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Spiritualité - Page 8

  • Jubilé des jeunes à Tor Vergata : le pape dialogue avec les jeunes à propos de l'amitié, du courage de choisir et de l’appel à faire le bien

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    La veillée du samedi 2 août, à Tor Vergata.

    De Jacques Galloy sur RCF :

    Jubilé des jeunes à Tor Vergata : le pape dialogue avec les jeunes à propos de l'amitié, du courage de choisir et de l’appel à faire le bien.

    3 août 2025

    Moment très attendu lors du jubilé des jeunes, le pape Léon XIV a atterri en hélicoptère à Tor Vergata vers 19h30 pour la veillée avec les jeunes. Après plusieurs tours en papamobile, la veillée a débuté à 20h30. Un dialogue a eu lieu entre le pape Léon et 3 jeunes. Quel leur a t'il répondu sur les thèmes de l’amitié, le courage de choisir et l’appel à faire le bien ? Cette rencontre s’est terminée par un très beau temps de prière sous la forme d’une adoration eucharistique. Ce fut un intense moment silencieux, de communion autour de Jésus réellement présent dans le saint Sacrement.

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  • Dieu, viens à mon aide (introit du 18e dimanche du temps ordinaire)

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    DEUS, in adiutórium meum inténde: Dómine, ad adiuvándum me festína: confundántur et revereántur inimíci mei, qui quærunt ánimam meam. Ps. ibid., 4 Avertántur retrórsum, et erubéscant: qui cógitant mihi mala. ℣. Glória Patri.

    O Dieu, viens à mon aide; Seigneur, hâte-Toi de me secourir. Qu'ils soient confondus et couverts de honte, ceux qui cherchent à m'ôter la vie. Ps. ibid.,4 Qu'ils reculent en arrière et soient dans la confusion, ceux qui me veulent du mal.

  • A quoi notre coeur s'attache-t-il ? (18e dimanche du temps ordinaire)

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    timthumb.jpgEvangile de ce dimanche : Lc 12, 13-21

    Du milieu de la foule, un homme demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. » Jésus lui répondit : « Qui m'a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages ? » Puis, s'adressant à la foule : « Gardez-vous bien de toute âpreté au gain ; car la vie d'un homme, fût-il dans l'abondance, ne dépend pas de ses richesses. » 

    Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont les terres avaient beaucoup rapporté. Il se demandait : 'Que vais-je faire ? Je ne sais pas où mettre ma récolte.' Puis il se dit : 'Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j'en construirai de plus grands et j'y entasserai tout mon blé et tout ce que je possède. Alors je me dirai à moi-même : Te voilà avec des réserves en abondance pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l'existence.'

    « Mais Dieu lui dit : 'Tu es fou : cette nuit même, on te redemande ta vie. Et ce que tu auras mis de côté, qui l'aura ?' Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d'être riche en vue de Dieu. »

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (http://homelies.fr/(Archive 2010)

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  • Le Jubilé des Jeunes : la soirée des Belges à Rome

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    Jubilé des Jeunes | Revivez la soirée des Belges à Rome (photos+vidéos) - CathoBel

    Célébration par Mgr Terlinden, barbecue et danses folk… revivez la soirée des Belges à Rome ! (photos+vidéos).
     
    Joyeuse soirée des belges au jubilé des jeunes à Rome | 1RCF Belgique
    Mgr Luc Terlinden, archevêque de Malines-Bruxelles, présidait la célébration en présence de mgr Patrick Hoogmartens, évêque de Hasselt, mgr Geert ...
  • Alphonse de Liguori : la sainteté est accessible à chaque chrétien (1/8)

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    Lors de l'Audience générale du 30 mars 2011, le pape Benoît XVI a consacré sa catéchèse à saint Alphonse de Liguori (source : vatican.va) :

    Chers frères et sœurs,

    Je voudrais aujourd’hui vous présenter la figure d’un saint docteur de l’Eglise à qui nous devons beaucoup, car ce fut un éminent théologien moraliste et un maître de vie spirituelle pour tous, en particulier pour les personnes simples. Il est l’auteur des paroles et de la musique de l’un des chants de Noël les plus populaires en Italie et pas seulement: Tu descends des étoiles.

