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Spiritualité - Page 262

  • D'après Mgr Aupetit, "Humanae Vitae" reste une encyclique prophétique

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    Du site de France Catholique :

    Mgr  Michel Aupetit

    Humanæ vitæ, une encyclique prophétique 

    Propos recueillis par Aymeric Pourbaix

    mercredi 22 janvier 2020

    Mgr Michel Aupetit © Michel Pourny

    Fortement opposé au projet de loi bioéthique présenté au Sénat, Mgr  Michel Aupetit, archevêque de Paris et ancien médecin, publie au même moment un petit livre qui présente à nouveaux frais l’encyclique de Paul VI, Humanaæ vitæ, sur la contraception. Hier présentée comme un outil de libération des femmes, la pilule est vue par une part grandissante de la génération actuelle comme un asservissement au service des hommes.

    Quel lien faites-vous entre la contraception artificielle, enjeu d’Humanæ vitæ (1968), et le débat actuel qui porte sur la «  PMA pour toutes  » ?

    Mgr Michel Aupetit : La difficulté de fond est la même dans tous les cas. On la désigne par «  la morale de l’autonomie  ». Le premier péché manifeste à quel point l’homme veut être autonome, il veut être à lui-même sa propre loi. Il veut décider de son bonheur qu’il considère dès lors comme un dû. C’est alors qu’il devient esclave de ses propres désirs, de ses illusions et de ses fantasmes. Or il nous faut reconnaître et confesser combien c’est l’alliance qui rend l’homme heureux, le fait de recevoir la vie des autres, du Tout Autre. Cette dépendance au Créateur et à l’humanité lorsqu’elle est assumée fait de nous des êtres libres et responsables, des êtres capables d’aimer et de donner la vie en vérité.

    «  Un enfant comme je veux et quand je veux  » est un slogan illusoire et égoïste… Heureusement, l’enfant nous surprendra toujours… mais à quel prix ? Qui sommes-nous pour le priver volontairement de ses origines ? C’est une violence inouïe qu’on lui inflige et dont on aura à rendre compte, inévitablement…

    À l’époque, Humanæ vitæ a été mal reçue par les épiscopats, sous prétexte que c’était irréaliste. Faut-il réintégrer le document dans la préparation au mariage ?

    La question n’est pas d’abord d’intégrer telle ou telle encyclique, mais d’être fidèle au dépôt de la foi et à la tradition vivante qui en découle. «  Malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile  » (1 Co 9,16). Oui, le don de la vie est une bonne nouvelle !

    Comment aidons-nous les couples à s’ajuster à la grâce du salut et non pas à s’enfermer dans l’épreuve de la convoitise et de la concupiscence ? Il s’agit d’un chemin à parcourir pas-à-pas.

    L’horizon du discernement doit être le Salut, et non pas notre faiblesse. Comment ce Salut m’éclaire-t-il sur le petit bien que je peux accomplir maintenant ?

    Il ne faut pas vouloir régler toutes les difficultés en même temps, mais il s’agit d’avancer «  humblement avec ton Dieu  » (Mi 6, 8) qui t’éclaire sur le petit pas à poser pour avancer.

    L’enjeu est d’accompagner ce pas-à-pas qui est aussi très évangélique pour les pasteurs et ceux qui enseignent la catéchèse… Il convient de reconnaître à quel point le courage des couples, des familles nous édifie. Leur témoignage nous aide à redécouvrir toujours plus profondément le sens de notre sacerdoce. Qu’ils en soient remerciés !

    Il existe, dites-vous, deux conceptions de la maternité : possessive ou oblative. Et de la réponse à ce choix dépend toute la civilisation ?

    Accueillir la vie comme un don, l’éduquer en respectant ce don, c’est être disposé à accueillir son jaillissement comme il vient. C’est une grâce féminine que d’être conduite à percevoir combien la vie peut surgir même à travers la souffrance et la mort. Si le Christ apparaît d’abord aux femmes, n’est-ce pas parce qu’elles sont particulièrement disposées à accueillir la vie pour l’annoncer ? Avons-nous assez respecté et honoré cette vocation proprement féminine ou selon les mots de Jean-Paul II ce «  génie féminin  » ?

    Cette vocation «  hors hiérarchie  » nous éduque à la hiérarchie, c’est-à-dire à nous ordonner au Salut, à la vie. La question ne se pose pas seulement dans l’Église, mais dans la société tout entière.

