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Spiritualité - Page 290

  • Après les scandales dans l’Église : le saint qui va venir...

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    De Bernard Plessy sur le site de France Catholique :

    Après les scandales dans l’Église : Le saint qui va venir

    Mes frères dans la foi, nous qui sommes ce qu’on appelle des fidèles, nous nous rencontrons chaque dimanche, à la sortie de la messe. Nous tâchons de sourire, mais nous avons envie de pleurer : nous doutons de l’Église.

    Il y a des monstres. Depuis toujours et partout. Hommes et femmes d’expérience, nous le savions. Mais j’écris de Lyon : ils peuvent être dans l’Église. Parmi nos prêtres. Cela, nous ne voulions pas le savoir. Terrible cas d’exception ? Hélas, chaque jour, nouveau cas, ici et là. Et bientôt la déflagration : partout. Pire encore : au sommet. Le Vatican. La Curie. Cloaca maxima. Il n’est pas de pire épreuve que celle d’un fils amené à douter de sa mère.

    Nous avons tenté de réagir. Le monstre, à l’origine du scandale (j’écris de Lyon) ? Nous avons fait nôtre la prière de Baudelaire : «  Ô Créateur ! Peut-il exister des monstres aux yeux de Celui-là seul qui sait pourquoi ils existent, comment ils se sont faits et comment ils auraient pu ne pas se faire ?  » Cette prière de pitié, nous l’étendons aux cas semblables. Les scandales collectifs entachant l’Église dans des pays tout entier ? Nous avons dit, en courbant le dos : le couvercle soulevé, c’était imparable, comme une loi physique, cela couvait depuis longtemps. Devant la pourpre cardinalice, nous avons murmuré : pas étonnant ! Cet état est tellement étranger à l’Évangile ! Ces habits-là peuvent couvrir trop de vices – nous connaissons un peu l’histoire de l’Église. Certains visibles mais paisibles, la paresse, otium cum dignitate, certains cachés et ravageurs, la dépravation, luxuria cum dignitate.

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  • L'évêque et le diocèse de Bruges sous la loupe de KTO

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    De KTO :

    Pour répondre à la sécularisation croissante de son territoire, le diocèse de Bruges, dans la Région flamande de la Belgique, veut un retour aux origines de la foi chrétienne. L´initiative « le premier jour » permet aux familles, toutes générations confondues, de « vivre une expérience nouvelle », selon Mgr Lode Aerts par une catéchèse où l´on porte une attention particulière à l´atmosphère familiale et chaleureuse pour découvrir (ou redécouvrir) qui est Jésus. Dans ce même souci de formation, l´Eglise catholique brugeoise a également ouvert récemment une « Académie théologique » dans une ancienne abbaye de la région. Conçue sur le modèle des Bernardins à Paris, cette académie propose des cours ouverts au grand public tout en ayant pour objectif de devenir un espace de dialogue entre l´Eglise et la société. Situé dans une région économique prospère, le diocèse de Bruges veut aussi garder une attention aux plus pauvres. Des chrétiens se rassemblent pour aider les SDF et les migrants dans une ambiance fraternelle, notamment en leur préparant des repas. Dans une société de plus en plus éloignée de la foi et de l´anthropologie chrétienne, Mgr Lode Aerts exhorte les fidèles à « un franc-parler prophétique mais humble ».

    Diffusé le 11/03/2019 / Durée : 26 minutes

  • Bruxelles (Stockel) 11 - 17 mars, retraite de Carême avec le frère Marc : "Exulte, la sainteté, c'est pour toi aussi"

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    Affiche_retraite_de_Carême_du_11_au_17_mars_2019_finie.jpg

    Exulte, la sainteté, c’est pour toi aussi !

    Cet appel en début de Carême est particulièrement interpelant ! 

    En effet, nous sommes  invités à devenir transparents du Christ en cheminant vers Pâques.  Si la croix est présente dans chacune de nos vies, la Lumière de la résurrection éclaire nos routes en toute circonstance.  Les Saints ou les Bienheureux, sont nos frères aînés dans la Foi qui nous indiquent le chemin vers une union encore plus profonde et féconde avec le Christ.

    Dès ce lundi 11 mars et jusqu’au dimanche 17 mars, le Paroisse Notre-Dame de Stockel convie toute personne intéressée à sa traditionnelle « retraite de Carême dans la vie ».

