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Idées - Page 80

  • Le cardinal Kasper et les diaconesses

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    Lu sur le site « réinformation tv » 

    La question posée par le pape François de créer une commission pontificale sur le sujet – si c’en est un… – d’éventuelles diaconesses, fait couler beaucoup d’encre et de salive. Le cardinal Walter Kasper, le célèbre théologien allemand et proche du pape, dont les vues ont provoqué bien des débats, estime que cette question divise l’Eglise en deux. 

    « Je pense qu’il va y avoir maintenant un débat féroce. Sur ce sujet, l’Eglise est divisée en deux », a-t-il effectivement déclaré vendredi dans un entretien accordé au quotidien italien La Repubblica. 

    Le débat sur les diaconesses

    La question pourtant reste pour l’heure imprécisée. S’agit-il d’envisager l’ordination de femmes « diacres » – diaconesses – ce qui, selon l’enseignement millénaire de l’Eglise, est strictement inenvisageable, non pour une simple question de discipline, mais à la nature même de l’Eglise ? Ou de revenir à certaines pratiques antiques, que le pape assimile au « faire », c’est à dire à certaines fonctions de service, en quoi consistait plus spécialement le diaconat dans les premiers temps de l’Eglise, mais sans lien direct avec l’ordination ?

    Le porte-parole du Vatican, le P. Federico Lombardi a tenu à rappeler vendredi que cette commission serait chargée d’examiner le rôle des diaconesses telles qu’elles ont pu exister dans les premiers siècles du christianisme.

     « Il faut être honnête : le pape n’a pas dit qu’il avait l’intention d’introduire une ordination diaconale des femmes », a-t-il insisté au micro de Radio Vatican.

    Le propos semble clair. Mais il faudrait sans doute veiller alors à user d’un autre mot, afin d’éviter la confusion.

    Or cette confusion est savamment entretenue par les uns, bêtement par les autres. Le cardinal Kasper ne saurait (malheureusement ?) être rangé dans cette seconde catégorie. Pourquoi donc s’évertue-t-il à couper, d’une certaine façon, l’herbe sous le pied d’une future commission qui n’est pas même encore constituée, en introduisant une question dont, le porte-parole du Vatican l’affirme, il ne saurait être question.

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  • Famille Chrétienne fête son 2000ème numéro et l'offre en accès libre

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    Famille Chrétienne publie sa 2000e livraison ce samedi 14. A cette occasion elle offre l'accès libre à ce numéro (clliquer sur l'image ci-dessous) 

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  • Bruxelles, 18 mai, conférence de Rémi Brague: L'islam, l'Europe et nos valeurs | Que faire ?

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    L'islam, l'Europe et nos valeurs | Que faire ?

    Mercredi 18 mai 2016, 18h30-20h | Hôtel Renaissance, Bruxelles

    Depuis les attentats de Bruxelles et de Paris, la « question de l'islam » se pose aux Européens avec une acuité nouvelle : peut-il s'intégrer à notre culture et à notre identité ? Est-il compatible avec nos valeurs de pluralisme et d'État de droit ? La religion – et quelle religion ? – a-t-elle sa place dans l'espace public ?

    Si ces questions réclament des réponses politiques et sociales, elles exigent aussi, et peut-être avant tout, des réponses théologiques et philosophiques afin de savoir si la religion musulmane contient en elle-même les éléments nécessaires à son adaptation à nos valeurs et à nos coutumes. Il est urgent de s'interroger lucidement pour que la « question de l'islam » ne se transforme pas en problème insoluble.

