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Spiritualité - Page 287

  • Portrait intérieur de Jérôme Lejeune

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    Du site de France Catholique : un ENTRETIEN AVEC AUDE DUGAST

    Jérôme Lejeune, portrait intérieur

    propos recueillis par Aymeric Pourbaix

    Fruit d’une étude de dix années sur le professeur Lejeune (1926-1994), une nouvelle biographie écrite par Aude Dugast, très documentée, révèle des facettes méconnues de la vie du savant défenseur des plus fragiles.

    Vous êtes postulatrice de la cause de béatification de Jérôme Lejeune à Rome, et vous avez eu accès à des documents inédits. Qu’avez-vous découvert ?

    Aude Dugast : Lors de la phase d’instruction du dossier à Paris, nous avons dû réunir les documents et témoignages permettant de juger de l’héroïcité des vertus du «  candidat  » à la sainteté. Pour Jérôme Lejeune, homme public de réputation mondiale, cela signifie des dizaines de milliers de documents : les lettres qu’il a échangées avec Birthe, son épouse – ils s’écrivaient chaque jour quand ils étaient éloignés l’un de l’autre –, les courriers scientifiques avec des chercheurs du monde entier, les lettres amicales avec les familles de patients, la correspondance avec les serviteurs de la Vie de très nombreux pays, les lettres avec le Vatican, dont certaines de Jean-Paul II ou du cardinal Ratzinger. À cela il faut ajouter son Journal intime et les 500 articles qu’il a publiés, et enfin ses conférences. Tous ces documents ont été précieusement gardés par Madame Lejeune et présentent une source d’information considérable.

    Personne jusqu’à ce jour n’avait pu se plonger dans tous ces documents. Le procès de canonisation nous en a donné l’opportunité. L’immense majorité des documents qui m’ont servi pour écrire cette biographie sont donc inédits, je crois même pouvoir préciser qu’ils n’avaient été lus par personne depuis la mort de Jérôme Lejeune. Madame Lejeune, dans la postface, raconte qu’elle-même a découvert des événements et des lettres et redécouvert beaucoup de vieux souvenirs. Qu’ai-je découvert ? Une vie lumineuse qui se déploie dans le champ de la science et de la foi. L’épanouissement de la vie d’un saint. Une vie qui ressemble à un roman, mais qui est vraie, pleine de suspens : on voit que Jérôme, à travers sa vie d’époux, de père, de médecin, et de grand témoin de la beauté de la vie, n’est pas né saint mais qu’il l’est devenu. Cela montre que la sainteté est à notre portée.

    J’emploie ce terme de sainteté, sans préjuger de la décision finale de l’Église bien sûr ! L’enquête de canonisation en est à sa phase romaine, et ne s’est pas encore prononcée sur l’héroïcité de ses vertus.

    Vous parlez de lui comme d’un «  roi mage  » des temps modernes…

    Comme les trois premiers Rois mages, Jérôme a contribué par sa science à la révélation du Verbe incarné. Il a su voir en chacun de ses patients le visage du Christ, petit enfant, abandonné dans sa fragilité à la protection des adultes. Avec toute sa science, qui est immense, il s’est incliné devant l’enfant, avec humilité. Comme les Mages qui suivirent les indications des prêtres d’Hérode pour trouver le lieu de la naissance de l’enfant, Jérôme n’a pas hésité à enrichir sa connaissance scientifique des vérités révélées par la foi. Avec l’humilité du savant qui sait que toute sa science est peu de chose au regard de l’Univers insondable. Enfin, comme ces savants venus d’Orient, Jérôme a refusé de servir les mauvaises intentions du pouvoir à l’égard des enfants. Il est passé par un autre chemin. Il a usé de son savoir, 2 000 ans après la première Épiphanie, pour manifester au monde la beauté de toute vie humaine. De chaque enfant. Même le plus fragile. N’oubliant jamais le mot qui a guidé toute sa vie : «  Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens c’est à moi que vous l’avez fait  » (Mt, 25, 40).

    Quelles ont été les sources intellectuelles et spirituelles de sa formation ?

