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Société - Page 720

  • Allemagne : l'extinction d'un peuple

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    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    (...) Les femmes allemandes ont mis au monde l’an dernier deux fois moins d’enfants qu’en 1964, et le nombre de naissances chutera encore après 2020 si leur fertilité n’augmente pas, a averti jeudi l’office allemand des statistiques, Destatis.

    Depuis une dizaine d’années, le nombre des naissances en Allemagne ne dépasse pas les 700 000 par an, avec des passages à 670 000 : ce fut le cas en 2012, où l’on enregistra 869 582 décès. Sur la population totale de 80 millions d’âmes, on compte désormais plus de 6 millions d'’étrangers.

    Le taux de fécondité, stable depuis une trentaine d’années autour d’1,4 enfant par femme, est très loin du seuil nécessaire pour stabiliser la population (2,1). En clair : d’une génération à l’autre, l’Allemagne perd un tiers de sa population. Un phénomène qui ne se traduit pas immédiatement dans les chiffres de la population totale puisque la durée de vie s’allonge. Et que la population – avec ses besoins spécifiques qui pèsent sur les actifs – vieillit de manière dramatique.

    Le pays a donc enregistré 673 500 naissances en 2012, un quart de moins que les 905 700 de 1990, et moitié moins que le pic de 1 357 300 naissances atteint en 1964 durant le « baby-boom », a souligné jeudi le président de Destatis, Roderich Egeler, lors d’une conférence de presse à Berlin.

    « Le niveau des naissances en Allemagne est depuis des décennies parmi les plus bas du monde », a-t-il rappelé. Et cela est d’autant plus grave que le nombre de femmes en âge de procréer va chuter après 2020 avec l’arrivée à l’âge de fertilité de générations creuses nées vers l’an 2000, ainsi qu’il l’a souligné. Jusque-là, « le chiffre des naissances annuelles restera stable a priori (…), au-delà, pour que le nombre de naissances ne chute pas, il faudrait que le taux de fécondité augmente » à au moins 1,6 enfant par femme, a-t-il estimé : 1,6 pour rester au niveau de naissances suicidaire enregistré aujourd’hui.

    Si une telle hausse ne peut être exclue, aucun signe ne la laisse présager dans les données actuelles, a souligné Roderich Egeler.

    Depuis près de dix ans, le gouvernement allemand tente de stimuler la natalité par une série de mesures, comme l’introduction en 2007 d’un congé parental d’un an payé à 66 % du salaire ou encore la garantie d’une solution de garde (crèche ou nourrice) pour tout enfant à partir d’un an. Mais ces mesures ont permis tout au plus de « stopper à court terme la baisse du nombre d’enfant par femme », a estimé Olga Pötzsch, expert des statistiques démographiques chez Destatis.

    Car la crise démographique est le reflet d’une crise morale…

  • Dialogo di Asclepio e paolino

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    A propos du fameux "questionnaire" romain sur "les" familles... Une fantaisie satirique de Francesco Colaffemmina (8/11/2013) www.fidesetforma.com  traduite de l’italien sur le site « Benoît et moi ». Faire la part du genre ...littéraire et partisans de la pensée unique s’abstenir :

    « - Asclépios: Tu as entendu la nouvelle, Paolino? 

    - Paolino : Oui ... Peut-être que ce n'est pas l'apostasie prévue par de nombreux voyants, et annoncée à Fatima, mais c'en est très proche ... 

    - Asclépios: Allons donc! Est-il possible que tu ne saches qu'être pessimiste? Possible que tu ne réalises pas la révolution copernicienne nécessaire introduite par ce pape? Il était temps! 

    - Paolino : Selon moi, cher Asclépios, tu devrais prendre un peu d'hellébore (une plante que, dans l'antiquité, on croyait propre à guérir la folie). Ici, il ne s'agit pas de juger le Pape. Certaines questions naissent au sein de l'Eglise et sont partagées par de nombreux cardinaux et évêques. D'autre part, il ne s'est pas élu tout seul. Il a été élu à la majorité absolue. Pourquoi? Parce qu'ils voulaient ce changement. Mais je crains que le changement ne soit comme d'habitude un mimétisme facile ... 

    - Asclépios: Va donc, espèce de traditionaliste gâteux! 

    - Paolino: Ça se peut. Mais je t'assure que le traditionalisme n'a rien à y voir.

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  • BXL, 9 décembre : soirée ciné-débat consacrée à la détention des étrangers

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    A loccasion du 65ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de lHomme,

    le Jesuit Refugee Service Belgium vous invite à une soirée ciné-débat sur la détention des étrangers comme instrument de la politique migratoire.

