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Solidarité - Page 56

  • Pourquoi le sort des Chrétiens d'Orient laisse l'opinion publique indifférente

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    Lu sur lexpress.fr (Christian Makarian) :

    La double mort des Chrétiens d'Orient

    La morne indifférence qui recouvre le sort des chrétiens d'Orient ne relève pas de la sphère de l'étranger lointain, ni des "dommages collatéraux" inhérents à la vague de destruction qui ravage actuellement le Moyen-Orient, certaines zones de l'Afrique et en partie l'Asie. Elle est le puissant révélateur du malaise nihiliste qui ronge l'Europe. 

    En dehors de groupes de croyants très motivés, qui effectuent dans l'ingratitude générale un travail de sensibilisation remarquable, la disparition des minorités les plus anciennes du Moyen-Orient ne soulève pas d'émoi particulier au sein d'une opinion publique française par ailleurs prompte à se mobiliser pour d'autres causes bien moins alarmantes. Cherchez bien, vous ne trouverez pas d'artistes de premier plan pour défendre cette cause, point d'acteurs de cinéma prêts à engager leur renommée, ni de stars du rock'n'roll, qu'on a pourtant vu faire campagne pour la protection des Indiens d'Amazonie menacés par la déforestation. En Orient, en fait de déracinement, ce sont des vies humaines que l'on arrache par milliers et un rameau originel que l'on détache à coups de hache de l'arbre généalogique des civilisations. 

    Pourquoi restons-nous si impavides?

    Cette tiédeur devient en elle-même le sujet d'une interrogation plus profonde: hors de toute conviction religieuse, laquelle doit rester le domaine secret de chacun, sommes-nous encore capables de nous indigner contre des massacres, des viols de masse, des persécutions organisées, des rackets érigés en système économique, des enlèvements contre rançon, des vexations, lorsqu'il s'agit de populations qui partagent, non le même environnement culturel mais les mêmes valeurs que les nôtres? Ce qui induit une autre question, bien plus gênante: croyons-nous encore en ces valeurs humanistes pour lesquelles des communautés coupées du monde mettent leur vie en péril, et les trouvons-nous dignes d'être maintenues sur la terre où elles ont vu le jour? La réponse est d'autant plus embarrassante que les minorités chrétiennes d'Orient (mais aussi d'Afrique ou d'Asie) sont attaquées par des bandes d'assassins invariablement enrôlés sous la bannière djihadiste, qui ne voient dans ces survivants que des alliés de la culture occidentale. Par leur sauvagerie, les terroristes visent deux buts principaux. En immolant des innocents ou en les forçant à l'exil, ils veulent atteindre l'Europe comme l'Amérique et démontrer que ces deux continents n'ont plus la capacité de se projeter. Ils cherchent à détruire la riche diversité du monde arabe, laquelle fut à l'origine de l'arabisme (adversaire de l'obscurantisme religieux) et du rêve d'une modernité orientale, pour y imposer une exclusivité islamique - qui n'a jamais existé. Une régression en tout point. Dans Les Désorientés (Grasset), Amin Maalouf écrit qu'un chrétien d'Orient meurt deux fois: la première en tant qu'être humain, la deuxième en tant que membre d'une communauté en voie de disparition. 

    Il ne s'agit pas d'affirmer que nous devrions être par nature solidaires avec les chrétiens d'Irak, de Syrie, du Nigeria, du Kenya ou du Pakistan au motif que leur religion est toujours celle dont les édifices ornent nos villes et nos villages, mais précisément de se demander pourquoi nous restons si impavides. Dans un livre prenant, qui mêle le vécu et l'analyse, Sébastien de Courtois avance une explication qui nous éclaire: "Cette indifférence est liée à un rejet de notre propre reflet dans le miroir, comme si le fait d'avoir été nous-mêmes chrétiens devait nous interdire de nous intéresser à cette réalité. Avec une vision étroite de la laïcité - ce qu'elle n'était pas à ses débuts [...] -, nous avons jeté le bébé avec l'eau du bain, réservant les questions du "fait religieux à la seule sociologie, puis à la sphère politique, ce qui est pire, le laïcisme devenant à son tour une idéologie de remplacement." 