    Jérôme a eu la chance d’avoir un père qui voulait transmettre à ses fils l’amour de la Sagesse et l’attachement aux valeurs chrétiennes de la France. En 1939, le collège étant désorganisé par la guerre, Pierre décide que ses fils étudieront à la maison : ils peuvent puiser à loisir dans sa bibliothèque qui est d’un goût extrême, tant par la qualité des auteurs que par leur diversité, latine, grecque et française. Jérôme y fait deux découvertes qui le marqueront pour le reste de ses jours : Pascal et Balzac. La tradition familiale veut que ce soit le héros de Balzac, le Docteur Benassis, qui ait fait naître la vocation de médecin de Jérôme. Quant à Pascal, Jérôme est séduit par la vigueur et la subtilité de cet esprit philosophique et scientifique et découvre avec intérêt ce discours apologétique. De là à dire que Pascal fut son maître à penser, je ne crois pas. Jérôme n’avait aucune tentation janséniste. Mais il tira grand profit à le lire et en garda certainement un goût prononcé pour les aphorismes qu’il pratiqua aussi avec talent. Dans un style tout à fait pascalien. Dans cette formation de l’esprit, à la fois intellectuelle et spirituelle, il faut aussi souligner l’influence de saint Thomas d’Aquin, qu’il jugeait le meilleur rempart contre le matérialisme. Il lui semblait que cette intelligence, tout à fait extraordinaire, inspirée et rigoureuse, avait réfuté, par anticipation, toutes les contradictions de l’homme moderne.

    Retrouvez l’intégralité de l’entretien dans notre magazine

  • La dernière "encyclique" de Benoît XVI ou le diagnostic extraordinaire de la grande calamité qui a frappé l'Eglise

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    LA DERNIÈRE "ENCYCLIQUE" DE BENOÎT XVI

    par Luisella Scrosati sur la Nuova Bussola Quotidiana (www.lanuovabq.it) en traduction française sur le site "Benoît et moi"

    Elle est présentée comme une petite contribution au thème de la pédophilie dans l'Église, mais la lettre que le Pape émérite Benoît XVi a rendue publique hier aborde de nombreux points névralgiques et résonne comme une humble offre d'aide aux pasteurs de l'Église pour éviter le naufrage total, désormais imminent. Elle renvoie au vrai mal qui porte comme conséquence tous les autres: s'éloigner de Dieu. Et elle répond aux Dubia en confirmant à nouveau l'existence d'actes intrinsèquement mauvais, elle dénonce la banalisation de la Communion, et rappelle le devoir de protéger la foi même dans les procès au pénal.

    Il les appelle «notes pour fournir des indications qui puissent être utiles en ce moment difficile» en référence à la pédophilie dans l'Église, mais en réalité nous sommes confrontés à ce que l'on pourrait considérer comme la dernière "encyclique" de Benoît XVI, un diagnostic extraordinaire de la "grande calamité" qui a frappé "la vierge, fille de mon peuple", un traitement radical pour soigner sa "blessure mortelle" (cf. Jérémie 14, 17).

    Tout Benoît est là, dans ce textetous les thèmes qui lui sont chers s'entrecroisent ici pour donner au lecteur une vue d'ensemble qui lui permet d'affronter la tempête actuelle sur une embarcation sûre. C'est donc une main tendue à nous, chrétiens, qui sommes jetés par des vents tumultueux et toujours en danger d'être emportés par la tempête; mais c'est aussi et surtout une humble offre d'aide aux pasteurs de l'Église, en premier lieu le Pape François, pour éviter le naufrage total, désormais imminent.

    Le cœur battant de l'ensemble de la réflexion est contenu dans la troisième partie, après deux sections consacrées à retracer l'effondrement de la société et de la théologie morale et ses répercussions sur la formation sacerdotale: «La force du mal vient de notre refus de l'amour pour Dieu». Comme l'affirmait déjà saint Irénée de Lyon, «la communion avec Dieu est la vie, la lumière et la jouissance de ses biens. Mais sur ceux qui se séparent de lui par leur libre décision, il fait tomber la séparation qu'ils ont choisie». Si nous éloignons de nous la vie, la lumière, la pureté et le bien, pourquoi être surpris si peu à peu la mort nous prend à la gorge, les ténèbres nous enveloppent, la saleté morale nous souille et le mal nous étouffe? C'est un thème très cher à Benoît XVI, qui en parlait il y a des années avec Pierre Seewald en ces termes: «Celui qui s'éloigne de Dieu, celui qui s'éloigne du bien, expérimente sa colère. Celui qui se place en dehors de l'amour, sombre dans le négatif. Il ne s'agit donc pas d'un coup porté par un dictateur assoiffé de pouvoir, mais seulement de l'expression de la logique intrinsèque à une action. Si je me place en dehors de ce qui est conforme à mon idée de la création, en dehors de l'amour qui me soutient, alors je plonge dans le vide, dans les ténèbres».

