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Idées - Page 77

  • Ce que le catholicisme a apporté à la civilisation mondiale

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    De Bevil Bramwell, OMI, sur The Catholic Thing traduit sur le site de France Catholique :

    Ce que la civilisation doit au catholicisme

    Au lieu d’accepter l’image dévalorisée du catholicisme si répandue, prenons des mesures vigoureuses pour apprendre, voire savourer les importantes contributions que le catholicisme a apportées à la civilisation mondiale pendant des millénaires. Nous pourrions même partager cette expérience avec nos enfants.

    Imaginez-vous en train de parcourir un musée exposant quelques-unes des grandes réalisations du catholicisme dans l’histoire mondiale. Ce serait beaucoup plus honnête que de céder aux efforts de propagande massive déployés par les héritiers des Lumières pour supprimer cette remarquable histoire.

    L’ouvrage de Thomas E. Woods How the Catholic Church Built Western Civilization offre un tableau impressionnant de quelques-unes des milliers d’apports révolutionnaires que les catholiques ont faits au fil des siècles.

    Commençons par l’astronomie. Selon Woods : « L’Eglise catholique a accordé à l’étude de l’astronomie pendant six siècles (de l’époque de la redécouverte des sciences anciennes vers la fin du Moyen Âge jusqu’à l’époque des Lumières) une aide financière et un appui social plus importants que toutes les autres institutions ». Cette affirmation s’appuie sur les conclusions d’un chercheur de l’Université de Californie à Berkeley.

    En ce qui concerne l’édification de la culture européenne, il qualifie saint Benoît de « père de l’Europe » à cause de toute la gamme d’institutions et d’établissements charitables créés par les monastères bénédictins au cours des âges. Institutions qui comprennent aussi bien des centres d’élevage et d’agriculture que des écoles et des bibliothèques. Sans oublier les lieux de culte.

    Bien sûr, il y a eu aussi d’innombrables contributions dans le domaine culturel. Un prêtre dominicain, Francisco de Vitoria (né en 1483), est souvent appelé le père du droit international à cause ses arguments sur le statut juridique des peuples du Nouveau Monde. Il a soutenu que le droit naturel « existait non seulement chez les chrétiens, mais aussi chez tous les peuples ».

    Woods traite l’un des apports les plus considérables et les moins appréciés du catholicisme dans le vaste chapitre intitulé « Comment la charité catholique a changé le monde ». Woods commence par l’histoire d’un soldat romain païen, Pachomius, au IVe siècle. Lors d’une épidémie de peste dans l’armée de l’empereur Constantin, Pachomius fut étonné de voir certains de ses camarades soldats apporter de la nourriture et de l’aide aux gens atteints par la maladie. A sa question ils répondirent qu’ils étaient chrétiens.

    Woods retrace l’histoire des établissements charitables au fil des siècles, en mentionnant notamment le grand hôpital de Jérusalem qui était au départ un poste de secours pour les pèlerins, mais était devenu au XIIe siècle un hôpital moderne dispensant des soins aux malades – y compris les patients musulmans et juifs - et effectuant des opérations simples. Selon un prêtre de passage à l’époque : « nous n’avions aucun moyen d’évaluer le nombre de personnes alitées, mais nous avons vu un bon millier de lits ». Les très importantes institutions charitables catholiques actuelles ont des précurseurs vraiment héroïques.

    Passons aux universités : « C’est au Moyen Âge que nous devons l’une des plus grandes et uniques contributions intellectuelles du catholicisme à la société : le système universitaire ». Pure vérité, mais ce patrimoine aussi est menacé, même dans les institutions catholiques d’enseignement supérieur. Le pape Jean-Paul II s’est senti obligé de publier Ex Corde Ecclesiae (1990) pour soustraire les universités catholiques à leur désir obstiné de calquer leur mode de pensée sur la philosophie des Lumières. Les partisans de cette philosophie pensaient et pensent encore que les universités ont commencé avec eux et qu’ils sont les seuls à comprendre le fondement de la raison.

    Jean-Paul II fut obligé de publier Fides et ratio quelques années plus tard pour rappeler ce que l’Eglise avait toujours su à propos du bon usage de la raison, qu’il décrit comme ayant « une portée authentiquement métaphysique ».

    Quand on s’émancipe du programme de désinformation de la philosophie des Lumières et de ses nombreux adhérents modernes, la véritable image de l’Eglise catholique se détache dans toute sa gloire. Ce qui ne devrait pas l’amener à adopter une attitude arrogante reflétant celle des Lumières, mais au contraire à cesser de quasiment s’excuser de sa présence dans l’espace public en Amérique.

