Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Spiritualité - Page 8

  • Le Vatican a-t-il vraiment dit que nos corps ne ressusciteront pas ?

    IMPRIMER

    De Nicholas Senz sur le Catholic World Report :

    Le Vatican a-t-il vraiment dit que nos corps ne ressusciteront pas ?

    Pour comprendre la récente réponse du cardinal Fernandez et l'enseignement de l'Église sur cette question, nous devons comprendre la relation entre notre corps et notre âme, ou plutôt, la relation entre les aspects matériels et spirituels de nous-mêmes.

    15 mars 2024

    Le Dicastère pour la doctrine de la foi (DDF) a publié plusieurs documents à la fin de l'année 2023. Les fidèles ont à peine digéré l'un d'entre eux que le suivant leur est présenté. L'un d'entre eux a suscité une controverse mineure avant d'être englouti par la controverse plus importante d'un document ultérieur. Il peut être utile de revenir en arrière et de réfléchir un instant à une question qui s'est posée : le Vatican a-t-il vraiment dit que nos corps ne ressusciteront pas d'entre les morts ?

    Eh bien, oui et non.

    Tout d'abord, rappelons le contexte de la question. En décembre de l'année dernière, le DDF a publié une réponse à une question posée par le cardinal Matteo Zuppi, archevêque de Bologne en Italie, "concernant deux questions sur la conservation des cendres des personnes décédées après la crémation". Tout d'abord, le cardinal a demandé s'il était possible d'autoriser un dépôt permanent pour conserver les restes incinérés de plusieurs personnes, mélangés, à condition qu'il soit clairement étiqueté avec les "détails de base" de la vie des défunts afin que leur mémoire puisse être préservée, de la même manière que les ossuaires (dépôts communs pour les os) fonctionnent. D'autre part, il a demandé si les familles pouvaient conserver une partie des restes incinérés d'une personne dans un lieu "significatif pour l'histoire du défunt".

    En réponse à ces questions, le cardinal Manuel Fernandez a écrit que si nos corps ressuscitent effectivement dans un état transformé, "le corps de la personne ressuscitée ne sera pas nécessairement constitué des mêmes éléments que ceux qu'il avait avant sa mort". Cette phrase en particulier a attiré l'attention de beaucoup, suscitant des questions : le cardinal veut-il dire que mon corps ne ressuscitera pas d'entre les morts ? Qu'une autre chose sera reconstituée ? Si Dieu peut me reconstruire un nouveau corps à partir de n'importe quoi, s'agit-il vraiment de mon corps ? Et pourquoi se préoccuper autant de garder nos restes aussi intacts que possible (par exemple en n'autorisant pas la dispersion des cendres) si, de toute façon, mon corps ne sera pas reconstitué ?

    Pour comprendre la réponse du cardinal Fernandez et l'enseignement de l'Église sur cette question, nous devons comprendre la relation entre notre corps et notre âme, ou plutôt, la relation entre les aspects matériels et spirituels de nous-mêmes.

    L'être humain est un composé de corps et d'âme. Les êtres humains sont des corps animés, ou des âmes incarnées. Mais il existe une certaine relation entre les deux constituants. L'âme est la forme du corps. Cela ne signifie pas que l'âme est comme un emporte-pièce qui donne sa forme au corps. Cela signifie que l'âme est ce qui constitue, organise et compose certains matériaux comme le corps humain. La raison pour laquelle nous pouvons savoir cela est qu'après la mort, une fois que l'âme s'est séparée du corps, le corps se décompose, c'est-à-dire qu'il se décompose en ses parties constitutives et n'est plus constitué en tant que corps humain.

    Nous traitons les corps morts, ou plutôt les corps des morts, avec respect et dignité dans nos rites funéraires et d'inhumation en raison de leur lien intrinsèque avec la personne qui nous a quittés. C'est dans ce corps que cette personne a vécu, agi, aimé et appris à connaître Dieu. Cependant, nous devons nous rendre compte que la matière qui constitue notre corps cessera, avec le temps, d'être reconnaissable en tant que corps humain. Notre corps se décomposera en éléments qui entreront dans la terre : "Souviens-toi, homme, que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière."