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  • Liège: Semaine Sainte 2019 à l'église du Saint-Sacrement au Bd d'Avroy

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  • Plutôt que de polémiquer, tâcher de mieux comprendre notre situation spirituelle et envisager la conduite à tenir dans l’Église et à l’extérieur de l’Église

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    De Gérard Leclerc sur le site de France Catholique :

    Les actes d’accusation contre l’Église, en ce moment, ne manquent pas. Ils sont diversement inspirés ou éclairés. Certains reflètent des crises de conscience sans doute respectables, même s’ils sont un peu trop à la remorque des mouvements d’opinion et pèchent parfois par manque d’information, celle-ci étant trop souvent unilatérale. Grâce au ciel, il arrive que les choses se rééquilibrent par le miracle de la liberté de penser et de s’exprimer. Le rééquilibrage n’est possible que lorsqu’on échappe soi-même à la vindicte qui règne en ce moment. Vindicte qui a ses motifs de légitimité mais qui peut déraper facilement. En dépit de l’envie forte que j’avais de répondre à telle philippique, j’ai préféré m’abstenir par ce qu’en alignant l’adversaire, ou supposé tel, j’aurais fait monter la pression sans autre bénéfice que de libérer ma propre agressivité.

    Plutôt que de polémiquer en ce moment, il vaut mieux approfondir afin de mieux comprendre notre situation spirituelle et envisager la conduite à tenir dans l’Église et à l’extérieur de l’Église. À ce propos, je ne puis que renvoyer au nouveau président de notre conférence épiscopale, Mgr de Moulins-Beaufort, qui publie dans la dernière livraison de la Nouvelle revue théologique de Louvain un article en tous points remarquables sur sa situation spirituelle« Nous sommes, écrit-il en conclusion, dans une phase d’émondage, de mise à l’épreuve, de transformations, nous la traverserons si nous osons croire que le Seigneur ne nous abandonne pas et qu’il vaut la peine d’avancer sur ses chemins comme nous le pouvons. » Je ne puis résumer une étude si dense, Mais elle est en libre lecture sur le site de la Nouvelle revue théologique. Chacun pourra s’y reporter, en y retrouvant une pensée riche, lucide par sa connaissance du terrain et de la culture contemporaine. Ceux qui, du côté « tradi », ont fait des objections à l’archevêque de Reims sur sa présence à l’inauguration de la grande mosquée de la capitale champenoise, y trouveront même une réponse à propos du défi de l’islam. Mais plus généralement, la lecture de cette étude permettra de se ressourcer dans les énergies spirituelles les plus nécessaires pour aujourd’hui.

  • Benoît XVI et Robert Sarah : même combat

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    Lu sur le site web « Aleteia »:

    "Alors qu’on ne le soupçonnait pas, le pape émérite Benoît XVI a publié une longue tribune particulièrement forte (Voir ici)sur la question des abus sexuels et plus largement sur la crise de la foi dans l’Église.

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    C’est peut-être l’un des textes les plus forts livrés par Benoît XVI depuis sa renonciation au pontificat. Dans une longue tribune publiée dans le mensuel du clergé bavarois Klerusblattle pape émérite de 91 ans sort de son silence pour réagir à la crise des abus sexuels dans l’Église et ainsi « contribuer » à son « nouveau départ ». Il livre ainsi un témoignage sans équivoque sur ces années où il était encore pasteur de l’Église, afin de dénoncer la racine de la crise et proposer quelques remèdes. Aleteia a travaillé à partir de la traduction proposée par la Catholic News Agency afin de la décrypter à ses lecteurs.

    Lire aussi :Crise dans l’Église : sortir de l’épreuve par le haut

    Sans mâcher ses mots, l’ancien pontife revient ainsi sur les années 1970 et 1980 au cours desquelles, l’enseignement moral dans l’Église a été, selon lui, réduit à néant. Cela a eu pour effet, dénonce-t-il, « l’apparition d’une tentative de développer une espèce de nouvelles catholicité moderne ». On a alors assisté, dans certains séminaires, raconte-t-il encore sans détour, à la formation de « cliques homosexuelles » mais aussi à la projection de films pornographiques. Et ce, dans l’intention de rendre les séminaristes « capables de résister contre un comportement contraire à la foi ». Dans le même temps, les livres du cardinal Ratzinger d’alors étaient tout simplement bannis, et ceux qui les lisaient étaient « considérés comme non-adaptés au sacerdoce ».

