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Société - Page 721

  • Discrimination anti-chrétienne ?

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    s65_puppinck.gregor.jpgDans un article publié par le mensuel « La Nef » de ce mois de novembre (n° 253), Grégor Puppinck, directeur de l'European Centre for law and Justice, observe que la discrimination antichrétienne qui sévit en Europe n’est autre que la violence par laquelle une nouvelle vision de l’homme prétend remplacer l’anthropologie traditionnelle héritée de la civilisation judéo-chrétienne. Extraits :

    « C’est un fait que les chrétiens ont de plus en plus de difficultés à vivre dans la société occidentale. Tout d’abord, il y a un climat d’hostilité surnaturelle croissante envers le christianisme : il semble que le mal s’enracine dans la société. L’ésotérisme et la violence sont devenus omniprésents dans les médias ; l’avortement, la drogue et la pornographie sont galvaudés ; chaque jour des églises et des cimetières sont profanés ; le blasphème serait devenu une forme d’art dont le grand public devrait se délecter ; des activistes comme les Femens s’attaquent aux symboles de la religion, et les médias manquent rarement une occasion de dévaloriser l’Église. C’est cette hostilité latente envers le christianisme qui explique l’indifférence, voire la complaisance, de notre société face aux profanations de son patrimoine religieux et aux massacres des chrétiens dans le reste du monde.

    Outre ce climat d’hostilité, qui vise à extirper le sentiment chrétien du cœur des personnes, les chrétiens se heurtent de plus en plus à des normes sociales auxquelles ils ne peuvent consentir en conscience. Ces normes portent sur la morale. On observe un phénomène croissant en Europe de limitation des droits des chrétiens, en particulier dans les pays libéraux avancés (…)..

    Prenons l’exemple du Royaume-Uni : depuis l’adoption en 2010 d’une loi sur l’égalité et la non-discrimination, les sanctions et condamnations se multiplient. Ainsi par exemple un couple s’est vu refuser l’agrément pour être famille d’accueil en raison de son jugement sur l’homosexualité, un médecin a dû quitter ses fonctions au sein d’un service social après s’être abstenu de prendre part à la décision de confier des enfants à des couples de même sexe, les agences catholiques d’adoption ont été contraintes de cesser leurs activités en raison de leur refus de confier des enfants à l’adoption à des couples de même sexe, une employée de mairie affectée à l’état civil et un conseiller conjugal ont été licenciés au nom de la non-discrimination, après avoir exprimé leur incapacité, en conscience, à célébrer l’union civile et à conseiller sexuellement un couple d’homosexuels. En janvier 2013, la Cour européenne n’a pas jugé abusifs ces deux licenciements dans un arrêt exemplaire de la tendance liberticide du libéralisme, par laquelle une société fondée sur un consensus d’amoralité devient intolérante envers ceux qui continuent à exercer en conscience un jugement moral sur la conduite humaine (…).

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  • Les responsables religieux de Belgique s'opposent à l'euthanasie des enfants

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    Les chefs religieux en Belgique dénoncent l’euthanasie des enfants

    (source : info.catho.be)

    Ce mercredi 6 novembre 2013, les responsables des principales religions en Belgique ont exprimé leur très grande crainte de voir la mort banalisée par le législateur. Alors que le Sénat discute actuellement de l’euthanasie des enfants, les chefs religieux regrettent que ce débat tourne autour de la condamnation des personnes qui souffrent et non pas autour de leur accompagnement.

    Communiqué des chefs religieux en Belgique au sujet de l’euthanasie

    Alors qu’au Parlement on se penche à nouveau sur un élargissement possible de la loi de 2002 dépénalisant l’euthanasie, nous voulons une fois encore faire entendre notre voix dans ce débat qui concerne toute la société, en tant que citoyens en nous appuyant sur des arguments philosophiques, et en tant que croyants héritiers de nos traditions religieuses respectives.

