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Spiritualité - Page 283

  • Michel Gabriel Raphaël et les Autres; Récits des créatures célestes

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    Le nouveau livre d’Arnaud Dumouch 
     
    Michel Gabriel Raphaël
    et les Autres
            Récits des créatures célestes 
     
    d'Arnaud DUMOUCH 

    est

    en prévente

    du 6 juin au 18 juin

    Les Frais de port sont offerts

    Qui sont ces anges dont les quatre noms ont été révélé à la foi juive et catholique : Michel, Gabriel, Raphaël et Uriel ?

    A la lumière des écrits de saint Denys, de saint Thomas d'Aquin, et des apports des docteurs contemporains, Arnaud Dumouch raconte ici de manière simple leur nature et leur histoire.

    Après lecture de ce livre, vous ne les prendrez plus pour des chérubins joufflus. Ce sont des ingénieurs et ils ont présidé, mandatés par Dieu, à la structuration de la matière, à l'évolution de la vie. Ils sont aussi des acteurs de notre chemin de purification sur terre.

    Arnaud Dumouch, agrégé en théologie, est le recteur De l'Institut Docteur Angélique, un institut de philosophie et de théologie catholique sur Internet avec plus de 39 000 abonnés.

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    Méditions

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    69006 Lyon

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    Marc DUTEIL

    Mobile: (0033) 06.78.19.94.04 

  • Missa Gloria tibi Trinitas (John Taverner, 1490-1545)

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    JPSC

  • Mgr Léonard à Chartres : "la plus belle multinationale du monde, c'est l'Église catholique répandue parmi toutes les nations"

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    De Jeanne Smits sur son blog :

    Texte de l’homélie de Mgr Léonard à Chartres, lundi de Pentecôte 2019 (retranscription intégrale)

    Puisque j'ai eu à retranscrire l'homélie de Mgr André Léonard à l'occasion du pèlerinage de Chrétienté en la cathédrale de Chartres, Lundi de Pentecôte, je vous en propose ici le texte intégral.

    En prime, à la fin du texte retranscrit, quelques photos (crédit : Olivier Figueras).


    L'ancien Primat de Belgique a prêché sans notes, de l'abondance du cœur, visiblement ému par ce qu'il voyait et vivait en cette messe si recueillie malgré la fatigue des pèlerins.


    Après son sermon , donné avec humour et vigueur, au moment du Credo, Mgr Léonard ponctuait de fermes gestes de la main les mots : « Je crois en l'Eglise une, sainte, catholique et apostolique ! » – J.S.

    Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, AMEN !

    Nous connaissons tous, mes frères et mes sœurs, les multinationales qui font du commerce à travers le monde entier. Eh bien, ceci est un scoop, la plus belle multinationale du monde, c'est l'Église catholique répandue parmi toutes les nations. Et nous la devons à l'Esprit-Saint et à saint Pierre, dans la lecture des Actes des Apôtres d'aujourd'hui. Pierre est allé chez Corneille, un païen, un militaire romain, avec tout son entourage ; il est entré dans sa maison – ce qui est interdit pour un juif ! – et voilà qu’à la demande de Corneille il l'évangélise, il lui parle de Jésus, vrai Dieu, vrai homme, crucifié et ressuscité. À peine a-t-il terminé son serment que l'Esprit-Saint tombe sur Corneille et tous ses familiers… et Pierre se trouve devant un problème. Ils ont déjà reçu le sacrement de la confirmation, comment pourrait-on leur refuser l'eau du baptême ? Et il va baptiser ces païens après un catéchuménat extrêmement court.

    C'est grâce, donc à l'Esprit Saint, et grâce à Pierre et puis après à Paul que l'Église est devenue une véritable multinationale non plus liée à un seul peuple, mais la multinationale de la foi, de l'espérance et de la charité à travers le monde. Et c'est ce qui nous a permis à nous ici, Gaulois,  Celtes, Attuatiques, Nerviens et Eburons et autres peuplades de l'époque d'entrer finalement dans l'Église catholique. Et cette Eglise catholique, nous osons dans le Credo dire qu'elle est une, sainte, catholique et apostolique. J'entends parfois des gens, par les temps qui courent, après la révélation de tant de scandales qui nous on fait du mal, qui disent : « Est-ce qu'on peut encore dire que l'Église est une, sainte !, catholique et apostolique ? » Eh bien oui, elle est sainte bien qu'elle soit composée de pécheurs – la preuve, c'est que nous sommes là. Elle est composée de pécheurs.

