Spiritualité - Page 265
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Le chant d'action de grâces pour l'année qui se termine : Te Deum
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Rendre grâces à Dieu au terme d'une année écoulée
Célébration du « Te Deum » d'action de Grâce pour la fin de l’année
Extraits de l’homélie de Benoît XVI (31 décembre)
Chers frères et sœurs !
L'année qui se termine et celle qui s'annonce à l'horizon sont placées toutes les deux sous le regard bénissant de la Très Sainte Mère de Dieu. [...]
Ce soir, tout nous invite donc à tourner le regard vers Celle qui « reçut le Verbe de Dieu à la fois dans son cœur et dans son corps, et présenta au monde la vie » et qui précisément pour cela - rappelle le Concile Vatican II -« est reconnue et honorée comme la véritable Mère de Dieu » (Const. Lumen gentium, n. 53). Le Noël du Christ, que nous commémorons en ces jours, est entièrement parcouru par la lumière de Marie et, alors que dans la crèche nous nous arrêtons pour contempler l'Enfant, le regard ne peut que se tourner avec reconnaissance également vers la Mère, qui par son oui a rendu possible le don de la Rédemption. Voilà pourquoi le temps de Noël contient en lui une profonde connotation mariale ; la naissance de Jésus, homme-Dieu et la maternité divine de Marie sont des réalités indissociables entre elles ; le mystère de Marie et le mystère du Fils unique de Dieu qui se fait homme, forment un unique mystère, l'un aidant à mieux comprendre l'autre. [...]
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Qu’est-ce que le Pape a voulu dire dans son homélie sur la Vierge Marie ?
De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur diakonos.be :
La révolution de François n’épargne même pas la sainte Vierge. Voici comment il la veut
Le huitième jour après Noël, le jour où Jésus fut circoncis et qu’on lui donna le nom prescrit par l’ange, l’Église catholique célèbre la fête de la très Sainte Marie Mère de Dieu.
Mais qui donc est Marie dans la dévotion et la prédication du pape François ? L’une de ses récentes homélies a provoqué la stupéfaction à cause de la manière dont il a redessiné le profil de la mère de Jésus.
Pietro De Marco nous a envoyé cette analyse de l’homélie du pape. L’auteur, anciennement professeur de sociologie de la religion à l’Université de Florence et à la Faculté théologique d’Italie centrale, philosophe et historien de formation, est depuis des années connu et apprécié par les lecteurs de Settimo Cielo.
Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.
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« No nos perdamos en tonteras ». Les dogmes mariaux selon le pape François
de Pietro De Marco
En l’espace de quelques jours, nous avons reçu l’information que le commentaire sur l’Immaculée conception pour des paroissiens de l’archidiocèse de Milan avait été confié à deux pasteurs baptistes, mari et femme, et surtout la nouvelle de la stupéfiante homélie du pape François sur la Vierge Marie, pendant la messe de la fête de Notre-Dame de Guadalupe à la basilique Saint-Pierre.
Si François n’a pas imité le style protestant en matière mariologique, il a toutefois tenu, dans sa ferveur, à partager son jugement personnel qui s’avère restrictif sur les dogmes mariaux et négatif sur le titre de co-rédemptrice qui fait l’objet de siècles de réflexions théologiques. « No nos perdamos en tonteras », ne nous perdons pas en absurdités, en idioties – « en bavardages » dans la traduction officielle -, a-t-il déclaré au sujet des recherches séculaires de la théologie et de la spiritualité mariale.
Qu’est-ce que le Pape a voulu dire dans son homélie ? Avant tout que Marie est une femme. Et qu’en en tant que femme, elle est porteuse d’un message, elle est une dame, elle est disciple. « C’est aussi simple. Elle ne prétend rien d’autre ». Les autres titres, par exemple ceux de l’hymne « Acathiste » ou des litanies laurétaines ainsi que les titres millénaires de louange à Marie, « n’ajoutent rien » pour François. À ce stade, c’est déjà faux. Marie n’a jamais été « la femme », une homologie dangereuse dans la diversité des cultes féminins qui avaient cours autour de la Méditerranée et au Moyen-Orient. Elle n’a jamais été le Féminin en tant que tel, dans l’une ou l’autre de ses déclinaisons romantiques ou décadentes, nonobstant le culte que des générations d’artistes ont voué à la Madone Sixtine de Raphaël. Maria n’est pas davantage la femme des révolutions féministes contemporaines, dont les franges catholiques abhorrent les icônes de la maternité de Marie. Elle n’est pas Notre-Dame (« domina ») en tant que femme (« mujer »), ni même en tant que mère. Elle est « domina » parce que cette maternité, la Maternité divine, lui donne la royauté. L’humble servante de Luc 1, 38 est la vierge mère de Dieu, c’est surtout ainsi qu’elle a été définie par les traditions chrétiennes à travers les siècles, et elle est ne peut être remplacée par des représentations sacrées de la Terre Mère ou du principe féminin.
