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Spiritualité - Page 8

  • La chaine "Foi et Raison" (youtube) a longuement interviewé Mgr Léonard

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    Une interview de Mgr Léonard pour la chaîne Foi et Raison, en lien avec son dernier livre « L’Église dans tous ses états. Cinquante ans de débats autour de la foi » (Artège, 2023).

    • 00:00 Intro
    • 00:53 Les controverses autour des distinctions entre foi et raison, la nature et la grâce...
    • 04:37 « Méta-concile »?
    • 13:00 L’encyclique « Fides et Ratio »
    • 17:25 Les moments marquants de sa vie intellectuelle
    • 27:14 La métaphysique laissée de côté ?
    • 32:15 La raison et l’étude, alliées du chrétien et de la mission ? Risquer la perte de la foi ?
    • 39:13 Sur quoi les théologiens et philosophes doivent-ils travailler en priorité ?
    • 46:22 Encyclique « Humanae Vitae »
    • 53:28 Les communautés nouvelles/Le renouveau charismatique
    • 58:25 Le pontificat du pape François
    • 1:09:10 Les urgences dans l’Église d’aujourd’hui
  • Cyrille et Méthode (14 février), apôtres des Slaves

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    im4263.jpgLe mercredi 17 juin 2009, lors de l'audience générale, Benoît XVI consacrait sa catéchèse aux saints Cyrille et Méthode :

    Chers frères et sœurs,

    Je voudrais parler aujourd'hui des saints Cyrille et Méthode, frères de sang et dans la foi, appelés apôtres des slaves. Cyrille naquit à Thessalonique, du magistrat de l'empire Léon en 826/827:  il était le plus jeune de sept enfants. Dans son enfance, il apprit la langue slave. A l'âge de quatorze ans, il fut envoyé à Constantinople pour y être éduqué et fut le compagnon du jeune empereur Michel iii. Au cours de ces années, il fut initié aux diverses matières universitaires, parmi lesquelles la dialectique, ayant comme maître Photios. Après avoir refusé un brillant mariage, il décida de recevoir les ordres sacrés et devint "bibliothécaire" auprès du Patriarcat. Peu après, désirant se retirer dans la solitude, il alla se cacher dans un monastère, mais il fut bientôt découvert et on lui confia l'enseignement des sciences sacrées et profanes, une fonction qu'il accomplit si bien qu'elle lui valut le surnom de "philosophe". Entre-temps, son frère Michel (né aux alentours de 815), après une carrière administrative en Macédoine, abandonna le monde vers 850 pour se retirer dans la vie monastique sur le mont Olympe en Bithynie, où il reçut le nom de Méthode (le nom monastique devait commencer par la même lettre que le nom de baptême) et devint higoumène du monastère dePolychron.

    Attiré par l'exemple de son frère, Cyrille aussi décida de quitter l'enseignement et de se rendre sur le mont Olympe pour méditer et prier. Quelques années plus tard, cependant (vers 861), le gouvernement impérial le chargea d'une mission auprès des khazars de la Mer d'Azov, qui demandèrent que leur soit envoyé un homme de lettres qui sache dialoguer avec les juifs et les sarrasins. Cyrille, accompagné de son frère Méthode, s'arrêta longuement en Crimée, où il apprit l'hébreu. Là, il rechercha également le corps du Pape Clément i, qui y avait été exilé. Il trouva sa tombe, et lorsque son frère reprit le chemin du retour, il porta avec lui les précieuses reliques. Arrivés à Constantinople, les deux frères furent envoyés en Moravie par l'empereur Michel III, auquel le prince moldave Ratislav avait adressé une requête précise:  "Notre peuple - lui avait-il dit - depuis qu'il a rejeté le paganisme, observe la loi chrétienne; mais nous n'avons pas de maître qui soit en mesure de nous expliquer la véritable foi dans notre langue". La mission connut très vite un succès insolite. En traduisant la liturgie dans la langue slave, les deux frères gagnèrent une grande sympathie auprès du peuple.

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  • Selon les ordres de la Rome pontificale , la chasse aux « Tradis » continue…

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    De Solène Tadié dans le National Catholic Register

    10 février 2023

    Pourquoi le Vatican a-t-il ordonné une visite apostolique du diocèse de Toulon ?

    « À première vue, une paire d'interventions directes de Rome dans l'administration d'un diocèse français connu pour ses vocations florissantes semble déroutante.

    Cette semaine a vu un nouveau coup dur pour le diocèse de Toulon-Fréjus, aujourd'hui le plus grand pôle d'attraction des vocations sacerdotales en France :

    Dans une déclaration du 7 février, la nonciature apostolique en France a annoncé la décision du Dicastère pour les évêques "par mandat du pape François", d'ordonner une visite apostolique du diocèse, qui est situé dans la région du Var, dans le sud-est de la France.

