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Spiritualité - Page 473

  • Dormition ou Assomption ?

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    Dormition ou Assomption ? La Vierge Marie en Orient et en Occident (source)

    Le 15 août, dit dans diverses contrées la « fête de la Vierge », est l’une de ces dates où l’on célèbre Marie. Mais de quelle solennité s’agit-il ? D’aucuns, catholiques, répondent : c’est l’Assomption de la Vierge Marie ; et d’autres, orthodoxes, rétorquent : c’est la Dormition de la Mère de Dieu !

    Par Antoine FLEYFEL, maître de conférence à l’Université catholique de Lille et responsable des relations académiques de l’Oeuvre d’Orient

    Il n’est pas besoin de rappeler que la Vierge Marie est une figure majeure de foi en Orient et en Occident, pour les catholiques et pour les orthodoxes. Ceux-ci la fêtent et l’honorent de diverses manières, à travers moult célébrations liturgiques, artistiques ou populaires. Le 15 août, dit dans diverses contrées la « fête de la Vierge », est l’une de ces dates où l’on célèbre Marie. Mais de quelle solennité s’agit-il ? D’aucuns, catholiques, répondent : c’est l’Assomption de la Vierge Marie ; et d’autres, orthodoxes, rétorquent : c’est la Dormition de la Mère de Dieu !

    Les deux fêtes se confondent effectivement dans une même date, et l’histoire lie, dans un certain sens, l’évolution de ces deux visions de la personne de Marie. Cependant, force est de constater que cette célébration n’est pas qu’une expression de la diversité de l’Église, mais aussi l’endroit d’un différend dogmatique qui existe entre les catholiques et les orthodoxes. Si les premiers considèrent la Dormition comme faisant partie du dogme de l’Assomption, les seconds refusent ce dernier, et pour cause, sa dépendance du dogme de l’Immaculée conception que les Églises orthodoxes rejettent. Pourtant, la Dormition et l’Assomption sont deux concepts qui expriment une même réalité : le départ exceptionnel de Marie. Cet article a comme but de mettre en lumière ces différentes lectures du « mystère de Marie ». Pour commencer, faisons un peu d’histoire.

    Bien que saint Éphrem (+373) évoque dans ses écrits la préservation du corps de Marie après son décès, de l’impureté de la mort, les plus anciennes traditions de la croyance en la Dormition ou en l’Assomption de la Vierge Marie remontent aux Ve et VIe siècle. On les trouve présents dans des traités théologiques, des textes liturgiques, des écrits apocryphes et des traditions populaires. Au VIe siècle, l’empereur Byzantin Maurice déclara le 15 août jour de la fête de la Dormition de la Vierge Marie. Un siècle plus tard, cette solennité mariale trouva son chemin vers l’Occident, grâce au pape Théodore. Au VIIIe siècle, elle changea de nom et s’intitula fête de l’Assomption. Si la Dormition n’est pas considérée comme un dogme par l’Église orthodoxe, l’Église catholique proclama la croyance en l’Assomption de la Vierge Marie comme dogme en 1950. 

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  • Lettre à Gilberte Degeimbre (qui a vu la Vierge à Beauraing)

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    Chère Gilberte,

    Je viens de lire votre témoignage dans « Dimanche ». Il est bouleversant ! Comment ne pas être ému aux larmes en vous lisant ? Comment ne pas se sentir rejoint, réconforté, apaisé et finalement heureux en vous entendant ? En peu de mots, vous nous avez tout dit ! Tout ce qu'un être humain doit savoir : Dieu existe, Jésus est réssuscité, il y a une vie éternelle après notre mort et ceux qui nous sont chers, nous les retrouverons ! Oui, vous nous avez tout dit, et si vous pouvez affirmer ces réalités sans pareil, nous faire entrevoir ces richesses inestimables, c'est parce que vous êtes l'une des seules personnes au monde qui les avez vues ! Oui, à travers Marie, à travers Celle que vous appelez tendrement la sainte Vierge, c'est tout le ciel qui est venu vers vous !