    Le pape François ne cesse de le rappeler : «  Ne vous laissez pas voler votre espérance, ni votre joie.  » Notre société retrouvera une culture de vie, une réelle fécondité missionnaire si la femme ose être femme et si l’homme ose être homme.

    Retrouvez l’intégralité de l’entretien dans le magazine.

    Lire aussi l'interview de Mgr Aupetit sur aleteia.org

  • L'une des plus anciennes processions de notre pays disparaît

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    Lu sur Het Laatste Nieuws du 22 janvier, p. 7:

    L'une des plus anciennes processions de notre pays disparaît

    Une des plus anciennes processions disparaît en raison du trop grand âge des organisateurs. Depuis le Moyen Âge, une procession avec une grande statue de Marie traverse Leffinge, après qu'une fillette aveugle du village ait pu miraculeusement retrouver la vue. Mais, parce que la les organisateurs sont devenus trop vieux, il n'y aura pas de nouvelle édition de l'Onze-Lieve-Vrouweprocessie (Procession de Notre-Dame). L'ancienneté du groupe de gestion est la raison principale. "La plupart des membres ont entre 70 et 80 ans", explique Ingrid Lava, présidente de «Nous avons deux jeunes membres du conseil, mais ils travaillent à plein temps. J'ai moi-même 67 ans. L'année dernière, je suis allé de porte à porte pour recruter des gens.» Il y a encore une autre raison pour laquelle ils laisseront Marie à l'église "Chaque année, nous comptons sur environ 140 figurants - pour la plupart des enfants - mais nous ne les trouvons plus. (...) Trois processions ont déjà été supprimées au cours des trois dernières années. En 2008, il y avait encore 148 célébrations en Flandre où une statue de Marie trouvait place.

  • "Le célibat, dernier bastion de la transcendance qu'il faut abattre" : la leçon magistrale du cardinal Müller

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    «Le célibat, le dernier bastion de la transcendance qu'il faut abattre»

    du site de la Nuova Bussola Quotidiana

    22-01-2020

    «Le célibat sacerdotal apparaît comme le dernier bastion d'une orientation radicalement transcendante de l'homme et de l'espérance dans un monde de l'au-delà à venir. Son abolition constituerait une offense à la nature du sacerdoce et un acte de mépris pour toute la tradition catholique. Qui veut prendre la responsabilité devant Dieu et sa sainte Église des conséquences désastreuses de son abolition? »

    La 'lectio magistralis' du cardinal Muller sur le célibat et le sacerdoce.

    Les médias qui tentent de créer de la confusion autour de la collaboration de Benoît XVI au livre du cardinal Sarah, "Des profondeurs de nos cœurs" (janvier 2020), ce n'est qu'un signe de la paranoïa qui sévit dans le public depuis la coexistence présumée de deux papes. Présumée, car il ne peut y avoir qu'un seul pape dans l'Église catholique, puisque "le Pontife romain, en tant que successeur de Pierre, est le signe perpétuel et visible et le fondement de l'unité des évêques et de la multitude des fidèles" (Vatican II, Lumen Gentium 23).

    Dans cette contribution de Benoît XVI au sacerdoce catholique, on voudrait trouver une nouvelle confirmation et un nouveau élément de ce brouillage de la perception de deux tenants de l'unité qui s'opposeraient. Néanmoins, il est clair que le pape François et son prédécesseur Benoît XVI ne sont pas les auteurs de cette polarisation morbide, mais plutôt les victimes d'une construction idéologique.

    «BENOÎT XVI N'EST PAS UN PENSIONNE»

    Cette polarisation constitue un danger pour l'unité de l'Église et, du même coup, mine la primauté de l'Église romaine. Tous ces faits ne font que démontrer que le traumatisme psychique causé par la renonciation du pape Benoît XVI à la charge de Pontife au début de 2013 n'est pas encore apaisé. Cependant, les fidèles ont droit à un jugement théologique clair sur la coexistence d'un pape régnant et de son prédécesseur désormais émérite. Ce processus singulier, par lequel le Pape, chef du collège épiscopal et de l'Église visible, dont la Tête invisible est le Christ lui-même, abandonne la Cathedra Petri qui lui a été donnée pour la vie jusqu'à sa mort, ne peut jamais, et alors jamais, être compris selon les catégories du monde, telles que par exemple le droit à la retraite pour des raisons d'âge ou le désir populaire de remplacer la personne de son patron. Et s'il est vrai que le droit canonique prévoit cette possibilité dans l'abstrait (Can. 332 §2 CIC), à ce jour cependant, des dispositions détaillées ainsi que des expériences concrètes pour décrire ce cas de figure et plus encore comment il peut être réalisée dans pratique pour le bien de l'Église font défaut.

