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Société - Page 723

  • L'euthanasie des mineurs à la Chambre; écrivez à vos députés

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    Un appel d'Action pour la Famille :

    ECRIVEZ AUX DEPUTES POUR VOS OPPOSER A L’EUTHANASIE DES ENFANTS !

    Mardi 14 janvier la Commission de la justice de la Chambre a mis examiné la proposition de loi élargissant l’euthanasie aux enfants (sans limite d’âge), déjà votée au Sénat, et a décidé de ne pas procéder à des auditions d’experts. Cela signifie que l’extension de la loi risque fort d’être votée très prochainement en séance plénière de la Chambre des députés. 

    Ce passage en force de la majorité alternative PS, sp.a, N-VA, Open VLD, Ecolo-Groen et certains MR en dit long sur la détermination idéologique des partisans de l’accès à l’euthanasie pour des catégories de plus en plus larges de la population.

    Il faut agir. La manière la plus efficace est d’écrire aux députés pour les encourager à déposer des amendements et à voter contre la proposition de loi. La quasi-totalité des députés PS, sp.a, N-VA, Open VLD, Ecolo-Groen sont en faveur de l’extension de la loi. Tous les députés CdH, CD&V et VB s’y opposent. Il faut donc principalement écrire aux députés MR et à certains PS, Ecolo et FDF. Vous trouverez ci-dessous leurs adresses mail ainsi qu’une lettre-type, mais qu’il est conseillé de modifier en utilisant vos propres mots. Ces lettres ont un impact, d’autant plus que les élections approchent. Ecrivez dès maintenant !

    Lors des prochaines élections, Action pour la famille informera très largement les électeurs sur les votes des candidats.

    Autres informations. Dimanche dernier le rassemblement organisé (en une semaine !) par le collectif les Dossards Jaunes pour protester contre le manque de contrôle de la loi sur l’euthanasie et le noyautage de la commission euthanasie par des membres d’associations en faveur de l’élargissement de la loi (ADMD, RWS, EOL, LEIF) a réuni plus de 300 personnes. La députée bruxelloise Anne-Charlotte d’Ursel (MR) était présente. Les médias belges et étrangers y ont fait écho. Voir http://www.dossardsjaunes.be/  

    Un tout grand merci !

    Action pour la famille asbl-Actie gezin vzw

    http://www.actiegezin-actionfamille.be/

    Lettre-type

    Madame la Députée,

    Monsieur le Député,

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  • Un nouveau bienheureux Joseph ?

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    jCardijn.jpgLu sur le site de la RTBF (Odile Leherte) :

    Le procès en béatification du cardinal Cardijn a débuté en Belgique

    Au siège de l'archevêché Malines-Bruxelles se déroule un procès un peu particulier puisque le principal protagoniste est décédé depuis près de 47 ans. Il s'agit du cardinal Cardijn, fondateur de la Jeunesse ouvrière chrétienne internationale.

    Et le tribunal ecclésiastique doit vérifier si le cardinal Cardijn mérite ou non d'être béatifié. La béatification, est l'étape obligatoire pour être un jour canonisé et ainsi devenir Saint. Un statut rare, puisque chez nous deux belges seulement ont été béatifiés, dont le père Damien. Mais qu'a donc fait le cardinal Cardijn pour mériter un tel honneur?

    Son combat pour les ouvriers

    Joseph Cardijn s'est illustré au début du siècle dernier dans un combat pour que les ouvriers ne soient plus exploités. Il a créé la Jeunesse ouvrière chrétienne qui s'est très vite développée à l'international, notamment en Afrique, en Amérique du Sud et en Asie. Et c’est précisément d’Asie qu'est venue la demande de béatification du cardinal Cardijn.

    Mais un procès en béatification doit avoir lieu dans le pays où est enterré le principal intéressé. C'est pourquoi le tribunal siègera dès aujourd'hui en Belgique. La première étape consiste à montrer les vertus de Joseph Cardijn.

    Louis-Léon Christians, professeur de droit des religions à l'UCL explique que ce que le procès belge doit mener, "c’est le procès intégral: rassembler les témoignages et les écrits – publics et privés- et entendre les personnes". Une grosse quarantaine de témoins qui ont connu Joseph Cardijn seront entendus dans une procédure qui devrait durer entre 6 mois et un an... Ensuite, tout sera envoyé à Rome.