    « Tout au long de cette semaine, nous redécouvrirons cet appel à la sainteté qui nous est adressé depuis notre Baptême et que le Pape François a encore répété dans son exhortation apostolique "Gaudete et exsultate" » lance l’abbé Édouard Marot, coresponsable de la Pastorale francophone, qui porte l’annuelle retraite de Carême à Notre-Dame de Stockel.

    Le lundi soir, la retraite commencera par une messe (à 18h30) concélébrée par de nombreux Prêtres.  Elle sera suivie d’un buffet-sandwichs puis de la conférence de S.A.I.R. l’Archiduc Rudolf d’Autriche qui, en toute simplicité, évoquera ses exemplaires grands-parents, le Bienheureux Charles et l’impératrice Zita d’Autriche.  Pour d’évidentes raisons pratiques, l’inscription indispensable (www.ndstockel.be) à cette première soirée est indispensable !  Elle vous donnera l’envie de revenir les jours suivants.

    Dès le mardi soir et tout au long de la semaine, Frère Marc, fondateur de la Fraternité de Tibériade, nous présentera divers Saints ou Bienheureux (voir le programme surwww.ndstockel.be) qui nous aideront à grandir en sainteté pendant notre montée vers Pâques.

    La journée du samedi, nous ferons un pèlerinage (en autocar) vers Beauraing, puis Lavaux-Sainte-Anne, où Frère Marc nous fera découvrir Saint Séraphin de Sarov.  Inscription indispensable aussi.

    Nous clôturerons cet itinéraire édifiant, le dimanche 17 mars, par la présentation de Sainte Joséphine Bakhita.  La retraite se terminera par la messe de 11h30, suivie d’une « auberge espagnole » conviviale, où vous êtes cordialement invités moyennant inscription préalable (www.ndstockel.be).

    L’abbé Édouard Marot précise encore que durant toute la durée de cette retraite (et peut-être pendant tout le Carême), il y aura adoration 24h/24 à Notre-Dame de Stockel.  « Les candidats adorateurs ou adoratrices peuvent s’inscrire pour une heure (ou plus) sur les Doodle repris sur le site de la Paroisse (www.ndstockel.be).  Au même titre que le partage et le jeûne, la prière est un des trois piliers que nous recommande l’Église pour grandir en sainteté pendant le Carême.   Suivons ces conseils judicieux » ajoute ce Prêtre fervent.

    Vous êtes tous très cordialement invités à vous joindre aux paroissiens et amis de la paroisse Notre-Dame de Stockel pour un soir, deux soirs ou  … tous les soirs de cette semaine qui sera aussi instructive que nourrissante !  Venez donc vous sustenter en ce temps de jeûne !  Oui, réjouissez-vous, la sainteté c’est pour vous aussi !

    Affiche_Conférence_11-3-2019_Charles-et-Zita_finie.jpg

  • Bruxelles (La Cambre), 22 mars : "Les dernières paroles du Christ en croix" de Joseph Haydn

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    affiche les  7 paroles du Christ (1).jpeg

  • Le sommet pour la protection des mineurs : le début d'une ère nouvelle ?

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    D'Adélaïde Pouchol sur le site de l'Homme Nouveau :

    Sommet pour la protection des mineurs : une œuvre de transparence et de vérité ?

    Sommet pour la protection des mineurs <br>une œuvre de transparence et de vérité ?

    Le sommet pour la protection des mineurs a rassemblé du 21 au 24 février quelque 114 représentants de conférences épiscopales, 14 représentants d’Églises orientales et 22 religieux et religieuses supérieurs de congrégations. À la fois sommée de s’attaquer réellement au mal qui la ronge et accusée d’hypocrisie ou d’aveuglement dès qu’elle se prononce, l’Église saura-t-elle se sortir du bourbier ? La prise de conscience de la réalité des abus sur les mineurs sera-t-elle l’occasion de rappeler l’incompatibilité du sacerdoce avec l’homosexualité ? 

    Bilan et analyse de ce sommet avec François Vayne, journaliste et directeur du Service Communication du Grand Magistère de l’Ordre du Saint-Sépulcre. 

    Quelques jours après la rencontre entre le Pape et les présidents des conférences épiscopales, quel bilan tirez-vous de ces échanges ? Apportent-ils quelque chose de véritablement nouveau par rapport à ce que le pape François, et Benoît XVI avant lui, avaient déjà déclaré ?

