Les Pays-Bas comptent 17 millions d'habitants dont 25% de catholiques. Contrairement aux idées reçues, les protestants sont moins nombreux. Mais l'Eglise catholique connaît une crise profonde depuis les années 60 dans ce pays où s'est imposée une vision exacerbée de la liberté individuelle qui s'est traduite par une législation désormais ultra-libérale en matière d'éthique. Côté catholique: 4 églises ferment chaque semaine dans ce pays. Pour autant, un certain renouveau de la vie chrétienne se fait sentir. Comme en témoigne les communautés nouvelles qui portent un témoignage joyeux de la foi, à la manière des premiers chrétiens. Au terme de l'Année de la Foi, Marcelo Pélissier, membre du Chemin néocatéchuménal à Amsterdam, parlera ici à KTO du visage contemporain de cette Eglise néerlandaise, entre ombres et lumières:
Société - Page 719
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Pays-Bas : où en est l’Eglise catholique ?
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L'Eglise et les personnes divorcées remariées
De Stéphane Seminckx sur Didoc :
L'Eglise et les personnes divorcées-remariées
Écrit par Stéphane Seminckx le 10 novembre 2013.
Le pape François a convoqué un synode sur la famille pour l’automne 2014. On y traitera notamment de la délicate question des personnes divorcées-remariées et de leur accès à l’Eucharistie.
A ce sujet, Mgr. Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a rappelé dans un article récent (Osservatore Romano du 23-10) la position de l’Eglise. Comme le signale Cathobel, il a pris cette initiative avec l’autorisation du pape. Le contraire eut été étonnant.
Les personnes divorcées-remariées souffrent. Beaucoup veulent vivre sincèrement leur foi. Pour ce faire, elles ont droit à ce que les représentants de l’Eglise les aident à se situer dans la vérité. Celle-ci est double : d’une part, l’existence d’une blessure objective et, d’autre part, la révélation de la miséricorde inépuisable et du pouvoir infini de guérison de Dieu. Les deux vérités sont inséparables, car, pour guérir d’une blessure, il faut d’abord en reconnaître l’existence.
Qu’a dit Mgr Müller ?
Dans un texte à la fois nuancé et bien argumenté, l’archevêque commence par rappeler l’exégèse communément admise de l’Ecriture, la Tradition constante de l’Eglise ainsi que les prises de positions doctrinales les plus récentes sur la question. Plus loin, il évoque aussi les appels répétés des papes pour ne pas exclure les personnes divorcées-remariées de la communion de l’Eglise.
Il rappelle bien entendu aussi le noyau du problème soulevé par l’état de divorcé-remarié (je dis bien « l’état », c’est-à-dire la situation objective, sans présumer des dispositions du cœur qui, à un moment du cheminement de la foi, peuvent se révéler bien meilleures que celles de beaucoup d’autres chrétiens). On pourrait le résumer ainsi : si l’on désire recevoir l’Eucharistie, c’est que l’on croit fermement à la parole de Jésus « Prenez et mangez, ceci est mon corps » et « Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, répandu pour beaucoup en rémission des péchés » (Mt26, 26-28) ; mais alors il faut croire tout aussi fermement cette autre parole du Seigneur, à propos du mariage : « Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni ! » (Mt 19, 6). Le sacrement du mariage est le signe efficace qui inscrit les conjoints dans une alliance qui les habilite à être fidèles, l’alliance « nouvelle et éternelle » du Christ et de l’Eglise, son Epouse, alliance qui est précisément célébrée dans chaque Eucharistie.
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"Espérance Nouvelle" : un blog jeune et sympa qui mérite le détour
Depuis le mois d'avril de cette année, un nouveau blog intitulé "Espérance Nouvelle" trace son sillon sur le web. Il est belge, jeune et sympa. Nous souhaitons à ses promoteurs (qui restent très discrets sur leur identité) plein succès dans leur entreprise. Voici comment ils définissent leurs objectifs et leur méthode (très proches des nôtres par ailleurs) :
... Espérance Nouvelle. Ce blog se veut un reflet, certes partiel et imparfait, d'une jeunesse de la nouvelle génération qui surgit avec la soif de redécouvrir et de vivre un idéal chrétien dans lequel l'esprit de service et de sacrifice occupe une place particulière comme fruit de ses trois fondements que sont l'amour, l'espérance et la foi.