    Sur les fleuves de Babylone, nous pleurions. Le crépuscule des chrétiens d'Orient, par Sébastien de Courtois. Stock, 187 p., 18,50€

  • Après Jean-Paul II, le pape François reconnait à son tour le génocide arménien

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    A ce jour, 21 pays ont reconnu la réalité de ce génocide perpétré en Turquie, à l’époque de la première guerre mondiale. Le pape François vient d’ajouter à sa voix à celle des nations qui l’ont déjà fait. Le gouvernement d’Ankara a aussitôt rappelé (en consultation) son ambassadeur auprès du Saint-Siège.

    Cacher ou nier le mal, c’est comme laisser une blessure continuer à saigner sans la panser, a affirmé le pape à Saint-Pierre, face aux descendants des victimes du génocide arménien. D’Elisabeth de Bauduin sur le site « aleteia » :

    « On se demandait si, lors de la messe célébrée à Saint-Pierre le dimanche 12 avril 2015, pour les fidèles de rite arménien, le Pape prononcerait – ou non – le mot de génocide, à propos de l’extermination, il y a tout juste un siècle, d’un million et demi d'Arméniens ; mot que la Turquie, qui nie l’idée même de tout génocide, refuse toujours d’employer, malgré les pressions de la communauté internationale. Est-ce pour ménager la susceptibilité turque, afin de mieux œuvrer à la réconciliation entre les deux nations qu’il appelle de tous ses vœux ? En tout cas, trois jours avant cette messe historique, recevant les patriarches de l’Église arménienne catholique, le successeur de Pierre n’avait pas employé ce mot, décevant peut-être un peu le peuple arménien, malgré le très bel hommage qu’il lui a rendu.

    L’humanité ne réussit pas à cesser de verser le sang innocent

    Cette fois, face aux nombreux Arméniens présents dans la basilique Saint-Pierrre, parmi lesquels le président de la République d’Arménie, Serž Sargsyan, Sa Sainteté Karekin II, patriarche suprême et catholicos de tous les Arméniens, Sa Sainteté Aram Ier, catholicos de la Grande Maison de Cilicie et Sa Béatitude Nerses Bedros XIX, patriarche de Cilicie des Arméniens catholiques, François n’a pas hésité à parler de génocide, à la suite de saint Jean Paul II. « Notre humanité a vécu, au siècle dernier, trois grandes tragédies inouïes : la première est celle qui est généralement considérée comme le premier génocide du XXe siècle », a-t-il déclaré, reprenant à son compte les mots du grand Pape polonais (qui parlait en connaissance de cause), dans sa déclaration commune du 21 septembre 2001 avec Karekinm II. « Elle a frappé votre peuple arménien – première nation chrétienne – avec les Syriens catholiques et orthodoxes, les Assyriens, les Chaldéens et les Grecs. Des évêques, des prêtres, des religieux, des femmes, des hommes, des personnes âgées et même des enfants et des malades sans défense ont été tués », a-t-il rappelé, faisant mémoire des autres génocides du siècle dernier : « Les deux autres ont été perpétrés par le nazisme et par le stalinisme. Et, plus récemment, d’autres exterminations de masse » [ont eu lieu], comme au Cambodge, au Rwanda, au Burundi ou en Bosnie. Il semble, a-t-il ajouté, que l’humanité ne réussisse pas à cesser de verser le sang innocent ».

    Là où la mémoire ne subsiste pas, le mal garde la blessure ouverte

    À propos du nécessaire devoir de vérité et de mémoire, François a eu ces paroles fortes, qui visent (notamment) le négationnisme : « Se souvenir [des victimes] est nécessaire, c’est même un devoir, parce que là où la mémoire ne subsiste pas, cela signifie que le mal garde la blessure encore ouverte. Cacher ou nier le mal, c’est comme laisser une blessure continuer à saigner sans la panser ».

