Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO - Page 1895

  • Un père et une mère, ça vaut mieux !

    IMPRIMER

    Il vaut mieux être éduqué(e) par un père et une mère

    didoc papers -  Jeudi, 10 Janvier 2013

    Des recherches récentes défont les slogans en faveur de l’éducation par des parents homosexuels.

    Deux articles, qui viennent d’être publiés, démontrent que, contrairement à tout ce qu’on avait prétendu pendant des années, il y a des différences réelles entre les résultats d’une éducation impartie dans un contexte parental homosexuel et ceux d’une éducation reçue au sein d’une famille traditionnelle.

    L’article du Professeur Loren Marks

    Il a été publié en juillet 2012 dans Social Science Research sous le titre « Same-Sex Parenting and Children’s Outcomes : A Closer Examination of the American Psychological Association’s Brief on Lesbian and Gay Parenting » (« Education homosexuelle et résultats des enfants : un examen plus précis du dossier de l’Association Psychologique Américaine sur l’éducation gay et lesbienne »). Dans cet article, le Professeur Marks, de l’Ecole d’Ecologie Humaine de la Louisiana State University, révise les 59 études reprises dans un dossier de l’American Psychological Association (APA), publié en 2005, et conclut qu’« aucune des 59 études référencées dans le dossier de 2005 de l’APA ne compare un échantillon significatif et aléatoire, représentatif des parents — gay ou lesbiennes — et de leurs enfants avec un échantillon significatif et aléatoire, représentatif des parents homme-femme mariés et de leurs enfants. Les données disponibles, obtenues surtout à partir de petits échantillons de convenance, sont insuffisantes pour appuyer une conclusion solide, de caractère général, que ce soit dans un sens ou dans un autre ».

    Lire la suite

  • Yaakoubieh où un millier de chrétiens sont pris au piège

    IMPRIMER

    Alep (Agence Fides) – Environ 1.000 fidèles chrétiens grecs orthodoxes et catholiques latins sont pris au piège dans le petit village entièrement chrétien de Yaakoubieh, au nord d’Alep. Privés de tout, sans nourriture, sans électricité, manquant des biens de première nécessité, ils se trouvent au milieu d’intenses combats entre les forces loyalistes et des groupes d’opposition. Il sont dans l’impossibilité de quitter le village et « se trouvent dans des conditions désastreuses, dans lesquelles ils risquent l’extinction ». C’est l’alarme lancé, par l’intermédiaire de l’Agence Fides, par le Père François Kouseiffi OFM cap, Curé de la Paroisse Saint François à Hamra (Beyrouth) qui s’occupe du soin et de l’assistance de près de 500 réfugiés syriens. Les réfugiés ont raconté au Père Kouseiffi la situation tragique du village de Yaakoubieh, dont beaucoup proviennent, et où se trouvent encore beaucoup de leurs parents. Avant la guerre, le village comptait environ 3.000 chrétiens, répartis entre arméniens, orthodoxes et catholiques, qui se sont désormais presque tous enfuis. Des religieuses franciscaines qui partagent le sort des civils se trouvent encore dans le village, indique le religieux. « La situation est très grave. Les fidèles sont pris au piège. Nous cherchons actuellement à les aider par tous les moyens à venir au Liban. Ces jours derniers, un certain nombre de nos émissaires sont partis pour se rendre sur place mais le trajet est très dangereux et, après plus d’une journée de route, ils sont parvenus à Alep. Les contacts avec les chrétiens demeurés sur place sont sporadiques. Ils ont lancé l’alarme s’agissant de leur survie. Ils risquent de mourir dans le silence général ».

    Les chrétiens syriens paient le prix de la déstabilisation du pays et souffrent comme les autres syriens mais, comme les autres minorités, ils demeurent les groupes les plus vulnérables. Sur un total de quelques 4 millions de réfugiés syriens, les chrétiens sont environ 500.000 dont 25.000 se trouvent au Liban. Ces jours derniers, rappelle le Père Kouseiffi, « la vague de gel a rendu leurs conditions beaucoup plus difficiles. Nous sommes en pleine urgence humanitaire. Ils racontent leur drame, leurs espérances et rêvent d’un avenir meilleur pour leur pays ». (PA) (Agence Fides 10/01/2013)

  • France : le véritable enjeu du débat sur la fin de vie

    IMPRIMER

    Le débat en France sur la fin de vie - Ferdinando Cancelli - Osservatore Romano

    Quel est le véritable enjeu

    Dans les débats bioéthiques, on assiste souvent à l'opposition radicale entre les défenseurs de l'« éthique de la vulnérabilité » et ceux de l'« éthique de l'autonomie », pour reprendre les paroles du sénateur français Jean Leonetti. Le quotidien « La Croix », dans un climat de nouvelle agitation en France sur les propositions d'une éventuelle révision de la loi sur la fin de vie, suggère deux façons de sortir de cette impasse stérile.

