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Solidarité - Page 57

  • L'archevêque chaldéen d'Erbil demande une intervention militaire occidentale

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    L'archevêque d'Erbil demande une intervention militaire occidentale

    Pour Mgr Bachar Warda, archevêque chaldéen du diocèse d'Erbil, sans action militaire directe sur le terrain, les chrétiens en Irak « n'en ont plus pour longtemps ».

    En voyage à Londres, Mgr Bachar Warda a déclaré à plusieurs députés britanniques que les frappes aériennes n'étaient « pas suffisantes » pour vaincre les militants de l'État islamique, relate (en anglais) la BBC ce mardi 10 février. Selon la radio, il aurait même« supplié » les parlementaires de déployer les troupes occidentales.

    Mgr Warda a expliqué à une délégation de députés de plusieurs partis que les communautés chrétiennes d'Irak s'étaient« considérablement » réduites au cours de la dernière décennie. Il a rappelé le chiffre de 1,4 millions de chrétiens en Irak sous le régime de Saddam Hussein.

    L'été dernier, des dizaines de milliers de chrétiens et yézidis irakiens ont fui leurs maisons, menacés de mort s'ils ne renonçaient pas à leur foi. Le Catholic Herald précise (en anglais) que le diocèse de Mgr Warda couvre le territoire sous contrôle kurde, qui est devenu le foyer de plus de 120.000 réfugiés chrétiens irakiens ayant fui quand l'Etat islamique a envahi des villes telles que Mossoul et Qaraqosh.

    « Plus d'autre solution »

    « Nous n'avons pas beaucoup de temps en tant que chrétiens dans cette région, a-t-il déclaré. En tant que catholique, c'est difficile à dire, mais j'en appelle à l'action militaire, il n'y a plus d'autre solution maintenant. »

    Et l'archevêque chaldéen d'Erbil de préciser que les autres évêques chrétiens encore en Irak partageaient son point de vue selon lequel l'Occident devrait entreprendre une action militaire, qu'il décrit comme « une solution regrettable », mais nécessaire. Pour l'ancien ministre conservateur John Gummer Cabinet, le discours de l'archevêque constitue un exemple du « dilemme désespéré dans lequel se trouve aujourd'hui la communauté chrétienne d'Irak ».

    «Un dernier recours»

    « Après avoir subi la guerre, ils la demandent maintenant comme un dernier recours », a-t-il déclaré à la BBC. Elizabeth Berridge, députée conservatrice et présidente du groupe interparlementaire sur la liberté religieuse, se dit « choquée » d'entendre un archevêque catholique dire qu'une action militaire était la seule option. « La situation doit être mauvaise, diabolique même, pour que soit l'appel d'un archevêque catholique », a-t-elle ajouté.

    Cette prise de position de Mgr Warda intervient après la publication récente, outre-Manche, d'un rapport du Comité spécial de Défense (en anglais) faisant état du rôle « étonnamment modeste » du Royaume-Uni dans la lutte contre les extrémistes de l'Etat islamique et qu'il devait être intensifié. En réponse au rapport, un porte-parole du gouvernement a parlé d'une « approche globale »de la coalition internationale contre Daech, par des frappes aériennes et en s'attaquant à ses sources d'argent et son recrutement de combattants étrangers.

  • 115.352 établissements sanitaires et sociaux gérés par l'Eglise catholique

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    L’Église catholique gère 115 352 établissements sanitaires et sociaux dans le monde

    source : La-Croix.com 

    Ces statistiques ont été révélées à l’occasion de la Journée des malades.

    À l’occasion de la Journée mondiale du malade, célébrée le 11 février depuis sa création en 1992 par le Pape Jean-Paul II, la dernière édition de l’Annuaire statistique de l’institution révèle que 115 352 instituts sanitaires, d’assistance et de bienfaisance sont gérés par l’Église dans le monde entier.