    La brève déclaration conseillée à l'intervention du Vatican découle du constat d'"un certain nombre" de difficultés non précisées, et s'inscrit dans le prolongement de la visite fraternelle de novembre 2020 effectuée par l'archevêque métropolitain Jean-Marc Aveline de Marseille.

    A la différence de cette visite pastorale antérieure, la visite apostolique est définie comme "extraordinaire" parce qu'elle est effectuée par une autorité en dehors des normes de la communauté ou du diocèse, dans le cadre d'une mission temporaire axée sur la résolution de problèmes spécifiques. Elle sera dirigée par Mgr Antoine Hérouard de Dijon.

    Cette annonce fait également suite à la décision sans précédent du Vatican, en juin 2022, de suspendre jusqu'à nouvel ordre les ordinations sacerdotales et diaconales dans le diocèse.

    À première vue, cette paire d'interventions directes de Rome dans l'administration d'un diocèse français connu pour ses vocations florissantes peut sembler déroutante, surtout compte tenu de la pénurie de vocations ailleurs en France. Alors pourquoi le Vatican a-t-il jugé nécessaire d'intervenir avec autant de force ?

    Des sources proches du dossier pointent quant à elles des problèmes de gestion ecclésiastique liés à la « logique du nombre » suivie par Mgr Dominique Rey depuis sa prise de fonction à Toulon-Fréjus dans les années 2000, et à une trop grande permissivité envers les communautés traditionalistes à la suite du motu proprio Traditionis Custodes du Pape François  qui en 2021 a imposé de nouvelles restrictions à la célébration de la messe traditionnelle en latin.

    Problèmes de discernement

    Selon les derniers chiffres publiés sur l'Annuaire pontifical 2022 cités par le site suisse Cath.ch, fin 2021, le diocèse comptait 215 prêtres incardinés, ce qui représente une augmentation par rapport à l'année 2000 (187) et dépasse même le nombre 1950 (210).

    Mais des questions sont associées à ces chiffres apparemment impressionnants en une période de crise accablante des vocations sacerdotales en France - surtout à la lumière du fait qu'un nombre élevé d'abandons du ministère sacerdotal ont également été observés dans le diocèse, selon le site Internet de l'Église catholique suisse.

    Mgr Rey, issu de la charismatique communauté de l'Emmanuel, a parfois été accusé d'accueillir indistinctement des prêtres et des communautés ecclésiales de nombreux pays différents, entraînant dans certains cas des échecs attribués à un "manque de discernement" et à un "manque de suivi". de la part de l'évêque, comme l' a souligné l'expert du Vatican Jean-Marie Guénois dans le journal français Le Figaro .

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  • Quand Jésus vient accomplir la Loi et les Prophètes (6e dimanche du temps ordinaire)

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    les lectures (EAQ)

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (fsJ) (Homelies.fr - Archive 2011)

    « La vie et la mort sont proposées aux hommes, l’une ou l’autre leur est donnée selon leur choix » (1ère lect.). Ce verset tiré de la première lecture de la liturgie de ce dimanche, pourrait être une illustration des deux Arbres du livre de la Genèse : l’Arbre de la vie et l’Arbre de la connaissance du bien et du mal (Gn 2, 9). Nous ne sommes pas « déterminés » au mal ; le péché n’est pas une fatalité ; mais nous sommes invités à discerner le bien à la lumière de l’Esprit, et à l’accomplir dans la force qu’il nous donne : « Si tu le veux, tu peux observer les commandements, il dépend de ton choix de rester fidèle ». Telle est la Bonne Nouvelle annoncée par le Sage, et réalisée en Jésus, mort au péché, et ressuscité dans la puissance de l’Esprit de liberté et de vie. Car la vraie liberté consiste à pouvoir discerner et choisir ce qui promeut la vie que le Père nous donne et dont il veut nous combler.

    La Révélation nous enseigne qu’après la rupture du péché, qui avait conduit au triomphe de la mort, cette liberté nous est à nouveau donnée dans la participation à la vie filiale de Jésus (cf. 2 P 1, 4). Tel est le projet de Dieu sur nous, « sagesse tenue cachée, prévue par lui dès avant les siècles, pour nous donner la gloire. Et c’est à nous que Dieu, par l’Esprit, a révélé cette sagesse » (2ème lect.). 

    Dès lors, si la vérité de notre condition humaine consiste à vivre uni au Christ, l’union à Jésus par la foi est l’unique chemin qui nous conduit à l’Arbre de vie, nous restaure dans une relation filiale avec Dieu, et nous ouvre à la fraternité universelle. 