    Avec quelques membres de l’équipe de communication du Saint-Siège, j’ai pu suivre de l’intérieur le sommet historique organisé par le Pape François pour la protection des mineurs, à la fin du mois dernier. Il est difficile de faire un bilan car cette rencontre marquait, à mon avis, le début d’une nouvelle ère. Auparavant, disons depuis une dizaine d’années, les drames liés aux abus sexuels commis par des membres du clergé avaient été traités en fonction des pays où les cas se présentaient – Irlande, États-Unis, Australie, Chili… –, dans les Églises locales, sans que toutes les conférences épiscopales se sentent concernées. Pour la première fois, les représentants de tous les évêques du monde et des responsables de congrégations religieuses se sont réunis autour du Saint-Père, prenant le temps d’écouter des témoignages poignants de victimes, priant ensemble dans un esprit pénitentiel, et cherchant des solutions à la lumière de leurs échanges. Le ton des discussions était très libre, comme par exemple quand une religieuse africaine a dit au successeur de Pierre, à propos des abus au Chili : « Je t’admire, frère François, d’avoir pris le temps, en tant que vrai jésuite, de discerner, et d’avoir été humble pour changer d’avis, t’excuser et prendre des mesures. » 

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  • "Je suis troublé avec vous tous" : un évêque parle

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    «Je suis troublé avec vous tous»: un évêque parle

    Le diocèse de Rouen publie ce message de Mgr Lebrun:          

    Je suis troublé avec vous tous

    Message de l’archevêque aux fidèles 

    Le cardinal Philippe Barbarin vient d’être condamné pour « non-dénonciation de mauvais traitements envers un mineur ». Je ne commente pas cette décision de justice. Elle s’ajoute à d’autres révélations et condamnations de prêtres, d’évêques, de religieux ou religieuses qui ont abusé d’enfants ou de personnes fragiles, crimes terribles. En raison même des processus psychologiques, on peut penser que les victimes n’ont pas toutes parlé. À cela se sont ajoutés des comportements de la hiérarchie et des proches des victimes qui ont étouffé des paroles. 

    Il y a de quoi être troublé. Je le suis avec vous tous. Nous apprenons de Jésus qu’il n’y a pas d’impasse pour les pécheurs. Nous découvrons des péchés graves, aggravés parce qu’ils ont été cachés. Le chemin passe par l’acceptation de notre péché. Je n’imaginais pas à quel point il y a de la pourriture au sein de notre Église catholique. Est-ce par aveuglement ou par orgueil ? Est-ce par protection plus ou moins consciente de l’Église ou des personnes ? Je ne sais pas répondre. Je m’examine moi-même, et chacun a sans doute sa réponse. En tous les cas, nous avons maintenant à accueillir la lumière qui éclaire ces ténèbres. 

    Notre espérance n’en est pas moins grande. Par avance, Jésus a interrogé l’Église qui critique si facilement la société : « Qu’as-tu à regarder la paille qui est dans l’œil de ton frère alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? » (Mt 7,3). Chacun peut accueillir cette question, surtout au temps du carême. Accueillir humblement la question est déjà chemin de salut. 

    Combien de temps encore cette purification va-t-elle durer ? Je n’ai pas de réponse. Je demande seulement au Seigneur de ne pas nous tenter au-delà de nos forces, comme il l’a promis. Je le supplie aussi de regarder tout le bien que nos communautés avec leurs prêtres, leurs religieux et religieuses, leur évêque font en vivant l’Évangile.  

    Oui, Jésus continue de dire à son Église comme à Pierre : « Arrière Satan, tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu » (Mt 16, 23) et de l’interroger « Pierre, m’aimes-tu ? » (Jn 21, 15) pour lui redonner sa confiance. Oui Jésus continue de nous « faire de vifs reproches » (Mc 8, 32) en nous disant aussi : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création » (Mc 16, 15). Puisse le carême être vraiment un temps favorable. Avec beaucoup d’amitié et en communion. 

    À Rouen, le 8 mars 2019.
    Dominique Lebrun
    Archevêque de Rouen

  • D'après le pape, le Seigneur est en train de purifier son Eglise

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    De l'agence I.Media :

    ”Le Seigneur est en train de purifier” son Eglise, affirme le pape François devant les prêtres de Rome

    Face aux scandales, les prêtres doivent se mettre ”au service de la Parole de réconciliation”, a exhorté le pape François aux membres du clergé romain à la cathédrale Saint-Jean-de-Latran (Rome), le 7 mars 2019. Le Saint-Siège a publié en fin de journée ce discours largement improvisé.


