- Coronavirus : sept choses à faire chez soi pendant le confinement
- Au temps du coronavirus, les catholiques ne manquent pas d’imagination
- Le courage et l’espérance, deux armes contre la peur
- « Sous l’abri de ta miséricorde », une courte invocation pour conclure chacune de ses prières
- Coronavirus : une prière pour les malades composée par un médecin
- « Ce que nous vivons aujourd’hui nous fait prendre conscience de cette soif de la présence de Dieu »
- Ces saints qui ont vécu des épidémies en première ligne
- Le courage et l’espérance, deux armes contre la peur
- Une neuvaine à Notre-Dame de Lourdes pour faire face au coronavirus
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Spiritualité - Page 265
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Confinement : des tas de suggestions sur aleteia.org
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Le crucifix miraculeux devant lequel le pape s'est recueilli ce dimanche 15 mars
Le crucifix miraculeux de San Marcello al Corso
À l'intérieur de l'église de San Marcello al Corso, à Rome, il y a un crucifix en bois ancien et vénéré du XVe siècle, considéré par les savants comme le plus réaliste de Rome, qui a survécu à un incendie, a sauvé Rome de la peste et saint Jean-Paul II l'a embrassé ce qui a marqué le moment le plus fort de la Journée du pardon en 2000.
En empruntant la via del Corso depuis la Piazza Venezia, sur la petite place qui s'ouvre à droite peu de temps après, se dresse la façade baroque de l'église de San Marcello, dont les origines remontent au IV-V siècle. Elle est mentionnée pour la première fois en 418, après la mort du pape Zosime, dans une lettre du préfet de Rome à l'empereur Honorius.
En 1368, les servites de Marie s'y installèrent et y officient encore.
Les nombreuses histoires de miracles attribuées au crucifix sont nées un jour précis: le 23 mai 1519, lorsqu'un incendie a complètement détruit l'église pendant la nuit. Le lendemain matin, aux yeux de la grande foule de Romains qui sont venus sur les lieux, une scène de grande désolation s'est présentée: le temple sacré était réduit en ruines mais parmi les ruines encore fumantes, le crucifix du maître-autel paraissait intact, au pied duquel une petite lampe à huile brûlait encore. Cette image a suffisamment marqué les fidèles pour pousser certains d'entre eux à se rassembler chaque vendredi soir pour réciter des prières et allumer des lumignons.
Trois ans après l'incendie, Rome a été frappée par ce que les historiens de la ville évoquent sous le vocable de "Grande Peste", un véritable fléau qui a apporté la désolation et la mort. En désespoir de cause, la pensée est allée au miraculeux crucifix de San Marcello qui fut porté en procession dans les rues de la ville jusqu'à la basilique Saint-Pierre pendant plus de deux semaines. La peste a régressé, et chaque district de la Ville a voulu garder le crucifix le plus longtemps possible. À la fin, lors de son retour à San Marcello, la peste s'ést complètement arrêtée: Rome, une fois de plus, était en sécurité.
À partir de 1600, la procession de l'église de San Marcello à la basilique du Vatican, où le crucifix a été exposé au culte des fidèles, est devenue une tradition pendant l'Année Sainte. (source)
Voici la prière qui lui est adressée :
Me voici à genoux, à tes pieds, Jésus crucifié, pour t’adorer et te remercier, parce que tu as donné ta vie pour moi.
Tu as séché mes larmes, tu es mon soutien aux moments difficiles, tu écoutes mes cris de désespoir et tu accueilles, avec la tienne, ma souffrance.
Tu connais les pensées de mon cœur fatigué, mais heureux de t’aimer, et tu m’aides à passer au travers des difficultés de la vie.
Souvent je ne pense pas à ta souffrance et je viens te présenter la mienne;
tu étends ta main sur moi et tu me consoles,
tu soignes mes blessures par ton amour;
tu me prends dans tes bras et tu me fais sentir ton cœur brûlant d’amour pour moi.Encore une fois, je viens frapper à la porte de ton cœur et je te demande une grâce…;
exauce ma prière, Seigneur, si ce que je demande est conforme à ta volonté.Jésus crucifié, près de toi il y a aussi ta Mère;
accueille ceux qui souffrent et soyez pour eux consolation et espérance. -
Vous avez du temps ? Pourquoi ne pas écouter les Confessions de saint Augustin ?