    La première est celle d'offrir un instrument qui permette de comprendre en termes simples mais précis les définitions des thèmes en question: Fin de vie. Les clés du débat est un e-book qui affronte en dix chapitres tous les thèmes principaux des délicates questions cliniques et éthiques liées à la maladie incurable. La loi en vigueur, les concepts de dignité et de liberté, les limites de l'assistance hospitalière, les dilemmes suscités par les progrès de la médecine, les perspectives futures sont quelques-uns des arguments traités de façon concise, mais riche de suggestions pour des lectures d'approfondissement.

    Lire la suite

  • Belgique : une réforme du financement des lieux de culte ?

    IMPRIMER

    La Belgique veut réformer le financement des lieux de culte - Radio Vatican

    Le ministre wallon des Pouvoirs locaux Paul Furlan avance "très prudemment" dans son projet de réforme du financement des établissements de culte en Belgique. Le financement des églises chrétiennes, mais aussi des lieux de culte des communautés juives et musulmanes, encore réglé par un décret de 1809, devrait être profondément remanié.

    Le ministre a déposé une note au gouvernement proposant une phase-pilote pour tester de futurs contrats de gestion entre pouvoirs locaux et communautés locales. Paul Furlan (PS) a fait part depuis 2010 de sa volonté de rationaliser le financement des établissements de culte. Après une large concertation, "tout le monde est bien conscient de la nécessité de moderniser le débat", sur cette matière toujours régie par un décret impérial de 1809, indique le ministre dans la presse belge.

    En Belgique le financement des religions se fait à divers niveaux. Le traitement des ministres du culte est assumé par le Service public fédéral de la justice (SPF-J) qui a également la tutelle des cultes. L’enseignement de la religion est pris en charge par la région Wallonie-Bruxelles, tandis que les frais liés à l’entretien des bâtiments religieux sont assurés par les communautés locales : les communes pour les cultes catholique, protestant, israélite et anglican, les provinces pour les cultes islamique, orthodoxe et la laïcité organisée. Cette situation, héritée de l’époque napoléonienne, n’est plus adaptée à la réalité actuelle, notamment face à l’augmentation du nombre de personnes sans confession.

    Lire la suite

  • Invoquer Allah : les chrétiens malais rejettent l'ordonnance du sultan de Selangor

    IMPRIMER

    ASIE/MALAISIE - La Fédération chrétienne de Malaisie entend « exercer notre droit constitutionnel sur l’usage du nom Allah »

    Kuala Lumpur (Agence Fides) – Les chrétiens de Malaisie n’observeront pas l’interdiction d’utiliser le terme Allah imposée hier par une ordonnance du sultan de l’Etat de Selangor (voir Fides 09/01/2013). Les églises en Malaisie font front commun : dans un communiqué envoyé à l’Agence Fides, la Fédération chrétienne de Malaisie (CFM) réaffirme son « droit constitutionnel » d’appeler Dieu par le terme Allah, rappelant que le mot en question est présent dans les Bibles en langue malaise depuis plus de 400 ans. La Fédération, constituée en 1985, est un organisme œcuménique qui rassemble les principales églises protestantes et orthodoxes et la Conférence des Evêques catholiques.

    Le communiqué note que « Allah est un mot arabe utilisé par toutes les communautés chrétiennes de langue Bahasa Malaysia » citant les chrétiens des groupes ethniques Orang Asli, Baba, les chrétiens qui vivent dans les provinces de Saba et Sarawak, ainsi que tous ceux qui vivent en Malaisie péninsulaire.

    Le Président de la Fédération chrétienne, réaffirme que, « conformément à l’article 11 de la Constitution fédérale de la Malaisie, nous affirmons le droit de toute personne de professer et de pratiquer sa propre religion et, dans ce contexte, la liberté des églises d’utiliser la Bible en langue Bahasa Malaysia, dans le cadre de toutes nos célébrations liturgiques et de nos rencontres de culte ».