    Parmi ces établissements, on compte 5 167 hôpitaux, majoritairement en Amérique (1 493) et en Afrique (1 298). S’ajoutent 17 322 dispensaires, dont 5 256 en Afrique, 5 137 en Amérique et 3 760 en Asie. En outre, 648 léproseries dépendent de l’Église : 322 en Asie et 229 en Afrique. On recense également 15 699 maisons pour personnes âgées, malades chroniques et handicapés, essentiellement en Europe (8 200) et en Amérique (3 815).

    AIDE À L’ENFANCE ET LUTTE CONTRE L’EXCLUSION

    Les orphelinats sont au nombre de 10 124, dont 3 980 en Asie et 2 418 en Amérique. Par ailleurs, l’Église s’occupe de 11 596 jardins d’enfants, dont le plus grand nombre se trouve en Amérique (3 661) et en Asie (3 441).

    Enfin, 14 744 dispensaires de consultations matrimoniales sont tenus par l’institution catholique, pour la plupart situés en Amérique (5 636) et en Europe (6 173), ainsi que 3 663 centres d’éducation ou de rééducation sociale et 36 389 instituts d’un autre genre.

    Cyrielle Chazal (avec Fides)

  • Message du pape pour le XXIIIe Journée mondiale du malade 2015

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    Message pour la XXIIIe Journée mondiale du malade 2015

    La "sagesse du coeur" pour s'ouvrir à la souffrance des frères

     

    Le message du pape François pour la XXIIIe Journée mondiale des malades célébrée le 11 février 2015, en la fête de Notre Dame de Lourdes, a été publié le 30 décembre sur le thème "J’étais les yeux de l’aveugle, les pieds du boiteux" (Jb 29,15).

    Le pape médite sur la « sagesse du cœur », « un comportement inspiré par l’Esprit Saint dans l’esprit et le cœur de celui qui sait s’ouvrir à la souffrance des frères et reconnaît en eux l’image de Dieu ».

    Message du pape François

    Sapientia cordis
    "J’étais les yeux de l’aveugle, les pieds du boiteux" (Jb 29,15)

    Chers frères et sœurs,

    À l’occasion de la XXIIIème Journée mondiale du Malade, instaurée par saint Jean-Paul II, je m’adresse à vous tous qui supportez le fardeau de la maladie et êtes unis, de diverses manières, à la chair du Christ souffrant, et à vous également, professionnels et bénévoles de la santé.

    Le thème de cette année nous invite à réfléchir sur une phrase du Livre de Job : « J’étais les yeux de l’aveugle, les pieds du boiteux » (29,15). Je voudrais le faire dans la perspective de la « sapientia cordis », la sagesse du cœur.

    1. Cette sagesse n’est pas une connaissance théorique, abstraite, fruit de raisonnements. Elle est plutôt, comme le décrit saint Jacques dans son épître, « pure, puis pacifique, indulgente, bienveillante, pleine de pitié et de bons fruits, sans partialité, sans hypocrisie » (3,17). Elle est donc un comportement inspiré par l’Esprit Saint dans l’esprit et le cœur de celui qui sait s’ouvrir à la souffrance des frères et reconnaît en eux l’image de Dieu. Faisons donc nôtre l’invocation du psaume : « Fais-nous savoir comment compter nos jours, que nous venions de cœur à la sagesse ! » (Ps 90,12). Dans cette sapientia cordis, qui est don de Dieu, nous pouvons résumer les fruits de la Journée mondiale du Malade.

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  • La défense des chrétiens d'Orient : une question d'humanité, de justice mais aussi de stratégie

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    Lu sur le site du Monde, par Bernard Emont

    Défendre les Chrétiens d’Orient : question d’humanité, de justice et… de stratégie

    Par Bernard Emont, Professeur de l’enseignement supérieur, spécialiste des minorités linguistiques et culturelles et Jean Samat, co-fondateur de l’Association d'apprentissage la Langue Araméenne(AALA, Val d’Oise) et conseiller municipal à Gonesse.