     

    5 centres fermés pour étrangers en Belgique :

    le saviez-vous ?

     

    Chaque année, 7000 personnes sont détenues en Belgique en vue de leur expulsion.

    Est-ce une nécessité ?  A quel prix ?

     

    Lundi 9 décembre au Cinéma des Galeries

    Galerie de la Reine, 26 à 1000 Bruxelles

     

    18h30 Film « The Visitor » de Thomas Mc Carthy

    20h30 Sandwich-bar

    21h00 Témoignage - Débat

     

    Merci de diffuser cette invitation via votre mailing-list ou votre page facebook (lien : 7000 étrangers en détention)

     

      

    PAF libre - Réservation souhaitée avant le 4 décembre : barbara@jrsbelgium.org

  • Un rapport européen sur homophobie et discrimination fondée sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre divise le Parlement Européen

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    Homophobie et discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre : un rapport européen qui divise (Maria Hildingsson sur Liberté Politique)

    A quelques mois des élections européennes, la Commission des libertés civiles, justice et affaires intérieures (LIBE) du Parlement européen prépare un rapport controversé puisqu’il dépasse clairement les compétences de l’UE et piétine ainsi le principe de subsidiarité.

    Le député européen autrichien Ulrike Lunacek, vice-président de l’intergroupe du Parlement européen sur les droits LGBT est le rapporteur d’un rapport proposant “une feuille de route de l’UE contre l’homophobie et la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre”. Le titre semble familier puisqu’il rappelle le nom d’une étude publiée par le Parlement européen en 2012, rédigée avec la contribution active du lobby LGBT européen ILGA Europe, intitulé “Vers une feuille de route de l’UE pour l’égalité fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre”.

    Le projet de rapport récemment publié reste encore à être développé par des amendements. Néanmoins, il est désormais évident que le rapport vise à introduire un agenda sur lequel il n’existe aucune position commune entre les Etats membres de l’UE, à savoir l’agenda promu par le lobby LGBT ainsi qu’un groupement de 150 membres du Parlement européen.

    Le rapport « appelle la Commission européenne, les Etats membres et les agences concernées à travailler conjointement sur une politique pour protéger les droits fondamentaux des personnes LGBT sur une période de cinq à dix ans, c’est-à-dire une feuille de route, une stratégie ou un plan d’action ». Les domaines annoncés comprennent : Dispositions générales dans le domaine de la non-discrimination; Non-discrimination dans les domaines de l’emploi, l’éducation, la santé, les biens et services ; Action spécifique relative aux personnes transgenre et intersexe ; Citoyenneté, familles et liberté de circulation ; Liberté de réunion et expression ; Discours et crimes de haine ; Asile ; Elargissement et action externe.  

    Différence des approches

    Le projet de rapport souligne que “le Parlement européen a demandé par dix fois un instrument politique global de l’Union européenne pour l’égalité fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre » (considération I). Cependant, un tel constat est plutôt la preuve de la différence des approches à l’égard de ces réclamations de la part des Etats membres de l’UE, ces derniers étant les acteurs compétents dans la plupart des domaines inclus dans le projet de rapport, notamment en ce qui concerne les questions relatives au droit de la famille.

    On sait par exemple qu'aucun des anciens Etats membres du Pacte de Varsovie ou de l’URSS – désormais des Etats membres de l’UE – n’ont introduit ce type de législation dont le rapport du Parlement européen fait la promotion… Un fait à prendre en considération. 

    Le président de la Fédération européenne des Associations familiales catholiques, Antoine Renard, rappelle que “l’Union européenne fait actuellement face à beaucoup de défis" et que la catégorisation des styles de vie individuels sur lesquels personne n'est d'accord n'est une solution :

    La présentation du projet de rapport à la Commission LIBE est prévue le 5 novembre.

    "La popularité [de l'UE] auprès des citoyens européens n’est pas à son apogée. Faire la promotion d’un agenda basé sur des choix de style de vie individuels et qui divise clairement les Etats membres ne peut être la meilleure solution pour accroître la cohésion sociale au sein de l’UE. Tous les citoyens de l’Union ont le droit de vivre en paix, et la dignité de chaque personne doit être respectée. Toutefois, la tendance à catégoriser les droits de l’homme n’est pas la voie à emprunter : chaque personne, chaque homme et chaque femme, sont bénéficiaires des droits de l’homme et égaux en dignité. Néanmoins nous ne devons pas oublier que ces droits ne sont pas conditionnés par un type de désir sexuel individuel mais par le bien commun. Le mariage est par exemple une institution destinée à fournir du soutien et de la protection pour un homme et une femme qui fondent une famille et élèvent leurs enfants, leur contribution à la société par l’éducation de leurs enfants est protégée par la loi".

