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Spiritualité - Page 8

  • Le message du Pape à l'occasion du 80ème anniversaire du débarquement en Normandie

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    Le message du pape en intégralité (source)

    « À Son Excellence Monseigneur Jacques Habert
    Évêque de Bayeux et Lisieux

    Je suis heureux de m'unir, par la pensée et la prière, à tous ceux qui sont réunis en cette cathédrale de Bayeux pour commémorer le 80ème anniversaire du débarquement des forces alliées en Normandie. Je salue toutes les Autorités civiles, religieuses et militaires présentes.

    Nous avons en mémoire le souvenir de ce colossal et impressionnant effort collectif et militaire accompli pour obtenir le retour à la liberté. Et nous pensons aussi à ce que cet effort a coûté : ces cimetières immenses où s'alignent par milliers les tombes de soldats — très jeunes pour la plupart, et, pour beaucoup, venus de loin — qui ont héroïquement donné leur vie, permettant ainsi la fin de la Seconde Guerre Mondiale et le rétablissement de la paix, une paix qui — du moins en Europe — aura duré près de 80 ans.

    Le débarquement présente également à l'esprit, suscitant l'effroi, l'image de ces villes de Normandie complétement dévastées : Caen, Le Havre, Saint-Lô, Cherbourg, Flers, Rouen, Lisieux, Falaise, Argentan... et tant d'autres ; et nous voulons faire mémoire des innombrables victimes civiles innocentes et de tous ceux qui ont souffert de ces terribles bombardements.

    Mais le débarquement évoque, plus généralement, le désastre qu'a représenté cet épouvantable conflit mondial où tant d'hommes et de femmes, d'enfants, ont souffert, tant de familles ont été déchirées, tant de ruines ont été provoquées. Il serait inutile et hypocrite d'en faire mémoire sans le condamner et le rejeter définitivement ; sans renouveler le cri de Saint Paul VI à la tribune de l’0NU, le 4 octobre 1965 : Plus jamais la guerre ! Si, durant plusieurs décennies, le souvenir des erreurs du passé a soutenu la ferme volonté de tout mettre en œuvre pour éviter qu'un nouveau conflit mondial ouvert se produise, je constate avec tristesse qu'il n'en est plus de même aujourd'hui et que les hommes ont la mémoire courte. Puisse cette commémoration nous aider à nous la faire retrouver !

    Il est inquiétant, en effet, que l'hypothèse d’un conflit généralisé soit parfois de nouveau sérieusement prise en considération, que les peuples soient peu à peu familiarisés à cette éventualité inacceptable. Les peuples veulent la paix ! Ils veulent des conditions de stabilité, de sécurité et de prospérité où chacun puisse accomplir sereinement son devoir et sa destinée. Ruiner ce noble ordre des choses pour des ambitions idéologiques, nationalistes, économiques est une faute grave devant les hommes et devant l'histoire, un péché devant Dieu.

    Ainsi, Excellence, je souhaite m'unir à votre prière et à celle de tous ceux qui sont réunis dans votre Cathédrale :

    Prions pour les hommes qui veulent les guerres, ceux qui les déclenchent, les attisent de manière insensée, les entretiennent et les prolongent inutilement, ou en tirent cyniquement profit. Que Dieu éclaire Ieurs cœurs, qu'll mette devant leurs yeux le cortège de malheurs qu'ils provoquent !

    Prions pour les artisans de paix. Vouloir la paix n'est pas une lâcheté, elle demande au contraire le plus grand courage, le courage de savoir renoncer à quelque chose. Même si le jugement des hommes est parfois sévère et injuste envers eux, « les artisans de paix seront appelés fils de Dieu » (H£ 5, 9). Que, s'opposant aux logiques implacables et obstinées de l'affrontement, ils sachent ouvrir des chemins pacifiques de rencontres et de dialogue. Qu'ils persévèrent inlassablement dans leurs démarches et que leurs efforts soient couronnés de succès.

    Prions enfin pour les victimes des guerres ; les guerres du passé comme les guerres présentes. Que Dieu accueille auprès de Lui tous ceux qui sont morts dans ces terribles conflits, qu'Il vienne au secours de tous ceux qui en souffrent aujourd'hui ; les pauvres et les faibles, les personnes âgées, les femmes et les enfants sont toujours les premières victimes de ces tragédies.

    Que Dieu ait pitié de nous ! Invoquant la protection de Saint Michel, Patron de la Normandie, et 1'intercession de la Sainte Vierge Marie, Reine de la Paix, j'accorde de grand cœur, à chacun, ma Bénédiction."