    Dans le monde politique, les antagonismes dans la lutte pour le pouvoir sont courants. Une fois l'adversaire écarté, le cours des choses continue comme si de rien n'était. Cependant, il ne devrait pas en être ainsi parmi les disciples du Christ, car dans l'Église de Dieu, tous sont frères. Dieu seul est notre Père. Et seul Son Fils Jésus-Christ, le Verbe fait chair (Jn 1, 14-18) est le Maître de tous les hommes (Mt 23,10). En raison de l'ordination sacramentelle, les évêques et les prêtres sont les serviteurs de l'Église choisis dans le Saint-Esprit (Actes 20:28), qui guident l'Église de Dieu au nom et sous l'autorité du Christ. Il parle par leur bouche en tant que divin Maître de la prédication (1T 2,13). Il sanctifie les fidèles dans les sacrements à travers eux. Et enfin, le Christ, "gardien et berger de vos âmes" (1P 2,25), s'occupe du salut des hommes, appelant les prêtres (évêques ou presbytres) de son Église pour être leurs pasteurs (1P 5,2sg. ; Ac 20:28). L'évêque de Rome exerce le ministère de saint Pierre, appelé par Jésus, le Seigneur de l'Église, à la tâche de pasteur universel (Jn 21, 15-17). Mais même les évêques sont frères entre eux, bien qu'ils soient, en tant que membres du collège épiscopal, unis au Pape et placés sous son autorité (Vatican II, Lumen Gentium 23).

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  • Un film sur les apparitions de Garabandal sort sur les écrans

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    De Bruno de Pazzis sur le site du Salon beige :

    Garabandal, Dieu seul le sait

    Garabandal, Dieu seul le sait

    De Bruno de Pazzis à propos de ce film qui sort le 22 janvier en salles (en France mais pas encore en Belgique) :

    18 juin 1961 à San Sebastian de Garabandal en Espagne. Dans ce petit village du nord de l’Espagne, quatre jeunes filles, Conchita, Jacinta, Maria Loli et Maria Cruz, affirment avoir eu l’apparition  l’archange Saint-Michel. Quelques jours après, le 2 juillet, elles reçoivent la visite de Notre Dame du Carmel. Après cette première visite, se suivent plus de deux mille rencontres avec la divine Mère. Le prêtre du village, Don Valentín et le brigadier de la Garde Civile, Juan Álvarez Seco, se sont retrouvés subitement impliqués comme acteurs dans un évènement qui les dépasse, essayant de comprendre où est la vérité, face à une hiérarchie perplexe, face à une multitude de personnes à chaque fois grandissante qui viennent au village à la recherche de réponses.

    Avec : Fernando Garcia Linates (le brigadier Juan Alvarez Seco), Bélen Garde Garcia (Conchita), Rafael Samino Arjona (Don Valentin), Javier Paredes, Alberto Barcena Perez (Don Francisco Vergara), Manuel Gomez Escribano (Pepe Diez), Esmeralda Perez Ortega (Aniceta), Pedro leal Campillo (le doctuer Puncernau), Enrique carrasco Guerrero (le docteur Morales), Myriam Rodriguez De Rivera (Jacinta), Teresa CarrascoAbroyo ( Maria Cruz), Blanca Cogolludo Corroto (Maria Loli), Juan Romero Pons (Le Père Ramon Andreu), David CruzPalacios (Monseigneur Lucio Alfaro), Sagrario Serrano Villarubia (Dona Carmen), Jesus Goyena Urien (le Père Luis Jesus Luna), Luis Escandell Millan (le Père Luis Andreu), Monica Fernandez Betia (Dona Serafina), Jose Vicente Marti Albinana (Hombrin), Santiago Savino Perez (Manin), Teresa Garcia Serrano (Pilar Gonzales), Soledad Martin Martin (Senora Maria), Ana Rosa Ferrero Miguel (Maximina), Maria Jose Arranz Ayala (Maria Luisa Salazar), Juan Jose Albanit Ortiz (le mari de Maria Luisa Salazar), Juan Antonio Alcayde Blanes, Jose luis Galan Manrique, Kevin Perez Garciarena (les trois franciscains) Fernando Peinado Cidrian (le père de Maria Cruz), Jose Escandell Millan (Padre Rivas), Jesus Maria Martin Fonfria (Don Francisco), Sara Lozano Gomez (la voix de la Sainte Vierge). Scénario : José Luis Saavreda Garcia. Directeur de la photographie : Kristian Philip Espejon Musique : Karen Mary McMahon.