Les Confessions de saint Augustin
Disque audio – Texte lu par Daniel Mesguich
Les Confessions de saint Augustin sont tout autre qu’un froid récit de ses frasques de jeunesse :
« Les treize livres de mes Confessions louent le Dieu juste et bon de mes maux et de mes biens, ils élèvent vers Dieu l’intelligence et le cœur de l’homme. »
Saint Augustin décrit avec douleur les étapes de son enfance, de son adolescence et de sa carrière de rhéteur, durant lesquelles il s’est enfoncé de péché en péché. Il observe avec justesse et intelligence les faiblesses de notre nature et s’élève à chaque page vers son Créateur. Un livre qui remplit l’esprit de lumière et le cœur d’espérance.
Chose remarquable : ces souvenirs n’éveillent pas la moindre complaisance pour le mal ; ils en inspirent, au contraire, un dégoût profond.
Le présent album ne contient pas la lecture de l’intégrale des Confessions ; mais il en offre de larges extraits qui laissent une idée juste de l’œuvre.
La voix de Daniel Mesguich rend avec bonheur le sens du texte des Confessions ; il en ressort une vraie joie d’écoute.
3 CD - 3h30’Lien permanent Catégories : Actualité, Culture, Eglise, Foi, Livres - Publications, Patrimoine religieux, Spiritualité 0 commentaire -
La cause de la béatification des parents de Jean-Paul II est ouverte
De Vatican News :
Cracovie ouvre la cause de béatification des parents de Jean Paul II
Le 11 mars 2020, le diocèse de Cracovie a annoncé entamer le procès en béatification d’Emilia et Karol Wojtyla, parents de saint Jean Paul II..Après un avis positif émis par l’épiscopat polonais en octobre dernier, et après l’approbation de la Congrégation pour les causes des saints, le diocèse de Cracovie en Pologne a entamé les procédures de béatification des époux Wojtyla. Les fidèles ont jusqu’au 7 mai pour envoyer au diocèse leur lettres ou messages.
La mémoire des parents du Saint Pape polonais, en particulier à Wadowice et à Cracovie, est toujours vivante et, bien que beaucoup de temps se soit écoulé depuis leur mort, des personnes encore en vie les connaissait personnellement.
«Nous allons essayer de les contacter et leur demander de témoigner», a déclaré à ce titre, le père Andrzej Scąber, délégué du diocèse de Cracovie pour la béatification.
Jean Paul II, témoin direct de la sainteté de ses parents
Le père Scąber a ajouté que les enfants ou petits-enfants des témoins directs de la vie des deux Serviteurs de Dieu seront également entendus, et que «le Pape polonais lui-même, dans un certain sens, sera un témoin direct de la sainteté de ses parents», comme le confirment de nombreux témoignages.
Deux processus de canonisation distincts seront formellement réalisés, a poursuivi le prêtre, par lesquels il sera démontré qu'Emilia et Karol ont pratiqué les vertus de manière héroïque, qu'ils jouissent de la réputation de sainteté et que, par leur intercession, le peuple a reçu les faveurs de Dieu.
«Ce processus ne sera pas facile en raison du nombre limité de témoins oculaires, mais nous pouvons déjà dire que la documentation recueillie, en particulier celle qui se réfère à Karol Wojtyła, est très étendue», a ajouté le père Andrzej Scaber.
Il montre l'évolution de la relation que cet homme, au cours de sa vie, a eu avec Dieu et comment il a pu la transmettre à son fils, le futur pape.
Modèle de foi, même dans la pauvreté
Dans une société en crise comme celle d'aujourd'hui, avec «de nombreux divorces, des relations de cohabitation, des enfants abandonnés», la famille Wojtyla, composée de deux personnes ordinaires, a montré à tous que même en vivant dans une situation économique très difficile, même face à la mort de leurs enfants, on peut avoir la foi et rester proche de Dieu.
Emilia, née Kaczorowska, et Karol Wojtyła père se sont mariés le 10 février 1906 à Cracovie. Le couple a donné naissance à deux enfants: en 1906 Edmund et en 1920 Karol fils, ainsi que leur fille Olga, morte peu après leur naissance. Après la mort de sa femme en 1929, Karol Wojtyła père a élevé seul ses enfants. Il est mort en 1941 à Cracovie.