    Pour lui, aucun doute possible, cette situation découle de façon directe de la « libération sexuelle tous azimuts » amorcée à la fin des années 1960 dans toute la société. Période pendant laquelle, en seulement deux décennies, « les standards normatifs précédents au sujet de la sexualité se sont entièrement effondrés ». À l’époque, rappelle-t-il, même la pédophilie était « diagnostiquée comme permise et appropriée ». Une « époque très difficile » pour beaucoup dans l’Église et en dehors, se souvient l’ancien pape.

    Lire aussi : Les trois points à retenir du sommet sur les abus sexuels

    S’abandonner à l’Amour du Christ, « l’antidote au mal »

    Ainsi, remarque-t-il, la tentative de créer une nouvelle Église a totalement échoué. À la question : « Que devons-nous donc faire désormais ? », l’allemand répond : remettre Dieu dans la société afin de retrouver les repères du bien et du mal. « Seul l’amour et l’obéissance à notre Seigneur Jésus Christ peuvent nous indiquer la voie juste », estime-t-il. « L’antidote au mal qui nous menace, et au-delà le monde entier, ne peut que consister dans le fait que nous nous abandonnions à cet amour », considère-t-il.

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  • Le pape Benoît XVI, sorti de son silence, apporte son éclairage sur la crise actuelle des abus sexuels

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    Les notes, rédigées par le pape émérite Benoît XVI l’hiver dernier, viennent de paraître dans le mensuel allemand « Klerusblatt » et en exclusivité pour l’Italie sur « AciStampa » et « Il Corriere della Sera » du 11 avril 2019. C'est, à notre connaissance, le site "Benoît et moi" qui a, le premier, mis en ligne une traduction correcte du texte de Benoît XVI alors que d'autres sites se contentaient de publier une traduction (parfois illisible ou à la limite du contre-sens) exécutée par un moteur de traduction automatique. Nous vous renvoyons donc à cette traduction en deux parties :

    Jeanne Smits, sur son blog, a également mis en ligne une traduction fiable de ce texte.

  • A quelques jours de Pâques...

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    De Jean-Pierre Snyers :

    A quelques jours de Pâques

    Finalement, la doctrine du christianisme peut se résumer  en ces cinq mots qui sont: création, chute, incarnation, rédemption, résurrection. Telle est sa charpente et ce qui la distingue de toutes les philosophies et religions. Sans le Christ rédempteur, corporellement ressuscité, la foi chrétienne ne serait plus qu'un message philanthropique qui, loin de répondre aux trois questions essentielles de l'existence humaine (qui sommes-nous, d'où venons-nous et où allons-nous?) , n'aurait plus de raison d'être.

    Hélas, tellement englué dans une conception uniquement matérialiste de la vie, l'être humain ne réalise plus aujourd'hui que son existence si brève sur cette terre est avant tout une salle d'attente; un lieu où il est invité à se préparer à aller au ciel.

    A la question: "Selon vous , quel est le plus grand mal de notre société?", le philosophe Gustave Thibon répondait: "Exiger du temps qu'il tienne les promesses de l'éternité. Dieu et l'homme sont comme deux amants qui se sont trompés sur le lieu du rendez-vous: l'homme attend Dieu dans le temps et Dieu attend l'homme dans l'éternité".

    Oui, pour le chrétien que j'essaye d'être tant bien que mal, une phrase de saint Paul dans son épître aux Philippiens résume mon espérance, une phrase que j'adresse à tous vos lecteurs, ainsi qu'à tous les humains: "Notre véritable patrie est dans les cieux, d'où nous viendra Notre Seigneur Jésus-Christ qui transformera notre corps humilié pour le rendre semblable à Son corps de gloire".

    Puissent tous les pauvres et les malchanceux de cette terre, se retrouver dans cette espérance prodigieuse!

  • L’essentiel de ce qu’un homme de bonne volonté peut croire et espérer quand il se confie à Dieu

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    D'Aleteia.org (Marzena Devoud):

    Cette lettre de saint Ignace d’une incroyable actualité

    Écrite un an avant sa mort, cette lettre de saint Ignace de Loyola étonne par la puissance qui s’en dégage encore. Près de cinq siècles plus tard, le lecteur d’aujourd’hui y trouve résumé l’essentiel de ce qu’un homme de bonne volonté peut croire et espérer quand il se confie à Dieu.