    Vous savez, Gilberte, nous nous connaissons depuis longtemps. A maintes reprises, j'ai eu le bonheur de vous rencontrer et même de vous interviewer. Et puisque nous nous connaissons, et puisque nous nous apprécions, je vais maintenant prendre la liberté de vous dire quelque chose que vous n'aimerez probablement pas. Que veux-je vous dire ?... Que vous êtes une personne extraordinaire ! Je sais ce que vous allez me répondre. Je vous entends déjà me rétorquer : « Non, non, je ne le suis pas, je ne suis rien, croyez-moi !... » Tant pis, je persiste ! Vous aviez neuf ans à l'époque des apparitions. Neuf ans quand le ciel s'est ouvert à Beauraing. Neuf ans quand vos yeux d'enfant ont contemplé l'indicible, la tendresse inexprimable, la beauté la plus inouïe. 80 ans après, vous témoignez toujours. Et vos mots, votre regard et votre visage, transpirent la sincérité, la transparence et la vérité d'une dame qui porte en son coeur l'inaltérable reflet de Celle qui est venue la visiter. Si, vous êtes extraordinaire, Gilberte ! Car, rien ne vous obligeait à parler, à partager la grâce immense qui vous a été accordée afin que « le monde sache ». Vous (comme les quatre autres témoins) auriez pu vous taire, garder le trésor pour vous. Mais au risque de subir des moqueries, des haussements d'épaules et des négations obstinées, vous avez préféré nous rejoindre dans notre nuit, dans notre cécité de croyants qui espèrent mais qui n'ont jamais vu.

    Tous ces mots qui me viennent, j'aurais pu les écrire à mon ami Albert ; à cet ami à qui je dois aussi la foi qui m'anime aujourd'hui. Comme vous, il avait eu la grâce de contempler Marie ; la Vierge immaculée. Comme vous, il me disait : « Quand on a vu un coin du ciel, il est si difficile de rester dans la brume d'ici-bas ! ». A présent, plus de brume. C'est sur les chemins éternels d'un monde prodigieux qu'il marche désormais. Et ses yeux, comme les vôtres un jour, quand viendra l'heure du grand passage, ne cessent de s'émerveiller, et ses lèvres ne cessent de murmurer ce mot que je vous adresse de tout coeur : « Merci ! ».

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be

  • 15 août : Assumpta est Maria in caelum

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT À LIÈGE 

    Bd d’Avroy, 132 

    JEUDI 15 AOÛT 2013 A 10 HEURES

    MESSE DE LA

    FÊTE DE L’ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE 

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     (Guido Reni, école vénitienne, XVIIe s)

    célébrée selon le missel de 1962

    Évangile du Magnificat (Luc, 1, 41-50)  

    Propre grégorien de la messe « Signum Magnum »

    Kyriale IX « Cum Iubilo »

    Motets à Notre-Dame 

    Ave Maria de Franz Schubert (1797-1828), Laudemus Virginem (canon à trois voix extrait du Livre Vermeil de Montserrat, XIVe s.), Magnificat du 8e ton alterné en plain-chant et faux bourdon. 

    par la Schola du Saint-Sacrement  

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers 

    Livrets à votre disposition sur la table au fond de l’église pour suivre la messe 

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  • Missionnaires de l'Immaculée

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    La Mission de l'Immaculée (source)

    Association publique de fidèles fondée par saint Maximilien Kolbe en 1917

    Lors du séjour à Rome de Maximilien Kolbe, la franc-maçonnerie règne en souveraine en Italie, et se montre ouvertement hostile à l'Eglise catholique : manifestations, cortèges, banderoles à la gloire de Satan et injurieux envers le Pape ne sont pas rares. 

    Maximilien se sent interpellé par de tels faits: «Est-il possible que nos ennemis doivent mettre tout en oeuvre et l'emporter, et nous rester sans rien faire, sans passer à l'action ? N'avons-nous donc pas des armes plus puissantes, comme la protection de l'Immaculée ? La Femme "sans tâche" victorieuse de toutes les hérésies ne laissera pas place libre à nos ennemis.» 

