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Spiritualité - Page 7

  • Qui mieux que Jésus peut guider nos prières à l'occasion de la Fête des pères ?

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    Fête des pères : Jésus nous apprend à prier pour eux

    Qui mieux que Jésus, dans la relation parfaite qui l'unit à son Père, peut guider nos prières à l'occasion de la Fête des pères ?

    « Abba ! Père ! »
    Seigneur Jésus, c’est ainsi  que par des gémissements ineffables,
    Tu t’adressais à ton Père,
    Le Dieu tout-puissant, créateur de l’univers visible et invisible.
    Et c’est ainsi qu’aujourd’hui, pour la fête des pères,
    tu nous invites à nous tourner vers Dieu ton père et notre père :

    Abba, Père,
    Par ton Fils Jésus-Christ, notre frère,
    Tu nous as fait la grâce de nous combler de ton amour
    et de nous adopter comme tes enfants bien-aimés !

    Père infiniment bon,
    nous te bénissons pour « le grand Mystère »
    que tu instituas dès l’origine,
    l’union entre l’homme et la femme,
    afin qu’à ton image et à ta ressemblance,
    ils fussent féconds dans l’amour.

    Abba ! Père !
    De même que tu confias ton Fils Jésus à saint Joseph,
    Pour qu’uni à son épouse la très sainte Vierge Marie,
    Il l’élève et le conduise à sa maturité humaine ;
    Tu nous as confié à notre père terrestre,
    Pour qu’uni à notre mère,
    Il veille sur nous avec amour et nous élève vers toi.

    C’est pourquoi, Abba, Père,
    En ce jour de la fête des pères, nous te prions pour notre papa
    Et pour tous les papas du monde :
    Que par le témoignage de leur vie donnée,
    ils soient en ce monde les dignes icônes de ta paternité divine,
    Et que dès cette vie ils soient comblés de tes bénédictions,
    En attendant de partager la gloire des bienheureux
    dans la communion de ton Esprit d’amour.

    Amen.

  • Dominus illuminatio mea (Introit du 10e dimanche du T.O.)

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    Introitus

    Dominus illuminatio mea, et salus mea,
    quem timebo?
    Dominus defensor vitae meae,
    a quo trepidabo?
    qui tribulant me inimici mei, infirmati sunt,
    et ceciderunt.
     
    Le Seigneur est la lumière qui m’inonde, et mon salut,
    qui craindrai-je ?
    Le Seigneur est le défenseur de ma vie,
    devant qui tremblerai-je ?
    Mes ennemis qui me persécutent ont chancelé,
    et ils sont tombés.
    Ps.  1

    Si consistant adversum me castra:
    non timebit cor meum.

    Si des camps prennent quartier contre moi,
    mon cœur ne craindra pas.

  • Pourquoi le blasphème contre l’Esprit Saint ne peut être pardonné (10e dimanche du T.O.)

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    D'Aleteia.org :

    [HOMÉLIE] L’impardonnable péché contre l’Esprit saint

    Religieux dominicain du couvent de Bordeaux, le frère Jean-Thomas de Beauregard commente l’évangile du 10e dimanche du temps ordinaire. Se tromper ou être trompé, y compris en blasphémant Jésus, est pardonnable, mais pourquoi le blasphème contre l’Esprit saint ne l’est pas ?

    Le discernement des esprits est un art difficile. Face à un phénomène spirituel spectaculaire, comment discerner si c’est l’œuvre du démon ou l’œuvre de Dieu ? Les scribes n’ont pas tort de s’interroger (Mc 3, 22)… Le discernement est d’autant plus difficile que Satan, créature spirituelle, est le “singe du bon Dieu”, qui imite les manières de faire de Dieu et des saints. Les vies de saints sont d’ailleurs remplies d’histoires où le Diable se fait passer pour un messager de Dieu, ou pour le père abbé lorsque l’histoire se passe dans un contexte religieux. On voit aussi bien souvent des supérieurs religieux ou conseillers spirituels prétendre gouverner directement par inspiration divine : “L’Esprit saint m’a dit que…”, “j’ai vraiment dans le cœur que tu dois…”, jusqu’au terrible et plus direct : “Tu ne te reçois pas assez de moi.” Là aussi, ils singent les manières de faire des saints, mais c’est bien le démon qui est à l’œuvre.

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  • Le Coeur immaculé de Marie

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    Source

    Le Cœur immaculé de Marie

    Le "Cœur immaculé de Marie" est célébré le samedi de la troisième semaine après la Pentecôte, le lendemain de la solennité du Sacré coeur de Jésus.