    On comprend dès lors que loin de vouloir « abolir » les commandements qui balisent notre marche sur le chemin de la liberté et de la vie, Notre-Seigneur est tout au contraire venu « accomplir la Loi et les Prophètes », afin de mettre en pleine lumière la voie qui conduit à Dieu son Père et notre Père, en passant par l’obéissance à sa Parole.

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  • Le chemin de l’amour est un chemin qui monte (homélie pour le 6e dimanche du T.O.)

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    Jésus nous décrit aujourd’hui l’itinéraire du chemin de l’amour, et nous découvrons que c’est un chemin qui monte, un chemin resserré, comme ces difficiles chemins de montagne, qui ne peut que nous impressionner.

    La première chose qui me vient à l’esprit est que si nous voulions paraître irréprochables devant le Christ, c’est vraiment raté. Tant qu’on pouvait simplement chercher à éviter le meurtre ou l’adultère ou le faux serment, ça pouvait encore aller. Mais si une colère a rang de meurtre, si un regard vaut un adultère, qui peut être sauvé ? L’homme est incapable de paraître juste aux yeux de ses semblables, et moins encore aux yeux de Dieu. Il ne peut sauver lui-même ; sans la miséricorde du Christ, qui est sa véritable justice, il n’est rien. Le juste pêche 7 fois par jours, dit le psaume. Et finalement la vie du croyant, c’est de revenir  : revenir à Dieu, revenir à ses frères, en demandant pardon, en accueillant le pardon.

    Nous vivons dans un monde où on ne supporte plus d’être en tort ni d’être redevable à quelqu’un. On ne veut plus être qu’irréprochable. Vivre en pécheur pardonné est bien difficile aujourd’hui. Un intense sentiment de culpabilité rôde au fond des cœurs de beaucoup, au point d’engendrer beaucoup de puritanisme déguisé, au point de se sentir forcé de libéraliser toujours plus la morale afin d’être toujours en règle. Alors il se passe trois choses  :
    - la loi permet de plus en plus de choses, même des choses qu’on aurait cru inimaginables il y a 10 ans ;
    - nous n’évaluons plus les actions, nous n’osons plus dire ceci est bien et ceci et mal, alors qu’il est nécessaire de juger, non pour condamner mais pour se conduire soi-même au milieu d’un monde désorienté.
    - Et en même temps la société cherche des boucs émissaires pour les charger de la culpabilité diffuse et inévitable qui plane dans le cœur de l’homme. Ce sont ces gens qu’on voudrait voir mourir en prison, ou qu’on renvoie dans leur pays, ou d’autres encore qu’on cherche à biffer de notre société.

    Est-ce que Jésus va dans le sens d’assouplir la loi ? Est-il un rabbi libéral ? Pas du tout. Il refuse qu’on le voie comme quelqu’un qui vient abolir quelque chose. Il ne vient pas diminuer les exigences morales sous prétexte qu’il annonce un évangile d’amour. Son amour est un amour concret, qui a des exigences concrètes. Aux pharisiens croyants ou athées qui sont obnubilés par le besoin d’être en règle, et qui trouve une échappatoire dans l’hypocrisie, dans la pratique de règles sociales au rituel médiatique plus ou moins incantatoire, Jésus rappelle les véritables obligations de l’amour. « Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux ! », dit-il à ses disciples.

    Et les véritables obligations de l’amour passent par le refus de la colère, par la réconciliation, par la recherche d’une pureté du regard et le refus de la convoitise, par le retour à la fidélité à l’engagement d’amour dans le mariage, par la recherche d’une parole qui corresponde à la vérité de nos pensées et de notre être.

    Aucun d’entre nous ne parviendra à réaliser ces paroles de Jésus à cause de la force de l’obligation, ni avec le désir d’être un chrétien modèle. Mais s’il cherche à aimer d’une façon toujours plus radieuse, il comprendra qu’il doit accueillir ces exigences comme un chemin qui le libérera de tout ce qui menace l’amour. Jésus nous révèle que toutes ces exigences sont le support de l’amour véritable, sont le moyen de bâtir sa maison sur le roc. L’amour véritable est la vraie énergie qui peut nous faire changer nous-mêmes et qui peut changer le monde. L’amour réaliste, celui qui traduit un véritable engagement de la personne et une véritable ouverture au mystère de l’autre, mon frère, ma sœur, pour qui je veux me donner moi-même.

    Bien sûr nous serons encore pris en défaut ; l’important est de revenir, pour aimer de nouveau en vérité. Nous sommes libres, nous avons reçu le grand don de la liberté, pour réaliser notre vie à partir du fond de nous-mêmes. Nous sommes libres, nous pouvons faire de notre vie un grand chant d’amour. Et nous ne marchons pas seuls, mais sous le regard encourageant de Dieu.

  • A Liège : Un nouveau défi pour l’association de fidèles « Sursum Corda » - La restauration de l’église du Saint-Sacrement continue….