    Au cours de ces trois dernières années, les églises et le gouvernement de Malaisie se sont confrontés, notamment dans le cadre d’une procédure judiciaire, sur la question de l’usage du terme Allah qui, selon certains, devait être exclusif de l’islam. Les chrétiens, en réaffirmant leur droit légitime, ont remporté la cause devant le tribunal en 2009. Afin de renforcer leur position, les églises se réfèrent à des documents historiques tels que le Dictionarium malaico-latino et latin-malaicum » édité en 1631 et réédité récemment. Le texte, qui contient le mot Allah comme traduction de Dieu, représente la preuve historique que les missionnaires chrétiens tels que Saint François Xavier, ont joué un rôle fondamental dans l’échange de connaissance et de culture entre l’Europe et le sud-est asiatique. (PA) (Agence Fides 10/01/2013)

  • Le cardinal Barbarin manifestera dimanche contre le mariage pour tous

    IMPRIMER

    Nous lisons sur Slate.fr :

    Philippe Barbarin et le mariage pour tous: «Quand on malmène le sens des mots, on crée de la violence»

    Le cardinal de Lyon sera présent dimanche à la manifestation contre le projet de loi gouvernemental. Dans un entretien, il revient sur sa position et s'explique sur ses propos polémiques sur l'inceste et la polygamie. Archevêque de Lyon, le cardinal Philippe Barbarin est l’un des leaders de la contestation du projet de loi su l'ouverture du mariage aux personnes de même sexe et sera présent à la tête des manifestants, dimanche 13 janvier.

    «C’est une manifestation qui vient du fond de la société elle-même et qui déclenche une forte mobilisation», dit-il.

    Dans cet entretien pour Slate.fr, il revient sur le rôle de l’Eglise et de l’école catholique dans la contestation, sur l’attitude de François Hollande et sur la polémique qui a suivi ses récents propos sur l’inceste et la polygamie.

    Irez-vous manifester le 13 janvier et y a-t-il des consignes épiscopales à cet égard?

    — Oui, j’irai manifester le 13 janvier, comme je l’avais fait à Lyon le 17 novembre. Il n’y a pas de consigne nationale donnée aux évêques: nous ne sommes pas un parti politique donnant des mots d’ordre. Tous les évêques convergent dans l’analyse, mais chacun réagit avec son tempérament.

    Le cardinal André Vingt-Trois ira saluer les manifestants, mais ne manifestera pas lui-même dans la rue. Il a choisi de faire entendre sa voix auprès du Parlement, du gouvernement et du président de la République. L’évêque de Blois, Maurice de Germiny, se dit «en résistance» et rejoindra la marche. Dans ma province ecclésiastique de Lyon, l’évêque de Chambéry a fait lire ses consignes par les curés de son diocèse. Un autre a annoncé qu’il n’irait pas manifester, mais a encouragé ses fidèles à le faire.

    Moi-même, à Lyon, je n’ai pas donné de consignes. J’ai demandé au service de la Pastorale familiale de mon diocèse d’être disponible pour informer ceux qui le souhaitent. Cette liberté de chaque évêque me convient parfaitement. On se sait en convergence, mais on n’est pas des clones.

    Lire la suite

    A lire également : Conjugalité, famille, parentalité, filiation; déclaration de l'Académie catholique de France

    Et aussi : Une manifestation pour protéger tous les Français

  • Fondamentalisme, évolutionnisme, créationisme, la Bible face à la science

    IMPRIMER

    La Bible et les savants : confrontation toujours explosive 

    par Joel Prieur

    texte paru dans "Monde&Vie" n°865 d’octobre 2012 - via Metablog

    Deux enseignantes catholiques. Une même passion pour la pédagogie. Un même sérieux dans le travail d’information et de présentation des données. Une scientifique. Une philosophe. Le résultat : un livre très abouti, présenté sous forme de manuel, mais d’une grande limpidité d’écriture, intitulé Les formes de la vie et la question de l’évolution. Un petit bijou pour les chercheurs de vérité, aussi éloigné du fondamentalisme stupide que de la servilité vide envers une absurde déesse Science.

    Dominique Spisan et Eva Dejoie, vous venez de publier un ouvrage de synthèse sur Les formes de la vie et la question de l’évolution. Qu’est-ce qui vous a poussées à écrire ce nouveau livre sur un sujet qui a déjà fait couler beaucoup d’encre?