    Comme à chaque début de Carême, le Souverain pontife a rencontré les membres du clergé romain dont il est l'évêque. Aux côtés du cardinal Angelo De Donatis, son vicaire pour le diocèse de la capitale italienne, il a présidé une liturgie pénitentielle avec confessions. Le pape a lui-même donné le sacrement de réconciliation à certains prêtres. ”Nous ne devons jamais cesser de nous avertir mutuellement de la tentation de l'autosuffisance”, a-t-il mis en garde en préambule.

    ”Le scandale causé par le comportement honteux” de certains prêtres peut ”laisser dans l'impuissance”, a reconnu le successeur de Pierre. Pourtant, a-t-il exhorté, il convient de ne pas se décourager. ”Le Seigneur est en train de purifier son épouse (...) surprise en flagrant délit d'adultère”, a-t-il expliqué. "Sans Lui”, ”nous ne sommes que poussière” et en prendre conscience ”sauve de l'hypocrisie” et ”des apparences”.

    Face aux scandales, les prêtres doivent se mettre ”au service de la Parole de réconciliation”, a invité le pontife. Cet ”humble repentir” est le début de la sainteté. Ce pardon de Dieu, a observé le chef de l'Eglise catholique, constitue une force qui rétablit la communion ”à tous les niveaux“ : entre prêtres et avec tous les chrétiens dans le ”seul corps” de l'Eglise.

    Dans son discours, le pape François est également revenu sur les moments de solitude dans la foi. ”Si l'un de vous ne connaît pas ces moments, je lui recommande d'aller parler à un bon confesseur”, a-t-il déclaré. Dieu est ”futé”, a-t-il souligné, et semble parfois se comporter en ”amoureux rejeté", car ”nous le chassons”. Face à cette solitude, le chrétien ne peut que "pleurer l'absence du Seigneur”, pour découvrir ce que serait la vie sans Lui.

    Les prêtres doivent parler à Dieu ”comme des hommes”

    Ainsi, ”il est bon d'avoir un peu peur de nous-mêmes, de notre toute puissance”, a observé le pape argentin, car ”il s'agit d'un véritable poison”. Trop souvent, les hommes cachent leur péché, à Dieu et aux autres, mais aussi à eux-mêmes. En cela, ”nous sommes des spécialistes du maquillage”. Mais Dieu, dans sa miséricorde ”nous accompagne“, a assuré le chef de l'Eglise catholique.

    Le prêtre doit donc entrer dans un “dialogue mature“ avec le Seigneur et reconnaître que ”son peuple” est celui de Dieu. Le successeur de Pierre a alors fustigé les prêtres se plaignant de leur paroisse en se décourageant. Dans le Livre de l'Exode, a-t-il illustré, "Moïse ne fait pas cela”, mais au contraire cherche à ”ne faire qu'un avec ses frères” et va ”au combat” avec Dieu. S'ils ont la foi, les prêtres doivent ainsi parler à Dieu ”comme des hommes” et non ”comme des pusillanimes”, a tonné le pape. CG, XLN

  • Perpétue et Félicité, martyres à Carthage (7 mars)

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    Saintes Perpétue et Félicité Martyres à Carthage (+ 203)

    Perpétue est une jeune patricienne, Félicité une jeune esclave. Elles avaient toutes deux demandé le baptême à l'évêque de Carthage. L'empereur Septime Sévère ayant interdit le christianisme, le groupe des catéchumènes, dont elles faisaient partie, est arrêté, avec Sature, Saturnin, Révocat et Secondule. Pendant plusieurs mois, ils connurent la prison dans des conditions très dures, d'autant qu'ils étaient dans l'incertitude du sort exact qui les attendait. Félicité était enceinte et Perpétue, jeune mariée, allaitait son enfant. Le père de la jeune femme tenta en vain de la faire sacrifier aux dieux au nom de l'amour maternel. Quant à Félicité, elle mit au monde une petite fille dans sa prison. Trois jours après la naissance, elle était martyrisée et l'enfant fut adoptée par une chrétienne de la ville. Comme leurs compagnons, Perpétue et Félicité furent livrées aux bêtes du cirque, enveloppées dans un filet, et livrées à une vache furieuse. Elles attirèrent la pitié des spectateurs devant ces jeunes mères torturées. On les acheva en les égorgeant. Selon les "acta" de leur martyre, des témoins disaient :"Leur visage était rayonnant et d'une grande beauté. Il était marqué non de peur mais de joie." Le culte des deux jeunes femmes connut très vite une grande popularité : leur jeunesse, leur situation de mère de famille, leur courage, le fait qu'elles soient des catéchumènes les font figurer en tête des martyres mentionnées dans la première prière eucharistique de la liturgie latine.