    Le 16 octobre 1917 au soir, dans une chambre du Collège International des frères Mineurs Conventuels, à Rome, 42 via San Teodoro, Maximilien Kolbe, avec six autres confrères, fonde la Mission de l'Immaculée (M.I). 

    Le but 

    Faire en sorte que tous les hommes se convertissent à Dieu, même s'ils ne sont ni catholiques ni croyants, en particulier les francs-maçons, et que tous deviennent saints, sous la protection et par la médiation de la Vierge Immaculée.

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  • Le Président de la Russie fustige l’Occident sécularisé

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    Tous ceux qui ont connu les années de plomb de l’U.R.S.S. peuvent se frotter les yeux une fois encore en lisant ceci sur le site de  Campagne Québec-Vie

    "Vladimir Poutine a exorté les dirigeants politiques du monde entier à faire cesser les persécutions violentes qui ont éclaté contre les chrétiens dans de nombreux pays du Moyen-Orient.

    S'exprimant récemment à Moscou, lors d'une réunion avec les chefs des églises orthodoxes, le président russe a noté « avec inquiétude » que « dans de nombreuses régions du monde, notamment au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, les tensions interconfessionnelles s'intensifient et les droits des minorités religieuses sont violés, y compris ceux des Chrétiens et des Orthodoxes ».

    "Ce problème pressant devrait faire l'objet d'une attention étroite de l'ensemble de la communauté internationale", a déclaré M. Poutine. "Il est particulièrement important aujourd'hui de faire des efforts pour prévenir les conflits interculturels et interreligieux, car ils sont associés aux bouleversements les plus graves." Poutine a fait l'éloge de la coopération croissante entre les Églises orthodoxes et l'État russe, en disant: « Nous agissons en tant que partenaires et collègues authentiques pour résoudre les tâches domestiques et internationales les plus pressantes, et pour mettre en œuvre des initiatives conjointes pour le bénéfice de notre pays et de ses habitants».

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  • Opus Dei : le successeur de saint Josémaria sera bientôt béatifié

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    Monseigneur Alvaro del Portillo (1914-1994), successeur immédiat du fondateur de l’Opus Dei, saint Josémaria Escriva de Balaguer, et premier Prélat de l’œuvre sera prochainement béatifié.

    Un film de 30 minutes (extrait ci-dessous) sur don Alvaro del Portillo vient d’être publié. Vous pouvez l’acheter à 6€ via ce site :  www.fbetafilms.org

    Lu sur le site de l’agence Zenit  :

    Mgr Alvaro del Portillo, successeur de saint Josemaria à la tête de l’Opus Dei, sera bientôt béatifié. Selon Mgr Echevarria, il avait un amour de prédilection pour les familles.

    Le pape François a approuvé le vendredi 5 juillet 2013, 12 décrets relatifs à plusieurs causes de béatification et de canonisation présentés par le cardinal Angelo Amato, préfet de la congrégation pour les causes des saints.

    Parmi ces causes, celle de Mgr Alvaro del Portillo y Diez de Sollano (1914-1994), prélat de l'Opus Dei, pour lequel le pape reconnaît un miracle dû à son intercession. Cette reconnaissance ouvre la voie à sa béatification.

    Le pape a également approuvé les décrets concernant la canonisation de Jean-Paul II et de Jean XXIII (cf. Zenit du 5 juillet 2013).

    Un amour de prédilection pour les familles

    Dans un communiqué, Mgr Xavier Echevarria, prélat de l’Opus Dei, se réjouit de cette « heureuse coïncidence » : « Jean-Paul II et Jean XXIII furent véritablement des pères proches de tous les fidèles, de l’Eglise et concrètement, je peux l’affirmer, de cette partie de l’Eglise qu’est la prélature de  l’Opus Dei ».

