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Solidarité - Page 61

  • Errare americanum est

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    Lu sur le site web « Boulevard Voltaire » :

    « Les Américains », disait Churchill, « trouvent toujours la bonne solution après avoir essayé toutes les autres. » En ce qui concerne l’Irak, et en espérant que l’avenir confirmera l’optimisme de ce bon vieux Winston, force est de constater que le passé a jusqu’ici, hélas, prouvé sa clairvoyance.

    Ce fut une première erreur – morale – des États-Unis, après avoir envoyé Saddam Hussein combattre en première ligne l’Iran révolutionnaire de Khomeiny, d’avoir payé d’ingratitude le dictateur irakien et de ne lui avoir proposé aucune contrepartie en échange de son engagement de bon petit soldat de l’Occident au cours d’une guerre de huit ans qui avait coûté un peu plus d’un million d’hommes aux deux belligérants. Il n’était pas si aberrant qu’on voulut bien le dire à l’époque que Saddam, dépité, ait tenté de se payer sur la bête en annexant le Koweït, arbitrairement détaché du reste de l’Irak et artificiellement érigé en État indépendant par la Grande-Bretagne, avide de mettre la main (par émir interposé) sur ses richesses pétrolières.

    Ce fut une seconde erreur – géopolitique, celle-là –, après avoir affaibli le pouvoir du « maître de Bagdad », comme disaient à l’unisson nos bons médias, d’en finir avec celui-ci sur la base d’accusations mensongères sans avoir la moindre idée de la complexité du pays où la coalition laborieusement constituée et emmenée par Washington mettait ses pieds et ses gros sabots ni de la façon dont on comblerait le vide laissé par la chute de l’homme fort qui faisait tenir ensemble, tant bien que mal, les morceaux de l’ensemble hétéroclite qu’avaient imaginé les vainqueurs de la Première Guerre mondiale.

    Accueillis par certains en libérateurs, les héros de la deuxième guerre du Golfe ne tardèrent pas à être tenus par la grande majorité de la population irakienne – à la notable exception des Kurdes – pour des occupants.

    Ce fut une troisième erreur, dont la région et le monde paient aujourd’hui les conséquences, après avoir créé les conditions du chaos, de laisser s’en dépatouiller le gouvernement corrompu, sectaire, autoritaire et impuissant qu’on avait mis en place et après être venu quand ce n’était pas nécessaire de s’en aller quand il aurait fallu rester.

    C’est une quatrième erreur d’ajouter à l’anarchie et au désarroi ambiants une crise politique et de congédier comme un laquais Nouri al-Maliki après avoir utilisé ses services pendant huit ans. Était-il véritablement important, urgent et intelligent de s’ingérer une fois encore dans les affaires intérieures de l’Irak au moment où ce n’est plus seulement la stabilité mais l’existence même de ce pays qui est en cause, et alors que les 350.000 hommes censés constituer l’armée et les 600.000 hommes enrégimentés dans les forces de police irakiennes sont mis en déroute par les combattants fanatiques, aguerris, motivés et suréquipés de l’État islamique ?

    C’est une cinquième erreur de limiter l’intervention militaire que justifie pleinement la situation à quelques bombardements ciblés suffisants pour que les islamistes dénoncent la nouvelle ingérence américaine mais insuffisants pour enrayer la déroute du régime irakien et l’exode des populations que chasse devant elle, comme un troupeau de moutons, l’offensive djihadiste.

    Il est des moments dans l’histoire – et nous sommes dans un de ces moments – où les demi-mesures sont dépassées, où les tergiversations sont criminelles, où les bêlements humanitaires ne servent plus de rien, où la parole est aux armes.

    Quitte à froisser le Qatar, quitte à déplaire à l’Arabie saoudite, quitte à conforter Bachar el-Assad, quitte à s’allier avec l’Iran, les États-Unis et l’Union européenne peuvent encore réparer et effacer toutes leurs fautes passées en déclarant la guerre aux fous monstrueux qui sont entrés en guerre contre l’humanité. C’est maintenant qu’il faut agir, sous peine d’être accusés devant les hommes et devant l’histoire de non-assistance à civilisation en danger. »

    Ref . Errare americanum est

     N’en déplaise à ceux qui estiment qu’après tout, les djihadistes du Califat autoproclamé sont loin d’atteindre le niveau de nocivité auquel sont parvenus Robespierre,  Staline ou Hitler. Mais c’est peut-être ce que pensaient déjà ceux qui ont laissé faire ces derniers.