    Nous marquons notre opposition à ces extensions et exprimons notre vive inquiétude face au risque de banalisation croissante d’une réalité aussi grave.

    Nous aussi, nous sommes contre la souffrance, tant physique que morale, en particulier celle des enfants, car toute souffrance révolte. Mais proposer que des mineurs puissent décider de leur propre euthanasie est une manière de fausser leur faculté de jugement et dès lors leur liberté.

    Proposer que des personnes démentes puissent être euthanasiées est un déni de leur dignité et les livre au jugement, voire à l’arbitraire,  des personnes qui prennent cette décision.

    Quant au corps médical et au personnel soignant, on fait pression sur eux à pratiquer un acte soi-disant médical.

    Au lieu de soutenir la personne souffrante en rassemblant autour d’elle  toutes les personnes  et les forces qui l’entourent, on risque précisément de diviser ces forces et dès lors d’isoler cette personne souffrante, de la culpabiliser et de la condamner à la mort.

    Le consentement prévu par la loi tend à devenir de plus en plus une réalité sans consistance. La liberté de conscience des personnes concernées risque de ne pas être sauvegardée.

    L’euthanasie des personnes fragiles, enfants ou personnes démentes, est une contradiction radicale de leur condition d’êtres humains.

    Nous ne pouvons dès lors entrer dans une logique qui conduit à détruire les fondements de la société.

    Pasteur Steven Fuite, président de l’Église Protestante Unie de Belgique

    Rabbin Albert Guigui,  Grand Rabbin de Bruxelles

    Chanoine Robert Innes, président du Comité Central de l’Église Anglicane en Belgique

    Monseigneur André-Joseph Léonard, président de la Conférence Épiscopale de Belgique

    Monsieur Geert Lorein, président du Synode Fédéral des Églises Protestantes et Évangéliques de Belgique

    Métropolite Panteleimon Kontogiannis, Exarque du Patriarcat Œcuménique de Constantinople (Église Orthodoxe)

    Monsieur Semsettin Ugurlu, président de l’Exécutif des Musulmans de Belgique

  • Théories du genre : téléchargez le petit manuel de Gènéthique (Fondation Lejeune)

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    Bioéthique : Théorie du genre

    fjl-manuel-theorie-du-genreDans la lignée du Manuel Bioéthique des Jeunes, et suite à l’introduction des notions de genre dans les ouvrages scolaires de SVT (Sciences de la Vie et de la Terre) de 1ère, la Fondation Jérôme Lejeune met à disposition Théorie du genre et SVT : décryptage des manuels de 1ère.

    Ce livret d’une quarantaine de pages propose une enquête argumentée et étayée sur le contenu et le sens du fameux chapitre « Devenir femme ou homme » intégré dans les manuels scolaires.

    Il met à disposition des jeunes une analyse visant à faire la part des choses entre ce qui relève de la « science de la vie », légitime dans les ouvrages de SVT, et ce qui relève d’une idéologie.

     Théorie du genre et SVT : décryptage des manuels de 1ère commente également les exercices et commentaires proposés aux élèves, ainsi que les visuels et leur légende.

    Des illustrations du célèbre dessinateur Brunor facilitent la compréhension.

     Pour commander vous pouvez envoyer votre demande (les manuels sont gratuits, mais les frais de port sont à votre charge.  N'hésitez cependant pas à participer en faisant un don) :

    Fondation Jérôme Lejeune - 37 rue des Volontaires - 75725 Paris cedex 15

    Courrier :  flj@fondationlejeune.org

    Téléchargez et imprimez le Bon de commande

    Télécharger le manuel en PDF

     

  • L'affaire Barilla emblématique d'un changement de civilisation

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    On ne plaisante pas dans les camps de rééducation LGBT !