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Pandémie : le pape est allé prier devant une icône et un crucifix chers à l'Église de Rome
De Vatican News :
François devant le crucifix de l’église San Marcello al Corso, à Rome (Vatican Media)
Deux prières de François pour invoquer «la fin de la pandémie»
Ce dimanche après-midi, le Saint-Père est sorti du Vatican pour aller vénérer Marie Salus populi Romani en la Basilique Sainte Marie Majeure. Il a prié ensuite devant le crucifix qui a sauvé Rome de la peste, en l’église San Marcello al Corso.Le Pape François, en ce troisième dimanche de carême, sortant du Vatican, a souhaité souligner sa proximité avec ceux qui souffrent en allant s’incliner pour une intense prière devant l’icône de Marie Salus populi Romani, en la Basilique romaine de Sainte Marie Majeure, et demander la protection spéciale de la Vierge, première étape de ses deux visites.
«Cet après-midi, peu après 16 heures, le Pape François a quitté le Vatican», indique le Directeur de la Salle de Presse du Saint Siège, Matteo Bruni, «et s'est rendu en visite privée en la Basilique Sainte Marie Majeure pour adresser une prière à la Vierge, Salus populi Romani, dont l'icône y est conservée et vénérée. Il s’est ensuite rendu en l'église San Marcello al Corso, où est conservé le Crucifix miraculeux qui, en 1522, a été porté en procession dans les quartiers de la ville pour mettre fin à la 'Grande Peste' de Rome. Dans sa prière, le Saint-Père a invoqué la fin de la pandémie qui frappe l'Italie et le monde; il a imploré la guérison des nombreux malades, a fait mémoire des nombreuses victimes de ces derniers jours demandant que leurs familles et leurs amis trouvent consolation et réconfort. Dans son intention de prière, le Pape a inclus les professionnels de la santé, les médecins, les infirmiers, et ceux qui en cette période, par leur travail, garantissent le fonctionnement de la société. Le Saint-Père est rentré au Vatican vers 17h30».
Une icône et un Crucifix chers à l'Église de Rome
La dévotion particulière du Pape pour la Vierge Marie Salus populi Romani est bien connue: François a l’habitude de se rendre à Sainte Marie Majeure non seulement à l'occasion des grandes fêtes mariales, mais également à chacun de ses voyages internationaux, avant son départ et dès son retour, le temps d’une prière d’action de grâce. En 593, le pape Grégoire Ier l'avait emmenée en procession contre la peste, et en 1837, Grégoire XVI l'avait invoquée contre une épidémie de choléra.
La deuxième étape romaine de François était tout autant significative, compte tenu du moment que nous traversons: l'église de San Marcello al Corso, où se trouve un ancien crucifix en bois du XVe siècle, considéré par les spécialistes comme le plus réaliste de Rome. Il a survécu à un incendie et est vénéré pour avoir sauvé la ville de la peste. Ce crucifix, que Saint Jean Paul II avait embrassé, a marqué le point d’orgue de la journée du pardon lors du Grand Jubilé de l'an 2000.
Les nombreuses traditions de miracles attribuées au Crucifix ont commencé le 23 mai 1519 lorsqu'un incendie, en pleine la nuit, a complètement détruit l'église dédiée au Pape Marcel. Au lever du jour, l'ensemble du bâtiment était réduit en cendres mais au milieu des ruines le crucifix du maître-autel, au pied duquel brûle encore une petite lampe à huile était resté intact. Cette image touche beaucoup les fidèles, poussant certains d'entre eux à se rassembler tous les vendredis soir pour prier. Le 8 octobre 1519, le Pape Léon X ordonnait la reconstruction de l'église.
Trois ans après l'incendie, Rome fut frappée par la «Grande Peste». Les fidèles portèrent alors le crucifix en procession, parvenant à surmonter les interdictions des autorités, naturellement préoccupées par la propagation de la maladie. Le crucifix fut emporté et transporté dans les rues de Rome jusqu'à la Basilique Saint-Pierre. La procession dura 16 jours, du 4 au 20 août 1522. Au fur et à mesure de la procession, la peste donnait des signes de régression, et chaque quartier essayait de conserver le crucifix le plus longtemps possible. A la fin, lorsqu’il fut ramené à l'église, la peste avait complètement cessé. A partir du XVIIe siècle, la procession entre l'église de San Marcello et la basilique Saint-Pierre devient une tradition au cours de l'année sainte. Les noms des différents Papes et les années jubilaires sont gravés au dos de la croix.
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Si tu savais le don de Dieu
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Coronavirus : et pourquoi pas la Médaille miraculeuse ?