    JPSC

  • Chrétiens d’Irak : le patriarche de Babylone, Mgr Louis Sarko, est un homme concret

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    Le Patriarche de Babylone des chaldéens confie à Aleteia collaborer avec le gouvernement pour conduire les réfugiés chrétiens jusqu'à Bagdad. Extraits de l’interview :

    (…) Mark Arabo, homme d’affaires californien et leader chrétien, a récemment évoqué au micro de CNN un “génocide des chrétiens” et une “décapitation systématique des enfants” de la part de l’EIIL, en précisant qu’il existe à Mossoul “un parc où ont été décapités des enfants, et dont les têtes ont été enfilées sur de bâtons”. Pouvez-vous confirmer ou infirmer ces propos ?

    Mgr Sako : Il n’y a rien eu de ce genre. Aucune décapitation. A Mossoul, de l’argent a été volé, mais les chrétiens n’ont pas été attaqués physiquement. Il y a eu un exode de masse et beaucoup de panique dans la plaine de Ninive. Les personnes ont été littéralement chassées de leurs propres villages. Il n’y a eu qu’un mort, un homme qui a tenté de traverser un check point dans un moment de tension.

    Est-il vrai que les militants de l’EIIL exigent des taxes de la part des chrétiens pour les avoir épargnés, et qu’ils kidnappent les femmes pour en faire leurs épouses ? 

    Mgr Sako : Les deux nouvelles sont vraies. Il y a eu des enlèvements de femmes chrétiennes, de même que l’exigence de taxes. Ces fanatiques islamiques demandent en particulier de l’argent aux chrétiens pour leur permettre de retourner dans leur maison. Mais les chrétiens de leur font pas confiance. Ces gens là changent constamment d’idée : ils ne sont pas fiables. Il se peut qu’un chrétien paie aujourd’hui, qu’il rentre chez lui pour y vivre en paix et que demain les milices l’attaquent à nouveau avec des conséquences que l’on ignore.

    Le gouvernement de Bagdad a accusé les jihadistes sunnites de l’EIIL d’avoir jeté des centaines de Yézidis dans les fosses communes, avec parmi eux des femmes et des enfants. Que pouvez-vous nous en dire?

    Mgr Sako : Ce qui s’est passé pour les Yazidis est vrai. Plus de mille femmes ont été capturées en emmenées. Beaucoup d’enfants sont morts aussi. Ces gens n’ont ni nourriture ni eau et se sentent isolés du reste du monde. Ils ne savent que faire ni où aller.

    Au sujet de la crise irakienne, Mgr Silvani Maria Tomasi, Observateur permanent du Saint-Siège pour l’ONU de Genève, a dit que “l’action militaire était une nécessité dans ce contexte”. Que pensez-vous de l’intervention militaire américaine?

    Mgr Sako : Les frappes partielles ne suffisent pas. La solution de cette crise ne peut se trouver que par un accord plus ample avec l’implication du gouvernement kurde et du gouvernement central irakien. Sans une stratégie globale, le rêve de voir les gens rentrer chez eux ne se réalisera jamais !

    En ce moment, les chrétiens ont-ils le droit de s’organiser pour se défendre ou leur conseillez-vous de se résoudre plutôt à la fuite? 

    Mgr Sako : Comment pourraient-ils s’organiser? Ils sont avant tout en nombre réduit, de 400 à 500 000 en tout. Et la plupart d’entre eux ont déjà fui les villages. Ils sont tous éparpillés. Ensuite, étant donné leur situation actuelle, ils ne seraient même pas en mesure de donner vie à une milice. D’autant plus qu’il ont en face des extrémistes aguerris !
     
    Quels sont les scénarios possibles des prochains jours selon vous?

    Mgr Sako : Je crains que la situation n’empire. Il y a un vrai problème dû aux réfugiés, à l’urgence humanitaire et un autre problème d’ordre politique. Je ne vois pas d’issue pour le moment. Le monde entier doit se mobiliser pour la situation de l’Irak, faute de quoi une solution stable et permanente, à mon avis, s’éloignera irrémédiablement.

    Vous excluez un dialogue avec les jihadistes de l’EIIL?

    Mgr Sako : Pouvez-vous m’indiquer comment dialoguer avec un fanatique ? Vous avez face à vous un mur, et c’est tout ! Moi-même, au début de la crise, j’ai essayé de discuter avec l’un d’entre eux, mais c’est difficile, il n’y a aucune confiance, et ils changent d’avis continuellement.

    Y a-t-il un risque que l’influence de ces extrémistes islamistes puisse atteindre Bagdad ? 

    Mgr Sako : Il y a le risque qu’ils trouvent des sympathisants. Il leur sera difficile d’arriver jusqu’à Bagdad, mais ce n’est pas impossible pour autant.

    Comment l’Eglise catholique essaye-t-elle d’agir pour le drame des réfugiés?

    Mgr Sako : Dans toutes les églises du pays, nous avons installé des écoles, des dortoirs, des espaces pour manger. Dans chaque ville, dans les environs des villes attaquées par les milices, les zones d’accueil sont bondées. A présent, la meilleure chose à faire reste de transférer le plus de personnes possible vers Bagdad. Je suis en contact avec le gouvernement pour que cela se fasse.