    Récompense : Deuxième prix au 34ème International Catholic Film And Multimedia Festival, KSF Niepokalana à Cracovie (2019).

    « Ils croiront quand il sera trop tard »… Ainsi s’exprima Saint Padre Pio de Pietrelcina dans une lettre aux filles de San Sebastian de Garabandal. Si c’est un moine devenu saint qui s’exprime, le scénariste (le père José Luis Saavreda Garcia) et le réalisateur du film n’ont pas voulu outrepasser leur rôle et précisent bien que ces apparitions ne sont pas officiellement reconnues par l’Eglise. A l’inverse, il faut également préciser que si ces apparitions ne sont pas reconnues ou encore reconnues, elles ne sont pas pour autant condamnées par l’Eglise. Tout le film reflète cette humble soumission et raconte avec beaucoup de vérité, sans vouloir convaincre mais seulement décrire les faits et les laisser à l’appréciation du spectateur, même si, devant certains faits dont l’aspect surnaturel apparait très convaincant, ce dernier est très enclin à adhérer à la réalité des apparitions.

    Les faits historiques présentés dans ce premier long métrage sur le sujet se basent sur la thèse de doctorat du Père José Luis Saavedra, soutenue en 2017 à l’Université de Navarre sous le titre : « Marie de Garabandal, état des apparitions survenues à Sebastián de Garabandal entre 1961 et 1965 ». Ce fut la première thèse de doctorat à mener une étude scientifique sur les événements de Garabandal. Par ailleurs, les supports de communication de la conférence épiscopale espagnole affirment : « le film est un récit historique fidèle, qui ne dit rien de plus que ce que dit l’Eglise sur ces apparitions »Ceci assure le sérieux et l’objectivité du scénario du film. Aussi, le spectateur peut faire confiance globalement à ce qui lui est représenté et le message délivré par la Sainte Vierge à propos du clergé est d’une actualité qui se met à résonner très fort.

    La mise en scène est simple, ne cherchant pas à impressionner le spectateur par des effets spéciaux ni à faire œuvre d’auteur. L’ensemble est beau par sa grande simplicité et sa sincérité. Il est alors bien difficile de ne pas être ému par le témoignage de Foi du brigadier Juan Álvarez Seco qui a été au centre de ces évènements. Avec le jeu d’un retour en arrière (le film débutant par une séquence qui se déroule en 1966), les faits sont racontés de manière linéaire (à l’exception d’un intéressant montage alterné dans la dernière partie du film) d’une manière délicate et le film est visible par tous les âges. On ne peut que recommander de le voir. Sa sortie en France dans les salles est une occasion unique. Distribué depuis sa réalisation dans 18 autres pays, il suscite un intérêt certain au point que des discussions seraient en cours avec 20 autres pays. C’est dire que lorsque le cinéma s’intéresse à des sujets qui touchent au spirituel et à la religion et que les ennemis de la Foi ne se déchainent pas, il trouve un public. C’est bien que l’homme est par essence spirituel…

  • The Voice : quand cinq séminaristes offrent un moment de grâce, « spirituel et magnifique »

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    De Bérengère Dommaigné sur aleteia.org :

    Quand des séminaristes offrent un moment de grâce à la télévision

    the voice séminaristes russes
    Capture écran The voice TF1

    Bérengère Dommaigné | 20 janvier 2020

    Samedi soir, en prime time sur TF1, quelque 5,2 millions de téléspectateurs de The Voice ont pu apprécier la performance vocale de cinq séminaristes du séminaire orthodoxe d’Épinay-sous-Sénart (Essonne). Ils ont offert un moment de grâce, « spirituel et magnifique », d’après les coachs eux-mêmes.