    Mais elle est sainte parce que le Saint de Dieu, Jésus, est sa tête, parce que l'Esprit-Saint est son âme, parce que la Très Sainte Vierge Marie est son cœur ; parce que pour la guider sur le chemin de l'histoire elle est soutenue par la sainte Tradition qui vient des apôtres, et illuminée par les Saintes Ecritures, et parce qu'au cœur de la vie de l'Eglise il y a ce que nous faisons maintenant, il y a le Très Saint Sacrement de l'Eucharistie. Et par surcroît, à travers les siècles, l'Eglise à partir des pécheurs qui la composent est capable de produire des saints et des Saintes – et nous allons tous devoir le devenir tôt ou tard.

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  • "La sécularisation déferlante, quand elle devient un refus patent et culturel de la paternité active de Dieu dans notre histoire, empêche toute fraternité universelle authentique" (François)

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    MESSAGE DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS 
    POUR LA JOURNÉE MONDIALE DES MISSIONS 2019

    Baptisés et envoyés :
    l’Église du Christ en mission dans le monde

    source

    Chers frères et sœurs,

    J’ai demandé à toute l’Église de vivre un temps missionnaire extraordinaire au mois d’Octobre 2019, afin de commémorer le centenaire de la promulgation de la Lettre apostolique Maximum illud du Pape Benoît XV (30 novembre 1919). La clairvoyance prophétique de sa proposition apostolique m’a confirmé dans l’importance aujourd’hui de renouveler l’engagement missionnaire de l’Église, de repréciser de manière évangélique sa mission d’annoncer et de porter au monde le salut de Jésus Christ, mort et ressuscité.

    Le titre du présent message est identique à celui du mois d’octobre missionnaire : Baptisés et envoyés : l’Église du Christ en mission dans le monde. Célébrer ce mois nous aidera en premier lieu à retrouver le sens missionnaire de notre adhésion de foi à Jésus Christ, foi gratuitement reçue comme don dans le Baptême. Notre appartenance filiale à Dieu n’est jamais un acte individuel mais un acte toujours ecclésial : de la communion avec Dieu, Père, Fils et Esprit Saint, naît une vie nouvelle avec beaucoup d’autres frères et sœurs. Et cette vie divine n’est pas un produit à vendre – nous ne faisons pas de prosélytisme – mais il s’agit d’une richesse à donner, à communiquer, à annoncer : voilà le sens de la mission. Nous avons reçu gratuitement ce don et nous le partageons gratuitement (cf. Mt 10, 8), sans exclure personne. Dieu veut que tous les hommes soient sauvés en arrivant à la connaissance de la vérité et à l’expérience de sa miséricorde grâce à l’Église, sacrement universel du salut (cf. 1Tm 2, 4 ; 3, 15 ; Conc. Œc. Vat. II, Const. Dogm. Lumen gentium, n. 48).

    L’Église est en mission dans le monde : la foi en Jésus Christ nous donne la juste dimension de toute chose, en nous faisant voir le monde avec les yeux et le cœur de Dieu ; l’espérance nous ouvre aux horizons éternels de la vie divine à laquelle nous participons vraiment ; la charité dont nous avons l’avant-goût dans les sacrements et dans l’amour fraternel nous pousse jusqu’aux confins de la terre (cf. Mi 5, 3 ; Mt 28, 19, Ac 1, 8 ; Rm 10, 18). Une Église en sortie jusqu’aux lointains confins demande une conversion missionnaire constante et permanente. Que de saints, que de femmes et d’hommes de foi nous donnent le témoignage, nous montrent comme possible et praticable cette ouverture illimitée, cette sortie miséricordieuse comme une incitation urgente de l’amour et de sa logique intrinsèque de don, de sacrifice et de gratuité (cf. 2 Co 5, 14-21) ! Que celui qui annonce Dieu soit homme de Dieu (cf. Lett. ap. Maximum illud) !