    De quelle façon ce transfert devrait-il s’opérer?

    Mgr Sako : Les voies terrestres sont fermées, l’unique possibilité est la voie aérienne. Ici dans la capitale, nous avons plus d’espaces pour accueillir les gens qui risquent l’épuisement d’un moment à l’autre. Et puis il y a des hôpitaux et des lieux pour les soigner. Vingt familles ont déjà quitté l’enfer et sont arrivées à Bagdad, mais nous faisons tout pour en accueillir d’autres sous peu.

     *Interview traduite de l'édition italienne d'Aleteia par Solène Tadié
     

     Ref.INTERVIEW. "Les miliciens de l’EI n’ont pas torturé et décapité des chrétiens", précise Mgr Sako

    JPSC

  • Irak : un communiqué des évêques de Belgique

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    Communiqué de presse des évêques de Belgique

    Face au drame humanitaire que vivent les populations du Nord de l'Irak et du Moyen Orient, où les communautés chrétiennes sont particulièrement touchées, le Saint-Père lance un poignant appel. Le Pape François demande aux Églises locales de répondre résolument à sa pressante invitation pour que « s’élève, dans toute l’Église, une prière ardente et unanime invoquant l’Esprit Saint pour le don de la paix. »

    Rappelant un précédent appel à la prière pour ces populations sans défense, victimes d’une violence inouïe, le pape François répète : « Puisse le Dieu de paix susciter en tous les cœurs un authentique désir de dialogue et de réconciliation. La violence ne peut être vaincue par la violence. La violence n’est vaincue que par la paix! Prions en silence, implorons la paix ; tous en silence... Marie, Reine de la paix, priez pour nous! ». 

    Les évêques de Belgique demandent qu’aux célébrations du 15 août, fête de l’Assomption de Notre Dame, dans toutes les églises du pays, s’élève une prière unanime pour la paix. Une collecte sera organisée en solidarité avec nos frères et sœurs d’Orient, selon les projets concrets transmis par Caritas International et Aide à l’Eglise en Détresse. Le fruit des collectes pourra être immédiatement versé aux comptes :

    • BE88 0000 0000 4141 de Caritas International avec la mention “Moyen-Orient”

    • BE25 1960 0933 4182 de Aide à l’Eglise en Détresse avec la mention “Moyen-Orient”

    Le dimanche 31 août, à 18 heures, une veillée de prière sera organisée à la Basilique de Koekelberg « Chrétiens d’Orient unis aux Chrétiens d’Occident : une même foi, une même prière, une même solidarité pour la vie et la paix en Orient ». Invitons largement et soyons là !

    Et si vous le souhaitez, des dons personnels peuvent être versés avec attestation fiscale : 

    • Aide à l’Eglise en Détresse : BE72 1960 1357 6116 avec la mention “Moyen-Orient”
    • Caritas International : BE88 0000 0000 4141 avec la mention “Moyen-Orient”

    Informations sur les projets d’aide en cours :

  • Irak : Déclaration du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, 12.08.2014

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    Testo in lingua originale :

    Le monde entier a assisté, stupéfait, à ce qu’on appelle désormais « la restauration du califat » qui avait été aboli le 29 octobre 1923 par Kamal Atatürk, fondateur de la Turquie moderne.

    La contestation de cette « restauration » par la majorité des institutions religieuses et politiques musulmanes n’a pas empêché les jihadistes de l’« Etat Islamique » de commettre et de continuer à commettre des actions criminelles indicibles.

    Ce Conseil pontifical, tous ceux qui sont engagés dans le dialogue interreligieux, les adeptes de toutes les religions ainsi que les hommes et les femmes de bonne volonté,ne peuvent que dénoncer et condamner sans ambiguïté ces pratiques indignes de l’homme:

    -le massacre de personnes pour le seul motif de leur appartenance religieuse;

    -la pratique exécrable de la décapitation, de la crucifixion et de la pendaison des cadavres dans les places publiques;

    -le choix imposé aux chrétiens et aux yézidis entre la conversion à l’islam, le paiement d’un tribut (jizya) ou l’exode;

    -l’expulsion forcéede dizaines de milliers de personnes, parmi lesquelles des enfants, des vieillards, des femmes enceintes et des malades;

    -l’enlèvement de jeunes filles et de femmes appartenant aux communautés yézidie et chrétienne comme butin de guerre (sabaya);

    -l’imposition de la pratique barbare de l’infibulation;

    -la destruction des lieux de culte et des mausolées chrétiens et musulmans;

    -l’occupation forcée ou la désacralisation d’églises et de monastères;

    -le retrait des crucifix et d’autres symboles religieux chrétiens ainsi que ceux d’autres communautés religieuses;

    -la destruction du patrimoine religieux-culturel chrétiend’une valeur inestimable ;

    -la violence abjecte dans le but de terroriser les personnes pour les obliger à se rendre ou à fuir.