    Samedi soir, TF1 lançait la neuvième saison de son émission phare The Voice. Et dès la première diffusion du télé-crochet, les téléspectateurs ont été servis en surprises et en émotions. Comme avec le Schola Fratrum, « le chœur des frères » en latin, composé de Cyril, Arthur, Pierre, Denis et Vladimir. Originaires de Russie et étudiants au séminaire orthodoxe d’Épinay-sous-Sénart, ils chantent ensemble depuis plusieurs années. Et leur complicité vocale a scotché toute l’assistance. Ils ont débarqué sur le plateau en soutane pour interpréter a capella le chant orthodoxe « Ô mon âme ».

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    Pour ceux qui l’ignorent encore, le concept de l’émission The Voice, est de découvrir « à l’aveugle » des chanteurs qui intègreront ensuite l’équipe d’un des quatre coachs afin de gagner le télé-crochet. Cette année, Pascal Obispo, Amel Bent, Marc Lavoine et Lara Fabian sont ces coachs qui se retournent, ou pas, sur les voix. Et c’est d’abord la stupéfaction qui paralysent les quatre coachs aux premières notes des Schola Fratrum. Combien peuvent-ils être ? Comment les coacher par la suite alors que tout sonne parfaitement ?

    « J’ai médité en vous écoutant »

    Pris par ces questionnements puis par la beauté de l’instant « hors du temps », les coachs ne se retourneront pas et les cinq séminaristes ne poursuivront donc pas l’aventure télévisuelle. Mais qu’importe ! Comme le dit Marc Lavoine, « on a affaire à quelque chose de tellement spirituel et magnifique […]. J’ai médité en vous écoutant ». Quant à la chanteuse Lara Fabian, émue à son tour, elle propose de les inviter à son prochain concert en Russie pour associer leurs voix le temps d’une chanson. Au milieu du show, des lumières et du bruit d’une émission de télévision, ces séminaristes ont offert trois minutes de spiritualité et de transcendance aux 5,2 millions de téléspectateurs qui ont regardé l’émission samedi soir. Assurément, ce sont eux les vainqueurs !

    Ce ne sont d’ailleurs pas les seuls candidats à avoir surpris le public. Parmi les autres concurrents, Maria Boyle, qui a interprété « Danny Boy », un chant traditionnel irlandais. Née à Dublin, elle vit aujourd’hui en France avec son mari et ses sept enfants. Cinq d’entre eux l’accompagnaient d’ailleurs sur scène avec leurs instruments et les deux derniers les ont rejoints au moment de l’échange avec le jury. La singularité de cette mère de famille souriante ? Elle est aveugle. « C’est moi l’aveugle dans l’histoire », lance-t-elle aux coachs en riant. « Quand j’étais petite, j’étais fascinée par les étoiles et maintenant, ça fait plus de 40 ans, les étoiles, je ne les vois plus. Mais ce n’est pas grave parce qu’au fil des années, les étoiles sont venues jusqu’à moi. Et ça c’est mes sept enfants, mes étoiles à moi », a-t-elle poursuivi sous les applaudissements du public.
  • 19 mars : 11ème Marche des hommes avec saint Joseph

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    5 bonnes raisons......pour marcher entre hommes le jour de la fête de saint Joseph, le jeudi 19 mars 2020 autour de l'abbaye de Cordemois et du château de Bouillon

    1. Il est temps de faire une pause entre hommes
    2. Confier une intention de prière à l'intercession de saint Joseph pour une joie ou une difficulté 
    3. Boire une .. euh, un bon Orval
    4. Le Thème tout simplement : "Choisis donc la vie." Dt 30,19
    5. Dormir à Bouillon et marcher autour du Château de Godefroy de Bouillon
    #ToutUnProgramme19 Maart, 1ste www.sint-Jozefstocht.be rond de abdij van Westvleteren, waar een van de beste abdijbieren ter wereld gebrouwen wordt.

    #Abdijbier1. Een tocht woor mannen
    2. Vertrouw een gebedsintentie toe aan de voorspraak van Sint-Jozef voor een vreugde of een moeilijkheid
    3. Drink een .. Westvleteren
    4. De thema : "Kies voor het leven." Dt 30,19

    Chaque 19 mars.
    Depuis 2010.
    Peu importe la météo.
    Peu importe le jour de la semaine.
    Jour de la fête de saint Joseph.