  • Mois de juin, mois du Sacré Coeur

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    Mois de juin : mois du Sacré-Coeur

    Du Pape François :

    « Au mois de juin, la piété populaire nous fait prier avec plus de ferveur le Coeur Sacré de Jésus. Que ce Coeur miséricordieux vous enseigne à aimer sans rien demander en échange et qu’il vous soutienne dans les choix de la vie les plus difficiles. »

    Le pape a recommandé la prière au Coeur du Christ spécialement pour son ministère et pour tous les prêtres : « Priez-le aussi pour moi et pour mon ministère mais aussi pour tous les prêtres afin qu’il fortifie leur fidélité à l’appel du Seigneur. »

    « Je vous invite, pendant tout le mois de juin, à prier le Coeur de Jésus et à soutenir vos prêtres par votre proximité et votre affection de façon à ce que les prêtres soient l’image de ce Coeur plein d’amour miséricordieux. »

    Et en s’adressant aux jeunes, aux malades, et aux nouveaux mariés : « Puisez au Coeur de Jésus la nourriture et la boisson spirituelle de votre vie afin que, nourris du Christ vous soyez des personnes nouvelles, profondément transformées par cet amour divin. »

    « La fête du Sacré-Cœur nous rappelle que Dieu nous a aimés en premier : Lui nous attend toujours pour nous accueillir dans son cœur, dans son amour. »

    Pour le pape François, pape jésuite, « le cœur du Christ est le centre de la miséricorde » : il l’a rappelé aux prêtres à l’occasion de leur Jubilé de la miséricorde, le 2 juin 2016, à Sainte-Marie Majeure. Il leur a recommandé de lire l’encyclique de Pie XII « Haurietis Aquas » sur le Cœur du Christ. Il a souligné que « la miséricorde est une question de liberté », de cœur à cœur.

    L’encyclique de Pie XII a été publiée le 15 mai 1956. On peut la trouver en ligne en français dans la traduction du spécialiste du Cœur de Jésus qu’était le P. Edouard Glotin SJ en cliquant ici.

    « Chaque personne a besoin d'un "centre" à sa vie, d'une source de vérité et de bonté, à laquelle puiser dans l'approche de différentes situations et dans la fatigue quotidienne. Lorsqu'on se recueille en silence, chacun de nous a besoin de sentir non seulement le battement de son cœur, mais plus profondément, la pulsation d'une présence fiable, perceptible par les sens de la foi et cependant beaucoup plus réelle : la présence du Christ, cœur du monde. C'est pourquoi j'invite chacun à renouveler pendant le mois de juin sa dévotion au Cœur du Christ, en mettant également en valeur la prière traditionnelle d'offrande de la journée et gardant à l'esprit les intentions que je propose à toute l’Église. »

    Le pape a insisté, lors de son voyage en Equateur, le 9 juillet 2015, sur les fruits de la Consécration au Coeur du Christ – qui est un renouvellement de la grâce du baptême -, en disant: « Cela tournait dans ma tête et je priais. J’ai demandé à Dieu plusieurs fois dans la prière : « Qu’est-ce que ce peuple a de différent ? » Et ce matin, en priant, cela s’est imposé à moi : la consécration au Sacré-Cœur. Je pense que je dois vous le dire comme un message de Jésus. Toute cette richesse que vous avez, la richesse spirituelle de la piété, de la profondeur, viennent d’avoir eu le courage, en dépit de moments très difficiles, de consacrer la nation au Cœur du Christ, ce coeur divin et humain qui nous aime tant. (…) Et ensuite, quelques années après, la consécration au Cœur de Marie. N’oubliez pas que cette consécration est un jalon dans l’histoire du peuple de l’Équateur. Et à propos de cette consécration, je sens que cette grâce que vous avez, cette piété, cette chose qui vous rend différents, vous vient de là. »

  • Norbert, fondateur des Prémontrés (6 juin)

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    szentnorbert_1.jpgNorbert, archevêque, fondateur de l’Ordre des Prémontrés (1080-1134) (source)

    Norbert, né en 1080, près de Cologne, fut engagé dès son jeune âge dans la cléricature ; mais il fréquentait plus la cour que l’Église et reculait devant les Ordres sacrés, afin de suivre la voie des plaisirs.

