_1024x768_eduardo-verastegui-wallpaper.jpgLos Angeles (Agence Fides) - L'acteur et producteur mexico-américain Eduardo Verástegui, star du film « Bella », militant pro-vie bien connu, entend construire le plus grand Centre pro-vie des Etats-Unis, chargé de fournir une assistance gratuite aux mères célibataires et aux femmes enceintes dont la grossesse n’était pas désirée. Le Centre en question représente l’une des réponses aux cliniques abortives qui prolifèrent sur le territoire américain.
    « Nous sommes appelés à faire tous les efforts possibles pour aider les personnes marginalisées, les pauvres et les malades, pour renforcer les liens familiaux, pratiquer la charité et l’honnêteté : cela fera entrer le Christ dans notre cœur ». C’est dans cet esprit que Verástegui a lancé voici deux ans déjà le projet pour la construction du Centre qui est encore en cours, grâce à la contribution et au soutien de différents donateurs.
    Entre temps, une autre clinique dénommée « Le Manteau de Guadalupe » qui fournit une assistance prénatale gratuite aux femmes se trouvant dans le besoin ainsi qu’une éducation aux méthodes naturelles, a ouvert ses portes, grâce à l’action d’une organisation internationale dont s’occupe le même acteur.
    Eduardo Verástegui poursuit sa mission de lutte contre l’avortement. Les militants de son association sont souvent présents devant les cliniques abortives, proposant aux femmes de l’assistance et des solutions alternatives. Lors d’une récente soirée de collecte de fonds, le producteur mexicain a présenté différents enfants sauvés de l’avortement et a annoncé le lancement d’un nouveau site Internet, www.IamViable.com, qui se veut « une communauté en ligne au sein de laquelle célébrer les talents que le Seigneur a donné à chaque personne ». (JF) (Agence Fides 20/01/2011)

  • Que soit! L'idée de création comme don à la pensée : colloque aux FUNDP

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    Jeudi 10 et vendredi 11 mars 2011 : Colloque international organisé par le Centre ESPHIN (Centre Études Sciences et Philosophie à Namur: sciences humaines, formelles et de la nature) et le CIFR (Centre Interdisciplinaire Foi et Raison) des Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix (Namur)

    L'idée de création dans la Bible, le judaïsme et l'islam, chez les Pères, en philosophie et théologie, entre écologie et économie, en rapport à la physique et la biologie, dans l'art, la musique. 35 conférences. Avec le patronage de : FIUC, FNRS, Conseil Pontifical de la Culture, Compagnie de Jésus (BML).

    image_mini.jpgL’année Darwin a mis sur le devant de la scène la distinction entre les langages, langage scientifique et langage théologique, langage scientifique et langage symbolique. Elle a rappelé la compatibilité, dans leur ordre, de l’évolution et de la création, à distinguer du créationnisme. Il reste à se centrer sur l’idée de création elle-même et à étudier ce qu’elle apporte positivement à la pensée. L’idée de création comme don à la pensée, voilà la perspective directrice de ce colloque international. Don à la pensée en philosophie des sciences et en anthropologie, en théologie et en histoire de l’art, en écologie et en économie, dans les traditions juive, chrétienne et musulmane, hier et aujourd’hui. Lors de chaque conférence et donc en chaque domaine d’investigation, la question à poser sera celle-là : que donne l’idée de création à la pensée ?

    Programme, informations et inscriptions

  • CriaBD: "Jean-Baptiste Fouque" Prix Gabriel 2011

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    Logo-couleur002.jpgLe Prix GABRIEL 2011 de la BD chrétienne a été décerné ce 19 janvier par le Jury du CRIABD à Bruxelles. Le Prix est attribué à "Jean-Baptiste FOUQUE" de Dominique BAR (dessin) et Pierre BAR (texte), éd. du Triomphe, Paris.

