DANS LE SILLAGE DE LA MANIF POUR TOUS
Pour sauver l’enfant sans prix
par le père Daniel-Ange (source)
Dans la première partie d’un de ces manifestes dont le père Daniel-Ange a le secret, un parallèle était fait entre l’idéologie du gender et celle du djihadisme, l’une préparant en fait la voie à la seconde. Ici, dans son homélie chez les Soœurs de Bethléem, le matin du 16 octobre, il nous prépare à fêter l’Enfant de Bethléem, réfugié politique en Afrique.
La « guerre mondiale contre le mariage et la famille » (François), cela veut dire contre le bonheur, car contre l’amour. Mais plus précisément, qui est visé en premier ? L’enfant devenu l’ennemi n° 1. L’adoption qui frustre l’orphelin d’un papa ou d’une maman : quelle victime ? L’enfant déstabilisé !
Les soupçons et doutes sur l’identité sexuelle : quelle victime ? L’enfant déstabilisé !
La fabrication d’orphelins programmés qui ne connaîtront jamais leurs parents : quelle victime ? L’enfant déraciné [1].
Le commerce d’enfants adoptés revendus d’occasion : quelle victime ? L’enfant gadgetisé !
L’embryon inséminé en gestation sans amour : quelle victime ? L’enfant frigorifié ! Le zygote produit pour la recherche ? Quelle victime ? L’enfant congelé ! Le fœtus en éprouvette puis en utérus artificiel : quelle victime ? L’enfant chosifié !
Le divorce réduit à une banale déclaration unilatérale : quelle victime ? L’enfant crucifié car écartelé [2] !
Le rejet, l’exclusion de la vie banalisés, sans délai de réflexion, — alternatives interdites — : quelle victime ? L’enfant torturé pour être éliminé !
Les soupçons et doutes sur son identité sexuelle : l’enfant traumatisé ! La fillette à qui l’on assène : « T’as un corps de femme, mais tu peux être garçon si t’as envie » : quelle victime ? L’enfant schizophrèné [3] ! Notre patrimoine humain et spirituel non transmis : l’enfant déshérité !
L’histoire nationale tronquée : quelle victime ? L’enfant trompé !
L’addiction du virtuel : quelle victime ? L’enfant débranché du réel. Le matraquage de la pornographie : quelle victime ? L’enfant perverti. Sans parler du pire : le commerce sexuel international des enfants. Et là… il n’existe plus de mot pour qualifier sinon celui… d’enfer ! Et là où l’enfant est agressé, la famille par répercussion immédiate, l’est aussi.
L’élève à qui l’école donne du porno à lire ou à voir, quelle victime ? L’enfant perverti !
Les parents frustrés de leur droit au libre choix de l’éducation : quelle victime ? Les enfants kidnappés par l’État pour les formater [4] !


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Luther est ce qu’il est, avec ses erreurs, ses excès, sa violence et, comme l’a dit un jour le théologien Benoît XVI, aujourd’hui encore bon nombre de ses thèses tomberaient sous le coup de la censure de l’Eglise. Mais dépassant le contenu des écrits de l'hérésiarque, il a par ailleurs posé son regard sur l’homme et l’a élevé ensuite sur les enjeux de l’œcuménisme contemporain confronté à la grande apostasie présentement à l’oeuvre au sein même du christianisme.