    Il avait déjà trente-trois ans, quand, traversant à cheval une belle prairie, accompagné d’un seul serviteur, il fut assailli par une soudaine et horrible tempête. La scène de saint Paul sur le chemin de Damas se renouvela ; car Norbert entendit une voix céleste lui dire : "Pourquoi Me fuis-tu ? Je te destinais à édifier Mon Église, et tu scandalises Mon peuple." En même temps, la foudre éclate et le renverse par terre, où il demeure évanoui pendant une heure entière. Quand il eut recouvré ses sens, il dit à Dieu : "Seigneur, que demandez-Vous de moi ?" Et la réponse à sa question lui fit comprendre qu’il devait quitter le monde et vivre dans la pénitence.

    La conversion fut immédiate et complète, et bientôt l’on put voir, non sans étonnement, le brillant gentilhomme échanger ses riches vêtements contre la bure du moine. Il se prépara pendant quarante jours, dans un monastère, à offrir pour la première fois le Saint Sacrifice de la Messe.

    Norbert obtint du Pape les pouvoirs de missionnaire apostolique et commença à prêcher la pénitence. Ses oeuvres étaient plus éloquentes encore que sa prédication : il marchait nu-pieds, même en plein hiver, au milieu de la neige, n’avait pour vêtement qu’un rude cilice en forme de tunique et un manteau de pénitent ; il observait perpétuellement le carême selon la rigueur des premiers siècles, et y ajoutait de ne manger presque point de poisson et de ne boire du vin que très rarement : on eût dit un nouveau Jean-Baptiste, par son zèle et ses austérités.

    Cependant Dieu réservait à Norbert la gloire de fonder l’Ordre des Prémontrés, ainsi nommé parce que le Saint avait eu révélation du lieu où il devait l’établir. Saint Augustin lui ayant apparu, une Règle d’or à la main, il comprit qu’il devait adopter pour son Ordre la règle de ce grand docteur. Il fut lui-même la règle vivante de ses frères.

    En 1126, se réalisa une vision que sa mère avait eue avant sa naissance : Norbert fut obligé d’accepter l’archevêché de Magdebourg, et il eut désormais outre le souci de son Ordre, le soin de son diocèse, où son apostolat fut traversé par de grandes persécutions et couronné d’abondants fruits de salut. Rien du reste, n’avait changé dans sa vie, et jusqu’à sa mort il mena dans son palais la vie d’un moine dans sa cellule.

    Pour aller plus loin, nous vous conseillons de visiter le site web de l'Abbaye Notre-Dame de Leffe.

  • Liège : Église du Saint-Sacrement : messe chantée par les élèves de l’Académie de chant grégorien le samedi 8 juin 2024 à 17h00 (Bd d’Avroy, 132)

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    cours chant gregorien2.jpg

    Pour toute information :  

    Tous renseignements : tel 04.344.10.89 • email : sursumcorda@skynet.be

  • Débarquement en Normandie : relire les textes prophétiques du cardinal Ratzinger

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    Du site "Benoît-et-moi" :

    3 juin 2024

    Aujourd’hui, alors que s’annonce une « semaine mémorielle » que nos médias, faisons-leur confiance, vont probablement nous rendre insupportable, entre anecdotes dérisoires, remplissage sans intérêt, vacuité absolue de la réflexion, méconnaissance de l’histoire, anachronismes divers et surtout récupérations de toutes sortes (cela peut toujours servir, à la veille des élections), il est indispensable, pour les chrétiens et les européens de relire ces textes prophétiques qui nous indiquent le vrai chemin vers la paix, et sont donc, dans un tout autre contexte, d’une actualité brûlante.

    Les textes qui suivent sont rassemblés avec d’autres dans un livre publié en 2005 sous le titre « L’Europe, ses fondements aujourd’hui et demain« , que l’éditeur indiquait alors comme « le dernier livre du cardinal Ratzinger »

    Extrait du discours splendide au cimetière allemand de la Combe

    LE CARDINAL SE RECUEILLE SUR LES TOMBES DU CIMETIERE MILITAIRE ALLEMAND DE LA CAMBE, EN 2004

    La grâce de la réconciliation

    In « L’Europe, ses fondements aujourd’hui et demain » , pages 137 et suivantes:
    —–
    C’est le moment de nous mettre à genoux, pleins de respect, devant les morts de la Deuxième Guerre mondiale, nous rappelant les innombrables jeunes gens de notre patrie, leur avenir, leurs espérances détruits au cours de ce sanglant massacre de la guerre. En tant qu’Allemands, nous sommes douloureusement frappés à la pensée que leur élan, leur idéal, leur loyauté envers l’État aient été instrumentalisés par un régime sans justice.