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    A Liège, le 26 novembre 2003, l’association de fidèles « Sursum Corda » relevait son premier défi : racheter l’église du Saint-Sacrement pour pérenniser son affectation naturelle.

    Elle entreprit par la suite de réaliser un plan complet de réhabilitation de ce superbe monument du XVIIIe siècle avec l’aide des pouvoirs publics et du mécénat.

    Une première phase du chantier fut dédiée à la restauration de la façade monumentale et du parvis, d'une partie de la maçonnerie et des charpentes de la nef : elle s’est achevée en juillet 2021.

    La seconde phase porte sur la restauration du choeur et de la tour de l’église, comme on peut le lire dans les deux pièces jointes à cette information: l’une par Mgr Delville, évêque de Liège, et l’autre par M. l’abbé Marc-Antoine Dor, Recteur de l’église du Saint-Sacrement qui, l’un comme l’autre, en appellent à la générosité du public invité à se joindre à l’entreprise lancée une nouvelle fois par l’association de fidèles  « Sursum Corda »

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  • Notre-Dame de Lourdes (11 février)

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    Lourdes-apparitions.jpgExtraits d'une homélie prononcée par le Pape Jean-Paul II

    (source : missel.free.fr)

    le 11 février 1988, dans la Basilique Saint Pierre,
    pour célébrer la mémoire de la première apparition
    de la Vierge de Lourdes
     

    Aujourd'hui rappelons, chers Frères et Sœurs, une présence significative de cette nouvelle Femme dans notre histoire. Nous célébrons la mémoire liturgique de la première apparition de la Bienheureuse Vierge Marie à Bernadette Soubirous dans la grotte de Massabielle.

    Rappelons ensuite que - comme je le disais dans mon encyclique Redemptoris Mater - “ Marie est présente dans la mission de l'Église, présente dans l'action de l'Église qui fait entrer dans le monde le Règne de son Fils ” (n. 28). Cette présence se manifeste aussi, entre autre, “ par la force d'attraction et de rayonnement des grands sanctuaires où non seulement les individus ou les groupes locaux, mais parfois des nations et des continents cherchent la rencontre avec la Mère du Seigneur ”.

    Lourdes, comme tant d'autres lieux, est un signe particulier de cette action de Marie dans le cours de notre histoire. En effet -comme le dit Vatican II (Const. Dogm. Lumen Gentium,62) - “ après son Assomption au ciel, son rôle dans le salut ne s'interrompt pas ; par son intercession répétée elle continue à nous obtenir les dons qui assurent notre salut éternel. Son amour maternel la rend attentive aux frères de son Fils dont le pèlerinage n'est pas achevé, ou qui se trouvent engagés dans les périls et les épreuves, jusqu'à ce qu'ils parviennent à la patrie bienheureuse ”.

    Lourdes Marie accomplit une mission de soulagement de la souffrance et de réconciliation des âmes avec Dieu et avec le prochain.

    Les grâces que cette Mère de Miséricorde obtient aux foules immenses d'une humanité endolorie et égarée, ont toutes le but de les conduire au Christ et de leur obtenir le don de son Esprit.

    Lourdes, Marie, par l'intermédiaire de Sainte Bernadette, s'est révélée, de façon éminente, comme “ porte-parole de la volonté du Fils ” (cf. Enc. Redemptoris Mater, n. 21).

    Tout ce que la Madone dit à la Voyante, tout ce qu'elle l'exhorta à faire, tout ce qui ensuite est né, est arrivé et arrive, reflète, en un certain sens, la “ volonté ” de la Madone : mais au nom de qui a-t-Elle obtenu tout ceci, à la grâce de qui, si ce n'est de son Fils divin ? Donc, Lourdes, nous pouvons le dire, appartient au Christ encore plus qu'à sa Très Sainte Mère. A Lourdes, nous apprenons à connaître le Christ à travers Marie. Les miracles de Lourdes sont les miracles du Christ, obtenus par l'intercession de Marie.

    Pour cela, Lourdes est un lieu privilégié d'expérience chrétienne. A Lourdeson apprend à souffrir comme le Christ a souffert. On accepte la souffrance comme Il l'a acceptée.

    Lourdes la souffrance s'allège parce qu'on la vit avec le Christ. Pourvu qu'on la vive avec le Christ. Soutenus par Marie.

    Lourdes, on apprend que la foi soulage la souffrance, mais pas tellement dans le sens de la diminuer physiquement. C'est le devoir de la médecine, ou cela peut arriver exceptionnellement de façon miraculeuse.

