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Spiritualité - Page 263

  • Seigneur, je ne sais pas prier

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    Qu’est-ce que prier ? Le site web « Pro Liturgia » nous propose à ce sujet un bel enseignement de Joseph Ratzinger-Benoît XVI qui nous comble au centuple du petit effort d’attention qu’il suppose. A lire en ces temps de silence que nous impose l’état de siège décrété face à la pandémie du « coronavirus » :

    VE PN 107 413952581.png« En ces jours où l’épidémie de coronavirus gagne du terrain, où tous les rassemblements sont supprimés et par conséquent aussi nos messes dominicales, n’est-ce pas le moment favorable pour prendre le temps de la prière solitaire, si ce n’est à l’église devant le Saint Sacrement, du moins chez soi, en fermant la porte de sa chambre ? Et peut-être faut-il redécouvrir d’abord le sens de la prière chrétienne de façon plus générale.

     On peut relire à cet effet une méditation donnée au cours du carême 1983 par le cardinal Joseph Ratzinger devant le pape Saint Jean-Paul II et le Collège des cardinaux à Rome (in “Le Ressuscité”, Desclée de Brouwer 1986). En voici de larges extraits :

    Le Cardinal Ratzinger s’appuie dans son texte sur des passages des Evangiles évoquant ce thème de la prière. Et tout d’abord sur celui de saint Matthieu :

    « Dans l’Evangile, Jésus nous invite à la prière : « Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez ; frappez et l’on vous ouvrira » (Mt 7, 7). Ces paroles de Jésus sont très précieuses, parce qu’elles expriment la véritable relation entre Dieu et l’homme, et parce qu’elles répondent à un problème fondamental de toute l’histoire des religions et de notre vie personnelle. Est-il juste et bon de demander quelque chose à Dieu ? Ou bien l’unique réponse correspondant à la transcendance et à la grandeur de Dieu ne consiste-t-telle pas à le glorifier, à l’adorer, à lui rendre grâce, en une prière qui sera donc désintéressée ? Si nous demandons au Dieu de l’univers des biens pour notre vie, n’est-ce pas peut-être le signe d’une idée archaïque de Dieu et de l’homme, un égoïsme plus ou moins sublime ? Jésus ignore cette crainte. Jésus n’enseigne pas une religion pour élites, totalement désintéressée. L’idée de Dieu que Jésus nous enseigne est différente : son Dieu est très humain ; ce Dieu est bon et puissant. La religion de Jésus est très humaine, très simple ; c’est la religion des simples : « Je te rends grâce, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, car tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et tu les as révélées aux petits » (Mt 11, 25).

    HugoVanDerGoes-Portinari-TheAdorationoftheShepherds(detail)6.JPGLes petits, ceux qui ont besoin de l’aide de Dieu et le disent, comprennent beaucoup mieux la vérité que les intelligents qui, en refusant la prière de demande et en n’admettant que la louange désintéressée de Dieu, construisent une autosuffisance de l’homme qui ne correspond pas à son indigence (…). Derrière cette noble attitude qui ne veut pas déranger Dieu avec nos petits malheurs, se cache le doute suivant : Dieu a-t-il le pouvoir de répondre aux réalités de notre vie terrestre ? Dans le contexte de notre conception moderne du monde, ces problèmes des « intelligents et des sages » apparaissent très fondés. Le cours de la nature est ordonné par les lois naturelles créées par Dieu. Dieu n’est pas un Dieu arbitraire ; si ces lois existent, comment pouvons-nous attendre de Dieu une réponse aux nécessités quotidiennes de notre vie ? Mais, par ailleurs, si Dieu n’agit pas, s’il n’a pas pouvoir sur les événements concrets de notre vie, comment Dieu reste-t-il Dieu ? Et si Dieu est amour, l’amour ne trouvera-t-il pas une possibilité de répondre à l’espérance de celui qui aime ? Si Dieu est amour, et s’il ne pouvait nous aider dans notre vie concrète, l’amour ne serait pas l’ultime pouvoir du monde, l’amour ne serait pas en harmonie avec la Vérité. Mais si l’amour n’est pas le pouvoir suprême, qui donc est, ou qui possède, le pouvoir suprême ? Et si amour et Vérité s’opposent, que devons-nous faire : suivre l’amour contre la Vérité, ou suivre la Vérité contre l’amour ? Les commandements de Dieu, dont le noyau est l’amour, ne seraient plus vrais. Quelles contradictions fondamentales ne trouverions-nous pas alors au centre de la réalité ? Certainement, ces problèmes existent et accompagnent l’histoire de la pensée humaine ; l’impression que la puissance, l’amour et la Vérité ne coïncident pas et que la réalité se signale par une contradiction fondamentale parce qu’elle est tragique en soi - cette impression, dis-je, s’impose à l’expérience humaine. La seule pensée humaine ne peut résoudre le problème, et toute philosophie ou religion purement naturelle reste tragique. « Demandez, et on vous donnera ». Ces paroles si simples de Jésus répondent aux questions les plus profondes de la pensée humaine, avec la sécurité que seul le Fils de Dieu peut donner. »