    Maria Hildingsson est secrétaire générale de la FAFCE-Fédération européenne des Associations familiales catholiques.

  • Plus de "God bless America" lors des réunions publiques ?

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    God bless America banni des réunions publiques ?

    Sur Radio Vatican :

    L’affaire passionne les Américains : aux Etats Unis, la Cour suprême s’est penché mercredi 6 novembre sur la légitimité de l’usage public de prières notamment au début de sessions publiques. Est ainsi visée la célèbre invocation « God bless America », que Dieu bénisse l’Amérique, formule traditionnelle prononcée au début et à la fin des discours institutionnels et politiques.

    Des manifestants pour la défense de la liberté religieuse et d'autres pro-laïcité se sont rassemblés sur les marches du temple de la justice américaine. La Cour suprême doit se prononcer sur le caractère constitutionnel de ces prières législatives. Il s’agit de savoir si ces prières violent le principe de neutralité en favorisant la religion chrétienne.

    Récemment, une cour d’appel a jugé inconstitutionnelles les prières du conseil municipal de la ville de Greece, dans l’Etat de New York. Deux habitantes avaient soulevé le problème estimant qu’aucune prière ne devrait être récitée devant une assemblée politique.

    Le premier amendement de la Constitution américaine stipule notamment que «le Congrès ne fera aucune loi pour conférer un statut institutionnel à une religion». En vertu du 14e amendement, cette clause s'applique au gouvernement fédéral mais aussi aux autorités locales. La décision sera rendue au plus tard en juin prochain.

  • Le mea culpa d'une mère indigne

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    L’autocritique post-thérapique d’une mère d’homosexuel à la télévision

    Lu sur Liberté Politique

    La mère d’un jeune homosexuel s’est livrée cette semaine sur le plateau de France 2 à une autocritique en règle pour délit d’« homophobie » : elle s’est accusée d’avoir mal accepté il y a dix ans de constater à domicile l’homosexualité de son fils alors âgé de 17 ans…

    En mère abusive, elle s’imaginait que son garçon devait plutôt fréquenter des filles, et penser à se marier, de façon à envisager d’avoir des enfants. Pire, elle rêvait déjà d’être grand-mère… La ringardise absolue des « stéréotypes » inculqués par des siècles de « civilisation », et notamment sans doute par le conditionnement judéo-chrétien.

    Passant à des aveux bien préparés devant des centaines de milliers de téléspectateurs, cette misérable mère déclarait même qu’elle avait envisagé de faire soigner son fils. Mais par chance, elle avait compris que c’était elle qui devait être rééduquée : en conséquence, elle avait décidé de suivre une thérapie adaptée à son propre cas.

    Désormais, guérie de ses phobies et de ses préjugés, non seulement elle accepte totalement le mode de vie gay de son fils, mais elle proclame qu’elle serait contrariée qu’il revienne à l’« orientation sexuelle » des hétérosexuels.

    Elle a publié un livre en témoignage à la société. Précieux service, d’utilité publique. Heureusement, la télévision d’Etat veille à relayer cette nouvelle pensée officielle, à l’usage des nouveaux citoyens, les gentils « bien-pensants » d’aujourd’hui, à l’heure où l’hétérosexualité devient suspecte de favoriser l'intolérance « homophobe ».

    Et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes reformaté. A part une vague odeur de chloroforme… D.L.

  • Irlande : l'Eglise entend bien participer au débat sur le referendum à propos du mariage gay

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    Irlande : l'Eglise descend sur le terrain à l'occasion de l'organisation d'un référendum sur les unions gay (zenit en langue italienne)

    L'évêque Nulty : « le débat du referendum concerne la vraie nature du mariage. La famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme est l'institution la plus importante dans toute société"

    Le mariage entre un homme et une femme est l'unique relation possible pour « la génération et l'éducation des enfants ». C'est Denis Nulty, évêque de Kildare et Leighlin, membre du Comité exécutif de l'"Accord Catholic Marriage Care Service", qui le déclare à l'occasion du référendum irlandais sur les unions gay, annoncé hier par le gouvernement pour 2015(gouvernement qui manifeste clairement sa volonté de faire triompher l'option en faveur de ce "mariage" ndB). 

    "Le débat au coeur du référendum ne porte pas sur l'égalité ou sur la fausse séparation entre une vision religieuse et une vision civile du mariage," a déclaré Mgr Nulty tir dans un communiqué repris par l'Agence Sir. Ou plutôt, a-t-il déclaré, la discussion porte sur « la véritable nature du mariage lui-même et sur l'importance que la société accorde au rôle des mères et des pères dans le soin des enfants ».