    Lourdes, on apprend que la foi soulage la souffrance en ce qu'elle la rend acceptable comme moyen d'expiation et comme expression d'amour. A Lourdes, on apprend à s'offrir non seulement à la justice divine, mais aussi - comme le disait Sainte Thérèse de Lisieux - à l'Amour miséricordieux de Celui qui, comme je l'ai dit dans ma lettre apostolique Salvifici Doloris(n. 18), a souffert “ volontairement et innocemment ”.

  • Le 11 février, à Lourdes

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    7-haut-ND-de-Lourdes-tableau-14-.jpgOn fête aujourd'hui Notre-Dame de Lourdes...

    A Lourdes, en 1858, la famille de Bernadette Soubirous, ruinée, a trouvé refuge au cachot. Le 11 février 1858, Bernadette, sa sœur Toinette et leur amie Jeanne Abadie, vont chercher du bois. Elles se dirigent vers "l'endroit où le canal rejoint le Gave". Elles arrivent devant la Grotte de Massabielle. Toinette et Jeanne traversent l'eau glaciale du canal. Bernadette, en raison de son asthme chronique, hésite à faire autant. C'est alors qu'elle "entend un bruit comme un coup de vent", mais "aucun arbre ne bouge".  Levant la tête, elle voit, dans le creux du rocher, une petite demoiselle, enveloppée de lumière, qui la regarde et lui sourit". C'est la première apparition de Notre Dame.

    source : le-message-de-lourdes

  • Le message du pape François pour la XXXIème journée mondiale du malade (11 février)

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    MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS
    POUR LA XXXIème JOURNÉE MONDIALE DU MALADE

    11 février 2023

    « Prends soin de lui ».
    La compassion comme exercice synodal de guérison

    Chers frères et sœurs !

    La maladie fait partie de notre expérience humaine. Mais elle peut devenir inhumaine si elle est vécue dans l’isolement et dans l’abandon, si elle n’est pas accompagnée de soins et de compassion. Quand on marche ensemble, il arrive que quelqu’un se sente mal, qu’il doive s’arrêter en raison de la fatigue ou d’un incident de parcours. C’est là, dans ces moments-là, que l’on se rend compte de la façon dont nous cheminons : si réellement nous cheminons ensemble ou bien si l’on est sur la même route, mais chacun pour son compte, ne s’occupant que de ses propres intérêts et laissant les autres “s’arranger” comme ils peuvent. Par conséquent, en cette XXXIème Journée Mondiale du Malade, au beau milieu d’un parcours synodal, je vous invite à réfléchir sur le fait que c’est précisément à travers l’expérience de la fragilité et de la maladie que nous pouvons apprendre à marcher ensemble selon le style de Dieu, qui est proximité, compassion et tendresse.

    Dans le Livre du prophète Ézéchiel, dans un grand oracle qui constitue un des points culminants de la Révélation, le Seigneur parle ainsi : « C’est moi qui ferai paître mon troupeau, et c’est moi qui le ferai reposer – oracle du Seigneur Dieu. La brebis perdue, je la chercherai ; l’égarée, je la ramènerai. Celle qui est blessée, je la panserai. Celle qui est malade, je lui rendrai des forces […] je la ferai paître selon le droit » (34, 15-16). L’expérience de l’égarement, de la maladie et de la faiblesse fait naturellement partie de notre chemin : ils ne nous excluent pas du peuple de Dieu, au contraire, ils nous placent au centre de l’attention du Seigneur, qui est Père et ne veut perdre en chemin pas même un seul de ses enfants. Il s’agit donc d’apprendre de lui, pour être véritablement une communauté qui chemine ensemble, capable de ne pas se laisser contaminer par la culture du rejet.

    L’Encyclique Fratelli tutti, comme vous le savez, propose une lecture actualisée de la parabole du Bon Samaritain. Je l’ai choisie comme point cardinal, comme pivot, pour pouvoir sortir des « ombres d’un monde fermé » et « penser et engendrer un monde ouvert » (cf. n. 56). Il existe, en effet, un lien profond entre cette parabole de Jésus et les nombreuses façons dont la fraternité est aujourd’hui niée. En particulier, le fait que la personne malmenée et volée soit abandonnée au bord de la route représente la condition où sont laissés trop de nos frères et sœurs au moment où ils ont le plus besoin d’aide. Il n’est pas facile de distinguer entre les assauts menés contre la vie et sa dignité qui proviennent de causes naturelles et ceux qui sont, en revanche, causés par les injustices et les violences. En réalité, le niveau des inégalités et la prévalence des intérêts de quelques-uns affectent désormais tous les milieux humains, de sorte qu’il apparaît difficile de considérer quelque expérience que ce soit comme étant “naturelle”. Toute souffrance prend place dans une “culture” et au milieu de ses contradictions.