    En outre, ajoute-t-il, Mgr Alvaro del Portillo fut « le meilleur soutien pour saint Josemaria et un très fidèle collaborateur de Jean-Paul II ».

    Il rend hommage à « sa fidélité à Dieu, à l’Église, au pape, à Saint Josemaria, aux amis » à sa « sensibilité sociale », à « son amour passionné pour le sacerdoce, ainsi que sa relation, marquée par une dimension mariale, avec un Dieu tendre et sensible » et enfin à « son amour de prédilection pour les familles ».

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  • Jean Berchmans (13 août)

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    jean_berchmans_1.jpgSaint JEAN BERCHMANS (1599-1621) (source)

    Ce jeune Saint, patron des novices, naquit à Diest le 13 mars 1599, dans le diocèse de Brabant, en Belgique. C'est au sanctuaire de Notre-Dame de Montaigu qu'il fit vœu de chasteté perpétuelle.

    A l'âge de seize ans, une charité anonyme lui permit d'entrer au collège des Jésuites de Malines. En lisant les écrits du bienheureux Pierre Canisius et la vie de saint Louis de Gonzague mort vingt-cinq ans auparavant, Jean Berchmans se sentit attiré vers la Compagnie de Jésus. Il obtint difficilement le consentement de son père.

    Entré au noviciat de Malines, Jean s'y distingua par sa fidélité à observer la Règle et par une singulière amabilité de caractère. Dans le procès de sa canonisation, les témoins ont déclaré ne jamais l'avoir vu enfreindre une seule de ses Règles. « Plutôt mourir, disait-il, que de transgresser la moindre Règle. »

    Son exercice le plus cher était de faire le catéchisme aux petits enfants pauvres. A son édifiante piété, il alliait une gaîté qui charmait tous ceux qui avaient quelques rapports avec lui. Celui qui avait écrit : « Si je ne deviens pas un saint maintenant que je suis jeune, je ne le serai jamais », poursuivit son idéal de sainteté en vivant chaque journée dans un total abandon à Dieu.

    Sa confiance en Marie était sans limite. « Mon frère, confia-t-il un jour à un religieux, dès que j'ai songé à m'avancer dans la perfection, j'ai posé pour fondement de mon édifice, l'amour de la Reine du Ciel... »

    Devenu veuf, son père entra dans les Ordres et fut ordonné prêtre ; vers le même temps, saint Jean Berchmans prononça les vœux traditionnels d'obéissance, pauvreté et chasteté.

    Ses supérieurs l'envoyèrent à Rome à pied, en compagnie d'un confrère, pour y compléter ses études. Arrivé au collège romain, le saint religieux occupa la chambre de saint Louis de Gonzague. Berchmans imita ses vertus tout en se montrant moins austère et plus gracieux.

    C'est à Rome que sonna son départ pour le ciel, à l'âge de vingt-deux ans et cinq mois. « C'est une mort toute divine, mes remèdes n'y peuvent rien », affirmait le médecin impuissant. Saint Jean Berchmans reçut les derniers sacrements avec une indescriptible ferveur. Avant de quitter la terre, le Saint eut à subir une dernière épreuve: le démon l'assaillit à deux reprises à l'article de la mort. Le pieux moribond serra son crucifix dans ses mains défaillantes, son chapelet et son livre des Règles : « Voici mes armes, dit-il, avec ces trois trésors, je me présenterai joyeusement devant Dieu. » Il renouvela ses vœux de religion et recouvra la paix. Prononçant les noms bénis de Jésus et de Marie, saint Jean Berchmans s'endormit paisiblement dans le Seigneur. Le vendredi 13 août 1621, la cloche du collège romain annonçait son départ pour les demeures éternelles. Léon XIII l'a canonisé le 15 janvier 1888.

