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Spiritualité - Page 6

  • Homélie pour le premier dimanche de l'Avent : "Un coeur qui dort, un coeur qui veille..."

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    De l'abbé Christophe Cossement (sur son blog) :

    Un cœur qui dort, un cœur qui veille…

    homélie du 1er dimanche de l’Avent, (archive 1er décembre 2019)

    Tant de gens aspirent, même sans le savoir, au retour du Seigneur. Chaque fois que nous pensons : où est Dieu ? En réalité, nous souhaitons sa manifestation dans la gloire. Devant tous les marchands d’arme, les gestionnaires corrompus, les violents de tous genres, avec tous ceux qui souffrent nous attendons ce jour annoncé par Isaïe : « Il sera juge entre les nations et l’arbitre de peuples nombreux. De leurs épées, ils forgeront des socs, et de leurs lances, des faucilles. Jamais nation contre nation ne lèvera l’épée ; ils n’apprendront plus la guerre. » (Is 2,4)

    Nous aimerions que Dieu se manifeste clairement, mais en fait nous ne savons pas vraiment ce que nous demandons. Car quand Dieu s’approche de façon manifeste, tout change. Pourquoi le jour du Seigneur n’est-il pas encore arrivé ? Le Seigneur tarde par miséricorde. Qui peut prétendre qu’il est prêt à se trouver face à face avec Dieu qui scrute les reins et les cœurs (Jr 11,20) ? Le Seigneur patiente pour que nous nous convertissions, que nous ne soyons pas du côté de l’indifférence et que nous n’entrions pas dans la vie éternelle à reculons. Et qu’il y en ait le moins possible dans cette mauvaise posture. C’est pourquoi, alors que tant d’injustices nous font appeler le retour du Seigneur et l’établissement de son règne, il patiente. Notons aussi que si son retour avait eu lieu il y a 60 ans je n’aurais pas existé ! Merci Seigneur, parce que maintenant j’existe pour l’éternité !

    Jésus annonce que la venue du Fils de l’homme se fera par surprise. Pourquoi doit-il en être ainsi ? Car il s’agit de notre cœur. La venue du Christ dans la gloire sera un événement cosmique, mais c’est selon l’état de notre cœur que nous serons capables de l’appréhender. Si l’un sera pris et l’autre laissé (Mt 24,40), c’est d’après les dispositions de son cœur, d’après ce à quoi son cœur se sera entraîné sa vie durant.

    Le Seigneur annonce sa venue à l’improviste pour nous préserver du plus grand danger : le cœur qui s’alourdit, qui s’endort, qui se ferme, à cause des soucis, ou du confort, ou de l’égarement dans les loisirs. Le cœur endormi ou distrait, c’est la plus grande victoire de l’ennemi dans notre société repue. Et le signe que notre cœur est loin de Dieu, c’est un mécontentement profond qui peut nous habiter. Au contraire, un cœur vif grandit sans cesse et procure une grande joie. C’est la joie d’aimer, la joie de se donner, tellement plus grande que tout ce qu’on peut se procurer pour être heureux. Tu cherches le bonheur ? Donne-toi ! Et fais-le de tout ton cœur ! Et ainsi tu seras prêt pour la venue du Seigneur.

  • Premier dimanche de l'Avent: ouverture de la nouvelle année liturgique ce 27 novembre 2022

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    Chant d’entrée de la messe 

    « Ad te, Domine, levavi animam meam:

    Deus meus, in te confido; non erubescam.

    Neque irrideant me inimici mei : etenim universi qui sustinent te, non confundentur.

    Vias tuas, Domine, demonstra mihi, et semitas tuas edoce me. 

    Vers toi j'élève mon âme, mon Dieu, en toi je mets ma confiance, je n'aurai pas à en rougir. Que mes ennemis ne se moquent pas de moi, car tous ceux qui t'attendent ne seront pas confondus.

    Seigneur, fais-moi connaître tes voies, enseigne-moi tes sentiers »

    (Psaume 24, 1-4) 

    Ce tout premier chant de l'année liturgique est emprunté au psaume 24, un des psaumes les plus utilisés dans la liturgie. Quand le psalmiste chante sa peine, son angoisse, sa joie, sa confiance, ce n'est jamais une prière purement individuelle. Au contraire, c'est toujours une prière qui inclut les deux dimensions personnelle et communautaire. On ne se sauve pas tout seul, mais ensemble, en famille. On comprend pourquoi l'Église a su, avec son instinct d'épouse et de mère, recueillir en elle ce trésor unique de la prière biblique et le dispenser à ses enfants, notamment à travers la liturgie.