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Mobilisation pour sauver le patrimoine musical de Notre-Dame de Paris
De Claire Lesegretain sur le site du journal La Croix :
Des artistes et intellectuels appellent à « sauver le patrimoine musical » de Notre-Dame de Paris
À la suite de l’annonce du licenciement du chef de chœur grégorien à la Maîtrise de Notre-Dame, près d’une trentaine d’écrivains, de médiévistes, de musiciens et de théologiens, ont publié dans Le Figaro du vendredi 27 décembre une tribune pour éviter cette « catastrophe cultuelle ».
27/12/2019
Depuis l’incendie du 15 avril, l’association Musique sacrée à Notre-Dame de Paris (MSNDP), qui gère la Maîtrise de Notre-Dame, connaît de graves difficultés financières. Le 17 décembre, la MSNDP annonçait le licenciement de cinq enseignants, dont Sylvain Dieudonné, chef de chœur grégorien et chef de département de musique sacrée médiévale.
La MSNDP avait justifié ces licenciements comme des mesures d’assainissement budgétaire indispensables, du fait de « la réduction substantielle » de la saison de concerts et de la perte « d’un quart » de son budget de fonctionnement. Mais l’association avait assuré que ces mesures « n’entraînent nullement l’arrêt de la pratique du chant grégorien et de la musique médiévale, ni de leur enseignement ».
Toutefois, l’annonce de ce licenciement a provoqué une vive émotion, tant parmi les chanteurs de la Maîtrise que dans les cercles universitaires, musicaux et médiévistes.
Ainsi, pour « sauver le patrimoine musical de Notre-Dame », un collectif « d’artistes et d’intellectuels » a publié, vendredi 27 décembre dans Le Figaro, une tribune pour demander le maintien de Sylvain Dieudonné.
Depuis plus de vingt-cinq ans
Le travail de ce « musicien érudit et musicologue » à la MSNDP, depuis plus de vingt-cinq ans, « représente un actif patrimonial, culturel et liturgique incomparable », indiquent les auteurs de cette tribune. « Il a mis à jour le patrimoine musical propre à la cathédrale, révélant une authentique école de Paris qui, du XIIe au XVIe siècles, a produit un répertoire d’une très haute valeur musicale. »
Parmi les signataires de cette tribune collective, on compte une dizaine d’intellectuels - dont Jean-Luc Marion et Michel Zink, de l’Académie française, et Anne-Marie Pelletier, théologienne -, quelques religieux - dont Hervé Courau, abbé de Notre-Dame de Triors, et Daniel Saulnier, moine de Solesmes - et une quinzaine de musiciens - Brigitte Lesne, directrice des ensembles Discantus et Alla Francesca ; Nicolas Bucher et Vincent Warnier, organistes ; Raphaël Picazos, professeur de polyphonies médiévales ; Rachid Safi, chanteur ; Dominique Visse, chef de l’ensemble Clément Janequin…
Tous rappellent qu’outre la messe en grégorien tous les dimanches matin (maintenant à Saint-Germain l’Auxerrois), chacun des concerts proposés par le chef de chœur grégorien de la Maîtrise était « un événement », avec instruments anciens restaurés et mise en scène valorisant la cathédrale. « Ils drainaient un public nombreux et fidèle et magnifiaient l’écrin de Notre-Dame. »
« Une décision aberrante »
« A-t-on besoin d’une énième chorale pour produire un Requiem de Mozart ou a-t-on besoin d’une maîtrise de Notre-Dame de Paris ? », interrogent les signataires qui n’hésitent pas à considérer que ce licenciement de Sylvain Dieudonné est « une décision aberrante d’un point de vue patrimonial, culturel et cultuel ».