    Appartenant à une noble et riche famille napolitaine, Alphonse Marie de Liguori naquit en 1696. Doté de nombreuses qualités intellectuelles, il obtint à seulement 16 ans une maîtrise de droit civil et canonique. Il était l’avocat le plus brillant du barreau de Naples: pendant huit ans il gagna toutes les causes qu’il défendit. Toutefois, dans son âme assoiffée de Dieu et désireuse de perfection, le Seigneur le conduisait à comprendre que la vocation à laquelle il l’appelait était une autre. En effet, en 1723, indigné par la corruption et l’injustice qui viciaient le milieu juridique, il abandonna sa profession — et avec elle la richesse et le succès — et il décida de devenir prêtre, malgré l’opposition de son père. Il eut d’excellents maîtres, qui l’initièrent à l’étude de l’Ecriture Sainte, de l’histoire de l’Eglise et de la mystique. Il acquit une vaste culture théologique, qu’il mit à profit quand, quelques années plus tard, il entreprit son œuvre d’écrivain. Il fut ordonné prêtre en 1726 et il se lia, pour l’exercice de son ministère, à la Congrégation diocésaine des Missions apostoliques. Alphonse commença une action d’évangélisation et de catéchèse dans les couches les plus humbles de la société napolitaine, auxquelles il aimait prêcher, et qu’il instruisait sur les vérités fondamentales de la foi. Un grand nombre de ces personnes, pauvres et modestes, auxquelles il s’adressait, s’adonnaient souvent aux vices et accomplissaient des actes criminels. Il leur enseignait avec patience à prier, les encourageant à améliorer leur façon de vivre. Alphonse obtint d’excellents résultats: dans les quartiers les plus misérables de la ville se multipliaient les groupes de personnes qui, le soir, se réunissaient dans les maisons privées et dans les échoppes, pour prier et pour méditer la Parole de Dieu, sous la direction de plusieurs catéchistes formés par Alphonse et par d’autres prêtres, qui rendaient visite régulièrement à ces groupes de fidèles. Quand, suivant le désir de l’archevêque de Naples, ces réunions furent tenues dans les chapelles de la ville, elles prirent le nom de «chapelles du soir». Elles furent de véritables sources d’éducation morale, d’assainissement social, d’aide réciproque entre les pauvres: les vols, les duels, la prostitution finirent presque par disparaître.

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  • 1er août : prier Marie avec saint Alphonse-Marie de Liguori

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    Prière à Marie :

    O ma Souveraine, si vous priez pour moi je serai sauvé ; car vous obtenez par vos prières tout ce que vous voulez ; priez donc pour moi, auguste Mère de Dieu, puisque votre divin Fils vous écoute et vous accorde tout ce que vous lui demandez. Il est vrai que je suis indigne de votre protection ; mais vous n'avez jamais abandonné aucun de ceux qui ont eu recours à vous.

    O Marie ! je vous confie mon âme, c'est à vous de la sauver. Obtenez-moi la persévérance dans la grâce de Dieu et l'amour envers votre Fils et envers vous.

    Je vous aime, ô ma Reine ! et j'espère vous aimer toujours ; aimez-moi aussi, recevez-moi près de vous et ayez pitié de moi ; faites-le pour l'amour que vous portez à Jésus.

    Considérez la confiance que j'ai en votre miséricorde et ne cessez pas de m'aider dans toutes mes peines. Je sais que vous ne manquerez pas de me secourir, quand je me recommanderai à vous ; mais vous devez m'obtenir encore cette grâce, de recourir toujours à vous dans les tentations et au moment où je pourrais perdre la grâce de Dieu.

    Assistez-moi à l'heure de ma mort ; faites que je rende le dernier soupir, ayant sur les lèvres votre nom et celui de votre Fils, et redisant : Jésus, Marie, je vous recommande mon âme !

    Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787)
  • Le Christ au centre. Nouveautés et embûches de ce début de pontificat

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (en français sur diakonos.be) :

    Le Christ au centre. Nouveautés et embûches de ce début de pontificat

    (s.m.) « Disparaître pour que le Christ demeure, se faire petit pour qu’Il soit connu et glorifié ». Dès son inauguration comme successeur de Pierre, le pape Léon n’a pas fait mystère de la place centrale qu’il donne au Christ – et à Lui seul – au centre de sa mission, de son service et de sa vie.

    Et il tient à ce que l’unité de l’Église se recompose également autour du Christ, comme il m’a mis en exergue dans sa devise épiscopale tirée de saint Augustin : « in Illo Uno Unum », c’est-à-dire « dans l’Unique Christ, nous sommes un ».

    Ce qui va suivre est l’évaluation des 100 premiers jours du pontificat de Léon XIV que Robert P. Imbelli, prêtre de l’archidiocèse de New York et théologien réputé, a publié le 17 juillet en langue anglaise dans « Public Discourse – The Journal of the Witherspoon Institute ».