    Ce qui importe, toutefois, c’est de reconnaître la condition de solitude, d’abandon. Il s’agit d’une atrocité qui peut être surmontée avant toute autre injustice, car – comme le rapporte la parabole – il suffit d’un instant d’attention, d’un mouvement intérieur de compassion, pour l’éliminer. Deux passants, considérés comme des religieux, voient le blessé mais ne s’arrêtent pas. Le troisième, au contraire, un Samaritain, un homme méprisé, est mû par la compassion et prend soin de cet étranger qui gît au bord de la route, le traitant comme un frère. En faisant cela, sans même y penser, il change les choses, il engendre un monde plus fraternel.

    Frères et sœurs, nous ne sommes jamais prêts pour la maladie. Et souvent nous ne sommes pas prêts non plus à admettre que nous avançons en âge. Nous craignons la vulnérabilité, et la culture envahissante du marché nous pousse à la nier. Il n’y a pas de place pour la fragilité. Et ainsi le mal, quand il fait irruption et nous assaille, nous laisse à terre, assommés. Il peut alors arriver que les autres nous abandonnent ou qu’il nous semble devoir les abandonner, pour ne pas être un poids pour eux. Ainsi commence la solitude et le sentiment amer d’une injustice nous empoisonne car le Ciel aussi semble se fermer. De fait, nous peinons à demeurer en paix avec Dieu, quand la relation avec les autres et avec nous-mêmes se détériore. Voilà pourquoi il est si important, notamment en ce qui touche à la maladie, que l’Église tout entière se mesure à l’exemple évangélique du Bon Samaritain, pour devenir un bon “hôpital de campagne” : sa mission s’exprime en effet en prenant soin des autres, particulièrement dans les circonstances historiques que nous traversons. Nous sommes tous fragiles et vulnérables ; nous avons tous besoin de cette attention remplie de compassion qui sait s’arrêter, s’approcher, soigner et soulager. La condition des malades est donc un appel qui interrompt l’indifférence et freine les pas de ceux qui avancent comme s’ils n’avaient ni frères ni sœurs.

    La Journée Mondiale du Malade, en effet, n’invite pas seulement à la prière et à la proximité envers les souffrants ; en même temps, elle vise à sensibiliser le peuple de Dieu, les institutions sanitaires et la société civile à une nouvelle façon d’avancer ensemble. La prophétie d’Ézéchiel citée au début contient un jugement très dur sur les priorités de ceux qui exercent un pouvoir économique, culturel et gouvernemental sur le peuple : « Vous vous êtes nourris de lait, vous vous êtes vêtus de laine, vous avez sacrifié les brebis les plus grasses, mais vous n’avez pas fait paître le troupeau. Vous n’avez pas fortifié les brebis chétives, soigné celle qui était malade, pansé celle qui était blessée. Vous n’avez pas ramené celle qui s’égarait, cherché celle qui était perdue. Mais vous les avez régies avec violence et dureté » (34, 3-4). La Parole de Dieu est toujours éclairante et contemporaine. Non seulement pour dénoncer, mais aussi pour proposer. De fait, la conclusion de la parabole du Bon Samaritain nous suggère que l’exercice de la fraternité, qui commence par une rencontre en tête-à-tête, peut être élargi à une prise de soin organisée. L’auberge, l’aubergiste, l’argent, la promesse de se tenir mutuellement informé (cf. Lc 10, 34-35) : tout cela fait penser au ministère des prêtres, au travail des agents sociaux et de santé, à l’engagement des familles et des volontaires grâce auxquels, chaque jour, dans chaque partie du monde, le bien s’oppose au mal.

    Les années de la pandémie ont augmenté notre sentiment de gratitude pour ceux qui œuvrent chaque jour pour la santé et la recherche. Mais il ne suffit pas de sortir d’une aussi grande tragédie collective en honorant des héros. La covid-19 a mis à dure épreuve ce grand réseau de compétences et de solidarité et a montré les limites structurelles des systèmes de bien-être (welfare) existants. Il faut donc qu’à la gratitude corresponde la recherche active de stratégies et de ressources, dans chaque pays, pour que tout être humain ait l’assurance d’avoir accès aux soins et que le droit fondamental à la santé soit garanti.

    « Prends soin de lui » (Lc 10, 35) : telle est la recommandation du Samaritain à l’aubergiste. Jésus la répète aussi à chacun de nous et, à la fin, nous exhorte ainsi : « Va, et toi aussi, fais de même ». Comme je l’ai souligné dans Fratelli tutti, « la parabole nous montre par quelles initiatives une communauté peut être reconstruite grâce à des hommes et des femmes qui s’approprient la fragilité des autres, qui ne permettent pas qu’émerge une société d’exclusion mais qui se font proches et relèvent puis réhabilitent celui qui est à terre, pour que le bien soit commun » (n° 67). De fait, « nous avons été créés pour une plénitude qui n’est atteinte que dans l’amour. Vivre dans l’indifférence face à la douleur n’est pas une option possible » (n. 68).