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  • Une prière pour communier spirituellement à défaut de recevoir la communion

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    La prière de communion spirituelle du cardinal Merry del Val, dite par le Pape chaque matin, avec et pour tous les téléspectateurs et internautes qui suivent la messe à Sainte-Marthe.

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  • Un Italien parle de sa foi en Dieu au coeur de la lutte contre le coronavirus

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    De Luca Volontè sur le site d'International Family News :

    En direct des tranchées: une perspective italienne sur la lutte contre le COVID-19

    Un Italien parle de sa foi en Dieu au coeur de la lutte contre le coronavirus.

    Je vous écris des tranchées. Ici en Lombardie, en Italie, nous sommes en première ligne d’une guerre. Ces dernières semaines, nous avons été seuls. Nous avons été moqués par la presse internationale: le New York Times, par exemple, a publié cet article qui insulte ouvertement notre pays.

    Je peux seulement dire que j’espère que personne à New York n’aura jamais à vivre ce que nous vivons actuellement en Italie.

    La foi qui reste profondément enracinée dans nos villes, nos villages et nos provinces a été une source de consolation et d’aide. Malheureusement, la solidarité et l’aide que nous, Italiens, espérions de l’Europe et des pays de l’autre côté de l’océan ne se sont pas matérialisées. Néanmoins, nos amitiés ne seront pas affaiblies mais renforcées par cette crise, cette peste silencieuse qui menace toute l’humanité et qui est devenue un combat quotidien.

    Les mesures de précaution édictées en Lombardie et dans toutes les régions du nord de l’Italie affectent tous les aspects de la vie personnelle: nous devons maintenir une distance d’un mètre avec nos amis et les membres de notre famille, ce qui affecte l’une des principales dimensions de la personne humaine, notre désir naturel de relations sociales. En tant que catholique, j’ai été frappé d’une autre manière: en Italie, qui a fait face plus d’une fois à la famine et à la peste, toutes les messes publiques ont été suspendues. Cela signifie la limitation d’un autre type de relation, le plus important pour moi: le lien que je ressens avec Jésus-Christ. Mais ce « jeûne » obligatoire n’a pas seulement causé de la mélancolie, il a également provoqué une forte augmentation de la dévotion des gens qui vont et prient devant le tabernacle dans les églises ouvertes. En Lombardie, où il y a une dévotion spéciale à la Vierge Marie et de nombreux sanctuaires mariaux, nous avons perçu cette crise comme un appel à prier le chapelet, demandant la fin de l’épidémie de coronavirus. Ce sont là quelques signes d’espoir.

    Il n’est pas facile de vivre enfermés dans nos maisons avec les restrictions imposées par le gouvernement à notre liberté et à nos déplacements. C’est une situation difficile et anxiogène, vraiment la vie dans les tranchées: la vie dans une guerre contre une épidémie virale qui est non conventionnelle et vraiment nouvelle. Depuis des semaines, tous les soirs au coucher du soleil, nous attendons les mises à jour officielles. Et, chaque jour, le nombre de décès augmente, en particulier en Lombardie et dans d’autres régions du nord. Alors que nous sommes constamment préoccupés par les chiffres montrant une augmentation des infections, nous trouvons de l’espoir dans les chiffres de guérisons. A l’heure où j’écris ces lignes, il y a plus de 24 700 personnes infectées en Italie, avec près de 1 900 décès et environ 2 400 personnes qui se sont rétablies. En Lombardie, on dénombre 10 100 personnes infectées et 1 300 morts.