  • Premier dimanche de l'Avent : reconquérir notre intériorité

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    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (Archive 2007) pour le 1er dimanche de  l'Avent (homelies.fr)

    L’automne, et bientôt l’hiver, étendent leur manteau de brouillard et de bruines sur la terre. Les arbres se sont dépouillés de leurs feuilles ; la sève se retire des branches : la nature s’intériorise, se recueille. Le chant des oiseaux se fait plus discret comme pour ne pas interrompre le silence de la nuit qui se prolonge. Tout nous porte à entrer nous aussi en « retraite », comme nous y invite le temps liturgique de l’Avent. Le mot « retraite » est à prendre au sens étymologique : il s’agit de nous retirer autant que faire se peut de l’éparpillement dans nos activités débordantes, pour nous tourner vers l’intérieur, et nous mettre à l’écoute du silence.

    La première lecture peut nous aider à orienter notre effort : « Venez, famille de Jacob, marchons à la lumière du Seigneur ». Quelle est la lumière qui nous guide dans notre vie quotidienne ? Celle des spots publicitaires ? des flash-infos ? des bandes annonces du dernier film ? des devantures ruisselantes des magasins ? Réussissons-nous à prendre de la distance par rapport à ces multiples sollicitations extérieures ? Gardons-nous notre liberté intérieure ou sommes-nous prisonniers de notre société de consommation qui érige le bien-être et la jouissance en valeurs suprêmes ?

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  • Comment comprendre l'Avent ?

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    De Carl E. Olson sur le CWR :

    Accepter la difficulté de l'Avent

    L'Avent concerne en fin de compte la venue du Fils dans la gloire, lorsqu'il « jugera les vivants et les morts ».

    28 novembre 2025

    « On pourrait dire de l'Avent qu'il n'est pas fait pour les âmes sensibles. Pour saisir la profondeur de la condition humaine, il faut être prêt à entrer dans le pire. » — Fleming Rutledge 1

    « C'est certainement le verset le plus embarrassant de la Bible », a écrit C. S. Lewis. Cette phrase accrocheuse se trouve dans l'essai intitulé « The World's Last Night » (La dernière nuit du monde), publié pour la première fois en 1952. À quel verset le célèbre auteur et apologiste faisait-il référence ? À celui-ci :

    En vérité, je vous le dis, cette génération ne passera pas avant que tout cela n'arrive. (Mt 24, 34)

    Lewis était apparemment déconcerté par une grande partie de ce qui précède ce verset dans Matthieu 24 — un passage qui, avec le chapitre 25, est connu sous le nom de Discours sur le mont des Oliviers et parfois appelé la « Petite Apocalypse » (cf. Marc 13 et Luc 21), par opposition à la Grande Apocalypse, ou le Livre de l'Apocalypse. Ces deux chapitres du premier évangile sont, pour dire le moins, difficiles à interpréter, car ils mêlent jugement cosmique, bouleversements historiques spécifiques (en particulier la destruction du temple de Jérusalem en 70 après J.-C.) et déclarations sur l'approche de la tribulation, la fin des temps et la venue du Fils de l'homme.

    Embrassez la Parole

    Il est regrettable que Lewis ait trouvé certains de ces chapitres « embarrassants », d'autant plus que, d'après mon expérience, le caractère apparemment obscur de certains passages des Écritures est une occasion de grandir à la fois dans la foi et dans l'humilité. Lorsque le Christ déclare, immédiatement après le « verset embarrassant », que « le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point », il ne se livre pas à une envolée lyrique, mais proclame prophétiquement, en tant que Fils de Dieu et Verbe incarné.

    Plutôt que de reculer, nous devrions méditer ces paroles. Plutôt que d'hésiter, nous devrions embrasser la Parole.

    Monseigneur Ronald Knox (1888-1957), né une décennie avant Lewis et qui avait été (comme Lewis) anglo-catholique – fils d'un évêque anglican ! – avant d'entrer dans l'Église catholique dans sa jeunesse, a certainement médité les Écritures, étant le dernier homme à avoir traduit seul l'intégralité de la Bible. À propos de Matthieu 24, 34, il a simplement écrit, dans son Commentaire sur les Évangiles : « « Toutes ces choses » doivent donc être comprises comme signifiant la chute de Jérusalem, mais pas du tout la seconde venue... » 2 Et il est sans doute important que nous considérions le contexte historique des remarques du Christ, qui ont été faites une génération avant les événements choquants et dévastateurs de 70 après J.-C.

    Le point essentiel est que les textes apocalyptiques ont pour but de révéler des vérités profondes et éternelles de manière surprenante et stimulante. Le mot grec apokalypsis signifie « dévoilement » ou « révélation ». Le dernier livre de la Bible, par exemple, a pour but de dévoiler, ou de révéler pleinement, Jésus-Christ ressuscité et triomphant, « le premier-né d'entre les morts et le souverain des rois de la terre » (Apoc 1, 5) . Les écrits apocalyptiques étaient populaires parmi les Juifs au cours des deux siècles qui ont précédé la naissance de Jésus, et la littérature chrétienne des deux ou trois siècles qui ont suivi la mort et la résurrection du Christ a parfois imité ces œuvres juives dans leur utilisation de visions, d'anges, de voyages au ciel et de prophéties sur l'avenir.