    Le manque d’articles substantiels dans les bulletins diocésains, la quasi-invisibilité de nos évêques qui devraient « enseigner la nation », notre clergé pratiquement muet et l’ignorance de la plupart des laïcs ont pour conséquence une inertie massive dans le domaine de l’éducation. Un aspect particulièrement négligé est la médiocre formation théologique au niveau universitaire d’un grand nombre de religieuses. Ce qui est étrange, vu l’importance des fonds consacrés à la préparation du clergé.

    Un bon moyen d’évaluer la situation serait de demander pourquoi tant de catholiques en savent si peu sur la prestigieuse institution dont ils sont membres. Les catholiques doivent s’efforcer consciemment et quotidiennement de participer à la culture catholique qui est partie intégrante de la vie des fidèles. Cette démarche est à double sens. Par exemple, la foi s’enrichit quand on écoute régulièrement de la belle musique liturgique. Et l’écoute de cette musique sacrée fait barrage à l’intrusion de la musique profane dans l’espace public. Les beaux-arts sont un autre exemple. La simple étude des vitraux de Moira Forsyth (1905-1991), l’ancienne présidente anglaise de la Société des artistes catholiques pourrait être très enrichissante à cet égard.

    L’insertion dans la culture catholique est un processus complexe. Qui comprend les sacrements et l’appartenance à une communauté, les activités charitables, aussi bien que ce que nous entendons en général par culture (romans, pièces de théâtre, musique, architecture, beaux-arts et sciences).

    Ces domaines ne demandent qu’à se laisser découvrir. Et plus vous les comprenez et vous les appropriez, plus vous pouvez les faire connaître au monde.

    C’est ce que le Christ nous a apporté et ce que nous devons apporter aux autres.

    Dimanche 8 janvier 2017


    Source : https://www.thecatholicthing.org/20...

    Bevil Bramwell , OMI, docteur ès lettres, est l’ancien Doyen des étudiants du premier cycle de la Catholic Distance University. Ses ouvrages sont les suivants : Laity : Beautiful, Good and True ; The World of the Sacraments et, plus récemment, Catholics Read the Scriptures : Commentary on Benedict XVI’s Verbum Domini.

  • A l’Ulg, l’Union des Etudiants Catholiques de Liège et le Groupe « Ethique sociale » organisent un nouveau cycle de lunchs débats inauguré par Mgr Delville le mardi 17 janvier 2017 : les inscriptions sont ouvertes

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     aimable rappel: les inscriptions sont reçues jusqu'au 12 janvier inclusivement (téléphone, email ou réservation en ligne, comme indiqué ci-dessous)  

    « Le christianisme médiéval, creuset de l’Europe », par Monseigneur Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, professeur honoraire d’histoire du christianisme à l’Université catholique de Louvain (U.C.L.) : un lunch-débat organisé  le mardi 17 janvier 2017 à 18h00, à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l'Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Participation aux frais : 15 € (à régler sur place) – 5 € pour les étudiants

    Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (12 janvier 2017)

    soit par téléphone : 04 344 10 89

    soit par email : info@ethiquesociale.org 

    Plus de renseignements et  s’inscrire en ligne, cliquez ci-dessous:

    http://www.ethiquesociale.org/

      

    CYCLE DE CONFÉRENCES 2017

    L’EUROPE, SES FONDEMENTS, AUJOURD’HUI ET DEMAIN 

    Le cycle complet comportera quatre rencontres :

    Mardi 17 janvier 2017

    1. Le christianisme médiéval, creuset de l’Europe

    par Mgr Jean-Pierre DELVILLE, évêque de Liège

    L’Europe a-t-elle des racines spirituelles, et plus précisément des racines chrétiennes ? Les invasions germaniques qui ont suivi la chute de l’Empire romain ont bouleversé l’Europe. Le christianisme, et plus spécifiquement l’Église latine, s’est alors affirmé comme fondement de valeurs créatrices d’une culture commune, enracinée dans une histoire des peuples où la mémoire biblique et l’héritage chrétien jouent un rôle majeur.

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  • Liberté, égalité, fraternité : des notions dévoyées

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    De Marie-Pauline Deswarte, Professeur de droit public, en tribune libre sur le site de l'Homme Nouveau :

    Liberté, égalité, fraternité : des notions dévoyées

    1. Liberté !

    Telle est la première valeur de notre République qui s’est fondée sur le thème du Contrat social selon lequel il n’est de société que voulue. Les hommes s’associent en corps politique pour ne pas périr et se conserver dans leur nature d’homme libre.

    Le problème réside dans la façon de comprendre la liberté.