    L'Eglise catholique, pour sa part, « continuera de faire valoir que les différences entre un homme et une femme sont fondamentales » et que les enfants ont « le droit naturel d'avoir une mère et un père ». Cela constitue - a souligné l'évêque - « lorsque c'est possible, le meilleur environnement pour eux. » L'amour conjugal, a-t-il ajouté « est l'unique forme d'amour entre un homme et une femme, et qui avantage tout particulièrement la société dans son ensemble ».

    L'Eglise, en fait, "associée avec d'autres qui n'ont aucune vision religieuse particulière", estime que la famille est fondée sur le mariage entre un homme et une femme qu'elle constitue « la plus importante institution dans toute société ». C'est pourquoi, changer la nature du mariage siginfierait « miner le pilier fondamental » de la société civile. Pour cette raison, l'Eglise ne restera pas neutre, mais, annonce l'évêque Nulty, participera pleinement au débat démocratique à propos du référendum.

  • Euthanasie des enfants : une pétition circule pour rejeter le projet en cours d'examen

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    Sous le titre "Stop euthanasie des mineurs", une pétition (que l'on peut signer ICI) circule à l'initiative d'étudiants (cfr leur page facebook) pour recueillir des signatures en vue d'obtenir le retrait du projet de loi. "Je suis conscient, nous dit un de ses promoteurs, qu'une pétition (a fortiori sur internet) a rarement beaucoup d'effet directement sur un projet politique. Néanmoins, rassembler un nombre significatif de signatures peut soutenir les personnes qui comme vous, défendent la dignité humaine, ainsi que les étudiants universitaires qui ont lancé cette pétition."

    Présentation :

    Les commissions des affaires sociales et de la justice du Sénat belge débattent actuellement de l'élargissement de l'euthanasie aux mineurs.

    Face à cette situation et n'ayant eu l'occasion d'exprimer notre position lors d'un vote démocratique*, nous ne pouvons nous taire et appelons le gouvernement à prendre la mesure des enjeux d'une telle législation, émanant d'une culture de mort que nous ne pouvons cautionner. En effet, la loi actuelle a déjà subi de nombreuses dérives, n'ayant jamais été sanctionnées (euthanasies de mineurs et de déments, de prisonniers pour motifs psychologiques, en vue d'un état de santé risquant d'être altéré, absence de consentement de la personne euthanasiée, etc.). Ces dérives sont dénoncées par de nombreux professionnels de la santé et du droit, en Belgique et à l'étranger. 

    À l'initiative de différents étudiants, nous appelons donc la classe politique à renoncer à ces propositions de lois et à travailler à de nouvelles, en faveur de la vie, des soins palliatifs et des personnes fragiles de notre société, qui font toute sa richesse. 

    *Les programmes des partis politiques n'ayant jamais fait allusion à une modification de la loi euthanasie.

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  • Quand le recours à l'IVG est considéré comme un droit comme un autre

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    Les offensives pour le droit à l'avortement ne cessent pas en France, et s'inspirent même de la Belgique, ce pays laboratoire des pires dérives. À l'école des apprentis sorciers, l'élève belge a depuis lontemps dépassé le maître français :

    Du Figaro Madame (Emeline Le Naour) :

    “Le recours à l'IVG doit être un droit comme un autre”

    Mandaté en avril par la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh), a rendu aujourd’hui 34 propositions pour améliorer l’accès des femmes à l’avortement en France. On en parle avec Françoise Laurant, présidente de la commission Santé, droits sexuels et reproductif au HCEfh.

    Le Figaro.fr/Madame. - Qu’en est-il de l’accès à l’avortement aujourd’hui ? 

    Françoise Laurant. – Le système d’accès aux soins se dégrade et cela tend à culpabiliser les femmes qui souhaitent une interruption de grossesse. L’IVG n’est pas encore bien reconnue, elle est considérée comme un acte médical à part. En somme, l’avortement perd en qualité ces dernières années en raison des coupes budgétaires qui, bien souvent dans le milieu hospitalier, se répercutent en premier lieu sur les services pratiquant l’avortement. Pourtant ce ne sont pas les unités les plus couteuses puisqu’un tel acte ne nécessite pas une longue hospitalisation.