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  • Fête-Dieu 2019 à Liège : toutes les célébrations et manifestations

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    Mardi 4 juin: Fête de la bienheureuse Eve, st Martin 18h
    Dimanche 16 juin: Vernissage expo "Du visible à l'invisible", st Sacrement
    Lundi 17 juin: Conférence d'ouverture, Abbé F. de saint Moulin, Cathédrale
    Mardi 18 juin: Adoration chez les Bénédictines
    Mercredi 19 juin : Adoration, avec les clarisses de Cornillon et le MEL
    Jeudi 20 juin: Fête-Dieu à st-Martin, procession populaire, NightFever à la cathédrale saint-Paul
    Vendredi 21 juin: Adoration à la cathédrale et conférence de Mgr Delville à Cornillon
    Samedi 22 juin: inauguration du béguinage contemporain et spectacle de marionnettes à Cornillon, balade-découverte St-Martin-Cornillon, service aux pauvres au restaurant Kamiano, messe et procession à Tancrémont, Mgr Delville au st-Sacrement avec le Choeur Grégorien de Paris
    Dimanche 23 juin: messe, procession et barbecue del fièsse dè Sacramint amon nos-ôtes à st Pholien, messe internationale à Banneux avec Mgr Fisichella, adoration à Cornillon et concert de clôture au st Sacrement

    Il y en a pour tous les goûts. Découvrez l'ensemble des 31 activités proposées en cliquant ici:

    Programme de "Liège Fête-Dieu 2019"

  • "Ayez soin de conserver votre coeur dans la paix"

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    Hier (3 juin), l'évangile du jour et le commentaire choisi par l'Evangile au Quotidien semblaient particulièrement répondre aux inquiétudes des temps que nous vivons et indiquer l'attitude qu'il convient d'adopter pour ne pas céder au découragement et à la tentation de tout abandonner :

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 16,29-33.

    En ce temps-là, les disciples de Jésus lui dirent : « Voici que tu parles ouvertement et non plus en images.

    Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et tu n’as pas besoin qu’on t’interroge : voilà pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. »

    Jésus leur répondit : « Maintenant vous croyez !

    Voici que l’heure vient – déjà elle est venue – où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi.

    Je vous ai parlé ainsi, afin qu’en moi vous ayez la paix. Dans le monde, vous avez à souffrir, mais courage ! Moi, je suis vainqueur du monde. »

    (Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris)

     

    Saint Jean de la Croix (1542-1591), carme, docteur de l'Église
    Avis et maximes (173-177 in trad. Œuvres spirituelles, Seuil 1945, p. 1203)

    « Dans le monde, vous trouverez la détresse, mais ayez confiance : je suis vainqueur du monde »

    Ayez soin de conserver votre cœur dans la paix ; qu'aucun événement de ce monde ne le trouble ; songez que tout finit ici-bas.

    Dans tous les événements, si fâcheux qu'ils soient, nous devons plutôt nous réjouir que nous attrister, pour ne point perdre un bien plus précieux, la paix et le calme de l'âme.

    Quand même tout ici-bas s'écroulerait et que tous les événements nous seraient opposés, il serait inutile de se troubler, car le trouble nous apporterait plus de dommage que de profit.

    Supporter tout avec la même égalité d'humeur et dans la paix, c'est non seulement aider l'âme à acquérir de grands biens, mais encore la disposer à mieux juger des adversités où elle se trouve et à y apporter le remède convenable.

    Le ciel est stable et n'est pas sujet aux changements. De même, les âmes qui sont d'une nature céleste sont stables ; elles ne sont pas sujettes à des tendances désordonnées, ni quoi que ce soit de ce genre ; elles ressemblent d'une certaine manière à Dieu qui est immuable.