    Le lieu où j’écris – Saronno, une province de Varèse – est peuplé de gens industrieux, d’ « autodidactes », d’artisans, de propriétaires de petites entreprises et de coopératives. Dans le passé, toutes ces choses ont contribué à créer un réseau de solidarité qui a soutenu la force économique et la croissance. Mais maintenant, les rues sont vides. On dirait le mois d’août, lorsque la région se vide au fur et à mesure des vacances. Mais si les gens sont moins dévoués au consumérisme et au marché, ils ne le sont pas moins à Dieu, et finalement le salut des gens, le bien-être des âmes, ne dépendra pas des stocks alimentaires et du marché, mais des cœurs et des esprits.

    Un de nos meilleurs écrivains lombards, Alessandro Manzoni, a écrit The Betrothed [Le fiancé] en 1827. Il a parlé de l’amour entre Renzo et Lucia, leurs fiançailles compliquées et leur mariage au début du XVIIe siècle. L’histoire offre une véritable vision de l’éclat, de la fidélité et de l’amour sacrificiel caractéristique de notre région. Dans les chapitres 31 à 33, Manzoni parle d’une peste qui a frappé au cours de la vie du protagoniste, et elle ressemble à ce qui se passe actuellement. Les médecins risquent la mort pour sauver des vies et soigner les personnes infectées. C’est ainsi que les médecins se comportent avec courage, contrairement aux rapports mensongers et insultants des médias internationaux sur les médecins qui choisissent qui soigner tout en laissant les autres mourir.

    Les rues clairsemées, les amis qui gardent leurs distances et ne se saluent que de loin s’ils se rencontrent, le stockage de nourriture: tout cela est troublant. Mais nous nous retrouvons également à passer plus de temps à la maison avec nos familles. De cette façon, en combattant le coronavirus, nous combattons également un autre fléau, celui du consumérisme et du mondialisme. Les Italiens chantent l’hymne national depuis leurs fenêtres, allumant des bougies pour s’encourager mutuellement; ou bien chantent des hymnes au Seigneur et allument une bougie en signe d’espérance en Dieu. Si vous avez des amis ou de la famille en Italie, en particulier dans le nord, n’hésitez pas à leur parler: montrez-leur votre proximité, votre compassion. Si vous le pouvez, envoyez des dons ou des trousses de soins qui peuvent être utilisés pour aider les personnes seules et les pauvres. Quoi que vous fassiez, ne nous oubliez pas: nous avons besoin de votre soutien, car nous sommes déterminés à continuer de nous battre, la tête haute, même si nous nous salissons les mains.

    Chers amis, dans toutes les difficultés de la vie, même les plus sérieuses comme celle-ci, nous savons qu’il y a toujours de l’espoir: la divine Providence nous fournira de l’aide.

    Cette lettre est pour moi – et j’espère qu’elle le sera aussi pour vous tous – l’occasion d’exprimer cette assurance confiante. Que Dieu bénisse les États-Unis et puisse-t-il assister l’Italie en ce moment critique!

  • Carême et confinement; feuillet du vendredi 20 mars : Chemin de Croix inspiré de citations bibliques

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  • Alors que l’on continue à livrer pâtes et pizzas à domicile, l’eucharistie ne serait pas accessible à ceux qui la désirent ?

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    De Michel Janva sur le site du « Salon beige » :

    Copie de P1011232.JPG« Dans un message diffusé vendredi auprès d’amis prêtres, l’un des secrétaires particuliers du pape François s’est inquiété des conséquences possibles de la crise du COVID-19 sur la vie spirituelle des fidèles. Tout en respectant les indispensables consignes sanitaires, l’Église se doit d’être en première ligne, estime-t-il.

    En annonçant le 13 mars la réouverture des églises paroissiales de Rome, dont on avait annoncé la fermeture la veille, le cardinal Angelo De Donatis, vicaire épiscopal du diocèse, a laissé percevoir le débat profond qui anime les plus hautes sphères de la hiérarchie ecclésiale. Comment répondre aux besoins des fidèles, assurer la distribution des sacrements, rassurer les angoissés et réconforter les malades, quand il faut respecter les consignes de confinement données par les autorités ? Sans doute le pape François n’est-il pas étranger à ce revirement, lui qui, dans la matinée du 13, avait indiqué au cours de la messe matinale que « les mesures draconiennes ne sont pas toujours bonnes » et que les fidèles ne doivent pas être laissés « seuls » face à l’épidémie. Et qui, deux jours plus tard, alors que les rues de la ville étaient désertes, s’est rendu à la basilique Sainte-Marie Majeure puis, à pied, dans l’église San Marcello al Corso pour y prier devant un crucifix miraculeux qui avait été brandi en procession lors de la peste de 1522.