    Ils étaient 1 400 000 sous Saddam Hussein. Ils ne sont plus que 350 000, à occuper leurs terres ancestrales, entre le Tigre et l’Euphrate (l’ancienne Mésopotamie). Plus 120 000, parqués dans le camp d’Erbil, au Kurdistan irakien, dépourvus de tout, et surtout de soutiens officiels, de quelque autorité que ce soit : hormis de la part des chefs de leur propre Eglise, en tête desquels leurs trois évêques qui ont reflué avec eux. Ce qui leur a valu quelques tentes, couvertures et caravanes…

    Leur inconfort, certes, remonte à la nuit des temps. Ils descendent de cette poignée de résistants aux invasions du sud, dont ils ont jadis été victimes, préférant souvent payer tribut que de se convertir. L’équilibre fragile dont ils ont pu bénéficier à certaines époques, - où les familles des divers groupes religieux ont su vivre, sinon en harmonie, du moins en coexistence pacifique - a été souvent balayé par les vagues fondamentalistes, ou nationalistes, qui ont ébranlé le Proche Orient : en 1915, en Turquie ; en Irak, depuis, au rythme des différentes guerres du golfe. La pression pour les forcer au départ a été particulièrement forte au début des années 1980, en 1995, en 2005...

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  • Malala appelle à la mobilisation pour libérer les lycéennes enlevées il y a 300 jours par Boko Haram

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    Lu ICI :

    LE CRI D’URGENCE DE MALALA POUR LIBÉRER LES LYCÉENNES NIGÉRIANES ENLEVÉES PAR BOKO HARAM

    Trois cents jours de détention. Trois cents jours que les familles sont sans nouvelles. Pour que les 276 adolescentes nigérianes enlevées par la secte islamiste Boko Haram ne soient pas oubliées, Malala Yousafzai a appelé les dirigeants de la communauté internationale à agir rapidement pour demander leur libération.

    La jeune Pakistanaise, prix Nobel de la paix, s’est exprimée dans un communiqué publié sur son site : « Les dirigeants nigérians et la communauté internationale peuvent et doivent faire beaucoup plus pour résoudre cette crise. Si ces filles avaient été les enfants de parents puissants, politiquement ou économiquement, on aurait fait beaucoup plus pour les libérer. »

    L’essoufflement de la mobilisation ?

    Malala appelle les candidats à l'élection présidentielle nigériane à « prendre leurs responsabilités face à cette tragédie ». D'après elle, « les leaders nigérians devraient s’engager à travailler ensemble et faire du cas des filles de Chibok une priorité au cours des cent premiers jours de leur mandat ». Les élections présidentielles et parlementaires qui devaient se tenir le samedi 14 février ont été repoussées au 28 mars, « en raison de risques d'attentats orchestrés par Boko Haram devant les bureaux de vote », a annoncé la commission électorale nigériane le 7 février.

    La jeune femme de 17 ans exprime également sa déception suite à l’emballement médiatique qui avait suivi l’enlèvement des lycéennes de Chibok, retombé depuis. Début mai 2014, soit une quinzaine de jours après le rapt par Boko Haram, le mouvement #BringBackOurGirls avait envahi les réseaux sociaux pour mobiliser l'opinion publique sur le sort des adolescentes. Fortement relayé par les médias du monde entier, l'opération avait notamment été soutenue par Michelle Obama, et en France, par Valérie Trierweiler et Carla Bruni. Les gouvernements américains et français avaient quant à eux envoyé des équipes spécialisées au Nigeria pour aider à la recherche et à la libération des jeunes filles.