    La liberté telle que l’entendaient les révolutionnaires en 1789 était inspirée par la philosophie des Lumières. Ainsi ils considéraient, avec Sieyès, la société comme une machine ordinaire composée de rouages qu’il fallait « rejoindre » pour parvenir à l’harmonie. Dans ces conditions la liberté était la suppression de toute entrave qui empêchait le mouvement naturel de la machine. L’image de la machine et de ses rouages renvoyait à celle de la nation et de ses membres ; elle laissait entendre que la liberté de la première ne pouvait aller sans celle des seconds. Ainsi les constituants entreprirent-ils, dans la Déclaration de 1789, non seulement d’apporter des limites à l’exercice du pouvoir, mais de supprimer toute entrave à l’épanouissement de chacun en lui reconnaissant le libre exercice des droits de nature. C’est pour cela que, dès le début des évènements, des droits ont été reconnus à chacun avant même toute nouvelle constitution.

    La Déclaration de 1789 dit bien que la liberté individuelle ne peut exister que dans une nation également libre et souveraine. (art. 3 et 6). Elle ne supporte aucune autre auto­rité qu’elle soit naturelle ou religieuse (art. 3). La légitimité de toute action politique repose désormais sur sa conformité à la liberté individuelle, c’est ce qu’exprime l’article 16 qui subordonne l’existence d’une constitution à celle de la « garantie des droits ».

    La liberté révolutionnaire, on l’aura compris, est la liberté-émancipation individuelle.

    De République en République

    Ce parti pris émancipateur est repris par les constitutions qui vont suivre. C’est lui qui donne sa cohérence et son unité à la succession de nos diverses Républiques. Chaque fondation républicaine correspond à un nouvel obstacle à renverser. La Première République a détruit avec violence l’institution monarchique et son autorité pour faire de chaque citoyen une part du souverain. La Deuxième République de 1848 a renversé la monarchie oligarchique qui la précédait, jugée contraire à la liberté du peuple, par son affirmation du suffrage universel elle a manifesté le refus de tout privilège social. La Troisième République a rejeté l’Empire autoritaire de Napoléon III, ainsi que la tentative de restauration monarchique chrétienne. La Quatrième République s’est levée contre la République qui avait été asservie par les Allemands, en même temps elle a rejeté la tentative contre-révolutionnaire du régime de Vichy. La Cinquième République a détruit une certaine idée de la république à caractère organique défendue par les partisans de l’Algérie française mais jugée contraire à la république-liberté.

    Il est difficile de refuser de lutter pour la liberté tant elle est une exigence de notre nature. Mais ce choix comporte sa propre logique et nous en souffrons. En effet, une société qui se propose de réaliser un tel objet accepte difficilement de se lier par un quelconque lien. Cela explique la difficulté qu’a la République à s’enraciner de façon institutionnelle. Le désir de liberté est par nature infini, différent d’un individu à l’autre, chacun étant seul juge de sa satisfaction. Il introduit le subjectivisme dans le discours politique et par conséquent le relativisme. Nous avons simplement oublié que la liberté était non pas une fin en soi mais un moyen pour réaliser notre vocation.

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  • Mgr Delville en lunch débat le mardi 17 janvier 2017 à l’Ulg

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    « Avec pour thème Le christianisme médiéval, creuset de l’Europe, Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, animera le mardi 17 janvier prochain la première rencontre du cycle de lunchs débats de l’année 2017 organisé à l’Université de Liège par le Groupe de réflexion sur l’éthique sociale et le Cercle inter-facultaire de l’Union des étudiants catholiques de Liège, avec le concours du Forum de conférences Calpurnia.

    Le cycle de cette année est intitulé « L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain ». Quatre rencontres seront proposées pour réfléchir sur des enjeux majeurs de la crise actuelle de l’Europe. Parmi les prochains conférenciers figureront notamment Hamza Fassi-Fihri, député à la Région de Bruxelles-Capitale, et Pierre Defraigne, directeur exécutif du Centre Madariaga-Collège de l’Europe.

    Programme : apéritif à 18h ; exposé suivi du lunch débat de 18h15 à 20h30. La rencontre se tient à la Salle des professeurs, dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage » (La Libre Belgique , 27 XII 2016).

    Participation aux frais : 15 € (à régler sur place) – 5 € pour les étudiants

    Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (12 janvier 2017)

    soit par téléphone : 04 344 10 89

    soit par email : info@ethiquesociale.org 

    Plus de renseignements et  s’inscrire en ligne, cliquez ci-dessous:

    http://www.ethiquesociale.org/

     

     JPSC

  • Ni responsables ni coupables: c’est dans l’air du temps

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    Dans un long article sur le libéralisme publié dans la revue « Arguments »,  le journaliste Grégoire Canlorbe (*) a interrogé l’économiste Henri Lepage (*), entre autres sur la déresponsabilisation des individus par la société post-moderne, qui privilégie la notion de risque : une tendance à laquelle n’échappent ni le droit, ni la morale, ni même aujourd’hui la religion. Henri Lepage y déclare à  propos du fameux « principe de précaution » :

    «  […] Henri Lepage : Il s'agit d'un problème essentiel, tellement important que malheureusement il est impossible de faire l'économie d'une explication circonstanciée.