Ils soulignent que la Maîtrise Notre-Dame de Paris est « une institution rendue possible par le dévouement des enfants et de leurs parents et une équipe professionnelle aujourd’hui humiliée par des décisions brutales ».
Les signataires souhaitent donc « alerter tous ceux qui sont attachés à la vie de la cathédrale, dans ses murs comme hors des murs et ceux pour qui le patrimoine musical médiéval et Renaissance constitue l’un des autres trésors de Notre-Dame ».
Ils demandent à l’archevêque de Paris et au chapitre cathédral de leur « assurer que le diocèse sait quoi faire de la cathédrale malgré l’incendie et l’incertitude créée ».
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Noël et le cœur inaltérable de notre foi
Du site Kath.net (traduction rapide):
Mgr Voderholzer de Ratisbonne, lors du sermon du jour de Noël: "Cette crise est probablement avant tout une crise de croyance au Christ, une crise de croyance par rapport à l'Incarnation, c'est-à-dire dans les termes de qui est réellement Jésus-Christ."Sermon de Mgr Rudolf Voderholzer lors de la grande messe du jour de Noël:
Chères soeurs et frères dans le Seigneur!
Si nous prions ensuite en chantant le grand Credo, en alternance et accompagnés de notre chœur de cathédrale, alors nous nous agenouillerons à un point de la proclamation de foi, qui est l'un des signes spéciaux de la messe de Noël, quand nous confessons:
«… et incarnatus est de Spiritu sancto ex Maria virgine, et homo factus est. - et, par l'Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie et s'est fait homme. "
Cette profession de foi, qui aujourd'hui, à l'occasion de la solennité de la Nativité, sera proclamée à plusieurs voix, contrairement au reste du Credo, chanté par tous en choral, est le secret de fête de Noël. Noël est la fête de l'incarnation de Dieu. Dieu surpasse tous les modes de communication dans la création, l'appel des prophètes, la transmission des 10 commandements etc., il les dépasse en entrant lui-même dans l'histoire.
Dieu nous a parlé plusieurs fois et de plusieurs manières par le biais des prophètes. À la fin, il nous a parlé par le biais du Fils. C'est ce que dit la lettre aux Hébreux, et c'est ainsi que nous l'avons entendu à nouveau en deuxième lecture. Dieu et son message ne font qu'un en Jésus-Christ.Le signe de l'agenouillement lors de la confession de l'Incarnation n'est pas seulement une coutume régionale, c'est expressément prévu dans les sections du Missel et cela fait donc partie de la liturgie sacrée. Il exprime l'importance centrale de la croyance en l'Incarnation, en l'Incarnation de Dieu pour la foi chrétienne.
Le pape François, dans sa lettre au peuple d'Allemagne en juin de l'année dernière et en vue de la voie synodale prévue en Allemagne, a parlé d'une crise élémentaire de la foi dans notre pays. Cette crise est probablement, avant tout, une crise de croyance au Christ, une crise de croyance dans les termes de l'Incarnation, c'est-à-dire qui est vraiment Jésus-Christ.Il y a une inquiétude fondée sur le fait que même pour de nombreux chrétiens de notre pays, ce Jésus de Nazareth était une personne particulièrement religieuse et à sa manière un génie. On sépare finalement le message de la personne pour le combiner avec d'autres messages, de sorte qu'un certain sens soit toujours préservé. Mais «le Jésus historique n'est alors plus la manifestation de Dieu lui-même dans l'espace dans le temps; ce n'est plus le chemin, la vérité et la vie »(Jn 14, 6), mais au mieux un parmi d'autres panneaux indicateurs et enseignants de sagesse.
Mais: si le Jésus historique n'est pas la communion avec Dieu; si le sens du monde et de l'histoire ne doit pas être lu à partir de celui-ci, alors le dogme central du credo chrétien sur l'incarnation du logos divin n'est plus qu'un mythe ou un symbole - compatible avec les affirmations de vérité des autres religions » (Karl-Heinz Menke).L'incertitude concernant la confession centrale de Noël, l'affaiblissement de la croyance en l'Incarnation a d'énormes conséquences pour les autres contenus de la foi, en particulier pour ceux qui doivent à présent être discutés dans le cadre synodal.
Le cardinal Kurt Koch la montré de manière impressionnante combien le prêtre d'aujourd'hui est à la recherche de son identité dans l'Eglise et comment toutes les autres croyances tombent suivant un effet domino lorsque le mystère central de l'Incarnation n'est plus appréhendé.