    Quel est le rapport avec l'Avent ?

    Le dernier verset de la lecture de l'Évangile du premier dimanche de l'Avent nous indique la voie : « C'est pourquoi, vous aussi, vous devez être prêts, car le Fils de l'homme viendra à l'heure où vous ne l'attendez pas » (Mt 24, 44).

    Le Christ ne dit pas : « Pensez à être prêts » ou « Réfléchissez à des moyens qui pourraient vous aider à être prêts », mais simplement : « Vous aussi, vous devez être prêts... ». Il est venu. Il reviendra. Et il vient maintenant.

    Cette ancienne trinité des venues divines a été magnifiquement exprimée il y a près d'un millénaire par le brillant moine cistercien saint Bernard de Clairvaux (1090-1153) :

    Lors de sa première venue, il a été vu sur terre, vivant parmi les hommes ; il témoigne lui-même qu'ils l'ont vu et qu'ils l'ont haï. Lors de sa venue finale, toute chair verra le salut de notre Dieu, et ils regarderont celui qu'ils ont transpercé. La venue intermédiaire est cachée ; seuls les élus voient le Seigneur en eux-mêmes, et ils sont sauvés. Lors de sa première venue, notre Seigneur est venu dans notre chair et dans notre faiblesse ; lors de cette venue intermédiaire, il vient en esprit et en puissance ; lors de la venue finale, il sera vu dans sa gloire et sa majesté. 3

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  • "Sacré Coeur" : beau succès du film en Belgique et ce n'est pas terminé

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    De Vincent Delcorps sur cathobel :

    Le film Sacré Cœur franchit la barre des 14.000 spectateurs en Belgique!

    Publié le 

    Le film-événement poursuit sa tournée triomphale. Ce jeudi soir, il était projeté à Louvain-la-Neuve et a franchi un nouveau cap.

    En France, de semaine en semaine, le film Sacré Coeur bat de nouveaux records. Après avoir franchi la barre des 400 000 téléspectateurs, il se dirige vers celle des 500 000. S'il reste loin du record de Microcosmos (3,5 millions de vues), ce succès est devenu un véritable phénomène. Surtout pour une production à petit budget (environ 800 000€).

    De nombreuses séances encore prévues

    Le 22 octobre, le documentaire réalisé par le couple Gunnell est sorti dans les salles de Belgique. Et ici aussi, le succès est au rendez-vous. Du 20 au 27 novembre, les radios RCF et CathoBel ont d'ailleurs organisé un cycle spécial de six conférences en présence d'Edouard Marot et d'Alicia Beauvisage. La séance de ce jeudi 27 novembre, tenue à Louvain-la-Neuve, a permis au film de passer la barre des 14 000 vues. Et de nombreuses séances sont encore prévues dans les salles de Wallonie et de Bruxelles dans les prochains jours, notamment à Namur, Bastogne, Liège, Braine l'Alleud et Bruxelles.

    Les larmes aux yeux

    Ce jeudi soir, la salle du cinéma de Louvain-la-Neuve était bien remplie. Une majorité d'adultes, une série d'étudiants aussi. "La pureté de Marguerite-Marie, son cœur m'a beaucoup touchée", réagissait Hélène au sortir de la séance. "Mais c'est surtout les témoignages qui me parlent".

    "J'avais un peu les larmes aux yeux tout au long du film", partageait Anna. "J'ai pris conscience de la chance que j'avais aussi d'avoir à certains moments cette connexion avec Jésus."

    Miguel, lui, regardait le film pour la deuxième fois. "Je trouve qu'il vaut mieux voir le film deux fois, cela permet de mieux comprendre. Les témoignages sont vraiment poignants, je vois vraiment l'œuvre de Dieu qui est occupé à se déployer dans le monde. Il n'y a pas que des horreurs, il faut être capable de le voir."

  • 29 novembre 1932 : la Vierge apparaît à Beauraing

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    Du site La Porte Latine :

    29 nov.- 3 jan. 1932

    Apparition de Notre Dame à Beauraing, diocèse de Namur en Belgique

    33 apparitions à cinq enfants du 29 novembre 1932 au 3 janvier 1933. Mgr Charue, Évêque de Namur a reconnu le culte de Notre Dame de Beauraing, le 2 février 1943 et six ans plus tard, le 2 juillet 1949, le caractère surnaturel des faits. Deux guérisons ont été reconnues miraculeuses.

    C’est en allant rechercher leur petite sœur Gilberte, le mardi 29 novembre, à la sortie de l’étude du pensionnat, que Fernande et Albert Voisin, accompagnés des deux filles Degeimbre (Andrée et Gilberte), ont eu une rencontre extraordinaire.