Du site consacré à la Vierge apparue à la Rue du Bac :
(...) Le 27 novembre 1830, Catherine Labouré a une nouvelle apparition de la Vierge Marie. C’est au-dessus de l’autel qu’elle vit apparaître deux tableaux représentant les deux faces d’une médaille. Dans le même temps, elle entendit la voix de Marie lui disant :
Faites frapper une médaille sur ce modèle, les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces.
En 1832, eut lieu la première distribution de médailles par les Sœurs de la Charité. A cette époque, Paris fut touchée par une violente épidémie de choléra qui fera plus de 20 000 morts. Ces médailles guériront certaines personnes du choléra et elles seront à l’origine de diverses grâces de protection et de conversion.
Dès lors, les Parisiens considéreront cette médaille comme « miraculeuse ». Elle sera synonyme de protection et de guérisons pour les catholiques et elle sera par la suite connue dans le monde entier.
A l’automne 1834, plus de 500.000 médailles furent déjà distribuées. Un chiffre qui ne cessera d’augmenter pour atteindre un milliard de médailles en 1876.
On ignore souvent que les apparitions de la Chapelle de la Rue du Bac ont préparé les grands évènements de Lourdes. Sainte Bernadette qui portait sur elle la médaille miraculeuse avait déclaré « La Dame de la Grotte m’est apparue telle qu’elle est représentée sur la Médaille Miraculeuse. »
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La Neuvaine à Marie contre le coronavirus est un initiative de plusieurs recteurs de sanctuaire à Marie qui cherchent à mobiliser les chrétiens dans la prière. Le site est édité par l’association Light in The Dark.
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Islam et christianisme : ne pas manquer de visionner les brèves videos des Missionnaires de la Miséricorde divine
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La prière à Marie du pape
De Timothée Dhellemmes sur aleteia.org :
Coronavirus : la prière à Marie du pape François
11 mars 2020Dans une courte prière diffusée ce mercredi 11 mars, le pape François confie « Rome, l’Italie et le monde » à la Vierge Marie. Face à l’épidémie de Coronavirus, il demande sa protection à la Sainte Vierge, « comme signe de salut et d’espérance ».
Placée en confinement depuis ce mardi 10 mars, l’Italie fonctionne à l’arrêt et ce jusqu’au 3 avril prochain. Aujourd’hui, les Italiens étaient invités à observer une journée de jeûne et de prière pour les personnes touchées par l’épidémie de coronavirus. De son côté, le pape François a prononcé depuis le palais apostolique une prière à la Vierge Marie pour implorer sa protection.O Marie,
tu brilles toujours sur notre chemin
en signe de salut et d’espoir.
Nous te faisons confiance, Reine des malades,
toi qui a gardé une foi ferme
alors que tu as partagé la douleur de Jésus
au pied de la croix.Toi, salut du peuple romain,
tu sais ce dont nous avons besoin
et nous sommes sûrs que tu exauceras nos demandes,
tout comme tu as fait revenir la joie et la fête
lors des noces de Cana en Galilée,
après un moment d’épreuve.Aide-nous, Mère de l’Amour Divin,
à nous conformer à la volonté du Père
et à faire ce que Jésus nous dit,
Lui qui a pris sur lui nos souffrances
et a été chargé de nos douleurs
pour nous porter à travers la croix
à la joie de la résurrection. Amen.Sous ta protection, nous nous réfugions,
Sainte mère de Dieu.
Ne méprise pas les demandes
que nous t’adressons dans le besoin.
Au contraire, délivre-nous de tout danger,
Oh glorieuse et bénie Vierge Marie. -
La lettre de Mgr Aupetit aux catholiques de Paris
De Timothée Dhellemmes sur aleteia.org :
Document : la lettre de Mgr Aupetit aux catholiques de Paris
13 mars 2020
L’archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, a adressé ce vendredi 13 mars un message « à tous les catholiques de Paris et toutes les personnes de bonne volonté ». « En accord avec tous les évêques d’Île-de-France, nous avons décidé que les messes dominicales en présence de fidèles soient suspendues par un temps encore à définir, ceci à partir de demain 14 mars » Retrouvez le texte en intégralité.
« En accord avec tous les évêques d’Île-de-France, nous avons décidé que les messes dominicales en présence de fidèles soient suspendues par un temps encore à définir, ceci à partir de demain 14 mars », a notamment déclaré Mgr Michel Aupetit ce vendredi 13 mars :
« Qu’as-tu fait de ton frère ? »
Nous traversons une période difficile à laquelle nous n’étions pas préparés. Il y a déjà longtemps qu’une épidémie d’une telle ampleur n’avait pas frappé la France, l’ensemble de l’Europe et la planète entière.