    Le fait fondamental est la tendance de notre droit de la responsabilité civile à abandonner, depuis la fin du XIXème siècle, la faute comme critère moral d'incrimination et y substituer la notion moderne de responsabilité collective. Quelles en sont les conséquences ?

    Tout accident est la conséquence d'une chaîne de causalités qui, à la limite, peut être presque infinie. Chaque accident est le produit d'une chaîne causale qu'on peut reconstituer, si on veut, jusqu'au Big Bang qui a donné naissance à notre univers. Si un gosse, un jour de 14 juillet fait éclater un pétard qui met le feu à la grange du maire, pourquoi ne pas remonter jusqu'au Chinois qui a inventé la poudre il y a plus d'un millier d'années ? N'est-ce pas à cause de son invention qu'un tel événement a pu se produire ?  Pour que la responsabilité soit un concept utile, il faut interrompre cette chaîne des causalités quelque part, et disposer pour cela d'un critère. Dans la traduction occidentale du droit, ce critère est celui de la faute – que celle-ci s'apprécie en fonction d'attributs objectifs comme le meurtre ou l'invasion de propriété, ou qu'elle résulte d'une évaluation subjective des faits de nature jurisprudentielle. La théorie de la faute permet de s'arrêter à un maillon de la chaîne en donnant à ce maillon une signification morale. La faute est dès lors considérée du point de vue juridique comme la fin de la chaîne. Toutes les causes précédentes sont alors effacées et deviennent invalides.

    Que se passe-t-il lorsque l'on élimine la faute comme condition de la responsabilité ? Tous les maillons de la chaîne reçoivent la même qualification morale. Pourquoi s'arrêter là plutôt qu'ailleurs ? Pourquoi s'en tenir au gosse et ne pas condamner l'inventeur chinois ? Pourquoi pas le maire qui a "omis" d'interdire les pétards à moins de 50 mètres de toute habitation ? Pourquoi pas 500 mètres ? (Ce serait encore plus sûr). Pourquoi ne pas les interdire totalement ? Dès lors qu'il manque ce critère moral, il n'y a plus qu'une solution : c'est au législateur qu'il appartient de choisir, et de décider sur les épaules de qui retombera le devoir de responsabilité. Le législateur devient celui qui distribue le risque par décret. On passe dans un nouveau type de régime juridique où une certaine activité se trouve légalement qualifiée comme risquée et un certain acteur dans le déroulement de cette activité est purement et simplement désigné comme l'auteur du risque, et donc comme coupable, chaque fois que l'accident se réalise. La responsabilité ne devient plus qu'un terme générique pour toutes sortes de distributions de risque imposées par les autorités politiques.

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  • Le gouvernement « très chrétien » de Donald Trump

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    trump-2_1.jpgDécouvrez les hommes à la foi chrétienne chevillée au corps qui composeront le cabinet du nouveau président des États-Unis d'Amérique. D’Alexandre Meyer sur le site « aleteia » (extraits) :

    « [… ] Si Donald Trump n’avait pas fait jusqu’ici la brillante démonstration de ses vertus chrétiennes ni de son adhésion aux valeurs évangéliques, les inquiétudes de nombreux américains de confession chrétienne se sont dissipées à mesure que « The Donald » a dévoilé les membres de son futur gouvernement. Il faut dire que son attitude vantarde et colérique durant les primaires, ses antécédents intimes et affectifs étalés partout, l’histoire rocambolesque de sa fortune ou sa vie tumultueuse de show-man n’avaient pas été d’un grand renfort. A contrario, le « President elect » s’est entouré d’hommes d’affaires, de politiciens chevronnés et de militaires dont la foi chrétienne détermine la vision du monde et devrait largement inspirer la mise en œuvre de son projet politique. Pour le meilleur ou pour le pire ?

    Lire aussi : Clinton ou Trump ? Pour les catholiques, la peste ou le choléra !

    Voici la liste des personnalités de confession chrétienne qui composeront la garde rapprochée du 45e Président des États-Unis d’Amérique :

    Mike Pence, le Vice-président, numéro 2 du pouvoir exécutif américain

    Homme de confiance de Donald Trump, Mike Pence est un chrétien croyant et pratiquant. Né dans une famille irlandaise catholique à Colombus, dans l’Indiana, ancien élève de l’école paroissiale et enfant de chœur dans sa jeunesse, il se convertit au protestantisme évangélique au lycée. La gauche américaine le déteste depuis que, gouverneur de son État natal, il a fait adopter des restrictions à l’accès à l’avortement et une clause de consciences pour les officiers municipaux ne souhaitant pas célébrer de mariages gays. Les chrétiens qui n’y sont pas favorables ne pourront plus être menacés de prison ni accusés de nier les « droits de l’homme ». « I’m a Christian, a conservative and a Republican, in that order » : Je suis chrétien, conservateur et républicain, dans cet ordre, affirmait-il en octobre dernier.