    Lire la suite

  • À Liège, Semaine sainte et pascale 2024 : à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

    IMPRIMER

    À Liège, Semaine sainte et pascale 2024 :

    à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

    Tous renseignements: 

    sursumcorda@skynet.be  Tel. 04 344 10 89

  • De nouveaux bienheureux dont 15 religieuses martyrisées sous le communisme soviétique

    IMPRIMER

    De Vatican News :

    Parmi les futurs bienheureux, 16 martyrs tués en haine de la foi

    14 mars 2024

    Le Pape a autorisé le dicastère pour les Causes des saints à promulguer des décrets en vue de la béatification de 16 martyrs qui furent tués sous deux dictatures, nazie et soviétique, mais aussi du patriarche maronite Etienne II et du prêtre français Camille Costa de Beauregard. L’Eglise compte également 7 nouveaux vénérables.

    Lors d’une audience accordée ce matin au cardinal Marcello Semeraro, préfet du dicastère pour les Causes des saints, le Pape a autorisé la promulgation de décrets. Les prochains bienheureux seront au nombre de 19. L’Église compte également sept nouveaux vénérables.

    Un prêtre engagé pour la paix et l’œcuménisme

    Le prêtre allemand Max Josef Metzger fut victime de la dictature nazie. Engagé dans les mouvements pacifistes et œcuméniques, ce prêtre diocésain fonde en 1917 la Ligue universelle de la paix de la Croix Blanche et participe dix ans plus tard, en tant qu'observateur catholique, au Rassemblement de Lausanne, qui donnera naissance au Conseil œcuménique des Églises. Lors de l'avènement du nazisme, le fondateur de l'Institut séculier Societas Christi Regis ne craint pas de s'élever contre Adolf Hitler. Il est arrêté une première fois en 1939 et une seconde fois en 1943. Condamné à mort, il est guillotiné le 17 avril 1944 à la prison de Brandebourg-Görden. Il était conscient que son engagement pour la paix et l'œcuménisme, ainsi que son rejet du régime nazi au nom du Christ, pouvaient lui coûter la vie.

    15 religieuses martyrisées sous le communisme soviétique

    Sœur Christophora Klomfass et ses 14 compagnes, de la Congrégation des Sœurs de Sainte Catherine Vierge et Martyre, ont été tuées en 1945 par le régime communiste soviétique. Les 15 religieuses, d'origine allemande, résidaient en Prusse Orientale lors de l'invasion de l'Armée rouge. Elles sont toutes mortes entre janvier et novembre 1945, violées, torturées par les soldats soviétiques, ou mortes de privations, de mauvais traitements ou de maladies dans les camps de concentration en Russie. En signe de mépris féroce pour la religion chrétienne, leurs tortionnaires ont souvent coupé et déchiré leurs vêtements religieux.

    Etienne II, patriarche d’Antioche des maronites au XVIIe siècle

    Parmi les prochains bienheureux, on trouve une grande figure maronite. Le libanais Etienne Douayhy fut le 57e patriarche d'Antioche des maronites de 1670 jusqu’à sa mort en odeur de sainteté, en 1704. Sous son patriarcat, 27 églises furent construites, 14 évêques furent consacrés et de nombreux prêtres ordonnés. Homme érudit, attentif à l’éducation des jeunes, il œuvra au dialogue œcuménique entre l'Orient et l'Occident. Etienne II réforma notamment le monachisme maronite sur le modèle des ordres religieux de l'Église latine.