    Marie d'Armagnac, journaliste résidant en Italie, analyse, sur Boulevard Voltaire, le "recadrement" de Guido Barilla :

    « Nous ne ferons jamais de spots publicitaires avec des familles gays, nous sommes pour la famille traditionnelle » expliquait benoîtement Guido Barilla, président de la marque éponyme, le 26 septembre dernier, sur les ondes de radio24. Il ne se doutait pas qu’il allait déclencher contre lui une bronca internationale : le jour même, toutes les associations LGBT du monde et d’ailleurs ont appelé sur les réseaux sociaux au boycott de la marque. Cette petite phrase qui relevait sans doute autant d’une conviction personnelle que d’une logique commerciale, a été jugée l’expression de la plus noire homophobie.

    Dès le lendemain, l’indéboulonnable Dario Fo écrivait une lettre ouverte à l’infortuné Guido lui réclamant, de toute son autorité de Prix Nobel, de renouveler sa communication et de devenir le porte parole de l’intégration et de la modernité. Dès le 28 septembre, la machine à repentance est mise en branle. Dans une video largement diffusée, on voit Guido Barilla, les traits tirés, abattu, le regard fuyant, s’excuser à plusieurs reprises « d’avoir heurté la sensibilité de nombreuses personnes dans le monde entier. Les très nombreuses réactions, dans le monde entier, m’ont touché et profondément attristé parce qu’elles m’ont fait comprendre que, sur la question de l’évolution de la famille j’ai beaucoup à apprendre. »

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  • Les défis que le prochain synode sur la famille devra relever

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    Extrait du document préparatoire au Synode sur la famille :

    ... Aujourd’hui se présentent des situations inédites jusqu’à ces dernières années, depuis la diffusion des couples en union libre, qui ne se marient pas et parfois en excluent même l’idée, jusqu’aux unions entre des personnes du même sexe, auxquelles il est souvent consenti d’adopter des enfants. Parmi les nombreuses situations nouvelles qui réclament l’attention et l’engagement pastoral de l’Église, il suffira de rappeler: les mariages mixtes ou interreligieux; familles monoparentales; la polygamie; les mariages arrangés avec le problème de la dot qui en découle, parfois assimilée à un montant d’acquisition de la femme; le système des castes; la culture du non-engagement et de la présupposée instabilité du lien; les formes de féminisme hostiles à l’Église; les phénomènes migratoires et la reformulation de l’idée même de famille; le pluralisme relativiste dans la conception du mariage; l’influence des media sur la culture populaire pour la conception des noces et de la vie familiale; les courants de pensée qui inspirent les propositions législatives qui dévaluent la permanence et la fidélité du pacte matrimonial; l’expansion du phénomène des mères porteuses (location d’utérus); les nouvelles interprétations des droits humains. Mais surtout dans le milieu plus strictement ecclésial, l’affaiblissement ou l’abandon de la foi en la sacramentalité du mariage et en la puissance thérapeutique de la pénitence sacramentelle.

    De tout cela, on comprend combien est urgente l’attention de l’épiscopat mondial “cum et sub Petro” face à ces défis. Si, par exemple, on pense au seul fait que dans le contexte actuel tant d’enfants et de jeunes, nés de mariages irréguliers, ne pourront jamais voir leur parents recevoir les sacrements, on comprend combien sont urgents les défis posés à l’évangélisation de la situation actuelle, par ailleurs répandue partout dans le “village global”. Cette réalité trouve un écho particulier dans l’accueil immense que reçoit de nos jours l’enseignement sur la miséricorde divine et sur la tendresse envers les personnes blessées, dans les périphéries géographiques et existentielles: les attentes qui s’en suivent sur les choix pastoraux à propos de la famille sont énormes. Une réflexion du Synode des Évêques sur ces thèmes apparaît donc tant nécessaire et urgente que juste comme l’expression de la charité des pasteurs envers ceux qui leur sont confiés et de la famille humaine toute entière. ...