    Cette BD retrace la vie, par petits témoignages, de ce prêtre français au grand cœur (mort en 1926), surnommé « le Saint Vincent de Paul de Marseille ». Les frères Bar, liégeois, ont rendu par ce travail un hommage grandiose à un futur saint, admiré tant par les chrétiens que par les autres.

    Une mention spéciale est donnée à "Golgotha", 4ème tome de « BEN-HUR », de Jean-Yves MITTON, éd. Delcourt. Le dessinateur français, habitué aux fresques historiques en BD (Attila, Quetzalcoatl, …) a voulu respecter le grand roman chrétien du général Wallace, héros de la guerre de Sécession, porté deux fois au cinéma. La dernière victoire de Jésus sur la haine, le mutisme et la lèpre est superbement traitée dans ce dernier album.

    Le prix en néerlandais revient à « ORVAL » (tome 2) de Jean-Claude SERVAIS, éd. Dupuis. Le dessinateur gaumais (extrême sud belge) est fidèle à son habitude de représenter son environnement, cette fois dans un roman graphique qui raconte l’histoire de l’Abbaye bénédictine, son rayonnement et ses ruines, en deux tomes et dans les deux langues de la Belgique.

    La proclamation de ces Prix aura lieu à la Foire du Livre de Bruxelles (Tour & Taxis) le dimanche 20 février à 15 h au stand Alliance n° 432. Pour en savoir plus : http://criabd.over-blog.com/

  • Denis Tillinac : "Hors de l'amour de Dieu, je me fous de tout"

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    9782259209397FS.gifDans "Le Monde des Religions", cette rencontre avec Denis Tillinac à propos du "Dictionnaire amoureux du Catholicisme"

    (Denis Tillinac vient de publier son Dictionnaire amoureux du catholicisme, chez Plon.) 

    Extraits de cet entretien : "La civilisation occidentale est l'enfant du catholicisme, un enfant ingrat et infidèle aujourd'hui. J'ai écrit ce livre pour que l'on reprenne conscience de nos racines et confiance dans l'avenir."

    "...il est impossible d'affronter la modernité sans une référence transcendante. Il y a 30 ans, lorsque j'ai commencé à publier des livres, le catholicisme était considéré comme ringard ; depuis, avec des auteurs comme Max Gallo ou Régis Debray, le souci religieux est revenu dans le débat, même si pour l'instant cela se limite surtout aux élites. D'autre part, la présence de compatriotes musulmans, certains pieux, aide à ce renouveau."

    "L'honneur de l'Église est de se définir systématiquement contre l'air du temps ; d'autant plus dans une société de spectacle et mercantile comme la notre, où le culte de l'innovation semble être la seule idéologie, et qui de façon compensatoire produit une espèce de paganisme polythéiste avec cette profusion d'idoles du sport, du showbiz, du cinéma ou de la politique. Cela illustre bien un manque ; on invente des divinités, puis on les oublie. Cette mode passera, et si l'Église temporelle est faillible, l'Église spirituelle est sainte, et ce référant va paraître de plus en plus nécessaire."

    "Le Pape l'a assez bien résumé dans un discours : la modernité c'est le relativisme ; c'est l'idée que tout se vaut et tout ne vaut que le prix du marché. La distinction entre le bien et le mal a été remplacée par la distinction catastrophique branché / ringard, et le branché d'aujourd'hui sera le ringard de demain, dans une espèce de course où les stocks de l'imaginaire se renouvèlent de plus en plus vite, et au bout du compte on trouve le nihilisme."

    "En Amérique du Sud, en Afrique et dans les pays du sud en général, l'Église est présente au côté des pauvres. Elle ne côtoie plus les puissants et les riches mais se consacre à soulager la misère."