    Le père Camille Costa de Beauregard, «père des orphelins»

    Autre futur bienheureux, le français Camille Costa de Beauregard. Issu d’une famille noble de Chambéry, il perdit la foi dans sa jeunesse, jusqu’à sa conversion à l’âge de 22 ans. Après des études au Séminaire français de Rome, le jeune prêtre décide de se consacrer aux ouvriers de Savoie, avant que ne s’abatte le choléra sur sa ville natale. Il prendra alors en charge les orphelins, chez lui puis au Bocage, ce qui lui vaudra son surnom, le «père des orphelins». La fondation du Bocage, sous tutelle des salésiens de Don Bosco, poursuit encore son œuvre à Chambéry.

    Enfin, le vénérable José Torres Padilla, prêtre diocésain espagnol, cofondateur de la Congrégation des Sœurs de la Compagnie de la Croix (1811-1878).

    Les sept nouveaux vénérables sont :

    -       Geevarghese Thomas Panickaruveetil Mar Ivanios, archevêque de Trivandrum des Syro-Malabars, fondateur en 1919 des Congrégations de l'Ordre de l'Imitation du Christ Bethany Ashram et des Sœurs de l'Imitation du Christ Bethany Madhom, pionnier de l'œcuménisme en Inde et premier évêque de l'Église catholique syro-malankare.

    -       Le prêtre brésilien Liberio Rodrigues Moreira, qui, dans la première moitié du siècle dernier, a consacré sa vie aux malades et aux pauvres et a vécu les épreuves que la vie ne lui a pas épargnées avec un profond esprit chrétien, adorateur infatigable de l'Eucharistie.

    -       Le laïc profès Antonio Tomičić, membre croate de l'Ordre des frères mineurs capucins, qui, pendant les années du communisme, alors que le port de signes religieux en public provoquait moqueries et hostilité, n'a jamais retiré son habit, subissant les insultes publiques et persévérant, avec une foi ferme dans le Seigneur, dans sa tâche de mendier pour les besoins de ses frères.

    -       La laïque et mère de famille Maddalena Frescobaldi Capponi, fondatrice de la Congrégation des sœurs passionnistes de Saint-Paul de la Croix.

    -       Maria Alfinda Hawthorne, fondatrice des Sœurs dominicaines de Sainte Rose de Lima, née au milieu du XIXe siècle dans une famille protestante du Massachusetts et devenue catholique en Europe avec son mari, dont elle s'est séparée pour cause d'alcoolisme, se consacrant ensuite au service du Christ auprès des malades du cancer.

    -        Angelina Pirini, responsable laïque de l'Action catholique paroissiale de Celle di Sala di Cesenatico en Émilie-Romagne, décédée en 1940.

    -       Elisabetta Jacobucci, religieuse professe de l'Institut des sœurs franciscaines tertiaires alcantarines, qui a vécu à la charnière des XIXe et XXe siècles. Toujours prête à accepter les tâches les plus subalternes, elle sut combiner l'aspect ascétique de la contemplation de la Passion avec un intense apostolat caritatif en faveur des orphelins et des personnes âgées.

  • Le Congrès Mission commence ce vendredi 15 mars!

    IMPRIMER

    Congrès Mission - Missiecongres

    Le Congrès Mission commence ce vendredi 15 mars!

    Il est temps pour nous de vous donner les derniers détails pratiques de ce weekend exceptionnel. Lisez-bien ce message, vous y trouverez une quantité d'informations:

    Les ouvriers de la dernière heure étant récompensés aussi largement que les autres, il est encore temps de nous aider en devenant volontaires! <img class="an1" draggable="false" src="https://fonts.gstatic.com/s/e/notoemoji/15.0/1f607/32.png" alt="

  • 6 - 11 mai : Retraite de Saint Ignace pour femmes (FSSP)

    IMPRIMER

    Retraite de Saint Ignace pour femmes (Belgique)

    Retraites FSSP BE Image blog.jpg

    Après la retraite pour hommes (4-9 mars) qui fut une réussite, l’Œuvre des Retraites du district de France de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre organise encore cette année en Belgique une retraite selon les Exercices spirituels de Saint Ignace :

    À la Maison Marie Médiatrice de toutes grâces de la Communauté des Béatitudes, à Thy-le-Château (environ 20km de Charleroi).