    Steve Bannon, conseiller spécial du Président, l’éminence grise

    Le principal stratège de la campagne électorale de Donald Trump est désormais son conseiller politique principal à la Maison Blanche. Steve Bannon, catholique pratiquant, croit fermement que les États-Unis ont une responsabilité dans la défense de la civilisation occidentale. Étant entendu que la civilisation occidentale s’appuie sur l’héritage judéo-chrétien qui lui a offert la primauté du droit et l’égalité devant la loi, le concept de droits de l’homme et les limites au pouvoir du gouvernement. Bannon considère que les démocrates ont bafoué ces règles civilisationnelles essentielles en tentant de dépouiller la sphère publique et politique de toute influence chrétienne.

    Steve Bannon avait donné une conférence au Vatican en 2014 via Skype, décrivant devant un public de responsables du Saint-Siège la « crise, tant du capitalisme que des fondements de l’Occident judéo-chrétien que nous traversons » appelant à un sursaut « dans nos croyances ».

    Lire aussi : Qui est vraiment Stephen Bannon ?

    Reince Priebus, White House Chief of staff, numéro 1 de l’administration présidentielle

    Directeur de cabinet du Président et premier fonctionnaire de la Maison Blanche. Ancien chef du Parti républicain, il est grec-orthodoxe pratiquant. Il anime toujours un cercle d’étude biblique et un groupe de prière pour les jeunes couples mariés.

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  • Sauver l'enfant sans prix

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    DANS LE SILLAGE DE LA MANIF POUR TOUS

    Pour sauver l’enfant sans prix

    par le père Daniel-Ange (source)

    Dans la première partie d’un de ces manifestes dont le père Daniel-Ange a le secret, un parallèle était fait entre l’idéologie du gender et celle du djihadisme, l’une préparant en fait la voie à la seconde. Ici, dans son homélie chez les Soœurs de Bethléem, le matin du 16 octobre, il nous prépare à fêter l’Enfant de Bethléem, réfugié politique en Afrique.

    La «  guerre mondiale contre le mariage et la famille  » (François), cela veut dire contre le bonheur, car contre l’amour. Mais plus précisément, qui est visé en premier  ? L’enfant devenu l’ennemi n° 1. L’adoption qui frustre l’orphelin d’un papa ou d’une maman  : quelle victime  ? L’enfant déstabilisé !

    Les soupçons et doutes sur l’identité sexuelle  : quelle victime  ? L’enfant déstabilisé  !

    La fabrication d’orphelins programmés qui ne connaîtront jamais leurs parents  : quelle victime  ? L’enfant déraciné [1].

    Le commerce d’enfants adoptés revendus d’occasion  : quelle victime  ? L’enfant gadgetisé  !

    L’embryon inséminé en gestation sans amour  : quelle victime  ? L’enfant frigorifié  ! Le zygote produit pour la recherche  ? Quelle victime  ? L’enfant congelé  ! Le fœtus en éprouvette puis en utérus artificiel  : quelle victime  ? L’enfant chosifié  !

    Le divorce réduit à une banale déclaration unilatérale  : quelle victime  ? L’enfant crucifié car écartelé [2] !

    Le rejet, l’exclusion de la vie banalisés, sans délai de réflexion, — alternatives interdites —  : quelle victime  ? L’enfant torturé pour être éliminé  !

    Les soupçons et doutes sur son identité sexuelle  : l’enfant traumatisé  ! La fillette à qui l’on assène  : «  T’as un corps de femme, mais tu peux être garçon si t’as envie  »  : quelle victime  ? L’enfant schizophrèné [3] ! Notre patrimoine humain et spirituel non transmis  : l’enfant déshérité  !

    L’histoire nationale tronquée  : quelle victime  ? L’enfant trompé  !

    L’addiction du virtuel  : quelle victime  ? L’enfant débranché du réel. Le matraquage de la pornographie  : quelle victime  ? L’enfant perverti. Sans parler du pire  : le commerce sexuel international des enfants. Et là… il n’existe plus de mot pour qualifier sinon celui… d’enfer  ! Et là où l’enfant est agressé, la famille par répercussion immédiate, l’est aussi.

    L’élève à qui l’école donne du porno à lire ou à voir, quelle victime ? L’enfant perverti !

    Les parents frustrés de leur droit au libre choix de l’éducation  : quelle victime  ? Les enfants kidnappés par l’État pour les formater  [4]  !