    Le "Cœur immaculé de Marie" est une expression qui concerne toute la personne de Marie.

    Les lectures liturgiques sont :
    Is 61, 9- 11
    et Luc 2, 41-51 (Jésus perdu et retrouvé au temple).
    L'Evangile révèle le coeur de Marie parce qu'il montre comment Marie a cherché et suivi Jésus : la pureté du coeur, c'est de suivre Jésus !
    Marie n'a pas compris immédiatement, mais a médité ce qu'elle n'a pas compris, avec un coeur ouvert, attendant de mieux comprendre : son coeur est humble, docile, ouvert à une révélation toujours plus profonde, ouvert à une lumière toujours plus forte.

    Un peu d'histoire :
    La dévotion au Cœur immaculé de Marie est fondée sur la théologie mariale de saint Bernard, les révélations privées à sainte Gertrude et à sainte Mechtilde, les visions de sainte Marguerite-Marie Alacoque au XVII° siècle, et elle fut largement répandue par saint Jean Eudes. Au XIX° siècle, l'ordre des Augustins puis le diocèse de Rome en célèbrent la fête. Et finalement, la fête entre dans le calendrier liturgique universel.

    Après les apparitions de Fatima (1917), la dévotion au cœur immaculé de Marie augmente partout dans le monde. Le pape Pie XII institue une autre fête en 1954, celle de Marie Reine, (initialement prévue le 31 mai puis déplacée par Paul VI au 22 août), en ordonnant que "ce jour-là, on renouvelle la consécration du genre humain au Cœur Immaculé de la Bienheureuse Vierge Marie." (Pie XII, Ad Cœli Reginam § 34).

    On peut donc dire qu'il y a une croissance dans la liturgie de l'attention portée au Cœur Immaculé de Marie.
    Cependant, dans sa réforme liturgique de 1969, Paul VI fait descendre la fête du Cœur Immaculé de Marie au rang de simple mémoire.

    Mais depuis 1986, dans la Messe votive en l'honneur de la Vierge Marie (n°28) « Le cœur immaculé de Marie », la préface eucharistique s'adresse à Dieu le Père en lui rendant gloire car :

    Tu as donné à la Vierge Marie un cœur sage et docile pour qu'elle accomplisse parfaitement ta volonté ;

    un cœur nouveau et doux, où tu pourrais graver la loi de l'Alliance nouvelle ;
    un cœur simple et pur, pour qu'elle puisse concevoir ton Fils en sa virginité et te voir à jamais ;
    un cœur ferme et vigilant pour supporter sans faiblir l'épée de douleur et attendre avec foi la résurrection de ton Fils.

    Voir également : https://p8.storage.canalblog.com/88/90/249840/26242629.pdf

  • La mémoire du Coeur Immaculé de Marie

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    CŒUR IMMACULÉ de MARIE - Mémoire (source : Evangile au Quotidien)

             La propagation de la dévotion au Cœur de Marie remonte au XVIIe siècle où saint Jean Eudes la propagea en l'unissant à celle du Sacré-Cœur de Jésus.

             Au cours du XIXe siècle, sa sainteté Pie VII d'abord, et Pie IX ensuite, accordèrent à plusieurs églises une fête du Cœur très pur de Marie fixée au dimanche dans l'octave de l'Assomption, puis au samedi suivant la fête du Sacré-Cœur. Le 13 juillet 1917, la Sainte Vierge apparaissait au Portugal pour déclarer aux petits voyants de Fatima que Dieu voulait établir la dévotion à son Cœur immaculé pour le salut du monde. Elle demanda aux chrétiens la pratique du premier samedi du mois par la communion réparatrice et la récitation du chapelet accompagnée de la méditation des mystères du Rosaire.

             Le 31 octobre 1942, le jour de la clôture solennelle du Jubilé des Apparitions de Fatima, le pape Pie XII s'exprimant à la radio, consacra le monde au Cœur immaculé de Marie pour répondre à l'appel de notre Mère du ciel. Il renouvela ce geste important le 8 décembre 1942. En 1944, en pleine guerre mondiale, le même souverain pontife consacrait encore tout le genre humain au Cœur immaculé de Marie pour le mettre sous sa toute-puissante protection. À l'occasion de cette même cérémonie, il décréta que l'Église entière célébrerait chaque année une fête en l'honneur du Cœur immaculé de Marie afin d'obtenir par l'intercession de la Très Sainte Vierge, « la paix des nations, la liberté de l'Église, la conversion des pécheurs, l'amour de la pureté et la pratique des vertus. » Il fixa la date de cette fête au 22 août, jour octave de la fête de l'Assomption.