    Informations et inscriptions sur le site de l’Œuvre des Retraites (cf. le lien ci-dessus).

  • À Verviers : glorieuse musique de Contre-Réforme le dimanche 24 mars prochain à 16h00, en l’église Saint-Martin de Petit-Rechain :

    IMPRIMER

    Pour la première fois à Verviers, l'orchestre baroque Le Concert Bourgeois (Mons) se produira avec Les Solistes Baroques de Liège (chœur et soli) (**) dans une oeuvre exceptionnelle :

    Le TE DEUM de Lully

    pour double choeur, solistes et orchestre.

    Il s'agit en effet d'une musique riche tant rythmiquement qu'harmoniquement écrite d'un bout à l'autre sous la forme d'un double choeur à 9 voix !

    Ce sera également l'occasion d'entendre un autre double choeur de Pachelbel et l'ouverture de l'opéra Armide de Lully.

    Au plaisir de vous y rencontrer nombreux

    infos et réservation : https://www.verviers.be/evenements/2024/new-baroque-festival

    (**) Les Solistes Baroques de Liège sont créés autour d’un noyau d’une dizaine de chanteurs de l’Opéra royal de Wallonie. Chœur mixte de 18 chanteurs, mêlant de façon heureuse des chanteurs professionnels issus du chœur de l’opéra et d’autres chanteurs professionnels ou futurs professionnels issus du Conservatoire de Liège ou des meilleures académies de musique de la région liégeoise, ils se revendiquent –en version vocale- de l’héritage des Solistes de Liège, véritables pionniers ayant contribué à faire renaître la musique baroque dans l’ancienne Principauté de Liège, dès les années 50.

    Jean-Michel Allepaerts

  • Laetare Jerusalem !

    IMPRIMER

    Laetare Jerúsalem: et convéntum fácite, omnes qui dilígitis eam: gaudéte cum lætítia, qui in tristítia fuístis: ut exsultétis, et satiémini ab ubéribus consolatiónis vestræ.

    Réjouis-toi, Jérusalem ! et rassemblez-vous, vous tous qui l'aimez : soyez dans le bonheur réjouissez-vous avec allégresse,vous qui avez été dans la tristesse : vous pouvez bondir de joie et vous rassasier du lait de consolation qui est pour vous.

    "Laetare Jerusalem" sung by Discantus, from the album Jerusalem: Gregorian Chant and Early Polyphony

  • Homélie du quatrième dimanche de carême, dimanche de “laetare"

    IMPRIMER

    De Rennes Catholique :

    Le 11 mars : Homélie du quatrième dimanche de carême, dimanche de “laetare"

    En ce quatrième dimanche de Carême, appelé dimanche de “laetare”, c’est-à-dire “réjouis-toi”, l’antienne d’entrée de la liturgie eucharistique nous invite à la joie : « Réjouis-toi, Jérusalem […]. Exultez et réjouissezvous, vous qui étiez dans la tristesse ». Ainsi commence la messe. Quel est le motif de cette joie ? C’est le grand amour de Dieu envers l’humanité, comme nous le montre l’Evangile d’aujourd’hui : « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. » (Jn 3,16). Ces paroles, prononcées par Jésus durant le dialogue avec Nicodème, synthétisent un thème qui est au centre de l’annonce chrétienne : même quand la situation semble désespérée, Dieu intervient, en offrant à l’homme le salut et la joie. Dieu, en effet, ne reste pas à l’écart, mais entre dans l’histoire de l’humanité, il se “mêle” à notre vie, il entre, pour l’animer de sa grâce et la sauver.