Parce que si Jésus n'était finalement qu'un être humain, comme tout le monde, alors l'Église ne peut plus être perçue comme un organisme sacramentel, à savoir comme le Corps du Christ. L'Église devient une organisation sociologique comme de nombreuses autres institutions sociales. Il y a un grand danger que l'Eglise n'apparaisse que comme un appareil administratif, comme un squelette sans chair, et déclenche naturellement la peur au lieu de susciter l'espoir et la confiance. Notre foi chrétienne, cependant, tient avec la conviction que le Christ incarné, qui est mort pour nous sur la croix et est ressuscité, est le maître de son Eglise, qu'il y reste présent par la puissance de son Esprit et en fait son corps sacramentel.Lien permanent Catégories : Au rythme de l'année liturgique, Doctrine, Eglise, Foi, Spiritualité, Théologie 0 commentaire -
48 heures avec des séminaristes en formation (TF1)
De Bérengère Dommaigné sur le site d'Aleteia.org :
C’est un joli reportage de près de huit minutes qu’a diffusé samedi 21 décembre TF1, lors du journal de 20h, sur les séminaristes de Nantes. Les journalistes, qui ont passé 48h avec eux, portent un regard sincère devant le choix de ces jeunes étudiants qui aspirent à vivre au service des autres.
C’est un beau reportage qu’a proposé TF1 samedi 21 décembre dans son journal de 20h, et qui est disponible en replay pendant un mois. Les caméras ont suivi pendant 48 heures les jeunes séminaristes de Nantes et retracent fidèlement une journée type de ces étudiants pas comme les autres. Les téléspectateurs découvrent ainsi de jeunes hommes bien dans leurs baskets, aux agendas bien remplis, par une vie de prière, une vie fraternelle et bien sûr une vie d’études. Philosophie, latin, grec, théologie, les séminaristes, âgés de 21 à 38 ans, suivent près de 22 heures de cours par semaine pour se former et réfléchir à leur vocation de prêtre à venir. Comme l’explique l’un d’eux, Cyriaque, 22 ans « j’aime beaucoup la vie de prêtre, être au contact des gens, proposer des enseignements mais aussi être un peu comme un chef d’entreprise pour sa paroisse ». Une belle définition de ce métier pas comme les autres.Une vie qui a du sens
Sans doute intrigués par ces vocations au service des autres et imposant le célibat, les journalistes de TF1 interrogent les jeunes hommes sur les sacrifices qu’impose leur choix de vie. Mais les séminaristes répondent avec sincérité et franchise, et leurs témoignages permettent de prendre conscience de la richesse de leur formation. Une formation complète, personnalisée avec une grande liberté pour choisir, ou pas, ce chemin. « On ne choisit pas la voix la plus confortable pour notre monde, mais je la choisis parce que je crois que c’est celle qui a le plus de sens pour moi », conclut joliment Cyriaque.
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Noël 2019
Du Père Simon Noël OSB :
Noël 2019
En ce temps de Noël, nous sommes invités à contempler la crèche : l'Enfant Jésus, couché sur la paille, Marie et Joseph, en train de l'adorer, l'âne et le boeuf, les bergers de Bethléem, les mages avec leurs présents.Le Tout-Puissant, le Dieu éternel et infini, s'est fait tout petit dans la crèche, par amour pour nous et pour que nous n'ayons plus peur de Lui. Il est venu partager toutes nos misères.Il y a un beau cantique traditionnel italien, dû à Saint Alphonse de Liguori, le Tu scendi dalle stelle :Tu descends des étoiles, ô Roi du Ciel, et tu viens dans une grotte dans le froid et dans le gel. Ô mon Divin Enfant, je te vois ici tremblant. Ô Dieu bienheureux, ah ! Combien il t'en a coûté de m'avoir aimé.À toi qui es le Créateur du monde, il manque des couvertures et du feu, ô mon Seigneur. Cher petit Enfant élu, combien cette pauvreté me rend plus amoureux, car elle t'a fait amour pauvre encore.