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  • Le Coeur Immaculé de Marie

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    De Benoît XVI (30/05/2009) via "Evangile au Quotidien" : 

    «Sa mère gardait fidèlement toutes ces choses en son cœur»

          Dans le Nouveau Testament, nous voyons que la foi de Marie « attire », pour ainsi dire, le don de l'Esprit Saint — avant tout dans la conception du Fils de Dieu, mystère que l'archange Gabriel lui-même explique ainsi : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre » (Lc 1,35)… Le cœur de Marie, en parfaite harmonie avec le Fils divin, est le temple de l'Esprit de vérité (Jn 14,17), où chaque parole et chaque événement sont conservés dans la foi, dans l'espérance et dans la charité. 

          Nous pouvons ainsi être certains que le très saint cœur de Jésus, pendant toute la période de sa vie cachée à Nazareth, a toujours trouvé dans le cœur immaculé de la Mère un foyer toujours ardent de prière et d'attention constante à la voix de l'Esprit. Ce qui s’est passé aux noces de Cana (Jn 2,1s) témoigne de cette harmonie particulière entre mère et fils pour rechercher la volonté de Dieu. Dans une situation chargée de symboles de l'alliance, tel que le banquet nuptial, la Vierge Marie intercède et provoque, pour ainsi dire, un signe de grâce surabondante : le « bon vin », qui renvoie au mystère du Sang du Christ. Cela nous conduit directement au Calvaire, où Marie se tient sous la croix avec les autres femmes et avec l'apôtre Jean. La mère et le disciple recueillent spirituellement le testament de Jésus : ses dernières paroles et son dernier souffle, dans lequel il commence à diffuser l'Esprit, et ils recueillent le cri silencieux de son Sang, entièrement versé pour nous (Jn 19,25s). Marie savait d'où venait ce sang (cf Jn 2,9) : il s'était formé en elle par l'opération de l'Esprit Saint, et elle savait que cette même puissance créatrice allait ressusciter Jésus, comme il l'avait promis. 

          Ainsi, la foi de Marie a soutenu celle des disciples jusqu'à la rencontre avec le Seigneur ressuscité, et a continué à les accompagner également après son ascension au ciel, dans l'attente du « baptême dans l'Esprit Saint » (Ac 1,5)…. Voilà pourquoi Marie est, pour toutes les générations, l'image et le modèle de l'Église qui, avec l'Esprit, avance dans le temps en invoquant le retour glorieux du Christ : « Viens, Seigneur Jésus » (Ap 22,17.20).

  • 7 juin : anniversaire de l'apparition de saint Joseph à Cotignac

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    D'Ermes Dovico sur la NBQ :

    Cotignac, la plus célèbre apparition de saint Joseph

    7 juin 1660, Cotignac, Sud de la France : Saint Joseph apparaît à un jeune berger assoiffé et lui fait découvrir une source aux propriétés miraculeuses. Une apparition, reconnue par l'Eglise, qui ne cesse de porter du fruit.

    07_06_2024

    Statua di san Giuseppe con Gesù Bambino (foto dal sito del Santuario di Cotignac)

    Statue de Saint Joseph avec l'Enfant Jésus (photo du site du Sanctuaire de Cotignac)

    A l'occasion de l'anniversaire - qui tombe aujourd'hui 7 juin - de l'apparition de saint Joseph à Cotignac, nous publions ci-dessous un texte extrait du livre San Giuseppe, maestro per ogni stato di vita, d'Ermes Dovico et publié par Nuova Bussola.

    ***

    Nous sommes dans une petite ville du sud de la France (région Provence-Alpes-Côte d'Azur). Nous sommes le 7 juin 1660 et un jeune berger, Gaspard Ricard, fait paître ses moutons sur le mont Bessillon. Il est environ une heure de l'après-midi et la chaleur est intense. Épuisé par la soif, Gaspard s'allonge sur le sol. Soudain, il voit apparaître un homme imposant et vénérable qui lui montre un gros rocher et lui dit : « Je suis Joseph, soulève ce rocher et tu boiras ».