On y retrouve des thèmes essentiels pour la société d'aujourd'hui, qui seront abordés ici: la famille, unité de base naturelle de toute société, la place essentielle et irremplaçable de la femme, et le soin des enfants et des personnes personnes fragiles en général. Beaucoup d'autres thèmes seront également abordés: les attentes des jeunes aujourd'hui, l'avenir des sociétés, l'anthropologie philosophique, la religion catholique, la santé publique, l'écologie, la politique, etc. La plus grande part du contenu prendra la forme d'une revue de presse, c'est-à-dire d'une sélection des meilleurs articles traitant des sujets précités, avec un bref commentaire d'Espérance Nouvelle.
Ce site sera aussi un moyen de contestation des fausses évidences et de la médiocrité qui empoisonnent aujourd'hui l'humanité en la remplissant de tristesse et de désillusions par la globalisation du modèle consummériste occidental issu de la philosophie des Lumières superposée aux révolutions industrielles.
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Sûr le stérilisant Essure ? Ce n'est pas l'avis d'Erin Brockovitch...
Du blog de Jeanne Smits :
Erin Brockovich part en guerre contre le stérilisant Essure
Le ressort Essure
Essure, des laboratoires Bayer, est cet implant qui s'insère, ni vu ni connu comme je le racontais ici, dans les trompes de Fallope pour obtenir une stérilisation facile, rapide, peu invasive, irréversible et insoupçonnable. Son mode d'action? En irritant la trompe, il provoque la scarification des tissus ce qui au bout d'un délai de trois mois aboutit à leur bloquage. Cela se fait en 10 minutes, de manière beaucoup plus simple que la ligature des trompes, et ne nécessite même pas un arrêt de travail : en une pause déjeuner, c'est plié.
Oui, mais… Outre les inconvénients moraux, Essure présente aussi des problèmes sur le plan médical. C'est en tout cas l'avis d'Erin Brockovich, la célèbre avocate des consommateurs incarnée au cinéma par Julia Roberts dans son combat contre la Pacific Gas and Electric dans les années 1990. Et elle est partie en guerre contre Essure sur la foi de près de 1.000 plaintes déposées auprès de la Food and Drug Administration visant des effets indésirables de toutes sortes constatés lors de son utilisation aux Etats-Unis : saignements excessifs, organes perforés, douleurs chroniques, nombre d'hystérectomies d'urgence et peut-être une mort pour laquelle une enquête est en cours.
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Aujourd'hui sur EUTHANASIE STOP (9/11)
AUJOURD'HUI SUR EUTHANASIE STOP - 09/11/2013
- Catherine DOPCHIE (Oncologue)
L'euthanasie nous impose un cadre particulier autour de nos colloques singuliers avec les patients
La fin de vie c'est le mourir, terme choc qui signifie le lâcher prise, la déchéance, le dire adieu à tout et à tous. Travaillant quotidiennement aux côté des souffrants, je crois qu'il nous appartient de combattre la souffrance avec énergie et intelligence, surtout avec cœur, tout en admettant humblement que la souffrance fait partie de notre vie sur terre. Il n'y a pas de réponse à la souffrance, il n'y a que des chemins pour tenter de la vivre le plus humainement possible, ensemble. Dans le...
- Monique de THYSEBAERT (Accompagnatrice)
Quand on croit ne plus pouvoir rien faire, il reste encore l'amour
Je termine le 2° livre d'Anne-Dauphine Julliand « Une journée particulière ». Ce livre est un véritable hymne à la vie et à l'amour à travers la souffrance d'une maman qui assiste impuissante à la maladie de ses filles. J'ai envie de partager quelques extraits qui m'interpellent particulièrement au moment où on parle d'une extension de la loi sur l'euthanasie. P. 187, l'auteur a cette superbe réflexion : « Qu'est-ce qui donne du sens à la vie ? Est-ce le métier que l'on exerce, la famille que l...