    Aucune cause ne saurait justifier une telle barbarie et certainement pas une religion. Il s’agit d’une offense d’une extrême gravité envers l’humanité et envers Dieu qui en est le Créateur, comme l’a souvent rappelé le Pape François.

    On ne peut oublier pourtant que chrétiens et musulmans ont pu vivre ensemble - il est vrai avec des hauts et des bas - au long des siècles, construisant une culture de la convivialité et une civilisation dont ils sont fiers. C’est d’ailleurs sur cette base que,ces dernières années, le dialogue entre chrétiens et musulmans a continué et s’est approfondi.

    La situation dramatique des chrétiens, des yézidis et d’autres communautés religieuses et ethniques numériquement minoritaires en Irak exige une prise de position claire et courageuse de la part des responsables religieux, surtout musulmans, des personnes engagées dans le dialogue interreligieux et de toutes les personnes de bonne volonté. Tous doivent être unanimes dans la condamnation sans aucune ambiguïté de ces crimes et dénoncer l’invocation de la religion pour les justifier. Autrement quelle crédibilité auront les religions, leurs adeptes et leurs chefs ? Quelle crédibilité pourrait avoir encore le dialogue interreligieux patiemment poursuivi ces dernières années?

    Les responsables religieux sont aussi appelés à exercer leur influence auprès des gouvernants pour la cessation de ces crimes, la punition de ceux qui les commettent et le rétablissement d’un état de droit sur tout le territoire, tout en assurant le retour des expulsés chez eux. En rappelant la nécessité d’une éthique dans la gestion des sociétés humaines, ces mêmes chefs religieux ne manquerontpas de souligner que le soutien, le financement et l’armement du terrorisme est moralement condamnable.

    Ceci dit, le Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux est reconnaissant envers tous ceux et celles qui ont déjà élevé leurs voix pour dénoncer le terrorisme, surtout celui qui utilise la religion pour le justifier.

    Unissons donc nos voix à celle du Pape François: « Que le Dieu de la paix suscite en tous un désir authentique de dialogue et de réconciliation. La violence ne se vainc pas par la violence. La violence se vainc par la paix!».

    [01287-03.01] [Texte original: Français]

    JPSC

     

  • Liège : Appel de Mgr Delville pour les chrétiens et les victimes du nettoyage ethnique en Irak

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    Sur le site du diocèse :

    200_200_e2f970b49174c5d6ba877496e45b25db-1370007343.jpg« Plus de 100 000 chrétiens d’Irak sont chassés de leurs villes en Irak. C’est un drame humanitaire et même un risque de génocide qui est en cours, avec des atrocités commises sur les chrétiens et l’exode des populations lancées sans secours sur les routes désertiques. 

    À la demande du pape François, prions autour du 15 août Marie, Reine de la Paix, pour nous unir aux souffrances des populations victimes de la violence en Irak.

    Et si nous pouvons, versons un don sur le compte BE88 0000 0000 4141, de Caritas, qui a déjà commencé sur place son travail d’aide aux réfugiés.

    + Jean-Pierre Delville »

    A noter à ce propos que l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132) dédie à cette cause une adoration eucharistique ce mardi 12 août de 17h00 à 19h00 et ses deux messes de l’assomption vendredi 15 août à 10h00 (latin) et 11h15 (français).

  • 100.000 euros d'urgence pour soutenir les chrétiens d'Irak

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    UNE NOUVELLE AIDE D’URGENCE DE 100.000 EUR PAR L’AED

    10/08/2014
    ’Aide à l’Église en Détresse (AED) ajoute une nouvelle aide d’urgence de100.000 EUR pour soutenir les chrétiens d’Irak qui ont fui vers Erbil après avoir subi d’autres terribles attaques dans la nuit du 6 au 7 août dans la capitale chrétienne de l’Irak – Qaracoche – et dans la plaine de Nivine.
     
    140811 noodhulp_slaapbanken.jpegNous faisons appel à toutes les personnes de bonne volonté pour contribuer à de l’aide supplémentaire pour l’Irak et le Moyen-Orient. Une source en provenance d’Erbil, qui a voulu rester anonyme pour une question de sécurité, rapportait ce matin à l’AED, qu’à la suite de la prise de la plaine de Nivine par l’État islamiste (EI), quelques dizaines de milliers de chrétiens ont fui vers Duhok et Erbil. « Ceux qui demeuraient entre Alquah et Tall Kayf se sont déplacés vers Duhok tandis que ceux qui restaient dans les villages de Qaracoche et Bashiqa sont allés à Erbil. »
     
    Dans la capitale du Kurdistan, l’Église héberge les réfugiés dans la Cathédrale chaldéenne de St-Joseph située dans la région d’Ankawa ainsi que dans d’autres églises de la ville. « L’Église, poursuit la personne anonyme, fait tout ce qu’elle peut, mais les ressources sont insuffisantes pour aider tout le monde dont les femmes et les enfants qui ont tout laissé derrière eux. » Dans les deux derniers mois, 2 000 familles chrétiennes ont fui vers le Liban et 2 000 autres vers la Turquie.
     
