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Spiritualité - Page 473

  • Octobre: mois du Rosaire.

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    Sur le blog du « Petit Placide », ce texte (extraits) du Père Garrigou-Lagrange (1877-1964) ) :

    Virgen_del_Rosario_Santo_Domingo_y_Santa_Catalina_de_Siena.jpg« Parmi les formes habituelles de la dévotion mariale, comme le sont l'Angelus, l'office de la Sainte Vierge, le Rosaire, nous parlerons spécialement de ce dernier, en tant qu'il nous dispose et nous conduit à la contemplation des grands mystères du salut.

    C'est, après le sacrifice de la messe, une des plus belles prières et des plus efficaces, à condition de la bien enten­dre et d'en vivre véritablement (…)

    On peut sans doute faire déjà une bonne prière, en pensant confusément à la bonté de Dieu et à la grâce de­mandée, mais pour rendre au chapelet son âme et sa vie, il faut se rappeler qu'il n'est qu'une des trois parties du Rosaire, et qu'il doit s'accompagner de la méditation, facile du reste, des mystères joyeux, douloureux et glo­rieux, qui nous rappellent toute la vie de Notre-Seigneur, celle de sa sainte Mère et leur élévation au ciel.

    Les quinze mystères du Rosaire, ainsi divisés en trois groupes ne sont autre chose que les divers aspects des trois grands mystères du salut : celui de l'Incarnation, celui de la Rédemption et celui de la vie éternelle.

    Le mystère de l'Incarnation nous est rappelé par les joies de l'Annonciation, de la Visitation, de la Nativité de Jésus, par sa présentation au temple et son recouvre­ment parmi les docteurs de la synagogue.

    Le mystère de la Rédemption nous est rapporté par les divers moments de la Passion : l'agonie au jardin des Oliviers, la flagellation, le couronnement d'épines, le por­tement de la croix, le crucifiement.

    Le mystère de la vie éternelle nous est redit par la ré­surrection, l'ascension, la pentecôte, l'assomption de Marie et son couronnement au ciel.

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  • C’est la rentrée au Séminaire de la Communauté Saint-Martin !

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    Photo des séminaristes de 1e année de la Communauté Saint-Martin, devant leur futur séminaire d’Evron (Mayenne).

    evron.jpg

    Voilà qui devrait faire réfléchir certains pasteurs diocésains dont les séminaires sont durablement vacants. Rendons grâce au Seigneur d’avoir permis à Mgr Guérin de fonder - malgré l'opposition de l'épiscopat français de l'époque - une telle Communauté qui s’applique à recevoir les enseignements de l’Eglise et à les mettre en œuvre.

    Ici: 27/9/2013 

    La Communauté Saint-Martin forme des prêtres pour subvenir aux besoins des diocèses des pays où la pénurie de vocations se fait durablement sentir. Suivez notre regard…

    JPSC

  • Prière à Saint Michel Archange (29 septembre)

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    nuit_0023b-thumb.jpgPrière à Saint Michel Archange


    Saint Michel Archange, défendez-nous dans les combats
    Soyez notre protecteur contre la méchanceté et les embûches du démon.
    Que Dieu lui commande, nous L'en supplions, 
    et vous, prince de la milice céleste, 
    par le pouvoir qui vous a été confié, 
    précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais
    qui parcourent le monde pour la perte des âmes. 

    Ainsi soit-il.

     

    Prière rédigée par le pape Léon XIII, le 13 octobre 1884.

  • Pape François : sous le regard de la croix

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    imagesCAPAZSCV.jpg« Ne fuyons pas de la Croix quand elle se présentera. C’est l’avertissement lancé par le Pape François lors de la messe qu’il a célébrée ce samedi en la chapelle de la Maison Sainte Marthe. « La Croix, souligne le Pape, nous fait peur même dans le travail d’évangélisation, mais il existe la règle que le disciple n’est pas plus grand que le Maître. La règle qu’il n’y a pas de rédemption sans l’effusion du sang, qu’il n’y a pas d’œuvre apostolique féconde sans la Croix ».