  • Un « hors-série » du bimensuel L’Homme Nouveau : Proche-Orient, ces catholiques persécutés

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    Un nouveau hors-série vient de sortir aux éditions de L'Homme Nouveau sous le titre Proche-Orient, ces catholiques persécutés (68 pages, 7 €). Entièrement consacré aux catholiques persécutés du Proche-Orient, il offre une vision panoramique de nos frères orientaux et leur donne la parole pour entendre leur voix et leur message. Au-delà de l'information sur des Églises catholiques souvent méconnues en France, un hommage à une chrétienté martyre. Lu sur le blog du journal, sous la signature de Philippe Maxence :

    « Ils sont notre honneur

    Beaucoup en parlent et jusqu’au 7 janvier dernier, c’était comme d’une tragédie lointaine. Pour notre part, nous avons décidé de leur donner la parole, comme un premier hommage. Tout simplement parce qu’on entend les faire taire sur leur propre terre, les voir disparaître de leur propre pays. Et, parce qu’aussi, ils sont la mauvaise conscience d’un Occident replié sur son confort, arc-bouté sur des valeurs qui renvoient Dieu dans la sphère privée et qui a tenté d’imposer cette vision dans cette partie du monde, terre de l’Évangile.

    Une histoire pluriséculaire

    Remontant pour certaines aux premières heures du christianisme, héritières en tous les cas d’une histoire pluriséculaire, les Églises catholiques du Proche-Orient ne cessent de témoigner du Christ. Martyres, elles le sont déjà en temps ordinaire puisque, minoritaires, il leur faut témoigner face à un monde majoritairement musulman que Dieu n’est pas soumission mais amour et qu’Il s’est incarné pour sauver l’homme du péché.

    Martyres, elles le sont encore aujourd’hui, en ces temps où la violence s’est réveillée après un long sommeil, laissant s’épanouir la folie de l’État islamique ou la haine d’Al-Qaïda. Chassées, massacrées, poursuivies, exilées, les populations chrétiennes du Proche-Orient vivent à l’image du Christ un terrible chemin de Croix. Peut-être portent-elles ainsi leurs propres péchés ? Quel homme et quelle communauté peuvent se vanter de ne pas en avoir ? Mais elles portent aussi notre péché, notre abandon, notre aveuglement, notre oubli, notre trahison. La France possède en la matière une terrible responsabilité.

    Fidélité au Christ

    Mais au-delà de la tragédie, qui aura eu pour vertu de nous réveiller d’un silence trop complice, nous devons rendre aussi hommage à ces Églises catholiques du Proche-Orient tout simplement parce qu’elles sont nos sœurs aînées dans la foi. Pour celle-ci, – et leur histoire mouvementée en témoigne, au point d’échapper souvent à la compréhension immédiate de nos esprits cartésiens –, elles se sont battues, se querellant jusqu’à plus soif à propos de questions théologiques qui revêtaient une importance capitale. On n’y discutait pas seulement des liens avec Rome ou de la soumission à tel ou tel patriarcat historique. Plus encore, la Personne du Christ, sa nature, sa volonté, sa divinité comme son humanité, furent l’objet de débats, de joutes, d’incompréhensions et de séparations. L’heure n’était pas au relativisme, à l’accord sur le plus petit dénominateur commun, apanage de nos démocraties modernes. Non, l’heure était avant tout à la fidélité au Christ, deuxième Personne de la Sainte Trinité, Verbe incarné et seul Sauveur.

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  • Shoah : plusieurs milliers de Juifs romains sauvés par l'Eglise catholique

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    De Zenit.org :
    Shoah : des familles juives cachées au Séminaire pontifical français de Rome
    La mémoire des archives (Anita Bourdin)

    ROME, 28 janvier 2015  - Des prêtres catholiques du Séminaire pontifical français de Rome, ont caché des réfugiés, sous l'Occupation nazie, dont une cinquantaine de juifs.

    Une liste conservée

    C'est ce que révèlent les archives du Séminaire pontifical français (PSG), fondé en 1853, et qui a fêté son anniversaire en 2003, donnant l'occasion de la publication de 150 ans d'histoire comme en témoigne l'important volume: "150 ans au coeur de Rome. Le Séminaire françaos 1853-2003", par Philippe Levillain, Philippe Boutry et Yves-Marie Fradet (dir.), éd. Karthala, 2004 (535 pages).