    À pied et en pyjama
    Plusieurs milliers de personnes ont dû quitter leur demeure si rapidement qu’ils n’ont rien 140811 noodhulp_noodopvang.jpegapporté avec eux et nombreux parmi ceux qui sont arrivés à Erbil à pied, très souvent habillés que d’un simple pyjama. Il y a d’ailleurs quelques histoires pathétiques, dont celle de cette femme qui a été tuée avec sa mère et ses deux enfants et celle de ce jeune homme qui est mort à la suite des blessures qu’il a subies pendant un bombardement. En plus de la misère des réfugiés, la situation cause beaucoup de souffrance et de peur aux 100 000 chrétiens du Kurdistan surtout à Erbil, Duhok, Zahko, Sulaymaniya et Amadiya.
     
    Selon cette source de l’AED, les chances que l’EI attaque à nouveau le Kurdistan sont minces, car la région est militairement bien protégée. Malgré cela, les chrétiens du Kurdistan sont effrayés en pensant à ce qui est arrivé à leurs frères de Mossoul et ils ont peur pour l’avenir du pays. « Plusieurs familles sont ici depuis des décennies et n’ont jamais pensé partir avant ces derniers événements. Contrairement à ce qui s’est passé dans d’autres régions de l’Irak, les chrétiens du Kurdistan sont dans une situation plus sécuritaire et plus saine. Plusieurs d’entre eux ont de l’argent et peuvent se permettre de partir, ce qu’ils feront probablement parce qu’ils sont fatigués par cette souffrance », poursuit l’interlocuteur de l’AED.
     
    Selon lui, la situation actuelle et les combats en cours pourraient entraîner la fin du christianisme en Irak. Une intervention pourrait signifier une dizaine d’années avant de pouvoir imaginer un avenir meilleur. Il n’y aura que des ruines et la reconstruction exigerait beaucoup de temps et de souffrance. Les Irakiens sont exaspérés et ils se demandent s’ils ne sont pas mieux d’attendre dans un autre pays avant que la situation ne change.
     
    Ce projet est un exemple de notre travail. Votre don bénéficiera à ce projet ou à un projet similaire, et permettra le travail pastoral de l’AED.
    • Vous pouvez aider pour un don pastoral via Aide à l'Église en Détresse IBAN: BE25 1960 0933 4182 BIC: CREGBEBB (sans attestation fiscale)
    • Vous pouvez aider par un don en ligne pour un projet pastoralFR doneer_button.gif
    • Vous pouvez aider pour un don socio-caritatif via Aide et Espoir IBAN: BE72 1960 1357 6116 BIC: CREGBEBB (avec attestation fiscale pour tout don supérieur ou égal à 40€)

  • Irak : il faut intervenir militairement

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    Lu sur RTL.be :

    Des dizaines de milliers de chrétiens en passe de mourir en Irak: "La Belgique doit envoyer son armée"

    Simon Nagem, médecin en Belgique et porte-parole du comité de soutien aux chrétiens d’Orient, était l’invité du 13h de RTL-TVI ce dimanche. Il a plaidé pour que la Belgique et les autres pays d’Europe ne se contentent pas d’assurer l’aide humanitaire en Irak, où 200.000 personnes, selon l’ONU, ont été déplacées depuis le début de l’offensive des djihadistes de l’Etat Islamique en Irak et au Levant (EI), des terroristes islamistes sunnites.

    Depuis le 9 juin, les djihadistes de l’EI, venus de la Syrie voisine -où ils avaient combattu le régime de Bachar Al-Assad en recrutant des extrémistes y compris en Europe et en Belgique- s’en prennent aux minorités d’Irak. Ils ont envahi la province de Ninive et se sont emparés de Mossoul, la deuxième ville du pays. "C’est un drame humanitaire. Ce sont des atrocités qui se passent là-bas. Les chrétiens et les autres minorités sont sommés de partir ou de mourir. Les djihadistes sont sans pitié. Ils rasent tout sur le passage. On sait qu’ils ont tué toutes les familles, surtout les vieillards, qui sont restés à Mossoul ou à Karakoch (la plus grande ville chrétienne d'Irak). Par ailleurs, ils kidnappent les filles pour l’esclavage. C’est dramatique ce qui se passe", a rappelé M. Nagem.