Marie a enfanté Jésus, dans la joie et sans connaître les douleurs, en restant totalement vierge. Elle a pris son divin Enfant, l'a emmaillotté, l'a embrassé et l'a couché dans la mangeoire. Elle s'est mise à genoux, l'a adoré et contemplé avec amour.Quel grand mystère que celui de Noël ! Ce petit Enfant fragile que nous voyons couché dans la crèche, c'est le Créateur des étoiles du ciel, le Roi de l'univers. Mais en ce jour, il s'est fait pour nous petit Roi d'amour.Il y a quelques jours, le pape a publié une Lettre apostolique sur la crèche. Comme il est triste en effet que la crèche soit devenue un sujet de polémiques dans notre société laïciste, qui ne veut plus s'ouvrir à l'amour. La crèche est un mystère de paix et d'amour, dans un monde de violence et d'égoisme.À quoi nous invite l'Enfant Jésus en naissant ainsi parmi nous ? Eh bien, il nous invite à cultiver avec Lui une relation d'amitié. Il s'est fait notre ami, notre petit frère. Alors n'ayons nous aussi aucune crainte et acceptons d'être son ami. Certains que nous sommes de son amitié pour nous, vivons avec Lui dans la paix, la confiance et l'abandon. Notre existence ainsi sera remplie de lumière et d'amour.L'Enfant Jésus nous apporte le pardon. Qui ne sait qu'un enfant pardonne facilement ?, aurait dit saint Bernard.Il nous apporte la paix céleste et toute la douceur de Dieu. Oui, ne nous lassons pas en cette fête de contempler la crèche et de laisser transformer notre âme par cette douce contemplation.Lien permanent Catégories : Au rythme de l'année liturgique, Eglise, Foi, Spiritualité 0 commentaire -
Contempler le Mystère de la Nativité avec saint Ignace
Du site des Jésuites d'Europe occidentale francophone :
Contemplation de la Nativité selon saint Ignace
A l’aide d’un tableau de Domenico Ghirlandaio, découvrez la manière dont saint Ignace de Loyola invite à contempler le mystère de la Nativité dans les Exercices Spirituels (n° 111-117).
Voici comment Ignace de Loyola propose de contempler la nativité dans le livret des “Exercices spirituels”, après la prière préparatoire habituelle.
Le premier préambule est l’histoire. Ce sera, ici, comment partirent de Nazareth : Notre Dame enceinte de presque neuf mois, assise sur une ânesse comme on peut pieusement le méditer, Joseph, ainsi qu’une servante emmenant un bœuf, pour aller à Bethléem payer le tribut que César imposa à toutes ces régions.
Le deuxième. Une composition, en se représentant le lieu. Ce sera, ici, voir avec la vue de l’imagination le chemin de Nazareth à Bethléem, en considérant sa longueur, sa largeur, s’il est plat, s’il passe par des vallées ou s’il monte. De même, regarder le lieu ou la grotte de la Nativité, si elle est grande ou petite, basse ou haute, et comment elle était arrangée.
Nativité de Domenico Ghirlandaio (1449 – 1494) – Cliquez sur l’image pour la voir en grand format dans une nouvelle fenêtre
Le troisième sera le même et il aura la même forme que dans la contemplation précédente. [C’est-à-dire : Demander ce que je veux : ce sera, ici, demander une connaissance intérieure du Seigneur qui pour moi s’est fait homme, afin que je l’aime et le suive davantage.]
Le premier point. Voir les personnes : voir Notre Dame, Joseph, la servante, et l’enfant Jésus après qu’il est né, me faisant, moi, comme un petit pauvre et un petit esclave indigne qui les regarde, les contemple et les sert dans leurs besoins, comme si je me trouvais présent, avec tout le respect et la révérence possibles. Et réfléchir ensuite en moi-même afin de tirer quelque profit.
Le deuxième. Observer ce qu’ils disent, y être attentif et le contempler, et, réfléchissant en moi-même, tirer quelque profit.
Le troisième. Observer et considérer ce qu’ils font : voyager et peiner pour que le Seigneur vienne à naître dans la plus grande pauvreté et qu’au terme de tant de peines, après la faim, la soif, la chaleur et le froid, les outrages et les affronts, il meure en croix ; et tout cela pour moi. Puis, réfléchissant, tirer quelque profit spirituel.
Terminer avec un colloque, comme dans la contemplation précédente [C’est-à-dire : A la fin, faire un colloque en pensant à ce que je dois dire aux trois Personnes divines, ou au Verbe éternel incarné, ou à la Mère et Notre Dame, faisant des demandes selon ce qu’on sentira en soi, fin de suivre et d’imiter davantage notre Seigneur, ainsi tout nouvellement incarné.], et dire un Notre Père.