    "Si je devais avoir une doctrine, elle serait: "Hors de l'amour de Dieu, je me fous de tout". Il y a en nous un petit éclat du divin, et ensuite il y a la gloire, la chair et la pesanteur; ce qu'il faut faire c'est dilater le plus possible cet éclat du divin, à l'aide de l'art, de la nature ou même des femmes. La culture catholique sert ensuite à faire converger tout cela, et c'est ce que j'aime particulièrement chez elle."

  • Sur les écrans : "Les Chemins de la Liberté" de Peter Weir

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    images.jpg"Les chemins de la liberté", dans les pas des évadés du goulag

    «La Sibérie est votre prison. La nature est impitoyable. Si elle ne vous tue pas, les habitants de la région le feront. Ils reçoivent une prime pour chaque fugitif abattu. » Prisonniers d’un goulag, un groupe d’hommes décide de s’enfuir pendant l’hiver 1941. « Tous ne survivront pas, estime Janusz, le militaire polonais qui porte le projet, mais ils mourront libres. »

    Peter Weir a basé principalement son film sur le livre À marche forcée de Slawomir Rawicz, publié en 1956, traduit en plus de 25 langues et vendu à 500 000 exemplaires. L’auteur, officier de la cavalerie polonaise, raconte comment il s’est évadé d’un camp et a marché avec d’autres jusqu’en Inde. Si la véracité de son périple a été mise en cause, il est prouvé que Rawicz s’est inspiré du récit de compatriotes qui ont parcouru à pied plus de 6 500 kilomètres. Ce long métrage leur est dédié. (...)

    Absent des écrans depuis 2003 et Master and Commander, de l’autre côté du monde, Peter Weir revient avec une odyssée hors du commun que plusieurs studios et cinéastes avaient envisagé de porter sur grand écran avant lui. Les personnages, obligés de s’entraider pour survivre, se transforment au fil de la marche.

    L’aventure tisse entre eux des liens inattendus et forts qui rendent émouvants les départs ou les décès qui jalonnent le voyage. Assoiffés, affamés, immergés dans une nature extrême, ils parcourent des paysages époustouflants, immensités glaciales ou brûlantes, vastes plaines ou reliefs abrupts, rives de lac ou désert de sable que Peter Weir saisit avec le souffle d’un grand film d’aventure classique. (...)

    ...la force de l’histoire, la splendeur des décors, la qualité de l’interprétation, l’exaltation de valeurs de bonté et de solidarité sans lesquelles nulle survie n’est possible, font des Chemins de la liberté un beau film."

    Corinne RENOU-NATIVEL dans La Croix

  • Succès de ventes pour le livre de Benoît XVI « Lumière du monde »

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    benoit.jpgLes ventes du livre-entretien de Benoît XVI avec le journaliste allemand Peter Seewald sont un succès, a affirmé Radio Vatican dans son édition du 20 janvier.

    Selon don Giuseppe Costa, directeur de la Librairie éditrice vaticane (Lev), c'est « le ton simple, direct, en forme de dialogue » et « la vivacité du langage » utilisé par le pape pour répondre aux questions qui en fait un livre « indémodable », en mesure de fasciner aussi les non chrétiens.

    Selon L'Osservatore Romano, le premier tirage de l'édition italienne - 50 000 copies - a été rapidement épuisé alors que le second tirage est déjà « intégralement réservé ».

    Même chose pour les ventes en langue anglaise (100 000 copies), française (80 000 copies) et allemande (200 000 copies) pour un total qui, « dans les différentes langues, frôle le million de copies ».

    Sans compter les négociations en cours « pour publier dans 11 autres langues », rappelle Radio Vatican.

    Zenit

    Commander cet ouvrage

    On peut aussi lire cette page "Benoît XVI, un coeur intelligent" de Pierre Cormary sur "Ring"

  • Internet et facebook : le regard positif du pape

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    img-_innerArt-_facebook 169x226.jpgCe matin, plusieurs sites, notamment M. Introvigne sur la Bussola Quotidiana, ainsi que Benoît-et-moi se font l'écho des propos du pape prononcés hier dans le cadre de la journée mondiale des communications sociales.