    Le Père Imbelli a effectué ses études à Rome, à l’Université pontificale grégorienne et aux États-Unis, à l’Université de Yale. Il a enseigné la théologie au Boston College et une sélection de ses écrits a été récemment publiée sous le titre « Christ Brings All Newness : Essays, Reviews and Reflections ». Il a collaboré à « L’Osservatore Romano » dans les années où il était dirigé par Giovanni Maria Vian.

    À lui la parole avec les remerciements de Settimo Cielo, qui reprendra ses publications après quelques jours de congés estivaux.

    (sur la photo du 3 juillet, le pape Léon avec les enfants du Centré d’été du Vatican, dont 300 ukrainiens).

    *

    Centrés sur le Christ : réflexions sur les 100 premiers jours du pape Léon

    de Robert P. Imbelli

    Les premières impressions des premiers mois du pontificat de Léon XIV ont souvent porté sur des questions de style, d’ornements et de gestuelle. C’est ainsi que sa première apparition sur le balcon de la basilique Saint-Pierre, vêtu de la mozette et de l’étole papale a été considérée à juste titre comme un contraste avec son prédécesseur, le pape François, qui a dédaigné l’une et l’autre. Bien vite, sa décision de résider au palais apostolique et de passer ses vacances dans la villa papale de Castel Gandolfo ont marqué une nette différence de style avec son prédécesseur qui s’était non seulement tenu à distance de cette résidence mais qui négligeait soigneusement les vacances.

    Quoique ces divergences de style ne soient pas décisives, elles n’en demeurent pas moins révélatrices. Elles suggèrent que, contrairement à la tendance de François de modeler la fonction sur sa personne, Léon semble plutôt enclin à accommoder sa personne à la fonction qu’il a acceptée. À bien des égards, cette disposition « kénotique » reflète la promesse qu’il a faite à la messe pro ecclesia avec les cardinaux électeurs, de « disparaître pour que le Christ demeure, se faire petit pour qu’Il soit connu et glorifié. »

    Le nom qu’il a choisi manifeste selon moi ce désir de faire passer sa fonction avant sa personne. Il n’y a aucun doute que le choix de « Léon » révèle un engagement envers la sensibilité sociale et intellectuelle du pape Léon XIII. Mais ce choix constitue également un contraste par rapport à l’impulsion idiosyncratique de son prédécesseur qui avait choisi le nom de « François » qui n’avait encore jamais été employé auparavant.

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  • Le Bienheureux père Edward Poppe un exemple plus actuel que jamais!

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    Le Bienheureux père Edward Poppe un exemple plus actuel que jamais!

    Avec un certain retard, ‘le livre du centenaire’ en version française de ‘l’anniversaire Edward Poppe 1924 – 2024’ a été publié.

    Illustré de manière très colorée et composé de 2 parties :

    Première partie : EDWARD POPPE L’AMI

    Deuxième partie : PAROLE DE L’ABBE EDWARD POPPE

    Le prix de vente du livre est de 30 euros, hors frais de port.

    Vous pouvez commander ce livre par :

    priester.poppe@edpnet.beImage1.png

    Recteur Edward Janssens

    eduard.janssens6@telenet.be

    0032 475 69 25 59

    Une autre parution du même auteur :

    ‘Boites vides, boite pleines’. Le bienheureux Edward Poppe et le prêtre.

    Le prix de vente du livre est de 17 euros, hors frais de port.

    Un très grand succès :

    Le héros de mon enfance

    52 méditations de l'abbé Edouard Poppe

    9 euros, hors frais de port.

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    Vous êtes toujours les bienvenus pour un pèlerinage au ‘Sanctuaire Poppe' et à la maison 'L'expérience d'Edward Poppe' (musée - interactif) à Moerzeke

  • Saint Ignace de Loyola (31 juillet) ou l'art de choisir sa vie

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    Du Père Dominique Salin sur le site "Notre histoire avec Marie" :

    SAINT IGNACE DE LOYOLA, OU L’ART DE CHOISIR SA VIE

    Saint Ignace de Loyola, ou l’art de choisir sa vie
    Inigo (1491-1556), qui deviendra saint Ignace de Loyola, changea radicalement de vie à la suite de la lecture de la vie de grands saints. Noble chevalier espagnol, il se dépouilla de sa fortune avant d’entreprendre sur le chemin de Jérusalem une mission qui sera celle d’une vie : « aider les âmes ». Proche ami de François-Xavier qu’il rencontra lors de ses études à Paris, il fonda avec lui et quelques autres la Compagnie de Jésus.
    Père Dominique Salin, sj Professeur de théologie spirituelle au Centre Sèvres (Paris)
    Père Dominique Salin, sj Professeur de théologie spirituelle au Centre Sèvres (Paris)