En ces temps troublés, il est bon de rappeler l’indispensable fraternité qui seule fonde une authentique nation. A la tentation du sauve-qui-peut et de la suspicion généralisée, les chrétiens doivent se rappeler qu’au cours des siècles ils ont eu à cœur d’accueillir la demande du bon samaritain : « Prends soin de lui » (Lc 10, 35). Dans les grandes pandémies du passé, ils ont été en première ligne pour être fidèles à cette demande du Christ, souvent au risque de leur vie. Nous ne pouvons pas répondre comme Caïn : « Suis-je le gardien de mon frère ? », quand Dieu lui demande : « Qu’as-tu fait de ton frère ?» (cf. Gn 4, 9).C’est aussi par souci des fidèles qu’il m’a fallu prendre des décisions de prévention élémentaire pour nos églises. Nous avons à transmettre la grâce divine, pas les virus qui ne viennent pas des dons de Dieu mais de la fragilité de la condition humaine. Aujourd’hui, comme il était à prévoir, le discours du président de la République et les mesures prises par le gouvernement obligent la communauté catholique à prendre sa part du sacrifice demandé à l’ensemble de nos concitoyens. Le fait de réduire les réunions à moins de 100 personnes ne nous permet pas de maintenir les messes dominicales à Paris. Même en augmentant le nombre de célébrations cela nous conduirait dans certains lieux à sélectionner les personnes à l’entrée en fonction de leur âge ou de leur état de santé ce qui n’est ni réalisable ni juste. Aussi, en accord avec tous les évêques d’Ile-de-France, nous avons décidé que les messes dominicales en présence de fidèles soient suspendues pour un temps encore à définir, ceci à partir de demain 14 mars.
Cette décision est extrêmement douloureuse car l’Eucharistie est bien la source et le sommet de la vie chrétienne. Les chrétiens se réunissent depuis toujours le dimanche pour fêter la Résurrection du Seigneur. Les prêtres continueront de célébrer tous les jours. Le Christ, notre grand prêtre, à la fois celui qui offre et celui qui est offert, continuera par leurs voix à présenter à Dieu ce grand sacrifice d’amour pour le salut de tous les hommes. Les fidèles baptisés pourront s’unir dans une communion spirituelle et s’engager à vivre le dimanche une prière en famille ou en petits groupes autour de la Parole de Dieu.
« Participant au sacrifice eucharistique, source et sommet de toute la vie chrétienne, (les fidèles) offrent à Dieu la victime divine et s’offrent eux-mêmes avec elle ; ainsi, tant par l’oblation que par la sainte communion, tous, non pas indifféremment mais chacun à sa manière, prennent leur part originale dans l’action liturgique. » (Lumen Gentium, 11).
L’oblation chrétienne signifie l’offrande de soi-même à Dieu.
Il n’est pas toujours possible de communier mais il demeure toujours possible de vivre cette oblation de soi en communion avec le Christ, uni à son Corps qu’est l’Eglise. La charité est la source de cet amour oblatif, qui vient de Dieu et qui mène à Dieu.
Les temps à venir nous sont ainsi donnés pour qu’en nous retirant dans le désert et dans ce jeûne imprévu et douloureux, nous puissions laisser grandir en nous le goût de cet amour. Nous pourrons porter dans nos prières ceux qui ne peuvent pas avoir part à la communion sacramentelle comme nous avons pu l’entendre lors du dernier synode sur l’Amazonie.
Les églises resteront ouvertes à la prière des chrétiens. Les messes de semaine continueront d’avoir lieu dans la mesure où le nombre de fidèles n’excède pas 100 personnes.
Notre foi nous pousse aussi à implorer la miséricorde divine. Puisque cette année notre diocèse fête les 1600 de la naissance de sa sainte patronne, j’invite tous les chrétiens et les hommes de bonne volonté à réciter chaque jour et jusqu’à la fin de la pandémie la prière à Sainte Geneviève que vous trouverez ci-dessous. Elle a su, par sa consécration, son courage et sa prière, sauver les parisiens des plus graves fléaux. Au-delà de notre ville nous la solliciterons pour que le Seigneur écarte de nous le mal, accueille les défunts, protège les malades et veille sur ceux qui les soignent. Jusqu’à Pâques, j’invite aussi les fidèles à vivre un jour de jeûne tous les mercredis. En effet, le Christ nous a révélé que c’est la prière et le jeûne qui, ensemble, viennent à bout des plus grandes épreuves.