    La "liste des réfugiés israélites au Séminaire pontifical français" a été conservée, en italien, comme on peut le voir sur un facsimilé inséré parmi les photos du livre. Elle compte 40 noms d'hommes (ou jeunes garçons), 10 de femmes (ou jeunes filles), parfois avec juste l'indication après le nom de famille: "père", "fils". Y sont mentionnés les noms des familles suivantes, dont les origines sont visiblement variées: Antonini (3 personnes), Amati, Barberet, Barth, Bemporad, Berger, Fano, Garrone, Giacomini, Grün, Mautel, Montbillard, Ortolani, Parienti, Parisi (2), Pesenti, Properti (2), Rosenzweig, Sacerdoti (3), Schimel, Schnitzler, Schwarz, Scazzochio (5), Sonnino (6), Toscano (2), Spagnolo (7), Sulfina, Yung.

    Ce sont donc pour certains des familles entières qui ont été cachées. Parmi celles-ci, la famille de Gilda Sabatello qui a exprimé sa gratitude pour l’hospitalité donnée à son mari et à son cousin, dans une lettre de 2007, indiquait récemment le P. Pawel Rytel-Andrianik.

    Les juifs de Rome ont subi la rafle du samedi 16 octobre 1943, bien que le commandant de la Gestapo à Rome, un officier SS, Herbert Kappler, ait promis de ne déporter personne en échange de 50kg d'or. Le pape Pie XII fournit l'or manquant pour tenter de sauver des vies, en vain.

    Entre 5h30 du matin et 14h, les nazis arrêtèrent 1 259 personnes: 689 femmes, 363 hommes et 207 enfants, qui furent déportés à Auschwitz. Le bilan, tragique, fut cependant limité par tel ou tel policier italien, venu à savoir les préparatifs de l'opération, et qui se rendit dans les quartiers juifs pour avertir les familles de s'enfuir.

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  • De nombreux prêtres polonais ont sauvé des Juifs pendant la Shoah

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    Pologne : des prêtres catholiques sauvent des juifs durant la Shoah
    Documents des archives de Yad Vashem

    Pawel Rytel-Andrianik

    ROME, 26 janvier 2015 (Zenit.org) - En Pologne, plus de 1000 prêtres catholiques ont risqué leur vie - 30 l'ont perdue - pour sauver les juifs pendant la seconde guerre mondiale, indique recherche menée dans les archives du mémorial de la Shoah de Yad Vashem (Jéruralem) pour la période 1939-1945.

    L’avocat nazi Hans Michael Frank, gouverneur général de Pologne pendant l’Occupation allemande, avait émis un décret le 15 octobre 1941, établissant que tous ceux qui aideraient les juifs à fuir seraient passibles de mort. Malgré la menace, des milliers de Polonais, dont de nombreux prêtres, risquèrent leur vie pour sauver les juifs des camps d’extermination d’Auschwitz, de Treblinka et d'autres camps d'extermination de Pologne.

    Les recherches ont été menées sur environ 18.000 entretiens, des milliers de pages de documents provenant d’archives, de bibliothèques et de musées.

    Dans l’introduction de son livre "Je rendrai leur nom éternel : les Polonais qui ont sauvé des juifs dans la zone de Treblinka" (I Will Give Them an Everlasting Name : Poles Saving Jews in the Area of Treblinka), l'historien Antony Polonsky soutient qu’entre 40.000 et 60.000 juifs furent sauvés grâce à l’assistance des Polonais.

    « Le réseau d’assistance des Polonais comptait entre 160.000 et 360.000 personnes, écrit-t-il. Toutes ont risqué leur vie et celle de leurs proches pour aider et sauver les juifs ». Parmi celles-ci, beaucoup étaient des prêtres.

    Ces derniers n'ont pas été épargnés par l'Occupation : sur les 16.000 prêtres que comptait la Pologne en 1939, quelque 4.000 furent emprisonnés dans les différents camps d’extermination et 2.000 furent tués dans les chambres à gaz. Dans certains diocèses comme Włocławek, Gniezno et Chelmno, environ la moitié des prêtres furent tués.