Lire « Quand on croit ne plus pouvoir rien faire, il reste encore l'amour »
Découvrez nos autres articles en Néerlandais :
- Uit de Pers
Zorg om levenseinde verdraagt geen demagogie
Open brief ondertekend door Prof. Dr. Willem Lemmens (voorzitter Centrum voor Ethiek, Universiteit Antwerpen), Prof. Dr. Lieven Lagae (diensthoofd kinderneurologie, UZ Leuven), Dr. Benoît Beuselinck (medisch oncoloog, UZ Leuven), Prof. Dr. Chris Gastmans (medisch ethicus, KU Leuven), Prof. Dr. Timothy Devos (hematoloog, UZ Leuven), Prof. Dr. Gunnar Naulaers (neonatoloog UZ Leuven), Prof. Dr. Stefaan Van Gool (hoofd pediatrie neuro-oncologie UZ Leuven), Prof. Dr. Yvonne Denier (filosoof en ethicu...
Lire « Zorg om levenseinde verdraagt geen demagogie »
- Uit de Pers
Heel weinig kinderen willen sterven
'Wij vinden dat je de wet niet mag herschrijven op basis van enkele individuele gevallen', zegt Stefaan Van Gool, diensthoofd kinderneuro-oncologie in Gasthuisberg. 'Het is voor ons ontoelaatbaar dat je die persoonlijke drama's zou gebruiken of misbruiken om de wetgeving te veranderen.' Vanuit zijn specialisme begrijpt hij dat er kinderen zijn die erg veel pijn lijden, vanwege ongeneeslijke tumoren: 'Wij merken bij zulke kinderen en hun ouders ook momenten van vertwijfeling op. De vraag is wat w...
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L'Europe de plus en plus allergique au christianisme ?
C'est ce que l'on pourrait penser à la lecture de cette chronique parue sur Orthodoxologie
Sommes-nous en train d'assister à la naissance de la persécution moderne des chrétiens en Europe?
A partir de dimanche 1er septembre 2013, un petit changement, mais significatif commencera à affecter des centaines de milliers de jeunes filles britanniques du Royaume-Uni. Tous les nouveaux membres de l'organisation de forte de 450.000 guides-filles au Royaume-Uni ne feront plus la promesse de "d'aimer mon Dieu," mais plutôt "d'être fidèle à moi-même et de développer mes croyances."
Ce changement controversé dans le serment d'adhésion est intervenu après que l'organisation des guides-filles, l'équivalent britannique des scouts féminins américains, a fait une enquête auprès de plus de 40.000 membres et a constaté que 37% des filles "ne croient pas en un dieu." Près d'un quart de toutes les filles de 8 ans au Royaume-Uni sont membres des guides-filles.
Le changement dans l'engagement des guides-filles est très révélateur des grands changements culturels et religieux qui balaient l'Europe de l'Ouest. Traditionnellement considéré comme un continent dominé par le christianisme, les valeurs chrétiennes orthodoxes ne sont aujourd'hui épousées que par une minorité d'Européens de l'Ouest. Les opinions chrétiennes conservatrices sur tout, de l'avortement, au mariage, à l'euthanasie sont considérées non seulement comme dépassées, mais comme réellement offensives.
Il y a tout juste un peu plus de 100 ans, plus de 80% de tous les chrétiens du monde vivaient en Europe ou en Amérique du Nord. Aujourd'hui, ce nombre a chuté en dessous de 40% et la plus forte baisse a été en Europe. On croit maintenant que plus de chrétiens vont à l'église le dimanche matin en Chine que sur l'ensemble du continent européen.
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Faut-il faire son deuil de la notion de chrétienté ?
Sur le blog du bi-mensuel « L’Homme Nouveau », sous la signature de son rédacteur en chef, Philippe Maxence :
« Président de l’Association « Écouter avec l’Église », le père Michel Viot organise le 24 novembre prochain un colloque sur le thème : « Fête du Christ-Roi, faut-il faire son deuil de la notion de chrétienté ». Nous avons profité de cette occasion pour lui poser plusieurs questions à ce sujet et évoquer avec lui son dernier livre, Dieu et à l’État (Via Romana, 82 p., 9 €).
Vous organisez un colloque le 24 novembre qui porte sur la chrétienté. Pourquoi ?
Parce que je me refuse à être syndic de faillite et que je crois non seulement au retour à la chrétienté mais aussi à cette nécessité. Je ne donnerai que deux exemples mais pourrais en fournir d’autres. La doctrine sociale de l’Église n’est envisageable qu’entre pays chrétiens et dans un monde à majorité chrétienne. Et deuxième exemple, seule la chrétienté peut s’opposer à l’islam radical dans l’intérêt des chrétiens, des juifs et des musulmans modérés qui sont encore en majorité dans notre pays, mais pour combien de temps ?