    « Peut-être pensons-nous : « Et à moi, qu’arrivera-t-il ? Comment sera ma Croix ? ». « Nous ne le savons pas. Nous ne savons pas, mais elle arrivera! Nous devons juste demander la grâce de ne pas fuir cette Croix quand elle se présentera. Avec la peur, certes ! C’est certain. Mais suivre le Christ, c’est cela.» Et le Pape de citer l’Evangile : « Ils te porteront là où tu ne veux pas aller ! La promesse de la Croix ».

    Le Pape concluait son homélie par une prière à Marie : « Toute proche de Jésus, sur la Croix, se trouvait sa mère, sa maman. Et peut-être qu’en ce jour où nous la prions, il serait bon de lui demander la grâce non pas de nous éviter la crainte, car cette crainte doit venir, la crainte de la Croix, mais la grâce de ne pas prendre peur et de fuir cette Croix. Marie était là et elle sait comment on doit se tenir près de la Croix. » 

    Ici : Le Pape :"Ne fuyons pas la Croix"

     JPSC

  • De Benoît XVI à François : aucune rupture de fond d'après Rémi Brague

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    Rémi Brague : « Aucune rupture de fond avec Benoît XVI » (source : Liberté Politique)

    Dans Le Monde du 25 septembre, l’académicien Rémi Brague réagit aux interprétations dialectiques des propos du pape François dans l’entretien qu’il a accordé aux revues jésuites : non le pape François ne rompt pas avec ses prédécesseurs, en particulier Benoît XVI et Jean Paul II. Le philosophe revient notamment sur un supposé renversement des priorités dans le dialogue avec le monde : le kérigme avant la morale — une interprétation aussi erronée de la pensée du Pape François que des papes qui l'ont précédé...

    « L'entretien accordé le 19 septembre par le pape François révèle une personne concrète, avec son histoire, sa sensibilité, ses goûts littéraires ou musicaux. On a envie de dire que ce qui nous intéresse n'est pas sa petite personne ou sa grand-mère, mais sa fonction. Certes, mais cet aspect personnel est capital si l'on veut comprendre ce qu'est l'Eglise. Elle n'est ni une multinationale avec un PDG et des stratégies de vente ni un parti avec un numéro un et une ligne à défendre. L'Eglise est personnelle. C'est le démon qui est légion (Marc, 5, 9) et sans visage. L'Eglise se fonde sur le témoignage des apôtres autour de Pierre et sur l'expérience de Paul. Elle trouve son origine dans la résurrection d'une personne datée et localisée, le juif palestinien Jésus de Nazareth.

    Je suis frappé par la présence partout dans l'entretien de ce que le pape Benoît appelait, pour la souhaiter, une "herméneutique de la continuité". Au-delà d'évidentes différences de tempérament et de style, il n'y a aucune rupture de fond entre François et son prédécesseur. Le discours de ce dernier devant l'épiscopat allemand (discours de Fribourg, le 25 septembre 2011) peut se lire comme un programme que François applique avec prudence et méthode.

    Cette continuité concerne deux papes, mais elle est avant tout un trait fondamental du développement humain : "l'homme de culture" doit "être inséré dans le contexte dans lequel il travaille", "il n'y a pas d'identité pleine et entière sans appartenance à un peuple", chaque personne, issue d'une histoire, a un devoir de fécondité. Etant une personne, l'Eglise doit croître comme une personne, qui change dans la continuité de son histoire. François le rappelle avec une phrase de Vincent de Lérins (Ve siècle), qu'il faudrait d'ailleurs citer avec son contexte. La croissance n'a de sens que si elle concerne un seul et même être vivant qui récapitule à chaque étape la totalité de son passé en faisant mémoire et en se projetant vers l'avenir : "La tradition et la mémoire du passé doivent nous aider à avoir le courage d'ouvrir de nouveaux espaces."

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  • Des prêtres pour toutes les nations

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    bulletin-12.jpgDans les pays de tradition chrétienne, la baisse préoccupante du nombre de prêtres, la hausse de leur moyenne d’âge et la demande d’une nouvelle évangélisation tracent les contours de la nouvelle situation ecclésiale. Toutefois, à côté de situations difficiles, on enregistre des signes de reprise, surtout là où existent des propositions claires et fortes de vie chrétienne.