    Lecture

    Comme la foule demandait que l’on ramena Perpétue, Félicité et leurs compagnons au milieu de l’arène, pour savourer des yeux le spectacle du glaive pénétrant dans les corps vivants et rendre ainsi complices les regards de l’homicide, les martyrs se levèrent d’eux-mêmes et se portèrent où le désirait la foule. Ils se donnèrent d’abord le baiser de paix, pour consommer le martyre selon le rite de la foi. Tous demeurèrent immobiles et reçurent en silence le coup mortel.

    Ô très vaillants et bienheureux martyrs ! Vous avez été choisis et élus pour la gloire de notre Seigneur Jésus Christ. Celui qui le magnifie, l’honore et l’adore, doit lire ces nouveaux exemples pour l’édification de l’Église, parce qu’ils ne sont pas moins beaux que ceux d’autrefois. Ils rendent témoignage que l’unique et même Esprit agit toujours, ainsi que le Dieu tout-puissant et son Fils Jésus Christ, notre Seigneur, à qui appartiennent la gloire et la puissance souveraine dans les siècles des siècles !

    Passion de Perpétue et Félicité, 21

  • la liturgie traditionnelle, une nourriture nutritive, riche en vitamines, qui fait particulièrement défaut à l’homme moderne

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    Des réponses pertinentes de Peter Kwasniewski

    La liturgie traditionnelle, norme de beauté, de prière et de respect

    SOURCE - Paix Liturgique – lettre n°685 – 5 mars 2019

     
    Peter Kwasniewski, né en 1971 dans l’Illinois, est une des figures les plus marquantes du catholicisme traditionnel américain, dont on sait qu’il est aujourd’hui, en pointe de la renaissance catholique, extrêmement vigoureux et riche en vocations. Musicien de vocation, Peter Kwasniewski a reçu également une excellente formation en philosophie (sa thèse de doctorat portait sur « L’extase d’amour chez Thomas d’Aquin »).
     
    Il a été professeur à l’Institut international sur le Mariage et la Famille, en Autriche, qui dépend de l’Institut Jean-Paul II, fondé par le cardinal Caffarra. Il a par ailleurs enseigné la musique vocale, dirigé des chœurs, des scholae cantorum, des ateliers musicaux. Il est lui-même compositeur d’une œuvre importante, de messes (la Missa Spiritus Domini, la Missa Spe Salvi, la Missa Brevis, la Missa Hereditas Mihi, la Missa Honorificentia Populi Nostri), de motets, hymnes, chants, antiennes (Sept antiennes pour le Mandatum) et d’acclamations, qui ont été interprétés par le Vittoria Ensemble, l’ensemble Cantiones Sacrae, etc.
     
    Il a publié une foule d’articles sur la philosophie, la liturgie, la musique, en particulier sur le rétablissement et le renouveau de la musique sacrée dans l’Église contemporaine, et une série de livres très marquants, comme : Tradition and Sanity. Conversations and Dialogues of a Postconciliar Exile, Tradition et santé mentale. Conversations et dialogues avec un exilé postconciliaire (Angelico Press, 2018) ; Noble Beauty, Transcendent Holiness: Why the Modern Age Needs the Mass of Ages, Noble beauté, sainteté transcendante : pourquoi l’ère moderne a besoin de la messe ancienne (Angelico Press, 2017) ; Resurgent in the Midst of Crisis: Sacred Liturgy, the Traditional Latin Mass, and Renewal in the Church, Renaissance au sein de la crise : liturgie sacrée, messe traditionnelle en latin et renouveau dans l’Église (Angelico Press, 2015) nous le remercions bien vivement d’avoir accepté de s’entretenir avec nous.

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  • Homélie du pape François à la messe des cendres du mercredi 6 mars 2019 : « De quel côté suis-je ? Est-ce que je vis pour le feu ou pour la cendre ? »

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    A la Basilique  romaine de Sainte-Sabine pour la messe et l’imposition des cendres :

    Cendres pape cq5dam.thumbnail.cropped.1500.844.jpeg« Sonnez du cor, prescrivez un jeûne sacré » (Jl 2, 15), dit le prophète dans la Première Lecture. Le Carême s’ouvre avec un son strident, celui d’une corne qui ne caresse pas les oreilles, mais organise un jeûne. C’est un son puissant, qui veut ralentir notre vie qui va toujours au pas de course, mais souvent ne sait pas bien où. C’est un appel à s’arrêter - un arrête-toi - , à aller à l’essentiel, à jeûner du superflu qui distrait. C’est un réveil pour l’âme.