    L'étape romaine

    "L’étape romaine est une étape de vérification et d’évaluation par la congrégation pour la cause des Saint". Durant cette étape romaine, il faudra aussi attester d'un miracle réalisé par Joseph Cardijn. Ce n’est qu’alors que l’on pourra parler du Bienheureux Joseph

    Le tarif d'une béatification

    Une enquête pour une possible béatification coûte beaucoup de temps et d'argent. Experts, déplacements... tout cela a un prix. Un prix parfois trop élevé pour les diocèses les plus pauvres. Les plus riches -les Occidentaux- peuvent donc davantage béatifier. Le Pape François souhaite changer les choses. Désormais, il y aura une grille tarifaire qui permettra de contenir les coûts des enquêtes.

  • Nier les distinctions entre les sexes nuit à l'enfant

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    Au moment où l'on voit se multiplier articles et rapports visant à éliminer les stéréotypes qui sont censés reproduire les clivages entre les sexes, Philippe Coste, dans l'Express, a eu la bonne idée d'interviewer Leonard Sax, auteur d'un ouvrage consacré à cette question :

    "Nier ce qui distingue les sexes nuit à l'enfant"

    Leonard Sax est devenu célèbre aux Etats-Unis en écrivant qu'un garçon et une fille ne devraient pas être traités à l'identique. Son dernier ouvrage, 'Pourquoi les garçons perdent pied et les filles se mettent en danger' sort ce 15 janvier dans l'Hexagone. 

    Diplômé en biologie et nanti d'un doctorat en psychologie, Leonard Sax est médecin généraliste dans une banlieue de Washington. Il s'est documenté, parcourant la planète, visitant des dizaines d'écoles et suivant personnellement des enfants pendant des années, avant de devenir un consultant pédagogique prisé dans le monde anglophone. Il estime que les filles et les garçons demandent chacun une attention particulière.  

    Vos livres sur les différences naturelles entre les sexes sont des best-sellers aux Etats-Unis. Ils vous ont valu les Unes de la presse américaine, dont celle de Time Magazine, mais aussi des attaques violentes. On vous a mal compris?

    On m'a accusé d'être rétrograde, sexiste, adepte des stéréotypes. Tout cela parce que je cite des différences entre hommes et femmes. Différence ne veut pas dire inégalité. Egalité ne veut pas dire uniformité. Or des intellectuels, des psychologues et des enseignants s'acharnent à nier la notion même de genre. Certains préconisent même de bannir l'usage des mots "fille" et "garçon" dans les écoles élémentaires, parce qu'ils évoquent des stéréotypes discriminatoires !  

    En niant, en occultant ces distinctions entre sexes, on nuit à l'enfant. Chez lui comme à l'école, il se sent incompris, laissé en plan, sommé de se débrouiller seul face à une société qui, elle, fourmille de préjugés sexistes absurdes et se chargera de le façonner de manière malsaine.

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  • L'argument de la mort dans la dignité est une horreur absolue

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    De François Teutsch, sur Boulevard Voltaire :

    (...) Ce qui glace le sang, chez les partisans de l’euthanasie, c’est la prétention de l’homme à décider de qui est digne de vivre ou non. L’humanisme de façade d’un tel projet ne trompe personne. Parce que l’argument de la mort dans la dignité est une horreur absolue : il fait dépendre la dignité de la personne de son état physique. François est un homme digne parce qu’il est capable d’écrire ces lignes, mais il perdrait toute dignité parce qu’un AVC le clouerait au lit pour des années ?

    Se rend-on compte de ce que cette vision a de terrible ? Elle réduit l’homme à son utilité sociale, à l’image qu’il renvoie de notre propre faiblesse, au refus obstiné de la mort. Elle réfute notre humanité au profit d’un bas utilitarisme. En refusant à l’homme une dignité ontologique, en exprimant même qu’il pourrait ne plus être digne, elle décide qu’il pourrait – dans certaines conditions – ne plus être un homme.