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  • La "quête du sens" plutôt que la recherche de la vérité ?

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    De Thibaut Collin, en éditorial, sur le site de l'Homme Nouveau :

    Doit-on donner du sens à notre vie ou chercher la vérité?

    C’est devenu un des réflexes de notre époque : il faut donner ou trouver du sens à tout ce que nous faisons ou entrevoyons. Un sens à la vie, à la politique, comme aux choix pédagogiques ou aux loisirs. Mais derrière cette évidence se profile en arrière-plan le relativisme qui évacue la vérité au profit de préférences individualistes, ancrant davantage encore le règne de la modernité.

    La postmodernité est un terme utilisé pour désigner notre temps et le distinguer de la modernité. Comme le préfixe post l’indique, elle la suit et en dépend ; elle est ce moment de crise de la modernité, crise engendrée par sa radicalisation et son déploiement. Or l’une des caractéristiques les plus saillantes de notre époque est l’altération du goût de la vérité. La prétention à tenir un discours vrai apparaît comme profondément choquante à beaucoup de nos contemporains. Dans un tel contexte, la question de la vérité a tendance à être remplacée par la question du sens. La « quête de sens », voilà le nouveau paradigme qui, au contraire de la recherche de la vérité, reste consensuel. En effet, cette quête se déploie dans un contexte individualiste et pluraliste. Chacun a à donner un sens à sa vie, à son travail, à tel ou tel évènement, etc. Et cette quête est facilitée par un « marché du sens » sur lequel divers « entrepreneurs du sens » aux frontières du religieux, de la psychologie, du développement personnel, etc. offrent des « matériaux de sens ».

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  • France: Que pèsent vraiment les réseaux de la Manif pour tous ?

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    La percée de François Fillon au premier tour de la primaire de la droite a mis en lumière toute une génération de jeunes catholiques, « pas nécessairement plus nombreux qu'en 2013, mais plus formés politiquement ». Le magazine « La Vie » (filiale du groupe "Le Monde") sort ses pincettes pour saisir le phénomène avec une analyse signée Pascale Tournier :

    « Difficile d’avoir une meilleure pub. En début de semaine, Alain Juppé a rappelé qu’il était plus proche du pape François que de la Manif pour tous. Sur les réseaux sociaux, on pouvait lire en cascade des tweets associant le « tsunami Fillon » à « la Manif pour tous ». Pas de doute, le mouvement qui a défilé en masse dans la rue en 2013 contre la loi Taubira s’est invité dans la primaire de la droite et du centre. Mais quelle est la réalité de cette mouvance que le politologue Gaël Brustier qualifiait de « mai 68 à l’envers » ?

     Plus qu’un bloc uniforme, se cachent derrière cette expression de nombreux jeunes chrétiens engagés tous azimuts dans le monde politique, associatif et médiatique, que leurs aînés avaient souvent déserté. « Si la Manif pour tous a réussi à montrer un visage uni, elle s’est ensuite développée de façon éparpillée. Chacun choisissant sa chapelle », souligne Guillaume Bernard, maître de conférences à l’Institut catholique d’études supérieures (ICES).

    C’est le soutien à François Fillon de Sens Commun, issu des rangs de la Manif pour tous et arrimé au parti Les Républicains, qui a remis en septembre les projecteurs sur les tenants de cette France « réac » pour ses détracteurs. Présidé aujourd’hui par Christophe Billan, le mouvement a toujours voulu peser à l’intérieur des Républicains. Avec ses 9000 adhérents, c’est une vraie force militante réunissant aujourd’hui plus de 250 élus municipaux, 22 élus départementaux et régionaux et des secrétaires nationaux LR comme la normalienne Madeleine de Jessey, co-fondatrice des Veilleurs, qui a enflammé les meetings de François Fillon avec son charme évanescent. Contrairement au Parti chrétien démocrate (PCD), les militants ne mettent pas leur chrétienté en oriflamme. Mais ils promeuvent les valeurs de l’État fort, la famille, la dignité de la fonction politique et l’écologie intégrale. Avec pour mascottes le Général de Gaulle, Philippe Séguin et, donc, désormais François Fillon.

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  • Poser un regard critique sur les évidences du moment...