    Au son de ce réveil est joint le message que le Seigneur transmet par la bouche du prophète, un message bref et pressant : « Revenez à moi » (v. 12). Revenir. Si nous devons revenir, cela signifie que nous sommes allés ailleurs. Le Carême est le temps pour retrouver la route de la vie. Parce que dans le parcours de la vie, comme sur tout chemin, ce qui compte vraiment est de ne pas perdre de vue le but. Lorsqu’au contraire dans le voyage, ce qui intéresse est de regarder le paysage ou de s’arrêter pour manger, on ne va pas loin. Chacun de nous peut se demander : sur le chemin de la vie, est-ce que je cherche la route ? Ou est-ce que je me contente de vivre au jour le jour, en pensant seulement à aller bien, à résoudre quelques problèmes et à me divertir un peu ? Quelle est la route ? Peut-être la recherche de la santé, que beaucoup disent venir avant tout mais qui un jour ou l’autre passera ? Peut-être les biens et le bien-être ? Mais nous ne sommes pas au monde pour cela. Revenez à moi, dit le Seigneur. A moi. C’est le Seigneur le but de notre voyage dans le monde. La route est fondée sur Lui.

    Pour retrouver la route, aujourd’hui nous est offert un signe : des cendres sur la tête. C’est un signe qui nous fait penser à ce que nous avons en tête. Nos pensées poursuivent souvent des choses passagères, qui vont et viennent. La légère couche de cendres que nous recevrons est pour nous dire, avec délicatesse et vérité : des nombreuses choses que tu as en tête, derrière lesquelles chaque jour tu cours et te donne du mal, il ne restera rien. Pour tout ce qui te fatigue, de la vie tu n’emporteras avec toi aucune richesse. Les réalités terrestres s’évanouissent, comme poussière au vent. Les biens sont provisoires, le pouvoir passe, le succès pâlit. La culture de l’apparence, aujourd’hui dominante, qui entraîne à vivre pour les choses qui passent, est une grande tromperie. Parce que c’est comme une flambée : une fois finie, il reste seulement la cendre. Le Carême est le temps pour nous libérer de l’illusion de vivre en poursuivant la poussière. Le Carême c’est redécouvrir que nous sommes faits pour le feu qui brûle toujours, non pour la cendre qui s’éteint tout de suite; pour Dieu, non pour le monde ; pour l’éternité du Ciel, non pour la duperie de la terre ; pour la liberté des enfants, non pour l’esclavage des choses. Nous pouvons nous demander aujourd’hui : de quel côté suis-je ? Est-ce que je vis pour le feu ou pour la cendre ?

    Dans ce voyage de retour à l’essentiel qu’est le Carême, l’Evangile propose trois étapes que le Seigneur demande de parcourir sans hypocrisie, sans comédie : l’aumône, la prière, le jeûne. A quoi servent-elles ? L’aumône, la prière et le jeûne nous ramènent aux trois seules réalités qui ne disparaissent pas. La prière nous rattache à Dieu ; la charité au prochain ; le jeûne à nous-mêmes. Dieu, les frères, ma vie : voilà les réalités qui ne finissent pas dans le néant, sur lesquelles il faut investir. Voilà où le Carême nous invite à regarder : vers le Haut, avec la prière qui nous libère d’une vie horizontale, plate, où on trouve le temps pour le ‘je’ mais où l’on oublie Dieu. Et puis vers l’autre avec la charité qui libère de la vanité de l’avoir, du fait de penser que les choses vont bien si elles me vont bien à moi. Enfin, il nous invite à regarder à l’intérieur, avec le jeûne, qui nous libère de l’attachement aux choses, de la mondanité qui anesthésie le cœur. Prière, charité, jeûne : trois investissements pour un trésor qui dure.

    Jésus a dit : « Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Mt 6, 21). Notre cœur regarde toujours dans quelque direction : il est comme une boussole en recherche d’orientation. Nous pouvons aussi le comparer à un aimant : il a besoin de s’attacher à quelque chose. Mais s’il s’attache seulement aux choses terrestres, tôt ou tard, il en devient esclave : les choses dont on se sert deviennent des choses à servir. L’aspect extérieur, l’argent, la carrière, les passe-temps : si nous vivons pour eux, ils deviendront des idoles qui nous utilisent, des sirènes qui nous charment et ensuite nous envoient à la dérive. Au contraire, si le cœur s’attache à ce qui ne passe pas, nous nous retrouvons nous-même et nous devenons libres. Le Carême est un temps de grâce pour libérer le cœur des vanités. C’est un temps de guérison des dépendances qui nous séduisent. C’est un temps pour fixer le regard sur ce qui demeure.