  • L'ampleur du fléau de la pédophilie face à l'inertie des pouvoirs publics et des médias

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    Merci à notre ami P.T. pour ces informations et son commentaire :

    L'information ci-après démontre clairement deux choses que l'on soupçonnait déjà. Tout d'abord, l'ampleur du fléau de la pédophilie et ensuite, l'inertie coupable des pouvoirs publics et des médias dans la lutte contre ce fléau. 

    Il règne une véritable omerta publique sur ces crimes. Les pouvoirs publics et les médias ne réagissent que contraints et forcés par les évènements, en cas d'enlèvement ou de meurtre notamment. Mais il n'y a par exemple aucun enquête diligentée chaque fois qu'une mineure avorte ou accouche en Belgique, permettant ainsi aux prédateurs de continuer leurs méfaits en toute tranquillité.

    Il n'est pas inutile non plus de mettre cette information en relation avec la mésaventure qu'a connue récemment Child Focus. Cette association avait observé que très peu de mineurs ou mineures osaient dénoncer les abus sexuels. Elle avait alors mis en place un système Internet sécurisé pour les aider à faire connaître ces crimes. Or, aucun média belge n'avait relayé auprès du public cette campagne de Child Focus. Et pire, les autorités en charge de la protection de la jeunesse avaient sommé Child Focus de mettre un terme à cette campagne.
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/11/04/97001-20131104FILWWW00424-une-ong-piege-20000-pedophiles.php

     

    L'ONG Terre des Hommes, qui se faisait passer sur Internet pour une fillette philippine, a annoncé aujourd'hui que plus de 20.000 "prédateurs" l'avait contactée, prêts à payer pour voir cette enfant de dix ans se livrer à des actes sexuels par webcam. Plus de mille d'entre eux ont été identifiés.

    "Nous avons créé une fille virtuelle de 10 ans, une Philippine" sur internet, a déclaré le directeur de la branche néerlandaise de Terre des Hommes, Albert Jaap van Santbrink, au cours d'une conférence de presse à La Haye. Une image virtuelle de l'enfant a même été conçue.

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  • USA : 40 days for life célèbre le succès de sa campagne 2013

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    40.pngDu National Catholic Register :

    « 40 Days for Life » (« 40 Jours pour la vie ») célèbre son succès à la fin de la campagne (942)

    Depuis 2007, le groupe pro-vie a effectué 2 480 campagnes dans plus de 500 villes et signale que les vies de 7 000 bébés ont été sauvées.

    par CHRIS CRAWFORD 04/11/2013

    WASHINGTON — Sur un trottoir pluvieux à Washington, D.C., le fondateur de « 40 jours pour la Vie », David Bereit et l’évêque de Bayonne Mgr Marc Aillet, ont rejoint les 15 militants pro-vie en prière à l'extérieur d'un centre de planning familial. Mgr Aillet a entraîné le groupe dans la récitation d’un Rosaire bilingue sur le trottoir animé de la 16e avenue, dans la capitale.

    Des veillées similaires ont eu lieu dans tout le pays depuis le 25 septembre, dans le cadre de la récente campagne de « 40 jours pour la vie », qui a pris fin le 3 novembre.

    « 40 Jours pour la vie » a pour mission  "de rassembler l’ensemble du corps du Christ dans un esprit d'unité au cours d'une campagne ciblée de 40 jours de prière, de jeûne et d'action paisible," selon le site Web du groupe. La mission est réalisée en effectuant des veillées de prière continue à l'extérieur des centres d'avortement et auprès des centres de consultation axés sur l'avortement fréquentés par des femmes pour qu’elles réévaluent leurs projets.

    Depuis sa création en 2007, « 40 jours pour la vie » a mené 2 480 campagnes dans plus de 500 villes aux États-Unis et partout dans le monde. Le groupe relève que plus de 575 000 personnes ont pris part à ces campagnes. En plus d'initiatives dans chacun des 50 États, le mouvement s’est élargi à 18 autres pays.