    C’est l’un des secrétaires particuliers du pape François qui a formalisé les enjeux spirituels de la crise en cours dans un courrier transmis le 13 mars à des amis prêtres. Dans cette missive, le père Yoannis Lahzi Gaid – prêtre copte égyptien – s’exprime sans détour, comme le rapporte le site Crux. « Face à cette peur contagieuse que suscite la pandémie du coronavirus, nous risquons de nous comporter davantage comme des salariés que comme des pasteurs » indique-t-il à ses correspondants. Si les autorités ont le devoir de veiller à la santé et à la sécurité matérielle des personnes « nous avons le devoir de faire de-même pour les âmes », indique-t-il, rappelant que Saint-Pierre lui-même, qui fuyait les persécutions de Néron, avait été rappelé par Dieu pour retourner à Rome auprès des fidèles pour y mourir avec eux. « Alors que l’on continuerait à livrer pâtes et pizzas à domicile, l’eucharistie ne serait pas accessible à ceux qui la désirent alors qu’ils sont âgés, malades ou dans le besoin ? » s’interroge le secrétaire du pape ? Tout en demeurant attentifs aux nécessaires précautions sanitaires et prophylactiques, les prêtres doivent prier pour « obtenir la grâce et le courage d’agir selon Dieu et non selon les hommes », affirme-t-il. »

    Ref. Alors que l’on continue à livrer pâtes et pizzas à domicile, l’eucharistie ne serait pas accessible à ceux qui la désirent ?

    JPSC

  • Porter sur soi la médaille miraculeuse de la rue du Bac

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    http://www.belgicatho.be/archive/2020/03/01/coronavirus-et-pourquoi-pas-la-medaille-miraculeuse-6216617.html

    Prenez et portez sur vous la médaille miraculeusePrenez et portez sur vous la médaille miraculeuse La médaille miraculeuseLa médaille miraculeuse
    Histoire et spiritualité
    Catherine Labouré et la médaille miraculeuseCatherine Labouré et la médaille miraculeuse (BD)
  • Ces prêtres italiens décimés par le coronavirus

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    Du site d'Avvenire.it (Francesco Ognibene) :

    Coronavirus. Les prêtres tués par le virus augmentent.

    Le pape téléphone à l'évêque de Bergame

    mercredi 18 mars 2020

    Le nombre de prêtres décédés des suites de l'infection augmente de jour en jour, des dizaines d'autres sont séropositifs, hospitalisés ou en soins intensifs. Les messages des pasteurs de Bergame, Milan et Parme

    Toujours la mort parmi les prêtres, un bulletin qui s'étire de jour en jour, avec deux victimes à Milan en 24 heures et les situations les plus lourdes dans les diocèses de Bergame et Parme. Le pape a voulu se rapprocher du diocèse de Bergame en appelant son évêque Francesco Beschi. Les prêtres qui ont servi leur communauté pendant toute une vie sont maintenant enterrés sans funérailles, comme les autres victimes du coronavirus. Le temps des célébrations viendra, mais maintenant c'est celui de la mémoire propre à ceux qui ont passé leur vie à se donner aux frères et sont morts avec eux.

    Ils tombent malades et meurent comme les autres, avec les autres, peut-être même plus que les autres, même s'il est désormais très difficile de se lancer dans ce type de comptabilité statistique. Les prêtres italiens ont toujours été au milieu des gens, en mission mais d'abord en raison de la nature populaire de notre clergé. Inévitable de les retrouver aussi dans la liste des victimes récoltées par cette épidémie effrayante. Dans certains diocèses le nombre est impressionnant.