    « Des prêtres pour toutes les nations « (DPTN) est une association qui a pour objet de financer des bourses d'études en faveur de prêtres et de séminaristes qui étudient à l'Université de la Sainte-Croix à Rome. Tous les six mois, ses abonnés francophones reçoivent le bulletin de l’association. des infos sur les séminaristes qui poursuivent leurs études à Rome, à l’Université pontificale de la Sainte-Croix.

    Certains d’entre eux résident au Collège ecclésiastique international « Sedes Sapientiae » : ils sont en ce moment 86 et procèdent de 30 pays. À l’Université, ils côtoient des centaines d’étudiants venus de 75 pays. La Ville éternelle leur fournit une expérience hors pair de l’universalité de l’Église.

    Chaque année DPTN permet notamment à des prêtres et des séminaristes de toutes les nations d’étudier à l’Université de la Sainte Croix. Le coût moyen d’une année d’étude à Rome est de 12.500 € .Pour les prêtres et les séminaristes de beaucoup de diocèses, cette somme est inabordable. Chaque fois qu’un donateur verse 30 € à DPTN, il offre une journée de formation et avec 150 €, il offre une semaine.

    Coordonnées : association DPTN Belgium, avenue du Castel 90/11, B-1200 Bruxelles. Tél. +32 (0) 477 24 63 43 courriel bureau@biolley.be site web : www.dptn.be cpte banque BE81 7320 2294 7524

    Benoit-XVI.jpg 

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    L'Université pontificale de la Sainte Croix est un institut universitaire d'études ecclésiastiques, constitué des facultés de ThéologieDroit canoniquePhilosophie et Communication Sociale, aux trois niveaux du curriculum universitaire (baccalauréat, licence / master et doctorat).

    Situé près de la Piazza Navona, l'Institut supérieur de Sciences religieuses de l'Apollinaire, partie intégrante de l'Université, est lié à la Faculté de Théologie. Il est caractérisé par le développement de l'enseignement à distance.

    Cette université répond au désir de saint Josemaría Escrivá, fondateur de l'Opus Dei, de promouvoir à Rome un centre d'études universitaires au service de la mission de l'Église dans le monde entier. Ce n'est que sous son successeur Alvaro del Portillo, que les autorisations du Saint-Siège, permirent la mise en œuvre de cette idée dès l'année académique 1984 - 1985.

    Érigée formellement par décret du 9 janvier 1990, l'Université a été confiée à la Prélature de la Sainte Croix et l'Opus Dei : son Grand Chancelier est le prélat de l'Opus Dei. L'actuel Grand chancelier est Javier Echevarría 

    JPSC

  • Le combat de l'Église contre l'avortement

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    c combat_1.jpgLe combat de l'Église contre l'avortement

    Ed. bénédictines

    ISBN : 9782848631363

    Auteur : Laurent Aventin

    Broché ; 208 p. ; 14,9 x 21 cm

    Depuis les années 70, la libéralisation de l'avortement n'a jamais cessé son extension, c'est la norme dans de nombreux pays. Le nombre d'enfants avortés est estimé à environ deux milliards d'individus en 40 ans. C'est de loin la première cause de mortalité au monde. Pourtant, de nombreuses civilisations et cultures s'y sont toujours opposées comme c'est le cas de l'Église catholique depuis le début de l'ère chrétienne. À une époque où les catholiques vivent dans un environnement préjudiciable au respect de la vie naissante, l'avortement est parfois devenu « toléré » aux yeux de certains. L'inacceptable ne peut cependant devenir acceptable et c'est ce que rappelle inlassablement l'Église depuis les dernières décennies. L'histoire des saints/bienheureux mais également les interventions des papes, particulièrement au XXe siècle, interpellent et expliquent les raisons pour lesquelles l'élimination d'un enfant non né reste un homicide.

    Pourtant, la pensée catholique n'a pas permis d'endiguer le fléau de l'avortement, l'opinion publique occidentale le considérant souvent comme une avancée médicale et un confort auquel elle ne souhaite pas renoncer malgré la popularité d'un Jean-Paul II ou d'une mère Térésa qui ne sont toujours pas entendus sur ces sujets. La détérioration des conditions socio-économiques ou familiales ainsi que l'uniformisation des modes de vie et de pensée participent sous forme de pressions convergentes au choix de l'avortement. Si sur le plan humain tout semble avoir été réalisé et tout semble avoir échoué, l'Église et plus particulièrement le pape dispose d'élever au rang de martyrs les enfants avortés au nom du rejet de la vérité annoncée par l'Église ; à savoir que la vie d'un être humain débute dès la fécondation et non après une période hypothétique de gestation que les législateurs de chaque pays se plaisent à définir selon les intérêts de certains lobbies. S'il est vrai que la Miséricorde Divine s'applique aussi aux enfants non nés et non baptisés, L'Église ne précise pas encore de quelle manière… Ne serait-ce pas sa mission sous le règne de Benoît XVI ?