    Le squelette en pyjama rayé sortant d’un camp de concentration : homme digne, ou individu tellement diminué qu’il perd sa dignité ? Et notre vieille grand-mère incontinente : indigne ? Plutôt infiniment digne d’être aimée, dans sa faiblesse qui l’oblige à se livrer à nous !

    La vie, la mort, l’homme sont des mystères que tout homme de bien devrait contempler sans chercher à s’en rendre maître. Nul n’a le droit de dire qui est homme, qui est digne de vivre, qui mérite d’être aimé. À moins de vivre dans une terrible désespérance. C’est en contemplant ces mystères qui nous échappent que nous trouverons notre véritable dignité.

  • La sécularisation du monde occidental

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    3558570168.JPGLu sur le site didoc.be, sous la plume de Monseigneur Cabello (photo: source Manifestation de rentrée à l’église du Saint-Sacrement à Liège),Vicaire Régional de la Prélature de l’Opus Dei en Belgique :

    « On appelle sécularisation le fait de reconnaître l’autonomie des diverses sphères de l’activité humaine (la politique, la science, l’art, etc.) par rapport à la religion. Cette séparation peut être considérée comme relative ou totale. Une autre acception, plus répandue, du vocable sécularisation, se réfère à la perte d’importance de la religion dans la société. Ces deux acceptions ne sont pas opposées. Dans ces lignes, nous utiliserons la deuxième, qui est plus générale et qui, dans un certain sens, inclut aussi la première.

    Comme le philosophe canadien Charles Taylor l’a fait dans son œuvre A Secular Age, nous partirons de la question suivante : pourquoi tout le monde était-il croyant en l’an 1500 alors qu’aujourd’hui la majorité des gens considèrent le rejet de la foi comme un choix presque inévitable ? La genèse de cette évolution complexe peut être attribuée à de multiples causes. Nous essaierons de les synthétiser en trois causes principales

    1. Le changement du modèle de rationalité

    La critique de la métaphysique. Aux 17ème et 18ème siècles, une école de philosophes britanniques — dont Locke et Hume sont les plus illustres représentants — appelle à renoncer à la métaphysique, c’est-à-dire à la réflexion philosophique sur les réalités suprasensibles telles que l’âme, Dieu, l’au-delà, etc. La métaphysique, estiment-ils, ne nous a jamais procuré la moindre connaissance certaine sur ces questions.

    Quelques années plus tard, Kant parlera de l’intelligence qui prétend connaître par ses seules forces des réalités suprasensibles (l’âme, Dieu, etc.), sans faire recours à l’expérience sensible — ce qu’il appelle la « raison pure », une raison qui veut faire de la métaphysique. Elle est comparable — toujours d’après Kant — à une colombe qui, faisant l’expérience que l’air freine son vol, prétend voler dans le vide, sans se rendre compte que l’air qui la freine est aussi celui qui la porte. Sans l’air, la colombe s’écrasera au sol. Tel est le sort de la raison pure : elle ne peut connaître sans l’expérience sensible ; elle n’est pas faite pour la métaphysique, mais pour l’étude des faits empiriques, pour la science positive.

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  • L’autre François : une fuite en avant libertaire…

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    Hier, la conférence de presse de François Hollande, le président « social-démocrate » de la France, aura laissé les journalistes sur leur faim quant à sa vie privée, soulagé les entrepreneurs, fâché sa gauche, et confirmé sa dangerosité pour la famille et pour la vie.

     Lu sur  le site web « aleteia » :

    "Une fois de plus, nos confrères journalistes étrangers ont été estomaqués par le peu de pugnacité de leurs collègues français ("les plus invraisemblables bretteurs depuis l'inspecteur Clouseau" selon le Daily Mail cité par RTL) quant à la liaison de François Hollande avec l’actrice Julie Gayet et au statut de l’ex ou de la prochaine « première dame de France ». Traditions différentes, sans doute, mais le chef de l’Etat lui-même a livré une explication de cette grande pudeur des journalistes français : « Cela pourrait vous arriver à tous ». Petite phrase en forme d’avertissement  à un petit monde parisien où s’entremêlent des rapports compliqués et souvent intimes entre politiques, vedettes et journalistes (la liste des ministres et des députés ayant ou ayant eu des compagnes appartenant à l’une ou l’autre catégorie -ou aux deux- est stupéfiante).
     