Vous évoquez également « la menace de l’instauration d’une fausse démocratie qui va inaugurer un système totalitaire » Que voulez-vous dire exactement ?
Sans être un idolâtre des sondages, force est de constater que le gouvernement comme sa majorité parlementaire ne sont plus soutenus que par une minorité de Français. La dégradation morale du monde politique qui a commencé bien avant l’arrivée de ce gouvernement, est cependant passée avec lui à une vitesse supérieure. S’il est nécessaire de mentir un peu quand on dirige un pays, tout comme dans la finance, il ne faut pas exagérer. Sinon on fait du Madoff ! Et c’est l’impasse. Prison dans un cas. Règles démocratiques impossibles à suivre, en particulier pour une alternance avec des opposants non indemnes, eux aussi, de mensonges, dans l’autre cas. Et sur ce point particulier, je pense très précisément aux questions économiques et sociales. On trouve alors des dérivatifs propres à semer le trouble dans tous les camps, la loi Taubira et les projets « scolaires » de monsieur le ministre Vincent Peillon, par exemple. Dans les deux cas on utilise des moyens de régime totalitaire comme le refus de prendre en compte la liberté de conscience et l’embrigadement des enfants par l’école appelée à jouer un rôle quasi messianique. Monsieur Peillon est sur cette question d’une franchise absolue dans son livre La Révolution française n’est pas terminée paru en 2008. Il va même jusqu’à parler de transsubstantiation des élèves pour les élever au rang de citoyens ! C’est bien le langage de Robespierre qui s’y connaissait en matière de démocratie totalitaire. Le mépris de la liberté de conscience est de par sa nature même appelé à s’accentuer et à se multiplier.
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France : un épiscopat dans la tempête
ASSEMBLÉE PLÉNIÈRE DES ÉVÊQUES DE FRANCE
Mgr Bernard Podvin : « Le système politique est devenu fou »
Famille, fin de vie, avortement : les questions de société ont été très présentes dans les discussions des évêques réunis à Lourdes cette semaine (5-10 novembre), à l’occasion de leur assemblée plénière. Entretien avec Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la conférence des évêques de France.
Fin octobre, vous annonciez queles questions sociétales seraient traitées « de manière massive »entre les évêques. Le confirmez-vous ?
Oui, tout à fait. Dès le premier jour, lors des questions d’actualité, nous avons abordé le thème de la famille. C’est un sujet tellement essentiel, qui en aimante tant d’autres : vie finissante, avortement, diaconie…
Au terme d’une année 2013 très difficile, le sociétal est un thème sur lequel les évêques sont particulièrement vigilants. À l’égard de ces questions, c’est un prophétisme qu’ils cherchent à déployer. Un prophétisme qui englobe le court et le long terme. Les évêques ne sont pas prisonniers du temps puisqu’ils sont avant tout nommés pour servir le Christ et l’homme.
Les catholiques sont-ils devenus une minorité ? Cette question a donné lieu à une longue discussion, le deuxième jour …
Les évêques sont lucides sur ce que devient, numériquement parlant, la communauté chrétienne, au sens engagé du terme. En même temps, ils constatent que la sensibilité chrétienne reste très présente dans la société, par exemple lors des funérailles. Ils voient des déplacements sociologiques évidents mais ne se résigneront jamais à se laisser enfermer dans un positionnement de minorité. Ils restent convaincus que l’Église doit s’adresser à tous les hommes.
Concernant l’offensive rapide du nouveau gouvernement sur tous les fronts, un évêque m’a confié avoir le sentiment d’être comme dépassé par une inondation…
En fait, c’est la société qui s’auto-dépasse. C’est le système politique qui est devenu fou. La société croit pouvoir être réformatrice de l’homme et suscite d’innombrables bouleversements éthiques, bioéthiques. L’Église déplore le fait que soient menées tant d’aventures – le mot est faible – avec des conséquences aussi considérables. Ce ne sont pas les hommes de Dieu qui sont dépassés. Le Christ est toujours dans la barque. Le dépassement est du côté de ceux qui ont des responsabilités. Et nous manquons aujourd’hui d’hommes capables de redonner une hiérarchie aux décisions qu’ils prennent.