    C’est une lettre pour ceux qui croient que la puissance du Seigneur les accompagne dans tous les actes de leur vie. C’est une lettre pour ceux qui espèrent, parce qu’ils placent leur confiance en Dieu, un Dieu qui sait mieux les combler qu’aucune action humaine. C’est une lettre pour ceux qui veulent apprendre à rechercher en toute chose et à tout moment la lumière de la sagesse de Dieu. Afin qu’elle dissipe nos peurs et pour qu’elle guide nos actes en fructifiant en nous les dons du Christ.

    « Il me semble que vous devriez vous résoudre à faire avec calme ce que vous pouvez. Ne soyez pas inquiets de tout, mais abandonnez à la divine Providence ce que vous ne pouvez accomplir par vous-même. Sont agréables à Dieu notre soin et notre sollicitude raisonnables pour mener à bien les affaires dont nous devons nous occuper par devoir. L’anxiété et l’inquiétude de l’esprit ne plaisent point à Dieu. Le Seigneur veut que nos limites et nos faiblesses prennent appui en sa force et en sa toute-puissance ; il veut nous voir croire que sa bonté peut suppléer à l’imperfection de nos moyens. Ceux qui se chargent d’affaires nombreuses, même avec une intention droite, doivent se résoudre à faire simplement ce qui est en leur pouvoir, sans s’affliger s’ils ne parviennent pas à tout réaliser comme ils le voudraient. À condition toutefois qu’ils aient accompli tout ce que la nature humaine peut et doit faire selon les indications de la conscience. Si on doit laisser de côté certaines choses, il faut s’armer de patience, et ne pas penser que Dieu attend de nous ce que nous ne pouvons pas faire : Il ne veut pas davantage que l’homme s’afflige de ses limites. Pourvu que l’on donne satisfaction à Dieu, — ce qui est plus important que de donner satisfaction aux hommes — il n’est pas nécessaire de se fatiguer outre mesure. Bien plus, lorsqu’on s’est efforcé d’agir de son mieux, on peut abandonner tout le reste à celui qui a le pouvoir d’accomplir tout ce qu’il veut.

    Plaise à la divine Bonté de nous communiquer toujours la lumière de la Sagesse, pour que nous puissions voir clairement et accomplir fermement son bon plaisir, en nous et dans les autres… pour que nous acceptions de sa main ce qu’il nous envoie, en faisant cas de ce qui a le plus d’importance : la patience, l’humilité, l’obéissance et la charité… Que Jésus-Christ soit seulement en nos âmes avec ses dons spirituels ! Amen. » (Saint Ignace de Loyola (1491-1556) – Lettre du 17/11/1555)

  • 23 avril, Philo à Bruxelles avec Stéphane Mercier : L'art et la beauté

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  • Le cardinal Sarah s'exprime sur TV Libertés : une interview à ne pas manquer

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    Son Eminence le Cardinal Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin, a accepté de répondre aux questions de TV Libertés. Le prélat qui vient de publier "Le soir approche et déjà le jour baisse" répond aux questions de Jean-Pierre Maugendre. Il affirme qu'à la racine de l'effondrement de l'Occident, il y a une crise culturelle et identitaire. Le Cardinal considère que le temps est venu d'un diagnostic sans concession.

    Lire également :

    et aussi :

    Cardinal Sarah : “L’Eglise est plongée dans l’obscurité du Vendredi saint”

  • Le temps des saints évêques est-il révolu ?

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    D'Arthur Herlin sur Aleteia.org :

    Cardinal Sarah : « La peur est la grande faiblesse de l’Église aujourd’hui »

    © Antoine Mekary / ALETEIA

    Crise de la foi, crise de l’Église, déclin de l’Occident, le cardinal Robert Sarah, préfet de la congrégation pour le culte divin, se penche sur toutes les crises du monde contemporain dans son nouveau livre-entretien : "Le soir approche et déjà le jour baisse", co-écrit avec l’essayiste Nicolas Diat. Rencontré par Aleteia, le haut prélat estime cependant que l’issue n’est pas fatale, si toutefois pasteurs, prélats et baptisés parviennent à s’affranchir de leurs peurs.

    Aleteia : Que répondre à ceux qui pourraient estimer que votre livre est pessimiste voire alarmiste ?