    Pour en discuter, l'Institut Thomas More aura le plaisir de recevoir :

    Rémi BRAGUE
    de l'Institut (Académie des Sciences morales et politiques, France),
    professeur émérite à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne
    Dernier ouvrage paru : Le règne de l'homme. Genèse et échec 
    du projet moderne
    , Gallimard, 2015

    Participation : 20 euros | Tarif réduit : 10 euros
    La Rencontre sera suivie d'un cocktail | RSVP avant le mardi 17 mai

    Inscription / Informations

    Hôtel Renaissance
    Rue du Parnasse, 19 | B-1050 Bruxelles
    Bruxelles | Rue de La Fauvette, 92 | B-1180 Bruxelles
    Tel : +32 (0)2 374 23 13 | Fax : +32 (0)2 358 56 48

    Paris | 20 rue Laffitte | F-75009 Paris
    Tel : +33 (0)1 49 49 03 30 | Fax : +33 (0)1 49 49 03 33
  • Le Magazine "Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle": n° 98, printemps 2016

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    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) a publié sa livraison de printemps. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les articles mentionnés en bleu sont disponibles en ligne sur le blog de l’église du Saint-Sacrement: cliquez sur le titre de l’article).

    Au sommaire de ce numéro n° 98 (1er trimestre 2016) : 

    contrat Delta ingenieur stabilité339.jpg

    Un passant, Simon de Cyrène

    Un océan de lumière

    Le Ciel, pour quoi faire ?

    Relire le testament de saint Jean-Paul II : « Mémoire et identité » 

    contrat Delta ingenieur stabilité340.jpg

    Rome et le monde :

    Qu’est-ce que la « Miséricorde »

    Réforme liturgique : Mgr Bugnini se justifie, post mortem

    Le cardinal Müller fait le point

    Belgique 

    Inscrire la laïcité dans la constitution belge, pour quoi faire ?  

    Les Belges francophones plus religieux qu’on ne le croit

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

    JPSC

  • Le discours du pape lors de la remise du Prix Charlemagne 2016

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    Discours du pape François lors de la remise du prix Charlemagne 2016 (source)

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  • Soyez gentils sur internet

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    Vu sur le site "riposte catholique":

    JPSC

  • Exhortation post-synodale « Amoris laetitia » : l'option allemande du pape argentin

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    Kasper Bergoglio.jpgLe cardinal Kasper et l’aile progressiste de l’Église d’Allemagne ont obtenu ce qu’ils voulaient. François est de leur côté en ce qui concerne l’accès des divorcés remariés à la communion. Il en avait ainsi décidé il y a quelque temps et il a agi conformément à cette décision .  De Sandro Magister sur son site « Chiesa »

    « ROME, le 28 avril 2016 – La confirmation définitive de l'adhésion du pape François à la solution allemande au problème crucial de l’accès des divorcés remariés à la communion a été donnée par Walter Kasper, le plus célèbre des cardinaux et théologiens d’Allemagne, dans une interview qu’il a accordée, le 22 avril, à l’"Aachener Zeitung", le quotidien d’Aix-la-Chapelle :

    > Kardinal Kasper: Was Franziskus von der Kirche und Europa erwartet

    Interview résumée en anglais ici :

    > Kasper : Pope Intends “Not to Preserve Everything as it has Been”

    Grâce à l'exhortation post-synodale "Amoris lætitia" – a déclaré Kasper – les évêques allemands ont maintenant "le vent en poupe pour résoudre ces situations de manière humaine".

    Et il a raconté l’histoire suivante, qui est révélatrice. Il y a de cela quelque temps, un prêtre de sa connaissance avait décidé de ne pas interdire à une mère remariée de communier, elle aussi, le jour de la première communion de sa fille. Et lui, Kasper, parce qu’il était certain que ce prêtre avait "pleinement raison", l’avait aidé à prendre cette décision. Par la suite, le cardinal a raconté cette histoire au pape, qui a approuvé ce choix et lui a dit : "C’est comme cela qu’un pasteur doit prendre une décision".