    Alors qu’ils attendaient près de la porte du pensionnat, Albert a été le premier à remarquer une « dame en blanc qui se promène en l’air au-dessus de la grotte ». Sa description de la vision a rapidement attiré l’attention des autres enfants, qui ont également observé une femme habillée de blanc, les mains jointes, et semblant baigner dans une lumière mystérieuse. Surpris et effrayés, les enfants prirent la fuite, mais ils revinrent sur place pour raconter ce qu’ils avaient vu.

    À partir de ce moment, les apparitions allaient se répéter plusieurs fois au cours des semaines suivantes.

    Le récit des apparitions

    La Sainte Vierge est apparue les premières fois à Andrée et Gilberte Degeimbre (14 et 9 ans), Fernande, Gilberte et Albert Voisin (15, 13 et 11 ans) “très belle et lumineuse” au-dessus du pont du chemin de fer non loin de la grotte de Lourdes reconstituée dans l’école.. Quand la Sainte Vierge apparut, Elle resta un bon moment silencieuse. Dès qu’ils La virent, les enfants tombèrent à genoux.

    Lieu des premières apparitions mariales, non loin du pensionnat.

    La Sainte Vierge est apparue plus de 30 fois au même endroit. La première apparition eut lieu le 29 novembre 1932 et la dernière, en janvier 1933. Les enfants ne furent pas crus quand ils racontèrent ce qui s’était passé. Les religieuses de la Doctrine Chrétienne dans l’école desquelles les apparitions eurent lieu, leur interdirent de parler des apparitions et ne prêtèrent pas attention à ce que les enfants disaient avoir vu.

    La quatrième apparition eut lieu près de la grille d’entrée du parc des sœurs. La Sainte Vierge apparut sur un buisson d’aubépines ; elle ouvrit les mains, puis disparut. La mère supérieure interdit aux enfants de fréquenter l’école et exigea qu’ils restent à la maison. Les enfants obéirent, mais passèrent la nuit à pleurer et à prier.

    Toutes les apparitions de Beauraing se sont passées en soirée. C’est ce qui explique la grande affluence que connut Beauraing. Les premiers jours, la Sainte Vierge sembla attendre les enfants. Elle apparut quand ils commencèrent à réciter le chapelet. Quand les enfants aperçurent la Vierge, le ton de leur voix s’éleva et ils donnèrent l’impression de ne plus parler que d’une seule voix. Plusieurs centaines de personnes priaient avec eux dans ce grand silence. Les religieuses décidèrent de ne pas se montrer derrière des grilles fermées.

    Le 8 décembre, on assista à une série impressionnante de confessions, dont de nombreuses conversions. Beaucoup de personnes reçurent aussi la Sainte Communion. Après la messe, une foule immense, comme en procession, se rendait à l’aubépine. On pouvait voir des voitures venant de Charleroi, Givet, Dinant, Namur, St Hubert, Bruxelles et Verviers. Des trains supplémentaires avaient été mis en service au départ de Dinant et des Ardennes .

    A trois heures de l’après-midi, le terrain du couvent est rempli de monde, ainsi que la rue. La police essaie de maintenir l’ordre et les gens chantent : « Etends tes mains bénies sur toute la Belgique ! » Autour de l’aubépine quantité de bougies et cierges allumés. A six heures, les enfants arrivent et on les entend s’écrier : « Elle est là ! » À cet instant précis, les enfants tombent simultanément à genoux et commencent à prier le chapelet. Ils interrogent la Vierge, mais il n’y a pas de réponse, juste un sourire. La foule commence à prier le Rosaire. La Vierge restera visible aux enfants pendant tout ce temps.

    Six médecins sont venus pour examiner les enfants et observer ce qui se passe. L’un passe une torche électrique devant les yeux des enfants, l’autre enfonce la pointe d’un canif sur la joue d’un des enfants ; un autre encore passe une allumette allumée sous la main d’une petite fille, sans que celle-ci ne manifeste la moindre brûlure ni que les autres enfants ne réagissent aux expériences. Les médecins se concertent et sont tous d’accord pour reconnaître que les enfants étaient plongés dans un état d’extase.

    Les enfants sont interrogés séparément. On ne constate aucune divergence dans les témoignages.

    Le 23 décembre, la Sainte Vierge demande la construction d’une chapelle et demande « qu’on vienne ici en pèlerinage. Le 29 décembre, Fernande l’entend dire : « Priez sans cesse ! » Le 2 janvier, Notre Dame dit aux enfants : « Demain, je dirai à chacun de vous quelque chose en particulier. » Le 3 janvier est le dernier jour des apparitions et peut-être le plus important pour ce qui va être révélé. Albert, sa sœur Gilberte et Gilberte Degeimbre reçoivent un secret qu’ils n’ont jamais révélé.

    La Grande Promesse de Beauraing : Je convertirai les pécheurs »

    Quelle magnifique promesse ! Elle émane du Cœur Immaculé d’une Mère qui aime et souffre avec ceux qui prient pour la conversion de ceux qu’ils aiment, parce qu’ils désirent être réunis dans l’Amour de Dieu.