    Le 11 février 2023 aussi, tournons notre regard vers le Sanctuaire de Lourdes comme vers une prophétie, une leçon confiée à l’Église au cœur de la modernité. Il n’y a pas que ce qui a de la valeur qui fonctionne et il n’y a pas que celui qui produit qui compte. Les personnes malades sont au centre du peuple de Dieu qui avance avec elles comme prophétie d’une humanité où chacun est précieux et où personne n’est à exclure.

    Je confie chacun de vous, qui êtes malades, à l’intercession de Marie, Santé des malades ; vous aussi qui prenez soin d’eux en famille, par le travail, la recherche et le volontariat ; et vous qui vous engagez à tisser des liens personnels, ecclésiaux et civils de fraternité. J’envoie à tous ma bénédiction apostolique.

    Rome, Saint-Jean-de-Latran, 10 janvier 2023

  • Mgr Léonard : "Les enseignements fondamentaux de l'Église sont actuellement menacés"

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    De Solène Tadié sur le National Catholic Register :

    Archevêque belge : Les enseignements fondamentaux de l'Église sont actuellement menacés

    À l'occasion de la sortie de son livre autobiographique retraçant les 50 dernières années de l'histoire de l'Église, Mgr André-Joseph Léonard, archevêque retraité, évoque les grands défis de notre temps.

    Archbishop André-Joseph Léonard
    9 février 2023

    Mgr André-Joseph Léonard, archevêque émérite de Bruxelles-Malines et ancien primat de Belgique, vient de publier un livre qui ne passera sans doute pas inaperçu dans le monde catholique.

    L'Eglise dans tous ses états : 50 ans de débats autour de la foi" se présente comme un récit autobiographique à travers lequel son auteur livre une analyse sans concession des événements qui se sont déroulés dans l'Église au cours des cinq dernières décennies - des dérives théologiques et pastorales qui ont marqué l'après-Vatican II aux débats actuels autour du Synode sur la synodalité et des différents scandales d'abus sexuels qui ont surgi au cours de ces années. 

    Né en 1940 et ordonné prêtre en 1964, Mgr Léonard a été nommé évêque de Namur en 1991, puis archevêque de l'archidiocèse de Bruxelles-Malines en 2010. Il a pris sa retraite en 2015. 

    Ses opinions réputées orthodoxes sur les questions de foi et son franc-parler lui ont souvent valu les foudres de la presse belge. En 2013, des militantes féministes du groupe Femen l'ont pris pour cible lors d'une conférence pour avoir assimilé l'homosexualité à un "blocage du développement psychologique normal" dans une interview de 2007. Les images de l'archevêque en prière silencieuse tout en étant copieusement arrosé par les manifestantes Femen aux seins nus sont devenues virales.

    Auteur d'une trentaine de livres traduits en plusieurs langues, cet éminent philosophe et théologien a également été membre de la Commission théologique internationale de 1987 à 1991, ce qui l'a conduit à de nombreuses rencontres avec son président de l'époque, le cardinal Joseph Ratzinger - le futur pape Benoît XVI. Il a également été chargé de la rédaction de l'encyclique Fides et Ratio (Foi et Raison) de Jean-Paul II en 1998. 

    Dans cet entretien avec le Register, il livre son diagnostic personnel sur les maux qui frappent aujourd'hui l'Église et le monde chrétien, revient sur certains des événements qui ont marqué sa vie d'ecclésiastique et évoque l'héritage des papes Jean-Paul II et Benoît XVI. 

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  • Sainte Scholastique, soeur de saint Benoît (10 février)

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    « Elle fut plus puissante parce qu’elle aima davantage. » Nous ne savons presque rien sur la vie de sainte Scholastique, mais là est l’essentiel. Selon la tradition, elle menait une vie toute vouée à Dieu, comme son frère saint Benoît. Une fois par an, elle avait l’habitude de venir le rencontrer avec quelques-uns de ses frères près de son monastère, et ils passaient une journée ensemble « à louer Dieu et à parler de choses saintes ».