    Outre les arguments théologiques et politiques, sont présentées un ensemble de prières proposées par l'Église catholique, d'une part pour redonner l'espérance qu'un jour l'avortement soit perçu pour ce qu'il est : un manque d'amour envers son prochain, envers les plus vulnérables que sont les enfants à naître ; d'autre part pour venir en aide à ceux qui ont vécu l'avortement, à ceux qui se posent la question de garder un enfant en gestation ou encore aux enfants avortés qui doivent pouvoir accéder à la béatitude éternelle.

     

  • Aux portes de la Belgique : installation d’une communauté bénédictine contemplative au diocèse de Langres

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    Lu dans l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :

    arriveet-769-e-gare-langres-040913-9-_137992291550566700.JPGLe 29 septembre, Mgr Philippe Gueneley, évêque du diocèse de Langres, installera officiellement une communauté contemplative anglaise, les bénédictines adoratrices du Sacré-Cœur de Jésus de Montmartre, dans le village de Saint-Loup-sur-Aujon (Haute-Marne). Un retour vers le pays de leur fondatrice. Entretien.

     "En quoi l’arrivée de cette communauté contemplative est-elle une bonne nouvelle pour votre diocèse ? 

     Un diocèse sans communauté contemplative est un diocèse amputé, auquel il manque une dimension de la vie de l’Église, un de ses charismes. Et le charisme propre aux Sœurs contemplatives, c’est le primat accordé à Dieu. Le monde d’aujourd’hui, sensible à ce qui est visible et efficace, a besoin de leur témoignage. Il a besoin de monastères, de ces îlots de prière qui sont comme des phares, des espaces de silence, d’émerveillement, d’accueil de l’absolu de Dieu.

    En montrant comment Dieu peut habiter toute une vie, les bénédictines adoratrices participeront pleinement à la mission de l’Église et à la nouvelle évangélisation. Elles seront un signe pour tous les paroissiens. Les paroissiens sont fiers de les accueillir et heureux de (re)découvrir, à travers elles, la vie contemplative.

    Quelle parenté existe-t-il entre ces bénédictines de Tyburn et les bénédictines de Montmartre ? 

    Une même fondatrice : Mère Marie de Saint-Pierre (Adèle Garnier), qui a fondé sa congrégation à côté de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre en 1898. Mais avec les lois de 1901, la communauté a dû quitter Montmartre pour s’installer à Tyburn. Quand les Sœurs ont eu l’autorisation de revenir en France, seules les Françaises ont accepté de rentrer. La communauté s’est alors séparée en deux branches.

    De leur côté, les bénédictines de Tyburn continuent la congrégation d’origine en s’inscrivant strictement dans le charisme fondateur : une vie contemplative sous la règle bénédictine avec le désir de glorifier la Trinité par la célébration quotidienne de l’eucharistie et de l’office divin, l’adoration perpétuelle du Saint-Sacrement et la prière pour le pape, l'Église et le pays où elles sont implantées (Pérou, Australie, Nouvelle-Zélande, Italie, etc.). Depuis le 4 septembre, elles prient pour la France. Et c’est une grande nouvelle.

    Comment des bénédictines de Londres sont-elles arrivées à Saint-Loup-sur-Aujon ?  

    Tout est parti d’une décision prise par la supérieure générale de la Congrégation des Filles de la Sagesse : en raison du trop petit nombre de religieuses, le couvent de Saint-Loup devait fermer. Cette grande maison a connu le départ des clarisses, des bénédictines de Jésus-Crucifié et des Annonciades, il fallait trouver d’urgence une nouvelle communauté pour y assurer une présence de prière.