    Une cinquantaine d'enfants sont déjà morts de faim et de soif

    En tout, ce sont 200.000 personnes qui ont été déplacées du Kurdistan irakien, une région autonome située juste au sud de l’extrême-est de la Turquie, fuyant les djihadistes. Actuellement, beaucoup de chrétiens et de Yazidis, une minorité kurdophone non-musulmane, sont réfugiés sur les monts Sinjar, sous une chaleur étouffante avec peu d'eau et de nourriture. "Certains sont dans les montagnes. C’est pour cette raison que le largage de l’aide humanitaire est la bienvenue. Il y a une cinquantaine d’enfants qui sont morts de faim et de soif actuellement", selon les informations de Simon Nagem. 

    Pour que la Belgique envoie des avions effectuer des frappes aériennes sur les djihadistes

    Le comité de soutien belge aux chrétiens d’orient, représenté par M. Nagem, pense cependant que cette aide humanitaire essentielle n’est pas suffisante. Si "la communauté internationale a tardé pour réagir", il n’est cependant "pas trop tard". "Notre souhait, c’est qu’il y ait une coalition internationales pour stopper la progression de ces djihadistes avec des frappes aériennes, comme les Etats-Unis ont déjà fait depuis 2 jours. Mais j’aimerais voir la participation de la Belgique, de la France et de l’Angleterre. Donc l’Europe doit se montrer également comme décideur politique et pas seulement comme aide humanitaire. C’est très important aujourd’hui qu’il y ait une coalition au même titre que lorsqu’elle a été mise sur pied pour attaquer l’Irak de Saddam Hussein ou la Libye de Kadhafi, c’est le moment où jamais de stopper la progression de ces djihadistes, qui sont sans pitié et qui ont une lecture différente de l’islam, qui rendent l’islam intolérant et impitoyable."

    Appel aux dons

    Pour venir en aide aux populations attaquées sur place, l’ONG Caritas, en collaboration avec les autorités religieuses belges, a mis sur pied un appel aux dons. "Je lance un appel à tous les Belges croyants et non croyants pour soutenir financièrement" Caritas. Pour ce faire, le compte BE88 0000 0000 4141 a été ouvert. Les dons serviront à acheminer de l’argent et récolter une aide médicale. "On aimerait, via le ministère de la défense, acheminer cette aide médicale d’urgence à l’aéroport de Erbil", proche de Mossoul mais pas encore aux mains de l’EI.

  • Chrétiens d’Irak : vœux pieux et inertie de la « communauté » internationale

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    Sous le titre  « Qaraqosh : les croix ôtées des églises, les manuscrits brûlés » le site web aleteia rapporte :

    « Fidèles à eux-même, les jihadistes prennent possession des lieux de cultes chrétiens de la ville. En profanant et en détruisant.

    "C'est une des plus grandes tragédies pour les chrétiens d'Irak depuis 2003", estime Faraj Benoit Camurat, président de l'association Fraternité Irak. En effet, alors que la communauté chrétienne d'Irak est estimée à environ 400 000 personnes, un quart à un tiers d'entre elle se retrouve prise dans la tourmente d'un nouvel exode, encore pire que celui connu à Mossoul il y a quelques semaines de cela, du fait du recul des troupes kurdes. L'Etat Islamique a pour sa part diffusé jeudi à Mossoul un communiqué victorieux pour saluer  "unenouvelle libération dans la province de Ninive, qui servira de leçon aux Kurdes profanes".

    C'est le patriarche chaldéen Louis Sako qui le confie : après la fuite des chrétiens et des minorités de la ville durant la nuit du 6 au 7 août,  les combattants de l'Etat Islamique n'ont pas tardé à prendre possession de Qaraqosh, désormais ville ouverte. Selon Mgr Sako, ils ont immédiatement entrepris d'ôter les croix d'églises, et de brûler documents et manuscrits chrétiens. Plus de 1500 manuscrits antiques seraient partis en fumée. Autant de pertes irrémédiables pour la mémoire des descendants directs de l'Eglise du Christ.

    Au désastre culturel s'ajoute un désastre humanitaire, avec plus de 100 000 chrétiens d'Irak, dont de nombreux réfugiés de Mossoul, de nouveau jetés sur les routes. Sans oublier, plus au nord, à Sinjar, les membres de la minorité Yezidi isolés dans les montagnes après la prise de la ville par les islamistes. "Les villes de Qaraqosh, Tal Kayf, Bartella et Karamlesh ont été vidées de leurs habitants et sont maintenant sous le contrôle des insurgés", a déclaré à l'AFP Mgr Joseph Thomas, archevêque chaldéen de Kirkouk et Souleimaniyeh. A Tal Kayf, tant les chrétiens que les membres de la minorité chiite Chabak onrt dû fuir dans la soirée, avant que l'Etat Islamique ne prenne le contrôle de la ville.