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  • Occident : Un monde suicidaire

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    Lue sur le site de l’Institut Européen de Bioéthique (IEB), cette information relative à l’un des pays européens à la pointe de la modernité avancée :

    euthanasie.pngLe Rapport annuel 2015 des Comités régionaux de surveillance de l'euthanasie vient d’être rendu public aux Pays-Bas. Il révèle entre autres que, sur les 147.010 personnes décédées en 2015, 5.516 l’ont été du fait d’une euthanasie ou d’un suicide assisté (208 cas). Ce qui représente une augmentation de 4% par rapport à 2014 (5.306) et une augmentation de près de 50% par rapport à 2011 (3.695).
    Si la plupart des personnes souffraient d’un cancer, le rapport pointe également une augmentation significative des déclarations d’euthanasies de patients atteints de démence ou de troubles psychiatriques. Parmi les 5516 déclarations de morts provoquées (euthanasie ou suicide assisté) ayant été enregistrées en 2015, 109 concernaient des patients atteints de démence. De plus, 56 patientsont été euthanasiés alors qu’ils présentaient des troubles psychiatriques. Ces chiffres sont à comparer à ceux de 2014 qui étaient respectivement de 81 et 41. Dans le cas de patients attient de démence, le médecin a généralement provoqué la mort de son patient au premier stade du processus de dégénérescence, le patient étant alors considéré comme suffisamment conscient de ce geste. Le rapport officiel souligne toutefois que « dans certains cas, les patients atteints de démence plus avancée » ont quand même été euthanasiés.
    Enfin, le rapport révèle que, dans 4 dossiers, les Comité régionaux de surveillance ont jugé que le médecin n'avait pas respecté certaines conditions légales encadrant la pratique de l'euthanasie.

    Source : Persbericht Jaarverslag van de Regionale Toetsingscommissies Euthanasie 2015

     Ref. Pays-Bas : hausse de 50% des euthanasies en 4 ans

    JPSC

     

  • Quand un prêtre catholique aborde la crise de la conscience contemporaine de manière frontale

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    9782204110679-56d0726c4e7d0.jpgDe Sébastien Lapaque sur Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    Tanoüarn : la liberté, pour quoi faire ?

    Dans Délivrés, l'abbé Guillaume de Tanoüarn aborde la crise de la conscience contemporaine de manière frontale : «pour être libre, il faut posséder la joie et pour posséder la joie, il faut avoir la foi.» L'analyse de Sébastien Lapaque.

    Sébastien Lapaque est écrivain. Il est critique littéraire au Figaro.

    Guillaume de Tanoüarn a publié en mars 2016 Délivrés. Méditations sur la liberté chrétienne aux éditions du Cerf.


    Libéré, délivré: un regard sur «l' évidence chrétienne»

    «Je te hais Jésus-Christ qui m'a donné un corps», écrit Michel Houellebecq dans un poème de la Poursuite du bonheur. Prêtre catholique, docteur en philosophie, auteur d'une thèse sur Cajetan, l'un des meilleurs interprètes renaissants de saint Thomas d'Aquin, Guillaume de Tanoüarn n'aime rien tant que ces blasphèmes où s'élucide une prière athée. A moins qu'il ne s'agisse d'une «montée transgressive vers le divin», ainsi que l'écrit Laurent Cohen dans son merveilleux petit livre consacré au poète roumain de langue allemande Paul Celan (Paul Celan, Chroniques de l'antimonde, Jean-Michel Place, 2000). Rien ne convient mieux que cette théologie négative à l'obscurité du temps où nous sommes: partons de l'ombre pour cheminer vers la lumière.

    Cette ombre, c'est celle de nos corps, créés pour nous rendre libres et qui nous entravent et nous aliènent, ratione peccati, «en raison du péché», comme disaient les docteurs médiévaux. Mais cette raison du péché est la condition de notre liberté, explique aujourd'hui Guillaume de Tanoüarn dans Délivrés (Cerf, 290 p., 22 €.), une suite de «méditations sur la liberté chrétienne» dont l'audace est comparable à celle du matador descendant dans l'arène pour affronter la corne du taureau. Nous avons connu l'abbé fraîchement émoulu du séminaire, fraîchement ordonné, épris de thomisme et de scolastique. Pour prouver l'existence de Dieu, il en pinçait pour l'argument cosmologique (il faut un premier moteur), même si ce bon lecteur de Kant aimait le mixer avec l'argument téléologique (il est impossible que rien ne soit possible).