    Retrouvez dans son intégralité ce discours d’ouverture de la messe du dimanche 12 avril 2015 à Saint-Pierre, où le Pape a dénoncé par ailleurs, et à nouveau avec force, les crimes perpétrés contre les chrétiens aujourd’hui.

     Ref.  Pape François : le premier génocide du vingtième siècle est le génocide arménien

    JPSC

  • Peut-on protéger militairement les chrétiens d’Orient ?

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    Durant les fêtes de Pâques, le pape François a évoqué« l’immense tragédie humanitaire en Syrie et en Irak ». Il a appelé à la fin des persécutions et au climat de violences dans le monde au nom de la religion. Pierre Servent, spécialiste des questions de défense et de stratégie revient  dans le journal « La Croix » sur la distance qui existe entre l’incantation et les réalités géo-politiques :

    « En théorie, il pourrait y avoir trois possibilités. Premièrement, on envoie les chrétiens d’Orient au Liban, en Turquie ou ailleurs. Cela paraît impossible, y compris si l’on considère les capacités d’accueil de ces pays.

    Deuxièmement, on les protège in situ. Dans ce cas, il faudrait un très grand nombre de soldats avec des postures guerrières assez musclées pour pouvoir les protéger. Il faudrait éviter que se reproduise ce qui s’est passé en Bosnie dans les poches bosno-musulmanes en territoire à majorité serbe. Les casques bleus de la Forpronu devaient protéger un certain nombre d’entre elles, mais à Srebrenica, cela s’est terminé par l’exécution de 7 000 hommes et jeunes hommes. Et les autres poches ont été impossibles à défendre. 

    MANQUE DE TROUPES POUR UNE PROTECTION ONUSIENNE

    L’ONU n’a pas suffisamment de troupes. Et les casques bleus sont souvent dans des positions difficiles pour combattre, même si le président Chirac a fait évoluer le concept pour que l’on arrête de les attacher comme des chèvres à un piquet pour qu’ils se fassent dévorer…

    Ainsi, au Mali, il y a, aux côtés des Français, la Minusma, une force de l’ONU beaucoup plus musclée. En Irak, l’armée – 250 000 hommes – n’est pas en mesure de protéger les chrétiens, parce qu’elle a été complètement désorganisée l’été dernier et elle est en cours de reconfiguration.

    Troisième solution : faire bouger les différentes populations menacées, notamment les chrétiens qui ont fui Mossoul, mais aussi les Yézidis, visées par les djihado-terroristes et les chiites, pour les regrouper dans des endroits, en Syrie ou en Irak, où on pourrait les défendre. 

    UNE PROTECTION QUI SERAIT TRÈS COÛTEUSE

    Je n’en vois pas la faisabilité, d’autant plus que très souvent ceux qui sont restés veulent rester. On ne va pas les bouger de force, rajoutant la force à la violence ambiante.

    L’exclusion aérienne n’est pas envisageable non plus parce que le califat terroriste de Daech n’utilise pas d’avions de combat. Il a des combattants prêts à se faire sauter, à coups de mines et d’explosifs.

    Enfin, il faut tenir compte de l’aspect financier. Déployer des soldats coûte de l’argent que personne n’est prêt à mettre. Les contributeurs de l’ONU, et notamment les Américains, sont de plus en plus réticents, et la France déjà très engagée est limitée sur le plan budgétaire. Cet ensemble de facteurs fait que techniquement, sur le plan militaire, je ne vois pas de solution immédiate. » Propos recueillis  par Agnès Rotivel .

    Ref. Peut-on protéger militairement les chrétiens d’Orient ?

    JPSC

  • Chrétiens d'Irak et de Syrie : le Conseil épiscopal de Malines-Bruxelles invite à la solidarité

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    erbil.jpgCommuniqué :

    Très soucieux des conditions de vie dramatiques des chrétiens d’Irak et de Syrie, Mgr Léonard, Mgr Hudsyn, Mgr Lemmens et Mgr Kockerols, ainsi que tous les membres du Conseil épiscopal de l’Archevêché de Malines-Bruxelles invitent les catholiques à se montrer solidaires et généreux à l’occasion de Pâques.