  • Quand Benoît XVI parlait de l’intolérance liturgique dans l’Eglise

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    C’est sur « Espérance nouvelle » un blog né voici  trois mois et qui se présente comme « un reflet, certes partiel et imparfait, d'une jeunesse de la nouvelle génération qui surgit avec la soif de redécouvrir et de vivre un idéal chrétien dans lequel l'esprit de service et de sacrifice occupe une place particulière comme fruit de ses trois fondements que sont l'amour, l'espérance et la foi » : deux citations de Benoît XVI qu’il n’est peut-être pas inopportun de rappeler.

     « Q : Est-il inconcevable, pour lutter contre cette manie de tout niveler et ce désenchantement, de remettre en vigueur l’ancien rite ?
    R : Cela seul ne serait pas une solution. Je suis certes d’avis que l’on devrait accorder beaucoup plus généreusement à tous ceux qui le souhaitent le droit de conserver l’ancien rite. On ne voit d’ailleurs pas ce que cela aurait de dange­reux ou d’inacceptable. Une communauté qui déclare sou­dain strictement interdit ce qui était jusqu’alors pour elle tout ce qu’il y a de plus sacré et de plus haut, et à qui l’on présente comme inconvenant le regret qu’elle en a, se met elle-même en question. Comment la croirait-on encore ? Ne va-t-elle pas interdire demain ce qu’elle prescrit aujour­d’hui ? [...] Des centres où la liturgie est célébrée sans affectation, mais avec respect et grandeur, attirent, même si l’on ne comprend pas chaque mot. C’est de tels centres, qui peu­vent servir de critères, que nous avons besoin. Malheureusement, la tolérance envers des fantaisies aven­tureuses est chez nous presque illimitée, mais elle est pra­tiquement inexistante envers l’ancienne liturgie. On est sûrement ainsi sur le mauvais chemin. »

    (Benoît XVI/Joseph Ratzinger, Le sel de la terre, 1997, éd. Flammarion/Cerf, p. 172-173)

    « Pour la formation de la conscience dans le domaine de la liturgie, il est important aussi de cesser de bannir la forme de la liturgie en vigueur jusqu'en 1970. Celui qui, à l'heure actuelle, intervient pour la validité de cette liturgie, ou qui la pratique, est traité comme un lépreux : c'est la fin de toute tolérance. Elle est telle qu'on n'en a pas connue durant toute l'histoire de l'Église. On méprise par là tout le passé de l'Église. Comment pourrait-on avoir confiance en elle au présent, s'il en est ainsi. J'avoue aussi que je ne comprends pas pourquoi beaucoup de mes confrères évêques se soumettent à cette loi d'intolérance, qui s'oppose aux réconciliations nécessaires dans l'Église sans raison valable. »

    (Benoît XVI/Joseph Ratzinger, Voici quel est notre Dieu, 2005, éditions Plon/Mame, p.291)

    Le Pape Benoît XVI parle de l'intolérance dans l'Église: "Il faut cesser de bannir l'ancienne liturgie »

    JPSC

  • Les Franciscains de l'Immaculée: une forme de piété qui déplaît aujourd'hui à Rome ?

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  • 20-25 août : le Festival Saint Jean - "Trouvera-t-il la foi sur terre ?"

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    Un événement unique au cœur de l'été
    5 jours inoubliables - 20-25 août
    dans l'esprit des JMJ,

    au sein de la Communauté Saint Jean, 
    des centaines de jeunes de 16 à 30 ans réunis par le Christ...
    … C'est le FESTIVAL SAINT JEAN !!

    Le Festival St Jean est né de l’idée un peu folle de quelques frères, suite aux JMJ de 1997 à Paris et de la demande toujours plus pressante des jeunes de rencontrer le Christ. Le Festival St Jean ce sont donc des minis JMJ, en attendant celles que le Saint Père propose aux jeunes du monde entier !
    Le Festival St Jean, c’est cinq jours autour des frères et sœurs de St Jean pour s’approcher de Jésus, Le rencontrer dans l’adoration perpétuelle et les sacrements, cinq jours pour se former afin d’être des chrétiens engagés et actifs dans notre monde, cinq jours pour rencontrer des témoins et renouveler notre ferveur, cinq jours de joie et de fêtes pour rencontrer d’autres jeunes désireux eux aussi de grandir dans leur foi.