    Mais cela n’entache pas l’honneur de ces jeunes hommes, dans les consciences desquels Dieu a pu regarder. Chacun d’eux se tient, personnellement, en sa présence, avec tout son trajet de vie, avec sa mort violente; chacun se tient devant ce Dieu dont la bonté miséricordieuse, nous le savons, garde tous nos morts. Ils n’ont désiré faire que leur devoir, non sans de nombreux doutes et de nombreuses interrogations. Mais ils nous regardent et nous interpellent : «Et vous ? Oui, vous, qu’allez-vous entreprendre pour que les jeunes ne soient plus contraints à la guerre? Qu’allez-vous faire pour que le monde ne soit pas, une fois encore, dévasté par la haine, la violence, le mensonge ? »

    Le rôle historique de la foi chrétienne dans le retour de l’Europe à la vie est incontestable. C’est le grand mérite du christianisme, non seulement d’avoir donné naissance à l’Europe après le déclin de l’Empire gréco-romain et après la période des invasions barbares. Et la renaissance de l’Europe, après la Seconde Guerre mondiale, s’enracine également dans le christianisme, et donc dans la responsabilité de l’homme devant Dieu : nous en avons bien conscience, là réside le fondement ultime de l’État de droit, ainsi que le stipule clairement la Constitution allemande, établie après la chute du nazisme. Quiconque, aujourd’hui, veut construire l’Europe comme bastion du droit et de la justice, susceptible de valoir pour tous les hommes de toutes les cultures, ne peut se réclamer d’une raison abstraite, qui ignore Dieu et n’appartient à aucune culture précise, mais qui prétend mesurer toutes les cultures à l’aune de son propre jugement.

    .
    Mais de quelle mesure s’agit-il? Une telle raison, peut-elle garantir une liberté quelconque, peut-elle refuser quelque chose? Aujourd’hui encore, responsabilité devant Dieu, enracinement dans les grandes valeurs, vérité de la foi chrétienne – valeurs qui débordent toutes les confessions chrétiennes, car elles sont communes à toutes -, telles sont les forces – absolument nécessaires pour construire une Europe unie, et qui soit infiniment plus qu’un unique bloc économique : une communauté de droit, un bastion du droit, non seulement pour elle-même, mais aussi pour l’humanité entière.

    .
    Les morts de La Combe nous interpellent : ils sont dans la paix de Dieu, mais ils ne cessent de nous demander : «Et vous, que faites-vous pour la paix ? » Ils nous mettent en garde devant un État susceptible de perdre les fondements du droit et d’en couper les racines. Le souvenir de la souffrance et des maux de la Seconde Guerre mondiale uni au souvenir de la grande aventure de la réconciliation qui, grâce à Dieu, s’est accomplie en Europe, nous indiquent où se trouvent ces forces capables de guérir l’Europe et le monde.

    La terre peut devenir lumineuse, et le monde peut être humain à une seule condition : laisser Dieu entrer dans notre monde.

  • Saint Boniface : un grand évêque martyr

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    225px-St_Boniface_-_Baptising-Martyrdom_-_Sacramentary_of_Fulda_-_11Century.jpgLors de l'audience générale du 11 mars 2009, le pape Benoît XVI a consacré sa catéchèse hebdomadaire à saint Boniface. En voici le texte intégral (ZENIT.org)

    Chers frères et sœurs,

    Nous nous arrêtons aujourd'hui sur un grand missionnaire du VIIIe siècle, qui a diffusé le catéchisme en Europe centrale, et dans ma patrie également : saint Boniface, passé à l'histoire comme l'« apôtre des Germains ». Nous possédons beaucoup d'informations sur sa vie grâce la diligence de ses biographes : il naquit dans une famille anglo-saxonne dans le Wessex autour de 675 et fut baptisé avec le nom de Winfrid. Il entra très jeune au monastère, attiré par l'idéal monastique. Possédant de remarquables capacités intellectuelles, il semblait destiné à une carrière tranquille et brillante d'érudit : il devint enseignant de grammaire latine, écrivit plusieurs traités, composa plusieurs poésies en latin. Ordonné prêtre à l'âge de trente ans environ, il se sentit appelé par l'apostolat auprès des païens du continent. La Grande Bretagne, sa terre, évangélisée à peine cent ans plus tôt par les Bénédictins guidés par saint Augustin, faisait preuve d'une foi si solide et d'une charité si ardente qu'elle envoya des missionnaires en Europe centrale pour y annoncer l'Evangile. En 716, Winfrid, avec quelques compagnons, se rendit en Frise (aujourd'hui la Hollande), mais il buta sur l'opposition du chef local et la tentative d'évangélisation échoua. Rentré dans sa patrie, il ne perdit pas courage, et deux ans plus tard il se rendit à Rome pour s'entretenir avec le pape Grégoire II et en recevoir des directives. Le pape, selon le récit d'un biographe, l'accueillit « avec le visage souriant et le regard empli de douceur », et dans les jours qui suivirent il tint avec lui « des conversations importantes » (Willibald, Vita S. Bonifatii, ed. Levison, pp. 13-14) et enfin, après lui avoir imposé le nouveau nom de Boniface, il lui confia avec des lettres officielles la mission de prêcher l'Evangile parmi les peuples de Germanie. 