  • RDC : La visite de l'Aide à l'Eglise en Détresse au Kasaï

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    Ordination-presbytérale-MBM-2790x1590_c.jpg

    ordinations à Mbuji Mayi (anciennement Bakwanga)

    Après trois ans de conflits sanglants, l´Aide à l'Eglise en Détresse (AED) est présente pour soutenir l´Eglise au Kasaï (République Démocratique du Congo), avec pour priorité la formation de séminaristes. KTO a ainsi suivi Christine du Coudray, directrice de projet Section Afrique, venue du siège international pour faire le point. L´enjeu est majeur pour ces diocèses confrontés à des moyens humains et matériels limités. Les infrastructures routières sont quasiment inexistantes, et l´annonce de l´Evangile est difficile dans toute la région. Au-delà d´une aide matérielle et financière, cette fondation de droit pontifical apporte également un soutien spirituel et le témoignage de la proximité de l´Eglise universelle.

    L’AED est une œuvre sûre qui ne renverse jamais les ordres de priorité pour construire un monde fondé sur une anthropologie chrétienne véritable.

    JPSC

  • Europe : la voie romaine

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    Sur le site web France Catholique, cette réflexion d’Aymeric Pourbaix dans le contexte des récentesrome-4124391_1280-d981b.jpg élections européennes :

    " Parmi les surprises, nombreuses, de ces élections européennes figure la hausse de la participation – près de dix points de plus par rapport à la précédente édition en 2014. C’est d’autant plus intéressant que ce regain concerne toute l’Union européenne, avec le taux de participation le plus élevé depuis vingt ans (au-dessus de 50 %). Signe que désormais, qu’on le veuille ou non, les électeurs perçoivent l’Europe comme un élément structurant de la vie des nations. Un enjeu de pouvoir majeur.

    Europe en panne

    Pour autant, reste à gagner les cœurs et les âmes. Et de ce point de vue, l’Europe technocratique est en panne, à la recherche d’un sens, comme on l’a vu lors du 60e anniversaire du traité de Rome, en mars 2017, lorsque quasiment tous les chefs d’état européens se sont pressés au Vatican pour écouter le Pape. Il ne s’agit donc pas tant d’opposer les nations à l’Union européenne que de revenir à ce qui constitue le cœur de l’Europe, ce qui a présidé à sa fondation.

    Dans un maître ouvrage intitulé La voie romaine, Rémi Brague affirme que ce qui constitue l’essence de l’Europe est sa «  romanité  », c’est-à-dire sa capacité à transmettre. De la même manière que les Romains, démontre-t-il, se sont inspirés en particulier de l’héritage grec afin de civiliser les peuples – «  les barbares à soumettre  ». Formant ainsi un creuset unique au monde, entre passé et avenir, facteur de progrès humain et au développement inégalé. Et dont le ciment a été le christianisme, lui qui possède la clef des rapports entre spirituel et temporel.

    Or selon Brague, cette romanité est aujourd’hui menacée par la volonté de rompre avec le passé, et notamment le passé chrétien. C’est le fameux débat qui eut lieu en 2005 sur l’inscription des racines chrétiennes dans la Constitution européenne. Inscription qui a été refusée mais dont l’absence est criante, tant elle masque le vide de sens.

    Car cette référence n’est pas uniquement une incantation liée à un passé révolu, mais bien son principe originel, fondateur d’une culture et d’une civilisation. La foi chrétienne, ancrée dans sa romanité, c’est le «  big-bang  » de l’Europe : c’est de là que tout est parti.

    Revenir au principe actif

    C’est pourquoi, au-delà du résultat des élections, la question fondamentale est de revenir à ce principe actif, force puissante sans laquelle rien ne peut se faire, aucune création n’est durable. «  En dehors de moi vous ne pouvez rien faire  » (Jn 15, 5). De cette romanité revivifiée par la foi chrétienne, en revanche, tout peut repartir.

    Comment ? Par l’éducation, la culture, les médias, les métiers de la transmission, etc. Il n’est pas étonnant que deux des saintes patronnes de l’Europe, Brigitte de Suède et Catherine de Sienne, aient toutes deux œuvré pour ramener vers Rome le cœur des papes et des fidèles. Nous en avons un besoin criant."