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Défense de l'embryon humain : la campagne "One of Us" a réuni plus de 1.885.000 signatures
Europe : "Un de nous" dépasse les 1.885.000 signatures
Participation active des Églises catholiques, orthodoxes et protestantes (Zenit.org)
"Un de nous" dépasse les 1.885.000 signatures, se réjouit Gregor Puppinck, président du comité de l'initiative citoyenne européenne, dans un communiqué.
Lundi 11 novembre 2013, le calcul des soutiens individuels apportés à l'initiative citoyenne européenne « Un de nous » - close le 1er novembre - sera terminé. Ce nombre sera supérieur à 1.885.000, ce qui fait de cette initiative pour la vie un "premier et grand succès".
Vingt pays ont atteint le seuil minimum de signatures requis par la Commission européenne, "attestant que la volonté de défendre l'embryon humain est profondément ancrée dans les populations d'Europe", poursuit Gregor Puppinck.
Le but de l'initiative « Un de nous » est de réaffirmer que l'embryon humain partage l’humanité des êtres humains. Elle demande donc à l'Union européenne de mettre fin au financement des activités qui détruisent les embryons humains.
Les exigences de « Un de nous » sont les suivantes : qu'« aucune allocation budgétaire ne soit faite pour le financement d’activités qui détruisent les embryons humains, ou qui supposent leur destruction », en particulier les « activités de recherche qui détruisent les embryons humains, y compris celles qui visent à obtenir des cellules souches, ainsi que la recherche impliquant l'utilisation de cellules souches d’embryons humains à des étapes ultérieures pour obtenir celles-ci » ; pas d’allocation non plus pour « l'avortement, directement ou indirectement, à travers le financement d’organisations qui favorisent ou encouragent l'avortement. »
L’interdiction de tels financements « contribuera beaucoup à la cohérence de la législation de l'Union européenne », estime Gregor Puppinck.
« Un de nous » est également un succès grâce au soutien et à la collaboration des Églises chrétiennes d’Europe, ajoute-t-il : « c'est une source de joie et d'espérance de voir les Églises catholiques, orthodoxes et protestantes unies pour promouvoir le bien commun ».
A partir de maintenant, les autorités nationales de chaque État membre ont 3 mois pour certifier le nombre final des voix valides recueillies. Puis, dans les 3 mois qui suivront, la Commission européenne et le Parlement rencontreront les organisateurs afin de discuter en détail des questions soulevées par cette initiative.
Par ailleurs, la Commission européenne adoptera une réponse officielle pour présenter les mesures qu’elle proposera en réponse à cette action. La Commission n'est pas obligée de proposer une législation. Toutefois, si elle décide de le faire, cette proposition sera soumise au processus législatif habituel.
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BXL, 13-15 novembre : Migration et intégration dans l'Union Européenne
‘Migration et intégration dans l’UE ’
Assemblée plénière de la COMECE, 13-15 novembre à Bruxelles
L’Europe est un continent en mouvement. La migration interne et venant de l’extérieur, particulièrement dans le cadre des demandes d’asile, a impacté la vie de toutes les communautés dans les Etats membres de l’UE. L’Eglise est profondément préoccupée par la situation des réfugiés et demandeurs d’asile, surtout après la récente tragédie au large de Lampedusa.
« La migration et l’intégration » constituera le thème principal de l’Assemblée plénière d’automne de la COMECE qui se tiendra du mercredi 13 au vendredi 15 novembre prochains à Bruxelles.
Les évêques délégués par les 27 Conférences épiscopales des pays membres de l’UE se réuniront sur trois jours pour auditionner des experts en charge des politiques de migration au niveau national et européen. Ils entendront également le témoignage d’acteurs de terrain et réfléchiront au moyen de soutenir leurs confrères évêques dans leur action pastorale, afin de répondre non seulement à la crise actuelle mais aussi pour développer des stratégies pastorales d’accueil et d’intégration des migrants à plus long terme.
L’assemblée plénière s’ouvrira par une soirée débat publique « L’expérience de migrant » le mercredi 13 novembre à la Chapelle pour l’Europe. Le migrant est notre prochain. Afin que celui-ci se sente chez lui dans la famille européenne, il est nécessaire de comprendre l’UE de son point de vue. Cecilia Taylor Camara, Conseillère en matière de politique migratoire (Catholic Trust, Angleterre et Pays de Galles) nous décrira cette situation.