    Quant aux promotions et passe-droits qui résultent de cette intimité, on vient d’en avoir un nouvel exemple – révélé à un bien fâcheux moment pour François Hollande : la proposition, le mois dernier, de Julie Gayet  comme membre du jury de la prestigieuse Villa Médicis par Aurore Filipetti , ministre de la Culture…(révélation du Canard enchaîné largement reprise, par exemple par Le Monde ou le Nouvel Observateur) Le scandale éclatant,  la nomination vient d’être refusée en catastrophe
     
    Donc réserve déférente sur le vaudeville Gayet. Mais sur le fond de la conférence de presse présidentielle, unanimité sur la "révolution libérale"   avec l’objectif de 50 milliards d'euros d'économies supplémentaires entre 2015 et 2017. Une grosse couleuvre à avaler pour la gauche…mais pas seulement. Déjà mises à mal par le libéralisme libertaire effréné du mariage gay, de la promotion de l’avortement et de l’euthanasie, les familles ont toutes les raisons de s’inquiéter de la suppression des cotisations familiales pour les entreprises. Qui se substituera à elles et aux travailleurs indépendants d’ici 2017 ? Mystère et boule de gomme !

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  • La dangerosité de la pornographie enfin révélée ?

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    De plus en plus de voix s’élèvent contre l’érotisation de notre environnement. Certains thérapeutes et médecins n’hésitent plus à parler de la pornographie comme d’une « drogue dure », à l’image de la récente enquête parue dans l’hebdomadaire Le Point. Le danger que représente la banalisation de la pornographie serait-il en passe d’être enfin pris au sérieux ? Dans un article pertinent consacré à cette addiction, l’hebdomadaire « Famille chrétienne » renvoie notamment à ce témoignage  paru sur le site   Croire et Vivre 

    « Je me rappelle, assez jeune, avoir trouvé à la maison plusieurs revues au contenu « chaud »  Ces revues produisaient sur moi un effet certain. Plus tard, j’ai été exposé, comme beaucoup, aux téléfilms du dimanche soir sur M6 interdits aux moins de 16 ans. Très vite, ce genre de films est devenu une obsession pour moi.

    J’avais 20 ans à l’été 2010

    J’étais devenu accro à la pornographie. J'en étais arrivé à « consommer » du porno quotidiennement et même parfois plusieurs fois dans la même journée. Merci Internet et le haut débit ! Ce que je faisais autrefois le dimanche soir en cachette, je le faisais maintenant chaque jour  devant mon ordinateur. J'avais, à l’époque, pris conscience de mon état de dépendance mais je ne voyais aucune issue, d'autant plus que je constatais que tous les gars que je connaissais faisaient exactement comme moi. J’essayais de ne pas y penser trop souvent. Le hic, c’est que la dépendance à la pornographie est un esclavage, la pire chose que l’on puisse infliger à un homme.
    J'étais désespéré. Je n'avais personne vers qui me tourner sans me couvrir de honte. De toute façon, je ne croyais pas que qui que ce soit puisse réellement m'aider. De fait, personne n'était au courant de ma situation. La honte m'accablait. Ce qui au début était un soi-disant « plaisir » s'était avéré être un piège mortel. J’étais tenu en échec par un écran, un clavier et une souris.

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  • Euthanasie des enfants : accélération pour un passage en force (bulletin de l'I.E.B.)

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    Sommaire (cliquer sur les titres pour accéder aux articles)

  • France : le président dénonce les actes antichrétiens

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    De Jean-Pierre Denis, dans La Vie :

    Il est rare que les questions concernant l’Eglise catholique et les communautés chrétiennes reviennent autant dans une conférence de presse à l’Elysée. Plus rare encore, sinon inédit, que le président de la République dénonce en bloc les atteintes aux trois grandes religions présentes sur notre sol, mentionnant en particulier les actes « antichrétiens ». C’est un pas important qu’a donc franchi François Hollande ce mardi soir, au moins en termes de vocabulaire. Longtemps hostile à la « laïcité positive » de Nicolas Sarkozy, jugée trop favorable au christianisme, la gauche au pouvoir a parfois pu sembler plus prompte à dénoncer l’antisémitisme et les actes d’islamophobie que les actes antichrétiens.