    Gaspard, à la vue de ce rocher, hésite (plus tard, au soir de ce 7 juin, huit hommes parviendront à le déplacer avec beaucoup de difficultés). Mais Joseph lui répète l'ordre. Cette fois, le berger obéit, soulève le rocher avec facilité et voit couler de l'eau fraîche en abondance. Il boit avec appétit à cette source inattendue, mais lorsqu'il relève la tête, il s'aperçoit qu'il est seul.

    Vers trois heures de l'après-midi, Gaspard se rend sur la place principale de Cotignac et raconte ce qui lui est arrivé. La nouvelle de l'apparition de saint Joseph se répand rapidement et les pèlerins découvrent que cette source du Bessillon a des propriétés hors du commun : rares sont ceux qui reviennent guéris de fièvres, de maladies des yeux et d'autres infirmités ; surtout, les grâces spirituelles de guérison et de fortification intérieure ne se comptent plus.

    Grâce aux dons des fidèles, il a été décidé de construire une chapelle. Deux mois après l'apparition, le 9 août, la pose de la première pierre fut bénie. Les travaux furent achevés en octobre 1660. Mais dès l'année suivante, l'église étant insuffisante pour faire face à l'afflux de fidèles, un bâtiment plus grand fut mis en chantier. C'est le sanctuaire consacré en 1663 - toujours debout et destination des pèlerins - qui se trouve à côté de l'emplacement de la source miraculeuse, où est gravé en langue locale un passage significatif du prophète Isaïe [voir photo ci-contre, de Maria Bigazzi] : Haurietis aquas in gaudio de fontibus Salvatoris, « Vous puiserez avec joie l'eau des sources du salut » (Is 12, 3).

    L'apparition eut lieu alors que sévissait en France le jansénisme qui, par sa dureté et sa conception erronée de la miséricorde divine, éloignait les gens des sacrements, principalement de la confession et de l'Eucharistie, et critiquait également le culte des saints et de la Vierge Marie elle-même.

    A cet égard, il convient de rappeler que toute la Sainte Famille s'est manifestée à Cotignac en l'espace de moins d'un siècle et demi. En 1519, donc à l'aube de la crise religieuse initiée par Luther, la petite commune française avait en effet été le théâtre de deux apparitions - qui eurent lieu les 10 et 11 août (à environ trois kilomètres de l'endroit où saint Joseph apparaîtra plus tard seul) - de la Vierge Marie avec l'Enfant Jésus dans les bras. La Mère de Dieu avait demandé au voyant, le bûcheron Jean de la Baume (parfois appelé « de la Saque » ou « de la Mire », les noms de famille étant rarement fixés à l'époque), de dire au clergé et aux consuls de Cotignac de travailler à la construction d'une chapelle sous le vocable de Notre-Dame des Grâces et de s'y rendre « en procession, pour recevoir les dons que je veux vous répandre ». Et quelque temps plus tard, cette église, bientôt construite en obéissance à l'ordre céleste (la première pierre fut posée le 14 septembre, jour de l'Exaltation de la Sainte Croix, en 1519), fut confiée à la garde des Oratoriens.

    C'est à cette même famille religieuse qu'au siècle suivant, suite aux événements liés à la source du Bessillon, l'évêque de l'époque, l'Italien Giuseppe Zongo Ondedei, dans une lettre datée du 31 janvier 1661, confie la garde du lieu et de la chapelle en l'honneur de saint Joseph. Nous, voulant suivre (...) les voies que la divine Providence nous a tracées, et pour ne pas séparer les choses qu'elle a voulu unir, nous avons cru qu'il n'y avait rien de mieux que de confier l'administration de la chapelle de l'époux [Joseph] à ceux qui remplissent si bien celle de l'épouse [Marie]", écrit l'évêque Ondedei. Un petit monastère fut également construit à côté du sanctuaire.

    Plus d'un siècle plus tard, la Révolution française entraîne l'abandon de ce lieu béni. Le monastère tombe en ruine, tandis que la chapelle reste debout, entretenue par les curés de Cotignac et ouverte deux à trois fois par an aux fidèles, notamment pour la solennité du 19 mars.