    Ref. Europe : la voie romaine

    Chevalier de Bamberg DEGOTARCBAMBCAT009.jpgCertes, des métissages du bas-empire romain, finalement submergé par les invasions barbares, est née une nouvelle civilisation que symbolise la superbe sculpture du chevalier de Bamberg (photo) conjuguant la sève spirituelle de la jeunesse, de la foi chrétienne et du souvenir de la grandeur de Rome.  

    Aujourd’hui, l’Europe aux cheveux blancs a perdu la foi en elle-même, et même la foi tout court après l’avoir transmise à l’Afrique subsaharienne qui cherche à assimiler, avec son génie propre, cet héritage ouvert par la colonisation.

    Qu’adviendra-t-il demain des brassages migratoires actuels: un polyèdre nébuleux ou une identité nouvelle puisée aux vraies racines d’une civilisation multiséculaire ?

    Les mentalités qui prévalent de nos jours au sein du gouvernement de l’Eglise ne me paraissent pas correspondre à cette voie romaine dont parle Rémi Brague.

    JPSC

  • Plain- Chant, orgue et violons le dimanche 2 juin 2019 à 10h00 en l’église du Saint-Sacrement à Liège : messe du 1er dimanche du mois

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    MESSE GRÉGORIENNE DANS L’OCTAVE DE L’ASCENSION :

    PLAIN-CHANT ORGUE ET VIOLONS

    DIMANCHE 2 JUIN 2019 À 10 HEURES

    affiche_premier dimanche du mois.jpg

    L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois à 10h00 une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    Ce dimanche 2 juin, l’Ensemble instrumental Darius interprétera des duos de violon extraits des œuvres d’Antonio Vivaldi, Juan Crisostomo de Ariaga et Boris Mokrousov. 

    Le propre grégorien de la messe du dimanche  dans l’octave de l’Ascension est chanté par la Schola du Saint-Sacrement : les mélodies se partagent entre l’évocation du retour glorieux du Christ ressuscité et la venue du Saint-Esprit.  

    Plus de renseignements :

    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64.

    Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    ________________________________

    Restauration_depliant - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour aider à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante opération, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?  

    Tous renseignements : Tel. 04 344 10 89.

    JPSC

  • Quand le Christ nous fait cadeau de sa paix (6ème dimanche de Pâques)

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    Vivre la paix du Royaume

    homélie du 6e dimanche de Pâques C, par l'abbé Christophe Cossement (26 mai 2019)

    Ce dont Dieu rêve, c’est que nos cœurs et le sien soient tout proches, afin qu’il puisse nous communiquer sa vie. C’est par le cœur qu’on reçoit les dons de Dieu. Notre cœur est le centre de notre personne. Quand notre cœur est content, alors tout va. Même de grandes difficultés ne nous font pas peur. Mais quand notre cœur est triste, il n’y a rien qui va bien. Jésus veut nous faire le cadeau d’un cœur où il y a toujours le soleil. C’est pourquoi, comme ultime formation de ses disciples, il leur dit : « je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. » (Jn 14,27)

    Et nous, nous devons lutter pour recevoir cette paix. C’est une paix vissée au cœur, une paix indestructible, mais qui s’obtient en menant un combat intérieur, le combat de la foi. En quoi consiste ce combat pour accueillir la paix du Christ ? Nous combattons pour prendre au sérieux la parole que nous dit le Christ. Pour « garder sa parole », comme il dit, c’est-à-dire baser nos choix sur lui, sur ce qu’il a dit et fait. Nous combattons pour croire à l’amour du Père posé sur nous, et pour cela nous écartons toutes les paroles de dénigrement que nous proférons sur nous-mêmes ou sur les autres. Nous combattons aussi pour ne pas nous laisser entraîner par le flot qui nous pousse à oublier la présence de Dieu : un flot dans notre tête — toutes les choses captivantes du monde d’aujourd’hui — et un flot autour de nous — le poids de l’incroyance généralisée. C’est pourquoi le Père nous donne un défenseur, le Saint-Esprit. Jésus l’appelle défenseur, « Paraclet » comme on dit en latin, ce qui veut dire « avocat ». Le Saint-Esprit nous assiste dans le combat pour accueillir la paix du Christ.