    E. D.: Le fait justement que si on a beaucoup écrit, on a rarement vu où se situaient les questions réelles, ce qui rend problématiques les conclusions de la plupart des livres consacrés à l’évolution, qu’ils soient pour ou contre celle-ci : en effet, c’est un sujet qui se situe au croisement de trois domaines fondamentalement différents et distincts, la science, la philosophie et la théologie. Or, dans l’immense majorité des cas, les plans sont mélangés ; des présupposés philosophiques ou religieux, qui relèvent parfois d’a priori inconscients, interviennent dans les débats scientifiques sans se présenter comme tels. Deux écueils sont ainsi à éviter : mélanger les niveaux ou réduire a priori la question à une seule de ses dimensions, en déniant la légitimité d’approches complémentaires. L’intention était donc d’offrir au grand public une vision d’ensemble des questions qui sont en jeu, à la fois en distinguant soigneusement les domaines, en respectant la complexité des problèmes et en donnant la synthèse la plus claire possible. En même temps, il permet aux élèves du collège et du lycée de disposer d’un cours de biologie sur l’évolution répondant aux exigences des programmes officiels qui abordent le sujet de la sixième à la terminale.

    Lire la suite

  • L'audace de nous laisser toucher

    IMPRIMER

    guerison_par_Jesus.jpgDe homélies.fr :

    Evangile du jour : Luc 5, 12-16

    Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ; celui-ci, en voyant Jésus, tomba la face contre terre et lui demanda : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » A l'instant même, sa lèpre le quitta. Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ta guérison sera pour les gens un témoignage. » On parlait de lui de plus en plus. De grandes foules accouraient pour l'entendre et se faire guérir de leurs maladies. Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait.

     

    Homélie (Archive 2008)

    Chaque jour l’évangile nous donne à méditer une épiphanie. Chaque jour nous découvrons un visage nouveau du Messie qui est à lui seul la radicale nouveauté. Aujourd’hui, Luc nous montre le pouvoir du Christ. Jésus donne un ordre, qui est instantanément suivi de son effet. Mise en scène émouvante, intime, et solennelle.

    La scène qui nous est rapportée se déploie dans l’espace. « Jésus était dans une ville ». L’espace de cette ville n’est ni clos ni défini. Elle est un lieu où l’humanité écrit son histoire et construit sa culture. Mais, dans la Bible, la ville est surtout un lieu où est répandu le mal.

    Lire la suite

  • La lettre de l'Observatoire Sociopolitique du Diocèse de Fréjus-Toulon

    IMPRIMER

    L'OSP porte aussi la pétition Tous pour le mariage : n'hésitez pas à y participer ! Et ce dimanche 13 janvier 2013, tous à La Manif Pour Tous contre le projet de loi de "mariage pour tous" !

    Appel : Tous à Paris ! Tous à La Manif Pour Tous

    Analyse : Mariage homosexuel : le salut vient (vraiment) des Juifs ! Par le Père Louis-Marie Guitton, Responsable de l'OSP

    Bioéthique : Fabrication d'enfants pour tous Par Pierre-Olivier Arduin, Commission Bioéthique

    Environnement et modes de vie : Intérêt général et bien commun Par Philippe Conte, Commission Environnement

    Chronique : Ah, si j'étais Russe... ! Par la Mouche du Coche

    Document : Heureux les artisans de paix ! Message de Benoît XVI pour la Journée mondiale de la paix

    La collection de l'OSP propose aussi des publications aux éditions Lethielleux - Parole et Silence.

    Premier titre paru : La Théorie du Gender. N'hésitez pas à le commander !

  • Sommes-nous encore prêts à payer le prix de notre défense ?

    IMPRIMER

    C'est sur le site de l'Institut Thomas More :

    L’Europe désarmée et le « dernier Homme » - Mardi, 8 Janvier, 2013

    Au début du mois de janvier, le général Sverker Göranson, chef d’état-major de l’armée suédoise déclarait que son pays ne pourrait résister à une offensive militaire limitée. En cause, la baisse continue des dépenses militaires depuis la fin de la Guerre froide. Au vrai, c’est l’Europe dans son ensemble qui désarme et s’abîme dans la psychologie du « dernier Homme ». Une attitude en rupture avec le monde de la vie et ses défis | Article de Jean-Sylvestre MONGRENIER, chercheur associé à l’Institut Thomas More

    Au début de ce mois, le général Sverker Göranson, chef d’état-major de l’armée suédoise déclarait que son pays serait bien en mal de résister plus d’une semaine à une offensive militaire limitée. Membre de l’UE, la Suède se veut « libre d’alliance » et ne pourrait donc compter d’emblée sur le soutien des Etats membres de l’OTAN. Aussi et surtout, la part des dépenses militaires dans le PIB a été réduite de moitié dans les quinze dernières années. 