    Pour montrer son immense pouvoir, la Sainte Vierge dit à Andrée : « Je suis la Reine des Cieux et la Mère de Dieu ; Priez toujours. »

    A Fernande le dernier soir, la Vierge dit : Aimez-vous mon Fils ? M’aimez-vous ?… Alors, sacrifiez-vous pour Moi ! »

    Tout le monde l’entend dire : « Oui ! » Au cours des apparitions qui se sont produites après le 29 décembre, les enfants voient continuellement « Un Cœur entouré de rayons de lumière ».

    C’est pourquoi on en est venu à parler de « Marie, la Mère au Cœur d’Or » [Voir ci-dessous].

    Notre Dame de Beauraing est fêtée le 22 août qui est le jour de fête du Cœur Immaculé de Marie.

    Le Cœur d’or, à Beauraing, c’est l’amour.

    Beauraing : traverser l'épreuve de la pandémie guidé par la Vierge au Cœur d 'or - BELGICATHO

    « Eclatante de lumière, dit une brochure sur Beauraing, le front couronné de rayons d’or, maternelle et royale à la fois, la Dame qui se montre aux enfants est d’une beauté telle que la plus jeune des enfants en rêve la nuit après en avoir pleuré d’émotion.

    Habituellement, image vivante de la prière, elle garde les mains jointes et les yeux fixés au ciel. Un chapelet pend à son bras.

    A partir du 29 décembre, lorsqu’elle ouvre les bras, apparaît sur la poitrine un Cœur entouré de rayons étincelants.

    Ce Cœur, d’un or éclatant, sans ombre ni tache, est le Cœur Immaculé de la Mère de Dieu ».

    « L’Immaculée, à Lourdes, disait Monseigneur Téas, l’évêque de Lourdes, c’est la pureté. Le CŒUR D’OR, à Beauraing, c’est l’amour. Pureté et amour, c’est tout ce qui explique le Cœur de la Très Sainte Vierge… »

    Le diadème de lumière et le Cœur étincelant de Notre-Dame rappellent la gloire royale de Marie ainsi que la plénitude de grâce qui remplit son Cœur, débordant d’amour envers Dieu et envers nous.

    Ce CŒUR D’OR signifie les richesses inouïes de lumière, de grâce, d’amour, dont la Sainte Vierge fut ornée par le Seigneur, l’élevant ainsi à des hauteurs sublimes, sommet lumineux de toute la création.

    Il signifie aussi toutes les grâces, tous les bienfaits qu’elle détient pour les déverser sur ses enfants.

    N’est-elle pas, dans le domaine de la vie divine, la grande distributrice de tous les dons du Seigneur ?

  • Fernández : Le terme « Co-Rédemptrice » est tabou dans les documents officiels du Vatican, mais autorisé dans la dévotion privée

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    De kath.net/news :

    Fernández : Le terme « Co-Rédemptrice » est tabou dans les documents officiels du Vatican, mais autorisé dans la dévotion privée.

    28 novembre 2025

    Dans un dialogue avec la journaliste Diane Montagna, le préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi explique que la note doctrinale « Mater populi fidelis » rejette le titre marial de « Co-Rédemptrice » uniquement pour un usage ecclésiastique officiel.

    Vatican (kath.net/pl) « Trois semaines après que l’encyclique « Mater Populi Fidelis » a suscité la polémique en déclarant que le titre marial de « Co-Rédemptrice » est « toujours inapproprié », le préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi a précisé que cette formulation ne constitue pas un rejet général du titre en lui-même. Le cardinal a expliqué que le mot « toujours » se réfère désormais uniquement à l’usage officiel de l’Église et non plus à tous les contextes dans lesquels le titre pourrait être employé. » C’est ce qu’écrit Diane Montagna sur son blog. Elle y retranscrit l’intégralité de son dialogue avec le cardinal Victor Manuel Fernández, qui a eu lieu lors d’une conférence de presse au Vatican. Cette Américaine est théologienne, journaliste catholique reconnue et spécialiste du Vatican.

    Fernandez a précisé que « Mater Populi Fidelis » « n’a pas pour but d’évaluer les déclarations antérieures des saints, des docteurs de l’Église et des papes, mais ne sera désormais employé ni dans la liturgie, c’est-à-dire dans les textes liturgiques, ni dans les documents officiels du Saint-Siège », poursuit Montagna. « Le cardinal Fernández a également souligné que la nouvelle restriction du titre de “Co-Rédemptrice” s’applique exclusivement à la langue officielle de l’Église. Il n’est pas demandé aux fidèles qui comprennent le sens traditionnel et subordonné de ce terme de l’abandonner dans leur dévotion privée ou dans les discussions éclairées. Cette décision établit une norme pour les textes magistériels et liturgiques, et non pour la piété personnelle. »

  • Sainte Catherine Labouré (28 novembre)

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    Discours de Sa Sainteté le Pape Pie XII
    prononcé le lundi 28 juillet 1947 dans la Cour Saint-Damase
    à l’adresse des pèlerins Français
    et de la famille vincentienne
    présents à Rome à l’occasion de la canonisation
    de
    Sainte Catherine Labouré

    (source)

    « Dès les premières pages de son incomparable chef-d’œuvre l’auteur de «L’imitation de Jésus-Christ » laisse tomber de sa plume cette leçon de sa propre expérience, ce secret de sa paix sereine et communicative : « Veux-tu apprendre et savoir quelque chose d’utile ? Aime à être ignoré ! » (Livre 1 chap. 2).