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  • L'antispécisme, début d'une barbarie nouvelle

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    Lu sur Magistro.fr :

    L'antispécisme ou le début d'une barbarie nouvelle

    Pour la philosophe Chantal Delsol, prétendre que les animaux sont des personnes revient non pas à les élever mais à diminuer le statut de la personne humaine.

    Chaque annonce de mauvais traitements sur les animaux enclenche une vague d'antispécisme, comme si à un excès devait répondre toujours un autre excès. Qu'est-ce que l'antispécisme ? C'est l'idée selon laquelle la distinction entre les animaux et les hommes équivaudrait à une forme de racisme. De même que nous avons fini par comprendre que les Noirs et les Blancs appartiennent à la même espèce, la modernité consisterait à présent à comprendre que les animaux et les hommes appartiennent à la même espèce des vivants sensibles. Et donc de les traiter également.
     
    Il y a là un emballement vertigineux et déréglé de l'indifférenciation à l'œuvre dans la postmodernité - aucune distinction n'existe plus car elle serait discrimination : entre les cultures, entre les sexes, ici entre les vivants. La volonté d'aplanir la distinction entre l'homme et l'animal répond au dégoût devant l'humanisme occidental, dégoût bien porté depuis la Seconde Guerre - quand Michel Tournier entendit que Sartre revendiquait l'humanisme, il s'écria : "Nous étions atterrés. Ainsi notre maître ramassait dans la poubelle où nous l'avions enfouie cette ganache éculée." L'humanisme, cette "ganache éculée", signifie que l'homme a plus de valeur que l'animal, à l'origine parce qu'il est fait à l'image de Dieu, plus tard parce qu'il est libre et responsable.

    Il faut souligner que l'humanisme occidental a des torts. Depuis plusieurs siècles (et probablement depuis Descartes) il a exagéré les séparations au point de les rendre ridicules : n'a-t-on pas considéré les animaux comme des objets ? Ne s'imagine-t-on pas aujourd'hui que l'on peut produire des animaux au lieu de les élever ? D'ailleurs on ne voit, et heureusement, aucune voix s'élever pour défendre des méthodes consistant à torturer les animaux ou à les traiter cyniquement. La difficulté, en pareil cas comme toujours, consiste à ne pas tomber dans l'excès inverse, à ne pas conclure, devant certains abattoirs barbares, que les animaux sont des hommes comme nous, et que nous sommes des animaux comme les autres.

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  • Comment le cardinal Müller relit le pape François

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    De Sandro Magister sur son blog  « Chiesa » (extraits):

    jpg_1351261.jpg"ROME, le 29 mars 2016 – L'attente de l'exhortation apostolique dans laquelle le pape François fera le bilan du double synode consacré à la famille se fait de jour en jour plus fébrile. [et] alors que la publication de l’exhortation apostolique est imminente, voici que Müller exprime à nouveau ouvertement sa pensée dans un livre-interview dont la matière est large, puisqu’il ne porte pas seulement sur le thème de la famille, mais également sur d’autres questions brûlantes.

    Ce livre a été publié ces jours derniers en Espagne, aux éditions de la Biblioteca de Autores Cristianos, et il sera bientôt disponible également en italien, en anglais, en français et en allemand :

    > "Informe sobre la esperanza. Diálogo con el cardenal Gerhard Ludwig Müller", BAC, Madrid, 2016

    Le titre de l’ouvrage reprend celui du livre-interview publié en 1985 par Joseph Ratzinger, alors préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, qui obtint un immense écho dans le monde entier : "Entretien sur la foi", en espagnol "Informe sobre la fe". Müller n’est pas seulement un disciple de Ratzinger et son successeur à ce même poste de préfet, il est également l’homme auquel le pape émérite a confié la publication de tous ses ouvrages de théologie.