    Nous sommes appelés à prêter attention à cette annonce, en repoussant la tentation d’être sûrs de nousmêmes, de vouloir se passer de Dieu, en revendiquant une absolue liberté vis-à-vis de Lui et de sa Parole. Quand nous retrouvons le courage de nous reconnaître comme nous sommes – il faut du courage pour cela ! – nous réalisons que nous sommes des personnes appelées à régler nos comptes avec notre fragilité et nos limites. Alors il peut arriver d’être pris par l’angoisse, par l’inquiétude du lendemain, par la peur de la maladie et de la mort. Cela explique pourquoi tant de personnes, en cherchant une issue, empruntent parfois des raccourcis périlleux comme par exemple le tunnel de la drogue ou celui des superstitions ou des rituels de magie ruineux. Il est bon de connaître ses limites, ses fragilités, nous devons les connaître, pas pour nous désespérer, mais pour les offrir au Seigneur ; et Lui nous aide sur le chemin de la guérison, il nous prend par la main, et il ne nous laisse jamais seuls, jamais ! Dieu est avec nous et c’est pourquoi je me “réjouis”, nous nous “réjouissons” aujourd’hui: “Réjouis-toi, Jérusalem”, dit-on, parce que Dieu est avec nous.

    Et nous avons la véritable et grande espérance en Dieu Père riche de miséricorde, qui nous a donné son Fils pour nous sauver, et cela est notre joie. Nous avons aussi beaucoup de tristesses, mais, quand nous sommes de vrais chrétiens, il y a cette espérance qui est une petite joie qui grandit et qui te donne la sécurité. Nous ne devons pas nous décourager quand nous voyons nos limites, nos péchés, nos faiblesses : Dieu est là, proche, Jésus est sur la croix pour nous guérir. C’est l’amour de Dieu. Regarder le crucifix et nous dire : “Dieu m’aime”. C’est vrai, il y a ces limites, ces faiblesses, ces péchés, mais Il est plus grand que les limites, que les faiblesses et que les péchés. N’oubliez pas ceci : Dieu est plus grand que nos faiblesses, que nos infidélités, que nos péchés. Et prenons le Seigneur par la main, regardons le Crucifix et avançons.

    Que Marie, Mère de Miséricorde, nous mette dans le cœur la certitude que nous sommes aimés par Dieu. Qu’elle soit proche de nous dans les moments où nous nous sentons seuls, quand nous sommes tentés de capituler devant les difficultés de la vie. Qu’elle nous communique les sentiments de son Fils Jésus, pour que notre chemin de carême devienne expérience de pardon, d’accueil et de charité.

  • Dominique Savio (9 mars)

    IMPRIMER

    Nous empruntons à l'excellent Evangile au Quotidien cette évocation de saint Dominique Savio :

    Saint Dominique Savio 
    Disciple de saint Jean Bosco

    Domenico Savio naquit le 2 avril 1842 à Riva di Chieri, à une vingtaine de kilomètres de Turin, dans une famille humble, mais très pieuse. 

    Dès son plus jeune âge, il décida d’imiter fidèlement Jésus Christ, en évitant tout ce qui pouvait l’éloigner de Lui. À 7 ans, il fit sa première communion, et à 12 ans il entra à l’Oratoire de saint Jean Bosco. Sous la direction personnelle du grand saint salésien, il se transforma en tabernacle du Seigneur et en modèle et exemple d’amour de Dieu pour les autres. Uniquement pour sa manière de vivre il fut un vrai apôtre et missionnaire de Jésus.

    Ceux qui l’ont rencontré pendant sa vie disent qu’il n’était pas petit de stature, mais qu’il était très mince et très fragile. Il préférait écouter que parler. Humble et respectueux avec tous, il avait un don naturel pour apaiser les discussions et les disputes qui, à cet âge, surgissaient parfois presque spontanément entre ses compagnons.

    Son seul intérêt était Dieu et comment faire pour que les autres concentrent leurs énergies pour mieux le servir. Ce qui lui manquait en force physique, il le récupérait en stature morale, en courage et en acceptation de la volonté de Dieu, quelle qu’elle soit.