    Et voici qu’une fois Scholastique demande à son frère de prolonger la rencontre au-delà de l’usuel, pendant la nuit – peut-être pressent-elle que ce sera la dernière fois qu’elle verra son frère avant sa mort. Mais lui, le grand législateur de la vie monastique, de répondre : « Que dis-tu là, ma sœur ! Rester hors du monastère, je ne le peux absolument pas. »

    Scholastique se met à prier – et d’un ciel auparavant parfaitement serein - « ce fut un éclat violent d’éclairs, tonnerre, pluie diluvienne, tant et si bien que ni le vénérable Benoît ni les frères qui l’accompagnaient ne pouvaient franchir le seuil du lieu où ils se trouvaient. » Alors Benoît « commença à se plaindre, tout triste : ‘Que Dieu tout-puissant te pardonne, ma sœur ! Qu’est-ce que tu as fait là ?’ Elle répondit : ‘Voilà ! Je t’ai prié, et tu n’as pas voulu m’écouter. J’ai prié mon Seigneur, et il m’a écoutée. Maintenant donc, si tu peux, sors ! Laisse-moi, et rentre au monastère.’ Mais lui ne pouvait sortir au-delà du toit. Il n’avait pas voulu rester de bon gré, il resta de force. »

    Et Grégoire le Grand termine le récit de cet épisode de la vie de saint Benoît et de sainte Scholastique en disant : « Ce n’est pas étonnant qu’une femme en cette occasion ait été plus forte que lui, l’homme de Dieu : elle voulait voir plus longtemps son frère. Selon la parole de Jean, ‘Dieu est amour’, et par un jugement tout à fait juste, elle fut plus puissante parce qu’elle aima davantage. »

  • "Là où nous assaillent cent raisons de désespérer, nous trouvons auprès de Jésus ressuscité mille raisons d’espérer plus que jamais" (Mgr Léonard)

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    De didoc.be :

    L'Eglise dans tous ses états - broché - André Léonard, Livre tous les  livres à la Fnac

    L'Eglise dans tous ses états

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    Mgr Léonard, qui passe sa retraite en France, vient de publier un nouveau livre : L’Eglise dans tous ses états. Cinquante ans de débats autour de la foi, Artège, Perpignan-Paris 2023. L’ancien évêque de Namur et archevêque de Malines-Bruxelles y évoque à grands traits sa propre vie de prêtre, de professeur et d’évêque, entrelacée avec l’histoire récente de l’Eglise, depuis le concile jusqu’à nos jours. Nous livrons ici quelques extraits choisis des pages de conclusion du livre. (intertitres de didoc)

    A toutes les périodes de l’histoire, l’humanité a maintes fois pensé qu’elle vivait des temps particulièrement troublés. Il ne faut donc pas juger trop vite que notre époque est exceptionnellement dramatique. Néanmoins, peut-être n’est-ce pas sans raison que nous sommes tentés d’estimer que l’urgence du temps présent est spécialement grave.

    Les difficultés du temps présent

    Jamais la planète Terre n’a été aussi malmenée par l’homme. Or nous n’en avons qu’une, à transmettre en bon état à la génération suivante. Jamais les sources mêmes de la vie humaine n’ont été autant menacées qu’elles le sont aujourd’hui par la contraception, la stérilisation fréquente, qu’elle soit volontaire ou imposée, par l’avortement banalisé. Même l’art de soigner la vie humaine et, si possible, de la guérir quand elle est amoindrie ou blessée, est devenu aussi, en certaines régions du monde, l’art de la supprimer, en toute impunité.

    Jamais, du moins en Occident, la famille, cellule fondamentale de la société, n’a été à ce point sapée juridiquement et culturellement par des législations irresponsables, rendant le divorce accessible en un tournemain et mettant sur le même pied que le mariage des unions qui ne peuvent en aucun cas mériter ce nom. (…)

    Pendant ce temps-là, des millions d’hommes et de femmes, des jeunes en particulier, se laissent asservir par l’alcool, la drogue et la pornographie, trois marchés scandaleusement plantureux, savamment organisés par des marchands d’illusion. (…)

    Même la quête de spiritualité, en soi louable, se fourvoie trop souvent dans des mystiques vaporeuses, n’ayant d’autre ambition que de dissoudre la splendeur personnelle de l’âme humaine dans un divin brumeux. (…)

    Même les Eglises chrétiennes ont souvent perdu leur âme en Occident. Le sel s’est affadi et l’on ne voit plus par quelle recette on pourrait lui rendre sa saveur. On a ouvert tant de portes et de fenêtres, par souci d’une ouverture en soi appréciable, mais sans discernement authentique, que le parfum de l’Evangile s’est tout simplement dissipé. La sainte Tradition des Apôtres de Jésus a été dilapidée au profit d’idéologies sans avenir. En beaucoup de pays (il y a heureusement des exceptions !), la liturgie s’est aplatie au point que nombre d’assemblées, au gré de dérisoires fantaisies de clercs ou de laïcs, se célèbrent elles-mêmes et ritualisent leur propre médiocrité plutôt que la gloire de Dieu et du Christ ressuscité. Selon le mot terrible de Jésus, les perles ont été jetées aux pourceaux (cf. Mt 7, 6) et des chrétiens abusés piétinent sans le savoir les trésors pour lesquels les martyrs ont versé leur sang.

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