    Pour d’autres informations concernant la genèse de cet ouvrage, voir l'introduction rédigée par celui qui a interviewé le cardinal, Carlos Granados, directeur général de la maison d’édition :

    > Presentación

    On peut lire, ci-dessous, cinq passages de l’ouvrage, relatifs à autant de questions controversées.

    Extraits d’"Informe sobre la esperanzapar Gerhard L. Müller

    1°) "QUI SUIS-JE POUR JUGER?"

    Voici que des gens qui, jusqu’à aujourd’hui, n’ont fait preuve d’aucun respect envers la doctrine de l’Église se servent maintenant d’une phrase isolée du Saint-Père, "Qui suis-je pour juger?", sortie de son contexte, pour présenter des idées déformées à propos de la morale sexuelle, en s’appuyant sur une présumée interprétation de la pensée "authentique" du pape à ce sujet :

    La question de l’homosexualité, point de départ de la question qui avait été posée au Saint-Père, est déjà présente dans la Bible - que ce soit dans l'Ancien Testament (cf. Gn 19 ; Dt 23, 18s ; Lv 18, 22 ; 20, 13 ; Sg 13-15) ou bien dans les épîtres de saint Paul (cf. Rm 1, 26s ; 1 Co 6, 9s) – et elle y est traitée comme une question de théologie, même si c’est avec les caractéristiques spécifiques qui sont inhérentes au caractère historique de la révélation divine.

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  • « La France doit être davantage laïque »

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    Et que dire alors de la Belgique, où le débat refait une fois de plus surface ?  Sur son blog, le Père Michel Viot commente les paroles du pape François aux « poissons roses » que le Saint-Père a reçus en audience privée pendant une heure et demie :

    7782148300_les-poissons-roses-avec-le-pape-francois.jpg« Cette affirmation ne vient pas du Grand Maitre du Grand Orient de France, ni du président de la Libre Pensée, ni du président de la République, mais du Saint Père lui- même, lors d’une audience accordée aux « poissons roses » (socialistes chrétiens se nommant eux- mêmes ainsi). Je n’ai pu avoir le texte complet et c’est dommage ! Il semble qu’il soit difficilement accessible. Aussi ne puis-je me fier qu’à Famille chrétienne, journal catholique à qui l’on peut faire confiance (n° du 03/03/2016).

    Il n’est pas douteux, que cette affirmation sera utilisée telle quelle tant par un certain « catholicisme » que je préfère ne pas qualifier, que par les laïcards de tout poil ! Aussi importe-t-il de citer quelques autres mots du Pape accompagnant cette affirmation et que rapporte Famille Chrétienne. Le Pape a poursuivi en précisant que la bonne laïcité devait toujours permettre la recherche et l’ouverture à la transcendance, et que c’était dans ce sens que la France devait être d’avantage laïque. Mieux encore, le Pape a ajouté que la laïcité à la française était un produit du siècle des lumières, où la religion n’est considérée que comme étant une sous culture.

    Ainsi le Pape François ne change strictement rien à la position de ses prédécesseurs qui se sont exprimés sur le sujet. Pour m’en tenir aux plus récents, je citerai Pie XII qui, dans une allocution à l’Union catholique de l’enseignement public le 26 mars 1951, mettait en garde vis-à-vis de « la déviation des grands mots équivoques de neutralité et de laïcité ». Dans un autre discours de mars 1958, il remplaçait, de sa main, l’adjectif « légitime » par « saine » concernant la laïcité. Paul VI parlera de « juste laïcité ». Jean Paul II appliquera le même adjectif à la séparation des pouvoirs politiques et religieux. Benoit XVI en juin 2005 évoquera pour l’Italie une saine laïcité … qui n’exclut pas les « références éthiques qui trouvent leur fondement ultime dans la religion »(1).

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