    La visite de Mgr Kockerols dans les camps de réfugiés en janvier, la rencontre récente de Mgr Lemmens avec Mgr Petros Moshé, évêque syrien catholique de Mossoul et Qaraqosh dans la plaine de Ninive (Irak), mais aussi les nombreux appels à l’aide des communautés chaldéennes en Belgique ont renforcé la conviction de l’urgence d’une aide internationale à apporter aux populations chrétiennes déplacées en Irak et en Syrie.

    L’Archevêché de Malines-Bruxelles fera un don de 50.000 EUR via l’ONG Aide à l’Eglise en détresse qui est présente et coordonne l’aide humanitaire sur place.

    Les chrétiens de l’archidiocèse sont également invités à faire un don à l’un des numéros suivants :

    • Aide à l’Église en Détresse IBAN: BE25 1960 0933 4182 BIC: CREGBEBB (sans attestation fiscale)
    • Don socio-caritatif via Aide et Espoir IBAN: BE72 1960 1357 6116 BIC: CREGBEBB (avec attestation fiscale pour tout don supérieur ou égal à 40€)
    • Don via Caritas International IBAN : BE88 0000 0000 4141 (avec attestation fiscale pour tout don supérieur ou égal à 40€).

    Les dons seront utilisés pour fournir des denrées alimentaires de base, des médicaments, des soins médicaux, location de maisons, et de l’énergie comme le chauffage et l’électricité. Les prêtres et des religieuses qui s’occupent  de la pastorale des victimes de la guerre seront également aidés.

  • Deux chemins de croix pour vivre la Semaine Sainte avec les chrétiens d'Orient

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    Du site de l'Oeuvre d'Orient :

    Vivre la Semaine Sainte avec les chrétiens d’Orient

    Cette semaine nous vous proposons deux chemins de croix à méditer en communion avec nos frères d'Irak et de Syrie

     

     » Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, le royaume des cieux est à eux.  » Mt 5,10

    Le 1er chemin de croix a été rédigé par Mgr Samir Nassar, médité par des familles syriennes, réfugiées et sinistrées.

    PREMIÈRE STATION : JÉSUS CONDAMNE A MORT :
    « Pilate livra Jésus pour qu’il soit crucifié» Mt 15, 12-13.
    Un innocent condamné à mort. Quelle justice !
    Seigneur, nos familles se sentent, dans leurs souffrances, bien proches de toi, victimes innocentes à ton image. Forcées par la violence et la persécution de quitter : maisons, écoles, paroisses, villages, voisins, amis, cimetières ;
    pour vivre dans des camps de réfugiés dans la misère et l’indifférence.
    Pilate est toujours là à nourrir l’injustice.
    Seigneur, éclaire l’esprit de ces  » juges » et fais de nous des messagers de
    Justice… Amen. 

    >>Lire la totalité du chemin de croix

    Pour télécharger ce chemin de croix cliquez ici 2015 Chemin de Croix -- Syrie -- Mgr Nassar

    Ce deuxième chemin de croix a été rédigé par Mgr Mouché, archevêque syriaque catholique de Mossoul

    Chemin-de-Croix-775x1024.jpg6éme STATION : VÉRONIQUE ESSUIE LE VISAGE DE JÉSUS :
    « C’est ta face, Seigneur, que je cherche, ne me cache pas ta face. »
    Ps 27,8-9
    Véronique effectue un geste symbolique très fort. Elle vient essuyer la douleur de ton visage. Un geste de foi qui exprime son amour pour toi.
    Ce visage reste imprimé dans la tradition chrétienne.
    Qui va essuyer les visages blessés de nos frères, de nos mamans qui pleurent leurs enfants et leur détresse ?
    Donne-nous, Seigneur, à voir ta face dans celui des pauvres persécutés
    et des victimes innocentes des violences et des injustices. Amen..>>Lire la totalité du chemin de croix