Plus d’information et inscription: http://www.comece.eu/site/en/activities/events/europepoliticsandbeyond
L’assemblée plénière se poursuivra à huis clos jeudi et vendredi. Les évêques de la COMECE se familiariseront avec le cadre politique et législatif de l’UE en matière de migration et d’asile grâce à un intervenant de la Commission européenne (DG Affaires intérieures) ainsi qu’à l’intégration des migrants avec le vice-directeur de la DG Immigration de la Communauté autonome de Madrid (Espagne). Enfin, ils examineront la question du trafic des êtres humains grâce au récit d’un inspecteur de police et d’une femme victime de ce trafic au Royaume-Uni.
Un communiqué de presse sera publié à l’issue de l’assemblée plénière, vendredi à 12h.
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France : la Fondation Lejeune réagit au rapport visant à faire de l'avortement un droit comme un autre
France: la Fondation Lejeune demande un débat de raison sur l'avortement
Réaction au Rapport du 7 novembre (Zenit.org)
La Fondation Lejeune demande un débat de raison sur l'avortement en France. Un rapport sur l’avortement vient d’être rendu public jeudi 7 novembre. (Voir ICI) "Ce document conduit à banaliser cet acte et à négliger des données importantes", estime la Fondation Jérôme Lejeune qui s’interroge, en tant qu’institution médicale et scientifique, "sur la présentation de l’avortement dans ce rapport" et elle "considère comme un préalable méthodologique nécessaire de rappeler sa nature et ses conséquences". Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, commente cette publication
Zenit - Qu’est-ce qui vous choque le plus dans le rapport du Haut Conseil à l’Egalité des femmes et des hommes ?
Jean-Marie Le Méné - Qu’on le veuille ou non, la réalité de l’avortement consiste à tuer un être humain avant sa naissance. Cette réalité est tellement violente qu’elle est occultée. La nature de cet acte emporte des conséquences qui ne peuvent être passées sous silence. La volonté de faire de l’avortement « un droit comme les autres » est insensée. Il convient de rappeler que le respect de la vie de l’être humain est une valeur qui est antérieure à la loi. Ce n’est pas parce que l’avortement a été hélas dépénalisé sous certaines conditions que cet acte peut être érigé en droit.
Minimise-t-on les conséquences d’une interruption volontaire de grossesse ?
On ne les minimise pas, on les nie, ce qui est une attitude ni scientifique ni médicale. L’avortement – même s’il est voulu - a des conséquences psychiques et somatiques à court, moyen ou long terme sur les femmes. Mais les hommes aussi sont concernés. Il n’y a d’ailleurs aucune raison de ne pas tenir compte de leurs points de vue, de leurs souffrances, de leurs désirs. Le Haut Conseil à l’Egalité des femmes et des hommes devrait donc s’en soucier…
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Croatie : un referendum pour que le mariage soit défini comme l'union entre un homme et une femme
Lu ICI :
Le Parlement croate a approuvé vendredi l'organisation d'un référendum pour le 1er décembre contre les mariages homosexuels dans ce pays traditionnellement catholique. De nombreux militants pour les droits des homosexuels s'étaient pourtant mobilisés.
Le vote au Parlement est intervenu à la demande d'un collectif conservateur baptisé «Au nom de la famille». Celui-ci a rassemblé sur une pétition quelque 700'000 signatures auprès des citoyens qui souhaitent que le mariage soit défini par la Constitution comme «une union entre un homme et une femme».
Cent quatre des 151 députés du Parlement ont voté en faveur du référendum. Treize ont voté contre. Cinq députés se sont abstenus.
Les Croates seront invités à répondre à la question suivante: «Est-ce que vous soutenez qu'une disposition mentionnant que le mariage est l'union entre un homme et une femme soit intégrée dans la Constitution de la république de Croatie?». L'actuelle charte fondamentale ne dispose d'aucune définition du mariage.
La tenue du référendum a provoqué un vif débat dans ce pays de 4,2 millions d'habitants entre les groupes soutenus par l'Église catholique souhaitant faire amender la Constitution afin d'interdire le mariage homosexuel, et les militants pour les droits des homosexuels qui ont dénoncé une démarche discriminatoire.
Ce référendum sera le premier à être organisé à l'initiative des citoyens dans cette ancienne république yougoslave, indépendante depuis 1991, qui a adhéré en juillet à l'Union européenne.