    Neuf mois pour une nouvelle vie. Inigo est né en 1491, à Azpeitia (actuelle province de Guipúzcoa), dans une famille de la noblesse basque espagnole, peu avant que Christophe Colomb n’aborde aux Antilles. Il reçoit une éducation conforme à son rang, celle d’un chevalier. À 26 ans, il est haut fonctionnaire auprès du vice-roi de Navarre. C’est un homme de cour et un politicien au service de l’unité espagnole en train de se construire, non un militaire, contrairement à la légende souvent entretenue par les jésuites eux-mêmes. Rien n’annonce chez lui le mystique fondateur d’un ordre religieux d’un genre totalement nouveau. Il a 30 ans lorsque ses rêves de gloire sont brisés par un boulet de canon. Les Navarrais de France ont assiégé Pampelune pour récupérer la Navarre espagnole (c’est l’époque de la lutte entre François Ier et Charles Quint). La partie est perdue. Le chevalier de Loyola refuse de se rendre. Un boulet lui broie le genou. Le voilà condamné à neuf mois de convalescence au manoir familial. Neuf mois, le temps d’une nouvelle naissance. Neuf mois suffiront pour transformer l’hidalgo bouillant et calculateur en un « fol en Christ », pèlerin mendiant son pain et prédicant spirituel sur les routes d’Espagne. Neuf mois pour choisir une nouvelle vie.   

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  • Saint Ignace de Loyola (31 juillet)

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    En ce jour de la fête de saint Ignace, nous vous proposons cette prière qu'il a composée:

    Prends, Seigneur et reçois, 
    toute ma liberté, 
    ma mémoire, 
    mon intelligence 
    et toute ma volonté; 
    Tout ce que j'ai et possède, 
    c'est Toi qui me l'as donné: 
    A Toi, Seigneur, je le rends Tout est à Toi, 
    disposes-en 
    selon Ton entière volonté.
    Donne-moi, 
    ton amour et ta grâce :
    c'est assez pour moi. 

    Commentaire de Benoît XVI :

    Cette dernière partie justement me semble très importante: comprendre que le vrai trésor de notre vie est d'être dans l'amour du Seigneur et ne jamais perdre cet amour. Alors, nous sommes véritablement riches. Un homme qui a trouvé un grand amour se sent véritablement riche et sait que cela est la véritable perle, que cela est le trésor de sa vie et non toutes les autres choses qu'il peut posséder. Nous avons trouvé, mieux encore, nous avons été trouvés par l'amour du Seigneur et plus nous nous laissons toucher par son amour dans la vie sacramentelle, dans la vie de prière, dans la vie du travail, du temps libre, plus nous pouvons comprendre que oui, j'ai trouvé la perle véritable, tout le reste ne compte pas, tout le reste n'est important que dans la mesure où l'amour du Seigneur m'attribue ces choses. Je ne suis riche, je ne suis réellement riche et élevé que si je suis dans cet amour. Trouver ici le centre de la vie, la richesse. Puis laissons-nous guider, laissons la Providence décider ce qu'elle fera de nous.

    source

  • Âme du Christ: un commentaire sur la célèbre prière de saint Ignace de Loyola

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    Réflexion faite

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    Âme du Christ

    La célèbre prière de saint Ignace de Loyola n’est en réalité pas de lui. Ses origines remontent au XIVe siècle au moins. Elle s’inscrit dans la ligne de la « devotio moderna »  mais son auteur reste inconnu. C’est le fondateur de la Compagnie de Jésus qui la rendit vraiment populaire, jusqu’à nos jours. Elle figure en tête du Testament spirituel du pape Pie XII (dont le confesseur était un jésuite allemand, le futur cardinal Augustin Bea). Lu sur le blog de l’église du Saint-Sacrement à Liège cet article destiné à la Revue Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle : 

    « L’Anima Christi est une belle prière, éminemment eucharistique, qui convient particulièrement pour l’action de grâce après la communion, ou encore, à un bon moment d’adoration du Saint-Sacrement.  

    De quand date-t-elle ?