    J’ai donc commencé à frapper à plusieurs portes, mais en vain. Jusqu’au jour où le Père François Touvet, l’un de mes vicaires épiscopaux, m’a parlé des bénédictines adoratrices dont la maison mère était à Tyburn (Londres). J’ai contacté leur supérieure générale, Mother Marie-Xavier, qui a très vite accepté la proposition. Au cours de nos rencontres préparatoires à Saint-Loup et à Londres, j’ai compris que cette fondation rejoignait le désir de la congrégation d’opérer un retour aux sources en se rapprochant du village natal de leur fondatrice.

    Alexia Vido"

    Référence : Des bénédictines de Londres s’installent en France

    Après l’essaimage des Bénédictins de Fontgombault  à Wisques  (près de Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais), cette installation des Bénédictines adoratrices du Sacré-Cœur aux portes de l’Ardenne est encore une bonne nouvelle transfrontalière franco-belge.  A quand une restauration monastique à l’abbaye de Val-Dieu, au pays de Herve  frontalier de l’Allemagne et des Pays-Bas ? La question s’adresse  à  Monseigneur  Jean-Pierre Delville, nouvel  évêque de Liège. JPSC

  • C'est le pape, alors c'est comme ça !

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    Nous avons relayé plusieurs commentaires relatifs à l'interview que le pape a accordée à ses confrères jésuites. Koztoujours, célèbre blogueur français y va du sien et il nous semble logique de vous inviter à écouter cet autre son de cloche :

    L'Eglise, hôpital de campagne

    C’est le pape. Alors c’est comme ça.

    Ses propos reçoivent le traitement des gros titres, gros comme sont gros les gros sabots. Ils remplissent leur fonction : interpeller sans trahir tout à fait.

    Vient ensuite le lot des réactions. Celles qui récupèrent et pêchent par manque de respect et puis celles qui dénoncent et pêchent par manque de bienveillance. Quand le pape, par ses mots, soigne le cœur à la chaleur de douces évidences, d’autres lui infligent, empressés, la morsure glaçante de la polémique.

    Fermer les écoutilles, fermer Twitter, fermer Facebook. Ne faire que sa propre lecture. D’ailleurs, si vous fermiez ce billet, je serais contraint de ne pas vous en vouloir.

    Il y a, dans l’interview du pape, plusieurs dimensions que je n’aborderai pas, depuis les questions de cuisine concernant les dicastères et le gouvernement de l’Eglise, aussi importantes soient-elles, jusqu’à la Tétralogie de Wagner dans l’interprétation de Furtwängler à la Scala en 1950, ou la référence à la devinette du Turandot de Puccini, même si les références culturelles ou théologiques du pape soulignent à qui en douterait que son goût pour la simplicité n’est évidemment pas une incapacité à appréhender la complexité.

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  • Banneux, 25 octobre : Vivre d'amour, Natasha St-Pier chante Thérèse

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    cliquer sur l'image pour obtrenir plus de renseignements

  • Des chrétiens pessimistes, c'est moche !

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    Le pape s'est adressé aux jeunes de Sardaigne de façon très directe (extrait) :

    Je pense à l’Evangile qui se déroule sur la rive du lac de Galilée, où vivent et travaillent Simon et son frère André, avec Jacques et Jean, eux aussi frères, tous pêcheurs. Jésus est entouré par la foule qui veut écouter sa parole; il voit ces pêcheurs à côté des barques en train de nettoyer les filets.

    Il monte sur la barque de Simon et lui demande de s’éloigner un peu de la rive, et ainsi, s’étant assis dans la barque, il parle à la foule. Sur la barque, Jésus parle à la foule. Quand il a terminé, il dit à Simon d’avancer au large et de jeter les filets. Cette demande est une épreuve pour Simon – écoutez bien ce mot, une épreuve – car lui et les autres venaient de rentrer d’une nuit de pêche qui s’était mal terminée. Simon est un homme pratique et sincère, et il dit tout de suite à Jésus : « Maître, nous avons peiné toute la nuit et nous n’avons rien pris ».