    Ama nesciri ! Deux mots prodigieux, stupéfiants pour le monde qui ne comprend point, béatifiants pour le chrétien qui sait en contempler la lumière, en savourer les délices. Ama nesciri ! Toute la vie, toute l’âme de Catherine Labouré est exprimée dans ces deux petits mots.

    Rien pourtant, même de la part de la Providence, ne semblait lui dicter ce programme : ni son adolescence, durant laquelle la mort de sa mère, la dispersion des aînés avaient fait reposer sur ses épaules d’enfant toute la charge du foyer domestique ; ni les étranges voies, par lesquelles elle doit passer pour répondre à sa vocation et triompher des oppositions paternelles ; ni cette vocation même à la grande et vaillante phalange des Filles de la Charité qui de par la volonté et suivant l’expression pittoresque de saint Vincent de Paul, ont « pour cloître, les rues de la ville ; pour clôture, l’obéissance ; pour grille, la crainte de Dieu ; pour voile, la sainte modestie ».

    Du moins, semblerait-il, sa retraite et sa formation dans le Séminaire de la rue du Bac favoriseront son recueillement et son obscurité ? Mais voici qu’elle y est l’objet des faveurs extraordinaires de Marie, qui fait d’elle sa confidente et sa messagère. Si encore il s’était agi seulement de ces hautes communications et visions intellectuelles, qui élevaient vers les sommets de la vie mystique une Angèle de Foligno, une Madeleine de Pazzi, de ces paroles intimes, dont le cœur garde jalousement le secret ! Mais non ! Une mission lui est confiée, qui doit être non seulement transmise, mais remplie au grand jour : réveiller la ferveur attiédie dans la double Compagnie du Saint de la charité ; submerger le monde tout entier sous un déluge de petites médailles, porteuses de toutes les miséricordes spirituelles et corporelles de l’Immaculée ; susciter une Association pieuse d’Enfants de Marie pour la sauvegarde et la sanctification des jeunes filles.

    Sans aucun retard, Catherine s’est adonnée à l’accomplissement de sa triple mission. Les doléances de la Mère de Dieu ont été entendues et l’esprit du saint Fondateur a refleuri alors dans les deux communautés. Mais, non moins que par sa fidélité à transmettre le message, c’est par sa constance à y répondre elle-même que Catherine en a procuré l’efficacité, mettant sous les yeux de ses Sœurs, pendant près d’un demi siècle, le spectacle saintement contagieux d’une vraie fille de saint Vincent, d’une vraie Fille de la Charité, joignant à toutes les qualités humaines de savoir-faire, de tact, de bonté, les vertus surnaturelles qui font vivre en Dieu, « cette pureté d’esprit, de cœur, de volonté, qui est le pur amour ».

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  • Sainte Catherine Labouré et la médaille miraculeuse (28 novembre)

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    Du site de la Rue du Bac (Chapelle de Notre-Dame de la médaille miraculeuse) :

    "Catherine Labouré est née le 2 mai 1806 dans un village de Bourgogne, Fain-les-Moutiers. Elle est la huitième de dix enfants de Pierre et Madeleine Labouré, propriétaires fermiers. La mort de Madeleine, à 46 ans, plonge la famille dans le deuil. Catherine, en larmes, monte sur une chaise pour embrasser la statue de la Sainte Vierge et dit: « Maintenant, tu seras ma maman ».

    A vingt-quatre ans, Catherine, après avoir vaincu beaucoup d'obstacles, entre comme novice à la Maison-Mère des Filles de la Charité, rue du Bac à Paris. C'est là, dans la chapelle, que la Sainte Vierge lui apparaît quelques mois plus tard, la première fois, le 19 juillet 1830, pour lui annoncer une mission, la deuxième fois, le 27 novembre qui suit, pour lui revéler la médaille que Catherine est chargée de faire frapper.

    L'année suivante, son séminaire achevé, soeur Catherine est affectée à Reuilly, alors faubourg déshérité du sud-est de Paris. Elle assurera jusqu'à la fin de sa vie le service des vieillards, dans l'incognito le plus total tandis que la médaille se répand miraculeusement dans le monde entier.
    Catherine Labouré meurt le 31 décembre 1876 dans la paix: "Je m'en vais au ciel… voir Notre-Seigneur, sa Mère et saint Vincent."