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  • Le cardinal Sara dénonce un climat d'apostasie parmi les croyants

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    Du Vatican Insider :

    Le constat du Président du Conseil Pontifical Cor Unum à Trieste lors de la réunion des conférences épiscopales européennes (4 novembre)

    « Même parmi les baptisés et les disciples du Christ, il y a aujourd'hui une sorte « d'apostasie silencieuse », un rejet de Dieu et de la foi chrétienne en politique, en économie, dans le domaine éthique et moral ainsi que dans la culture occidentale postmoderne. » Le cardinal Robert Sarah, Président du Conseil Pontifical Cor Unum, a fait ce constat à Trieste dans son intervention lors du premier jour de la réunion sur la charité, promue par les conférences épiscopales européennes.

    « Involontairement- a dit le prélat – nous respirons à pleins poumons des doctrines qui vont à l'encontre des êtres humains et qui génèrent de nouvelles politiques qui ont un impact en érodant, en détruisant, en démolissant et en agressant gravement, de façon lente mais constante, par-dessus tout sur l'être humain, sur sa vie, sur sa famille, sur son travail et sur ses relations interpersonnelles. Nous n’avons même plus le temps de vivre, d'aimer, ni d'adorer. Voici un défi exceptionnel pour l'Eglise et pour la pastorale de la charité. L'Eglise, en effet - a-t-il insisté – pointe également les différentes formes de souffrance dont est victime la personne humaine. »

    Selon le Cardinal Sarah « un humanisme sans Dieu, jumelé avec un subjectivisme exacerbé, idéologies qui sont aujourd'hui véhiculées par les médias et par le biais de groupes très influents et très puissants financièrement, se cachent sous les apparences de l’aide internationale et opèrent également dans l'environnement ecclésial ainsi que dans nos agences caritatives ».

    Pour l'Eglise, par conséquent, a-t-il conclu, « les valeurs chrétiennes qui la guident et l'identité ecclésiale de l'activité caritative ne sont pas négociables ; elles doivent rejeter toute idéologie contraire à l'enseignement divin, rejetter catégoriquement tout soutien économique ou culturel qui imposerait des conditionnements idéologiques opposés à la vision chrétienne de l'homme ".

  • D'un urgentiste : Pourquoi je ne pratiquerai pas l'euthanasie

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    Libre opinion - Pourquoi je ne pratiquerai pas l’euthanasie

    Le Devoir l 5 novembre 2013 | Olivier Yaccarini - Québec

    Je suis médecin d’urgence depuis 14 ans. Comme beaucoup de gens, j’ai suivi le débat sur l’euthanasie. Je crois que le projet a été mal expliqué et mal compris. Je crois aussi que, s’il en avait été autrement, la majorité des gens serait aujourd’hui en désaccord avec ce projet. Beaucoup de choses ont déjà été dites sur le sujet. Je me contenterai ici d’apporter une réponse toute personnelle à certaines de ces affirmations en m’appuyant sur mon expérience de médecin d’urgence qui côtoie quotidiennement des gens aux prises avec de grandes souffrances, et en espérant au passage clarifier certaines choses au sujet de l’euthanasie.

    Tout d’abord, j’ai entendu et lu que s’opposer au libre choix d’un patient qui désirerait devancer et choisir le moment de sa mort était une forme de paternalisme, parce que c’était vouloir choisir à la place du patient ce qui est le mieux pour lui. Or, je crois être bien placé pour savoir qu’en matière de soins de fin de vie, c’est presque toujours le médecin qui amorce les discussions et qui propose les solutions. Et que c’est presque toujours l’opinion du médecin, lorsqu’il en exprime une, qui influe le plus sur le choix du patient. Il ne faut pas croire que les choses sont différentes quand le sujet de la discussion est l’euthanasie, car ce choix est souvent d’abord proposé par le personnel traitant. Et ce geste représente à mon avis un raccourci qui, à la longue, prendra de plus en plus de place dans la pratique médicale, toujours confrontée au manque de temps et de ressources financières et humaines. Des médecins hollandais avouent eux-mêmes que l’euthanasie est souvent pratiquée pour des raisons avant tout financières.