    Le XXe siècle est le siècle de la renaissance du culte au Bessillon. Dans sa lettre pastorale du 1er février 1971, où il rappelle le caractère exceptionnel de la visite de saint Joseph, Monseigneur Gilles-Henri-Alexis Barthe, évêque de Fréjus-Tolone (1962-1983), écrit : « Nous avons sans doute trop oublié le privilège de cette visite du Saint Patriarche à l'un des plus humbles jeunes gens de notre pays. [Joseph] s'est retiré dans son silence, mais la source continue de couler, témoin de son passage. Il fut un temps où les pèlerins étaient plus nombreux à venir le prier. Dans les joies et les espoirs, les peines et les angoisses de ce temps, combien de leçons nous pouvons tirer de saint Joseph, le bienfaiteur juste, attentif et silencieux. Combien de grâces nous devons lui demander pour l'humanité, pour l'Eglise dont il est le Patron, pour notre pays, pour notre diocèse".

    En l'année sainte 1975, le retour en France des bénédictins du monastère Saint-Benoît de Médéa (Algérie) s'avère providentiel pour Cotignac : les religieux reprennent le sanctuaire de Saint-Joseph et reconstruisent le monastère (en confiant la tâche à l'architecte Fernand Pouillon), en veillant à harmoniser les nouveaux bâtiments avec ceux du XVIIe siècle. Le reste est de l'histoire récente.

  • Le pape publiera un document consacré au Sacré-Cœur de Jésus en septembre prochain

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    De Vatican News (Alessandro Di Bussolo) :

    Le Pape annonce un document sur le Sacré-Cœur de Jésus

    À l'issue de l'audience générale ce mercredi 5 juin, le Pape a fait savoir qu'il publiera en septembre prochain, un document consacré au Sacré-Cœur de Jésus. Pour François, «il sera très bénéfique de méditer sur les différents aspects de l’amour du Seigneur qui peuvent éclairer le chemin du renouveau ecclésial». Mais aussi, «dire quelque chose de significatif à un monde qui semble sans cœur».

    Dans ses salutations aux pèlerins Italiens, l’évêque de Rome a fait part de son intention de rendre public en septembre un document sur le culte du Sacré-Cœur de Jésus; alors que se déroulent les célébrations du 350e anniversaire de la première manifestation du Sacré-Cœur de Jésus à sainte Marguerite-Marie Alacoque en 1673. Débutées le 27 décembre 2023, elles se termineront le 27 juin 2025.

    «Je suis heureux de préparer un document qui rassemble les précieuses réflexions des précédents textes magistériels et une longue histoire qui remonte aux Saintes Écritures, pour reproposer aujourd'hui, à toute l'Église, ce culte chargé de beauté spirituelle», a lancé le Pape François aux fidèles et pèlerins venus pour l’audience de mercredi 5 juin. Ce nouveau document sur le culte du Sacré-Cœur de Jésus, permettra de méditer sur les différents aspects «de l'amour du Seigneur qui peuvent illuminer le chemin du renouveau ecclésial; mais aussi, qui peuvent dire quelque chose de significatif à un monde qui semble sans cœu

    Les origines de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus

    L'iconographie représente le Sacré-Cœur de Jésus avec le Christ couronné d'épines, surmonté de la croix et blessé par la lance - en mémoire éternelle du plus grand geste qu'Il a accompli pour nous: sacrifier sa propre vie pour le salut de l'humanité - entouré efnin de flammes, qui symbolisent l'ardeur miséricordieuse du Christ pour les pécheurs. Les premières traces de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus remontent au Moyen-Âge, dans la pensée de mystiques allemands tels que Mathilde de Magdebourg, Mathilde de Hackeborn et Gertrude de Helfta, ainsi que du dominicain Henri Suso.

    Une image du Sacré-Cœur de Jésus
    Une image du Sacré-Cœur de Jésus

    Mais ce culte n'a connu un grand essor qu'au XVIIe siècle, grâce à l'action de sainte Marguerite Alacoque et de saint Jean Eudes qui fut le premier à obtenir, de l'évêque de Rennes, l'autorisation de célébrer une fête en l'honneur du Cœur de Jésus au sein de sa communauté en 1672. En 1765, Clément XIII accorde à la Pologne et à l'Archiconfraternité romaine du Sacré-Cœur, la possibilité de célébrer la fête du Sacré-Cœur de Jésus, et c'est au cours de ce siècle qu'un vif débat se développe. La Congrégation des Rites affirme en effet que l'objet de ce culte est le cœur de chair de Jésus, symbole de son amour, mais les jansénistes l'interprètent comme un acte d'idolâtrie. Ce n'est qu'en 1856, avec Pie IX, que la solennité a été étendue à l'Église universelle et inscrite au calendrier liturgique.       