    De santé fragile, Dominique tombe malade en juin 1856. Don Bosco, inquiet, l'envoie respirer l'air natal à Mondonio pour qu'il se repose. Il y reste deux mois et revient à Turin fin août. Il entre en seconde, mais il tombe de nouveau malade. Don Bosco l'envoie à l'infirmerie puis, espérant que l'air du pays lui rendra de nouveau la santé, demande à Carlo Savio de venir rechercher son fils. Dominique retourne à Mondonio le 1er mars.

    Il y meurt de la tuberculose le 9 mars 1857, vers 22 heures, à l’âge de 15 ans. Juste avant de s'éteindre, il dit à ses parents avec un air d'extase : «Oh ! Comme c'est beau ce que je vois ! ».

    La première biographie de Dominique fut écrite par son maître saint Jean Bosco, et ces pages sont à l’origine de nombreuses vocations, parmi lesquelles celle du futur pape Benoît XVI qui a veillé avec tant de sollicitude sur l’Œuvre de l’Enfance Missionnaire.

    Domenico Savio a été béatifié à Rome le 5 mars 1950 par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) et canonisé le 12 juin 1954 par le même pape.

    Pour un approfondissement biographique : Biographie de Dominique Savio

  • Prière à saint Dominique Savio (9 mars)

    IMPRIMER

    Saint Dominique (*), saint_dominique.jpg
    tu as réalisé à 15 ans le rêve qui m'attire : 
    être un homme et être un saint !
    Sur les routes du monde qui s'ouvrent devant moi,
    sois mon fidèle compagnon. 
    Apprends-moi que la grande aventure à courir 
    est d'abord celle de mon âme 
    à rendre chaque jour plus claire ; 
    et que l'héroïsme le plus vrai 
    est de préférer au péché, la mort.
    Rends-moi attentif à la souffrance des autres, 
    à la détresse du monde qui attend mes bras. 
    Donne-moi ton élan pour travailler à construire, 
    dans le règne du Christ, 
    une cité enfin fraternelle. 
    Et qu'aux sources vives de la prière et des sacrements,                                                mon amour pour Dieu notre Père,
    pour Notre-Dame, Marie, 
    s'accroisse et embrase ma vie entière.

    Ainsi soit-il

    (*)  Saint Dominique Savio (1842-1857).

    Il a vécu à Turin, dans le nord de l’Italie. Deuxième d’une famille de dix enfants, il a très tôt une grande confi ance en Jésus. Il prie et sert la messe souvent.

    A douze ans, il fait la connaissance de Don Bosco, un prêtre qui s’occupe de nombreux jeunes de quartiers défavorisés, leur permettant de faire des études et apprendre un métier.

    Dominique demandera à Don Bosco d’être admis dans son établissement. Très vite il aidera Don Bosco, à sa manière, en entraînant les jeunes du Valdocco [1] à se comporter en véritables jeunes chrétiens, attentifs les uns aux autres, et appliqués dans leurs études.

    L’enthousiasme et l’exemple de Dominique toucheront ceux qui le connaissent. Son amitié avec Jésus qu’il recevait souvent dans l’eucharistie portera en lui et autour de lui beaucoup de fruits. Il était un garçon joyeux, courageux, et artisan de paix au milieu de ses camarades.

    De santé fragile, il mourra à 15 ans d’une maladie des poumons. En peu de temps pourtant Dominique a parcouru un très beau chemin de vie, une vie exemplaire de rayonnement. donne aux hommes.

    Pour cette raison, en 1954, le Pape Pie XII le déclara saint ! Un jeune et joyeux saint de 15 ans !