    Comment l’Esprit est-il avocat, défenseur ? Il le fait en rappelant ce que Jésus nous a dit, c’est-à-dire en rendant ses paroles pénétrantes, motivantes. Il nous montre avec quel amour le Christ nous interpelle. Quand nous lisons l’Évangile, nous nous trouvons parfois bien en décalage par rapport à ce que le Christ attend de nous. Mais ce qui pourrait nous paraître décourageant dans ce que nous demande le Seigneur par son Église, cela devient une lumière lorsque l’Esprit Saint lui-même nous instruit, car il nous montre en même temps l’exigence et l’amour qui fait dire cette demande exigeante. Demandons au Seigneur : Père, fais que je sois motivé par le chemin que ton Fils me propose ! Que l’Esprit Saint me conduise par le cœur à conformer ma vie à l’Évangile de ton Fils !

    L’Esprit Saint procure la joie profonde de se savoir aimé par Dieu que nous respectons et aimons. Cette joie qu’il est difficile de garder constamment dans les aléas de la vie d’ici-bas, elle deviendra notre état constant dans le Royaume de Dieu, la Jérusalem d’en haut, la ville illuminée par Dieu lui-même et où nous pourrons habiter avec lui. L’amour de Dieu sera dans tous les cœurs et circulera entre tous.

    Dans cette perspective, prions aussi pour tous ceux qui n’aiment pas le Christ, qui trouvent qu’il y a tant de choses plus ur­gentes et plus intéressantes que de s’attacher à lui. Car Jésus disait aussi : « Celui qui ne m’aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé » (v.24). Ce n’est pas rien de ne pas aimer le Christ, de dire : ta parole ne nous intéresse pas. Car c’est la parole du Père qui a tout créé, de qui tout vient et vers qui nous allons. Il faut prier beau­coup pour ceux qui disent : Dieu ne m’intéresse pas, j’ai tant d’autres priorités. Prions pour eux, afin qu’un jour nous puissions nous réjouir ensemble de la beauté de Dieu !

  • La pensée du cardinal Sarah

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    Une belle analyse de la pensée du Cardinal Sarah(source)

    Le cardinal Sarah et l’herméneutique de la réforme dans la continuité

    Le dernier ouvrage du cardinal Robert Sarah, Le soir approche et déjà le jour baisse (Fayard), est – comme les deux précédents – un livre-entretien écrit en collaboration avec Nicolas Diat. Le préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements y dresse un constat affligé de la crise qui secoue la société occidentale et l’Eglise de l’après-Concile.

    Les critiques du haut prélat, sans s’adresser au pape François – il s’en défend vigoureusement –, ne peuvent pas ne pas être rapportées à certains propos du souverain pontife actuel, qu’il s’agisse de l’immigration de masse, de l’écologie, de l’éventuelle ouverture de la prêtrise à des hommes mariés…

    Le souci du cardinal Sarah est, semble-t-il, de ne pas diviser l’Eglise encore plus, c’est pourquoi il « laisse de côté François », comme il le dit expressis verbis. Il dénonce la crise et pointe du doigt certaines causes : il fustige ainsi des évêques et des prêtres, car il reconnaît qu’il s’agit d’une crise qui « se situe au niveau de la tête », mais il refuse de nommer cette tête.

    Il déplore que des clercs cèdent « à la tentation morbide et scélérate d’aligner l’Eglise sur les valeurs des sociétés occidentales actuelles. Ils veulent avant tout que l’on dise que l’Eglise est ouverte, accueillante, attentive, moderne. » (Valeurs Actuelles, 28 mars 2019). Mais il récuse toute opposition entre le pape et lui. Il veut rappeler la vérité, mais ne veut pas compromettre l’unité. Or ce n’est pas le cardinal Sarah qui divise, mais bien ceux qui, en s’opposant à la vérité bimillénaire, brisent l’unité.