    Détails et inscriptions : http://www.festivalsaintjean.com/index.php

    voir aussi : http://blog.jeunes-cathos.fr/2013/08/le-festival-saint-jean-trouvera-t-il-la-foi-sur-terre/

  • Seigneur, sauve-nous de nos étroitesses d'esprit...

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    L'évangile du jour et l'homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (http://homelies.fr/)

    Mt 15, 21-28

    Jésus s'était retiré vers la région de Tyr et de Sidon. Voici qu'une Cananéenne, venue de ces territoires, criait : « Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. » Mais il ne lui répondit rien. Les disciples s'approchèrent pour lui demander : « Donne-lui satisfaction, car elle nous poursuit de ses cris ! » Jésus répondit : « Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues d'Israël. » 

    Mais elle vint se prosterner devant lui : « Seigneur, viens à mon secours ! » Il répondit : « Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens. - C'est vrai, Seigneur, reprit-elle ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Jésus répondit : « Femme, ta foi est grande, que tout se fasse pour toi comme tu le veux ! » Et, à l'heure même, sa fille fut guérie.

    Homélie (Archive 2007)

    Après la controverse musclée avec les pharisiens sur « la tradition des anciens » et sur la notion de « pur et impur » qui a « scandalisé » ses interlocuteurs (15, 12), Jésus se retire prudemment en un lieu où il est sûr que ses détracteurs ne le suivront pas, à savoir dans la région de Tyr et de Sidon, terre « impure » par excellence. Tout porte dès lors à penser que le passage que nous venons d’entendre prolonge l’enseignement précédent qui dénonçait les conceptions légalistes de la pureté.

    Une mère éplorée, qui a entendu parler du Rabbi de Nazareth et des miracles qu’il accomplissait, poursuit Jésus de ses supplications en faveur de sa fille. L’interpellation de cette femme cananéenne témoigne d’une étonnante connaissance de la tradition juive ; peut-être même le titre « Seigneur, fils de David » attribué à Jésus est-il une ébauche de foi, comme semble le confirmer la demande, puisqu’elle attend du « Seigneur » qu’il prenne autorité sur le démon qui tourmente sa fille.

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  • Empreintes de Dieu

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    Dieu existe-il ? Oui ? Non ? Peut-être ? « Peut-être », sûrement pas ! Dans la réalité, il n'y a pas de « peut-être ». Les choses sont ou ne sont pas. Ou vous êtes en train de lire ces lignes, ou vous ne les lisez pas, mais vous n'êtes pas « peut-être en train de les lire ». A une interrogation qui appelle un « oui » ou un « non », si vous répondez par l'affirmative ou par la négative, vous avez 50  chances sur cent d'avoir raison. Mais si vous rendez votre feuille blanche, vous êtes sûr d'avoir zéro. Logique ! Donc, Dieu existe ou il n'existe pas. Eh oui, mais comment le savoir ? Dieu ? Jamais vu ! Alors quoi ? Faut-il en déduire qu'il n'existe pas ? Non ! Pourquoi ? Prenons un exemple...Imaginons que vous débarquez sur une île dans le but de savoir si elle est habitée. Constatation : personne à l'horizon. Déduction : aucun citoyen sur cette île. Sauf si... Sauf si vous constatez qu'il y a des traces d'une présence humaine. Des pas dans le sable ? Une cabane ? Une inscription sur un arbre ? Voilà qui vous dira que vous n'êtes pas seul, que quelqu'un vit à cet endroit. Vous me voyez venir. Vous devinez ma question qui est : y-a-t-il des traces de l'existence de Dieu, des empreintes qui peuvent nous montrer qu'il n'est pas idiot de croire en lui ? Rassurez-vous, je ne vais pas vous ennuyer trop longtemps, je n'en prendrai que trois.

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