  • 7 mars 2024 : 750e anniversaire de la mort de saint Thomas d'Aquin

    IMPRIMER

    De KTO télévision :

    Saint Thomas d’Aquin, la sainteté de l’intelligence

    29/12/2023

    En 1244, Thomas entrait, contre l’avis de sa famille, dans l’ordre des prêcheurs de Saint Dominique. Entre Naples, Bologne, Paris, par obéissance pour ses supérieurs, il enseigne dans différentes chairs d’Universités. Son oeuvre majeure, la Somme Théologique qu’il commence en 1268, servira à fonder la pensée théologique de la seconde partie du Moyen Age et lui vaudra le titre de Docteur Commun de l’Eglise. S’il est surtout connu pour ses écrits notamment sur les anges ou l’eucharistie, le documentaire s’intéresse d’avantage à l’homme et à sa recherche personnelle de Dieu. Qui était-il ? Quelle était son aspiration ultime ? « Grâce à la sagesse de Thomas, j’apprends à aimer Dieu », par petites touches, le réalisateur montre un saint Thomas très personnel, celui qui lui a permis « de passer de l’athéisme à la foi chrétienne. » Saint Thomas d’Aquin - La Sainteté de l’intelligence - UNE COPRODUCTION KTO/CERIGO FILMS 2023 - Réalisée par Jean-Yves Fischbach

  • France : le sens des scènes de liesse après l’inscription de la liberté d'avorter dans la Constitution

    IMPRIMER

    De Jeanne Smits sur Réinformation TV :

    Le sens des scènes de liesse après l’entrée de la liberté de l’« IVG » dans la Constitution

    liesse liberté IVG constitution

    Une « standing ovation » a accueilli dans l’hémicycle géant du château de Versailles les résultats du vote des sénateurs et des députés en faveur de l’inscription de l’avortement dans la Constitution de la Ve République. Sur la place du Trocadéro, ce ne furent que hurlements de joie, cris, larmes, danses au rythme d’ABBA, pendant que les féministes pleuraient d’émotion et saluaient l’aboutissement de cinquante ans de « combat » depuis l’adoption de la loi Veil en décembre 1974. D’abord, le premier ministre Gabriel Attal l’a fait applaudir debout pendant près d’une minute par l’ensemble des parlementaires. A l’heure des résultats de vote : 780 votes « pour », seulement 72 contre et 50 abstentions, les illuminations de la Tour Eiffel ont commencé à scintiller et un panneau lumineux s’est affiché pour laisser défiler des messages en plusieurs langues : #MonCorpsMonChoix, #IVGConstitution. L’heure était à la liesse collective autour de cette « sacralisation » du permis de tuer, et le mot « historique » était sur toutes les lèvres en cette soirée en vérité hystérique. Comme un sabbat de sorcières ou une danse païenne rituelle célébrant le sacrifice humain…

    Ces démonstrations d’euphorie n’ont pas de sens eu égard à l’objet de ce qui a été si largement approuvé : la « liberté garantie » de pouvoir subir une intervention médicale mettant fin à la vie portée par une femme – à la vie d’un des êtres qu’elle aurait le plus chéris au monde s’il avait pu voir le jour. On n’acclame pas en vociférant le droit, fût-il constitutionnel, de subir une extraction de molaire ou une ablation d’amygdale. Tout cela ne se comprend que si l’embryon est un être à part, un gêneur qu’on écarte parce qu’il vous met devant une responsabilité et un devoir rejetés, une manifestation de la bonté de l’existence et de la générosité de Dieu qui donne la vie, et la donne en abondance.

    Journée hystérique, pas historique : la liesse des sectateurs de l’IVG

    Ces cris de satisfaction étaient ceux d’une caste qui a pris le pouvoir dans les domaines politique et médiatique et entraîné avec elle une grande partie du peuple : cris de haine et d’orgueil rejetant avec superbe la loi de Dieu et le respect de la vie qu’Il donne, ricanement démoniaque dans le sillage de celui qui nous promet d’être « comme des dieux », et qui n’est que meurtre et mensonge. L’assassinat des tout-petits est à sa gloire, son mensonge est de dire que ces innocents ne sont rien, alors que créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, ils sont appelés à la Rédemption et à la vie sans fin auprès de la Trinité bienheureuse.

    Lire la suite