    Mais à qui profite cette défaite des Peshmergas et cet exode des chrétiens ? Comment ne pas se poser la question d'un double jeu de la part du pouvoir central irakien ? En effet, au-delà de l'erreur stratégique des forces kurdes, qui se sont attaquées à l'EI sur plusieurs fronts à la fois, l'absence de soutien aérien des forces gouvernementales irakiennes affaiblit les indépendantistes kurdes. Le pouvoir irakien, ou ce qu'il en reste, peut aussi laisser aux combattants islamistes le soin de mettre un terme aux rêves d'autonomie des kurdes tout en se débarrassant des minorités, tels des dommages collatéraux inévitables. Quitte à devoir, demain, s'en remettre à l'aide de la Ligue Arabe pour réduire les troupes de l'Etat Islamique. Fasse que la communauté internationale se réveille avant que le pire ne soit arrivé. Mais, en fait, il est déjà arrivé."

     

    INTER_201431_irak_karakosh.jpg

     

    Ref. Qaraqosh : les croix ôtées des églises, les manuscrits brûlés 

    Du pape au secrétaire général de l’Onu et des « puissances » qui se réclament de cette communauté mythique, que fait-on exactement?

    JPSC 

  • « Au nom de l’Humanité », que fait la France, Monsieur le Président ?!

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    Une lettre adressée au président de la république française qui pourrait tout aussi bien l'être aux excellences qui nous gouvernent : http://www.koztoujours.fr/au-nom-de-lhumanite-que-fait-la-france-monsieur-le-president

  • Chrétiens d’Orient persécutés : échos de la manifestation du 6 août à Bruxelles

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    Une amie nous adresse les échos et ambiances de cette manifestation d’hier à Bruxelles, en solidarité avec nos frères persécutés du Moyen-Orient . Beaucoup de familles, de jeunesse, de vigueur chrétienne qui devraient nous stimuler !

    Voir ici :

     

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Y9e1LwkH7-k

     

    https://www.facebook.com/photo.php?v=10203269528793883

     

    http://www.dhnet.be/actu/belgique/un-djihadiste-arrete-a-la-manifestation-de-soutien-aux-chretiens-d-irak-a-bruxelles-53e228be3570667a6390f5d5#0ab39

     

    JPSC

  • Quand de jeunes réfugiés chrétiens d’Irak découvrent en Europe un monde relativiste et indifférent

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    Lu sur le site de l’hebdomadaire  Famille chrétienne  sous le titre  « Réfugiés en France, les chrétiens d’Irak se heurtent à l’indifférence ». Extraits.

    Réfugiés politiques en France depuis l’attentat contre la cathédrale syriaque de Bagdad, en octobre 2010, trois jeunes Irakiens racontent sans concession la manière impersonnelle, voire glaciale, dont ils ont été accueillis en France.

    Leur parole est franche envers le pays qui les a accueillis en octobre 2010, après l’attentat perpétré contre la cathédrale syriaque de Bagdad. La France, Pierre, Mariam et Benoît, jeunes réfugiés politiques irakiens, lui doivent énormément. Ils le savent. Le mouvement de solidarité qui s’est mis en place ces dernières semaines pour soutenir les chrétiens d’Orient les touche. « Je veux dire merci aux chrétiens, ici, en France, qui organisent des manifestations. Si elles ne changent rien à la situation en Irak, au moins elles ont le mérite de dire : on ne vous oublie pas. C’est très important », témoigne Pierre.

    Comme Michèle Alliot-Marie l’avait fait en 2010, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, et son homologue de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, ont proposé le 28 juillet l’asile aux chrétiens irakiens. « Si Mgr Sako a raison de dire que les chrétiens d’Irak doivent rester sur leur terre historique, explique Benoît, les familles doivent aussi prendre une décision pour sauver leur vie ! La meilleure solution pour les chrétiens, aujourd’hui, c’est de partir », poursuit le jeune hommene cachant pas les faibles chances qu’il a un jour de revoir son pays.

    Mariam, jeune lycéenne qui vient de passer son bac de français avec un brillant 19 à l’oral, se montre plus sceptique :« La France accepte de les accueillir. Mais comment pourront-ils venir ici ? », s’interroge-t-elle. Et surtout, comment seront-ils réellement accueillis ?

    Car pour eux, comme pour de nombreuses autres familles irakiennes, arriver à Paris à l’automne 2010 ne fut pas simple. Loin de là. Ce fut, d’abord, le choc de découvrir une France qui n’est pas celle où ils avaient cru se réfugier. Non pas une société chrétienne, mais multiculturelle et athée. « J’avais imaginé la France et quand je suis arrivé à Paris, j’ai trouvé tout autre chose… », témoigne Benoît.