    Nous marchons entre hommes.
    Au sud de la Belgique.
    Petite soirée la veille entre nous.

    Dit-on un Orval ou une Orval ?
    Venez, vous le saurez
    et la goûterez ;-)

     

    Une rando aisée d'environ 15km dans la région de Bouillon et bien à l'écart des zones en quarantaine pour les affaires de sangliers contaminés.

    Voor de tocht rond Westvleteren, bezoek www.sint-jozefstocht.be of contacteer info@sint-jozefstocht.beToutes les infos sur www.marche-de-saint-joseph.be

    José, Joseph, Pino, Jo, ont Saint-Joseph comme patron. Il est aussi le patron de tous les travailleurs et est invoqué pour des demandes concrètes: travail, habitation, famille. A Orval, nous avons déjà entendu de nombreux témoignages surprenants.SCOOP - Deux visiteurs, venus de bien loin dans le temps, sont inscrits à la marche et connaissent bien le château de Bouillon. Petit cousin de Godefroy de Bouillon, Godefroy de Montmirail a exploré la parcours avec son palfrenier. Suivez le guide en vidéo.

    Likez la page de la Marche de saint Joseph sur Facebook

    Une initiative de membres et d'amis de la Communauté de l'Emmanuel de Belgique. Gentlemen, vous pourriez suggérer à votre dame de participer à la www.marchedesmeres.be les 21 et 22 mars 2020 :-).

  • Une neuvaine pour la vie

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    De Vatican News :

    Une affiche anti-avortement dans l'Iowa.

    Une affiche anti-avortement dans l'Iowa. 

    États-Unis : début le 21 janvier de la neuvaine pour la vie

    Les catholiques américains se préparent à prier et à réfléchir pendant neuf jours sur la vie, une initiative promue par les évêques qui débutera le mardi 21 janvier.
     
    La Conférence des évêques catholiques des États-Unis invite tous les catholiques à se préparer pour la neuvaine annuelle Pro-Life qui débutera le 21 janvier prochain. Neuf jours de prière pour se souvenir de la décision de la Cour suprême de janvier 1973 dans l'affaire Roe vs Wade, qui a libéralisé l'avortement aux États-Unis.

    Chaque jour, pendant neuf jours, tout en priant pour le respect et la protection de chaque vie humaine, une intention différente sera présentée, accompagnée d'informations à son sujet, d'une brève réflexion et de propositions d'actions quotidiennes. Le 22 janvier, cette journée sera consacrée à la protection juridique des enfants à naître.

    L'épiscopat invite tous les fidèles à s'inscrire sur www.9daysforlife.com. Les participants peuvent choisir de recevoir la neuvaine par courriel, par SMS, en version imprimable ou par le biais d'une application mobile gratuite en anglais ou en espagnol. Il sera aussi possible de prier sur les réseaux sociaux en utilisant le hashtag #9DaysforLife. Un kit contenant des intentions de prière et des réflexions quotidiennes sera également disponible pour ceux qui animent les journées de prière.

  • Pourquoi la couleur verte dans la liturgie de ces dimanches ?

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    Du site Dimanche dans la Ville :

    Dans la messe, le prêtre porte sur son aube des ornements verts. C’est la couleur du temps ordinaire. Mais ce temps liturgique n’est pas un temps banal : le vert, c’est la couleur de la patience, de l’espérance, de la croissance. Hors des grandes fêtes, nous cheminons sur les verts pâturages où Dieu nous attend, même dans l’ordinaire de nos vies. Le frère Nicolas Burle nous déroule ce dimanche la symbolique catholique du vert… en attendant les prochains épisodes en rouge, violet et blanc !

  • Voici l'Agneau de Dieu (2e dimanche du Temps Ordinaire)

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    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,29-34. 
    Comme Jean Baptiste voyait Jésus venir vers lui, il dit : « Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ;
    c'est de lui que j'ai dit : Derrière moi vient un homme qui a sa place devant moi, car avant moi il était. 
    Je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l'eau, c'est pour qu'il soit manifesté au peuple d'Israël. » 
    Alors Jean rendit ce témoignage : « J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur lui. 
    Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau m'a dit : 'L'homme sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est celui-là qui baptise dans l'Esprit Saint. '
    Oui, j'ai vu, et je rends ce témoignage : c'est lui le Fils de Dieu. » 

    Voici l’Agneau de Dieu (source)

    Homélie du fr. Thierry-Dominique HUMBRECHT o.p., 2dimanche du T.O., année A

     « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Jean le Baptiste l’a dit, en une phrase il a tout dit du message chrétien.