    Ils soulignent l'approche positive de Benoît XVI à l'égard de ces nouveaux modes de communication à condition, bien sûr, de ne pas en devenir l'otage ni de s'y éloigner de la vérité sur soi-même.

    Sur Radio Vatican, d'après Mgr Celli: Le Pape regarde Internet de façon positive.
    Bientôt un portail multimédia de nouvelles du Vatican
    (Radio Vaticana)

    Audio: http://212.77.9.15/audiomp3/00245195.MP3

    Le pape a une vision positive, mais pas pour autant naïve, au sujet d'Internet et des nouveaux médias: c'est ce que souligne Mgr Claudio Maria Celli, qui a mis l'accent sur l'importance que ce message attribue au témoignage des chrétiens dans le continent "numérique":

    "Le message parle de la présence d'un "style chrétien": c'est ce qui donne sa signification au titre du message, en ce sens que le témoignage d'acteurs catholiques ne peut se réduire au simple traitement de thèmes religieux, mais est appelé à se manifester sur le plan concret du témoignage personnel. "

    Honnête, ouverte, responsable et respectueuse de l'autre: telle est, selon l'évêque, le style de la présence chrétienne dans les médias. Un style, poursuit-il, qui le dicastère des Communications Sociales essaie lui aussi de mener à bien. Mgr Celli Lombardi et le père Lombardi ont ensuite expliqué que, bien que n'utilisant pas l'Internet, le Saint-Père suit avec grand intérêt et admiration l'évolution technologique de la communication. Si, donc, Benoît XVI écrit ses discours avec la plume, comme cela a été souligné, il est en même temps bien conscient de l'importance des instruments comme Youtube, comme l'a expliqué le père Federico Lombardi:

    "Quand nous avons proposé le canal sur Youtube, dont devait émerger la nouvelle "Le Pape sur Youtube", nous lui avons donné une belle notice, expliquant bien de quoi il s'agissait, et lui a mis son «BXVI» - ses initiales, quand il dit que quelque chose est bon - disant d'aller de l'avant, et qu'il était entièrement d'accord ".

    Au cours de la conférence de presse, on a vu que la béatification du pape Jean-Paul II rendrait encore plus étroite la coopération entre la Salle presse et le Conseil Pontifical pour les Communications Sociales. Et Mgr Celli a insisté sur la naissance d'un portail de nouvelles du Vatican, avec une forte dimension multimédia:

    "Multimédial, parce qu'indéniablement, il fera également référence aux émissions de Radio Vatican et à l'ensemble du service particulièrement précieux du Centre de Télévision du Vatican. Je l'avoue, j'ai un désir: être opérationnel pour Pâques. Une chose est certaine, nous y travaillons dur! "

    Enfin, le père Lombardi a annoncé aux journalistes que le 10 Février prochain, une exposition pour le 80e anniversaire de Radio Vatican sera inaugurée aux Musées du Vatican."

    C'est un encouragement pour les amateurs qui animent ce blog à poursuivre leur travail de réinformation dans un souci d'honnêteté et de vérité auquel ils invitent leurs visiteurs à s'associer activement.

  • Benoît XVI et la musique liturgique

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    bartolucci.jpgLors du dernier consistoire (20 novembre 2010) le pape Benoît XVI a élevé à la pourpre cardinalice l’ancien « maître perpétuel » du chœur de la Chapelle Sixtine, Mgr Domenico Bartolucci. Successeur du célèbre Perosi sous Pie XII (1956), il se situe dans la grande tradition de l’école romaine. C’est l’un des interprètes les plus autorisés de Palestrina. Il fut aussi le témoin vivant de la proscription de la musique liturgique occidentale dans la liturgie post-conciliaire. Bartolucci a dirigé pour la dernière fois une messe complète de Palestrina à Saint-Pierre en la lointaine année 1963 et le chœur de la Chapelle Sixtine en 1997, année de sa destitution brutale, sous Jean-Paul II. Après son départ la Sixtine est tombée au niveau très modeste qui reste aujourd’hui le sien.