    Cardinal Robert Sarah : J’ai fait ce constat avec beaucoup de prudence et un grand désir de précision. Il me semble, par conséquent, qu’il ne se situe pas loin de la vérité. Bien sûr, le tableau peut paraître sombre, mais le pape Benoît XVI disait lui-même, juste avant son élection au Siège de Pierre, que l’Occident traverse une crise qui ne s’est jamais vérifiée dans toute l’histoire. La réalité est là : on ne peut pas dire qu’il n’y a pas une crise de la foi alors que les églises se vident. Je ne pense pas que par le passé nous avons assisté à des accusations telles que celles dirigées actuellement contre des cardinaux, des évêques, des prêtres, parfois même condamnés à des peines de prison… Dans la société, je ne sais pas quelle civilisation a légalisé l’avortement, l’euthanasie, a cassé la famille et brisé le mariage à ce point. Ce sont pourtant des aspects essentiels de la vie humaine. Nous sommes dans une situation difficile et la crise est profonde et grave, mais j’ai également consacré la dernière partie du livre à une longue réflexion sur l’espérance car chaque crise comporte en elle une dimension nouvelle, le début d’une renaissance.

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  • "Prions Pour La Vie" : une nouvelle application vient d'être lancée afin de propager une grande chaîne d’adoration perpétuelle

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    Du site Aleteia.org :

    Une app au service de la vie disponible sur iOS et Androïd

    © Marko Vombergar / Aleteia

    Si les écrans prennent souvent une trop grande place dans notre quotidien, l’essor du numérique permet aussi de développer de belles initiatives. C’est le cas de cette nouvelle application "Prions Pour La Vie" lancée afin de propager une grande chaîne d’adoration perpétuelle…

    Alors que plus de 200.000 IVG sont réalisées chaque année, il peut sembler vain de réaffirmer aujourd’hui la beauté de la vie dès sa conception. Pour autant, le Christ nous invite à ne pas nous résigner et à lui adresser une prière confiante et renouvelée. C’est l’origine de l’application Prions Pour La Vie. Fédérant une communauté de priants, elle rassemble des personnes individuelles, des groupes de prière et des congrégations religieuses ayant à cœur d’adorer le Saint Sacrement pour défendre et promouvoir la cause de la vie. Ergonomique et facile d’utilisation, directement accessible depuis son smartphone (App Store et Androïd) ou sur le site internet, chacun peut s’inscrire à des heures de prières, gérer ses créneaux et les notifications qu’il souhaite recevoir), l’appli permet aussi de visualiser sur une carte de France le nombre et la localisation des fidèles.

    « Tout est possible à celui qui croit »

    Derrière cette innovation spirituelle, une petite équipe de jeunes professionnels. « Avec des amis, nous avons organisé une chaîne de prière dans l’hôpital dans lequel je travaillais, demandant au Seigneur qu’il n’y ait plus d’avortements, même si cela semblait impossible à vue humaine. Ils ont pourtant baissé de façon régulière et significative sans explication particulière, alors-même que, durant cette période, le nombre d’accouchements est resté stable. Cela m’a fait prendre conscience de la force de la prière» assure Gabriel, 40 ans, cadre hospitalier à l’initiative du projet. Face à ce signe « hyper encourageant », ces amis issus d’un groupe d’évangélisation se tournent vers le père Florian Racine, curé du diocèse de Fréjus-Toulon et responsable des Missionnaires de la Très Sainte Eucharistie promouvant l’adoration perpétuelle dans les paroisses, afin qu’il porte avec eux le projet. Ils choisissent le 8 décembre 2018, fête de l’Immaculée Conception, comme date de lancement. Une grande chaîne d’adoration ou de prière du Rosaire est depuis proposée jour et nuit. Elle réunit déjà presque 500 inscrits. Si 60 à 70% des heures sont régulièrement pourvues, le père Racine compte bien sur le soutien des habitants d’Outre-Mer, « avec le décalage horaire, ils pourront facilement remplir les créneaux de nuit ! » Face à la banalisation de l’avortement, les menaces sur la clause de conscience des professionnels de santé, la tentation de résignation devant une irréversible évolution de la société, saluons et rejoignons cette initiative pleine de foi et d’espérance nous rappelant que « Tout est possible à celui qui croit ».

    10 citations de Jean Paul II sur les valeurs essentielles de la vie :