    Ce choc, dont ils parlent volontiers, cache une autre amertume : celle de ne pas se sentir accueillis par les Français, particulièrement les chrétiens. Sur place, ils ont trouvé le traitement de l’administration française « froid et compliqué ». Aucune structure performante n’était présente pour les aider à s’insérer. Mariam se souvient : « On a trouvé de l’aide auprès des Arabes, qui croyaient que nous étions musulmans. Mais quand ils apprenaient que nous étions chrétiens, ils partaient ».

    Est-ce plus difficile pour un chrétien de s’installer en France ? « Nous rencontrons beaucoup de difficultés, alors que nous sommes chassés de notre pays », répond la lycéenne. « Nous ne sommes pas venus par envie, mais parce que nous y étions obligés. Les Algériens, les Marocains, les Turcs viennent ici pour trouver un travail, et ils sont presque mieux traités par l’État », dénonce-t-elle sans concession.

    Alors, quand ils entendent certains discours politiques, comme la réaction de Louis Aliot (FN) à la proposition de M. Fabius d’ouvrir l’asile aux chrétiens orientaux, les jeunes Irakiens voient rouge. « Selon lui, il n’y a plus de place en France pour les immigrés. Il nous a comparés à la misère, alors que nous n’étions pas pauvres dans notre pays. Étrangement, il y a toujours de la place pour les autres mais pas pour les chrétiens, alors qu’eux, ils ont vraiment besoin de se réfugier. J’ai toujours de la famille en Irak : ils sont morts de peur, et ne savent pas quoi faire. » (…)

    Les beaux discours sont aussi souvent synonymes, ensuite, d’abandon. C’est l’avis d’Arnaud Duroyaume, qui s’occupe d’aider les Irakiens chrétiens. « Combien de fois on leur a dit : « On s’occupe de vous » ? Mitterrand a fait la même chose avec les Libanais : « Venez dans les hôpitaux ». Et après, c’était « Débrouillez-vous ». Combien de Libanais se sont retrouvés à la rue, alors qu’on leur avait fait miroiter un vrai accueil ? » Selon lui, cette froideur s’explique par une gêne envers les Arabes chrétiens.

    Du coup, les Irakiens souffrent de vivre dans un contexte très éloigné du leur, déspiritualisé et parfois violent, comme les banlieues. Pour Arnaud Duroyaume, la solution consiste à sortir du ghetto communautaire, à s’ouvrir à la diversité dans l’Église. « Les Irakiens envoyés dans les banlieues, s’ils ne vont pas à la messe à côté de chez eux, au bout d’un moment, ils n’y vont plus. Je vois plein de jeunes livrés à eux-mêmes. Le père de famille, dans la culture orientale, est très important. Il y a un gros problème d’adaptation : soit le père verrouille tout, et ce n’est pas bon dans la société où l’on vit, soit il abandonne. Il y a beaucoup de jeunes qui sont livrés à eux-mêmes, et commencent à avoir des comportements choquants. » Et Mariam de confirmer : « On était dans un pays avec énormément de règles. Vivant en France, je découvre qu’en fait, les règles, j’aimais bien ».

    Quand Arnaud Duroyaume est allé à la rencontre des rescapés de la cathédrale, il a réalisé qu’il était l’un des seuls chrétiens non orientaux à avoir eu cette démarche. L’accueil dans les paroisses n’a pas été non plus à la hauteur. « J’ai essayé de les intégrer dans diverses structures comme le scoutisme ou les Béatitudes, mais ça n’a pas marché », regrette-t-il. Ceux qui les reçoivent souvent et avec joie font partie de la frange la plus traditionnelle, comme la paroisse Saint-Eugène, le centre Saint-Paul ou encore la communauté Saint-Martin. « Au pèlerinage de Chartres, je me suis dit : enfin, je suis en France. Je me suis sentie intégrée ! On est mieux accueillis chez les traditionnalistes qu’ailleurs », confirme Mariam. « Je ne sais pas pourquoi, mais on a senti quelque chose de différent. » (…) . Pauline Quillon.

    Ref. Réfugiés en France, les chrétiens d’Irak se heurtent à l’indifférence

    C’est que la mentalité « traditionaliste » est, comme dirait Monsieur de la Palice, la plus proche de celle des chrétientés traditionnelles…

    JPSC 

  • Plus d'un millier de personnes rassemblées à Bruxelles pour soutenir les chrétiens d'Orient

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    A l'appel du Comité de soutien aux chrétiens d'Orient, plus d'un millier de personnes se sont rassemblées aujourd'hui à Bruxelles devant les institutions européennes. On notait la présence de Mgr Hudsyn, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles. En marge de ce rassemblement, deux jeunes djihadistes appelaient à massacrer les chrétiens.

    Un ami, présent à la manifestation, nous a fait parvenir les photos reproduites ci-dessous.

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