    Le journal italien « 30 Giorni » a interviewé le nouveau « porporato » sur l’état de la musique dans la liturgie romaine. Extraits :

     Les déceptions de l’après-concile

     « - On connaît, Éminence, votre aversion pour les changements intervenus

    « - Il me semble évident que, depuis lors, la musique sacrée et les scholae cantorum ont été définitivement mises à l'écart de la liturgie, en dépit des recommandations de la constitution ‘de Sacra Liturgia’ de 1963 et du motu proprio ‘Sacram Liturgiam’ de 1964 (…) »

     « - On souhaitait la « participation active » de l’assemblée…

    « - Qui depuis lors n'a jamais existé (…). Avant ces "aggiornamenti", le peuple chantait à pleine voix pendant les vêpres, le chemin de croix, les messes solennelles, les processions. Il chantait en latin, la langue universelle de l'Eglise. Durant les liturgie des défunts, tous entonnaient le Libera me Domine, In Paradisum, le De Profundis. Tous répondaient au Te Deum, au Veni Creator, au Credo . Aujourd'hui, les chansonnettes se sont multipliées. Il y en a tellement que très peu de gens les connaissent, et que presque personne ne les chante (…).

    « - Quel genre de vie a mené la chapelle Sixtine après le concile ?

    - Nous avons été graduellement réduits, et marginalisés. Nous sommes devenus un corps étranger dans les célébrations. Durant le pontificat de Jean Paul II, la chapelle a été de moins en moins impliquée dans les grandes liturgies papales. La beauté vivante de la polyphonie de Palestrina, et le chant grégorien, ont été progressivement transformés en pièces de musée.

    « - Puis vint 1997 ?

    « - J'ai été démis de mes fonctions. Malgré le «perpétuel» dans le titre. Ma déception pour le déclassement de la Chapelle et pour d'autres choses qui se sont produites au cours des cérémonies papales, est bien connue (…).


    Enfin Benoît XVI arriva

    « - Pensez-vous que la musique sacrée pourra redevenir ce qu'elle était?

    « - Les maîtres d'autrefois ne sont plus là parce que la nécessité de leur existence n'est plus perçue. Nous vivons dans l'espérance. Benoît XVI aime beaucoup le chant grégorien et la polyphonie et veut récupérer l'usage du latin. Il comprend que sans le latin le répertoire du passé est destiné à être classé comme archive. Il est nécessaire de revenir à une liturgie qui laisse place à la musique, avec un goût pour le beau, et aussi de revenir à un art sacré véritable. (…)Il y a des contextes où une Schola Cantorum est nécessaire ou en tout cas un chœur, qui peut faire de l'art véritable. Pensons, par exemple, au répertoire du chant grégorien qui nécessite de véritables artistes pour être exécuté comme il se doit, ou au grand répertoire polyphonique. Dans ces circonstances, l'assemblée participe de plein droit, se nourrit et écoute, mais ce sont les chanteurs qui mettent leur professionnalisme et leur compétence au service des autres. Malheureusement, dans ces années de nouveauté, beaucoup ont pensé que participer signifie ‘faire n'importe quoi’. ».

    Ajoutons, pour notre part, un autre bémol : on peut se demander si le point de vue du nouveau cardinal est partagé par le P. Massimo Palombella, que Benoît XVI a tout récemment nommé à la tête du chœur pontifical de la Sixtine.

    Sandro Magister, un vaticaniste généralement très informé, a émis sur son blog l’opinion, sans doute peu charitable, que le titre principal de Palombella à ce poste prestigieux et décisif pour la beauté des liturgies romaines est qu’il est salésien, comme le cardinal secrétaire d’Etat Bertone.