    C’est aussi à notre temps qu’il l’annonce, et notre temps risque de passer à tabac aussi bien celui dont il est question que son porte-parole. Pensez donc : le porte-parole, un prophète qui pointe l’unique Dieu, de préférence aux autres, et qui, en outre, ose dénoncer les unions illégitimes, royales ou non ; cet homme-là n’a pas le droit de diffuser son intransigeance, il mérite la mort, la mort médiatique ou physique, ce qui revient au même. Davantage, est devenu inacceptable l’objet de son message, aujourd’hui comme hier, un Dieu qui s’incarne parce qu’il a des choses à réparer en nous et d’autres à exiger. La religion embourgeoisée en prend un coup, celle qui ne dérange ni l’ordre public ni les familles, où l’on ne touche à rien pour que tout aille bien.

    Pourtant, c’est à cette manifestation qu’il nous faut revenir, comme un résumé de notre foi : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Essayons d’en mesurer la portée, sur Dieu, sur nous, sur notre société. 

    « L’Agneau de Dieu » : nous sommes habitués aux images évangéliques, trop peut-être, elles perdent de leur force. Qui d’entre nous a déjà porté un agneau dans ses bras, un vrai, vivant, cru ? Peut-être personne, ou alors il y a un demi-siècle. Les agneaux nous font sourire, ils sont aussi bêtes que leurs parents, heureusement ils ont un côté mignon. Leur innocence attendrit.

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  • Célibat : ils n'ont pas pu se taire

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    D'Aline Lizotte sur Smart Reading Press :

    CÉLIBAT DES PRÊTRES : «SILERE, NON POSSUMUS»

    Livre sur le célibat des prêtres

    Nombreux sont ceux qui souffrent aujourd’hui de voir que les valeurs sacramentelles et doctrinales s’effritent devant des «autorités invisibles» qui prédisent une «nouvelle Église», où seul demeurera le sacerdoce des fidèles en remplacement du sacerdoce ministériel. Dans un livre qui vient de paraître, Benoît XVI et le cardinal Sarah ont puisé au plus profond de leur cœur pour rappeler l’exigence du célibat sacerdotal. «Silere non possumus1» : ils ne peuvent pas se taire !

    Le livre2 du cardinal Sarah, auquel Benoît XVI s’est joint comme collaborateur, ne pouvait pas ne pas faire de vagues. Et surtout, il ne peut plus maintenant être ignoré ! Il est là, avec toute la pesanteur de ses écrits ! Il brûle comme un feu ardent qui ne peut être éteint ! Il ne condamne personne ! Il dit une chose redoutable : la vérité ! Non une certaine vérité des faits toujours interprétables selon les émotions, mais la vérité d’une Parole : «Tu es prêtre pour l’éternité !» Et, prêtre pour l’éternité, tu as accepté d’être, de vivre en ma présence et de me servir3. Je t’ai choisi parmi les tiens, ta famille, ton monde, pour être celui que j’envoie à mon peuple pour tenir lieu de moi, de mon amour, de mon offrande, de mon salut. Tu ne t’appartiens plus, non seulement spirituellement, mais aussi socialement ; tu ne prendras pas femme, tu ne fonderas pas une famille. Tu seras mon prêtre !

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  • Le Club des Hommes en Noir : célibat des prêtres, Benoît XVI et le Cardinal Sarah s'expriment!

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    Célibat des prêtres, Benoît XVI et le Cardinal Sarah s'expriment !
    Le Club des Hommes en Noir sur le site de l'Homme Nouveau

    Célibat des prêtres, Benoît XVI et le Cardinal Sarah s'expriment ! <br>Le Club des Hommes en Noir S02E09

    Le Club des Hommes en Noir revient pour une deuxième saison et un nouveau format. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc, sans langue de buis ! Vous pouviez les entendre, grâce au studio vidéo de L'Homme Nouveau vous pouvez maintenant les voir ! Désormais les nouveaux épisodes sont disponibles chaque vendredi.