    Où fixer alors le regard le long du chemin du Carême ? C'est simple: sur le Crucifié. Jésus en croix est la boussole de la vie, qui nous oriente vers le Ciel. La pauvreté du bois, le silence du Seigneur, son dépouillement par amour nous montrent les nécessités d’une vie plus simple, libre de trop de soucis pour les choses. De la Croix Jésus nous enseigne le courage ferme du renoncement. Parce que chargés de poids encombrants, nous n’irons jamais de l’avant. Nous avons besoin de nous libérer des tentacules du consumérisme et des liens de l’égoïsme, du fait de vouloir toujours plus, de n’être jamais content, du cœur fermé aux besoins du pauvre. Jésus sur le bois de la croix brûle d’amour, il nous appelle à une vie enflammée de Lui, qui ne se perd pas parmi les cendres du monde ; une vie qui brûle de charité et ne s’éteint pas dans la médiocrité. Est-il difficile de vivre comme lui le demande ? Oui, c'est difficile, mais il conduit au but. Le Carême nous le montre. Il commence avec la cendre, mais à la fin, il nous mène au feu de la nuit de Pâques ; à découvrir que, dans le tombeau, la chair de Jésus ne devient pas cendre, mais resurgit glorieuse. Cela vaut aussi pour nous, qui sommes poussière : si avec nos fragilités nous revenons au Seigneur, si nous prenons le chemin de l’amour, nous embrasserons la vie qui n’a pas de couchant. Et nous serons certainement dans la joie. »

    Ref.  MESSE, BÉNÉDICTION ET IMPOSITION DES CENDRES

    JPSC

  • Des propositions pour vivre le carême en ligne sur internet

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    * Notre-Dame du WEB : Carême 2019 : Heureux...!

    Du mercredi 6 mars au dimanche 21 avril 2019, suivez la retraite en ligne :

    Heureux ! Prendre le chemin des Béatitudes.

    Le mot “heureux” résonne dans la Bible et il nous invite à nous convertir pour entrer dans un chemin de Pâques qui nous conduit vers nous-mêmes, vers les autres, vers Dieu.
    Chaque semaine, vous recevrez :

    1. Un topo, pour entrer dans le thème à partir d’extraits de l’exhortation du Pape François Gaudete et Exsultate
    2. Deux passages bibliques, à méditer avec les oreilles, les yeux et le cœur.
    3. Un exercice pratique, à découvrir au long des semaines
    4. Un média (vidéo/article) qui fait écho à la Béatitude de la semaine
    5. Une oeuvre d’art à contempler.
    6. Un fond d’écran pour habiller de lumière son ordinateur.
    Le format de la retraite est très simple. Chaque jour, nous vous faisons une proposition de méditation :
    • si vous êtes inscrit à la retraite de Carême, vous recevrez un mail par jour avec le lien pour visualiser la proposition
    • si vous ne souhaitez pas vous inscrire, pas de problème :  il suffit de vous rendre sur le site chaque jour.
    www.ndweb.org/careme2019
    * L'évangélisation à l'école des saints 

    Comme l’année dernière, nous vous proposons une retraite en ligne de Carême, cette fois sur le thème « l’évangélisation, à l’école des saints ».

    Ainsi, chaque jour, recevez dans votre boîte e-mail :

    • Une parole d’un saint sur l’évangélisation
    • Un court commentaire
    • Une petite prière
    • Une action concrète facile à mettre en oeuvre

    Et chaque semaine, une courte vidéo-témoignage : un chrétien vous parle de sa façon de vivre l’évangélisation.

    Vivre le Carême sur Internet

    De plus en plus nombreuses,  chaque année, les retraites en ligne permettent à ceux qui n’ont pas la possibilité d’effectuer une retraite classique de bénéficier d’un accompagnement spirituel durant ce temps de conversion, de pénitence et de préparation à la fête de Pâques, qu’est le Carême.