    Pour télécharger ce chemin de croix cliquez ici 2015 Chemin de Croix -- Irak -- Mgr Mouche

  • Liège (Saint-Barthélemy), 30 mars : prière oecuménique en mémoire des martyrs contemporains

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    Communiqué de Presse de Sant'Egidio

    Au début de la Semaine sainte, Sant’Egidio organise une prière œcuménique en mémoire des martyrs contemporains, afin de se souvenir des chrétiens qui ont donné leur vie pour l’Évangile au cours de l’année écoulée.

    La prière pour les témoins de la foi de notre temps aura lieu le lundi 30 mars 2015, à 19hà l’église Saint-Barthélemy, à Liège et sera présidée par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège. Il sera entouré de représentants d'autres Églises chrétiennes.

    Au cours de la célébration, il sera, particulièrement, fait mémoire des nombreux chrétiens qui sont victimes de persécutions au Moyen Orient, comme en Syrie, en Irak et en Égypte. Dans d'autres régions du monde également, les chrétiens ont payé un lourd tribut lors d'attentats ou d'actes de violence aveugle, comme au Pakistan et au Nigeria.

    Une mémoire particulière sera aussi réservée à Mgr Oscar Arnulfo Romero, archevêque de San Salvador, tué pendant qu’il célébrait l’eucharistie, le 24 mars 1980. En cette année du 35ème anniversaire de sa mort, Mgr Romero sera béatifié le samedi 23 mai, à Rome.

    Informations : liege@santegidio.be

  • Le soutien espagnol à la Marche pour la Vie de Bruxelles

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    L'Espagne exprime son soutien à la Marche Pour la Vie 2015 ! 25 mars 2015
    Spanje drukt zijn steun uit naar de Mars voor het Leven van 2015! 29 maart 2015.
    Spain expresses his support to March4life Belgium!

  • Le chemin de croix des chrétiens du Moyen-Orient : une déclaration des Eglises chrétiennes de Belgique

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    Une déclaration de la Concertation des Eglises Chrétiennes  en Belgique :

    Le chemin de croix des chrétiens du Moyen-Orient

    Cette année, le destin tragique des communautés chrétiennes des pays bibliques jettera une ombre sur la Semaine Sainte et la fête de Pâques. Des nouvelles dramatiques nous arrivent sans cesse sur les chrétiens au Moyen-Orient. Une semaine, ces nouvelles viennent de Syrie, une autre semaine d’Irak ou d’Iran, d’Égypte, des Territoires Palestiniens ou même encore du Pakistan. À chaque fois, les chrétiens y sont victimes d’attaques extrémistes et de terreur idéologique. Certains sont torturés et mis à mort à cause de leur foi. D’autres sont enlevés et chassés. Des milliers se retrouvent entassés dans des camps de réfugiés ou ont fui vers les pays voisins. Ces chrétiens appartiennent à toutes les Églises et communautés chrétiennes. Ils comptent sur le soutien de leurs frères et sœurs chrétiens du monde entier mais se sentent parfois abandonnés. Ils ne sont pas les seuls, bien sûr, à endurer pareille souffrance au Moyen-Orient. Des croyants d’autres communautés et de nombreuses personnes de bonne volonté payent elles aussi un lourd tribut. Nous appelons toutes les communautés chrétiennes en Belgique à célébrer la Semaine Sainte et le temps pascal en étroite union avec les chrétiens du Moyen-Orient.

    Comment commémorer la souffrance de Jésus, le Vendredi Saint, sans penser aux chrétiens du Moyen Orient ? La croix de Jésus n’a jamais disparu. Elle n’était pas une exception historique. Sur tant de collines et de montagnes dans les pays bibliques, les chrétiens portent encore et toujours la croix du calvaire en répétant ‘Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?’ Tant de fois au cours de l’histoire, ils sont tombés sous le poids de la croix puis ensuite se sont relevés. Le fait que Jésus ait vécu en ces lieux leur a donné force et courage à travers les siècles. En ce Vendredi Saint, reconnaissons leur visage dans celui du Christ souffrant et prions pour que la croix de Jésus leur soit un signe d’espérance et de solidarité.