Chers frères et sœurs, chers amis, nous vivons dans l’espérance et nous n’avons pas peur des vicissitudes de la vie et des dangers qui peuvent survenir.
Cependant, en raison de notre responsabilité vis-à-vis de tous et de notre devoir de servir le bien commun, nous prenons ces très graves décisions en croyant vraiment que cela nous donnera un amour plus grand de l’Eucharistie et nous rendra plus fidèles à la participation à la messe dominicale quand le temps sera venu.
« Les yeux fixés sur Jésus-Christ, entrons dans le combat de Dieu ». En vous redisant toute ma sollicitude pastorale, particulièrement pour les plus souffrants, je prie le Seigneur de vous bénir.
+ Michel Aupetit
Archevêque de Paris
Sainte Geneviève, écoute favorablement nos prières.
En nous tournant vers toi, nous nous souvenons
de tous les bienfaits que depuis seize siècles, tu n’as cessé
d’obtenir de Dieu en faveur de ceux qui t’implorent.Aujourd’hui, de nouveau,
nous en appelons à ta puissante intercession.
Veille sur notre Ville Capitale, et tous ses habitants.
Conduis à Dieu tous ceux qui Le cherchent sans le savoir.Soutiens les hommes et les femmes qui ont
la belle mission de gérer les affaires publiques.
Transmets leur la Lumière pour éclairer leur conscience,
qu’ils soient de dignes serviteurs du bien commun.Penche-toi sur les hommes et les femmes
désabusés par la vie, les malades et les mourants,
qu’ils trouvent sur leur chemin aide et secours.Donne-nous ton regard généreux pour nourrir
les affamés, protéger les faibles et secourir les exilés.Toi, la femme énergique qui n’a pas eu peur de t’engager,
soutiens les nombreux jeunes et étudiants
qui cherchent à bâtir leur vie durablement.Fais grandir en nous l’Amour de l’Église dans laquelle
tu as consacré ta vie et que tu ne cessas de servir.
Que cette année anniversaire dans notre diocèse
fasse rayonner dans Paris, la joie de l’Évangile.Sainte Geneviève, nous t’en supplions,
Prie Dieu pour nous,
par Jésus le Christ, dans l’Esprit :
Amen ! -
KTO renforce la prière sur son antenne pendant ce temps de crise
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Paris, le 13 mars 2020Églises fermées, malades en quarantaine, familles confinées...
KTO renforce la prière sur son antenne pendant ce temps de criseÉglises fermées, malades en quarantaine, familles confinées, beaucoup se tournent naturellement vers la télévision. Consciente de cette responsabilité, KTO renforce la prière sur son antenne.
KTO diffusera deux messes par jour à partir du lundi 16 mars- Du lundi au samedi, une messe à 18h15, depuis l’église Saint-Germain-l’Auxerrois, grâce au recteur archiprêtre et aux chapelains de Notre-Dame de Paris. Cette messe est dans la continuité des Vêpres de 17h45, qui sont maintenues.
- Le dimanche, la messe de 18h30 depuis l’église Saint-Germain-l’Auxerrois est maintenue.
- Comme depuis le mardi 10 mars, la messe du pape François à 7h, depuis Sainte-Marthe. KTO en assure la version francophone, en partenariat avec Vatican News.
- L’office des Laudes à 7h40 et du Milieu du jour à 12h, par les Fraternités monastiques de Jérusalem depuis l’église Saint-Gervais-Saint-Protais à Paris.
- Le chapelet de 15h30 en direct de la grotte de Lourdes. Du 17 au 25 mars, le Sanctuaire de Lourdes développe ce chapelet en une neuvaine spéciale à l’intention des malades. KTO propose ainsi aux francophones du monde entier de s’associer à cette initiative.
La chaîne de TV catholique KTO propose des éclairages sur des sujets de réflexion ou de débats, donne à voir la diversité des engagements chrétiens et accompagne la vie de prière de ses téléspectateurs. Elle offre chaque année plus de 250 heures de documentaire religieux et plus de 900 heures de direct, notamment lors d’événements exceptionnels comme les voyages du pape. KTO est diffusée par câble, ADSL ou satellite dans 88 pays et 300 millions de francophones peuvent y avoir accès. Près de 30 000 vidéos sont en accès gratuit sur le site KTOTV.com.Lien permanent Catégories : Actualité, Au rythme de l'année liturgique, Belgique, Eglise, Foi, Médias, Spiritualité 0 commentaire