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Noël : une Parole dans la nuit
« Celui qui aujourd’hui veut entrer dans l’église de la Nativité de Jésus à Bethléem découvre que le portail, qui un temps était haut de cinq mètres et demi et à travers lequel les empereurs et les califes entraient dans l’édifice, a été en grande partie muré. Est demeurée seulement une ouverture basse d’un mètre et demi. L’intention était probablement de mieux protéger l’église contre d’éventuels assauts, mais surtout d’éviter qu’on entre à cheval dans la maison de Dieu. Celui qui désire entrer dans le lieu de la naissance de Jésus, doit se baisser. Il me semble qu’en cela se manifeste une vérité plus profonde, par laquelle nous voulons nous laisser toucher en cette sainte Nuit : si nous voulons trouver le Dieu apparu comme un enfant, alors nous devons descendre du cheval de notre raison « libérale ».
Nous devons déposer nos fausses certitudes, notre orgueil intellectuel, qui nous empêche de percevoir la proximité de Dieu. Nous devons suivre le chemin intérieur de saint François – le chemin vers cette extrême simplicité extérieure et intérieure qui rend le cœur capable de voir. Nous devons nous baisser, aller spirituellement, pour ainsi dire, à pied, pour pouvoir entrer à travers le portail de la foi et rencontrer le Dieu qui est différent de nos préjugés et de nos opinions : le Dieu qui se cache dans l’humilité d’un enfant qui vient de naître."
Cette parole, c’est Benoît XVI qui l’a prononcée lors de la messe de la nuit de Noël 2011 (Toute l’homélie du pape se trouve ici sur l’excellent site http://chiesa.espresso.repubblica.it/)
Une parole qui vaut pour chacun d’entre nous qui cherchons, tant bien que mal, le visage de Dieu. Mais pour le trouver, il faut constamment purifier notre regard, sur Lui comme sur les autres. « Amen, je vous le dis, si vous ne faites pas demi-tour pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez jamais dans le royaume des cieux. (Mt.18-3) »
Dum medium silentium tenerent omnia et nox in suo cursu iter perageret omnipotens sermo tuus domine a regalibus sedibus venit alleluia
Alors que toutes choses se tenaient dans un profond silence et que la nuit poursuivait son chemin, ta Parole, Seigneur, est venue depuis les demeures de Ta Majesté: alleluia ! (livre de la sagesse, 18, 14-15).
JPSC
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Joyeux Noël, chers amis !
Autel de la Grotte de la Nativité, Basilique de la Nativité, Bethléem
A tous les amis, visiteurs et familiers de Belgicatho,
nous souhaitons une joyeuse fête de la Nativité.
Que les valeurs négatives de notre temps - l'indifférence, le matérialisme, le relativisme, l'individualisme, l'oubli de Dieu, le mépris de la vie humaine... - n'empêchent pas nos yeux de s'ouvrir à la lumière de l'Etoile et nos coeurs de se réchauffer auprès de la Crèche !
L’Hymne pour Noël de Saint Romanos le Mélode :
« Béni sois-Tu, notre Dieu nouveau-Né, gloire à Toi ! »
« Écoutez, bergers, le son des trompettes. Le Verbe est enfanté, Dieu est manifesté au monde ! Et vous, filles de rois, entrez dans la joie de la Mère de Dieu (Psaume 44, 10). Peuples, disons : « Béni sois-Tu, notre Dieu nouveau-Né, gloire à Toi ! » La Vierge, qui ne connaît pas d'homme (Lc 1, 34), a mis au monde la Joie, la tristesse ancestrale a cessé. Aujourd'hui, l'Incréé est enfanté, Celui que le monde ne peut contenir entre dans le monde. Aujourd'hui, la Joie s'est manifestée aux hommes; aujourd'hui l'erreur est jetée dans l'abîme. Peuples, disons : « Béni sois-Tu, notre Dieu nouveau-Né, gloire à Toi ! » Bergers, chantez le Maître qui est né à Bethléem, Celui qui rachète le monde. Voici que la malédiction d'Ève est rompue, grâce à Celui qui est né de la Vierge. « Battons des mains avec des acclamations » (Psaume 46, 2) ; formons un chœur avec les anges. Le Seigneur est né de la Vierge Marie pour « relever ceux qui sont tombés et redresser ceux qui sont abattus » (Psaume 144, 14), ceux qui crient avec foi : « Béni sois-Tu, notre Dieu nouveau-Né, gloire à Toi ! » L'Auteur de la Loi s'est incarné sous la loi (Ga 4, 4), le Fils intemporel est né de la Vierge, le Créateur de l'univers est couché dans la crèche. Celui que le Père engendre éternellement, sans mère dans les cieux, est né de la Vierge, sans père sur la terre. Peuples, disons : « Béni sois-Tu, notre Dieu nouveau-Né, gloire à Toi ! » En vérité, la Joie vient de naître dans l'étable ».