    Car l’unité de l’Eglise repose sur la vérité une, révélée par Dieu. Plus de vérité une, plus d’unité dans la vérité, mais « l’unité dans la diversité », le « polyèdre » ou la « mosaïque »…, comme l’on dit aujourd’hui. Rappeler l’unicité de la vérité, c’est défendre l’unité de l’Eglise et dénoncer les fauteurs de division qui s’emploient à « aligner l’Eglise sur les valeurs des sociétés occidentales actuelles ». Dans son livre, le cardinal Sarah fournit un diagnostic pertinent, mais prescrit des remèdes qui ne soignent que les symptômes, sans atteindre le foyer infectieux.

    LA CRISE DE LA CONSCIENCE CHRETIENNE DE L’OCCIDENT

    Sur le site Atlantico, le 8 avril 2019, le haut prélat répond aux questions de Jean-Sébastien Ferjou. Il dénonce les pseudo-valeurs de la laïcité : « La laïcité à la française est une parfaite contradiction : vous êtes essentiellement façonnés par l’Eglise. Vous ne pouvez pas dire je suis laïc dans la société et je suis chrétien à l’église, c’est ridicule. Un homme ne peut pas être divisé : il est un à tout point de vue, en toutes circonstances. Un Français à l’église est aussi un Français en politique. C’est une incohérence que d’imaginer l’inverse. La foi est une réalité intime mais elle doit aussi être vécue en famille et dans la société au sens large. »

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  • Les menaces qui pèsent sur la cathédrale de Paris

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    De Reynald Secher sur le site de l'Homme Nouveau :

    Incendie à la cathédrale de Paris

    Incendie à la cathédrale de Paris

    Le lundi 15 avril 2019, en quelques heures, la toiture de la cathédrale Notre-Dame de Paris disparaissait dans les flammes.

    Au-delà de l’émotion légitime suscitée par cet événement incroyable, au-delà des causes de l’origine de cet incendie, nous nous devons, comme catholiques, de nous poser un certain nombre de questions métaphysiques qui devraient nous permettre de réfléchir sur l’évolution du catholicisme et d’anticiper les volontés de dénaturation de l’édifice clairement exprimées au plus haut niveau de l’État dans le cadre de la « restauration ».

    En tant que simple spectateur, on n’a pu qu’être étonné, voire choqué, par les approximations, les contre-vérités, les ambiguïtés, les silences orchestrés, et par bon nombre de propos du président de la République, de certains ministres et de l’essentiel des journalistes.

    D’aucuns, convaincus que c’était un musée national (sic), de surcroît le plus visité de France, s’étonnaient même qu’il y eût encore des messes – qu’ils appellent, dans leur inculture, services, événements ou animations –, et ne saisissaient pas pourquoi la cathédrale était réservée aux seuls catholiques. D’autres ne comprenaient pas l’émotion populaire pour quelques morceaux de bois brûlés (sic). D’autres encore se félicitaient de cet incendie. C’est le cas notamment de journalistes de France Inter qui, pour cette occasion, n’ont pas hésité à faire appel à Frédéric Fromet, un pseudo-chansonnier « adepte de l’humour noir » (sic). Sa chanson intitulée « Elle a cramé la cathédrale » est un modèle du genre, qui a les rires gras des journalistes présents, dont l’animateur Alex Vizorek, et les invités de l’émission, tous remplis d’eux-mêmes. En guise de présentation, le chanteur n’hésite pas à proclamer que « l’incendie de la cathédrale est du pain bénit » pour un artiste comme lui, surtout un jour de Vendredi saint. Tout y passe pêle-mêle, y compris le plus vulgaire, le plus ignoble, le plus abject. Il en espère, entre autres, « la fin des curés ». Le comble est que certains se sont étonnés des réactions scandalisées des auditeurs qui ont fait savoir leur indignation par les réseaux sociaux, seul espace de liberté restant.

    Bêtise, inculture, inconscience, idéologie, politique… Quoi qu’il en soit, l’État laïc (et notamment l’Éducation nationale) ne peut que se féliciter des résultats de sa politique d’acculturation et de relativisme orchestrée depuis des décennies : il a tué Dieu ainsi que s’en sont vantés maints hommes politiques, l’ancien ministre Vincent Peillon en tête.

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