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    Extrait de la chronique d'Eric de Beukelaer ("Le temps est supérieur à l'espace") parue dans la Libre (p. 45) de ce jour :

    « Je reste consterné par la pauvreté intellectuelle de l’argument soi-disant progressiste qui m’est régulièrement servi dans des débats éthiques : " On vit tout de même au XXIe siècle ! " Je réponds à chaque fois : "Et alors ? Cela n’interdit pas de poser un regard critique sur les évidences du moment. Ce qui semble naturel à une époque, n’en est pas pour la cause justifié." Heureusement donc que la raison humaine nous ancre dans un espace de valeurs qui résiste au temps et aux modes. La "spatialisation" conceptuelle peut néanmoins devenir un piège : si je confonds le mental et la réalité, j’en viens à considérer l’existence comme la reconquête d’un espace idéal et figé, que le temps dégrade. Ce fut le cas du philosophe Platon et de ses émules. C’est aussi la réaction des traditionalistes de tous genres - religieux ou politiques. Ils pleurent le "bon vieux temps" et tout changement leur paraît une perte. Pour eux, le temps devrait s’arrêter et la morale être de marbre. C’est ici que la réflexion du Pape prend tout son sens : "le temps est supérieur à l’espace". Le temps rythme l’écoulement de la vie. L’humain est temporel. Seul un cadavre cesse de vieillir et donc d’évoluer. En morale, cela signifie que - si notre mental classifie les actes humains, en distinguant les actions bonnes et mauvaises - le sujet concret est un pèlerin, un voyageur qui prend du temps pour se trouver. Ainsi, le chrétien chemine en se convertissant sur les sentiers d’un Royaume présent mais futur, où rien n’est jamais acquis. Celui qui se croit arrivé a perdu le chemin. »)

  • Retour sur l’encyclique « Laudato si » et la question du mal

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    gustave doré.jpegDe Monseigneur Léonard interrogé par Drieu Godefridi, in « Un évêque dans le siècle » (éditions du CEP, septembre 2016) sur la question du mal et l’encyclique « Laudato si » (extraits) :

    → Dieu et l’univers (*)

    Mgr Léonard : « […] C’est intelligent de croire en Dieu, c’est tout à fait raisonnable, même si c’est transrationnel d’adhérer à Jésus tel qu’il est présenté dans le Nouveau Testament. Mais, après tout cela, les gens sont confrontés à tout ce qui fonctionne, dans cette admirable mécanique de l’univers, de manière peu sympathique, de notre petit point de vue en tout cas. Et pour les chrétiens qui mettent leur foi en un Dieu qui, en principe, serait tout-puissant et qui serait un père bienveillant, comment est-ce qu’on met cela en rapport avec le mal qui défigure et abîme la vie des hommes sur la terre et avec tout ce qui ne tourne pas rond dans l’univers, y compris dans notre fonctionnement biologique ? »

    → Je me méfie des apologétiques qui justifient le mal

    Mgr Léonard : « […] Je dénonce toujours avec force, y compris dans le monde chrétien, les justifications du mal, qui me paraissent souvent odieuses et qu’on ne devrait jamais employer en présence d’une personne qui souffre […] en disant, comme Spinoza par exemple […],  c’est négatif de votre petit point de vue, parce que vous voyez la mort de votre enfant, de votre petit point de vue de mère. Mais, dans la totalité de la substance, qui nous apparaît dans les deux attributs de l’étendue et de la pensée, cela fait partie du positif. Tout est plein, positif dans la substance ! Votre mal, un peu comme dans le bouddhisme, est donc une illusion liée à la perspective que vous avez. De même, on peut dire, d’un point de vue biologique, que la mort des individus d’une espèce fait partie de l’économie du fonctionnement de la vie. Ne pleurez donc pas vos morts! Oui, cette attitude stoïcienne a une certaine dignité, elle a une grandeur, mais qui passe au-dessus du drame des personnes. Je suis devenu allergique aux pensées systématiques, hégéliennes, pour lesquelles, de manière très subtile, le mal est finalement positif. Je me méfie des aologétiques qui justifient le mal en disant : Dieu permet le mal en vue d’un plus grand bien, le mal fait partie d’un premier état pédagogique de la création. Dieu a fait volontairement une création inachevée pour que ce soit l’homme qui l’achève. C’est joli à dire, comme cela, quand on écrit à son bureau, mais cela n’arrange pas les gens qui sont frappés par la douleur.

    Drieu Godefridi : Alors, que leur dites-vous par rapport à cette question du mal ? 

    → ἐδάκρυσεν ó ἰησοῦς.