    illustration : une miniature illustre le double baptême de Boniface

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  • Le Roi Albert et la Reine Paola ont rencontré les parents de Carlo Acutis

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    Lu sur Otheo :

    Le Roi Albert et la Reine Paola rencontrent les parents de Carlo Acutis

    Albert et Paola ont visité l'église d'Assise où est vénéré le corps du jeune bienheureux et peut-être futur saint Carlo Acutis.

    03/06/2024

    Le roi Albert et la reine Paola ont rencontré les parents de Carlo Acutis, le jeune homme de 15 ans qui pourrait devenir le premier saint de ce siècle. C'est ce qui s'est passé début avril, lorsque les anciens monarques belges Albert et Paola se sont rendus en pèlerinage à Assise, en Italie. Ils ont visité plusieurs lieux de pèlerinage, dont le tombeau de François d'Assise et le sanctuaire qui abrite le corps du jeune candidat saint Carlo Acutis. 

    Décédé en 2006 à l'âge de 15 ans, Acutis est surnommé « l'influenceur de Dieu ». Le pape François a récemment donné son feu vert à sa canonisation. 

    Il est de notoriété publique que l'ancien couple royal accorde une grande importance à la foi catholique. Le roi Albert fête ses 90 ans cette semaine et la reine Paola ses 86 ans.

    Het vorstenpaar, geflankeerd door broeder Rangel en Werner-Edouard de Saeger van Nattenhaesdonck, die het koningspaar vergezelde.
    Le couple royal, flanqué de Frère Rangel et Werner-Edouard de Saeger van Nattenhaesdonck, qui ont accompagné le couple royal. Site web de la paroisse St Jan Den Bosch

    À Assise, Albert et Paola ont également rencontré le frère néerlandais Rangel, un franciscain. Il a prié avec le roi et la reine pour la santé du roi Albert. La rencontre a eu lieu dans la chapelle où saint François a fondé l'ordre et où sainte Claire est entrée dans la vie religieuse.

  • 15 000 catholiques assistent à la procession eucharistique lors de la fête du Corpus Christi à Sydney, en Australie

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    Walk with Christ - Catholic Archdiocese of Sydney

    De Clare Marie Merkowsky sur LifeSite News :

    15 000 catholiques assistent à la procession eucharistique lors de la fête du Corpus Christi à Sydney, en Australie

    15 000 catholiques ont bravé le vent et le froid pour assister à la procession eucharistique dans les rues de Sydney, en Australie, à l'occasion de la solennité du très saint corps et sang du Christ.


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    3 juin 2024

    SYDNEY, Australie (LifeSiteNews) - Environ 15 000 catholiques ont bravé le vent et le froid pour assister à une procession eucharistique à Sydney, en Australie, lors de la fête du Corpus Christi. 

    Le 2 juin, le dimanche suivant la fête catholique du Corpus Christi, environ 15 000 catholiques ont marché dans les rues de Sydney, en Australie, conduits par le Saint-Sacrement, dans le cadre d'une ancienne tradition visant à honorer la présence réelle du Christ dans l'Eucharistie.  

    « Aujourd'hui, mon cher peuple, vous avez publiquement reconnu Dieu », a déclaré l'archevêque de Sydney, Mgr Anthony Fisher, à la foule. « Aujourd'hui, vous avez témoigné publiquement de l'espoir et de l'unité.

    « Mon cher peuple, vous venez de proclamer à notre ville le don de la rédemption en Jésus-Christ. Non pas par des arguments solides, une rhétorique intelligente ou des effets spéciaux, mais simplement en 'marchant avec le Christ' que vous aimez", a-t-il poursuivi. 