    C’est le premier point : l’expérience de l’échec… dans vos questions, il y avait cette expérience. Le sacrement de la confirmation – comment s’appelle-t-il ce sacrement? La confirmation… non, ça a changé de nom : sacrement de l’adieu ! Il font cela et ils partent de l’Eglise, c’est vrai ou pas ? C’est une expérience de l’échec. Une expérience de l’échec. Les jeunes qui ne sont plus dans la paroisse… vous avez parlé de cela. Quelque chose va de travers, une déception…

    Dans la jeunesse, on se projette vers l’avant mais parfois il arrive de vivre un échec ou une frustration: c’est une épreuve, et c’est important ! Je voudrais maintenant vous poser une question, mais n’y répondez pas à haute voix, répondez chacun dans votre cœur en silence : pensez aux expériences d’échec dont vous avez fait l’expérience, pensez-y. Nous en avons tous... Dans l’Eglise, nous faisons si souvent cette expérience : les prêtres, les catéchistes, les animateurs se fatiguent beaucoup, dépensent beaucoup d’énergie, ils font tout leur possible, et à la fin ils ne voient pas toujours de résultats correspondant à leur efforts. Vos “porte-parole” l’ont dit aussi, dans les deux premières questions. Ils ont fait référence aux communautés où la foi apparaît un peu fanée, où peu de fidèles participent activement à la vie de l’Eglise, où l’on voit des chrétiens parfois fatigués et tristes, et beaucoup de jeunes, après avoir reçu la Confirmation, s’en vont, c’est le sacrement du congé, de l’adieu, comme je l’ai dit. C’est une expérience d’échec, qui laisse vide, qui nous décourage, c’est vrai n’est-ce pas ? C’est vrai ou pas ?

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  • Ce que le nouvel évêque de Liège a entendu à Rome

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    RECOMMANDATIONS AUX NOUVEAUX EVEQUES (RadinRue)

    Ce jeudi midi, le Saint-Père s’est adressé aux évêques récemment nommés et participant à un cours organisé par la Congrégation pour les évêques et celle pour les Eglises orientales.

    Faîtes paître le troupeau que Dieu vous a confié, c’est par ces paroles de saint Pierre qu’il a rappelé à ses hôtes leur mission d’être des pasteurs du Seigneur et non d’eux mêmes : « Nous ne devons pas nous servir nous mêmes mais servir les brebis qui nous ont été confiées, les servir jusqu’à offrir peur eux notre vie à l’instar du Bon Pasteur ».

    Puis il a rappelé que faire paître signifie nourrir et s’occuper jour après jour de la communauté, ce qui induit trois critères : "Pour accueillir avec générosité, votre coeur doit s’ouvrir à chacune des personnes que vous rencontrez et que retrouverez lors de vos visites pastorales...

    Marcher avec le troupeau veut dire accompagner les fidèles mais aussi tous ceux qui s’adressent à vous, partager en frères et en amis leurs joies et leurs attentes, leurs difficultés et leurs peines, et plus encore en pères capables d’écouter et de comprendre, d’aider et de conseiller« . Etre »présents dans le diocèse...indique que les pasteurs doivent porter l’odeur des brebis... Allez donc parmi vos fidèles« et ayez »un style de service pastoral humble, et même austère, allant à l’essentiel. Les évêques ne doivent pas avoir la psychologie des princes ! Etre ainsi est scandaleux. Si un pénitent vous demande s’il est adultère parce que marié il convoite continuellement une femme plus belle que la sienne, n’est-ce pas un adultère spirituel ? Alors ne soyez pas obsédés par l’envie d’obtenir un plus beau diocèse, car l’esprit carriériste est un véritable cancer... Rester au milieu du troupeau implique la stabilité, c’est à dire et de ne pas ambitionner promotion et changement de diocèse.

    « Avec cette recommandation le Pape François a réaffirmé qu’un bon gouvernement passe par la règle de la résidence. Certes, s’absenter du diocèse n’est pas interdit s’il s’agit de servir l’Eglise universelle ou d’autres Eglises particulières. Mais cela doit respecter un temps strictement nécessaire et ne pas être une habitude. »Vous êtes les époux de vos communautés, étroitement liés à elles. C’est pourquoi je vous demande de rester parmi les vôtres en évitant de devenir des évêques d’aéroport ! Soyez des pasteurs accueillants...pleins de délicatesse et de fermeté paternelle, humbles et discrets, capables d’évaluer aussi vos limites avec une bonne dose d’humour". En conclusion, le Pape a recommandé à ses hôtes de prier tout particulièrement pour la paix en Syrie, mais aussi pour lui.