    Comment célébrer la résurrection durant la Veillée pascale et le jour de Pâques sans penser aux chrétiens du Moyen-Orient ? Le Père n’a pas abandonné son Fils dans la solitude de la souffrance et l’obscurité de la mort. Aucune pierre tombale n’est trop lourde pour être roulée. Cette année aussi, les chrétiens du Moyen-Orient se diront l’un à l’autre ‘Le Christ est vraiment ressuscité !’ et entonneront ensemble un ‘Alléluia !’. Et cela, même si leur célébration se déroule sous une tente, dans une église délabrée ou un abri anonyme. Lors de la Veillée pascale ou à Pâques, lors de l’échange de la paix, ouvrons-leur notre cercle et prions pour que le Seigneur ressuscité leur offre un message de réconciliation et de paix.

    Nos communautés chrétiennes cheminent encore vers la restauration de la pleine unité en Jésus-Christ. Pourtant, nombre de ceux qui nous ont précédés ont déjà atteint cette pleine unité en Jésus-Christ. Ce sont les témoins de la foi, les martyrs de tous lieux et de tous temps qui ont payé de leur vie leur fidélité à Jésus et à l’Église. Leurs noms sont inscrits dans l’unique martyrologe de l’Église du Christ Jésus. Au cours de la Semaine Sainte, souvenons-nous de tous ces témoins de la foi et des martyrs de toutes les traditions, et en particulier de ceux qui ont perdu la vie ces derniers mois au Moyen-Orient.

    Durant la Semaine Sainte et le temps de Pâques, nous invitons toutes les communautés chrétiennes en Belgique à un geste de solidarité concret en faveur des chrétiens du Moyen-Orient. Par exemple, des intentions de prière au cours des célébrations liturgiques ou des temps de prière, une attention particulière aux chrétiens du Moyen-Orient de notre ville ou de notre village ou le soutien à une action de solidarité financière ou matérielle pour les chrétiens au Moyen-Orient. Nous vous souhaitons une Semaine Sainte bénie et une Sainte fête de Pâques.

    Pour les Églises Chrétiennes en Belgique

    Chanoine Jack McDonald, Président du Comité central du Culte anglican en Belgique

    Mgr André-Joseph Léonard, président de la Conférence épiscopale de Belgique

    Métropolite Athenagoras de Belgique, Patriarcat Œcuménique de Constantinople

    Pasteur Steven H. Fuite, Président du Synode de l'Église Protestante Unie de Belgique

    Dr. Geert W. Lorein, président du Synode Fédéral des Églises Protestantes et Evangéliques de Belgique Bruxelles, 

    le 27 mars 2015

  • BXL, 28 mars : Walking dinner et spectacles au profit de SOS Chrétiens d'Orient

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  • "La Terre vue du Ciel"; échos du 3e Forum chrétien de la Vie sociale (LLN, 14 mars)

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    "La terre vue du ciel"


    Compte-rendu du très intéressant 3ème Forum Chrétien de la Vie Sociale organisé à Louvain-le-Neuve le 14 mars dernier par la Communauté de l'Emmanuel, en partenariat avec RCF.

     

    Podcasthttp://rcf.fr/spiritualite/temoins-de-la-foi/la-terre-vue-du-ciel-compte-rendu-du-3eme-forum-chretien-de-la-vie-so

  • Action pour la Famille appelle à rejoindre la Marche pour la Vie du 29 mars

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    DIMANCHE 29 MARS 14H MONT DES ARTS 
    MARCHE POUR LA VIE

    Action pour la famille asbl-Actie gezin vzw appelle à participer à la Marche pour la vie du dimanche 29 mars à Bruxelles.

    Pourquoi ?