    « Vous avez proclamé que le Christ vit dans notre ville, dans nos communautés, dans nos cœurs. Il nous a tout donné, son corps et son sang, toute sa substance et sa réalité, tout son esprit et sa grâce, pour que personne ne soit laissé pour compte. Donnez-lui tout en retour", a-t-il déclaré.   

    Les processions eucharistiques sont une pratique catholique traditionnelle, les jours de fête comme le Corpus Christi - la solennité du très saint corps et sang du Christ - étant un moment habituel pour organiser un tel événement. Au cours de la procession, le Saint-Sacrement est porté par un prêtre ou un évêque dans les rues, suivi par les fidèles qui chantent des hymnes.   

    Si de nombreuses paroisses ont abandonné cette pratique, celles qui organisent la procession sont souvent surprises par le nombre de catholiques qui viennent honorer le Christ dans la Sainte Eucharistie. 

    En effet, selon les rapports locaux, les 15 000 catholiques comprenaient des personnes originaires de Samoa, du Vietnam, du Liban, du Portugal, de Croatie et d'Amérique latine.  

    « L'élan en faveur d'une culture eucharistique vivifiée à Sydney est en marche », a déclaré l'évêque auxiliaire de Sydney, Mgr Richard Umbers, au Catholic Weekly. 

    « Les fidèles ont toujours été présents, ils n'attendaient qu'un exutoire pour déclarer fièrement leur amour du Christ », a-t-il poursuivi, ajoutant que l'affluence à la procession l'avait incité à en organiser d'autres.  

    « Notre foi catholique est plus belle que le monde. Jésus-Christ est plus beau que n'importe qui d'autre, et il nous appelle, vous et moi, à être saints", a déclaré à la foule le père Roberto Keryakos, prêtre de la cathédrale Sainte-Marie.  

    « Invitez le Seigneur dans ces lieux qui ont besoin de sa présence. N'ayez pas peur. Si cela fait longtemps, revenez à la maison, si cela fait longtemps, courez vers Dieu", a-t-il déclaré.  

    Alors que la foule se déplaçait à travers la ville, elle a chanté des hymnes au Saint Sacrement, sous la direction des chorales du Brigidine College Randwick et de St. Peter Chanel Regent's Park. 

    Les hymnes, ainsi que les nombreuses bannières des écoles et des paroisses, ont incité de nombreuses personnes à s'arrêter le long des rues pour observer ce témoignage de foi.  

    « De telles processions sont un ferment dans notre monde largement désenchanté », a déclaré Daniel Ang, directeur du Centre d'évangélisation de Sydney. « Elles nous rappellent que les gens parviennent à la foi et l'approfondissent grâce à de multiples expériences et influences qui se chevauchent, y compris la fête, et en “foulant vraiment le sol” de la foi avec d'autres personnes plutôt qu'en spéculant ou en observant à distance ».  

    « Un après-midi de grâce et un témoignage simple et joyeux du trésor de l'Église, qui est le Christ, pour des milliers de personnes », a-t-il poursuivi.  

    Actuellement, les catholiques de Sydney espèrent accueillir le Congrès eucharistique international de 2028. 

    « Aujourd'hui, mes chers amis, vous avez fait ce que le Conseil vous a demandé et vous avez aidé à préparer cette ville et ce pays pour cet événement, que nous espérons ardemment que le pape François nous accordera en 2028 », a déclaré l'archevêque Fisher. 

    De même, Mgr Umbers a déclaré : « Ce n'est pas un secret que l'Australie aspire à accueillir un Congrès eucharistique international, et une telle démonstration publique de foi ajoute certainement de la crédibilité à notre candidature ». 

  • Les saints martyrs de l'Ouganda (Charles Lwanga et ses 21 compagnons) (3 juin)

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    De Nominis (cef.fr) :

    Saints Martyrs de l'Ouganda

    Charles Lwanga et ses 21 compagnons (+ 1886)