Ainsi soit-il.Lien permanent Catégories : Actualité, Au rythme de l'année liturgique, Eglise, Foi, Solidarité, Spiritualité 2 commentaires -
La spectaculaire restauration de l'Agneau Mystique des frères Van Eyck
De Sim D'Hertefelt sur Kerknet.be :
Admirez l'agneau mystique avant et après restauration - spectaculaire!
Le 17-12-19, la restauration du panneau central de l'Agneau mystique a été présentée à la presse. A admirer du 24-1-20 dans la cathédrale Saint-Bavon à Gand.
Les panneaux intérieurs inférieurs du tableau "l'Adoration de l'Agneau mystique" des frères Van Eyck ont été restaurés dans leur état d'origine. Une équipe internationale d'experts et de restaurateurs y a travaillé pendant 3 ans.
Ils ont habilement enlevé des couches épaisses de vernis jaune-brun et diverses peintures du XVIe siècle. Les panneaux centraux étaient couverts à 50%. Les panneaux extérieurs même pour 70%.
(...) les restaurateurs ont pu faire réapparaître méticuleusement la vision de Van Eyck. Un travail de bénédictin avec un scalpel chirurgical sous un microscope stéréo. L'équipe a fait preuve d'une patience d'ange, explique Ludo Collin , recteur de la cathédrale Saint-Bavon.
Surtout lorsqu'on zoome sur les détails, on voit le bénéfice de la restauration. Dans la version originale de Van Eyck, les bâtiments, les robes, la nature et le ciel sont pleins de détails et de profondeur sublimes.Le plus frappant est bien sûr la restauration du visage de l'Agneau. (...) A présent, on voit à nouveau l'Agneau comme Van Eyck l'avait conçu. Quelle différence!
Admirez l'agneau mystique avant et après la restauration
cliquer sur les images
Que voulaient dire les frères Van Eyck avec leur Agneau de Dieu? Voir la videoQue disent les frères Van Eyck dans leur peinture L'Adoration de l'agneau mystique?
Allez voir par vous-même
- Agneau de Dieu du 24-01-20 à 16h30 dans la cathédrale Saint-Bavon, avec exposition spéciale "Le retour de l'agneau"
- Expo 'Van Eyck: une révolution optique' du 1-2-20 à MSK Gand, avec 9 des 20 œuvres conservées par Van Eyck, ainsi que 100 œuvres de contemporains
- Centre d'accueil de réalité augmentée du 8-10-20 dans la cathédrale Saint-Bavon
- Profitez de l'agneau mystique depuis votre siège sur closertovaneyck.kikirpa.be
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Se remettre à vivre pour Dieu : une méditation de Benoît XVI sur l'avenir de l'Eglise
De Jean-Marie Dumont sur le site de Famille Chrétienne :
Se remettre à vivre pour Dieu
09/12/2019
Auteur : Benoît XVI
Editeur : Presses de la Renaissance
Nombre de pages : 144Au milieu des nombreuses publications consacrées aux crimes pédophiles commis par des clercs, ce livre sort du lot. C’est la traduction d’un article de Benoît XVI publié en avril 2019 dans la revue bavaroise Klerusblatt, accompagnée d’annexes, le tout commenté par notre confrère du Figaro, Jean-Marie Guénois. Benoît XVI y montre comment l’effondrement dans les années 1950 et 1960 des valeurs morales que conservaient les sociétés autrefois chrétiennes s’est accompagné d’un rejet au sein de l’Église de la morale catholique et de l’autorité, favorisant ainsi de graves déviances et leur tolérance. Une culture de la compromission avec les idées du monde est pointée, ce qui peut expliquer les réactions virulentes suscitées par ce texte.
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