    * « Ta foi t’a sauvée »

    En utilisant les supports de communication digitaux, les retraites Carême dans la ville 2019 permettent à plus de 120 000 internautes de tous les continents de vivre intérieurement et avec profit le temps du carême. Le thème de la retraite cette année, « Ta foi t’a sauvée » (Évangile selon St Luc, ch.7, v.50), invite les retraitants à méditer sur leur foi, sur sa puissance de guérison et sa force de vie.
    Inscriptions

    careme ville 2019

    * Approfondir sa foi avec Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix

    Pour leur 14ème retraite en ligne, les Carmes de Paris proposent de cheminer vers Pâques avec Édith Stein (Ste Thérèse Bénédicte de la Croix)co-patronne de l’Europe. Avant d’entrer au Carmel sous ce nom, Édith Stein a déjà une longue vie de philosophe et de conférencière. Née en Prusse en 1891, juive devenue agnostique, elle mène sa quête de vérité à travers la philosophie et les évènements de sa vie, jusqu’à la découverte du Christ. Baptisée à l’âge de 31 ans, elle devient une intellectuelle catholique remarquable. Interdite d’enseignement par les nazis, elle entre au carmel de Cologne en 1933 puis doit fuir au carmel d’Echt en Hollande en 1939. Arrêtée avec sa sœur, elle meurt au camp d’Auschwitz le 9 août 1942, laissant une œuvre et un message puissants. Pendant ce carême, ses textes et sa vie nourriront notre méditation pour vivre à la suite du Christ un chemin pascal.
    Programme et inscriptions

    Edith Stein

    * Aller au désert avec Charles de Foucauld

    Le site maVocation.org offre une retraite en ligne avec des méditations de Monseigneur Denis Jachiet, évêque auxiliaire de Paris et directeur de l’Œuvre des Vocations. Recevez trois fois par semaine, du 6 mars au 21 avril 2019, un mail vous invitant à écouter ou à lire, une méditation de Mgr Denis Jachiet, accompagnée du chant des Dei Amoris Cantores. Jésus aimait se retirer au désert pour prier et se retrouver avec le Père. Charles de Foucauld aussi y retrouvait ce contact privilégié avec Dieu. Il est bon pour nous de prendre un temps de désert pour entrer au plus profond de nous-mêmes et y retrouver l’essence de notre vie, la présence de Dieu et se préparer à Pâques.
    Programme et inscriptions

    oeuvre vocations paris careme 2019

    * Profiter chaque jour d’une pause Carême avec le diocèse de Valence

    A l’occasion de l’entrée en carême et du lancement de Pause Carême 2019, le Diocèse de Valence propose des « pauses Carême ». Le thème choisi cette année est « Une Église pauvre parmi les pauvres ». Chaque jour, dès le mercredi des Cendres, retrouvez sur le site Internet du diocèse et dans votre boîte mail les lectures du jour accompagnées d’une méditation ou d’un commentaire d’un laïc, un diacre, un prêtre. Le commentaire sera également retransmis tous les jours sur les ondes de RCF Drôme.

    Programme et inscriptions

    chemin de croix valence
    « 40 jours avec le Pape », par la Minute Spi

    Tous les jours, un mail avec une parole du Pape ou des saints, une intercession, une méditation et une piste d’effort du jour.

    En savoir plus

    la minute spi careme

    * 40 Days for Life : un Carême de prière pour la vie !

    Mercredi prochain 6 mars sera le mercredi des Cendres et donc notre entrée dans cette sainte quarantaine qu’est le Carême…

    Comme chaque année, nous vous invitons à un effort particulier de Carême : prier, avec tous nos frères des 40 Days for Life dans le monde pour la fin de l’avortement, et pendant toute la durée du Carême.

    Du mercredi des Cendres 6 mars au dimanche des Rameaux 14 avril, des dizaines de milliers de chrétiens vont prier devant des centaines d’avortoirs aux États-Unis et dans beaucoup d’autres pays, sept jours sur sept et 24 heures sur 24 pour obtenir la grâce de la fin de l’avortements et celle d’épargner la vie des enfants à naître. Depuis le lancement de ces campagnes des 40 Days for Life, plus de 15 000 enfants à naître ont été sauvés !

    Comment ne pas y prendre part, “de l’arrière”, en priant chaque jour une dizaine de Je Vous salue Marie aux intentions fixées par la coordination de la campagne et au moment de la journée que vous trouverez le plus propice ?

    Nous comptons sur votre pieux et fructueux engagement.

    Si vous y consentez, merci de nous le signaler ici !

    En adhérant à cette chaîne de prière “de l’arrière”, vous recevrez la veille de chaque jour de cette campagne, une lettre quotidienne d’information qui vous donnera l’intention du jour, un texte de la Sainte Écriture à méditer, des informations sur la campagne en cours : notamment des photos des différentes vigiles et le nombre des enfants sauvés au cours de ce Carême 2019 dès qu’il nous sra communiqué par la coordination des 40 Days for Life

    En union de prière pour la vie avec les 40 Days for Life !