    Charles Lwanga, mort le 3 Juin 1886, laïc - Converti par les Pères Blancs, Charles Lwanga, serviteur du roi Mwanga d'Ouganda, fut baptisé en novembre 1885 et brûlé vif au mois de juin de l'année suivante, à Namuyongo, voir aussi saint Charles Lwanda

    martyrs de l'Ouganda

    Martyr du Groupe des 22 martyrs de l'Ouganda. 
    - le 2 février 2023, Anuarite et Bakanja, modèles de foi, courage et pardon (VaticanNews.), le Pape François a mentionné Anuarite et Bakanja, ainsi que saint Kizito et ses compagnons martyrs de l’Ouganda, les présentant comme modèles de foi, de courage, de persévérance et de pardon.
    Les martyrs (+1885, +1886, +1887) - les 22 martyrs de l'Ouganda. Martyrs de la persécution du roi Mwanga de 1885 à 1887 durant laquelle périrent une centaine de jeunes chrétiens, catholiques et anglicans. A cause de la prière et de la chasteté, ils périrent dans d'atroces supplices, dont celui du feu.
    Marchant à la mort Kizito (13 ans) demandait à son aîné, Charles Lwanga: «Donne-moi la main: j'aurai moins peur». Tous les deux ont été proclamés patrons de la jeunesse africaine.
    Un autre, arrivant au lieu du supplice, déclara : «C'est ici que nous verrons Jésus!».
    - Béatifiés par la brève de Benoît XV le 6 juin 1920 (en italien), canonisés par Paul VI, le 18 octobre 1964 à Rome.
    - Album de la canonisation des 22 martyrs de l'Ouganda le 18 octobre 1964 - site des Pères Blancs.
    - Lors de son voyage apostolique en Afrique, devant une foule immense, le Pape François a honoré les martyrs de l'Ouganda, 28 novembre 2015.

    Mémoire des saints Charles Lwanga et ses douze compagnons: les saints Mbaga Tuzindé, Bruno Serunkerma, Jacques Buzabaliawo, Kizito, Ambroise Kibuka, Mgagga, Gyavira, Achille Kiwanuka, Adolphe Ludigo Mkasa, Mukasa Kiriwawanvu, Anatole Kiriggwajjo; Luc Banabakintu, martyrs en Ouganda l'an 1886. Âgés entre quatorze et trente ans, ils faisaient partie du groupe des pages ou de la garde du roi Mwanga. Néophytes et fermement attachés à la foi catholique, ils refusèrent de se soumettre aux désirs impurs du roi et furent soit égorgés par l'épée, soit jetés au feu sur la colline Nemugongo. Avec eux sont commémorés neuf autres: les saints Joseph Mukasa Balikuddembe, Denis Sebuggwawo, André Kaggwa, Pontien Ngondwe, Athanase Bazzekuketta, Gonzague Gonza, Matthias Kalemba, Noé Mawaggali, Jean-Marie Muzei. qui subirent le martyre dans la même persécution, à des jours différents, entre 1885 et 1889.

    Martyrologe romain

  • Voir l'Eucharistie à travers les yeux de 10 saints

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    De CNA :

    Voir l'Eucharistie à travers les yeux de 10 saints

    1er juin 2024

    Jésus est présent dans l'Eucharistie et dans l'Église catholique, et de nombreux saints de l'Église ont encouragé les catholiques à participer dans la prière au Saint Sacrifice de la Messe et à l'adoration du Saint Sacrement.

    Au fil des siècles, les saints nous ont enseigné, par leur témoignage et leurs écrits, l'importance vitale de l'Eucharistie dans la vie chrétienne.

    Ci-dessous, 10 saints nous offrent leurs sages conseils pour aimer davantage l'Eucharistie :

    1. Saint Alphonse Marie de Liguori
    « Sachez que le temps que vous passerez avec dévotion devant ce très divin Sacrement sera celui qui vous apportera le plus de bien dans cette vie et qui vous consolera le plus dans votre mort et dans l'éternité. Et sachez que peut-être vous gagnerez plus en un quart d'heure d'adoration en présence de Jésus dans le Très Saint Sacrement que dans tous les autres exercices spirituels de la journée. »

    2. Saint François de Sales
    « Quand la prière est unie à ce divin sacrifice (de la Messe), elle devient d'une efficacité si indicible qu'elle fait déborder l'âme, pour ainsi dire, de consolations célestes. C'est ici qu'elle s'appuie sur son bien-aimé ».

    3. Saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars 
    « Si nous connaissions la valeur du Saint Sacrifice de la Messe, combien plus d'efforts nous ferions pour y assister ! »

    4. Saint Louis Marie Grignion de Monfort
    Avant la Communion, « Implorez Marie de vous prêter son cœur pour que vous receviez son Fils avec ses dispositions ».