    Elle n’est pas récente mais on peut la prier avec un cœur toujours nouveau. Elle s’inscrit dans une tradition séculaire et vénérable. Ses origines remontent au XIVe siècle au moins, car le British Museum en garde un manuscrit, datant probablement de 1370, fût-ce sous une forme légèrement différente de celle qui est devenue classique. On l’a retrouvée aussi dans l’Alcazar de Séville (palais des rois), à l’époque de Pierre le Cruel (milieu du XIVe s.). 

    Qui est l’auteur ?

    Là, on se perd en conjectures. Elle fut attribuée à Bernardin de Feltre, un franciscain (mais celui-ci est de la 2e moitié du XVe s). On l’a mise sous la plume de saint Thomas d’Aquin (1225-1274), et aussi du pape Jean XXII (pape en 1315). Celui-ci accorda à la prière une indulgence de 3000 jours et contribua à sa popularité. Mais en définitive, l’auteur reste inconnu jusqu’à nos jours. 

    Saint Ignace de Loyola.

    Beaucoup d’éditions des Exercices spirituels de saint Ignace font figurer l’Anima Christi au tout début des exercices, même dès avant le texte des Exercices, comme une sorte de portail d’entrée. On ne peut imaginer une plus belle recommandation. Sans conteste, saint Ignace a contribué à un accroissement de la popularité de cette prière. Dès la première semaine des exercices, pour le triple « colloque » (oraison) conclusif de la méditation, saint Ignace la met au même pied que l’Ave Maria et le Pater noster. C’est dire tout le fruit spirituel que le saint escomptait voir retirer de sa pratique par le retraitant. Mais à l’époque elle était déjà bien entrée dans la dévotion, elle était supposée connue, ce qui dispensait les premiers éditeurs des Exercices de la mentionner dans son entier. 

    Actuellement.

    La prière a été traduite dans la plupart des langues. Le cardinal Newman l’a traduite en anglais.

    Pie XII avait coutume de prier l’Anima Christi. La dernière fois, semble-t-il, lorsqu’il reçut les derniers sacrements, peu avant sa mort.

    On aurait pu croire cette vieille prière passée de mode, désuète, mais à l’heure actuelle, il en existe plusieurs versions chantées. On peut l’écouter sur YouTube. C’est en dire toute la jeunesse. 

    Pour mémoire, en voici le texte :

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  • 31 juillet : saint Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus

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    Sur Radio Vatican :

    Jour de fête pour la communauté jésuite aujourd’hui, en ce jour où l’Eglise fait mémoire de Saint Ignace de Loyola (1491-1556), fondateur de la Compagnie de Jésus, une fête que le pape François a décidé de passer avec ses frères jésuites.

    Il a célébré ce matin une messe privée en l’église du Gesù, église-mère de la compagnie, située en plein cœur de Rome, entouré d'environ 800 personnes, dont quelque 250 prêtres.

    Du site des jésuites du Quebec et de Haïti :

    Vie d'Ignace de Loyola

    I. Entre les murs d'un château

    En 1491, au château de Loyola en Espagne, naît un enfant qu'on prénomme Inigo. Quelque trente ans plus tard, au début de ses études à Paris, Inigo changera son nom en celui d'Ignacio (Ignace, en français).

    En 1506-1507, Inigo, encore adolescent, se rend à Arévalo et devient page à la cour espagnole. Le jeune noble de Loyola s'initie alors à la vie de cour et au métier des armes.

    En 1521, engagé dans la défense de la forteresse de Pampelune, Inigo est blessé. Un boulet de canon lui brise la jambe droite et endommage sérieusement l'autre jambe.

    Premier bouleversement

    Celui qui, hier encore, rêvait d'exploits militaires et de vie chevaleresque se retrouve blessé, cloué à un lit, incapable de se déplacer seul. Un boulet de canon a soudainement bouleversé sa vie.

    Opéré une première fois à Pampelune, Inigo est ramené à Loyola. On doit se rendre à l'évidence, des os mal repris ou déplacés forment une saillie qui rend la jambe difforme. Parce qu'il veut retrouver son élégante démarche d'autrefois, par deux fois et à froid Inigo accepte de se faire briser la jambe et scier les os qui dépassent. Commence une longue convalescence Ignace souffre physiquement et moralement; il s'ennuie.

    Pour tuer le temps et se redonner un peu de courage, il aimerait bien lire quelques romans de chevalerie. Dans tout le château, malheureusement, on ne lui trouvera que deux livres: l'un portant sur la vie des saints et l'autre sur la vie de Jésus. Faute de mieux, le malade entreprend la lecture de ces ouvrages.

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