    Le soutien longtemps apporté aux Femen – par exemple sous la forme d’un statut de réfugié et d’un passeport accordé à leur leader Inna Shevchenko - a pourtant pris fin mardi soir sous les lambris de la salle des fêtes de l’Elysée. « La république, ce n’est pas deux poids deux mesures », a déclaré le président. Et d’ajouter à la réprobation des actes antisémites et antimusulmans celle « des personnes qui pensent qu’on peut aller s’exhiber dans une Eglises et faire des gestes qui touchent profondément les consciences des croyants. »

    Pour le chef de l’Etat, « aucun de ces actes ne peut être accepté. » Une déclaration qui brise un tabou à gauche, même si Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo (comme La Vie l’a révélé) avaient pris leurs distances après qu’une Femen ait uriné devant l'autel à l’église de la Madeleine à Paris. Mais ce faisant, le président a aussi tourné sans état d’âme une page de son quinquennat : le 14 juillet 2013, le nouveau timbre où Marianne est justement incarnée par Inna Shevchenko était dévoilé à l’Elysée par… François Hollande. (...)

  • Euthanasie des enfants : Michel Schooyans dénonce un processus de corruption du droit

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    Lu sur l'Homme Nouveau que nous remercions d'avoir placé cet article en libre accès :

    Euthanasie des enfants : vers une corruption du droit en Belgique

    par Mgr Michel Schooyans

    Alors qu’en France l’offensive en faveur de l’euthanasie est passée à une nouvelle vitesse, le projet belge de légaliser l’euthanasie pour les enfants démontre l’absence totale de limites de cette logique mortifère que décrypte Mgr Michel Schooyans, professeur émérite de l’Université de Louvain et membre de l’Académie pontificale des Sciences sociales.

    Le piège d'une fausse compassion

    Le 12 décembre 2013, le Sénat de Belgique adoptait un texte autorisant l’euthanasie des enfants dans certaines conditions. D’ici le printemps prochain, le texte devrait passer en Commission, puis au vote des députés, avant la dissolution des Chambres. Déjà en 1990, la loi sur l’euthanasie était passée, en Belgique, comme une lettre à la Poste, dans l’indifférence quasi générale. Plus que jamais la vigilance s’impose partout aujourd’hui, si l’on ne veut pas être vite confronté à de durs réveils. Voyez ce que nous apprennent les négociations actuellement en cours, en Belgique, pour légaliser l’euthanasie des enfants. Mus par une fausse compassion, des parlementaires proposent de « faire bénéficier » les enfants du « droit » à l’euthanasie. Ce bénéfice pourrait être revendiqué par des adolescents chavirant dans un épisode aux cœurs brisés, par des enfants victimes de la séparation de leurs parents, par des élèves peu doués et en mal d’emploi, par des délinquants chroniques habitués des prisons. Moyennant une procédure accélérée, ce nouveau « droit » serait accordé aux enfants porteurs d’un handicap physique ou mental. Les parents pourraient invoquer ce « droit » pour échapper au « fardeau » qu’ils devraient supporter durant toute leur vie.

    Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau

  • Manifestations et signes d'appartenance religieuse

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    Faut-il, lors de manifestations organisées autour de problèmes de société tels que l'avortement ou l'euthanasie, porter ostensiblement des signes d'appartenance religieuse? Cela fait débat. Une amie formule les observations suivantes qui nous paraissent procéder du meilleur bon sens :

    Comment (ré)agir publiquement pour défendre une juste cause.

    La stratégie à utiliser lors de manifestations publiques divise les uns et les autres. Nous n’avons aucun lieu en Eglise pour nous exercer à un tel discernement et exercice ; il est normal que les sensibilités divergentes affleurent ou s’entrechoquent, sachant que chacun pourra extraire de la Bible ou de l’enseignement de l’Eglise de quoi argumenter sa position. Restons cependant unis de cœur et de prière, même si nous ne tenons pas tous la même « place »  ni position, dans ce combat/débat.