    5. Sainte Thérèse de Jésus (ou d'Ávila)
    « Après avoir reçu le Seigneur, puisque la Personne elle-même est présente, efforcez-vous de fermer les yeux du corps et d'ouvrir ceux de l'âme et de regarder dans votre cœur. »

    6. Saint Jean Bosco (Don Bosco)
    « Chers jeunes, voulons-nous être heureux et joyeux ? Aimons de tout notre cœur Jésus dans le Sacrement. »

    7. Sainte Catherine de Sienne
    « O charité sans limites ! De même que tu t'es donné toi-même, tout entier Dieu et tout entier homme, de même tu nous as laissé tout ton être comme nourriture, afin que, pèlerins en cette vie, nous ne nous effondrions pas dans la fatigue, mais que nous soyons fortifiés par toi, nourriture céleste. »

    8. Saint Jean Paul II
    « Chers frères et sœurs, nous devons nous sentir interpellés par les besoins de tant de frères. Nous ne pouvons pas fermer notre cœur à leurs demandes d'aide. Et nous ne pouvons pas oublier que « l'homme ne vit pas seulement de pain », mais que nous avons besoin du « pain vivant descendu du ciel ». Nous avons besoin du « pain vivant descendu du ciel ». Ce pain, c'est Jésus. S'en nourrir signifie recevoir la vie même de Dieu, s'ouvrir à la logique de l'amour et du partage ».

    9. Sainte Thérèse de Lisieux
    « Je me souvenais avoir entendu dire que l'on obtient toutes les faveurs demandées le jour de la première communion. Cette pensée me consola immédiatement, et bien que je n'eusse alors que six ans, je me dis : « Je prierai pour mon pauvre vieux (à qui elle avait essayé de faire l'aumône) le jour de ma première communion ».

    10. Saint François d'Assise
    « Quand je ne peux pas assister à la Sainte Messe, j'adore le Corps du Christ avec les yeux de l'esprit dans la prière, de la même manière que je l'adore quand je le vois à la Messe. »

  • "Cibavit eos"; Introit de la Fête Dieu

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    Cibavit eos ex adipe frumenti, alleluia, et de petra melle saturavit eos, alleluia. Ps. Exultate Deo ajutori nostro/ Jubilate Deo Jacob...

    Commentaire d’un moine de l’Abbaye Notre-Dame de Triors, publié sur le site du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    « Il les a nourris de la fleur du froment, alléluia ; il les a rassasiés du miel qui coule du rocher, alléluia.
    Criez de joie devant Dieu, notre secours, acclamez le Dieu de Jacob.

    (Psaume 80, 17, 2)

    L'Eucharistie, nourriture de terre promise

    hqdefault (1).jpgCe chant d'entrée de la fête du Saint-Sacrement est aussi celui du lundi de la Pentecôte dans le répertoire de la forme extraordinaire. La Pentecôte est aujourd'hui davantage liée au sacrement de confirmation, mais dans l'antiquité, elle était, comme la fête de Pâques, un moment liturgique privilégié pour la réception des sacrements de l'initiation (baptême, eucharistie, confirmation). Le chant d'entrée du lundi de la Pentecôte, avec la mention du froment et du miel, faisait écho à celui du lundi de Pâques qui s'adressait aux néophytes en leur disant : « Le Seigneur vous a introduits dans une terre où coulent le lait et le miel... » L'Eucharistie se trouve au cœur de cette liturgie baptismale et ces belles images paradisiaques de nos deux introïts s'unissent pour célébrer le sacrement de la nourriture vitale des chrétiens qui est le Christ lui-même. Aux premiers communiants, on faisait boire jadis un mélange de lait et de miel qui symbolisait la douceur du Seigneur caché dans l'hostie se donnant avec prédilection aux âmes innocentes, aux âmes des enfants. On retrouve ici l'image du miel que les abeilles, en Palestine, confectionnaient parfois dans le creux des rochers. Le rocher ou la pierre, est une autre image du Christ, fondement de notre foi. L'Eucharistie est précisément le sacrement de la foi, Mysterium fidei , « Il est grand le mystère de la foi », s'écrie le prêtre après la consécration. Quant à la fleur de froment, c'est le grain purifié de son enveloppe, le grain dans sa pureté, dans sa nudité, ce qui évoque le sacrifice et donc le mystère de la croix dont l'Eucharistie est aussi le sacrement. Saint Ignace d'Antioche souhaitait devenir le froment du Christ, c'est-à-dire être moulu par la dent des bêtes et devenir un pain très pur, à l'exemple de son Maître. Le texte de notre chant d'entrée est donc très évocateur, on le voit. Il nous parle d'une nourriture à la fois fondamentale et mystérieuse qui convient très bien pour suggérer l'Eucharistie.

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