    Mgr Léonard : «  D’abord, Jésus est sensible au mal et ne fait jamais de raisonnements pour dire qu’il n’y a pas de mal. L’attitude de Jésus, dans l’Evangile de Jean, devant la tombe de Lazare c’est d’abord de pleurer : « Jésus pleura » (ἐδάκρυσεν ó ἰησοῦς). C’est le verset le plus court de toute la Bible. Ces pleurs sont pour moi plus éloquents que beaucoup de théories. Jésus n’a pas fait une théorie. Il dit bien que la mort de Lazare va servir à la manifestation de la gloire de Dieu. Mais il ne dit pas à Marthe et à Marie : non, ne pleurez pas, la mort de Lazare c’est pour un bien. Non, il pleure ! Ce que je trouve admirable chez lui, c’est qu’il n’a pas expliqué le mal comme tant de religions ou de philosophies l’ont fait. D’abord, il en a éprouvé la dureté. Puis il l’a porté. Cela, c’est quand même unique dans l’histoire religieuse de l’humanité, un Dieu qui non seulement se fait homme mais qui en outre endure l’absurdité de la mort, l’angoisse qui est liée à la mort. L’attitude de Jésus face à sa mort n’est pas du tout héroïque, ce n’est pas une attitude de héros, c’est l’attitude d’un homme qui est submergé par l’angoisse, par la tristesse et qui, pour la première fois dans les Evangiles, où il a toujours une maîtrise des événements, mendie un peu de secours, de réconfort de la part de ses disciples : veillez avec moi, priez avec moi – et ils dorment pendant ce temps-là ! Eh bien, cela me paraît plus crédible que Spinoza, cela me paraît plus humain que le stoïcisme : «  Je savais que mon fils était mortel, donc je ne m’attriste pas de sa mort ». C’est grand, mais en même temps c’est mesquin, pourrait-on dire, d'une telle attitude : cela ne prend pas au sérieux le drame de la vie humaine. »

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  • Pape François : « Trump ? Je ne juge pas. Je me soucie seulement qu’il ne fasse pas souffrir les pauvres »

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    Le « Vatican Insider » a rendu compte du nouvel entretien que le pape François a accordé à l’ancien député socialiste italien Eugenio Scalfari, fondateur du quotidien de gauche « La Reppublica ». Isabelle Cousturié l’a traduit pour le site « Aleteia ». Extraits :   

     « Donald Trump ? « Je ne porte pas de jugement sur les personnes et sur les hommes politiques, je veux seulement comprendre si leurs manières de faire font souffrir les pauvres et les exclus », a déclaré le pape François dans un nouvel entretien avec Eugenio Scalfari, dans Repubblica, qui lui demandait son avis, à la veille des élections américaines, le 7 novembre dernier.

    Le Pape, rapporte le journaliste italien, a réaffirmé sa préoccupation majeure en ce moment : la situation des réfugiés et des migrants. « Parmi eux, il n’y a  « qu’une poignée de chrétiens », a-t-il dit, « mais cela ne change rien car c’est la souffrance de tous qui nous intéresse, leur détresse. Les causes sont nombreuses et nous faisons notre possible pour les éliminer ».

    Abattre les inégalités, une urgence

    Malheureusement, a poursuivi le Saint-Père, ces causes viennent souvent des populations mêmes qui « craignent de perdre leur emploi ou de voir leurs salaires diminuer ». L’argent est non seulement contre les immigrés et les réfugiés mais contre les pauvres, présents aussi dans les pays riches, et qui ont peur d’accueillir d’autres pauvres venant de l’extérieur. « C’est un cercle vicieux et ce cercle doit être brisé », estime le Pape, « nous devons abattre les murs qui nous divisent: tenter d’accroître le bien-être et le répandre ». Mais pour cela, a-t-il ajouté, « nous devons abattre des murs et jeter des ponts qui fassent diminuer ces inégalités, au profit de plus de liberté et plus de droits ». L’Eglise veut que ces inégalités – « le plus grand des maux de ce monde », a commenté le Saint-Père – soit combattues. Et d’insister : « C’est l’argent qui est responsable, qui crée ces inégalités, et il se dresse contre les mesures qui tentent d’aplanir le bien-être et de favoriser l’égalité ».

    Pour François, poursuit le journaliste italien, ces inégalités encouragent « les déplacements de tant de peuples d’un pays à l’autre, d’un continent à l’autre ». Et ces peuples, relève-t-il, après deux, trois, ou quatre générations, « s’intègrent et leur diversité tend à disparaître totalement ». Le Pape est d’accord pour définir un tel processus « un processus de métissage », mais loin de lui l’idée d’une société de type marxiste: « Au contraire, j’ai toujours dit que ces sont les communistes qui pensent comme les chrétiens. Le Seigneur a toujours parlé d’une société où les décideurs seraient les pauvres, les vulnérables, les exclus. Pas les démagogues, pas les Barrabas, mais le peuple, les pauvres, qu’ils croient en Dieu et en sa transcendance ou pas. C’est eux que nous devons aider pour obtenir cette égalité et cette liberté » […]

    Lire l’article complet ici :  Pape François : « Trump ? Je ne juge pas. Je me soucie seulement qu’il ne fasse pas souffrir les pauvres »

    Pour une vision beaucoup plus profonde et religieuse des drames du monde d'aujourd'hui, il peut être très utile de (re) écouter la magistrale conférence donnée par le Cardinal Ratzinger à Notre-Dame de Paris en 2001   Cliquer ici.

    JPSC