    Beaucoup continuèrent à apporter de l’aide aux personnes en difficulté, en particulier à des juifs. L’assistance de l’Église catholique faisait partie d’un programme dans lequel les prêtres agissaient en secret.

    Avant la seconde guerre mondiale, la Pologne comptait la plus grande communauté juive au monde. D’après le Mémorial de l’Holocauste des États-Unis, à Washington, en 1933, 9,5 millions de juifs vivaient en Europe, soit 1,7% de la population européenne et 60% de la population juive mondiale, celle-ci étant estimée à 15,3 millions. La Pologne en comptait plus de trois millions. Au cours de la guerre, trois millions de juifs et trois millions de catholiques polonais furent assassinés.

    Traduction de Constance Roques

  • Mettons fin au règne de la terreur de Boko Haram

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    Boko Haram vient d’utiliser une fillette de 10 ans comme bombe humaine et a massacré plus de 2000 personnes. Le Nord du Nigeria est sous le règne de la terreur. 

    Le président Jonathan n’a RIEN dit, et son armée, au lieu de protéger les civils, alimente l’insurrection par sa cruauté et sa brutalité.

    Le monde a mis cette crise dans la catégorie “trop difficile à résoudre” — aucun diplomate international de haut niveau n’est aujourd’hui assigné à la résolution de ce conflit, contrairement à la Syrie ou au Soudan.
    La seule bonne nouvelle: l’escalade de la violence 
    accule la communauté internationale et la pousse à agir au plus vite.

    Accentuons cette pression maintenant et convainquons nos leaders et les Nations Unies de rendre prioritaire la nomination d’un Envoyé spécial pour le Nigeria aux larges pouvoirs, afin d'élaborer un véritable plan de protection des civils et de la paix.

    Signez cet appel urgent — par égard pour cette petite fille innocente, et pour tous ceux qui, comme elle, sont en danger.

    Pour signer, aller sur cette pagehttps://secure.avaaz.org/fr/stop_boko_haram_terror_loc/?btJZudb&v=51463

  • Il faut aider les survivants des attaques de Boko Haram

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    AFRIQUE/NIGERIA - De l’urgence d’une assistance médicale au profit des survivants des attaques de Boko Haram

    Baga (Agence Fides) – Quelques jours après la plus sanglante attaque de ces cinq dernières années du groupe islamique Boko Haram contre la ville de Baga, dans le nord du Nigeria, une équipe de Médecins sans frontières (MSF) offre actuellement une assistance médicale aux survivants s’étant réfugiés dans la ville de Maiduguri. Parmi les survivants, certains sont soignés à l’hôpital de la ville où ils reçoivent les soins des équipes du Ministère de la Santé alors que 5.000 autres se trouvent dans un camp d’évacués sis lui aussi dans la ville et connu sous le nom de « teacher village » (le village du professeur NDT), d’autres encore étant répartis sur les rives du lac Tchad.

    Dans un communiqué envoyé à l’Agence Fides par l’ONG, on peut lire que de nombreux survivants se trouvent encore dans la zone de Baga, se cachant afin de fuir la violence. Après avoir évalué les besoins urgents, MSF a fourni de la nourriture, des médicaments et des fournitures médicales au centre médical du village qu’il soutiendra en s’occupant surtout de la santé des femmes enceintes et des enfants, particulièrement vulnérables. A Maiduguri également, la situation est tendue, suite à l’attaque suicide contre le marché de la ville perpétré le 10 janvier et dans le cadre duquel 20 personnes ont trouvé la mort. Selon le directeur des opérations au Nigeria, au cours de ces quatre dernières années, la situation a gravement empiré dans le nord-est du Nigeria.

    La radicalisation de Boko Haram et son changement de stratégie, avec l’occupation de villages et de villes, les enlèvements de masse, la création d’un califat, pourront comporter de nouvelles évacuations, des problèmes de santé publique, en particulier en termes d’épidémies, ainsi que des difficultés à fournir une assistance médicale à la région. Aujourd’hui, le pays compte entre 800.000 et 1,5 millions d’évacués provenant en majorité du nord-est du pays. MSF, qui travaille au Nigeria depuis 2004, dispose d’une base permanente à Maiduguri depuis août 2014, sachant que, de septembre à décembre de l’an passé, elle a traité une épidémie de choléra, soignant 6.833 patients. Environ 40% d’entre eux vivaient dans des camps d’évacués.