    En 1933, à l'occasion de sa béatification, on ouvre le caveau de la chapelle de Reuilly. Le corps de Catherine est retrouvé intact et transféré dans la chapelle de la rue du Bac et installé sous l'autel de la Vierge au Globe."

  • L'audience générale du Pape : une ode à la Vie

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    LÉON XIV

    AUDIENCE GÉNÉRALE

    Place Saint-Pierre
    Mercredi 26 novembre 2025

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    Cycle de catéchèse – Jubilé 2025. Jésus-Christ notre espérance IV. La résurrection du Christ et les défis du monde actuel. 6. Espérer dans la vie pour générer la vie

    Chers frères et sœurs, bonjour, et bienvenue !

    La Pâque du Christ éclaire le mystère de la vie et nous permet de le regarder avec espérance. Cela n'est pas toujours facile ni évident. Partout dans le monde, beaucoup de vies semblent difficiles, douloureuses, pleines de problèmes et d'obstacles à surmonter. Et pourtant, l'être humain reçoit la vie comme un don : il ne la demande pas, il ne la choisit pas, il en fait l'expérience dans son mystère, du premier jour jusqu'au dernier. La vie a une spécificité extraordinaire : elle nous est offerte, nous ne pouvons pas nous la donner nous-mêmes, mais elle doit être nourrie constamment : il faut un soin qui la maintienne, la dynamise, la préserve, la relance.

    On peut dire que la question de la vie est l'une des questions abyssales du cœur humain. Nous sommes entrés dans l'existence sans avoir rien fait pour le décider. De cette évidence jaillissent comme un fleuve en crue les questions de tous les temps : qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Où allons-nous ? Quel est le sens ultime de tout ce voyage ?

    Vivre, en effet, implique un sens, une direction, une espérance. Et l'espérance agit comme une force profonde qui nous fait avancer dans les difficultés, qui nous empêche d'abandonner dans la fatigue du voyage, qui nous rend certains que le pèlerinage de l'existence nous conduit à la maison. Sans l'espérance, la vie risque d'apparaître comme une parenthèse entre deux nuits éternelles, une brève pause entre l'avant et l'après de notre passage sur terre. Espérer dans la vie, c'est plutôt anticiper le but, croire comme certain ce que nous ne voyons ni ne touchons encore, faire confiance et nous en remettre à l'amour d'un Père qui nous a créés parce qu'il nous a voulus avec amour et qu'il nous veut heureux.

    Très chers amis, il existe dans le monde une maladie répandue : le manque de confiance dans la vie. Comme si l'on s'était résigné à une fatalité négative, à un renoncement. La vie risque de ne plus représenter une opportunité reçue en don, mais une inconnue, presque une menace dont il faut se préserver pour ne pas être déçu. C'est pourquoi le courage de vivre et de générer la vie, de témoigner que Dieu est par excellence « l'amant de la vie », comme l'affirme le Livre de la Sagesse (11, 26), est aujourd'hui un appel plus que jamais urgent.

    Dans l'Évangile, Jésus confirme constamment sa diligence à guérir les malades, à soigner les corps et les esprits blessés, à redonner vie aux morts. Ce faisant, le Fils incarné révèle le Père : il restitue leur dignité aux pécheurs, accorde la rémission des péchés et inclut tout le monde, spécialement les désespérés, les exclus, les éloignés, dans sa promesse de salut.

    Engendré par le Père, Christ est la vie et il a engendré la vie sans compter jusqu'à nous donner la sienne, et il nous invite également à donner notre vie. Engendrer signifie donner la vie à quelqu'un d'autre. L'univers des vivants s'est étendu grâce à cette loi qui, dans la symphonie des créatures, connaît un admirable “crescendo” culminant dans le duo de l'homme et de la femme : Dieu les a créés à son image et leur a confié la mission de donner la vie à son image, c'est-à-dire par amour et dans l'amour.

    Dès le début, l'Écriture Sainte nous révèle que la vie, dans sa forme la plus élevée, celle de l'être humain, reçoit le don de la liberté et devient un drame. Ainsi, les relations humaines sont également marquées par la contradiction, jusqu'au fratricide. Caïn perçoit son frère Abel comme un concurrent, une menace, et dans sa frustration, il ne se sent pas capable de l'aimer et de l'estimer. Et voilà la jalousie, l'envie, le sang (Gn 4, 1-16). La logique de Dieu, en revanche, est tout autre. Dieu reste fidèle pour toujours à son dessein d'amour et de vie ; il ne se lasse pas de soutenir l'humanité même lorsque, à l'instar de Caïn, elle obéit à l'instinct aveugle de la violence dans les guerres, les discriminations, les racismes, les multiples formes d'esclavage.