    Sainte Marguerite Alacoque, messagère du Cœur de Jésus

    Marguerite Alacoque est une Visitandine, une sœur de l’Ordre de la Visitation de Sainte-Marie qui vit depuis 1671 au couvent français de Paray-le-Monial, sur la Loire. Elle a déjà une réputation de grande mystique lorsque, le 27 décembre 1673, elle reçoit sa première visite de Jésus, qui l'invite à prendre la place de Jean, l'apôtre qui a physiquement posé sa tête sur la poitrine de Jésus, lors de la dernière Cène. «Mon cœur divin est si passionné d'amour pour les hommes que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il doit les répandre. Je t'ai choisie pour ce grand dessein», lui dit-il. L'année suivante, Marguerite a deux autres visions: dans la première, elle voit le cœur de Jésus sur un trône de flammes, plus brillant que le soleil et plus transparent que le cristal, entouré d'une couronne d'épines; dans l'autre, elle voit le Christ rayonnant de gloire, avec sa poitrine d'où sortent des flammes de tous les côtés, au point de ressembler à une fournaise. Jésus lui demande alors de communier tous les premiers vendredis pendant neuf mois consécutifs et de se prosterner sur le sol pendant une heure dans la nuit du jeudi au vendredi. C'est ainsi que sont nées les pratiques des neuf vendredis et de l'heure sainte d'adoration. Puis, dans une quatrième vision, le Christ demanda l'instauration d'une fête pour honorer son Cœur et réparer, par la prière, les offenses qu'il a reçues.

    Une image de sainte Marguerite-Marie Alacoque
    Une image de sainte Marguerite-Marie Alacoque
  • Homélie pour la fête du Sacré-Coeur de Jésus

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    ob_f0f7138f2b90c693a762b79e0a8dae76_sacre-coeur-2.jpgHomélie du Frère Elie (Famille de saint Joseph - homelies.fr) :

    L’Eglise nous invite aujourd’hui à fêter le Sacré-Cœur de Jésus. Cette fête fut instituée pour célébrer la charité divine dans un signe humain : le cœur du Fils de Dieu fait homme. 
    La première lecture nous présente cet Amour de Dieu comme raison et motif de l’élection du peuple d’Israël avec qui Dieu a fait alliance : « Si le Seigneur s’est attaché à vous, s’il vous a choisis, ce n’est pas que vous soyez le plus nombreux de tous les peuples, car vous êtes le plus petit de tous. C’est par amour pour vous, et par fidélité au serment fait à vos pères, que le Seigneur vous a fait sortir par la force de sa main, et vous a délivrés de la maison d’esclavage et de la main de Pharaon, roi d’Egypte. »

    Comme nous le dit la première épître de saint Jean, Dieu, le premier, nous a aimé (1 Jn 4, 19). Notre foi réside d’abord dans ce constat émerveillé : Dieu nous a aimé le premier et ce, gratuitement, sans aucun mérite de notre part, garantie de la vérité de son Amour. Nous pourrions même dire : Dieu m’a aimé le premier. Car Dieu n’aime pas les hommes en vrac mais chacun d’un amour personnel et unique. 
    Dieu m’a aimé le premier parce qu’il « est Amour », amour plein, charité parfaite, comme nous le rappelle la deuxième lecture (1 Jn 4, 8.16). Si Dieu ne nous adressait pas la parole première de son Amour nous n’existerions pas.
    Mais en rester là serait insuffisant. L’Amour de Dieu n’est pas l’amour conceptuel d’un Dieu là-haut dans son ciel mais l’amour d’un Dieu qui a pris chair de notre chair, qui s’est fait homme, l’amour d’un Dieu selon la nature humaine qu’il a assumée : « Voici à quoi se reconnaît l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos péchés » (Cf. 2ème lecture).

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  • Les promesses du Sacré Coeur

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    images.jpgLes promesses de Notre-Seigneur à Sainte Marguerite-Marie

    En 1675, Notre-Seigneur déclare à sainte Marguerite-Marie Alacoque, religieuse de l’ordre de la Visitation, à Paray-le-Monial :
    « Voilà ce Coeur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné, jusqu’à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour; et pour reconnaissance, je ne reçois de la plus grande partie que des ingratitudes, par les mépris, irrévérences, sacrilèges et froideurs qu’ils ont pour moi dans ce Sacrement d’amour. Mais, ce qui est encore plus rebutant, c’est que ce sont des coeurs qui me sont consacrés. C’est pour cela que je te demande que le premier vendredi d’après l’octave du Saint Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Coeur, en lui faisant réparation d’honneur par une amende honorable, communiant ce jour-là pour réparer les indignités qu’il a reçues pendant le temps qu’il a été exposé sur les autels ; et je te promets que mon Coeur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur ».