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  • Ecologie Humaine : le témoignage d'une étudiante

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    Lu sur la newsletter d'"Ecologie Humaine" :

    J'ai choisi d'être "étudiante Ecologie Humaine" !

        L’on a beaucoup parlé de nous, les « jeunes », toute l’année passée, comme la génération qui s’est levée, réveillée, qui s’est dressée et se dresse encore contre les injustices faites à la personne humaine. Pourquoi ce focus sur la jeunesse ? Parce que comme on le dit communément, à 20 ans, 25 ans, lorsqu’on est étudiant, « on a la vie devant nous » (mais qui sait ?), parce que nous avons cette capacité à être attirés, animés, par les grands projets, les grands idéaux. Parce que nous nous sentons la force et l’enthousiasme de mener de grands combats, de servir de grandes causes. Tout ceci est vrai. Et désormais, nous sommes surtout nombreux à être animés par un désir d’engagement, par des choix devenus prioritaires : prendre soin de l’homme, tout l’homme et tout homme, comme mesure de toutes choses. Vivre l’écologie humaine.. 

        Etudiante ? Ecologie humaine ? De quoi parle-t-on ?

    Vivre l’écologie humaine, placer l’homme au cœur de ses décisions, voilà un état d’esprit, une philosophie qui prend un sens particulièrement riche au moment des études, qui correspondent à l’âge des choix de vie. Etant étudiante en Ecole de commerce, je ne peux me dérober devant des questions cruciales et passionnantes comme le respect de la personne en entreprise, les conditions de travail, le sens de mon futur métier, les valeurs que j’estime non-négociables… Est-ce que j’accepterais de travailler 60 heures par semaine, si j’ai la possibilité de ne pas le faire ? Pourrai-je choisir un travail qui ne respecte pas la dignité de la personne, directement ou indirectement ?

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  • Bulletin de l'IEB - 4 novembre 2013 - Birth day/ Euthanasie Académie

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    header_fr.jpgSommaire


  • Tolérer la prostitution n'est pas un moindre mal mais un mal pire encore

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    (Zenit.org) - L’Académie pontificale des sciences et l’Académie pontificale des sciences sociales ont organisé un groupe de travail sur le trafic d'êtres humains, les 2 et 3 novembre 2013 (cf. Zenit  du 23 août 2013).

    Ce groupe de travail, en partenariat avec la Fédération mondiale des associations médicales catholiques (FIAMC), était intitulé « Le trafic d'êtres humains : un esclavage moderne » et avait pour objectif de « fixer un plan d’action en vue de les combattre ».

    Les conclusions des travaux ont été présentées entre autres par le prof. Werner Arber, président de l'Académie pontificale des sciences, Mgr Marcelo Sánchez Sorondo, chancelier, et le Dr José María Simón Castellví, président de la FIAMC, ce matin, 4 novembre, au Vatican.

    « La prostitution doit disparaître, la tolérer n’est pas un moindre mal mais un mal pire encore » : c’est l’une des conclusions de la réunion, qui a permis d'élaborer 49 propositions et de prendre un nouveau rendez-vous pour 2015.

    Quelque 80 représentants d'institutions chrétiennes qui combattent le trafic d’êtres humains étaient présents, et se sont penchés sur les problématiques de la prostitution, du travail forcé, du trafic d’organes.

    Mgr Marcelo Sanchez Sorondo a souligné l'engagement du pape François dans cette lutte : « Je crois que le pape est particulièrement sensible à cette question et qu’il connaît directement le problème ; c’est pour cela qu’il nous a demandé d’y travailler. Et lorsque je l’ai vu il y a deux jours, il m’a dit : "Je tiens beaucoup à ce que vous êtes en train de faire, parce que c’est un matériel précieux et je voudrais faire quelque chose avec". Je pense donc qu’il fera effectivement quelque chose, quelque chose d’important, un changement radical ».

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