    Si depuis 2006, il n’y a pas de baisse du nombre d’avortements en France qui stagnent autour de 222.000 par an, ils interviennent de plus en plus tardivement dans la grossesse, car les prises en charge ne sont pas assez rapides. Par ailleurs, nous avons constaté que les inégalités régionales se creusaient, certaines femmes doivent faire 150 km pour une consultation gynécologique. Pour beaucoup, cela reste un vrai parcours du combattant.“ Le recours à l'IVG doit être un droit comme un autre”

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  • Trop d'hommes sur terre ? Une enquête au coeur de l'eugénisme

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    Hors-série n°13

     Enquête au coeur de l'eugénisme
     
    Sommes-nous trop nombreux sur terre ?

    Et s’il y avait neuf milliards d’hommes sur terre en 2050, pourrions-nous nourrir tout le monde ?

    La terre aurait-elle encore suffisamment de ressources exploitables ?

    L’inquiétude est contagieuse, celle de voir les habitants de la terre devenir ses envahisseurs gagne du terrain, nourrie à dessein par ceux qui savent que la peur est un moyen de coercition terriblement efficace.

    Comment cette idée de surpopulation a-t-elle émergé ? Quels sont ses vecteurs aussi bien culturels que politiques ? Qui sont les grandes figures de cette idéologie ?

    L’Homme Nouveau a sollicité des spécialistes de la question qui analysent le fantasme de la surpopulation avec l’intelligence de la science et la sagesse de la foi. On découvre au fil des pages les liens qui semblaient obscurs, entre une écologie dévoyée et la promotion de l’eugénisme portée notamment par l’Onu et affiliés.

    On y apprend comment cette idée que l’homme est un nuisible imprègne la culture occidentale jusque dans les manuels scolaires.

    Mais au-delà du décryptage, il s’agit aussi de proposer des pistes en vue d’une véritable reconstruction. C’est pourquoi ce hors-série n’analyse pas seulement le fantasme de la surpopulation ou le détournement de l’aspiration écologique. Il entend aussi donner des indications, à la fois justes sur le plan politique et conformes à la doctrine sociale de l’Église, pour mettre l’homme et la terre à leur juste place.

    Avec la collaboration de : Mgr Michel Schooyans, Gérard-François Dumont, le Père Joseph-Marie Verlinde, Joseph Pearce, Anne-Marie Libert, Vincent Badré, Steven Mosher, Falk van Gaver, Michel Fauquier, Jon Merrill, Armelle Signargout, Adélaïde Pouchol, Philippe Maxence...

    64 pages couleur - 7 € (port offert)

  • Bulletin de l'IEB - 6 novembre 2013 - Euthanasie des enfants : prises de position

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  • Le génie de la culture française : clarifier ce dont on parle

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    Une opinion du chanoine Eric de Beukelaer dans « La Libre » l’illustre ici :

    « Quel point commun entre le débat sur l’euthanasie et celui sur la circoncision ? Non - ils n’opposent pas humanistes éclairés, d’une part et sectaires obscurantistes, de l’autre - le sectaire étant, bien entendu, celui qui ne partage pas mon avis. Ces débats concernent deux visions de l’homme : individu ou personne ? L’humain est-il souverain de sa vie, tant que son projet ne nuit pas au voisin ? (philosophie individualiste) Ou est-il un sujet qui construit son identité de façon relationnelle ? (vision personnaliste)

    Le regard individualiste défend le droit de choisir sa mort pour raisons médicales, vérifiées par des balises légales. Il récuse par contre (comme la récente résolution du Conseil de l’Europe) que l’on puisse mutiler par la circoncision un nouveau-né, car celui-ci est incapable d’y consentir. La vision personnaliste considère, au contraire, que la vie n’est pas un bien dont chacun dispose, mais un lien social - source de responsabilités croisées. Elle accueille la sédation palliative qui accompagne vers la mort, mais défend (sans raideurs face aux cas cliniques exceptionnels) l’interdit social d’ôter une vie - un des piliers du pacte social humaniste. Inversement, le personnaliste n’aura pas d’objection à ce que - par une intervention physique non handicapante (la circoncision) - des parents inscrivent symboliquement leur enfant dans une communauté de vie et de destin.

    Quatre observations pour affiner l’analyse : Primo - la ligne de démarcation entre individualisme et personnalisme n’est pas statique. La société de consommation rend individualiste, mais la mondialisation engendre des réactions personnalistes. Mouvements citoyens, sports d’équipe et folklore procurent, en effet, à nos sociétés les liens interpersonnels qui font défaut dans la logique individualiste de l’économie de marché.

    Secundo - la contrainte change de camp selon les dossiers. Là où l’individualiste défendra la liberté (encadrée) de mourir selon son choix, il sera plus réticent à admettre la liberté de port des signes religieux dans l’espace public.

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