    Le cas de la Suède n’est jamais que la pointe émergée de l’iceberg. L’ensemble de l’Europe et des Etats qui la composent ont très fortement réduit leurs dépenses militaires au profit de dépenses sociales et d’un coûteux interventionnisme public. Ce « modèle européen » de désarmement unilatéral contrevient aux exigences du « Politique », activité originaire appréhendée en son essence, ainsi qu’aux lois du monde de la vie. Il faut donc anticiper une possible « situation de détresse » et s’y préparer. 

    Lire la suite

  • Une chrétienne égorgée et un étudiant tué en Irak

    IMPRIMER

    Lu sur le site de l'AED :

    D’après l’agence Asianews, la police de Mossoul a découvert le 7 janvier 2013 le corps sauvagement mutilé de Shdha Elias, enseignante chrétienne de 54 ans. La victime vivait seule, ce qui d’après une source locale « faisait d’elle une proie facile pour les criminels. » A ce jour, le meurtre n’a pas été revendiqué.Mardi 8 janvier, un nouveau scénario catastrophe a ébranlé Mossoul. Devant le supermarché al-Alamia, l’explosion d’une voiture piégée a provoqué la mort immédiate d’un étudiant chrétien, Ayyoub Fauzi Auyyoub Al Sheikh, et blessé une dizaine d’autres.
    Ces deux dernières semaines, l’atmosphère de la ville s’est dégradée. Sont en cause l’état de santé défectueux du président de la République irakienne, Jalal Talabani, hospitalisé suite à une attaque cérébrale, les tensions politiques entre le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki et la minorité sunnite, et l’incapacité du gouvernement central de Bagdad à faire face aux attaques terroristes.
    Mossoul est un bastion sunnite, étroitement liée à l’Arabie Saoudite. Pour les experts de la politique irakienne, l’objectif des sunnites est « de mettre en place un État fondé sur la charia », avec le Coran et la Sunna (loi immuable de Dieu) comme base de la législation. Dans un tel système, les non-musulmans peuvent choisir entre la conversion ou l’exil. En dix ans de conflit, la communauté chrétienne a perdu plus de la moitié de ses membres. Un responsable chrétien, souhaitant rester anonyme pour des raisons de sécurité, a reconnu que « de nombreuses familles chrétiennes » ont fui, ayant « perdu confiance en tout».La présence chrétienne en Irak se concentre désormais au Kurdistan irakien (Ankawa-Erbil, Dohuk, Zakho, Shaqlawa) et dans la Plaine de Ninive (Karakosh, Bartalla, Karamles, Alqosh).
  • Elevé par deux femmes

    IMPRIMER

    Lu sur le site de "la manif pour tous" :

    « J’ai été élevé par deux femmes » (Le Figaro - 9 janvier 2013 par Jean-Marie Guénois)

    À 66 ans, Jean-Dominique Bunel, opposé au projet de loi ouvrant l’adoption aux couples homosexuels, décide de sortir du silence pour dire combien sa vie a été perturbée par le fait d’avoir eu deux mamans.

    Ne cherchez pas le scandale, vous ne le trouverez pas. L’homme est posé, assis même sur une vie désormais mûre, sans rancœur excessive, mais passablement gâchée. Sa vie, ce célibataire de 66 ans l’a d’ailleurs « donnée », passant le plus clair de son temps au service d’associations humanitaires dans des pays en guerre. Comme en Bosnie, où il a passé quatre ans, de 1992 à 1996. En Irak, où il coordonnait toutes les aides deCaritas et d’où il a dû être exfiltré en 2004, après l’enlèvement de membres de son équipe. Au Burundi et au Rwanda, où il a vécu une expérience très dure. Il raconte ces mémoires dans un livre publié chez L’Harmattan en 2010, Carnet de guerres d’un humanitaire.

    Ce docteur en droit - spécialiste du droit humanitaire et des génocides - n’est donc pas un enfant de chœur, même si ce croyant a gardé sous une carapace de baroudeur, expert en missions d’urgence, un cœur sensible. Très sensible parce que blessé au fond par un drame personnel dont il n’avait jamais parlé mais que le projet du gouvernement de permettre l’adoption d’enfants par des couples homosexuels a, tout d’un coup, révolté. Une révolte intime et sourde.

    Comment dire en effet la souffrance d’avoir été élevé par deux femmes, sa mère et l’amie de celle-ci, sans manquer à l’amour qu’il éprouve pour ces deux personnes à qui il doit beaucoup et qui sont aujourd’hui décédées ? Comment parler, sans impudeur, de ce que l’enfant n’avait pas compris de cette relation entre femmes et qui s’est éclairée plus tard, au prix d’un écroulement intérieur ?

    Lire la suite