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  • Sainteté de saint Joseph - Litanies de saint Joseph (feuillet du 19 mars)

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  • Prière à saint Joseph

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    « Saint Joseph, Homme juste par ta foi »

    Dans un message adressé aux prêtres de Paris, Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, a écrit : « je vous propose à tous de réciter à l’issue des Messes de la solennité de saint Joseph que vous célébrerez en privé, le jeudi 19 mars, la prière ci-jointe. Je vous propose également de transmettre cette prière aux fidèles via les sites internet des paroisses ou tout autre moyen, afin que chacun la récite chez soi, en communion avec tous. »

    Prière à saint Joseph
    jeudi 19 mars 2020

    Saint Joseph,
    Homme juste par ta foi,
    Tu as été trouvé digne
    De recevoir la garde des mystères du Salut.

    Toi qui as su prendre soin de la Vierge Marie,
    Et écarté d’elle tout danger,
    Tu t’es fait protecteur du Christ-Seigneur
    Dans la vulnérabilité de son enfance.

    Vivante image de la tendresse de Dieu,
    Modèle d’époux et de père,
    Tu es le gardien vigilant de l’Église,
    Le soutien et le consolateur des familles.

    Nous te le demandons avec confiance :
    Daigne implorer pour nous la miséricorde de Dieu
    en ce temps d’épidémie que nous connaissons,
    Afin que le Seigneur écarte de nous le mal.

    Intercède pour ceux qui sont morts,
    Réconforte les malades,
    Protège et inspire ceux qui les soignent.

    Accorde-nous de demeurer dans la confiance et la paix
    Et fais que nos cœurs ne se ferment pas aux besoins de nos frères,
    Mais demeurent ouverts à la détresse des hommes
    Dans un amour de plus en plus sincère et fraternel.

    Saint Joseph, prie pour nous,
    Garde-nous,
    Protège-nous.

    Amen.

    Pour aller plus loin, on peut lire, de Jean Paul II « Redemptoris custos » (15 août 1989)

    D'Evangile au Quotidien :

    SAINT JOSEPH
    Époux de la Très Sainte Vierge Marie

    Patron de l'Église universelle

    Saint Joseph descendait de la race royale de David. On croit généralement qu'en vue de la mission sublime que le Ciel lui destinait, il fut sanctifié avant sa naissance. Nul ne peut douter que Joseph ne fût préparé à son sublime ministère, quand la Providence, qui dirige tous les événements, unit son sort à celui de Marie.

    L'Évangile est très sobre de détails sur saint Joseph, et on y voit tout résumé en ces mots: "Il était juste." Mais que ces mots couvrent de merveilles, puisque les docteurs s'accordent à dire que saint Joseph tient le premier rang après Marie parmi tous les Saints!

    Son père l'éleva, d'après la tradition, dans l'état modeste de charpentier; il pouvait avoir, selon de sérieux auteurs, une cinquantaine d'années, et il avait gardé une chasteté parfaite, lorsque la Volonté de Dieu lui confia la Très Sainte Vierge. Cette union, belle devant les anges, dit saint Jérôme, devait sauvegarder l'honneur de Marie devant les hommes.

    Dieu voulut que le mystère de l'Annonciation demeurât quelques temps caché à saint Joseph, afin de nous donner, dans le trouble qui plus tard s'empara de lui, lorsqu'il s'aperçut de la grossesse de Marie, une preuve de la virginité de la Mère et de la conception miraculeuse du Fils. L'avertissement d'un ange dissipa toutes ses craintes.

    Qui dira ce que Joseph, depuis lors, montra de respect, de vénération, de tendresse pour Celle qui bientôt allait donner au monde le Sauveur? Combien Joseph fut utile à Marie dans le voyage de Bethléem! Combien plus encore il Lui fut utile dans la fuite en Égypte! Joseph se montra pour la Mère de Dieu l'ami fidèle, le gardien vigilant, le protecteur dévoué.

    Imaginons-nous les progrès en vertu que dut faire saint Joseph, vivant dans la compagnie de Jésus et de Marie. Quel délicieux intérieur! Quelle sainte maison que cette modeste demeure! Que de mystères dans cette vie cachée où un Dieu travaille sous la direction d'un homme, où un homme se sanctifie sous l'influence d'un Dieu visible à ses yeux et devenu son Fils adoptif! Après la plus heureuse des vies, Joseph eut la plus heureuse des morts, car il rendit son dernier soupir entre les bras de Jésus et de Marie.