    Permettez-moi d’apporter encore d'autres éclairages :

    - Ce n’est pas parce que des organisateurs demandent une discrétion au niveau des signes religieux qu’il y a intolérance religieuse : le Christ a vécu Lui-même incognito pendant 33 (30 ?) ans dans un village de Palestine. Il ne se révèle pas à n’importe qui, n’importe quand, n’importe comment.

    - Le Christ puis les apôtres n’annoncent pas la Bonne Nouvelle de la même manière quand ils s’adressent à des « juifs » (= croyants ») ou à des païens (= non croyants); en bref, pour « évangéliser » un juif, ils partent de Dieu, de la loi et des prophètes, mais pour évangéliser un païen, ils partent de faits concrets, de témoignages, d’argumentations philosophiques (branche totalement absente des cursus scolaires belges habituels, d’où notre difficulté à entrer dans le débat public), des « sciences humaines », etc. On ne « dialogue » pas de la même manière avec une culture encore quelque peu chrétienne (cfr Italie, Espagne, Pologne, …)  que dans une culture hostile au christianisme comme en Belgique. La demande des organisateurs est dès lors tout à fait légitime.

    - Nous argumentons trop souvent le rejet « du monde » devant la cause que nous défendons en nous présentant comme des victimes persécutées comme le Christ l’a été. Il y a sûrement une part de vérité : le disciple n’est pas au-dessus du Maitre. Mais nous ne considérons pas assez que nous sommes, nous, catholiques, responsables en partie de la haine que le monde nous porte. Il ne nous a pas encore pardonné (notamment) une morale rigide (mal) enseignée aux générations précédentes et les comportements sexuels meurtriers ou pervers de religieux (qui se prolongent aujourd’hui encore dans notre Eglise, couverts par nos évêques). Il est évident que toutes les lois qui blessent la famille et la vie sont une revanche du monde par rapport à un catholicisme qui a davantage blessé que construit. Plus nous exhiberons donc nos insignes religieux, plus nous exciterons ceux qui ne nous ont pas encore pardonné nos blessures ou crimes (récents ou plus lointains).

    - La conversion la plus difficile à opérer est celle qui doit se vivre au sein de notre Eglise catholique belge : du simple fidèle à l’évêque, en passant par les assistants pastoraux et prêtres, il y a une grande proportion de catholiques qui n’acceptent pas la doctrine de l’Eglise sur les question éthiques, y compris l’avortement et l’euthanasie. (...) N’est-ce pas dans ce milieu religieux et ecclésial que ceux qui veulent mener un combat visiblement religieux doivent en priorité agir, convaincre, interpeller, dialoguer ? D’avance, nous les en remercions.

  • Euthanasie des mineurs : faire vite avant la fin de la législature ?

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    C'est ce que l'on peut déduire de la lecture de ceci, sur le site de la RTBF :

    Après avoir été voté en décembre au Sénat, le texte qui doit élargir l'euthanasie aux mineurs arrive cette fois à la Chambre. Il est à l'ordre du jour aujourd'hui en commission de la Justice. Les débats vont pouvoir commencer.

    Au Sénat, les débats ont été longs. Plusieurs mois ont été nécessaires pour boucler le dossier, avec notamment beaucoup d'auditions de spécialistes. Un compromis a finalement été trouvé, limitant l'euthanasie aux mineurs pour les seules souffrances physiques.

    Le texte a été adopté par une majorité différente, alternative à celle au pouvoir au niveau fédéral, avec les socialistes, les libéraux , les Verts et la N-VA.

    Le CDH et le CD&V ont voté contre, estimant notamment que les partis favorables au texte avaient voulu précipiter les choses.

    A la Chambre, aujourd'hui, le contexte est le même. Au Cd&V, notamment, on reste opposé à l'évolution décidée mais on explique aussi qu'on ne va pas faire de l'opposition pour faire de l'opposition. Le parti décidera ce matin s'il compte demander, par exemple, de nouvelles auditions.

    Pour les partisans d'un vote à la Chambre, la loi serait alors définitivement adoptée, et l'agenda est d'ores et déjà serré. La fin de la législature est en effet prévue pour le début avril, pour cause d'élections.