    Donner la vie signifie donc faire confiance au Dieu de la vie et promouvoir l'humain dans toutes ses expressions : tout d'abord dans la merveilleuse aventure de la maternité et de la paternité, même dans des contextes sociaux où les familles ont du mal à supporter le poids du quotidien, souvent freinées dans leurs projets et leurs rêves. Dans cette même logique, donner la vie signifie s'engager pour une économie solidaire, rechercher le bien commun dont tous puissent profiter équitablement, respecter et prendre soin de la création, offrir du réconfort par l'écoute, la présence, l'aide concrète et désintéressée.

    Frères et sœurs, la Résurrection de Jésus-Christ est la force qui nous soutient dans cette épreuve, même lorsque les ténèbres du mal obscurcissent notre cœur et notre esprit. Lorsque la vie semble s'être éteinte, bloquée, voici que le Seigneur Ressuscité passe encore, jusqu'à la fin des temps, et marche avec nous et pour nous. Il est notre espérance.

  • Retour sur « Sacré-Cœur », le film que la France a tenté de faire taire – et que le public a quand même vu

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    De Solène Tadié sur le NCR :

    « Sacré-Cœur » : Le film que la France a tenté de faire taire – et que le public a quand même vu.

    Un nouveau docu-fiction réalisé par Steven Gunnell, ancien membre d'un boys band, qui explore la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus à travers les apparitions de Paray-le-Monial, est l'une des grandes surprises du box-office français cette année.

    Le film « Sacré-Cœur » émeut les cœurs dans toute la France.
    Le film « Le Sacré-Cœur » émeut les cœurs dans toute la France. (photo : SAJE Distribution)

    Avant même sa sortie, le film fut décrié par une partie de l'élite culturelle française, suscitant moqueries et indignation face à un contenu jugé trop prosélyte. Même la SNCF refusa d'en faire la promotion. Comme en témoignent les résultats au box-office, ces efforts n'eurent que peu d'effet sur le public. Bien au contraire : Sacré-Cœur : son règne n'a pas de fin, réalisé et produit par Steven Gunnell et son épouse Sabrina Gunnell, est devenu la révélation cinématographique de l'année.

    Depuis sa sortie le 1er octobre, le film a déjoué toutes les prédictions : près d’un demi-million de billets vendus, une fréquentation record par séance et une vague de conversions à la foi. 

    Capture d'écran du nouveau film qui devrait sortir dans les salles américaines en juin 2026.
    Capture d'écran du nouveau film dont la sortie dans les salles américaines est prévue en 2026. (Photo : Saje Distribution)

    Il est prévu d'étendre la diffusion du film à un public mondial, avec une sortie américaine actuellement programmée juste avant ou pendant les célébrations de la solennité du Sacré-Cœur de Jésus en 2026, selon SAJE Distribution. 

    Dans la France anticléricale, où la simple exposition de crèches de Noël est souvent interdite dans les lieux publics, personne ne s'attendait à ce que l'histoire du Sacré-Cœur de Jésus attire des foules plus importantes que certaines productions hollywoodiennes. 

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  • 27 novembre : le signe de la Vierge enceinte

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    Du site "Nominis" :

    Icône de la Vierge du Signe - Le Monde Orthodoxe

    Miracle commémoré chaque année

    Novgorod en Russie possédait une icône de la Mère de Dieu sur le modèle byzantin de la Vierge du Signe*. Ce modèle représente Marie portant en médaillon, sur le devant, le Christ enfant et bénissant. Son nom évoque le 'signe de la Vierge enceinte' annoncé par le prophète Isaïe. Le 27 novembre 1150, la ville est assiégée. Son archevêque place l'icône au-dessus des remparts ; la Vierge est frappée d'une flèche, les ténèbres couvrent la ville et les ennemis doivent lever le siège. Ce miracle est commémoré chaque année. Six cent quatre vingt ans plus tard, la Mère de Dieu apparaît à une humble religieuse, sœur Catherine Labouré que nous fêterons demain, 28 novembre et lui fait réaliser une médaille, la Médaille Miraculeuse, en raison des innombrables miracles qui lui sont attribués.

    * Illustration: icône de Marie enceinte, appelée Vierge du Signe, car elle illustre la prophétie d'Isaïe: Ecoutez donc, Maison de David!... Le Seigneur lui-même vous donnera un signe. Voici que la Vierge est enceinte et va enfanter un fils, et elle l'appellera Emmanuel (Dieu avec nous). (Isaïe 7, 13-14) source: Mission d'Orient des Augustins et des Oblates de l'Assomption.

    Voir aussi:
    Le site officiel de la chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse - Les apparitions un 27 novembre...
    Pourquoi y a-t-il des apparitions? question de la place des apparitions dans notre foi...
    - Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse... (diocèse de Paris).

    Réjouis-toi, Mère de Dieu, joie des anges et des hommes ; réjouis-toi, ferme espoir et protection de la ville ; réjouis-toi, car par ta puissance, nous terrassons nos ennemis ; réjouis-toi, Mère du soleil spirituel qui éclaire les fidèles et plonge les infidèles dans l'obscurité ; réjouis-toi, ô Vierge, louange des chrétiens.