    Jésus lui apparaît de nombreuses fois, de 1673 à 1675. De ses entretiens avec Notre-Seigneur on extrait classiquement 12 promesses. Voici quelques extraits du message du Sacré-Coeur de Jésus à sainte Marguerite-Marie (cf. Vie et OEuvres de Sainte Marguerite-Marie, publication de la Visitation de Paray, 1920).

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  • Solennité du Sacré Coeur de Jésus

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    Solennité du Sacré-Cœur de Jésus (Source : Evangile au Quotidien)

    Le Christ révèle à sainte Marguerite-Marie Alacoque, le 27 décembre 1673, que « Mon divin Cœur est si passionné d'amour pour les hommes, et pour toi en particulier que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen, et qu'il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre... »

    En juin 1675, Il s'adresse à elle en ces termes : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné, jusqu'à s'épuiser et se consommer, pour leur témoigner son amour. 

    Je te demande que le premier vendredi d'après l'octave du Saint-Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Cœur, en communiant ce jour là, et en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable, pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels.

    Je te promets aussi que mon Cœur se dilatera, pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur, et qui procureront qu'il lui soit rendu... 

    Fais savoir au fils ainé de mon Sacré-Cœur (le roi Louis XIV) que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte enfance, de même il obtiendra sa naissance de gloire éternelle par sa consécration à mon Cœur adorable. Mon Cœur veut régner dans son palais, être peint sur ses étendards et gravé dans ses armes pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis et de tous ceux de la sainte Église.

    Mon Père veut se servir du roi pour l'exécution de son dessein, qui est la construction d'un édifice public où serait placé le tableau de mon Cœur pour y recevoir les hommages de toute la France ».

    Il faudra attendre 1870 : la guerre éclate entre la France et l'Allemagne ; la défaite militaire française ne tarde pas, suivie de l'occupation d'une partie du pays par les troupes allemandes. Alexandre Legentil, député sous Louis-Philippe, et son beau-frère, Hubert Rohault de Fleury, font vœu de construire une église consacrée au Cœur du Christ, en réparation et pénitence pour les fautes commises par les Français : « Pour faire amende honorable de nos péchés et obtenir de l'infinie miséricorde du Sacré-Cœur de Notre Seigneur Jésus-Christ le pardon de nos fautes, ainsi que les secours extraordinaires qui peuvent seuls délivrer le Souverain Pontife de sa captivité et faire cesser les malheurs de la France, nous promettons de contribuer à l'érection, à Paris, d'un sanctuaire dédié au Sacré-Cœur de Jésus. » Pendant la première guerre mondiale, en réponse à la demande adressée par sainte Marguerite Marie, en 1675, plus de douze millions de drapeaux et fanions français ornés du Sacré Cœur de Jésus furent portés par les soldats, les régiments, etc. En 1917, la République a interdit la consécration individuelle des soldats au Sacré Cœur et le port du Sacré Cœur. Dans une lettre aux pèlerins de Paray, en 1999, saint Jean Paul II « invite tous les fidèles à poursuivre avec piété leur dévotion au culte du Sacré-Cœur de Jésus, en l'adaptant à notre temps, pour qu'ils ne cessent d'accueillir ses insondables richesses, qu'ils y répondent avec joie en aimant Dieu et leurs frères, trouvant ainsi la paix, entrant dans une démarche de réconciliation et affermissant leur espérance de vivre un jour en plénitude auprès de Dieu, dans la compagnie de tous les saints. »

    Neuvaine au Cœur Sacré de Jésus

    Padre Pio disait chaque jour cette neuvaine pour tous ceux qui se recommandaient à ses prières :

    I - Ô Jésus, qui avez dit : « En vérité, je vous le dis, demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira ! » voici que je frappe, je cherche et je demande la grâce... 

    Pater, Ave, Gloria

    Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.

    II - Ô Jésus, qui avez dit : « En vérité, je vous le dis, tout ce que vous demanderez à mon Père en mon Nom, il vous l'accordera ! » voici qu'en votre Nom je demande la grâce...

    Pater, Ave, Gloria

    Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.

    III - Ô Jésus, qui avez dit : « En vérité, je vous le dis, le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point ! » voici qu'en m'appuyant sur l'infaillibilité de vos saintes paroles je demande la grâce...