    Il est permis de croire, après saint François de Sales qui l'affirme, que saint Joseph est dès maintenant au Ciel en corps et en âme, avec Jésus et Marie. C'est à bon droit que saint Joseph porte le titre glorieux de Patron de l'Église universelle, et que son nom, dans la dévotion chrétienne, est devenu inséparable des noms de Jésus et de Marie.

    On l'invoque aussi comme Patron de la bonne mort.

  • Le pape invite à confier notre existence à saint Joseph, gardien des familles

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    D'I.Media via aleteia.org :

    « Confier notre existence » à saint Joseph : le conseil du pape François face au coronavirus

     

    « Gardien des familles », saint Joseph prend soin de « manière spéciale » des malades et des personnes risquant leur vie pour les victimes, a assuré le pape François lors de l’audience générale du 18 mars 2020 prononcée depuis sa bibliothèque privée au Palais apostolique du Vatican, le pape François. Le souverain pontife a invité les fidèles à prier le chapelet à l’occasion de la saint Joseph.

    Que ce soit au travers de sa famille ou de son travail, dans les moments de joie comme dans la douleur, saint Joseph a toujours « cherché et aimé » le Seigneur, a expliqué le pape François lors de l’audience générale du 18 mars. « Invoquez-le toujours, surtout dans les moments difficiles, et confiez votre existence à ce grand saint », a enjoint le pontife à la veille de la solennité de saint Joseph, fêtée le 19 mars.

    « Je fais mien l’appel des évêques italiens qui, dans cette urgence sanitaire, ont appelé à un moment de prière pour tout le pays », a poursuivi le primat d’Italie. Ce 19 mars, chaque famille, chaque fidèle, chaque communauté religieuse, « tous unis spirituellement », pourront réciter le chapelet à 21h en méditant les mystères de la lumière, a-t-il demandé. Protecteur de la Sainte-Famille, saint Joseph est aussi le gardien de toutes les familles et prend soin de « manière spéciale » des malades et des personnes risquant leur vie pour les victimes : les médecins, les infirmières et les volontaires, a-t-il égrainé.

     

    Durant sa catéchèse, le souverain pontife a par ailleurs commenté la cinquième Béatitude : « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ». Il s’agit de la seule Béatitude où la cause et le fruit « coïncident », a-t-il relevé : cela signifie que ceux qui exercent la miséricorde seront « objets de miséricorde ». Le pardon donné et le pardon reçu ne peuvent donc pas être « séparés ».

    « En pardonnant, on est pardonné »

    Si, comme l’indique l’Évangile, la mesure dont nous nous servons pour les autres sera aussi la mesure qui servira pour nous, il convient « d’élargir » cette mesure, de « remettre nos dettes, de pardonner ». Tel est le « secret » de la miséricorde : « en pardonnant, on est pardonné ». Chacun doit se souvenir qu’il a besoin de pardon et de patience. La miséricorde est en effet le « centre de la vie chrétienne », « la libération » et le bonheur de l’homme. Comme « l’air à respirer », les fidèles ne peuvent se passer d’elle.

    En réalité, a insisté le Pape, si le christianisme ne conduit pas l’homme à la miséricorde, c’est que celui-ci a pris le « mauvais chemin ». Il s’agit en effet de « l’unique vrai but de la vie spirituelle », le fruit le plus beau de la charité. Mais Dieu précède l’homme en matière de pardon, a rappelé le successeur de Pierre. C’est en recevant son pardon que l’homme peut pardonner à son tour.

    Vivre les « 24 heures pour Dieu » en temps de confinement

    Les 20 et 21 mars, doit normalement se tenir l’initiative ‘24 heures pour Dieu’, a encore noté le successeur de Pierre. Le pape François avait lancé cette proposition spirituelle au moment du Jubilé de la miséricorde en 2016 : les fidèles du monde entier sont invités à se confesser entre le vendredi et le samedi précédant le quatrième dimanche de Carême.Si cet événement ne peut pas se dérouler de la manière habituelle en raison de l’émergence du coronavirus dans certains pays, notamment d’Europe, cette tradition « continuera » dans toutes les autres régions du monde. Le Pape a encouragé les fidèles qui peuvent y participer à aborder sincèrement la miséricorde de Dieu dans la confession et à prier spécialement pour ceux qui sont « dans l’épreuve » à cause de la pandémie. Les autres, confinés chez eux, pourront vivre ce « moment pénitentiel » grâce à la prière personnelle.