    Parce que nous soutenons toutes les femmes qui, dans des circonstances parfois très difficiles, ont le courage de garder leur enfant alors qu’elles subissent toutes sortes de pressions pour avoir recours à l’avortement. Ces femmes ont le droit d’être accompagnées, entourées et aidées.

    Parce que nous demandons que l’adoption soit toujours proposée comme une alternative à l’avortement si la mère se trouve dans l’incapacité d’élever son enfant.

    Parce que nous voulons que les femmes que leur situation oblige à abandonner leur enfant se voient offrir un soutien psychologique approprié. N’est-il pas paradoxal que les partisans de l’abandon programmé d’un enfant par sa mère dans le cadre de la gestation pour autrui soient souvent  aussi  ceux qui invoquent le traumatisme de l’abandon pour justifier une interruption de grossesse ?

    Parce que nous nous opposons au discours ambiant qui, contrairement à la loi, fait de l’avortement un droit et aussi un acte anodin, sans importance et sans conséquence, alors qu’il s’agit toujours de mettre fin à la vie d’un enfant à naître.

    Parce que nous voulons que les femmes qui ont subi un avortement ne soient pas abandonnées mais puissent bénéficier d’un accompagnement psychologique adéquat si elles le souhaitent.

    Parce que nous sommes en faveur d’un discours positif qui promeuve dans les écoles, les médias, la société toute entière, l’accueil de la vie et de l’enfant.

    Parce que nous demandons que toutes les écoles mettent en place une véritable éducation affective fondée sur l’amour compris comme don de soi et respect de l’autre, et non pas une simple information centrée sur les pratiques sexuelles et la maîtrise de techniques de protection et de contraception.

    Parce que nous prônons le développement des soins palliatifs et que nous nous opposons à l’euthanasie.

    Parce que, enfin, nous défendons une société solidaire et fraternelle, qui protège et aide les plus vulnérables et les plus fragiles d’entre nous : les femmes en détresse suite à une grossesse, les enfants à naître et les personnes souffrantes en fin de vie.

    Action pour la famille asbl-Actie gezin vzw
    http://www.actiegezin-actionfamille.be

    Nous sommes sur Facebook : inscrivez-vous !
    https://www.facebook.com/agafasbl
     

    Plus d’infos sur la Marche sur http://march4lifebrussels.weebly.com/

  • Il ne faut pas attendre qu'Asia Bibi meure pour s'indigner

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    9782268077550_1_115311.jpgLes dessous de l'affaire sensible Asia Bibi

    La porte-parole mondiale de cette Pakistanaise condamnée à mort pour blasphème souhaite ainsi relancer la mobilisation en faveur de cette mère de famille, afin qu'elle ne tombe pas dans l'oubli comme l'espèrent les autorités pakistanaises.

    Il ne faut pas attendre qu'Asia Bibi meure pour s'indigner.

    commander le livre

    http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Documentaires-premium/Passionnement/La-croix-d-une-femme

    Au Pakistan, la chrétienne Asia Bibi, une paysanne illettrée de la région du Pendjab, est accusée de blasphème envers le Prophète pour avoir bu dans le verre d’une musulmane. Première femme à être condamnée à la pendaison, elle attend la mort dans un cachot sans lumière, depuis deux ans. Privée de tout, elle s’en remet à Dieu.
    ***
    Dans ce chapitre, la réalisatrice veut montrer que "face à l’injustice de la situation d'Asia Bibi, - figure du serviteur souffrant - à son absurdité et à son dénuement extrême, sa confiance en Dieu est plus forte que la rancune".
     Asia Bibi, développant sa confiance en Dieu dans l'enfermement de sa cellule, fait référence à l'Humilité : "Sur la Croix, le Christ s'unit à Dieu dans une prière confiante, pour inverser le cercle vicieux de la violence en cercle vertueux".
    ***
    Pour vivre le Carême 2012, le film Passionnément de Marie Viloin propose une vision contemporaine de la Passion du Christ en six chapitres.