    Pater, Ave, Gloria

    Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.

    Prière - Ô Cœur Sacré de Jésus, à qui il est impossible de ne pas avoir compassion des malheureux, ayez pitié de nous, pauvres pécheurs, et accordez-nous la grâce que nous vous demandons, par l'intercession du Cœur Immaculé de Marie, notre tendre Mère.

    Saint Joseph, père adoptif du Sacré-Cœur de Jésus, priez pour nous.

    Salve Regina

    Pour un approfondissement : >>> La dévotion au Sacré-Cœur

  • Homélie pour la Fête-Dieu à l’Église du Saint-Sacrement à Liège : par Jean-Pierre Delville, évêque de Liège 1er juin 2024

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    Chers Frères et Sœurs,

    La Fête-Dieu, c’est l’actualisation de la Pâque aujourd’hui, c’est la fête de Pâques pour moi, pour nous, dans la communion au corps du Christ. En effet, Pâque, c’est le Christ qui donne sa vie pour nous et qui ressuscite pour la vie éternelle. C’est la Fête-Dieu, c’est notre communion à ce don de soi et à cette vie nouvelle dans le Christ. Comme le dit Jésus : « Celui qui me mange vivra par moi ; celui qui mange ce pain vivra éternellement » (Jn. 6, 56-58).  

    Ce mystère de vie est aussi un mystère d’amour, l’amour de Dieu pour nous, qui se manifeste dans le don que Jésus nous fait de son Corps et de son Sang, c’est-à-dire le don de toute sa vie. Nous découvrons que nous sommes des gens qui sont aimés, et non pas des gens lancés dans la vie par le hasard des choses. Chacun de nous est aimé par le Christ et nous sommes invités à répondre à cet amour en communiant avec lui et en recevant son Corps. Jésus nous a aimés le premier. Il est mort pour nous, c’est-à-dire qu’il est allé jusqu’au bout de sa vie d’amour, il n’a pas reculé au dernier moment. Mais il a voulu donner un signe du fait qu’il offrait sa vie pour nous. Il a voulu donner un signe qui dure : c’est le saint Sacrement de son Corps et de son Sang. Avant tout, nous le recevons comme un cadeau qui nourrit nos vies ; mais ensuite, nous nous engageons à répondre à ce cadeau par une vie qui répand l’amour autour d’elle.  C’est pourquoi nous conservons le Saint-Sacrement pour contempler en adoration cet amour reçu et pour diffuser cet amour autour de nous. L’Église conserve au tabernacle le sacrement du Corps du Christ pour qu’il soit une nourriture spirituelle perpétuelle.

    Cette année, nous faisons ici mémoire du carme Jean Soreth, pour lequel l’abbé Dor a préparé une exposition au fond de l’église. Le bienheureux Jean Soreth a habité Liège très régulièrement ; en 1451 il est élu supérieur général des carmes jusqu’à sa mort en 1471. Pour nous Liégeois, il est célèbre parce qu’il a tenté de convaincre le duc de Bourgogne Charles le Téméraire de ne pas mettre Liège à feu et à sang en 1468. Malheureusement il n’a pas réussi à apaiser le duc. Dans le sac de la ville, Jean Soreth a assisté à un sacrilège : les hosties consacrées conservées dans le tabernacle d’une église ont été renversée sur le sol. Alors il s’est précipité au péril de sa vie pour les sauver et a réussi à les placer dans le tabernacle de son église. Il croyait de tout son cœur à la présence réelle du Corps du Christ sous les espèces du pain consacré. Cela se passait pas loin d’ici, place des Carmes, au croisement avec la rue Saint-Paul.

    Là il a prêché le carême en 1451 et ses sermons ont été transcrits par un père Croisier ; le manuscrit est encore conservé aujourd’hui à la Bibliothèque du Séminaire. Il insiste dans son premier point sur notre réconciliation avec Dieu  par la communion et il nous invite à nous donner à Dieu. En effet, Jean Soreth insiste sur la recherche personnelle de la purification du cœur, dans une communion continuelle à Dieu[1]. Comme le dit Jean Soreth d’une manière audacieuse, il ne suffit pas de communier au pain reçu du Christ, il nous faut aussi à notre tour offrir au Christ un bon pain, fait de farine bien moulue. En effet, comme Jésus le dit dans l’Apocalypse : «  Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi » (Ap. 3, 20). Si le Seigneur vient prendre son repas chez nous, nous devons lui servir du bon pain.

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