    On estime à quelques 500.000 le nombre des évacués présents dans la zone de Maiduguri dont 400.000 dans la ville. Par ailleurs, 90% des personnes vivent à l’intérieur de la communauté alors que 10% se trouvent dans des camps créés depuis juillet dernier. Les personnes évacuées ont besoin en premier lieu de nourriture, d’abris et naturellement de l’accès à l’assistance médicale. Ont également été enregistrés des épisodes de violence à l’encontre des femmes et des enfants. Jusqu’ici, le gouvernement nigérian et la communauté ont supporté, au moins en partie, les évacués en répondant à leurs besoins. Dans les centres de santé de 8 camps d’évacués de Maiduguri et de Biu, MSF offre chaque semaine en moyenne 850 consultations médicales, surtout à des patients atteints de paludisme, de diarrhée et d’infections respiratoires. De 4 à 6% des enfants visités sont gravement malnutris et, souvent, des dizaines de victimes de traumatismes ou de violences demandent à être traités. (AP) (Agence Fides 16/01/2015)

  • Noël : le pape s'adresse aux chrétiens du Moyen Orient

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    François: Pendant combien de temps le Moyen-Orient devra-t-il encore souffrir à cause du manque de paix ?

    Cité du Vatican, 23 décembre 2014 (VIS). À l'occasion des fêtes de Noël, le Pape François a écrit une lettre aux chrétiens du Moyen Orient, sachant que "pour beaucoup d'entre eux les chants de Noël se mêleront aux larmes et aux soupirs". Le Saint-Père a rappelé les conflits qui tourmentent une région du monde qui a toujours connu la tribulation aggravée ces derniers temps par un terrorisme qui "commet toute sorte d'abus et de pratiques indignes de l'homme" qui obligent les autres groupes religieux et ethniques à abandonner les propres terres et les pays d'origine, et pour cela "vous avez le devoir et le droit de participer pleinement à la vie et à la croissance de votre nation". Il rappelle également que les chrétiens d'Orient "sont protagonistes de la vie de l'Eglise" qui compte sur le soutien et les prières de toute la communauté ecclésiale. Le Saint-Père lance de nouveau un appel à la communauté internationale pour trouver une solution globale aux problèmes de la région: "Pendant combien de temps le Moyen-Orient devra-t-il encore souffrir à cause du manque de paix ?"

    Nous vous présentons le texte intégral de la lettre:

    "Chers frères et sœurs: Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toute notre tribulation, afin que, par la consolation que nous-mêmes recevons de Dieu, nous puissions consoler les autres en quelque tribulation que ce soit".

    "Ces paroles de l’apôtre Paul me sont venues à l’esprit quand j’ai pensé à vous écrire, frères chrétiens du Moyen-Orient. Je le fais à l’approche de Noël, sachant que pour beaucoup d’entre vous, aux chants de Noël se mêleront les larmes et les soupirs. Cependant, la naissance du Fils de Dieu dans notre chair humaine est un ineffable mystère de consolation: 'La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, s’est manifestée'".

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  • L'ultime détresse des chrétiens d'Irak

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    Voici une vidéo déchirante. Il s’agit d’un reportage court (10 minutes) réalisé par Sargon Saadi, qui traite de la crise humanitaire sans précédent que traversent des centaines de milliers chrétiens d’Irak après la chute de Mossoul, des villes et des villages de la plaine de Ninive, entre les mains de l’État Islamique en juin dernier. Ce film a été diffusé le 23 novembre.
    La version proposée ci-dessus est sous-titrée en français. The Last Plight, le titre donné à ce reportage, aurait pu être mieux traduit de l’anglais par : L’Ultime détresse. Voyez et partagez !

    (via Koz)