    Cette semaine, Le Club se penche sur la sortie du livre : Des profondeurs de nos coeurs, écrit par Benoît XVI et le Cardinal Sarah. Pour en parler : l'abbé Guillaume de Tanouärn, le père Michel Viot et l'abbé Barthe autour de Philippe Maxence.

     

  • Livre du cardinal Sarah et de Benoît XVI : "Dans le célibat, il y a une profonde convenance théologique"

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    D'Arnaud d'Huart sur le site de Valeurs Actuelles :

    Livre de Benoit XVI : “Dans le célibat, il y a une profonde convenance théologique”

    17/01/2020

    Le Frère Pavel Syssoev, qui a pu lire de livre de Benoit XVI et du cardinal Sarah avant tout le monde, a accepté de répondre aux questions de Valeurs Actuelles, pour commenter le fond tonitruant de leur livre. Dominicain dans le diocèse de Bordeaux, il partage leur point de vue sur le célibat des prêtres.

    La question du célibat des prêtre fait de nouveau réagir. L’église catholique, toujours secouée par l’intervention du pape émérite, s’interroge sur la décision que devra prendre le pape actuel. Dans l’ouvrage Des profondeurs de nos cœurs édité par Fayard, l’ancien pape s’entretient avec le cardinal Robert Sarah pour rappeler l’essentiel du célibat dans le sacerdoce.

    Valeurs actuelles. Benoit XVI a décidé de retirer son nom du livre, pourquoi ce retournement soudain de situation ?

    Frère Pavel Syssoev. Benoit XVI est bien l’auteur d’un des deux textes qui composent ce livre. Je regretterais si sa contribution, riche et équilibrée, était écartée uniquement à cause de la polémique d’édition. Ce texte mérite d’être lu et médité.

    Qu’avez-vous pensé du contenu de ce livre ? Quels sont les éléments qui vous ont le plus marqués ?

    Ce texte est le fruit d’une réflexion de deux contributions : celle de l’ancien pape Benoit XVI et celle du cardinal Robert Sarah. Cette discussion commence avant même le synode sur l’Amazonie. La contribution du pape émérite est proprement théologique, elle montre les fondements bibliques du célibat sacerdotal. Ce n’est pas purement disciplinaire, il y a une vraie signification théologique. En exposant le don total que le Christ fait de toute sa personne, l’ancien pape médite sur le célibat de Jésus et donc celui des prêtres. Il y a une profonde convenance théologique. Le cardinal Sarah, lui, propose un regard pastoral, missionnaire en cohérence avec le texte de Benoit. Il est, d’ailleurs, très marqué par l’école française de spiritualité qui insiste sur une identification du prêtre avec le Christ. Pour lui, le célibat n’est pas une entrave, mais un atout pour la mission. Il s’oppose un « sacerdoce accommodé ». Le cardinal Sarah rappelle que le sacrement du mariage constitue une vraie consécration, il appelle au don entier de sa personne, tout comme le sacrement de l’ordre qui demande une disponibilité toute aussi entière. Maintenant il revient au pape François, et lui seul, de prendre la décision.

    Pensez-vous que rester dans la tradition du célibat peut assurer l’avenir de l’Église catholique ?

    En suivant la tradition du célibat, nous ne réduisons pas l’avenir de l’Église. Ce qui est premier, c’est de savoir ce qui est bon, ce qui est vrai et juste. Peut-être que certains prêtres souffrent de stéréotypes que la société nous impose. La vraie question à se poser est « Qu’est-ce que Dieu veut ? ». Il faut sortir d’une vision fonctionnelle et techniciste. Le sacerdoce est une réalité organique. Les prêtres ont donné leur vie pour Dieu et son peuple. Ce n’est en aucun cas une position administrative ou fonctionnaire... Le cardinal Sarah insiste sur le fait que si Dieu est là, il remplit pleinement la vie d’un homme.

    À travers votre célibat, y a-t-il un témoignage de foi que vous pouvez transmettre ?

    Je suis religieux, et le célibat fait partie de ma vocation. Avant l’envoi en mission, il y a tout d’abord une vraie relation avec le Christ, une alliance avec Dieu, où Dieu peut remplir la vie d’un homme. Je suis sûr que plusieurs prêtres liront ce livre avec une certaine émotion, car le pape émérite tout comme le cardinal Sarah reviennent à leur propre expérience sacerdotale. Cela nous rappelle la beauté de la grandeur de notre vocation, et c’est important de s’en rappeler aujourd’hui.